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TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE
LA PISTE GODIN ET SOAW
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION...............................................................................................................5
II.1. LE CLIMAT.................................................................................................................6
II.2. LE RELIEF..................................................................................................................6
II.6. La faune........................................................................................................................7
V. CONCLUSION.............................................................................................................26
VI. ANNEXES....................................................................................................................27
Inf : Inférieur
K : coefficient de Manning
Lt : Longueur d’écoulement
Sup : Supérieur
Tc : Temps de concentration
I. INTRODUCTION
Dans le cadre des travaux d’exécution des 1000km de pistes rurales, il est prévu la réalisation des
travaux d’aménagement des pistes de Soaw et de Godin.
Ces travaux sont exécutés par l’entreprise ENIAM, sous le contrôle du groupement de bureaux
d’études ATES/EMF-services.
Le présent rapport concerne les études hydrologique et hydraulique des écoulements dans la zone de
projet aux sites de traversées des routes à aménager. Comme toute étude hydrologique-hydraulique
répondant à la même finalité, elle aura les objectifs suivants :
Étude d’état des lieux : Elle est basée sur la reconnaissance du terrain par des visites du site dans
l’optique d’identifier tous les écoulements traversant le tracé de différentes voies concernées par la
présente, détecter les zones inondables, d’affouillement et d’effondrement et d’identifier aussi les
contraintes entravant la conception des aménagements adéquats.
Étude des crues : Elle a pour finalité de prédéterminer les valeurs des pointes des crues de
différentes périodes de retour. La connaissance des débits de crues pour des évènements pluvieux
exceptionnels permettent de dimensionner les ouvrages hydrauliques transversaux, les réseaux de
drainage longitudinaux.
Cette composante du projet se déroule en deux phases distinctes et successives. Il s’agit de l’étude
hydrologique et l’étude hydraulique.
II.1. LE CLIMAT
La zone du projet de par sa position géographique, est sous l’influence du climat soudano-sahélien. La
pluviométrie moyenne annuelle comprise entre 600 à 900mm.
Les plus fortes chaleurs correspondent à la fin de la saison sèche (avril-mai). Les températures diurnes
atteignent des maximums de 35 à 45°c avec des minimums nocturnes supérieurs à 20°c. Les
températures les plus fraîches s’observent de décembre à février : maximums diurnes de 20 à 30°c et
des minimums nocturnes souvent inférieurs à 10°c. En saison des pluies, les températures diurnes et
nocturnes ne sont pas très élevées (moyenne : 25 à 30 °c) et les écarts restent faibles.
Le climat Soudano Sahélien a une pluviométrie de 600 à 900 mm. On rencontre des sols sablo-
limoneux et/ou limono argileux dans les vallées et bas-fonds et les sols bruns Eutrophes assez riches
pour l’agriculture et le pâturage.
II.2. LE RELIEF
Le relief est caractérisé d’une région à une autre par une pénéplaine aux pentes douces (250 à 400 m
d’altitude).
La majeure partie du Burkina Faso est le domaine de bas plateaux latéritiques parfois cuirassés ou
mollement vallonnés et de bas-fonds à réseau hydrographique à peine marqué (carte géologique à
1/1000 000 du Burkina Faso, 1998). Ces paysages pénéplaines ont une altitude qui varie de 250 à 300
m. De ces paysages, émergent des reliefs résiduels dont les plus caractéristiques forment des chaînons
ou des séries de chaînons parallèles.
Les autres types de paysages se présentent en épointements et inselbergs, isolés ou groupés.
les uns aux autres. Ces types de sols se rencontrent surtout à l’est, au nord et à l’ouest du
territoire communal; leur intérêt agronomique est faible ;
Les sols tropicaux ferrugineux tropicaux lessivés, qui sont argileux et sableux en profondeur,
souvent indurés et caractérisés par un horizon superficiel de couleur grise berge. Leur valeur
agronomique est moyenne à médiocre suivant le drainage ou la texture. Ces sols permettent
toutefois les cultures de mil, sorgho, arachide et coton ;
Les sols hydro morphes qui regroupent l’ensemble des sols dont l’évolution est dominée par
l’action plus ou moins temporaire d’un excès d’eau (inondation, engorgement, nappe). Ces
sols sont localisés le long des axes de drainage de la région. Leur valeur agronomique est
variable et est surtout favorable à la culture du riz.
II.4. LA VÉGÉTATION :
La végétation de la région du centre ouest est marquée tout de même par des potentialités en
matière de formations naturelles allant du type steppe arbustive, à savane arborée et arbustive
avec dans l’ensemble quelques forêts de galerie le long des cours d’eau. La savane arbustive se
caractérise par des formations mixtes d’arbustes ne dépassant pas plus de 7m de hauteur. La
savane arborée constituée d’arbres de 7 à 12m avec tapis graminéen. Les espèces les plus
rencontrées sont : le karité, le néré, le tamarinier, l’accacia, le baobab.
II.6. LA FAUNE
La faune est très rare et est constitué uniquement de petits gibiers. Cette situation est liée à la
forte perturbation de l’habitat faunique par la poussée démographique, l’exploitation minière et
aussi le braconnage qui est courant dans la régions.
1000
800
600
400
200
0
82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11
19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
Pan de Koudougou
Pj max de Koudougou
L’analyse fréquentielle a été conduite à l’aide de la version 1.1 du logiciel HYFRAN. Ce logiciel a été
développé par l'équipe du Dr. B. Bobée de la Chaire Hydrologie Statistique de l’INRS–ETE (Institut
National de la Recherche Scientifique - Eau Terre et Environnement) de l'Université du Québec avec
le parrainage d'Hydro Québec et du Conseil de Recherches en Sciences Naturelles et en Génie du
Canada (CRSNG). C’est un logiciel d’ajustement de lois statistiques qui comprend un ensemble
d’outils mathématiques puissants, conviviaux et flexibles permettant en particulier l’analyse statistique
d’événements pluvieux (la plus importante averse dans une année donnée) et, de manière plus
générale, l’analyse statistique de séries de données indépendantes et identiquement distribuées, et ce,
dans des domaines professionnels aussi variés que l’Hydrologie, l’Ingénierie, l’Environnement, la
Météorologie, etc.
L’ajustement d’une distribution à un échantillon nécessite que les observations soient :
o Indépendantes (I.) c’est à dire que l’occurrence d’une observation n’est pas affectée par les
observations précédentes ;
o Identiquement distribuées (I.D.) c’est à dire que toutes les observations proviennent de la
même population statistique.
Pour examiner ces deux hypothèses, il a été utilisé la méthode de Wald-Wolfowitz pour le test
d’indépendance des enregistrements pluviométriques journaliers maximaux. Toutefois, il a été utilisé
le test de Khi-carré pour les tests d’adéquation des résultats obtenus.
Le logiciel HYFRAN offre des graphiques de probabilité au non dépassement, des histogrammes des
fréquences d’apparition d’une valeur suivant les intervalles et fournit une comparaison entre les
caractéristiques de la loi et de l’échantillon.
Cette analyse fréquentielle a concerné les enregistrements mensuels et journaliers maximaux pour les
observations des stations météorologiques dans la zone du projet. Pour ces échantillons, les tests
d’indépendance et d’homogénéité ont été d’abord vérifiés et les caractéristiques statistiques ont été
ensuite étudiées.
L’ajustement statistique de la loi Normale aux distributions expérimentales des pluies maximales
annuelles observées, permet d’établir les valeurs quantiliques ainsi que les pluies moyennes annuelles
décennales, vingtennales, cinquantennales et centennales.
La loi Normale se présente sous la forme suivante :
f ( x )=
1
e
{−
( x −μ )2
2 σ2 }
σ √2 π
Avec :
Période de retour « T »
Désignation
5 ans 10 ans 20 ans
Comme le montre la figure suivante, les résultats de l’ajustement statistique des pluies annuelles selon
la loi Normale s’ajustent correctement à l’échantillon retenu.
{ }
x−u
x −u α
− −e
1 α
f ( x )= e
α
Avec :
Période de retour « T »
Désignation
5 ans 10 ans 20 ans
Pluie maximale journalière (mm) 61.4 73.1 84.4
Écart-type 5.67 7.66 9.67
Intervalle de confiance Borne inf 50.3 58.1 65.5
(95%) Borne sup 72.5 88.1 103
Comme le montre la, les résultats de l’ajustement statistique de la pluviométrie maximale journalière
selon la loi de Gumbel s’ajustent correctement à l’échantillon retenu.
L’intensité est le rapport entre la hauteur de pluie tombée pendant une période d’observation et la
durée de cette période, exprimée en millimètre par heure.
On détermine l’intensité à partir des paramètres a et b de MONTANA et en utilisant la relation qui
existe entre cette intensité et la durée d’averse correspondant au maximum de la crue ou temps de
concentration tc du bassin versant, à savoir :
I = a x tc-b
Les coefficients a et b de projet établis dans la ville la plus proche de la zone serviront de base de
calcul pour la prédétermination des crues de projet.
tc = 1/52[L1,15/H0,38]
où
tc : le temps de concentration en mn ;
L : la distance entre l’exutoire et le point le plus éloigné du bassin en m ;
H : La différence en hauteur moyenne du thalweg principal, exprimée en m.
Les intensités des pluies à utiliser sont déduites à l’aide des paramètres de MONTANA déterminés par
l’exploitation des courbes Hauteur-Durée-Fréquence de la station la plus proche de la zone d’étude.
L’ensemble des bassins versants qui concernent la route projetées ont été délimités à l’aide du logiciel
Global Mapper.
Par la suite, l’hydraulicien a déterminé pour chaque bassin versant les caractéristiques physiques, à
savoir la superficie, le coefficient de ruissellement, la pente longitudinale, l’allongement, la compacité,
etc.
En l’absence de données d’observations des crues sur le site, les méthodes de l’hydrologie déterministe
et analogique ont été utilisées pour le calcul des débits d’eaux de ruissellement à partir de la
pluviométrie, à savoir :
la méthode rationnelle pour les bassins versants de superficie inférieure à 4 km2 ;
la méthode Rodier et Auvray (ORSTOM) pour les bassins versants de superficie comprises
entre 4 km2 et 200 km2.
la méthode CIEH pour des bassins versants de superficie comprise entre 2 et 2 000 km² (voire
plus), avec utilisation, en particulier des paramètres S, Ig, Kr10, Pan, Pm10.
Par ailleurs, la période de retour retenue pour le dimensionnement des ouvrages hydrauliques a été
fixée à 10 ans.
Cette méthode est applicable pour le calcul des débits des bassins versants dont les superficies ne
dépassent pas 4 km2.
On considère que le débit est atteint pour une durée d’averse au moins égale au temps de concentration
du bassin.
Q=0,278CIA
Le débit maximum est donné par la formule : avec :
A : Superficie du bassin ;
C : Coefficient de ruissellement supposé uniforme sur le bassin et pendant toute la durée de l’averse ;
I : Intensité de l’averse de durée égale au temps de concentrationT c .
Le temps de concentration T c est déterminé à partir de la formule de RICHARDS tandis que l’intensité
de l’averse de durée égale au temps de concentration est déduite des courbes Intensités-Durées-
Fréquence de la zone considérée.
Cette méthode est utilisée pour l’estimation des débits décennaux des bassins versants dont les
superficies sont comprises entre 2 km 2 et 200 km2. Elle permet, à partir de la hauteur décennale de la
pluie journalière maximale, de déterminer le débit maximal décennal de ruissellement. Ce débit est
déterminé par la relation :
Q max, 10 = 10 x m x A x P10 x Kr10 x a10 x S/Tb10
avec :
Qmax10 : le débit maximum décennal (m3/s)
m : coefficient tenant compte de l’écoulement retardé
A : le coefficient d'abattement (fonction de S)
P10 : la précipitation décennale ponctuelle journalière (mm)
La formule du débit de pointe décennal Q 10 est basée sur un schéma de régressions multiples et se
présente sous la forme suivante :
Pour les bassins versants ayant une superficie inférieure à 4 km 2, la crue décennale retenue est
généralement celle calculée par la méthode rationnelle.
Par contre pour les bassins versants dont le débit est obtenu par les méthodes ORSTOM et du CIEH, le
choix de la crue décennale est fait suivant l’importance de l’ouvrage projeté et la cohérence des
résultats obtenus.
Dans tous les cas, la crue de projet utilisée sera une association des débits issus des méthodes
ORSTOM et CIEH.
En principe, la période de retour à retenir dépendra de l’importance des ouvrages et des risques
encourus en adoptant les hypothèses minimales. Comme tenu de la nature des ouvrages à projeter,
nous retiendrons conformément aux TDRs, une Période de retour T=10 ans pour les ouvrages de
drainage transversaux.
L’étude hydraulique est effectuée en vue de dimensionner les dalots, les radiers, les buses, les murets
et les ponts dans le cadre de cette étude en tenant compte du niveau d’aménagement des routes.
Les écoulements naturels (rivières, canaux, fossés, ouvrages transversaux sous une route) sont à
surface libre et sont considérés :
comme des écoulements permanents car à l’échelle des phénomènes étudiés, le débit pourra être
considéré comme constant ;
comme des écoulements uniformes pour la facilité des calculs ;
les dalots sont implantés dans l’axe du thalweg ;
la vitesse admissible à la sortie du dalot est inférieure à 3m/s
Principe : Vitesse à la sortie < Vitesse admissible de l’eau du sol à la sortie (3m/s)
Le calcul se fait en trois étapes.
ETAPE 1
ETAPE 2
Calcul de la pente critique I crit
q
On calcule le débit réduit par la formule Q*= 5
√ (g B )
Cette valeur est portée en abscisse de figure 6 Par projection sur la courbe on lit alors en ordonnée la
2 1/ 3
I K B
pente réduite I crit∗¿ crit
g
De cette formule précédente, on calcule la pente critique I crit
Avec :
K= le coefficient de Manning, K=70 pour les dalots en béton
g=9.81m/s2,
B=largeur du dalot, (m)
ETAPE 3
Calcul de la vitesse de sortie V
Q
On calcule le débit réduit par la formule Q*= 1/ 2 8 /3
KX I crit B
Cette valeur est portée en abscisse de figure 7 Par projection sur la courbe on lit alors en ordonnée de
V
la vitesse réduite V*= 1 /2 2/ 3
Kx I crit B
De cette formule précédente, on calcule la vitesse de sortie V. Si V > Vadm, un deuxième pas de
calcul sera entrepris avec modification des dimensions du dalot et ainsi de suite jusqu‘à ce que V
< Vadm Si V < Vadm, la section trouvée est suffisant pour le transit des débits.
Total 289 17
Le plus grand ouvrage est un dalot de 2(3x3.5x1.5). Les dalots cadre sont des ouvrages dans lesquels
les piédroits, la dalle et le radier constituent une structure rigide en béton armé. Les dimensions sont de
sorte où les fondations superficielles sont recommandées. Ces types d’ouvrages s’adaptent sur la
majorité des sols de plateforme du fait de la surface de contact large qui facilite la répartition des
charges sur le sol support.
La reconnaissance visuelle des sols en place sur l’ensemble de la route, qui sera confirmée par les
essais géotechniques permet d’adopter ce type d’ouvrages sans sondage approfondi d’études de sols de
fondation.
La conception d’une route nécessite la prise en compte des risques d’érosion dus aux eaux de
ruissellement. En fonction des sections de tronçons (remblai ou déblai), la protection contre ces
dégradations se fait en canalisant les eaux de ruissellement dans un réseau de fossés, de caniveaux en
béton ou de descentes d’eaux sur les talus de remblai.
Les ouvrages latéraux (caniveaux, fossés en terres ou bétonnés, les divergents etc.) sont situés en
général de part et d’autres de la chaussée (section courante) et sont destinés à collecter et/ou à faire
passer les eaux de ruissellement de la plate-forme routière et des bas-côtés.
Les caniveaux et fossés en terre ou bétonnés sont destinés à assurer la circulation des eaux de
ruissellement le long ou de part et d’autre des routes d’accès jusqu’à la zone d’écoulement naturel la
plus proche. Leur conception doit respecter les principes suivants :
réaliser des ouvrages économiques ;
assurer un drainage correct de la zone à assainir vers les caniveaux (en tenant compte de la cote du
terrain naturel à la limite du lotissement sur les deux rives) et les protéger contre le ruissellement ;
adopter des pentes les plus proches possible de celle du terrain naturel pour minimiser les
terrassements ;
adopter une profondeur de fossé limitée pour des raisons de sécurité ;
assurer l'évacuation des débits de crue de durée de retour retenue avec des vitesses limites
respectant les tolérances recommandées ;
assurer un ressuyage complet après une pluie ;
respecter les gabarits permettant de faciliter d’une part l’exécution et d’autre part le travail
d’entretien ;
respecter les niveaux obligés ;
protéger au mieux l’environnement.
La capacité d’évacuation des fossés et des caniveaux dépend de leurs pentes longitudinales et des
risques d’érosion des matériaux constitutifs.
Le calcul de l’écoulement de l’eau dans les fossés et les caniveaux est fait par la formule de Manning-
Strickler :
Q = KSRh2/3I1/2
Avec Rh = (Rayon hydraulique en m)= S/P, est fonction de h (hauteur d'eau dans le fossé)
S = section mouillée (m2), est fonction de h (hauteur d'eau dans le fossé)
P = Périmètre mouillé (m),
I = pente de la ligne d’eau assimilée à la pente longitudinale du fossé,
K = le coefficient de Manning – Strickler,
K = 33 et 65 respectivement pour les fossés en terre et perré
Les débits des eaux de ruissellement provenant de la chaussée (largeur de la chaussée, accotement,
largeur de déblai etc.) ont été obtenus par la formule de la méthode rationnelle.
Le débit d'apport pour un mètre linéaire de route est obtenu par la relation Q = C.I.A / 3600
ΣC i ℓ i
C=
Σℓ i = coefficient de ruissellement
Ci et ℓi sont les coefficients de ruissellement et la largeur de chacune des zones alimentant le caniveau
ou le fossé.
Ci = 1 sur la chaussée,
Ci = 0,8 zone du fossé de pied et du talus,
I = L’intensité de la pluie prise égale à 80 mm/h,
A = section en mètre carré pour un mètre linéaire de parcours.
À partir des capacités limites de chaque type d'ouvrage, les longueurs maximales des fossés entre deux
ouvrages de décharge sont évaluées.
Pour chaque type de fossé ou caniveau de pente longitudinale donnée, donc de capacité limite Q max
connue, la longueur maximale Lc (longueur critique) dépend du débit à évacuer. Le débit maximal est
obtenu par la formule de Manning ou la surface et le rayon hydraulique sont exprimés en fonction de la
hauteur d'eau dans le fossé.
Section
zone PK Longueur (m)
(Trapézoïdale)
1 PK0+030 au PK0+175 145 1,20X0,75X1,20
2 PK0+375 au PK0+480 105 0,8X0,5X0,8
2 PK0+700 au PK0+ 900 200 1,20X0,75X1,20
4 PK0+900 au PK1+ 100 200 1,20X0,75X1,20
5 PK3+350 au PK3+540 190 1,20X0,75X1,20
6 PK4+350 au PK4+870 520 1,20X0,75X1,20
7 PK5+275 au PK5+335 60 0,8X0,5X0,8
8 PK5+530 au PK5+725 195 1,20X0,75X1,20
9 PK6+400 au PK6+850 450 1,20X0,75X1,20
10 PK6+925 au PK7+050 125 1,20X0,75X1,20
11 PK7+150 au PK7+255 105 0,8X0,5X0,8
12 PK7+450 au PK7+505 55 0,8X0,5X0,8
13 PK10+125 au PK11+575 1450 1,20X0,75X1,20
14 PK11+575 au Pk11+970 395 1,20X0,75X1,20
15 PK12+025 au PK12+480 455 1,20X0,75X1,20
V. CONCLUSION
La présente étude permet d’avoir une idée sur le volet hydrologique et hydraulique de la zone du
projet.
Ainsi on a pu déterminer la pluie annuelle moyenne, la pluie maximale journalière P10 et estimer la
crue décennale Q10.
Aussi, on a déterminé les sections optimales de dalots dans les zones de passage d’eau.
Enfin des fossés trapézoïdaux ont été calculés pour permettre l’écoulement longitudinal des eaux en
section courante et dans les zones de déblai.
VI. ANNEXES
MOY 0.5 0.9 5.0 27.6 72.7 114.3 163.8 215.7 151.6 41.5 5.7 0.8 800.1
1982 57.6
1983 54.9
1984 59.8
1985 72.2
1986 68.5
1987 69.6
1988 0
1989 0
1990 83.3
1991 58
1992 54.6
1993 67.6
1994 62.5
1995 79.5
1996 60.5
1997 81
1998 59
1999 95
2000 55.6
2001 45.3
2002 55
2003 89.9
2004 47.4
2005 28.2
2006 69.1
2007 44.4
2008 72
2009 52.5
2010 49.4
2011 62
Altitude (Hmax)
342.00
Altitude (Hmin) 330.00 Paramètres calculés
Altitude moyenne (Hmoy) Hmoy = ( H80 + H20 )/2 336.00
Indice de pente globale Ig
Ig = (H80-H20)/L rect equiv 10.60
(m/km)
Indice de pente globale Ig
Ig= 0,26*S^0,5 0.15
(m/km)
Classe de relief R= R1 18.343791
Infiltrabilité I= RI
Alpha10= 2.60 a b c
Pluie maximale décennale
100 Kr70 150 20.0 15.0
P10 (mm)
3
Pluie maximale de projet
100 Kr100 200 30.0 17.0
retenue
Pluie moyenne annuelle 1090 Kr70 200 20.0 18.5
Coeffiecient de 7
35.6009 Kr100 240 30 22
ruisellement Kr10 (%)
Supercie du bassin versant
0.33
k(m²)
Temps de base Tb(mn)= -70.29
Indice global de pente (Ig) 10.60 Pluie maximale
décennale 100
Methode ORSTOM
Qmax10 = m* A*Alpha*P10*Kr10*S/Tb Ig Kr70 Kr100
3
Qmax10 (m /s)= -8.04 3 22.38 23.59
Lecture
7 28.34 29.91
10.60 33.70 35.60
Lecture
7 186 Tb = 126*S^0,35+100
Methode Rationnelle 3 470 Tb = 250*S^0.35+300
Paramètres Ig = 15 67 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 49 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de Kirpich) 0.01 Tb retenu -70 Retenu
Coefficient de Montana: A 39.00
Coefficient de Montana: B 0.90
Débit de projet
Qprojet = C * Q10 décennal retenu 3.04
Paramètres Valeurs
m= 1.04 RI Méthode analytique
A=1-((
161-0.042*Pmoy)/1000)LogS
0.98 Ig Coefficients en zone Tropicale sèche
Alpha10= 2.60 a b c
Pluie maximale décennale
100 Kr70 150 20.0 15.0
P10 (mm)
3
Pluie maximale de projet
100 Kr100 200 30.0 17.0
retenue
Pluie moyenne annuelle 1090 Kr70 200 20.0 18.5
Coeffiecient de ruisellement 7
30.8135 Kr100 240 30 22
Kr10 (%)
Supercie du bassin versant
1.60
k(m²)
Temps de base Tb(mn)= 181.22
Indice global de pente (Ig) 7.78 Pluie
maximale
décennale 100
Methode ORSTOM
Qmax10 = m* A*Alpha*P10*Kr10*S/Tb Ig Kr70 Kr100
3
Qmax10 (m /s)= 11.98 3 21.94 23.33
Lecture
7 27.76 29.59
7.78 28.89 30.81
Lecture
7 249 Tb = 126*S^0,35+100
Methode Rationnelle 3 595 Tb = 250*S^0.35+300
Paramètres Ig = 15 95 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 70 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de Kirpich) 0.02 Tb retenu 181 Retenu
Coefficient de Montana: A 39.00
Coeffcient de Montana: B 0.90
Methode ORSTOM
Qmax10 = m* A*Alpha*P10*Kr10*S/Tb Ig Kr70 Kr100
3 22.42 23.62
Lecture
3
Qmax10 (m /s)= -1.24
7 28.40 29.94
14.65 39.82 42.03
Lecture
6.44 Ig Tb (mn)
7 173 Tb = 126*S^0,35+100
Methode Rationnelle 3 445 Tb = 250*S^0.35+300
Paramètres Ig = 15 62 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 44 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de
0.01 Tb retenu -347 Retenu
Kirpich)
Coefficient de Montana: A 39.00
Coeffcient de Montana: B 0.90
Débit de projet
Qprojet = C * Q10 décennal retenu 2.68
A=1-(( 161-
0.042*Pmoy)/1000)LogS
1.01 Ig Coefficients en zone Tropicale sèche
Alpha10= 2.60 a b c
Pluie maximale
100 Kr70 150 20.0 15.0
décennale P10 (mm)
3
Pluie maximale de
100 Kr100 200 30.0 17.0
projet retenue
Pluie moyenne annuelle 1090 Kr70 200 20.0 18.5
Coeffiecient de 7
35.2994 Kr100 240 30 22
ruisellement Kr10 (%)
Supercie du bassin
0.78
versant k(m²)
Temps de base Tb(mn)= -58.45
Indice global de pente Pluie
10.49
(Ig) maximale
décennale 100
Methode ORSTOM
Qmax10 = m* A*Alpha*P10*Kr10*S/Tb Ig Kr70 Kr100
3 22.22 23.50
Lecture
3
Qmax10 (m /s)= -21.47
7 28.13 29.80
10.49 33.28 35.30
Kr10
Methode CIEH Kr70 Kr100
calculé
Formules empiriques au Burkina Faso 33.28 35.30 35.30
Q10 = 0.41*S^0.425* Kr^0.923 9.89
Q10 = 0.254*S^0.462* Ig^0.101 * Kr^0.976 9.30
Temps de base (Tb)
Q10 myen (methode CIEH)
Lecture
9.60 Ig Tb (mn)
7 215 Tb = 126*S^0,35+100
Methode Rationnelle 3 529 Tb = 250*S^0.35+300
Paramètres Ig = 15 80 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 58 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de
0.02 Tb retenu -58 Retenu
Kirpich)
Coefficient de Montana: A 39.00
Coeffcient de Montana: B 0.90
Methode ORSTOM
Qmax10 = m* A*Alpha*P10*Kr10*S/Tb Ig Kr70 Kr100
3
Qmax10 (m /s)= -1.12 3 22.41 23.62
Lecture
7 28.39 29.94
15.93 41.72 44.05
Kr10
Methode CIEH Kr70 Kr100
calculé
Formules empiriques au Burkina Faso 41.72 44.05 44.05
Q10 = 0.41*S^0.425* Kr^0.923 7.23
Q10 = 0.254*S^0.462* Ig^0.101 * Kr^0.976 6.86
Lecture
Paramètres Ig = 15 63 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 45 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de
0.01 Tb retenu -437 Retenu
Kirpich)
Coefficient de Montana: A 39.00
Coeffcient de Montana: B 0.90
Débit de projet
Qprojet = C * Q10 décennal retenu 2.18
A=1-((
161-0.042*Pmoy)/1000)Log 1.06 Ig Coefficients en zone Tropicale sèche
S
Alpha10= 2.60 a b c
Pluie maximale décennale
100 Kr70 150 20.0 15.0
P10 (mm)
3
Pluie maximale de projet
100 Kr100 200 30.0 17.0
retenue
Pluie moyenne annuelle 1090 Kr70 200 20.0 18.5
Coeffiecient de ruisellement 7
105.8034 Kr100 240 30 22
Kr10 (%)
Supercie du bassin versant
0.32
k(m²)
Temps de base Tb(mn)= -3217.85
Indice global de pente (Ig) 55.04 Pluie
maximale
décennale 100
Methode ORSTOM
Qmax10 = m* A*Alpha*P10*Kr10*S/Tb Ig Kr70 Kr100
3 22.38 23.60
Lecture
3
Qmax10 (m /s)= -0.50
7 28.34 29.92
55.04 99.92 105.80
Kr10
Methode CIEH Kr70 Kr100
calculé
Formules empiriques au Burkina Faso 99.92 105.80 105.80
Q10 = 0.41*S^0.425* Kr^0.923 18.70
Q10 = 0.254*S^0.462* Ig^0.101 * Kr^0.976 21.31
Temps de base (Tb)
Q10 myen (methode CIEH)
Lecture
20.01 Ig Tb (mn)
7 185 Tb = 126*S^0,35+100
Methode Rationnelle 3 468 Tb = 250*S^0.35+300
Paramètres Ig = 15 67 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 48 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de Kirpich) 0.00 Tb retenu -3218 Retenu
Coefficient de Montana: A 39.00
Coeffcient de Montana: B 0.90
Débit de projet
Qprojet = C * Q10 décennal retenu 5.49
Alpha10= 2.60 a b c
Pluie maximale
100 Kr70 150 20.0 15.0
décennale P10 (mm)
3
Pluie maximale de projet
100 Kr100 200 30.0 17.0
retenue
Pluie moyenne annuelle 1090 Kr70 200 20.0 18.5
Coeffiecient de 7
88.7997 Kr100 240 30 22
ruisellement Kr10 (%)
Supercie du bassin
0.39
versant k(m²)
Temps de base Tb(mn)= -2505.08
Indice global de pente
44.30 Pluie maximale
(Ig)
décennale
100
Methode ORSTOM
Qmax10 = m* A*Alpha*P10*Kr10*S/Tb Ig Kr70 Kr100
3 22.36 23.58
Lecture
3
Qmax10 (m /s)= -0.65
7 28.31 29.90
44.30 83.82 88.80
Kr10
Methode CIEH Kr70 Kr100
calculé
Formules empiriques au Burkina Faso 83.82 88.80 88.80
Q10 = 0.41*S^0.425* Kr^0.923 17.24
Q10 = 0.254*S^0.462* Ig^0.101 * Kr^0.976 19.19
Temps de base (Tb)
18.22 Ig Tb (mn)
ture
7 190 Tb = 126*S^0,35+100
Methode Rationnelle 3 480 Tb = 250*S^0.35+300
Paramètres Ig = 15 70 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 50 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de Kirpich) 0.01 Tb retenu -2505 Retenu
Coefficient de Montana: A 39.00
Coeffcient de Montana: B 0.90
Débit de projet
Qprojet = C * Q10 décennal retenu 4.99
Lecture
3
Qmax10 (m /s)= -0.92
7 28.23 29.85
40.66 78.15 82.94
Kr10
Methode CIEH Kr70 Kr100
calculé
Formules empiriques au Burkina Faso 78.15 82.94 82.94
Q10 = 0.41*S^0.425* Kr^0.923 18.84
Q10 = 0.254*S^0.462* Ig^0.101 * Kr^0.976 20.99
Temps de base (Tb)
Q10 myen (methode CIEH)
Lecture
19.91 Ig Tb (mn)
7 203 Tb = 126*S^0,35+100
Methode Rationnelle 3 503 Tb = 250*S^0.35+300
Paramètres Ig = 15 75 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 54 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de
0.01 Tb retenu -2329 Retenu
Kirpich)
Coefficient de Montana: A 39.00
Coeffcient de Montana: B 0.90
Débit de projet
Qprojet = C * Q10 décennal retenu 5.41
Paramètres Valeurs
m= 1.04 RI Méthode analytique
A=1-(( 161-
0.042*Pmoy)/1000)LogS
0.88 Ig Coefficients en zone Tropicale sèche
Alpha10= 2.60 a b c
Pluie maximale
100 Kr70 150 20.0 15.0
décennale P10 (mm)
3
Pluie maximale de projet
100 Kr100 200 30.0 17.0
retenue
Pluie moyenne annuelle 1090 Kr70 200 20.0 18.5
Coeffiecient de 7
36.0496 Kr100 240 30 22
ruisellement Kr10 (%)
Supercie du bassin
10.92
versant k(m²)
Temps de base Tb(mn)= -274.96
Indice global de pente Pluie
12.48
(Ig) maximale
décennale 100
Methode ORSTOM
Qmax10 = m* A*Alpha*P10*Kr10*S/Tb Ig Kr70 Kr100
3 19.85 21.89
Lecture
3
Qmax10 (m /s)= -56.81
7 24.97 27.86
12.48 31.97 36.05
Kr10
Methode CIEH Kr70 Kr100
calculé
Formules empiriques au Burkina Faso 31.97 36.05 36.05
Q10 = 0.41*S^0.425* Kr^0.923 30.98
Q10 = 0.254*S^0.462* Ig^0.101 * Kr^0.976 32.72
Temps de base (Tb)
Q10 myen (methode CIEH)
Lecture
31.85 Ig Tb (mn)
7 391 Tb = 126*S^0,35+100
Methode Rationnelle 3 877 Tb = 250*S^0.35+300
Paramètres Ig = 15 157 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 117 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de
0.05 Tb retenu -275 Retenu
Kirpich)
Coefficient de Montana: A 39.00
Coeffcient de Montana: B 0.90
Superficie (km2) S=
0.27
Périmètre P=
2.47
Ic (indice compacité) Ic = 0.282*P/racine (S) 1.34
L= racine(S)*(Ic
Long rect equiv (km) 0.95 Légende
/1.128)*(1+(1-(1.128/Ic)2)^.5)
Infiltrabilité I= RI
Paramètres Valeurs
A=1-(( 161-
0.042*Pmoy)/1000)LogS
1.07 Ig Coefficients en zone Tropicale sèche
Alpha10= 2.60 a b c
Pluie maximale
100 Kr70 150 20.0 15.0
décennale P10 (mm)
3
Pluie maximale de
100 Kr100 200 30.0 17.0
projet retenue
Methode ORSTOM
Lecture
7 28.37 29.93
Kr10
Methode CIEH Kr70 Kr100
calculé
Formules empiriques au Burkina Faso 32.06 33.84 33.84
Q10 = 0.41*S^0.425* Kr^0.923 6.09
Q10 = 0.254*S^0.462* Ig^0.101 * Kr^0.976 5.44
Temps de base (Tb)
Q10 myen (methode CIEH)
Lecture
5.76 Ig Tb (mn)
7 180 Tb = 126*S^0,35+100
Methode Rationnelle 3 459 Tb = 250*S^0.35+300
Paramètres Ig = 15 65 Tb = 55*S^0,35+30
Coefficient de ruissellement : C 0.70 Ig = 25 47 Tb = 42*S^0,35+20
Temps de concentration en mn (Tc) : (formule de
0.01 Tb retenu 7 Retenu
Kirpich)
Coefficient de Montana: A 39.00
Coeffcient de Montana: B 0.90