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1. Éléments de cadrage
éléments de cadrage observations / objectifs
intercommunalité Communauté de Communes SAUER-PECHELBRONN
℡ 03 88 07 32 45 03 88 93 65 06 scotan@alsacedunord.fr
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Chapitre I : ORIENTATIONS GÉNÉRALES DE L’ORGANISATION DE L’ESPACE ET DE LA RESTRUCTURATION DES ESPACES URBANISÉS
A. Bâtir un territoire équilibré et cohérent
4. Villages
Leur développement est nécessaire à l’équilibre du territoire, mais leur expansion spatiale est limitée et • la zone IAU1 représente 6,9 ha et la zone IIAU1 2,7 ha,
mesurée. On y privilégie l’emploi des surfaces urbanisées existantes. soit un total de 9,6 ha (p.129), alors que le rapport de pré-
sentation relève l’existence de nombreuses « dents creu-
Les éventuelles extensions urbaines à vocation économique doivent répondre aux besoins de desser-
ses » dans le tissu bâti existant (p.63)
rement des activités existantes ou à un développement limité d’activités nouvelles. Le potentiel maximal • les zones d’extension à vocation d’habitat (9,8 ha) repré-
de développement économique en extension est fixé à 2 hectares. sentent une augmentation de 21 % des zones urbaines
actuelles (p.137)
l’ampleur des zones d’extension à vocation d’habitat
–y compris si l’on raisonne avec les seules zones IAU1
– ne correspond pas à un « développement urbain
limité », qui privilégierait le développement « au
sein des parties actuellement urbanisées » ; elles ne
sont pas « proportionnées aux besoins de croissance
Les extensions urbaines à vocation résidentielle sont limitées, proportionnées aux besoins de crois- du niveau de population d’ESCHBACH » (nota : la forme
sance du niveau de population atteint. d’urbanisation annoncée –maisons individuelles sur des
terrains de 7 à 8 ares– ne correspondra en aucun cas à un
apport migratoire de 2,7 personnes par logement, mais se
situera entre 3 à 4 personnes par maison, soit un apport
démographique d’une centaine de personnes au Laubbuehl
et de près de 250 personnes au Lange Aecker ; l’ensemble
représenterait un accroissement de quelque 33 % de la
population communale, sans aucune commune mesure avec
le développement urbain antérieur d’ESCHBACH)
Chapitre III : GRANDS ÉQUILIBRES ENTRE ESPACES URBAINS OU À URBANISER ET ESPACES NATURELS, AGRICOLES ET FORESTIERS
A. Équilibre entre urbanisation et espaces naturels et forestiers
La préservation et la protection des espaces naturels et forestiers définies au chapitre II assurent une très
grande part de l’équilibre global entre l’urbanisation et le maintien de ces espaces. Les orientations ci-après
en faveur de l’économie du sol et de l’agriculture viennent compléter cet objectif d’équilibre.
B. Assurer une gestion économe de l’espace et favoriser le renouvellement urbain
La limitation de la consommation du foncier et le souci de l’économiser doivent être une priorité cons- L’ampleur des zones AU (cf. remarque ci-avant) est,
tante dans l’ensemble des choix d’urbanisation et d’aménagement du territoire, à toutes les échelles urbaines. non seulement consommatrice de foncier, mais aussi
dissuasive quant à une mobilisation privilégiée des
Cela implique de favoriser la densification des tissus urbains existants.
capacités de construction existant dans les zones U
Les opérations de restructuration et de réhabilitation du parc de logements et les formes urbaines propi-
ces à la densification des tissus sont favorisées et leur réalisation facilitée dans les documents locaux Les règles d’urbanisme (possibilités restreintes
d’urbanisme, dès lors qu’aucun impératif d’insertion paysagère ou urbaine ne s’y oppose (cohérence avec les d’implantation en limites séparatives, hauteur au
formes urbaines limitrophes). Cette disposition ne fait toutefois pas obstacle au respect de la diversité des faîtage limitée à 12 m…) ne favorisent pas des for-
formes urbaines préconisé par ailleurs dans ce document. Le choix des formes urbaines résidentielles et éco- mes urbaines résidentielles tendant à une densifica-
nomiques doit donc viser à l’économie d’espace par l’adoption de règles locales d’implantation, de réparti- tion des tissus et à une économie d’espace
tion sur les parcelles, de hauteurs autorisées...
L’habitat intermédiaire doit être particulièrement facilité et encouragé dans les pôles d’équilibre, les vil-
les-relais et les agglomérations. Son développement est également souhaitable dans les pôles émergents et Même si l’habitat intermédiaire n’est pas formelle-
les villages. Cet habitat intermédiaire correspond à un habitat individuel dense (maisons individuelles super- ment impossible, les règles du PLU ne peuvent pas
posées ou accolées, villas urbaines, maisons de ville ou de village), à des petits collectifs intégrés dans le tissu être regardées comme favorisant le développement
urbain, ou à des formes mixtes (fermes restaurées, urbanisation traditionnelle des villages). Les petits collec- souhaitable de cette forme d’habitat
tifs présentent une volumétrie proche des formes d’habitat citées précédemment.
Chapitre VII : OBJECTIFS RELATIFS À LA PROTECTION DES PAYSAGES ET À LA MISE EN VALEUR DES ENTRÉES DE VILLE
A. Préserver et valoriser les paysages naturels et urbains
1. Infrastructures et réseaux
Les grandes infrastructures et les réseaux s’insèrent dans le paysage avec le souci de la préservation de ses
caractéristiques essentielles. Une intégration paysagère des infrastructures routières est réalisée, dans le res-
pect des caractéristiques des unités paysagères exposées au rapport de présentation.
L’enfouissement des raccordements aux réseaux secs
Dans les centres anciens, l’enfouissement des réseaux doit être la règle prioritaire. Lorsque des impératifs n’est imposé que dans la mesure où ces réseaux sont
techniques rendent cet enfouissement impossible ou économiquement disproportionné, la réalisation de eux-mêmes enterrés, sans qu’aucune disposition
réseaux aériens fait l’objet d’une insertion particulière, attentive au cadre bâti. n’impose l’enfouissement de ces réseaux stricto
sensu (art. 4UA)
2. Extensions urbaines
La continuité urbaine des extensions définie aux chapitres III § B et VI § B1 doit être respectée ; elle est
l’un des moyens principaux de préserver les paysages urbains.
Des coupures paysagères sont maintenues entre les noyaux urbains des communes ou entre les ensem-
bles urbanisés agglomérés lorsqu’ils regroupent plusieurs communes, notamment en périphérie des agglomé-
rations et des villes-relais, ainsi qu’entre les villages. Ces coupures sont particulièrement marquées le long des
RD 1062, 1063, 263, 919, 27, 28 et 29. Ces coupures paysagères peuvent également servir de corridor
écologique lorsque leur localisation s’y prête.