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HAGUENAU, le 4 juin 2010

Plan local d’urbanisme


d’ ESCHBACH
Maison du Territoire – 84 route de Strasbourg – B.P. 70273 – 67504 HAGUENAU cedex

1. Éléments de cadrage
éléments de cadrage observations / objectifs
intercommunalité Communauté de Communes SAUER-PECHELBRONN
℡ 03 88 07 32 45   03 88 93 65 06   scotan@alsacedunord.fr

vallée secondaire qui traverse le Piémont vosgien


environnement naturel lisière nord de la forêt de HAGUENAU
environnement essentiellement agricole
vallonnements de l’extrémité orientale des collines sous-vosgiennes :
165/205 m d’altitude
axe principal est-ouest de 1,5 km, avec deux rues parallèles de part et
d’autre, avec constructions en second rang
dents creuses relativement nombreuses
environnement bâti pas d’élément bâti exceptionnel
une dizaine de calvaires sur propriétés privées
une dizaine de maisons alsaciennes, dont deux remarquables, mais en
mauvais état technique
la RD 72 traverse ESCHBACH et rejoint la RD 1062 à l’ouest (MERTZWILLER) et
réseau viaire
la RD 27 à l’est (HAGUENAU-WOERTH)
surface totale : 397 ha
occupation de l’espace surfaces urbanisées : 47,7 ha
surfaces agricoles : 359 ha
habitants : 920 (2006)
951 (1999) progression sensible de 1950 à 1975
évolution : + 0,34 % (1990-1999) légère baisse en 1982, puis reprise jusqu’en 1999
+ 0,67 % (1982-1990) nouvelle baisse légère en 2006
+ 0,71 % (1975-1982)
population ménages : 324
évolution : + 10,6 % (1990-1999) augmentation du nombre des ménages
taille moyenne : 2,94 (1999) réduction sensible de leur taille
4,10x (1975)
moins de 20 ans : 25,6 %
population vieillissante
plus de 60 ans : 19,5 %

Syndicat mixte du Schéma de cohérence territoriale de l'ALSACE DU NORD www.alsacedunord.fr


éléments de cadrage observations / objectifs
de 1968 à 1999, la progression du nombre de logements est 4x plus rapide
résidences principales : 346 (1999) que celle de la population
habitat logements collectifs : 0 (1999) 28 « habitations collectives » regroupent 69 logements (16 % de la popula-
tion)
rythme annuel : 5 log./an (1999-2001)
actifs résidants : 456 (1999)
ESCHBACH n’est pas un pôle d’emploi mais se situe dans le bassin d’emploi
actifs travaillant sur place 7,9 % (1999)
de HAGUENAU
taux de chômage : 3,5 % (2002)
activité 16 entreprises (commerces, artisanat, services) employant le plus souvent
1 voire 2 personnes
surfaces de cultures : 187 ha
113 ha de prairies au sud et à l’ouest
surfaces de prairies : 113 ha
17 ha de vergers au sud du village
nombre d’exploitations : 11
équipements :
école (maternelle et élémentaire)
salle polyvalente, terrains de football et de basket-ball, bibliothèque
Services associative
commerces et services : boulangerie, boucherie, alimentation générale,
banque, médecin

Analyse de la compatibilité du PLU d’ESCHBACH Syndicat mixte du SCOTAN


avec les orientations du SCOTAN - 2 - 4 juin 2010
2. Compatibilité du PLU avec les orientations du SCOTAN

compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Chapitre I : ORIENTATIONS GÉNÉRALES DE L’ORGANISATION DE L’ESPACE ET DE LA RESTRUCTURATION DES ESPACES URBANISÉS
A. Bâtir un territoire équilibré et cohérent
4. Villages
Leur développement est nécessaire à l’équilibre du territoire, mais leur expansion spatiale est limitée et • la zone IAU1 représente 6,9 ha et la zone IIAU1 2,7 ha,
mesurée. On y privilégie l’emploi des surfaces urbanisées existantes. soit un total de 9,6 ha (p.129), alors que le rapport de pré-
sentation relève l’existence de nombreuses « dents creu-
Les éventuelles extensions urbaines à vocation économique doivent répondre aux besoins de desser-
ses » dans le tissu bâti existant (p.63)
rement des activités existantes ou à un développement limité d’activités nouvelles. Le potentiel maximal • les zones d’extension à vocation d’habitat (9,8 ha) repré-
de développement économique en extension est fixé à 2 hectares. sentent une augmentation de 21 % des zones urbaines
actuelles (p.137)
l’ampleur des zones d’extension à vocation d’habitat
–y compris si l’on raisonne avec les seules zones IAU1
– ne correspond pas à un « développement urbain
limité », qui privilégierait le développement « au
sein des parties actuellement urbanisées » ; elles ne
sont pas « proportionnées aux besoins de croissance
Les extensions urbaines à vocation résidentielle sont limitées, proportionnées aux besoins de crois- du niveau de population d’ESCHBACH » (nota : la forme
sance du niveau de population atteint. d’urbanisation annoncée –maisons individuelles sur des
terrains de 7 à 8 ares– ne correspondra en aucun cas à un
apport migratoire de 2,7 personnes par logement, mais se
situera entre 3 à 4 personnes par maison, soit un apport
démographique d’une centaine de personnes au Laubbuehl
et de près de 250 personnes au Lange Aecker ; l’ensemble
représenterait un accroissement de quelque 33 % de la
population communale, sans aucune commune mesure avec
le développement urbain antérieur d’ESCHBACH)

B. Organisation générale du développement urbain


1. Conforter les centres urbains
Le développement des services à la population suscitant un large éventail d’activités (activités récréati-
ves et culturelles, médecin, dentiste, laboratoire, crèche, coiffure, beauté, …) est favorisé par les politiques
publiques. Ils doivent s’insérer de façon privilégiée dans les centres des villages, en veillant à tirer parti de 
leur capacité d’animation.

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avec les orientations du SCOTAN - 3 - 4 juin 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
La création et l’extension de surfaces commerciales et artisanales est facilitée dans le tissu urbain (notam-
ment pour l’alimentaire, l’équipement de la personne et le petit équipement de la maison). Dans les villes-
relais et les agglomérations, on privilégie ces implantations dans les centres urbains existants ou dans les éven-
tuels lieux centraux des extensions résidentielles projetées. Dans les pôles d’équilibre, les pôles émergents et
les villages, les surfaces commerciales généralistes jusqu’à 500 m² sont implantées en priorité dans les

centres urbains. On cherche à maximiser les relations et les interactions avec les équipements et les
espaces de centralité existants.
2. Diversifier le développement urbain et favoriser le renouvellement
Les opérations nouvelles d’extension urbaine ou les grandes opérations de renouvellement urbain Sans exprimer une contradiction ni même une in-
(équivalentes ou supérieures à un hectare) à vocation majoritairement résidentielle comportent une diversité
de formes urbaines (pavillonnaire, habitat groupé et intermédiaire, immeuble collectif) et de statut  compatibilité formelle avec les orientations du SCO-
TAN, le PLU est loin de mettre en avant une préoc-
d’occupation permettant une réponse diversifiée aux besoins en logements. cupation essentielle tendant à répondre à la diversi-
La diversification des formes d’habitat doit permettre d’apporter des réponses aux besoins en logements té des besoins de logement de l’ensemble de la
de l’ensemble de la population, tenant notamment compte de l’âge et des capacités financières des diffé-
rentes catégories de population.
 population : le modèle dominant mis en avant reste
la maison individuelle sur un terrain de quelque 6 ares
Le renouvellement urbain doit, quant à lui, être au service d’une gestion économe de l’espace, à la- En zone UA en particulier, le PLU n’est l’expression
quelle peut concourir la diversification des formes urbaines, mais s’inscrit surtout dans un objectif de limita-
tion l’étalement urbain, fortement consommateur de foncier.
 d’aucune préoccupation tendant à favoriser le re-
nouvellement urbain
Les formes urbaines et bâties résidentielles ou économiques facilitant à très long terme une reconversion Le modèle privilégié de la maison individuelle est
future sont privilégiées.  sans doute l’un de ceux qui obèrent le plus les possi-
bilités de reconversion future
3. Développement urbain et maîtrise des déplacements automobiles
Les politiques de déplacement locales et en particulier l’organisation des extensions urbaines veillent à fa-
ciliter la mise en place d’une trame de réseau structurant pour les modes doux, incluant la marche à pied Le PADD met clairement et fort justement en évi-
et le vélo. Ce réseau doit avoir pour objet de rendre attractifs, lisibles et sécurisés les déplacements en mode dence le besoin de créer de nouvelles liaisons –
éventuellement seulement piétonnes et cyclables-
doux. La nature et la forme des aménagements de voirie minimisent les conflits d'usage en particulier entre
entre les rues des Sapins, des Cerisiers, de la Mairie
automobilistes, piétons et cyclistes.
et des Jardins au nord, vers la rue Principale (RD 72)
Le réseau viaire des nouvelles extensions urbaines garantit au mieux la continuité des déplacements pié- au sud. Or cette orientation ne trouve absolument
tons et cyclistes vers les principaux équipements de la commune, et notamment vers les pôles d'échanges aucune traduction dans le dispositif réglementaire
multimodaux. Ces réseaux viaires sont hiérarchisés et privilégient la recherche de continuité et de prolonga- du PLU
tion du réseau viaire existant.
Dans les secteurs d’extension résidentiels, mixtes ou économiques, la réalisation d’impasses est limitée
au maximum et ne peut concerner que les circulations automobiles ; les continuités piétonnières et cyclables
devant être mises en place ou maintenues.

Dans les secteurs bâtis existants à vocation résidentielle, mixte ou économique, on privilégie les actions sus-
ceptibles de réduire les impasses existantes. Sont privilégiées les formes urbaines et les aménagements de l’espace
collectif ou public qui favorisent le recours aux modes piéton/cycle dans les déplacements de courte distance.


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avec les orientations du SCOTAN - 4 - 4 juin 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Le règlement du PLU n’impose pas, contrairement
aux orientations fixées par le SCOTAN, que les be-
La réalisation de dispositifs sécurisés ou de locaux destinés au stationnement des deux roues est rendue soins de stationnement des deux roues se traduisent
obligatoire lorsque les opérations de construction génèrent des besoins collectifs (habitat collectif, équipements, par la réalisation de dispositifs sécurisés ou de lo-
activités, pôles de déplacements,...). caux, lors de la construction de logements collectifs
(possibles tant en zone U qu’en zone AU) ou lors de
la réalisation d’équipements publics
En dehors d’impossibilités tenant à la configuration des lieux, à la sécurité des usagers ou à des coûts pro-
hibitifs de réalisation au regard de l’intérêt du projet, les aménagements cyclables sont systématisés sur le
réseau viaire urbain.

L’organisation des extensions urbaines doit valoriser l’utilisation des réseaux de transport collectifs exis-
tants ou permettre leur déploiement. L’utilisation de la densité urbaine est l’un des moyens de conforter cette
organisation.

Chapitre II : ESPACES ET SITES NATURELS OU URBAINS À PROTÉGER
A. Préserver les milieux écologiques majeurs
Une grande partie des espaces naturels patrimoniaux repérés dans le rapport de présentation disposent
de régimes de protection ou de gestion. Le document d’orientations générales (DOG) affirme la nécessité du
maintien de l’état de conservation des espèces et des habitats ayant justifié l’établissement des zones Natura 
2000, réserves naturelles, arrêtés de protection de biotope et réserves biologiques.
La zone IAU2 est riveraine du massif forestier de
Un recul de l’urbanisation est instauré afin de pérenniser les lisières forestières. Il représente plusieurs HAGUENAU. Le PLU y a identifié une bande de 30 à 50
dizaines de mètres (une largeur de 30 m assurant une bonne efficacité écologique). En milieu urbain, cette mètres de largeur, en tant que prairie de fauche à
largeur peut être ponctuellement ramenée à 5 m minimum. En milieu naturel ou agricole, cette zone tampon  protéger. Si cette protection est une traduction
concrète de l’orientation du SCOTAN, le zonage IAU2
est inconstructible, y compris pour les bâtiments agricoles et les équipements de loisirs.
qui y est appliqué paraît entaché d’une erreur de
droit… Il conviendrait de classer ce secteur en zone N.
L’aménagement de sentiers et de pistes cyclables est possible dans ce secteur de lisière, tout comme
ponctuellement la traversée par une infrastructure routière d’intérêt général ou l’extension d’installations
agricoles existantes dans cette zone, dès lors que ces aménagements ne remettent pas en cause la préserva- 
tion globale de la lisière forestière considérée.
Les zones humides remarquables du point de vue écologique sont préservées de toute construction ou
aménagement nouveau entraînant une dégradation ou une destruction des fonctionnalités écologiques du
site, sauf à apporter la preuve de leur caractère non remarquable.

B. Concilier développement du territoire et préservation de son fonctionnement écologique
Les corridors écologiques d’importance régionale identifiés sous forme de principes au rapport de pré-
sentation sont, en milieu naturel, préservés de l’urbanisation et du remblaiement sur une largeur de plu-
sieurs dizaines de mètres (50 m de végétation étant une valeur satisfaisante).

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compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Dans la traversée des zones urbanisées, leur continuité est recherchée et rétablie lors de réaménagements
des voies leur faisant obstacle (notamment pour le corridor de la Lauter). 
Outre les dispositions relatives aux corridors écologiques d’importance régionale, les cortèges végétaux La ripisylve présente dans le vallon au nord-est du vil-
accompagnant le réseau des cours d’eau sont confortés et préservés sur une largeur suffisante pour assurer lage (Dorfmattergrabe entre la Dorfmatt et Steinge-
leur rôle de corridor écologique. On privilégie les actions d’aménagement susceptibles de favoriser le déve- biss) ne bénéficie d’aucune mesure particulière tendant
loppement ou la reconstitution des ripisylves, telles celles ménageant des opportunités foncières en faveur à sa préservation, en particulier dans la zone IAU3
délimitée à l’entrée est d’ESCHBACH, au nord de la RD
de cette ripisylve, ou les accompagnements d’aménagements publics ou privés susceptibles de permettre cette 72, et dont les limites et les possibilités de construction
reconstitution (accompagnement végétal de cheminements piétons ou cyclables, aménagements paysagers, ...). s’étendent jusqu’au fond du thalweg
De façon générale, les choix d’aménagements favorisent la continuité écologique dans et le long des ri-
vières, en particulier dans les milieux très urbanisés. La réalisation d’étang ou de retenues collinaires suscep-
tibles d’affecter le bon état des rivières est interdite.

Les caractéristiques naturelles du réseau hydrographique de surface sont confortées et préservées. En de-
hors des zones urbanisées denses, il s’agit de préserver les capacités de divagation des cours d’eau (zones de
mobilité), le chevelu hydraulique des têtes de bassin et les zones de frayères des espèces piscicoles. Le réseau 
de fossés d’écoulement ou de drainage et son cortège végétal sont préservés.
Les zones humides au sens de l’article L. 211-1 du code de l’environnement sont préservées dans la me-
sure nécessaire à une gestion équilibrée de la ressource en eau. 
Les milieux favorables à la reproduction des batraciens que sont les lisières forestières et les zones hu-
mides attenantes sont préservés. 
la zone d’extension « Laubbuehl » à l’ouest est une
zone de vergers « à prendre en compte dans la réali-
sation du projet » (p.90)
la présentation des prés-vergers et le fait de privilé-
gier leur maintien est, dans le PLU, traduit par une
orientation d’aménagement de la zone d’extension
consistant à « conserver un cœur d’îlot en verger »
Au-delà du questionnement quant à la localisation
même de la zone d’extension au regard de l’objectif de
L’unité écologique fonctionnelle des prés-vergers doit être préservée et le maintien des prés-vergers préservation et de maintien des prés-vergers par rap-
existants privilégié. port à d’autres sites d’extensions possibles (par ailleurs
surdimensionnés au regard des besoins à satisfaire),
l’orientation affichée semble assez mal proportionnée
par rapport à la situation existante et ne trouve aucun
écho dans les dispositions réglementaires (art. 13,
espace boisé classé, terrains naturels à préserver…)
Le PLU pourrait par ailleurs organiser une reconstitu-
tion des vergers affectés par l’extension urbaine au
nord ou à l’ouest de la zone IAU1 (emplacement
réservé, espace boisé à constituer…)

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compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Le maintien des boisements existants y compris des bosquets, des haies et des arbres isolés en milieu agri-
cole intensif, dans la mesure où ils constituent des éléments-relais, est également recherché, notamment pour
les territoires du SOULTZERLAND, du HATTGAU et du CARREFOUR DES TROIS CROIX.

Le développement de ces micro-espaces boisés est recherché au travers notamment d’opportunités fon-
cières tels les délaissés de voies..., et leur fonction écologique pérennisée dans les documents locaux
d’urbanisme.

C. Préserver les espaces et les sites remarquables
Les éléments de petit patrimoine bâti local (petit patrimoine rural, chapelles, lavoirs, ouvrages militai- Certains éléments du patrimoine (par exemple, cha-
res…), supports potentiels d’itinéraires touristiques, sont préservés de l’expansion urbaine par le biais, par pelles en bordure de la rue de Schweighouse ou de la
exemple, de marges de recul, ou valorisés au sein des opérations nouvelles ; toute atteinte directe à ces élé-  rue du Stade, maisons traditionnelles villageoises…)
pourraient bénéficier, à travers les dispositions du
ments de patrimoine ou à leurs environnement proche est, sauf justification particulière, à proscrire.
PLU (art. L. 123-1 7°), d’un régime de préservation

Chapitre III : GRANDS ÉQUILIBRES ENTRE ESPACES URBAINS OU À URBANISER ET ESPACES NATURELS, AGRICOLES ET FORESTIERS
A. Équilibre entre urbanisation et espaces naturels et forestiers
La préservation et la protection des espaces naturels et forestiers définies au chapitre II assurent une très
grande part de l’équilibre global entre l’urbanisation et le maintien de ces espaces. Les orientations ci-après
en faveur de l’économie du sol et de l’agriculture viennent compléter cet objectif d’équilibre.

B. Assurer une gestion économe de l’espace et favoriser le renouvellement urbain
La limitation de la consommation du foncier et le souci de l’économiser doivent être une priorité cons- L’ampleur des zones AU (cf. remarque ci-avant) est,
tante dans l’ensemble des choix d’urbanisation et d’aménagement du territoire, à toutes les échelles urbaines. non seulement consommatrice de foncier, mais aussi
dissuasive quant à une mobilisation privilégiée des
Cela implique de favoriser la densification des tissus urbains existants.
capacités de construction existant dans les zones U
Les opérations de restructuration et de réhabilitation du parc de logements et les formes urbaines propi-
ces à la densification des tissus sont favorisées et leur réalisation facilitée dans les documents locaux Les règles d’urbanisme (possibilités restreintes
d’urbanisme, dès lors qu’aucun impératif d’insertion paysagère ou urbaine ne s’y oppose (cohérence avec les d’implantation en limites séparatives, hauteur au
formes urbaines limitrophes). Cette disposition ne fait toutefois pas obstacle au respect de la diversité des faîtage limitée à 12 m…) ne favorisent pas des for-
formes urbaines préconisé par ailleurs dans ce document. Le choix des formes urbaines résidentielles et éco- mes urbaines résidentielles tendant à une densifica-
nomiques doit donc viser à l’économie d’espace par l’adoption de règles locales d’implantation, de réparti- tion des tissus et à une économie d’espace
tion sur les parcelles, de hauteurs autorisées...
L’habitat intermédiaire doit être particulièrement facilité et encouragé dans les pôles d’équilibre, les vil-
les-relais et les agglomérations. Son développement est également souhaitable dans les pôles émergents et Même si l’habitat intermédiaire n’est pas formelle-
les villages. Cet habitat intermédiaire correspond à un habitat individuel dense (maisons individuelles super- ment impossible, les règles du PLU ne peuvent pas
posées ou accolées, villas urbaines, maisons de ville ou de village), à des petits collectifs intégrés dans le tissu  être regardées comme favorisant le développement
urbain, ou à des formes mixtes (fermes restaurées, urbanisation traditionnelle des villages). Les petits collec- souhaitable de cette forme d’habitat
tifs présentent une volumétrie proche des formes d’habitat citées précédemment.

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compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Le souci de minimiser la consommation foncière est étendu aux équipements collectifs et aux infrastruc-
tures nouvelles qui doivent, par leur localisation, leur tracé, leur géométrie et leurs choix de mise en œuvre,
participer à cet effort d’économie du sol.

Lorsque des opérations d’extension urbaine destinées principalement à l’habitat sont rendues néces-
saires pour répondre aux besoins en logement des populations, elles doivent être réalisées en continuité avec
les tissus urbains existants, en recherchant et en privilégiant la continuité des réseaux viaires existants, la
perméabilité des tissus urbains réalisés et l’optimisation des distances de déplacement aux équipements

collectifs.
- zone d’extension « Laubbuehl » : 2,53 ha, 27 lots (7,8
ares/lot), 73 nouveaux habitants (p.86)
- zone d’extension « Lange Aecker » : 7,12 ha (dont 1,01 ha
pour équipement scolaire), 58 parcelles privées, une par-
Pour limiter la consommation d’espace, les documents locaux d’urbanisme doivent s’inscrire dans le res- celle destinée « à des collectifs » (p.86)
pect d’une densité moyenne de logements à l’hectare. Celle-ci s’applique à l’échelle des secteurs les projets de lotissements dont fait état le rapport
d’extension1, à l’exclusion des très petits secteurs destinés à achever l’urbanisation d’îlots. de présentation se positionnent nettement en-deça
La capacité d’accueil globale des secteurs d’extension à vocation résidentielle résultant des prescriptions de la densité souhaitée par le SCOTAN (10,7 log/ha
d’un document local d’urbanisme ne peut être inférieure à l’indicateur de densité moyenne fixée par le au Laubbuehl, 11,5 log/ha au Lange Aecker si on
SCOTAN à l’échelle de chaque secteur d’extension. imagine 12 logements collectifs) ; même si le règle-
Ces valeurs se déclinent de la façon suivante 12 logements/ha dans les villages. ment de la zone IAU1 n’interdit pas, stricto sensu
une densité plus importante, un tel « affichage »
dans le rapport de présentation constitue l’affichage
d’un parti urbain qui n’est pas compatible avec les
orientations du SCOTAN
Dans les villages, la consommation foncière liée aux opérations de développement urbain est limitée. cf. remarques ci-avant
- la zone IAU1 représente 6,9 ha et la zone IIAU1 2,7 ha,
soit un total de 9,6 ha (p.129), alors que le rapport de pré-
sentation relève l’existence de nombreuses « dents creu-
ses » dans le tissu bâti existant (p.63)
- les zones d’extension à vocation d’habitat (9,8 ha) repré-
Le développement au sein des parties actuellement urbanisées et le réemploi des espaces bâtis et sentent une augmentation de 21 % des zones urbaines
des volumes existants sont privilégiés à toutes les échelles urbaines du territoire et tout particulièrement actuelles (p.137)
dans les villages. l’ampleur des zones d’extension à vocation d’habitat
–y compris si l’on raisonne avec les seules zones IAU1
– ne correspond pas à un « développement urbain
limité », qui privilégierait le développement « au
sein des parties actuellement urbanisées » et le
« réemploi des volumes existants »
Pour les extensions urbaines, la recherche d’économie du foncier implique :
cf. remarques ci-avant
- d’optimiser l’occupation des sites en favorisant les formes urbaines peu consommatrices d’espace,

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avec les orientations du SCOTAN - 8 - 4 juin 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
- de ne pas s’étendre linéairement le long des routes existantes mais de privilégier les développements en
profondeur,
- d’organiser les extensions éventuelles en cohérence et en continuité avec la structure urbaine dont elles 
dépendent.
L’objectif est de maintenir ou de développer les continuités fonctionnelles et paysagères de l’espace
urbain sans pour autant rechercher une contiguïté absolue de ces extensions avec le tissu urbain existant.
Sont privilégiées notamment les localisations qui facilitent le développement des déplacements via les modes 
doux, piétons/cycles et les transports collectifs.
Les extensions urbaines à vocation d’activités des villages sont limitées et visent essentiellement à ré- La zone IAU2 en bordure de la RD 29 ne répond pas
pondre aux besoins de desserrement des activités existantes et à un développement limité des activités
nouvelles.
 aux besoins de desserrement des activités existantes
ou à un développement limité d’activités nouvelles.
Toutefois, déjà largement viabilisée, elle bénéficie
des dispositions « dérogatoires » (chapitre VI, § B.1)
Pour les extensions à vocation d’activités y compris commerciales, les critères de localisation sont précisés
au chapitre VI.  applicables aux zones d’activités existantes et dont
l’extension est admise dans la limite de 50 % des
surfaces viabilisées existantes.
De façon générale mais plus particulièrement lorsqu’il existe une desserte en transports collectifs à proximité,
les exigences des documents locaux d’urbanisme en matière de stationnement automobile privé sont modérées. 
C. Préserver les espaces nécessaires à l’agriculture
Outre les dispositions précédentes en faveur de l’économie foncière qui contribuent très directement à la
préservation de l’ensemble des espaces agricoles, les terres au potentiel agronomique classé excellent,
identifiées au rapport de présentation sont préservées de l’urbanisation afin de soutenir leur vocation agri-
cole. Les extensions urbaines y sont fortement limitées. Dans les territoires concernés, les éventuelles exten-

sions urbaines prévues doivent prioritairement se localiser en dehors de ces terres fertiles.
La vocation économique des vergers et des zones d’élevage est confortée, tout en permettant dans ces
dernières les sorties d’exploitations. 
Afin de garantir aux agriculteurs des conditions d’exploitation satisfaisantes, les documents locaux d’urbanisme
prévoient un ou des secteurs agricoles constructibles. La localisation de ces secteurs doit être pertinente :
- pour le fonctionnement de l’ensemble urbain considéré et ses possibilités d’extension future (visibilité,
positionnement par rapport aux vents dominants, périmètre d’éloignement propre aux activités agricoles…),
- pour le fonctionnement normal des exploitations agricoles (disponibilité foncière, localisation par rapport

aux réseaux, potentiel d’évolution…).
Cette localisation est en tout état de cause compatible avec les enjeux écologiques et paysagers du territoire.
Les extensions urbaines doivent limiter leurs atteintes à la viabilité fonctionnelle des espaces agricoles
en évitant notamment leur morcellement. 

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avec les orientations du SCOTAN - 9 - 4 juin 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Chapitre IV : OBJECTIFS RELATIFS À L’ÉQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT ET À LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX
A. Accroître le parc de logements
La contribution des villages à la satisfaction des
besoins de logement représente environ 0,56 loge-
ment/an/100 habitants, soit, pour ESCHBACH, 5 à 6
logements par an…
Ces chiffres doivent être rapprochés des objectifs
L’objectif minimal annuel moyen de production de logements est de 900 logements. Il se différencie se- « politiques » exprimés d’une dizaine de logements
lon le rôle des communes dans l’armature urbaine : par période de six ans…
Enfin, les villages, dont la croissance est mesurée, sauf justification particulière argumentée au regard des Ces deux approches doivent être confrontées aux
besoins des populations actuelles et futures, développent l’habitat à hauteur de 255 logements par an. surfaces d’extension résidentielle (6,9 ha + 2,7 ha)
qui représentent, à raison d’une densité minimale de
12 log/ha et hors constructions en zones urbaines,
un potentiel de près de 120 de logements (soit 6
périodes de 6 ans selon les objectifs politiques, ou
20 années selon les orientations du SCoTAN…)
B. Diversifier l’offre de logements
Le cas échéant, le PLU peut instituer des « servitudes
d’urbanisme » (emplacements réservés pour la réali-
Chaque commune, quel que soit son niveau dans l’armature urbaine, met en œuvre les moyens nécessai- sation de programmes de logements, secteurs où est
res et suffisants pour répondre à l’ensemble de ses besoins en logements, dans toutes ses composantes, y
compris les plus défavorisés et les plus fragiles. Il s’agit notamment d’accompagner la mobilité résidentielle  imposée une proportion de logements…) qui peuvent
contribuer à satisfaire des objectifs de mixité sociale
des ménages en favorisant entre autre le développement du parc locatif et de l’accession sociale à la propriété. résidentielle. En tout état de cause, l’absence de telles
servitudes dans le PLU n’est pas constitutive d’une
incompatibilité à l’égard des orientations du SCOTAN
Lorsque leur dimensionnement le leur permet, les opérations d’aménagement et de construction veillent
à varier la taille des logements et les réponses en termes de statut d’occupation, notamment en diversi-
fiant les formes urbaines attendues.

L’offre locative, tant privée qu’aidée, doit être développée de façon significative à chaque niveau de
l’armature urbaine et plus particulièrement au niveau des pôles d’équilibre et des pôles émergents où elle est
insuffisante pour répondre à leur rôle de centralité territoriale. À court terme, la production annuelle
moyenne de logements aidés sur le territoire d’ALSACE DU NORD doit être a minima de 270 unités, en cohé-

rence avec la convention de délégation au Conseil Général des aides à la pierre.
Les opérations permettant la remise sur le marché d’un parc de logements, notamment en direction du loca-
tif, telles que les opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH), les programmes d’intérêt général, les
opérations de transformation-réhabilitation de logements existants contribuent à cet objectif et sont favorisées. Ces 
opérations pourront aussi permettre la résorption de l’habitat précaire et / ou insalubre, qui doit être poursuivie.

Analyse de la compatibilité du PLU d’ESCHBACH Syndicat mixte du SCOTAN


avec les orientations du SCOTAN - 10 - 4 juin 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Outre les objectifs fixés à certaines communes au titre de l’article L 302-5 du code de la construction et de
l’habitation, et afin de mieux répondre aux besoins en logements aidés, les secteurs d’extension comportent
une part minimale de logements aidés, différenciée selon le niveau de l’armature urbaine considéré.

Une réponse est apportée aux besoins locaux dans les villages. Ils contribuent à cet effort de développement
de l’offre locative aidée à hauteur de 2 % minimum de leur parc de résidences principales à l’échéance 2025. 
Les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes et les solutions alternatives (accueil
de jour, petites unités de vie,...) doivent être développés. Elles sont prioritairement localisées aux niveaux de
l’armature urbaine allant des pôles d’équilibre aux agglomérations. Le desserrement des structures existantes
aux niveaux supérieurs (notamment du centre hospitalier départemental de BISCHWILLER) est admis en direc-
tion des autres niveaux de l’armature urbaine. Elles sont implantées en veillant à leur articulation et leur

proximité avec les centres urbains, les commerces et les services de proximité. On veillera à rechercher la qualité
de leur desserte du point de vue des transports collectifs et des modes de déplacement doux (piéton/vélo).
L’offre de logements adaptés aux personnes à mobilité réduite et aux personnes âgées vivant à domicile,
intégrée aux opérations de constructions nouvelles et de réhabilitation urbaine doit être développée. 
Chapitre V : OBJECTIFS RELATIFS À LA COHÉRENCE ENTRE URBANISATION ET DESSERTE EN TRANSPORTS COLLECTIFS
B. Limiter l’usage de la voiture pour les déplacements domicile/travail et pour les dépla-
cements de courte distance
La réalisation des liaisons entre les voies parallèles à la
Les critères de localisation des extensions urbaines tels qu’exposés au chapitre III et des activités au chapi- rue Principale au nord et cette rue Principale, annon-
tre VI ont aussi pour objectif de réduire les distances de déplacement domicile/travail et de faciliter les dépla-
cements pouvant se reporter sur les transports collectifs ou les modes doux piétons/vélo.
 cées dans le PADD mais sans traduction effective dans
le règlement et ses documents graphiques, s’inscrirait
dans cette logique
Les améliorations du réseau principal de voirie et notamment les éventuels contournements doivent être
réalisés en veillant à ne pas augmenter significativement le report de la part modale des transports collectifs
vers le transport individuel.

C. Articuler l’urbanisation avec la desserte par les transports collectifs
Les communes organisent le développement de l’habitat et des espaces de développement économique
en fonction notamment des arrêts de transports collectifs existants ou projetés. 
Les équipements structurants sont localisés en privilégiant la qualité de leur desserte par les transports L’urbanisation de la zone IAU3 à la sortie est d’ESCHBACh
collectifs et les modes doux (piétons/cycles). (entre la Dorfmatt et Steingebiss) avec la création d’un
 « équipement public » justifierait que soit envisagée
une liaison « douce » entre le village et ce nouvel équi-
pement (par la rue Principale ou la rue des Jardins…)
La localisation des zones d’activités doit faciliter leur desserte par les transports collectifs. Lorsqu’elles
sont implantées à proximité immédiate d’une infrastructure ferroviaire ou lorsqu’elles sont desservies par une
telle infrastructure, elles préservent les emprises nécessaires à cette desserte et au raccordement à la voie ferrée.


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avec les orientations du SCOTAN - 11 - 4 juin 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Chapitre VI : OBJECTIFS RELATIFS À L’ÉQUIPEMENT COMMERCIAL ET ARTISANAL,
AUX LOCALISATIONS PRÉFÉRENTIELLES DES COMMERCES ET DES AUTRES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

A. Équipement commercial et artisanal


1. Hiérarchiser les projets de secteurs d’activités
Le développement économique des villages répond aux besoins de la population locale. Il s’appuie sur le déve- La zone IAU2 en bordure de la RD 29 ne répond pas
loppement et le renforcement des services et des commerces de proximité, privilégiant l’emploi ou le réemploi des
surfaces urbanisées existantes. La taille des sites communaux à vocation d’activités est limitée et proportionnelle à  aux besoins de desserrement des activités existantes
ou à un développement limité d’activités nouvelles.
l’ancrage territorial des activités ; en tout état de cause elle ne saurait dépasser une superficie de 2 hectares par village. Toutefois, déjà largement viabilisée, elle bénéficie
Par exception, les villages peuvent développer un ou des sites économiques de superficie plus importante des dispositions « dérogatoires » (chapitre VI, § B.1)
lorsque ceux-ci s’inscrivent dans la continuité urbaine du développement urbain d’un niveau supérieur de applicables aux zones d’activités existantes et dont
l’armature urbaine. Ces superficies viennent alors en déduction du potentiel de développement dévolu au  l’extension est admise dans la limite de 50 % des
niveau de l’armature considéré. surfaces viabilisées existantes.

2. Mettre en place les conditions de développement des activités


Le développement artisanal du territoire doit être encouragé et facilité. Dans l'urbanisation existante, en
renouvellement urbain ou sur des sites nouveaux, les choix d’aménagement et de développement permettent
de dégager des terrains plus particulièrement dévolus à ces activités artisanales, dans le souci d’une économie
du foncier. Ces activités pourront être dispersées sur plusieurs sites ou regroupées sur un site plus particuliè-

rement aménagé à leur intention.
Les conditions de développement des activités tertiaires (services aux entreprises et aux particuliers) doi-
vent être mises en place. 
Le développement du tertiaire diffus se fera prioritairement dans le tissu urbain, l’objectif étant de créer
un effet de centralité, en veillant à son accessibilité en transports collectifs et en modes doux. 
Le développement des services à la population dits de proximité, qui suscitent un large éventail
d’activités (activités récréatives et culturelles, médecin, dentiste, laboratoire, crèche, coiffure, beauté...) est
favorisé à toutes les échelles urbaines et plus particulièrement dans les villages et les pôles émergents. Ces
services s’insèrent de façon prioritaire dans les noyaux urbains. Les choix de localisation des documents 
locaux d’urbanisme veillent à tirer parti de leur capacité d’animation urbaine. Cette orientation ne fait toute-
fois pas obstacle à la poursuite de l’urbanisation des zones d’activités existantes en périphérie.
3. Développer et valoriser les spécificités territoriales
Le territoire comporte des ressources spécifiques qui doivent être développées et valorisées. 
Géothermie et énergies nouvelles
Dans le cadre du pôle d’excellence rural sur les énergies nouvelles, le développement des filières bois-
énergie et le recours à la biomasse agricole sont encouragés et développés. Les documents locaux 
d’urbanisme veillent à tenir compte des besoins particuliers de ces filières dans leurs choix d’aménagement.

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avec les orientations du SCOTAN - 12 - 4 juin 2010
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Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Le recours à ces filières énergétiques nouvelles et la recherche de l’efficacité énergétique sont encouragés En zone urbaine, l’obligation de toitures en tuiles ou
et facilités dans les choix énergétiques des projets d’urbanisme et de construction (économies d’énergie, matériaux rappelant la terre cuite rouge interdit de
fait l’installation de dispositifs solaires en toiture
recours au bois-énergie, au solaire, développement du photovoltaïque...).
(art. 11UA et 11UB)
Nouvelles technologies de l’information et de la communication
L’effort d’équipement en technologies d’information et de communication du territoire est un atout ; il
doit être poursuivi et amplifié.

En particulier, chaque nouvelle zone d’activités est desservie par l’une ou l’autre des technologies de Exceptée l’obligation d’enterrer les réseaux, le rè-
communication numérique à haut débit et les zones d’ombre des réseaux de télécommunication progressi- glement n’impose aucune desserte de la zone IAU2
par les réseaux de communication numérique (art.
vement supprimées.
4IAU2, §3)
Activités industrielles
La vocation industrielle de l’ALSACE DU NORD est favorisée et encouragée dans les différentes politiques
publiques qui les concernent. Le développement d’un foncier adapté aux besoins industriels spécifiques doit 
être favorisé notamment sur les grands sites d’activités.
4. Diversifier et renforcer les commerces et les services
Le développement de l’activité commerciale vise à rendre autonome les différentes échelles de territoires
pour les achats les plus fréquents. 
B. Localisations préférentielles
La localisation des zones d’activités et des commerces obéit aux principes développés aux chapitres I, III
et V du document d’orientations générales en ce qui concerne notamment la localisation des parcs d’activités
tertiaires supérieures, la continuité urbaine, le rapport aux centres urbains et la desserte, notamment en 
transports collectifs.
1. Continuité urbaine
Hormis pour les zones à vocation touristique et celles liées à l’exploitation de la géothermie et des éner-
gies nouvelles, les extensions urbaines à vocation économique obéissent aux principes de continuité urbaine
tels que définis au chapitre III. L’obligation de continuité s’applique également aux sites projetés à vocation La zone IAU2 en bordure de la RD 29 ne répond pas
exclusivement commerciale. au principe de continuité urbaine. Toutefois, déjà
Quel que soit le niveau de l’armature urbaine considéré, lorsque les projets de sites d’extension à voca- largement viabilisée, elle bénéficie des dispositions
tion d’activités délimités aux documents locaux d’urbanisme approuvés à la date d’approbation du SCOTAN
ne sont pas situés dans la continuité des tissus agglomérés, leur aménagement est toutefois admis dès lors que  « dérogatoires » (chapitre VI, § B.1) applicables aux
zones d’activités existantes et dont l’extension est
les collectivités locales ont acquis à cette date la moitié au moins des emprises foncières du site. admise dans la limite de 50 % des surfaces viabilisées
Les zones d’activités existantes (ESCHBACH, Taubenhof, ISRI à MERKWILLER-PECHELBRONN...), quel que soit le existantes.
niveau de l’armature considéré, ne répondant pas au critère de continuité urbaine peuvent faire l’objet d’une
extension dans la limite de 50 % des surfaces viabilisées existantes.


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compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Les secteurs d’extensions destinés aux activités répondant à la double condition énoncée ci-avant
d’inscription au document de planification et de maîtrise foncière ainsi que les extensions éventuelles des
zones d’activités existantes viennent alors en déduction des surfaces d’extension économiques éventuelle- 
ment dévolues au pôle urbain considéré.
2. Zones d’activités
L’implantation des zones d’activités y compris commerciales ou touristiques est subordonnée à la capaci-
té de les desservir par un réseau collectif d’assainissement et par la présence d’une station d’épuration en
capacité de traiter les effluents produits.

Enfin, les sites d’extension sont réalisés dans le souci prioritaire de leur intégration paysagère. Les docu-
ments locaux d’urbanisme effectuent leur choix de localisation des extensions à vocation économique en
comparant la sensibilité paysagère des sites potentiels aux fins de rechercher l’impact minimum.

3. Activités commerciales
Les pôles émergents et les villages favorisent le développement des commerces et des services de
proximité afin de répondre aux besoins de leur ancrage territorial. En tout état de cause, les surfaces com-
merciales généralistes de plus de 500 m² n’y sont pas souhaitées et celles de dimensions inférieures sont 
implantées prioritairement dans les centres urbains.

Chapitre VII : OBJECTIFS RELATIFS À LA PROTECTION DES PAYSAGES ET À LA MISE EN VALEUR DES ENTRÉES DE VILLE
A. Préserver et valoriser les paysages naturels et urbains
1. Infrastructures et réseaux
Les grandes infrastructures et les réseaux s’insèrent dans le paysage avec le souci de la préservation de ses
caractéristiques essentielles. Une intégration paysagère des infrastructures routières est réalisée, dans le res-
pect des caractéristiques des unités paysagères exposées au rapport de présentation.

L’enfouissement des raccordements aux réseaux secs
Dans les centres anciens, l’enfouissement des réseaux doit être la règle prioritaire. Lorsque des impératifs n’est imposé que dans la mesure où ces réseaux sont
techniques rendent cet enfouissement impossible ou économiquement disproportionné, la réalisation de eux-mêmes enterrés, sans qu’aucune disposition
réseaux aériens fait l’objet d’une insertion particulière, attentive au cadre bâti. n’impose l’enfouissement de ces réseaux stricto
sensu (art. 4UA)
2. Extensions urbaines
La continuité urbaine des extensions définie aux chapitres III § B et VI § B1 doit être respectée ; elle est
l’un des moyens principaux de préserver les paysages urbains. 
Des coupures paysagères sont maintenues entre les noyaux urbains des communes ou entre les ensem-
bles urbanisés agglomérés lorsqu’ils regroupent plusieurs communes, notamment en périphérie des agglomé-
rations et des villes-relais, ainsi qu’entre les villages. Ces coupures sont particulièrement marquées le long des
RD 1062, 1063, 263, 919, 27, 28 et 29. Ces coupures paysagères peuvent également servir de corridor

écologique lorsque leur localisation s’y prête.

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avec les orientations du SCOTAN - 14 - 4 juin 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
la zone d’extension « Laubbuehl » à l’ouest est une
zone de vergers « à prendre en compte dans la réali-
sation du projet » (p.90)
la présentation des prés-vergers et le fait de privilé-
gier leur maintien est, dans le PLU, traduit par une
orientation d’aménagement de la zone d’extension
consistant à « conserver un cœur d’îlot en verger »
Au-delà du questionnement quant à la localisation
Les éléments paysagers traditionnels sont dans la mesure du possible préservés voire recréés en cas même de la zone d’extension au regard de l’objectif de
d’urbanisation nouvelle («ceinture verte» de vergers, prairies...), et au minimum font l’objet d’une prise en préservation et de maintien des prés-vergers par rap-
compte particulière. La localisation des sites potentiels d’extension est déterminée en considération de leur port à d’autres sites d’extensions possibles (par ailleurs
sensibilité paysagère et de manière à minimiser leur impact. surdimensionnés au regard des besoins à satisfaire),
l’orientation affichée semble assez mal proportionnée
par rapport à la situation existante et ne trouve aucun
écho dans les dispositions réglementaires (art. 13,
espace boisé classé, terrains naturels à préserver…)
Le PLU pourrait par ailleurs organiser une reconstitu-
tion des vergers affectés par l’extension urbaine au
nord ou à l’ouest de la zone IAU1 (emplacement
réservé, espace boisé à constituer…)
Les extensions urbaines linéaires à vocation résidentielle comme à vocation d’activités, de commerces
ou d’équipements sont proscrites le long des axes routiers départementaux ou d’entrée en ville (qu’elles
entrent ou non dans le champ d’application de l’article L 111-1-4 du code de l’urbanisme).

La recherche de la compacité de l’urbanisation et les développements de l’urbanisation en profondeur
par rapport aux voies d’accès principales doivent être la règle générale et sont donc privilégiés. Les effets de
corridor bâti le long des voies départementales ou d’entrée en ville (qu’elles entrent ou non dans le champ
d’application de l’article L 111-1-4 du code de l’urbanisme) sont limités au maximum. Enfin, les extensions 
urbaines de toute nature localisées le long de voies existantes ou futures sont organisées et structurées en
fonction de ces voies et sauf impératif de sécurité majeur, desservies directement à partir d’elles.
Les extensions urbaines doivent minimiser la déstructuration du paysage bâti dans lequel elles s’insèrent. Les
extensions urbaines linéaires le long des anciens chemins sont à proscrire ou à limiter au bénéfice d’une recher-
che de compacité, et à réserver en tout état de cause aux secteurs les moins sensibles du point de vue paysager.

Les limites externes des ensembles urbains, entre espaces bâtis et espaces naturels, sont conçues et
Il ne semble pas que cette orientation trouve de
aménagées pour assurer la cohérence et la transition entre ces espaces. Elles s’appuient sur la trame
traduction particulière dans le PLU actuel
paysagère préexistante dans une logique de permanence.

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Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
3. Préservations paysagères particulières
L’ouverture à l’exploitation touristique des sites sensibles du point de vue paysager veille à respecter les
éléments du patrimoine paysager et bâti dans lesquels elles s’insèrent. 
La perception des villages-clairières est préservée, le maintien d’une lisière forestière exempte
d’urbanisation définie au chapitre II §A prenant ici toute son importance. Les boisements et l’enfrichement
des espaces non urbanisés utiles à la perception paysagère du village-clairière sont contenus et limités.

En complément de ce qui est indiqué au chapitre II pour la préservation de la fonction écologique des
Il ne semble pas que cette orientation trouve de
arbres isolés, des taillis et des bosquets, la fonction paysagère de ces éléments végétaux doit être préser-
traduction particulière dans le PLU actuel
vée et développée dans les mêmes conditions.
Dans les unités paysagères collinaires et de piémont, les lignes de crêtes sont préservées des extensions
urbaines comme des constructions isolées, à l’exception d’équipements particuliers nécessitant impérati- La zone agricole constructible Aa délimitée au sud-
vement une position élevée en raison de leur nature (château d’eau, infrastructure de télécommunication, est du village (lieux-dits Hinter dem Dorf am
éoliennes...). Ces dispositions ne s’appliquent pas aux villages et ensembles urbains historiquement implantés Schlittweg et Auf die Seehuchen) épouse l’une des
lignes de crête du territoire communal. Sans doute
en ligne de crête dont le développement peut être poursuivi selon la localisation et les orientations anciennes
n’était-il pas strictement indispensable d’admettre
ou traditionnelles.
précisément sur cette ligne de crête des possibilités
Les secteurs agricoles constructibles sont localisés en fonction de la sensibilité paysagère des sites, en de construction d’installations agricoles…
recherchant l’impact minimal.
Les paysages bâtis traditionnels des centres anciens et des villages sont préservés et mis en valeur. Les
réalisations contemporaines, lorsqu’elles sont rendues possibles, doivent avoir le souci de leur intégration
paysagère.

La signature paysagère du réseau hydrographique via son cortège végétal doit être préservée et déve- L’urbanisation de la zone IAU3 à la sortie est d’ESCHBACh
loppée : (entre la Dorfmatt et Steingebiss) avec la création d’un
- pérennisation de la vocation naturelle des abords des cours d’eau et de leur capacité de divagation, « équipement public » est possible jusqu’en limite du
fossé (Dorfmattergrabe) : il conviendrait de prévoir,
- développement et protection des boisements dans les documents locaux d’urbanisme,
soit un recul de la limite de la zone IAU3 par rapport au
- politiques actives de replantation, ...
fossé, soit, au minimum, un recul de construction
B. Garantir la qualité paysagère et bâtie des entrées de ville
Un traitement paysager de qualité des entrées de ville est à rechercher pour favoriser une transition Aucune prescription n’envisage de traitement paysa-
réussie entre espaces non bâtis et espaces bâtis. Cette orientation vise toutes les voies d’entrée dans les par- ger de l’entrée est d’ESCHBACH par la RD 72 au niveau
ties agglomérées, qu’elles entrent ou non dans le champ d’application de l’article L 111-1-4 du code de de la zone IAU3 (entre la Dorfmatt et Steingebiss)
l’urbanisme et qu’elles soient existantes ou futures. comportant la création d’un « équipement public »
De même, entre bâti préexistant et implantations nouvelles, on privilégie les transitions harmonieuses
entre formes urbaines plutôt que les confrontations radicales de style, de forme et/ou de mode
d’implantation.

La réalisation de fronts bâtis de qualité privilégiant l’encadrement bâti des voies, l’image urbaine, le
traitement paysager et la plantation des parkings, la qualité des matériaux employés au service d’une
image valorisante de la zone sont autant d’éléments à développer dans ces secteurs d’entrée de ville.


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avec les orientations du SCOTAN - 16 - 4 juin 2010
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Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Les aires de stationnement privées sont localisées ou aménagées pour limiter leur impact paysager du
point de vue de l’usager circulant sur la voie d’entrée en ville et dans la mesure du possible, en dehors des
champs de vue principaux. Il en est de même pour les aires de stockage de matériaux et pour celles de 
service et de livraison.
La transition entre espaces publics et espaces privés fait l’objet d’un traitement de leurs limites permet-
tant clairement de les identifier dans le paysage (par le biais, par exemple, d’éléments de clôture ou de végé-
talisation ou encore l’implantation du bâti en limite...), les abords des voies d’entrée en ville étant traités sur 
un mode urbain.

Chapitre VIII : OBJECTIFS RELATIFS À LA PRÉVENTION DES RISQUES


A. Prendre en compte les risques naturels
1. Prévenir les risques d’inondation
En dehors des zones urbanisées, la dynamique naturelle des cours d’eau doit être maintenue : préserva-
tion du caractère naturel des berges, maintien du réseau de fossés et de leur cortège végétal, prise en
compte et préservation des zones humides…

La crue de référence à prendre en considération pour déterminer les zones inondables est la crue dite
«de fréquence centennale» lorsqu’elle est connue ou à défaut la crue la plus forte connue. 
En l’absence de plan de prévention des risques naturels d’inondation, l’urbanisation est interdite dans les
zones inondables. 
Les zones naturelles inondables sont préservées de l’urbanisation et de l’endiguement. Lorsqu’elles
ont été classées en zones d’extension future mais ne sont pas encore viabilisées, elles doivent faire l’objet
d’un reclassement en zones naturelles inconstructibles, quelle que soit leur affectation initiale. Toutefois, les
secteurs constructibles pour les bâtiments et installations à usage agricole ne sont admis qu’en l'absence d'al- 
ternative hors zone inondable. En toute hypothèse, ces implantations sont limitées aux secteurs où le risque
est minimal.
Les compléments de construction dans les zones urbaines et les zones d’extension déjà viabilisées sont
admis dans le respect de la législation en vigueur. 
La prévention des risques d’inondation liés au ruissellement urbain s’appuie également sur une limitation
de l’imperméabilisation des sols et sur des mesures de gestion des eaux pluviales telles que développées au
paragraphe B ci-après.

2. Prévenir les risques de coulées de boues et de mouvements de terrain
L’implantation de l’urbanisation et des infrastructures tiennent compte des risques de coulées de boues
et de mouvements de terrain et veillent à ne pas augmenter le risque pour les personnes et les biens. 

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avec les orientations du SCOTAN - 17 - 4 juin 2010
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Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
B. Prévenir les risques pour la salubrité publique
1. Gérer les eaux pluviales
Pour assurer le bon fonctionnement des stations d’épuration et la qualité des eaux superficielles, la part Les préoccupations relatives à la limitation de l’im-
des eaux pluviales rejetées aux réseaux unitaires est minimisée. L’urbanisation, les équipements et les infras- perméabilisation des sols, ainsi qu’à une meilleure
tructures cherchent en conséquence : rétention, infiltration ou réutilisation des eaux plu-
- à minimiser l’imperméabilisation du sol pour diminuer les rejets d’eaux pluviales, viales ne trouvent pas de réelle traduction régle-
- lorsque le cadre législatif et réglementaire le permet, à favoriser la rétention, l’infiltration et/ou la réutili- mentaire dans le cadre du PLU, qu’il s’agisse des
sation des eaux de pluies. zones UA et UB ou des zones IAU1 et IAU3 (seule la
Le développement des réseaux séparatifs constitue également une des réponses à l’objectif recherché. zone IAU2 a clairement abordé cette question)

2. Prendre en compte les pollutions et les nuisances


Dans les secteurs à sols pollués, les risques liés devront être pris en compte dans tout projet
d’aménagement. 
Les choix de localisation des nouveaux sites résidentiels et d’activités tiennent compte des nuisances exis-
tantes (sonores, olfactives, poussières...) ainsi que de celles susceptibles d’être générées par les futures activi-
tés à implanter sur le site considéré.

3. Prévenir les risques liés à l’ancienne activité pétrolière
Dans les communes concernées par l’emprise des forages pétroliers, les projets d’aménagement prennent
en compte la localisation des têtes de forages. 
Dans les secteurs à sols pollués, notamment sur les sites des anciennes raffineries de pétrole, les risques
liés doivent être pris en compte dans tout projet d’aménagement. 
4. Améliorer la qualité de l’air
Les choix de localisation des nouveaux sites d’activités intègrent les préoccupations de qualité de l’air en recher-
chant la proximité des dessertes en transports collectifs (ou les facteurs favorables à leur mise en place). Ces choix
intègrent aussi la problématique des vents dominants par rapport aux implantations résidentielles et aux centres-villes.

5. Sécuriser l’approvisionnement en eau potable
Les emplacements des projets de captages d’eau potable identifiés et leur environnement proche font
l’objet de mesures de préservation de nature à permettre leur réalisation. 
À l’intérieur des périmètres de captage d’eau potable, les modes de gestion des eaux pluviales retenus
tiennent compte de la sensibilité de la ressource en eau. 
À l’échéance de 2025, l’interconnexion des réseaux d’approvisionnement en eau potable est assurée. 
Les orientations du document d’orientations générales, notamment vis à vis des zones inondables, des
zones humides, des fuseaux de mobilité des cours d’eau, de la préservation et du développement de la végé-
tation rivulaire ainsi que celles se rapportant à la gestion des eaux pluviales concourent également à la pré- 
servation et à l’amélioration de la qualité de l’eau potable et à la sécurité de son approvisionnement.

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avec les orientations du SCOTAN - 18 - 4 juin 2010
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Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner ESCHBACH
oui non
Chapitre IX : CONDITIONS PERMETTANT DE FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DE L’URBANISATION PRIORITAIRE
DANS LES SECTEURS DESSERVIS PAR LES TRANSPORTS COLLECTIFS

A. Conditions liées à l’urbanisation


Sauf exception justifiée, comme par exemple une gare éloignée du centre urbain, la présence de
contraintes environnementales ou de risques naturels, le développement de l’urbanisation s’organise pour
valoriser le recours aux systèmes de transports collectifs. La densité est privilégiée aux abords des secteurs 
desservis ou devant l’être, ainsi que la diversité des fonctions urbaines et des formes bâties.
Autour des arrêts de transports collectifs et particulièrement des gares et des pôles multimodaux, la trame
viaire est aménagée et structurée pour faciliter et valoriser l’utilisation des cheminements piétons et cyclistes.
Ces arrêts sont valorisés par l’organisation, la conception et l’aménagement d’espaces publics ou collectifs à 
leurs abords, ainsi que par l’organisation générale de l’urbanisation.
B. Stationnement autour des arrêts de transports collectifs
Si le stationnement public doit exister aux abords de ces arrêts et principalement autour des gares pour
répondre aux besoins spécifiques d’une partie des usagers, il doit être dimensionné au plus près de ces be-
soins et intégrer le souci d’une faible consommation foncière. Le développement des capacités de stationne-
ment, notamment à l’usage des personnes provenant d’autres communes, ne doit pas obérer la capacité des
niveaux supérieurs de l’armature urbaine à développer et à densifier leurs secteurs «gare». En conséquence,

des points d’arrêts en amont ou en aval des agglomérations seront progressivement aménagés afin d’assurer
une offre pérenne de stationnement et de développer des pratiques de rabattement.
Outre la modération des exigences en matière de stationnement automobile privé à proximité des desser-
tes en transports collectifs, les éventuels plans de déplacements urbains prescrivent une limitation des exigen-
ces en matière de stationnement automobile dans les périmètres accessibles de 300 mètres autour des arrêts 
de transports collectifs et des pôles d’échange multimodaux.
La réalisation d’un stationnement sécurisé des deux-roues aux abords des arrêts de transports collectifs
doit être développée et systématisée. Le dimensionnement de ce stationnement doit prendre en compte les
perspectives de croissance du nombre d’usagers cyclistes que la mise en œuvre de ce SCOT doit progressi- 
vement générer.

Chapitre X : OBJECTIFS RELATIFS À L’ÉQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT ET À LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX


A. Les projets liés au réseau ferré et aux transports collectifs
Les territoires les moins densément peuplés et ceux situés à l’écart des axes lourds de transports collectifs
doivent pouvoir bénéficier à terme du développement du transport à la demande. 
Le covoiturage doit être développé en complémentarité des modes de transports collectifs, notamment
dans les pôles d’équilibre et à LEMBACH, en fonction de l’intensité de la demande. Ce développement doit
s’accompagner de celui des parkings-relais destinés à encourager et faciliter la pratique du covoiturage. Le 
développement des plans de mobilité des entreprises est encouragé et facilité.

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B. Les projets liés au réseau routier
Les améliorations du réseau routier ont pour objectif d’accroître la sécurité et de réduire les nuisances. El-
les n’ont pas pour objectif d’augmenter significativement le report de la part modale des transports collectifs
vers le transport individuel.

Les améliorations du réseau routier doivent tenir compte pour leur réalisation de la sensibilité des milieux
traversés. 
Les réseaux de déplacements, et notamment le réseau routier, font l’objet d’une valorisation en lien avec
les politiques touristiques. Cette valorisation vise à :
- la mise en valeur et l’accessibilité du territoire et de ses principaux sites touristiques, ainsi que le dévelop-
pement de routes et d’itinéraires thématiques,
- l’interconnexion des circuits vélos y compris transfrontaliers,

- l’accessibilité des sites touristiques en transports collectifs,
- la valorisation de la desserte à grande vitesse de STRASBOURG et SAVERNE.
Les itinéraires et les aménagements cyclables sont développés en lien avec les orientations du schéma dé-
partemental des itinéraires cyclables. La cohérence entre les réseaux cyclables de MOSELLE et du BAS-RHIN et
leur interconnexion doivent en particulier être recherchées.

Le réseau cyclable comprend notamment à terme :
- les opérations déjà prévues dans le cadre du schéma départemental d’itinéraires cyclables,
- la continuité cyclable le long des axes RD 27, 28 et 919, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des communes
traversées, soit en s’appuyant sur la voie elle-même, soit en développant des itinéraires spécifiques reliant les
communes,
- la réalisation d’itinéraires cyclables à l’intérieur des communes et desservant les points d’arrêt des ré- 
seaux de transports collectifs ferroviaires,
- dans le cadre de leurs politiques de déplacements, les agglomérations veilleront à la mise en place d’une
trame de réseau structurant pour les modes piéton/vélo. La forme et la consistance de ce réseau doit avoir
pour objet de rendre attractifs, lisibles et sécurisés les déplacements piétons et cyclistes.
C. Autres projets
Le développement des infrastructures de communication numérique est étendu progressivement à
l’ensemble du territoire. 
La capacité d’élimination des boues de station d’épuration doit être développée en cohérence avec la
croissance de l’urbanisation. 
La capacité d’élimination des déchets doit être augmentée en cohérence avec le plan départemental
d’élimination des déchets ménagers et assimilés et avec l’augmentation de la population. 

Analyse de la compatibilité du PLU d’ESCHBACH Syndicat mixte du SCOTAN


avec les orientations du SCOTAN - 20 - 4 juin 2010
3. Synthèse
L’analyse de la compatibilité des dispositions du plan local d’urbanisme (PLU) d’ESCHBACH avec les orientations définies par le do-
cument d’orientations générales (DOG) du schéma de cohérence territoriale de l’ALSACE DU NORD (SCOTAN) permet de relever quelques
« thèmes » d’attention majeure.

a. Les extensions urbaines délimitées par le PLU :


 À l’instar d’un certain nombre de villages de l’ALSACE DU NORD, la capacité des secteurs d’extension délimités par le PLU (zones IAU1 et IIAU1) ne
correspond pas à un développement urbain limité, privilégiant le développement au sein des parties actuellement urbanisées. L’ampleur de ces zo-
nes n’est pas proportionnée aux besoins de croissance du niveau de population d’Eschbach (nota : il faut cependant relativiser cette lecture du seul
plan du PLU et tenir compte de ce qu’une partie des zones IAU1 sont actuellement urbanisées ; les possibilités d’extension sont donc actuellement
très probablement moins importantes que ce que la lecture du plan de zonage fait apparaître).
 La prise en compte des vergers existants dans la zone d’extension du Laubbuehl se limite à un improbable « cœur d’îlot » à conserver (évoqué
dans les orientations d’aménagement). Le souci de conservation des vergers trouverait sans doute une meilleure traduction dans une reconstitution
en-dehors du secteur d’extension à l’intérieur duquel les capacités de maintien des vergers actuels paraissent particulièrement limitées.
 Aucune disposition ne prescrit la desserte de la zone INA2 par les réseaux de communication numérique.

b. Les options d’urbanisme exprimées par le PLU :


 La diversité des formes urbaines –et son corollaire, la diversité des types de logements (tailles, statuts d’occupation…)– sans être formellement
exclues par les dispositions réglementaires du PLU ne se trouvent pas particulièrement « encouragées » par le PLU actuel qui met largement en
avant la production de maisons individuelles sur des terrains de 6 ares…
 La nécessité de créer de nouvelles liaisons entre les voies parallèles à la rue Principale et cette rue, fort justement mise en évidence dans le
PADD, ne trouve malheureusement aucune forme de concrétisation ou de traduction dans le règlement et ses documents graphiques ;
 la bande de 30 à 50 mètres de largeur, identifiée à très juste raison comme « prairie de fauche » entre la lisière forestière et la zone d’activités IAU2
ne devrait pas être maintenue en zone à urbaniser (IAU2) mais être reclassée en zone naturelle (zone N) ;
 les limites nord de la zone IAU3 délimitée à l’entrée est d’Eschbach devraient être éloignées du Dorfmattgraben, afin d’en préserver la ripisylve ; au
minimum, un recul de construction devrait être imposé ;
 les possibilités de constructions agricoles dans le secteur Aa délimité au sud-est du village, sur l’une des lignes de crête du territoire communal ne
constitue pas une option particulièrement heureuse, d’autant que d’autres possibilités pourraient être envisagées…

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avec les orientations du SCOTAN - 21 - 4 juin 2010
c. Points réglementaires divers :
 Certaines orientations du SCoTAN ne sont pas prises en compte par le PLU d’ESCHBACH ; cela concerne notamment :
• la prise en compte des besoins de stationnement des deux roues lors de la construction de logements collectifs ou d’équipements publics (lo-
caux ou dispositifs sécurisés),
• la préservation de certains éléments du patrimoine local (chapelles, maisons traditionnelles) ne trouve aucune traduction dans le PLU ;
• les prescriptions relatives aux toitures (obligation d’utiliser des matériaux rappelant la terre cuite rouge…) interdisent de fait les possibilités
d’installation de dispositifs solaires en toiture (nota : les dispositions législatives en cours d’adoption –loi portant engagement national pour
l’environnement– devraient permettre d’écarter l’application de telles règles locales… dont il paraîtrait toutefois malvenu de maintenir la présence
dans le règlement dès lors qu’elles ne seraient plus opposables…),
• le traitement des limites externes de l’ensemble urbain, le traitement paysager de l’entrée est d’ESCHBACH par la RD72 au niveau de la zone
IAU3, ainsi que la préservation et le développement de la fonction paysagère des arbres, bosquets ou taillis,
• en zone UA, l’enfouissement des raccordements aux réseaux secs est imposé uniquement si ces réseaux sont eux-mêmes enterrés et aucune dis-
position n’impose un enfouissement de ces réseaux,
• la limitation de l’imperméabilisation des sols et la réutilisation des eaux pluviales.

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avec les orientations du SCOTAN - 22 - 4 juin 2010

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