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HAGUENAU, le 30 septembre 2009

Plan local d’urbanisme


de BIBLISHEIM

1. Éléments de cadrage
Maison du Territoire – 84 route de Strasbourg – B.P. 70273 – 67504 HAGUENAU cedex

éléments de cadrage observations / objectifs


intercommunalité CDC SAUER-PECHELBRONN compétence communale
lisière de la forêt indivise de HAGUENAU
environnement naturel cours d’eau : Sauer, Halbmuhlbach risque d’inondation
prés, champs, forêt
℡ 03 88 07 32 45   03 88 93 65 06   scotan@alsacedunord.fr

pas d’homogénéité, effet grappe


bâti diffus, espacé de vergers et d’enclos à chevaux
potentiel d’urbanisation de zones libres au sein même du village
environnement bâti
dominante d’habitat individuel (bâti / cour / jardin) mélange d’habitat pavillonnaire et de bâtiments traditionnels (peu nombreux)
site industriel discret
réseau viaire route de Walbourg / rue de l’Église à l’écart des grands axes de communication
surface totale : 224 ha
surfaces urbanisées (zones U et 1AU) : 36 ha (16 %)
occupation de l’espace
surfaces agricoles (zones A et N) : 129 ha (57 %)
surfaces boisées (zone Nf) : 60 ha (27 %)
habitants : 363 (2006)
372 (1999)
évolution : + 1,04 % (1990-1999) la croissance démographique dépend largement des flux migratoires
+ 4,20 % (1982-1990)
- 0,46 % (1975-1982)
ménages : 131 (1999)
population
évolution : + 2,6 % (1990-1999)
taille moyenne : 2,84 (1999)
3,26 (1975)
3,88 (1975)
moins de 20 ans : 31,72 % (1999)
plus de 60 ans : 14,51 % (1999)
résidences principales : 131 (1999)
offre locative inférieure à la demande
habitat logements collectifs : 15,3 % (1999)
rythme annuel : 2,4 log./an (1975-1999)

Syndicat mixte du Schéma de cohérence territoriale de l'ALSACE DU NORD www.alsacedunord.fr


éléments de cadrage observations / objectifs
actifs résidants : 180 (1999)
actifs travaillant sur place 5,55 % (1999)
activités taux de chômage : 9,5 % (1999)
aucun équipement touristique
artisans : 3
équipements :
2 écoles (2 classes - 36 enfants) (2000-2001)
services terrain de football, maison des associations, aire de jeux, étang de pêche
aucun commerce ou service forte dépendance extérieure pour les commerces et services
boulangerie itinérante, vétérinaire, 1 aide ménagère les véhicules individuels sont indispensables

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avec les orientations du SCOTAN - 2 - 30 septembre 2009
2. Compatibilité du PLU avec les orientations du SCOTAN
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner BIBLISHEIM
oui non
Chapitre I : ORIENTATIONS GÉNÉRALES DE L’ORGANISATION DE L’ESPACE ET DE LA RESTRUCTURATION DES ESPACES URBANISÉS
A. Bâtir un territoire équilibré et cohérent
4. Villages
Leur développement est nécessaire à l’équilibre du territoire, mais leur expansion spatiale est limitée et Les extensions urbaines –qui correspondent aux
mesurée. On y privilégie l’emploi des surfaces urbanisées existantes. zones à urbaniser IAU1 et IAU2 (soit 5,7 ha)- re-
Les éventuelles extensions urbaines à vocation économique doivent répondre aux besoins de desser- présentent, en fonction de la densité « minimale
rement des activités existantes ou à un développement limité d’activités nouvelles. Le potentiel maximal prescrite par le DOG (12 log/ha pour les villages),
de développement économique en extension est fixé à 2 hectares. au moins 60 à 70 logements. À raison de 2,84
Les extensions urbaines à vocation résidentielle sont limitées, proportionnées aux besoins de crois- personnes par ménage, cette capacité de cons-
sance du niveau de population atteint. truction représente un apport potentiel de quel-
que 200 nouveaux habitants, soit un accroisse-
ment d’environ 50 % de la population actuelle.
Même si l’on fait abstraction du recul démogra-
phique de la période 1999-2006 et que l’on rai-
sonne sur la croissance de la période 1990-1999
(4 hab/an – rapp.prés. p.51), cette capacité
d’accueil représente 50 années de construction.
Par ailleurs, les besoins prévisibles (rapp.prés.
p. 64) font état de 2/3 logements par an : la
capacité d’accueil des zones d’extension corres-
pondrait dès lors à 20 à 40 ans d’urbanisation,
étant entendu que les zones urbaines compor-
tent par ailleurs un potentiel d’accueil qui est
loin être négligeable et que le SCoTAN prescrit
de mobiliser en priorité.
B. Organisation générale du développement urbain
1. Conforter les centres urbains
Le développement des services à la population suscitant un large éventail d’activités (activités récréati-
ves et culturelles, médecin, dentiste, laboratoire, crèche, coiffure, beauté, …) est favorisé par les politiques
publiques. Ils doivent s’insérer de façon privilégiée dans les centres des villages, en veillant à tirer parti de
leur capacité d’animation.

La création et l’extension de surfaces commerciales et artisanales est facilitée dans le tissu urbain (notam-

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ment pour l’alimentaire, l’équipement de la personne et le petit équipement de la maison). Dans les villes-
relais et les agglomérations, on privilégie ces implantations dans les centres urbains existants ou dans les éven-
tuels lieux centraux des extensions résidentielles projetées. Dans les pôles d’équilibre, les pôles émergents et
les villages, les surfaces commerciales généralistes jusqu’à 500 m² sont implantées en priorité dans les
centres urbains. On cherche à maximiser les relations et les interactions avec les équipements et les
espaces de centralité existants.
2. Diversifier le développement urbain et favoriser le renouvellement
Les opérations nouvelles d’extension urbaine ou les grandes opérations de renouvellement urbain Le PLU ne comporte aucune disposition de na-
(équivalentes ou supérieures à un hectare) à vocation majoritairement résidentielle comportent une diversité ture à favoriser une diversification des formes
de formes urbaines (pavillonnaire, habitat groupé et intermédiaire, immeuble collectif) et de statut urbaines.
d’occupation permettant une réponse diversifiée aux besoins en logements. Si les règles n’interdisent pas formellement la
La diversification des formes d’habitat doit permettre d’apporter des réponses aux besoins en logements mixité urbaine, elles tendent principalement à
de l’ensemble de la population, tenant notamment compte de l’âge et des capacités financières des diffé- produire des maisons individuelles en milieu de
rentes catégories de population. parcelle, limitées à R+C, voire R+1+C.
Le renouvellement urbain doit, quant à lui, être au service d’une gestion économe de l’espace, à la- D’ailleurs, le rapport de présentation exprime
quelle peut concourir la diversification des formes urbaines, mais s’inscrit surtout dans un objectif de limita- très clairement (p.65) la volonté de poursuivre
tion l’étalement urbain, fortement consommateur de foncier.
un développement extensif de l’habitat forte-
Les formes urbaines et bâties résidentielles ou économiques facilitant à très long terme une reconversion
ment consommateur de foncier et qui ne cor-
future sont privilégiées.
respond pas aux besoins des jeunes ménages
dont l’évasion est soulignée « par manque de
logements qui leur sont accessibles ».
3. Développement urbain et maîtrise des déplacements automobiles
Les politiques de déplacement locales et en particulier l’organisation des extensions urbaines veillent à fa-
ciliter la mise en place d’une trame de réseau structurant pour les modes doux, incluant la marche à pied
et le vélo. Ce réseau doit avoir pour objet de rendre attractifs, lisibles et sécurisés les déplacements en mode
doux. La nature et la forme des aménagements de voirie minimisent les conflits d'usage en particulier entre

automobilistes, piétons et cyclistes.
Le réseau viaire des nouvelles extensions urbaines garantit au mieux la continuité des déplacements pié- La desserte de la zone IAU2 paraît n’être assu-
tons et cyclistes vers les principaux équipements de la commune, et notamment vers les pôles d'échanges rée qu’en un seul point : sa situation en cœur
multimodaux. Ces réseaux viaires sont hiérarchisés et privilégient la recherche de continuité et de prolonga- d’îlot bâti semble dès lors difficilement per-
tion du réseau viaire existant. Dans les secteurs d’extension résidentiels, mixtes ou économiques, la réalisa- mettre une desserte qui ne soit pas en impasse.
tion d’impasses est limitée au maximum et ne peut concerner que les circulations automobiles ; les conti-
nuités piétonnières et cyclables devant être mises en place ou maintenues.
Dans les secteurs bâtis existants à vocation résidentielle, mixte ou économique, on privilégie les actions Le règlement n’envisage à aucun moment que,
susceptibles de réduire les impasses existantes. Sont privilégiées les formes urbaines et les aménagements de contrairement aux orientations fixées par le
l’espace collectif ou public qui favorisent le recours aux modes piéton/cycle dans les déplacements de courte SCOTAN, il faille, lors de la construction de

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distance. La réalisation de dispositifs sécurisés ou de locaux destinés au stationnement des deux roues est logements collectifs (en principe possibles tant
rendue obligatoire lorsque les opérations de construction génèrent des besoins collectifs (habitat collectif, en zone U que AU) ou à l’occasion de la réalisa-
équipements, activités, pôles de déplacements,...). tion d’équipements publics, prendre en compte
les besoins de stationnement des deux roues
(locaux ou dispositifs sécurisés).
En dehors d’impossibilités tenant à la configuration des lieux, à la sécurité des usagers ou à des coûts pro-
hibitifs de réalisation au regard de l’intérêt du projet, les aménagements cyclables sont systématisés sur le
réseau viaire urbain.
L’organisation des extensions urbaines doit valoriser l’utilisation des réseaux de transport collectifs exis- 
tants ou permettre leur déploiement. L’utilisation de la densité urbaine est l’un des moyens de conforter cette
organisation.

Chapitre II : ESPACES ET SITES NATURELS OU URBAINS À PROTÉGER


A. Préserver les milieux écologiques majeurs
Les massifs forestiers de plus de 4 ha sont préservés de l’urbanisation. Les aménagements éventuels de La zone d’activités (UX) délimitée au sud de la
loisirs devront être compatibles avec la sensibilité écologique du milieu. Les projets touristiques ou commune couvre, selon les photos aériennes du
d’infrastructures présentant un intérêt général n’y sont autorisés que dans la mesure où ils ne remettent pas secteur, une large partie boisée contigüe au
en cause la valeur écologique du massif forestier. massif forestier de HAGUENAU qui s’étend à l’est
Un recul de l’urbanisation est instauré afin de pérenniser les lisières forestières. Il représente plusieurs de BIBLISHEIM : sauf à ce que ces boisements ne
dizaines de mètres (une largeur de 30 m assurant une bonne efficacité écologique). En milieu urbain, cette puissent être regardés comme des « forêts » au
largeur peut être ponctuellement ramenée à 5 m minimum. En milieu naturel ou agricole, cette zone tampon sens du code forestier, la délimitation de la
est inconstructible, y compris pour les bâtiments agricoles et les équipements de loisirs. zone UX serait donc de nature à empiéter sur
L’aménagement de sentiers et de pistes cyclables est possible dans ce secteur de lisière, tout comme un massif forestier dont le SCOTAN demande la
ponctuellement la traversée par une infrastructure routière d’intérêt général ou l’extension d’installations préservation et d’autre part à porter atteinte à
agricoles existantes dans cette zone, dès lors que ces aménagements ne remettent pas en cause la préserva-
la lisière forestier en l’absence de tout recul de
tion globale de la lisière forestière considérée.
construction prescrit par le règlement du PLU
(même s’il peut être ramené à quelques mètres
dans les milieux urbains).
Par ailleurs, en limite est de l’urbanisation, le
secteur urbain Uj permet une construction –
certes limitée- sans aucune condition de recul
minimum par rapport à la lisière forestière qui
constitue la limite de ce secteur : la préservation
de la lisière forestière n’est donc pas assurée.
Enfin, le secteur naturel Nf admet les équipe-
ments liés au terrain de football : rien ne res-

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oui non
treint d’éventuelles implantations de ces équi-
pements en limite de massif forestier : selon la
nature et la localisation des équipements envisa-
gés, l’orientation du SCoTAN tendant à la péren-
nisation des lisières forestières serait méconnue.
Les zones humides remarquables du point de vue écologique sont préservées de toute construction ou
aménagement nouveau entraînant une dégradation ou une destruction des fonctionnalités écologiques du
site, sauf à apporter la preuve de leur caractère non remarquable.

B. Concilier développement du territoire et préservation
de son fonctionnement écologique
Les corridors écologiques d’importance régionale identifiés sous forme de principes au rapport de pré-
sentation sont, en milieu naturel, préservés de l’urbanisation et du remblaiement sur une largeur de plu-
sieurs dizaines de mètres (50 m de végétation étant une valeur satisfaisante).
Dans la traversée des zones urbanisées, leur continuité est recherchée et rétablie lors de réaménagements
des voies leur faisant obstacle (notamment pour le corridor de la Lauter).
Outre les dispositions relatives aux corridors écologiques d’importance régionale, les cortèges végétaux
accompagnant le réseau des cours d’eau sont confortés et préservés sur une largeur suffisante pour assurer 
leur rôle de corridor écologique. On privilégie les actions d’aménagement susceptibles de favoriser le déve-
loppement ou la reconstitution des ripisylves, telles :
- celles ménageant des opportunités foncières en faveur de cette ripisylve,
- les accompagnements d’aménagements publics ou privés susceptibles de permettre cette reconstitution
(accompagnement végétal de cheminements piétons ou cyclables, aménagements paysagers, ...).
De façon générale, les choix d’aménagements favorisent la continuité écologique dans et le long des ri- La zone IAU2 s’étend jusqu’à la berge de la
vières, en particulier dans les milieux très urbanisés. La réalisation d’étang ou de retenues collinaires suscep- Sauer : si l’article 6IAU impose un recul de cons-
tibles d’affecter le bon état des rivières est interdite. truction de 10 mètres par rapport aux berges
des cours d’eau, il ne semble pas que ce recul
de construction permette à lui seul d’assurer la
continuité écologique le long du cours d’eau que
le SCoTAN demande de favoriser, « en particu-
lier dans les milieux très urbanisés » (et a fortio-
ri donc, lorsque les secteurs ne sont pas encore
urbanisé mais auraient vocation à l’être).
Les caractéristiques naturelles du réseau hydrographique de surface sont confortées et préservées. En de-
hors des zones urbanisées denses, il s’agit de préserver les capacités de divagation des cours d’eau (zones de
mobilité), le chevelu hydraulique des têtes de bassin et les zones de frayères des espèces piscicoles. Le réseau 
de fossés d’écoulement ou de drainage et son cortège végétal sont préservés.

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Les zones humides au sens de l’article L. 211-1 du code de l’environnement sont préservées dans la me-
sure nécessaire à une gestion équilibrée de la ressource en eau.
Les milieux favorables à la reproduction des batraciens que sont les lisières forestières et les zones hu-
mides attenantes sont préservés.
La part du végétal est maintenue ou augmentée en milieu fortement urbanisé.
C. Préserver les espaces et les sites remarquables
Les éléments de petit patrimoine bâti local (petit patrimoine rural, chapelles, lavoirs, ouvrages militai-
res…), supports potentiels d’itinéraires touristiques, sont préservés de l’expansion urbaine par le biais, par
exemple, de marges de recul, ou valorisés au sein des opérations nouvelles ; toute atteinte directe à ces élé- 
ments de patrimoine ou à leurs environnement proche est, sauf justification particulière, à proscrire.

Chapitre III : GRANDS ÉQUILIBRES ENTRE ESPACES URBAINS OU À URBANISER ET ESPACES NATURELS, AGRICOLES ET FORESTIERS
A. Équilibre entre urbanisation et espaces naturels et forestiers
La préservation et la protection des espaces naturels et forestiers définies au chapitre II assurent une très
grande part de l’équilibre global entre l’urbanisation et le maintien de ces espaces. Les orientations ci-après
en faveur de l’économie du sol et de l’agriculture viennent compléter cet objectif d’équilibre.

B. Assurer une gestion économe de l’espace et favoriser le renouvellement urbain
La limitation de la consommation du foncier et le souci de l’économiser doivent être une priorité cons- L’emprise des zones à urbaniser (cf. ci-avant)
tante dans l’ensemble des choix d’urbanisation et d’aménagement du territoire, à toutes les échelles urbaines. n’est pas de nature à favoriser la densification
Cela implique de favoriser la densification des tissus urbains existants. des tissus urbains existants.
Par ailleurs, si certaines règles d’urbanisme ap-
plicables à la zone urbaine permettent une densi-
fication (possibilité de construction sur limite
séparative ou avec un faible recul, par exemple),
d’autres la limitent sérieusement (hauteur au
faîtage limitée à 10 m (art. 10U), imposant de
respecter au plus RdC + combles, sans étage…)
Lorsque des opérations d’extension urbaine destinées principalement à l’habitat sont rendues néces-
saires pour répondre aux besoins en logement des populations, elles doivent être réalisées en continuité avec
les tissus urbains existants, en recherchant et en privilégiant la continuité des réseaux viaires existants, la
perméabilité des tissus urbains réalisés et l’optimisation des distances de déplacement aux équipements

collectifs.
Pour limiter la consommation d’espace, les documents locaux d’urbanisme doivent s’inscrire dans le res-
pect d’une densité moyenne de logements à l’hectare. Celle-ci s’applique à l’échelle des secteurs
d’extension1, à l’exclusion des très petits secteurs destinés à achever l’urbanisation d’îlots. 
La capacité d’accueil globale des secteurs d’extension à vocation résidentielle résultant des prescriptions

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d’un document local d’urbanisme ne peut être inférieure à l’indicateur de densité moyenne fixée par le
SCOTAN à l’échelle de chaque secteur d’extension.
Ces valeurs se déclinent de la façon suivante : 12 logements/ha dans les villages,
Dans les villages, la consommation foncière liée aux opérations de développement urbain est limitée. L’emprise des zones à urbaniser excède sensi-
Le développement au sein des parties actuellement urbanisées et le réemploi des espaces bâtis et blement les besoins à satisfaire (cf. ci-avant).
des volumes existants sont privilégiés à toutes les échelles urbaines du territoire et tout particulièrement Par ailleurs, même si leur situation en cœur de
dans les villages. village est particulièrement favorable, leur am-
pleur n’est pas de nature à privilégier le réem-
ploi des espaces bâtis et des volumes existants.
En tout état de cause, aucun élément du rap-
port de présentation n’évoque un privilège en
faveur du réemploi des espaces et volumes
bâtis existants, orientation forte donnée pour
les villages (seule la constructibilité immédiate
pourrait être considérée comme un privilège…)
Pour les extensions urbaines, la recherche d’économie du foncier implique : En particulier le long de la rue de Gunstett –qui
- d’optimiser l’occupation des sites en favorisant les formes urbaines peu consommatrices d’espace, se trouve par ailleurs totalement en zone inonda-
- de ne pas s’étendre linéairement le long des routes existantes mais de privilégier les développements en ble (cf. ci-après), les limites de la zone urbaines
profondeur, favorisent très largement une extension linéaire
- d’organiser les extensions éventuelles en cohérence et en continuité avec la structure urbaine dont elles le long de la route existante : la présence de
dépendent. quelques constructions à l’ouest ne suffit pas à
justifier une extension urbaine strictement li-
néaire en zone inondable, comportant des bandes
de terrains non bâtis de plusieurs dizaines de
mètres de façade sur rue, ou une extension occi-
dentale au-delà des dernières constructions.
Les extensions urbaines à vocation d’activités des villages sont limitées et visent essentiellement à ré-
pondre aux besoins de desserrement des activités existantes et à un développement limité des activités
nouvelles.

C. Préserver les espaces nécessaires à l’agriculture
La vocation économique des vergers et des zones d’élevage est confortée, tout en permettant dans ces
dernières les sorties d’exploitations.
Afin de garantir aux agriculteurs des conditions d’exploitation satisfaisantes, les documents locaux
d’urbanisme prévoient un ou des secteurs agricoles constructibles. La localisation de ces secteurs doit être 
pertinente :- pour le fonctionnement de l’ensemble urbain considéré et ses possibilités d’extension future
(visibilité, positionnement par rapport aux vents dominants, périmètre d’éloignement propre aux activités

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agricoles…),- pour le fonctionnement normal des exploitations agricoles (disponibilité foncière, localisation
par rapport aux réseaux, potentiel d’évolution…).Cette localisation est en tout état de cause compatible avec
les enjeux écologiques et paysagers du territoire.
Les extensions urbaines doivent limiter leurs atteintes à la viabilité fonctionnelle des espaces agricoles
en évitant notamment leur morcellement.

Chapitre IV : OBJECTIFS RELATIFS À L’ÉQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT ET À LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX


A. Accroître le parc de logements
L’objectif minimal annuel moyen de production de logements est de 900 logements. Il se différencie se- Cf. remarques relatives à l’ampleur des zones à
lon le rôle des communes dans l’armature urbaine : urbaniser au regard de l’objectif de « crois-
Enfin, les villages, dont la croissance est mesurée, sauf justification particulière argumentée au regard des sance mesurée » fixé par le SCOTAN.
besoins des populations actuelles et futures, développent l’habitat à hauteur de 255 logements par an.
B. Diversifier l’offre de logements
Chaque commune, quel que soit son niveau dans l’armature urbaine, met en œuvre les moyens nécessai- Cf. observations ci-dessus relatives à la forme
res et suffisants pour répondre à l’ensemble de ses besoins en logements, dans toutes ses composantes, y unique d’urbanisation (maisons à RdC + com-
compris les plus défavorisés et les plus fragiles. Il s’agit notamment d’accompagner la mobilité résidentielle bles, d’une hauteur maximale de 10 m) qui, le
des ménages en favorisant entre autre le développement du parc locatif et de l’accession sociale à la propriété. rapport de présentation le relève expressément
Lorsque leur dimensionnement le leur permet, les opérations d’aménagement et de construction veillent lui-même n’est pas en mesure de répondre à
à varier la taille des logements et les réponses en termes de statut d’occupation, notamment en diversi- « l’ensemble des besoins en logements » (p.65)
fiant les formes urbaines attendues.
Outre les objectifs fixés à certaines communes au titre de l’article L 302-5 du code de la construction et de
l’habitation, et afin de mieux répondre aux besoins en logements aidés, les secteurs d’extension comportent une
part minimale de logements aidés, différenciée selon le niveau de l’armature urbaine considéré.
Une réponse est apportée aux besoins locaux dans les villages. Ils contribuent à cet effort de développe-
ment de l’offre locative aidée à hauteur de 2 % minimum de leur parc de résidences principales à
l’échéance 2025.

Chapitre VI : OBJECTIFS RELATIFS À L’ÉQUIPEMENT COMMERCIAL ET ARTISANAL,


AUX LOCALISATIONS PRÉFÉRENTIELLES DES COMMERCES ET DES AUTRES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

A. Équipement commercial et artisanal


1. Hiérarchiser les projets de secteurs d’activités
Le développement économique des villages répond aux besoins de la population locale. Il s’appuie
sur le développement et le renforcement des services et des commerces de proximité, privilégiant
l’emploi ou le réemploi des surfaces urbanisées existantes. La taille des sites communaux à vocation
d’activités est limitée et proportionnelle à l’ancrage territorial des activités ; en tout état de cause elle ne

saurait dépasser une superficie de 2 hectares par village.

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2. Mettre en place les conditions de développement des activités
Le développement artisanal du territoire doit être encouragé et facilité. Dans l'urbanisation existante, en
renouvellement urbain ou sur des sites nouveaux, les choix d’aménagement et de développement permettent
de dégager des terrains plus particulièrement dévolus à ces activités artisanales, dans le souci d’une économie
du foncier. Ces activités pourront être dispersées sur plusieurs sites ou regroupées sur un site plus particuliè-
rement aménagé à leur intention.
Le développement des services à la population dits de proximité, qui suscitent un large éventail
d’activités (activités récréatives et culturelles, médecin, dentiste, laboratoire, crèche, coiffure, beauté...) est

favorisé à toutes les échelles urbaines et plus particulièrement dans les villages et les pôles émergents. Ces
services s’insèrent de façon prioritaire dans les noyaux urbains. Les choix de localisation des documents
locaux d’urbanisme veillent à tirer parti de leur capacité d’animation urbaine. Cette orientation ne fait toute-
fois pas obstacle à la poursuite de l’urbanisation des zones d’activités existantes en périphérie.
3. Développer et valoriser les spécificités territoriales
Le territoire comporte des ressources spécifiques qui doivent être développées et valorisées.
Géothermie et énergies nouvelles
Dans le cadre du pôle d’excellence rural sur les énergies nouvelles, le développement des filières bois-
énergie et le recours à la biomasse agricole sont encouragés et développés. Les documents locaux
d’urbanisme veillent à tenir compte des besoins particuliers de ces filières dans leurs choix d’aménagement. 
Le recours à ces filières énergétiques nouvelles et la recherche de l’efficacité énergétique sont encouragés
et facilités dans les choix énergétiques des projets d’urbanisme et de construction (économies d’énergie,
recours au bois-énergie, au solaire, développement du photovoltaïque...).
B. Localisations préférentielles
La localisation des zones d’activités et des commerces obéit aux principes développés aux chapitres I, III et V
du document d’orientations générales en ce qui concerne notamment la localisation des parcs d’activités tertiaires
supérieures, la continuité urbaine, le rapport aux centres urbains et la desserte, notamment en transports collectifs.

2. Zones d’activités
L’implantation des zones d’activités y compris commerciales ou touristiques est subordonnée à la capaci-
té de les desservir par un réseau collectif d’assainissement et par la présence d’une station d’épuration en
capacité de traiter les effluents produits.
Enfin, les sites d’extension sont réalisés dans le souci prioritaire de leur intégration paysagère. Les docu- 
ments locaux d’urbanisme effectuent leur choix de localisation des extensions à vocation économique en
comparant la sensibilité paysagère des sites potentiels aux fins de rechercher l’impact minimum.
3. Activités commerciales
Les pôles émergents et les villages favorisent le développement des commerces et des services de
proximité afin de répondre aux besoins de leur ancrage territorial. En tout état de cause, les surfaces com- 

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merciales généralistes de plus de 500 m² n’y sont pas souhaitées et celles de dimensions inférieures sont
implantées prioritairement dans les centres urbains.

Chapitre VII : OBJECTIFS RELATIFS À LA PROTECTION DES PAYSAGES ET À LA MISE EN VALEUR DES ENTRÉES DE VILLE
A. Préserver et valoriser les paysages naturels et urbains
1. Infrastructures et réseaux
Dans les centres anciens, l’enfouissement des réseaux doit être la règle prioritaire. Lorsque des impératifs
techniques rendent cet enfouissement impossible ou économiquement disproportionné, la réalisation de
réseaux aériens fait l’objet d’une insertion particulière, attentive au cadre bâti.

2. Extensions urbaines
La continuité urbaine des extensions définie aux chapitres III § B et VI § B1 doit être respectée ; elle est
l’un des moyens principaux de préserver les paysages urbains.
Des coupures paysagères sont maintenues entre les noyaux urbains des communes ou entre les ensem-
bles urbanisés agglomérés lorsqu’ils regroupent plusieurs communes, notamment en périphérie des agglomé-
rations et des villes-relais, ainsi qu’entre les villages. Ces coupures sont particulièrement marquées le long des
RD 1062, 1063, 263, 919, 27, 28 et 29. Ces coupures paysagères peuvent également servir de corridor
écologique lorsque leur localisation s’y prête.

Les éléments paysagers traditionnels sont dans la mesure du possible préservés voire recréés en cas
d’urbanisation nouvelle («ceinture verte» de vergers, prairies...), et au minimum font l’objet d’une prise en
compte particulière. La localisation des sites potentiels d’extension est déterminée en considération de leur
sensibilité paysagère et de manière à minimiser leur impact.
Les extensions urbaines linéaires à vocation résidentielle comme à vocation d’activités, de commerces Même si les terrains en bordure de la rue de
ou d’équipements sont proscrites le long des axes routiers départementaux ou d’entrée en ville (qu’elles Gunstett sont classés en zone urbaine, ils consti-
entrent ou non dans le champ d’application de l’article L 111-1-4 du code de l’urbanisme). tuent des terrains naturels constructibles –par
La recherche de la compacité de l’urbanisation et les développements de l’urbanisation en profondeur ailleurs totalement en zone inondable (cf. ci-
par rapport aux voies d’accès principales doivent être la règle générale et sont donc privilégiés. Les effets de après)- formant une extension linéaire le long de
corridor bâti le long des voies départementales ou d’entrée en ville (qu’elles entrent ou non dans le champ la route départementale : la présence de quel-
d’application de l’article L 111-1-4 du code de l’urbanisme) sont limités au maximum. Enfin, les extensions ques constructions à l’ouest ne suffit pas à justi-
urbaines de toute nature localisées le long de voies existantes ou futures sont organisées et structurées en fier une extension urbaine strictement linéaire
fonction de ces voies et sauf impératif de sécurité majeur, desservies directement à partir d’elles. en zone inondable, comportant des bandes de
terrains non bâtis de plusieurs dizaines de mè-
tres de façade sur rue, ou une extension occi-
dentale au-delà des dernières constructions.
Les extensions urbaines doivent minimiser la déstructuration du paysage bâti dans lequel elles s’insèrent. Les
extensions urbaines linéaires le long des anciens chemins sont à proscrire ou à limiter au bénéfice d’une recher-
che de compacité, et à réserver en tout état de cause aux secteurs les moins sensibles du point de vue paysager.


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avec les orientations du SCOTAN - 11 - 30 septembre 2009
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner BIBLISHEIM
oui non
Les limites externes des ensembles urbains, entre espaces bâtis et espaces naturels, sont conçues et
aménagées pour assurer la cohérence et la transition entre ces espaces. Elles s’appuient sur la trame
paysagère préexistante dans une logique de permanence.
3. Préservations paysagères particulières
L’ouverture à l’exploitation touristique des sites sensibles du point de vue paysager veille à respecter les
éléments du patrimoine paysager et bâti dans lesquels elles s’insèrent.
La perception des villages-clairières est préservée, le maintien d’une lisière forestière exempte
d’urbanisation définie au chapitre II §A prenant ici toute son importance. Les boisements et l’enfrichement
des espaces non urbanisés utiles à la perception paysagère du village-clairière sont contenus et limités.
En complément de ce qui est indiqué au chapitre II pour la préservation de la fonction écologique des
arbres isolés, des taillis et des bosquets, la fonction paysagère de ces éléments végétaux doit être préser-
vée et développée dans les mêmes conditions.
Les secteurs agricoles constructibles sont localisés en fonction de la sensibilité paysagère des sites, en
recherchant l’impact minimal. 
Les paysages bâtis traditionnels des centres anciens et des villages sont préservés et mis en valeur. Les
réalisations contemporaines, lorsqu’elles sont rendues possibles, doivent avoir le souci de leur intégration
paysagère.
La signature paysagère du réseau hydrographique via son cortège végétal doit être préservée et déve-
loppée :
- pérennisation de la vocation naturelle des abords des cours d’eau et de leur capacité de divagation,
- développement et protection des boisements dans les documents locaux d’urbanisme,
- politiques actives de replantation, ...

B. Garantir la qualité paysagère et bâtie des entrées de ville


Un traitement paysager de qualité des entrées de ville est à rechercher pour favoriser une transition Le rapport de présentation pas plus que le rè-
réussie entre espaces non bâtis et espaces bâtis. Cette orientation vise toutes les voies d’entrée dans les par- glement ou le plan de zonage ne font état ou
ties agglomérées, qu’elles entrent ou non dans le champ d’application de l’article L 111-1-4 du code de traduisent le souci d’un « traitement paysager
l’urbanisme et qu’elles soient existantes ou futures. de qualité » de l’entrée ouest de BIBLISHEIM
notamment
De même, entre bâti préexistant et implantations nouvelles, on privilégie les transitions harmonieuses
entre formes urbaines plutôt que les confrontations radicales de style, de forme et/ou de mode
d’implantation.
La réalisation de fronts bâtis de qualité privilégiant l’encadrement bâti des voies, l’image urbaine, le 
traitement paysager et la plantation des parkings, la qualité des matériaux employés au service d’une
image valorisante de la zone sont autant d’éléments à développer dans ces secteurs d’entrée de ville.

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avec les orientations du SCOTAN - 12 - 30 septembre 2009
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner BIBLISHEIM
oui non
Les aires de stationnement privées sont localisées ou aménagées pour limiter leur impact paysager du point
de vue de l’usager circulant sur la voie d’entrée en ville et dans la mesure du possible, en dehors des champs de vue
principaux. Il en est de même pour les aires de stockage de matériaux et pour celles de service et de livraison.
La transition entre espaces publics et espaces privés fait l’objet d’un traitement de leurs limites permettant
clairement de les identifier dans le paysage (par le biais, par exemple, d’éléments de clôture ou de végétalisation ou
encore l’implantation du bâti en limite...), les abords des voies d’entrée en ville étant traités sur un mode urbain.

Chapitre VIII : OBJECTIFS RELATIFS À LA PRÉVENTION DES RISQUES


A. Prendre en compte les risques naturels
1. Prévenir les risques d’inondation
En dehors des zones urbanisées, la dynamique naturelle des cours d’eau doit être maintenue : préserva- Le règlement admet la possibilité de remblais
tion du caractère naturel des berges, maintien du réseau de fossés et de leur cortège végétal, prise en dont l’emprise au sol est limitée à 400 m² « par
compte et préservation des zones humides… logement » en zones inondables constructibles :
La crue de référence à prendre en considération pour déterminer les zones inondables est la crue dite ces possibilités sont incompatibles avec la pré-
«de fréquence centennale» lorsqu’elle est connue ou à défaut la crue la plus forte connue. servation des zones naturelles inondables
En l’absence de plan de prévention des risques naturels d’inondation, l’urbanisation est interdite dans les
zones inondables.
Les zones naturelles inondables sont préservées de l’urbanisation et de l’endiguement. Lorsqu’elles ont Dès lors qu’elles constituent des ensembles
été classées en zones d’extension future mais ne sont pas encore viabilisées, elles doivent faire l’objet d’un re- d’une superficie « conséquente » d’un seul
classement en zones naturelles inconstructibles, quelle que soit leur affectation initiale. Toutefois, les secteurs tenant (au nord de la rue de Gunstett ou au sud
constructibles pour les bâtiments et installations à usage agricole ne sont admis qu’en l'absence d'alternative hors de la rue de la Forêt notamment), les secteurs
zone inondable. En toute hypothèse, ces implantations sont limitées aux secteurs où le risque est minimal. naturels inondables classés en zone urbaine ne
Les compléments de construction dans les zones urbaines et les zones d’extension déjà viabilisées sont devraient pas, stricto sensu, relever des possi-
admis dans le respect de la législation en vigueur. bilités de « compléments de construction dans
les zones urbaines », mais bien comme des
zones physiquement non urbanisées dont le
caractère inconstructible devrait être garanti
en l’absence de plan de prévention des risques.
2. Prévenir les risques de coulées de boues et de mouvements de terrain
L’implantation de l’urbanisation et des infrastructures tiennent compte des risques de coulées de boues
et de mouvements de terrain et veillent à ne pas augmenter le risque pour les personnes et les biens. 
B. Prévenir les risques pour la salubrité publique
1. Gérer les eaux pluviales
Pour assurer le bon fonctionnement des stations d’épuration et la qualité des eaux superficielles, la part Le règlement n’envisage aucune mesure particu-
des eaux pluviales rejetées aux réseaux unitaires est minimisée. L’urbanisation, les équipements et les infras- lière de nature à limiter l’imperméabilisation des

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compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner BIBLISHEIM
oui non
tructures cherchent en conséquence : sols (hors zone inondable) : emprise au sol, débits
- à minimiser l’imperméabilisation du sol pour diminuer les rejets d’eaux pluviales, de fuite, etc. De même, aucune disposition ne
- lorsque le cadre législatif et réglementaire le permet, à favoriser la rétention, l’infiltration et/ou la réutili- tend à favoriser le réemploi des eaux pluviales :
sation des eaux de pluies. le règlement impose au contraire un rejet systé-
Le développement des réseaux séparatifs constitue également une des réponses à l’objectif recherché. matique dans le réseau d’évacuation collectif.
2. Prendre en compte les pollutions et les nuisances
Les choix de localisation des nouveaux sites résidentiels et d’activités tiennent compte des nuisances exis-
tantes (sonores, olfactives, poussières...) ainsi que de celles susceptibles d’être générées par les futures activi-
tés à implanter sur le site considéré.

5. Sécuriser l’approvisionnement en eau potable
Les emplacements des projets de captages d’eau potable identifiés et leur environnement proche font
l’objet de mesures de préservation de nature à permettre leur réalisation.
À l’intérieur des périmètres de captage d’eau potable, les modes de gestion des eaux pluviales retenus 
tiennent compte de la sensibilité de la ressource en eau.

Chapitre X : OBJECTIFS RELATIFS À L’ÉQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT ET À LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX


C. Autres projets
Le développement des infrastructures de communication numérique est étendu progressivement à
l’ensemble du territoire.
La capacité d’élimination des boues de station d’épuration doit être développée en cohérence avec la
croissance de l’urbanisation. 
La capacité d’élimination des déchets doit être augmentée en cohérence avec le plan départemental
d’élimination des déchets ménagers et assimilés et avec l’augmentation de la population.

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3. Synthèse

L’analyse de la compatibilité des dispositions du plan local d’urbanisme (PLU) de BIBLISHEIM avec les orientations définies par le
document d’orientations générales (DOG) du schéma de cohérence territoriale de l’ALSACE DU NORD (SCOTAN) permet de relever deux
« thèmes » majeurs d’attention :

a. Les possibilités d’extension urbaine organisées par le PLU :


 À l’instar d’un certain nombre de villages de l’ALSACE DU NORD, la capacité des secteurs d’extension délimités par le PLU (zones IAU) apparaît cor-
respondre à plus du double des besoins à satisfaire à l’horizon de projection du PLU (augmentation potentielle de 50 % de la population actuelle,
20 à 40 années de construction de logements…) ; à ces capacités d’extension s’ajoutent par ailleurs des possibilités importantes au sein même de
zones urbaines. Le PLU de BIBLISHEIM ne s’inscrit pas dans l’orientation d’une « limitation des extensions urbaines à vocation résidentielle, propor-
tionnée aux besoins de croissance du niveau de population atteint ».
Pour resituer l’enjeu qui sous-tend cette orientation du SCoTAN, on peut transposer à l’échelle de l’ALSACE DU NORD les hypothèses d’extension ur-
baines envisagées pour BIBLISHEIM : avec une croissance de 50 %, les 150 000 nord-alsaciens représenteraient quelque 225 000 habitats dont
l’accueil supposerait d’ouvrir environ 2 250 hectares à l’urbanisation. Ce qui pourrait sembler raisonnable à une échelle communale apparaît large-
ment déraisonnable dans une approche globale si chaque commune devait poursuivre la même logique de développement ; dès lors, il appartient
bien à chaque collectivité, dans les limites de son territoire et de ses compétences, de contribuer à ce que le développement durable de l’ALSACE DU
NORD reste globalement cohérent…
 La zone à urbaniser IAU2 pose plusieurs questions : au-delà du fait qu’elle contribue au surdimensionnement des zones d’extension (1,05 ha), le
PLU ne comporte aucune disposition permettant d’assurer d’une part la continuité écologique le long de la Sauer, et d’autre part la desserte de ce
secteur autrement qu’en impasse.
 Les possibilités de construction en bordure de la route de Gunstett favorisent une extension urbaine linéaire en zone inondable. Par ailleurs, au-
cune disposition du PLU ne traduit le souci d’un traitement paysager qualitatif de cette entrée de village.
 La diversité des formes urbaines et son corolaire la diversité des types de logements (tailles, statuts d’occupation…) sont expressément écartés par
le PLU qui exprime un parti de reproduction à l’identique de formes dont il précise pourtant qu’elles sont sur-consommatrices de foncier et qu’elles
ne permettent pas de répondre aux besoins de logements de l’ensemble de la population. Même si les règles n’interdisent pas formellement un
« soupçon » de diversité, c’est peu de dire que cette diversité n’est pas encouragée ou recherchée.

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b. La préservation des secteurs naturels :

 La préservation des massifs forestiers et de leurs lisières semble potentiellement mise en cause tant par la délimitation de la zone UX au sud de la
commune (dont il semble qu’elle présente un caractère boisé contigu au massif forestier haguenovien ; au minimum, les limites de la zone seraient
contigües à la lisière) que par les possibilités de réalisation d’équipements liés au terrain de football dont le règlement admet la possibilité en zone
naturelle forestière NDf, ou encore la délimitation de la zone Uj jusqu’en lisière du massif forestier.
 La préservation des zones inondables naturelles de l’urbanisation n’est pas totalement prise en compte, qu’il s’agisse des possibilités de construction
en bordure des rues de Gunstett ou de la Forêt, ou des possibilités importantes de remblais qui y sont admises.

c. Points réglementaires divers :

 certaines orientations du SCOTAN ne sont pas prises en compte par le PLU de BIBLISHEIM :
• la prise en compte des besoins de stationnement des deux roues lors de la construction de logements collectifs ou d’équipements publics (lo-
caux ou dispositifs sécurisés),
• la limitation de l’imperméabilisation des sols et la réutilisation des eaux pluviales (qui se trouve potentiellement prohibée dans la mesure où le
règlement impose un rejet des eaux pluviales dans le réseau collectif).

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