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1. Éléments de cadrage
Maison du Territoire – 84 route de Strasbourg – B.P. 70273 – 67504 HAGUENAU cedex
Chapitre III : GRANDS ÉQUILIBRES ENTRE ESPACES URBAINS OU À URBANISER ET ESPACES NATURELS, AGRICOLES ET FORESTIERS
A. Équilibre entre urbanisation et espaces naturels et forestiers
La préservation et la protection des espaces naturels et forestiers définies au chapitre II assurent une très
grande part de l’équilibre global entre l’urbanisation et le maintien de ces espaces. Les orientations ci-après
en faveur de l’économie du sol et de l’agriculture viennent compléter cet objectif d’équilibre.
B. Assurer une gestion économe de l’espace et favoriser le renouvellement urbain
La limitation de la consommation du foncier et le souci de l’économiser doivent être une priorité cons- L’emprise des zones à urbaniser (cf. ci-avant)
tante dans l’ensemble des choix d’urbanisation et d’aménagement du territoire, à toutes les échelles urbaines. n’est pas de nature à favoriser la densification
Cela implique de favoriser la densification des tissus urbains existants. des tissus urbains existants.
Par ailleurs, si certaines règles d’urbanisme ap-
plicables à la zone urbaine permettent une densi-
fication (possibilité de construction sur limite
séparative ou avec un faible recul, par exemple),
d’autres la limitent sérieusement (hauteur au
faîtage limitée à 10 m (art. 10U), imposant de
respecter au plus RdC + combles, sans étage…)
Lorsque des opérations d’extension urbaine destinées principalement à l’habitat sont rendues néces-
saires pour répondre aux besoins en logement des populations, elles doivent être réalisées en continuité avec
les tissus urbains existants, en recherchant et en privilégiant la continuité des réseaux viaires existants, la
perméabilité des tissus urbains réalisés et l’optimisation des distances de déplacement aux équipements
collectifs.
Pour limiter la consommation d’espace, les documents locaux d’urbanisme doivent s’inscrire dans le res-
pect d’une densité moyenne de logements à l’hectare. Celle-ci s’applique à l’échelle des secteurs
d’extension1, à l’exclusion des très petits secteurs destinés à achever l’urbanisation d’îlots.
La capacité d’accueil globale des secteurs d’extension à vocation résidentielle résultant des prescriptions
Chapitre VII : OBJECTIFS RELATIFS À LA PROTECTION DES PAYSAGES ET À LA MISE EN VALEUR DES ENTRÉES DE VILLE
A. Préserver et valoriser les paysages naturels et urbains
1. Infrastructures et réseaux
Dans les centres anciens, l’enfouissement des réseaux doit être la règle prioritaire. Lorsque des impératifs
techniques rendent cet enfouissement impossible ou économiquement disproportionné, la réalisation de
réseaux aériens fait l’objet d’une insertion particulière, attentive au cadre bâti.
2. Extensions urbaines
La continuité urbaine des extensions définie aux chapitres III § B et VI § B1 doit être respectée ; elle est
l’un des moyens principaux de préserver les paysages urbains.
Des coupures paysagères sont maintenues entre les noyaux urbains des communes ou entre les ensem-
bles urbanisés agglomérés lorsqu’ils regroupent plusieurs communes, notamment en périphérie des agglomé-
rations et des villes-relais, ainsi qu’entre les villages. Ces coupures sont particulièrement marquées le long des
RD 1062, 1063, 263, 919, 27, 28 et 29. Ces coupures paysagères peuvent également servir de corridor
écologique lorsque leur localisation s’y prête.
Les éléments paysagers traditionnels sont dans la mesure du possible préservés voire recréés en cas
d’urbanisation nouvelle («ceinture verte» de vergers, prairies...), et au minimum font l’objet d’une prise en
compte particulière. La localisation des sites potentiels d’extension est déterminée en considération de leur
sensibilité paysagère et de manière à minimiser leur impact.
Les extensions urbaines linéaires à vocation résidentielle comme à vocation d’activités, de commerces Même si les terrains en bordure de la rue de
ou d’équipements sont proscrites le long des axes routiers départementaux ou d’entrée en ville (qu’elles Gunstett sont classés en zone urbaine, ils consti-
entrent ou non dans le champ d’application de l’article L 111-1-4 du code de l’urbanisme). tuent des terrains naturels constructibles –par
La recherche de la compacité de l’urbanisation et les développements de l’urbanisation en profondeur ailleurs totalement en zone inondable (cf. ci-
par rapport aux voies d’accès principales doivent être la règle générale et sont donc privilégiés. Les effets de après)- formant une extension linéaire le long de
corridor bâti le long des voies départementales ou d’entrée en ville (qu’elles entrent ou non dans le champ la route départementale : la présence de quel-
d’application de l’article L 111-1-4 du code de l’urbanisme) sont limités au maximum. Enfin, les extensions ques constructions à l’ouest ne suffit pas à justi-
urbaines de toute nature localisées le long de voies existantes ou futures sont organisées et structurées en fier une extension urbaine strictement linéaire
fonction de ces voies et sauf impératif de sécurité majeur, desservies directement à partir d’elles. en zone inondable, comportant des bandes de
terrains non bâtis de plusieurs dizaines de mè-
tres de façade sur rue, ou une extension occi-
dentale au-delà des dernières constructions.
Les extensions urbaines doivent minimiser la déstructuration du paysage bâti dans lequel elles s’insèrent. Les
extensions urbaines linéaires le long des anciens chemins sont à proscrire ou à limiter au bénéfice d’une recher-
che de compacité, et à réserver en tout état de cause aux secteurs les moins sensibles du point de vue paysager.
L’analyse de la compatibilité des dispositions du plan local d’urbanisme (PLU) de BIBLISHEIM avec les orientations définies par le
document d’orientations générales (DOG) du schéma de cohérence territoriale de l’ALSACE DU NORD (SCOTAN) permet de relever deux
« thèmes » majeurs d’attention :
La préservation des massifs forestiers et de leurs lisières semble potentiellement mise en cause tant par la délimitation de la zone UX au sud de la
commune (dont il semble qu’elle présente un caractère boisé contigu au massif forestier haguenovien ; au minimum, les limites de la zone seraient
contigües à la lisière) que par les possibilités de réalisation d’équipements liés au terrain de football dont le règlement admet la possibilité en zone
naturelle forestière NDf, ou encore la délimitation de la zone Uj jusqu’en lisière du massif forestier.
La préservation des zones inondables naturelles de l’urbanisation n’est pas totalement prise en compte, qu’il s’agisse des possibilités de construction
en bordure des rues de Gunstett ou de la Forêt, ou des possibilités importantes de remblais qui y sont admises.
certaines orientations du SCOTAN ne sont pas prises en compte par le PLU de BIBLISHEIM :
• la prise en compte des besoins de stationnement des deux roues lors de la construction de logements collectifs ou d’équipements publics (lo-
caux ou dispositifs sécurisés),
• la limitation de l’imperméabilisation des sols et la réutilisation des eaux pluviales (qui se trouve potentiellement prohibée dans la mesure où le
règlement impose un rejet des eaux pluviales dans le réseau collectif).