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HAGUENAU, le 16 août 2010

Plan local d’urbanisme


de FROESCHWILLER

1. Éléments de cadrage
éléments de cadrage observations / objectifs
intercommunalité CDC SAUER - PECHELBRONN
Collines faiblement vallonnées
environnement naturel Dominante prés – forêt – champs Importante richesse faunistique
Maison du Territoire – 84 route de Strasbourg – B.P. 70273 – 67504 HAGUENAU cedex

Pas de cours d’eau important (petits ruisseaux en fond de vallons)


Village central traditionnel avec maisons alsaciennes Bonne homogénéité des bâtiments
Lotissement et maisons pavillonnaires en sortie de village Ne pas multiplier les implantations nouvelles à l’entrée sud
environnement bâti
Ne pas augmenter les nouvelles zones de constructions, mais procéder à la
Château et parc du XVIIIème siècle - Monuments de la guerre de 1870
densification de l‘existant
 03 88 07 32 45   03 88 93 65 06   scotan@alsacedunord.fr

réseau viaire RD28 + rue Liebfrauenthal


surface totale : 575 ha
surfaces urbanisées : 12 ha
occupation de l’espace
surfaces agricoles : 115 ha
surfaces boisées : 171 ha
habitants : 564 (1999) 522 (2007)
évolution : + 8,7 % (1990-1999) évolution de 1990 à 1999 due à la politique de l’habitat : constructions
+ 1,55 % (1982-1990) neuves, locatifs…
+ 5,1 % (1975-1982)
population taille moyenne des ménages : 3,00 (1999) 2,75 (2007)
3,12 (1990) 3,30 (1982)
3,59 (1975)
moins de 20 ans : 30 % (1990) 24 % (2007)
plus de 60 ans : 19 % (1990) 21 % (2007)
résidences principales : 187 (1990) 215 (2007)
Les logements vacants représentent 2,5 % (1999) et 10,6 % en 2007
logements collectifs : 9 (1990) 10 (2007)
habitat Ce sont souvent de vieilles maisons à restaurer
Propriétaires : 83,4 % (1999) 85,0 % (2007)
rythme annuel : 1,5 log./an (1979-1998) Rythme très faible de construction
actifs résidants : 208 (1990) 250 (2007)
actifs travaillant sur place 12,5 % (1990) 10,7 % (2007)
taux de chômage : 6,3 % (1990) 6,4 % (2007)
activité équipements touristiques : 1 circuit touristique, 1 piste de vélo, 1 sentier
club vosgien, excursion des 2 églises, 1 verger conservatoire
surfaces de cultures : 170 ha (1999)
Prédominance de l’élevage
surfaces de prairies : 207 ha (1999)

Syndicat mixte du Schéma de cohérence territoriale de l'ALSACE DU NORD www.alsacedunord.fr


éléments de cadrage observations / objectifs
nombre d’exploitations : 5 (1999)
équipements :
école (2 classes - 45 enfants)
Services terrain de football, salle des fêtes, 6 associations locales
commerces et services : 2 garages, 1 entreprise de crépissage, 1 entreprise Desserte de bus 2x/jour
de peinture, 1 banque, 1 ambulance Forte dépendance à l’automobile

Analyse de la compatibilité du PLU de FROESCHWILLER Syndicat mixte du SCOTAN


avec les orientations du SCOTAN - 2 - 16 août 2010
2. Compatibilité du PLU avec les orientations du SCOTAN
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Chapitre I : ORIENTATIONS GÉNÉRALES DE L’ORGANISATION DE L’ESPACE ET DE LA RESTRUCTURATION DES ESPACES URBANISÉS
A. Bâtir un territoire équilibré et cohérent
4. Villages
Rapp.prés. (p.41) : « la localisation des zones d’extension doit
prendre en compte à la fois la valeur agricole des terres, les
conditions techniques et économiques d’équipement des ter-
Leur développement est nécessaire à l’équilibre du territoire, mais leur expansion spatiale est limitée et rains en fonction des possibilités de leur raccordement sur les
mesurée. On y privilégie l’emploi des surfaces urbanisées existantes.  réseaux existants et les préoccupations liées à leur insertion
harmonieuse dans le site. Leur dimensionnement doit être en
rapport avec les besoins de la commune à moyen terme tout en
prévoyant les possibilités de développement pouvant être pres-
senties pour le long terme. »
Les éventuelles extensions urbaines à vocation économique doivent répondre aux besoins de desser-
rement des activités existantes ou à un développement limité d’activités nouvelles. Le potentiel maximal
de développement économique en extension est fixé à 2 hectares.

Rapp.prés. (p.52) : « l’écart entre les besoins estimés et les
prévisions du POS (15 à 20 logements environ contre 50 possibi-
lités) est justifié par le fait que la commune ne dispose pas de la
maîtrise foncière en zone U et ne compte pas s’y approprier des
terrains par le biais d’une procédure autoritaire »
 Zone UB : 12,69 ha (la capacité d’accueil résiduelle est
limitée à une 20aine de constructions)
Les extensions urbaines à vocation résidentielle sont limitées, proportionnées aux besoins de crois-  Zone INAa : 2,80 ha (environ 30 logements)
sance du niveau de population atteint. L’argument concernant l’absence de maîtrise fon-
cière publique ne saurait « excuser » le surdimen-
sionnement des possibilités de construction ouvertes
par le POS… et au total sensiblement « sous exploi-
tées » (après avoir compté 564 habitants en 1999, la
population est, avec 516 habitants en 2006, revenue
à son niveau de 1990)
B. Organisation générale du développement urbain
1. Conforter les centres urbains 
Analyse de la compatibilité du PLU de FROESCHWILLER Syndicat mixte du SCOTAN
avec les orientations du SCOTAN - 3 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Le développement des services à la population suscitant un large éventail d’activités (activités récréa-
tives et culturelles, médecin, dentiste, laboratoire, crèche, coiffure, beauté, …) est favorisé par les politiques
publiques. Ils doivent s’insérer de façon privilégiée dans les centres des villages, en veillant à tirer parti de 
leur capacité d’animation.
La création et l’extension de surfaces commerciales et artisanales est facilitée dans le tissu urbain (notam-
ment pour l’alimentaire, l’équipement de la personne et le petit équipement de la maison). Dans les pôles
d’équilibre, les pôles émergents et les villages, les surfaces commerciales généralistes jusqu’à 500 m² sont
implantées en priorité dans les centres urbains. On cherche à maximiser les relations et les interactions

avec les équipements et les espaces de centralité existants.
2. Diversifier le développement urbain et favoriser le renouvellement 
Les opérations nouvelles d’extension urbaine ou les grandes opérations de renouvellement urbain Sans exprimer une contradiction ni même une in-
(équivalentes ou supérieures à un hectare) à vocation majoritairement résidentielle comportent une diversité
de formes urbaines (pavillonnaire, habitat groupé et intermédiaire, immeuble collectif) et de statut  compatibilité formelle avec les orientations du SCO-
TAN, le POS est loin de mettre en avant une préoc-
d’occupation permettant une réponse diversifiée aux besoins en logements. cupation essentielle tendant à répondre à la diversi-
La diversification des formes d’habitat doit permettre d’apporter des réponses aux besoins en logements té des besoins de logement de l’ensemble de la
de l’ensemble de la population, tenant notamment compte de l’âge et des capacités financières des diffé-
rentes catégories de population.
 population : le modèle dominant mis en avant en
zone UB reste la maison individuelle
Le renouvellement urbain doit, quant à lui, être au service d’une gestion économe de l’espace, à la-
quelle peut concourir la diversification des formes urbaines, mais s’inscrit surtout dans un objectif de limita-
tion l’étalement urbain, fortement consommateur de foncier.

Les formes urbaines et bâties résidentielles ou économiques facilitant à très long terme une reconversion Le modèle privilégié de la maison individuelle est
future sont privilégiées.  sans doute l’un de ceux qui obèrent le plus les possi-
bilités de reconversion future
3. Développement urbain et maîtrise des déplacements automobiles
Les politiques de déplacement locales et en particulier l’organisation des extensions urbaines veillent à fa-
ciliter la mise en place d’une trame de réseau structurant pour les modes doux, incluant la marche à pied Emplacement réservé A4 pour un passage piétonnier d’une
et le vélo. Ce réseau doit avoir pour objet de rendre attractifs, lisibles et sécurisés les déplacements en mode
doux. La nature et la forme des aménagements de voirie minimisent les conflits d'usage en particulier entre
 largeur de 2 mètres entre le lotissement communal et le centre
du village (RD28) à travers la zone d’extension UB
automobilistes, piétons et cyclistes.
Le réseau viaire des nouvelles extensions urbaines garantit au mieux la continuité des déplacements pié-
tons et cyclistes vers les principaux équipements de la commune, et notamment vers les pôles d'échanges
multimodaux. Ces réseaux viaires sont hiérarchisés et privilégient la recherche de continuité et de prolonga- 
tion du réseau viaire existant.
Dans les secteurs d’extension résidentiels, mixtes ou économiques, la réalisation d’impasses est limitée
au maximum et ne peut concerner que les circulations automobiles ; les continuités piétonnières et cyclables
devant être mises en place ou maintenues.

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compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Dans les secteurs bâtis existants à vocation résidentielle, mixte ou économique, on privilégie les actions sus-
ceptibles de réduire les impasses existantes. Sont privilégiées les formes urbaines et les aménagements de l’espace
collectif ou public qui favorisent le recours aux modes piéton/cycle dans les déplacements de courte distance.

La réalisation de dispositifs sécurisés ou de locaux destinés au stationnement des deux roues est rendue Le règlement du PLU n’impose pas, contrairement
obligatoire lorsque les opérations de construction génèrent des besoins collectifs (habitat collectif, équipe- aux orientations fixées par le SCOTAN, que les be-
ments, activités, pôles de déplacements,...). soins de stationnement des deux roues se traduisent
par la réalisation de dispositifs sécurisés ou de lo-
caux, lors de la construction de logements collectifs
(possibles tant en zone U qu’en zone AU) ou lors de
la réalisation d’équipements publics
En dehors d’impossibilités tenant à la configuration des lieux, à la sécurité des usagers ou à des coûts pro-
hibitifs de réalisation au regard de l’intérêt du projet, les aménagements cyclables sont systématisés sur le
réseau viaire urbain.

L’organisation des extensions urbaines doit valoriser l’utilisation des réseaux de transport collectifs exis-
tants ou permettre leur déploiement. L’utilisation de la densité urbaine est l’un des moyens de conforter cette
organisation.

Chapitre II : ESPACES ET SITES NATURELS OU URBAINS À PROTÉGER
A. Préserver les milieux écologiques majeurs 
Une grande partie des espaces naturels patrimoniaux repérés dans le rapport de présentation disposent
de régimes de protection ou de gestion. Le document d’orientations générales (DOG) affirme la nécessité du
maintien de l’état de conservation des espèces et des habitats ayant justifié l’établissement des zones Natura 
2000, réserves naturelles, arrêtés de protection de biotope et réserves biologiques.
Les massifs forestiers de plus de 4 ha sont préservés de l’urbanisation. L’extension de la zone d’activité Est
de WISSEMBOURG demeure possible, dès lors qu’elle ne remet pas en cause la fonction de réservoir de biodi- Rapp.prés. (p.42) : « la forêt constitue à la fois une richesse
versité du massif forestier transfrontalier. Les aménagements éventuels de loisirs devront être compatibles
avec la sensibilité écologique du milieu. Les projets touristiques ou d’infrastructures présentant un intérêt général
 économique et un intérêt écologique qui nécessite des mesures
de protection permettant sa sauvegarde et sa mise en valeur »
n’y sont autorisés que dans la mesure où ils ne remettent pas en cause la valeur écologique du massif forestier.
Un recul de l’urbanisation est instauré afin de pérenniser les lisières forestières. Il représente plusieurs Certains secteurs NCb –constructibles- sont riverains
dizaines de mètres (une largeur de 30 m assurant une bonne efficacité écologique). En milieu urbain, cette des massifs forestiers NDb. Le POS y a imposé un
largeur peut être ponctuellement ramenée à 5 m minimum. En milieu naturel ou agricole, cette zone tampon
est inconstructible, y compris pour les bâtiments agricoles et les équipements de loisirs.
 recul de 25 mètres par rapport aux lisières des forêts
soumises au régime forestier. Ce recul pourrait être
légèrement augmenté.
L’aménagement de sentiers et de pistes cyclables est possible dans ce secteur de lisière, tout comme
ponctuellement la traversée par une infrastructure routière d’intérêt général ou l’extension d’installations
agricoles existantes dans cette zone, dès lors que ces aménagements ne remettent pas en cause la préserva- 
tion globale de la lisière forestière considérée.

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compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Les zones humides remarquables du point de vue écologique sont préservées de toute construction ou
aménagement nouveau entraînant une dégradation ou une destruction des fonctionnalités écologiques du
site, sauf à apporter la preuve de leur caractère non remarquable.

B. Concilier développement du territoire et préservation de son fonctionnement écologique
Les corridors écologiques d’importance régionale identifiés sous forme de principes au rapport de pré-
sentation sont, en milieu naturel, préservés de l’urbanisation et du remblaiement sur une largeur de plu-
sieurs dizaines de mètres (50 m de végétation étant une valeur satisfaisante).

Dans la traversée des zones urbanisées, leur continuité est recherchée et rétablie lors de réaménagements
des voies leur faisant obstacle (notamment pour le corridor de la Lauter). 
Outre les dispositions relatives aux corridors écologiques d’importance régionale, les cortèges végétaux
accompagnant le réseau des cours d’eau sont confortés et préservés sur une largeur suffisante pour assurer La ripisylve présente dans le vallon du Mannebach ne
leur rôle de corridor écologique. On privilégie les actions d’aménagement susceptibles de favoriser le déve- bénéficie d’aucune mesure particulière tendant à sa
loppement ou la reconstitution des ripisylves, telles : préservation, en particulier dans la zone INAa, où les
- celles ménageant des opportunités foncières en faveur de cette ripisylve, possibilités de construction s’étendent de part et
- les accompagnements d’aménagements publics ou privés susceptibles de permettre cette reconstitution d’autre du thalweg
(accompagnement végétal de cheminements piétons ou cyclables, aménagements paysagers, ...).
Les caractéristiques naturelles du réseau hydrographique de surface sont confortées et préservées. En de-
hors des zones urbanisées denses, il s’agit de préserver les capacités de divagation des cours d’eau (zones de
mobilité), le chevelu hydraulique des têtes de bassin et les zones de frayères des espèces piscicoles. Le réseau 
de fossés d’écoulement ou de drainage et son cortège végétal sont préservés.
Les milieux favorables à la reproduction des batraciens que sont les lisières forestières et les zones hu-
mides attenantes sont préservés. 
la zone d’extension INAa du Mannenbach correspond à une
zone de vergers
Le POS ne comporte toutefois aucune disposition
L’unité écologique fonctionnelle des prés-vergers doit être préservée et le maintien des prés-vergers tendant à la préservation ou au maintien de ces
existants privilégié. prés-vergers ; il n’a pas plus envisagé la reconstitu-
tion éventuelle des vergers affectés par l’urbanisa-
tion à l’est de la zone INAa (emplacement réservé,
espace boisé à constituer…)
Le maintien des boisements existants y compris des bosquets, des haies et des arbres isolés en milieu agri-
Aucune disposition spécifique n’est exprimée dans le
cole intensif, dans la mesure où ils constituent des éléments-relais, est également recherché.
POS à l’égard des « éléments-relais » écologiques
Le développement de ces micro-espaces boisés est recherché au travers notamment d’opportunités fon-
(éléments identifiés à préserver, emplacements
cières tels les délaissés de voies..., et leur fonction écologique pérennisée dans les documents locaux réservés, espaces boisés…)
d’urbanisme.
C. Préserver les espaces et les sites remarquables 

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compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Les éléments de petit patrimoine bâti local (petit patrimoine rural, chapelles, lavoirs, ouvrages mili- Malgré l’inventaire des bâtiments remarquables
taires…), supports potentiels d’itinéraires touristiques, sont préservés de l’expansion urbaine par le biais, par dressé par le SDAP en 1999 (Rapp.prés. p.27bis),
exemple, de marges de recul, ou valorisés au sein des opérations nouvelles ; toute atteinte directe à ces élé- aucune disposition spécifique n’est toutefois expri-
ments de patrimoine ou à leurs environnement proche est, sauf justification particulière, à proscrire. mée dans le POS à l’égard de ces éléments du patri-
 moine ( par exemple comme éléments de patrimoine
identifiés à préserver …)
En revanche, le site du champ de bataille de 1870
fait l’objet d’un zonage et d’une réglementation
spécifiques (NDa)

Chapitre III : GRANDS ÉQUILIBRES ENTRE ESPACES URBAINS OU À URBANISER ET ESPACES NATURELS, AGRICOLES ET FORESTIERS
A. Équilibre entre urbanisation et espaces naturels et forestiers 
La préservation et la protection des espaces naturels et forestiers définies au chapitre II assurent une très Rapp.prés. (p.43) : « la qualité et la diversité des paysages
grande part de l’équilibre global entre l’urbanisation et le maintien de ces espaces. Les orientations ci-après naturels ainsi que la richesse des écosystèmes en place consti-
en faveur de l’économie du sol et de l’agriculture viennent compléter cet objectif d’équilibre. tuent un atout majeur dans le cadre d’une politique de revitalisa-

 tion de la région. C’est pourquoi l’objectif du POS est de préser-


ver au maximum l’intégrité des espaces naturels, en y limitant
dans toute la mesure du possible les occupations du sol qui ne
sont pas strictement nécessaires au maintien des activités spéci-
fiques à la nature des zones concernées »

B. Assurer une gestion économe de l’espace et favoriser le renouvellement urbain


La limitation de la consommation du foncier et le souci de l’économiser doivent être une priorité cons-
Cf. remarque ci-avant relative à l’ampleur de la
tante dans l’ensemble des choix d’urbanisation et d’aménagement du territoire, à toutes les échelles urbaines.
zone IANa
Cela implique de favoriser la densification des tissus urbains existants.
Les opérations de restructuration et de réhabilitation du parc de logements et les formes urbaines pro-
pices à la densification des tissus sont favorisées et leur réalisation facilitée dans les documents locaux
d’urbanisme, dès lors qu’aucun impératif d’insertion paysagère ou urbaine ne s’y oppose (cohérence avec les
formes urbaines limitrophes). Cette disposition ne fait toutefois pas obstacle au respect de la diversité des
formes urbaines préconisé par ailleurs dans ce document. Le choix des formes urbaines résidentielles et éco-

nomiques doit donc viser à l’économie d’espace par l’adoption de règles locales d’implantation, de réparti-
tion sur les parcelles, de hauteurs autorisées...
L’habitat intermédiaire doit être particulièrement facilité et encouragé dans les pôles d’équilibre, les
villes-relais et les agglomérations. Son développement est également souhaitable dans les pôles émergents et Même si l’habitat intermédiaire n’est pas formelle-
les villages. Cet habitat intermédiaire correspond à un habitat individuel dense (maisons individuelles super- ment impossible, les règles du POS ne peuvent pas
posées ou accolées, villas urbaines, maisons de ville ou de village), à des petits collectifs intégrés dans le tissu  être regardées comme favorisant le développement
urbain, ou à des formes mixtes (fermes restaurées, urbanisation traditionnelle des villages). Les petits collec- souhaitable de cette forme d’habitat
tifs présentent une volumétrie proche des formes d’habitat citées précédemment.

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compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Le souci de minimiser la consommation foncière est étendu aux équipements collectifs et aux infrastruc-
tures nouvelles qui doivent, par leur localisation, leur tracé, leur géométrie et leurs choix de mise en œuvre,
participer à cet effort d’économie du sol.

Lorsque des opérations d’extension urbaine destinées principalement à l’habitat sont rendues nécessaires
pour répondre aux besoins en logement des populations, elles doivent être réalisées en continuité avec les tissus
urbains existants, en recherchant et en privilégiant la continuité des réseaux viaires existants, la perméabilité 
des tissus urbains réalisés et l’optimisation des distances de déplacement aux équipements collectifs.
Pour limiter la consommation d’espace, les documents locaux d’urbanisme doivent s’inscrire dans le res-
pect d’une densité moyenne de logements à l’hectare. Celle-ci s’applique à l’échelle des secteurs
d’extension, à l’exclusion des très petits secteurs destinés à achever l’urbanisation d’îlots.
La capacité d’accueil globale des secteurs d’extension à vocation résidentielle résultant des prescriptions
d’un document local d’urbanisme ne peut être inférieure à l’indicateur de densité moyenne fixée par le

SCOTAN à l’échelle de chaque secteur d’extension.
Ces valeurs se déclinent de la façon suivante 12 logements/ha dans les villages,
Cf. remarque ci-avant relative à l’ampleur de la
Dans les villages, la consommation foncière liée aux opérations de développement urbain est limitée.
zone IANa
Le développement au sein des parties actuellement urbanisées et le réemploi des espaces bâtis et
des volumes existants sont privilégiés à toutes les échelles urbaines du territoire et tout particulièrement
dans les villages.

Pour les extensions urbaines, la recherche d’économie du foncier implique :
- d’optimiser l’occupation des sites en favorisant les formes urbaines peu consommatrices d’espace,
- de ne pas s’étendre linéairement le long des routes existantes mais de privilégier les développements en
profondeur, 
- d’organiser les extensions éventuelles en cohérence et en continuité avec la structure urbaine dont elles
dépendent.
L’objectif est de maintenir ou de développer les continuités fonctionnelles et paysagères de l’espace
urbain sans pour autant rechercher une contiguïté absolue de ces extensions avec le tissu urbain existant.
Sont privilégiées notamment les localisations qui facilitent le développement des déplacements via les modes 
doux, piétons/cycles et les transports collectifs.
Rapp.prés. (p.42) : « le POS doit permettre le maintien et le
développement des rares activités existant à l’intérieur de la
commune et, au besoin, y autoriser des installations nouvelles
Les extensions urbaines à vocation d’activités des villages sont limitées et visent essentiellement à ré- compatibles avec le voisinage des zones habitées. […] le projet
pondre aux besoins de desserrement des activités existantes et à un développement limité des activités
nouvelles.
 d’aménagement d’une petite zone d’activités communale […]
est aujourd’hui abandonné. En effet, les activités existantes
implantées dans la commune disposent toutes de possibilités
d’extension suffisantes et la commune estime par ailleurs que le
développement économique du secteur doit être envisagé à
l’échelle intercommunale pour gagner en efficacité »

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avec les orientations du SCOTAN - 8 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Pour les extensions à vocation d’activités y compris commerciales, les critères de localisation sont précisés
au chapitre VI. 
De façon générale mais plus particulièrement lorsqu’il existe une desserte en transports collectifs à proximité,
les exigences des documents locaux d’urbanisme en matière de stationnement automobile privé sont modérées. 
C. Préserver les espaces nécessaires à l’agriculture 
Outre les dispositions précédentes en faveur de l’économie foncière qui contribuent très directement à la Rapp.prés. (p.42) : « pour permettre au monde agricole de
préservation de l’ensemble des espaces agricoles, les terres au potentiel agronomique classé excellent, procéder aux nécessaires restructurations qui lui permettront de
identifiées au rapport de présentation sont préservées de l’urbanisation afin de soutenir leur vocation agri- survivre à la longue période de mutations qui l’affectent depuis
l’après-guerre, le POS doit impérativement mettre l’espace
cole. Les extensions urbaines y sont fortement limitées. Dans les territoires concernés, les éventuelles exten-
sions urbaines prévues doivent prioritairement se localiser en dehors de ces terres fertiles.  agricole à l’abri de la concurrence avec d’autres types
d’occupation du sol, tout en permettant les transformations des
exploitations existantes localisées à l’intérieur du village en vue
de leur modernisation ou de l’adaptation de leur production aux
contraintes évolutives du marché.
La vocation économique des vergers et des zones d’élevage est confortée, tout en permettant dans ces
dernières les sorties d’exploitations. 
Afin de garantir aux agriculteurs des conditions d’exploitation satisfaisantes, les documents locaux d’urba-
nisme prévoient un ou des secteurs agricoles constructibles. La localisation de ces secteurs doit être pertinente :
- pour le fonctionnement de l’ensemble urbain considéré et ses possibilités d’extension future (visibilité, posi-
tionnement par rapport aux vents dominants, périmètre d’éloignement propre aux activités agricoles…),
- pour le fonctionnement normal des exploitations agricoles (disponibilité foncière, localisation par rapport

aux réseaux, potentiel d’évolution…).
Cette localisation est en tout état de cause compatible avec les enjeux écologiques et paysagers du territoire.
Les extensions urbaines doivent limiter leurs atteintes à la viabilité fonctionnelle des espaces agricoles
en évitant notamment leur morcellement. 
Chapitre IV : OBJECTIFS RELATIFS À L’ÉQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT ET À LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX
A. Accroître le parc de logements 
La contribution des villages à la satisfaction des
besoins de logement représente environ 0,56 loge-
L’objectif minimal annuel moyen de production de logements est de 900 logements. Il se différencie se- ment/an/100 habitants, soit, pour FROESCHWILLER, 2 à
lon le rôle des communes dans l’armature urbaine : 3 logements par an… ce qui correspond effective-
Enfin, les villages, dont la croissance est mesurée, sauf justification particulière argumentée au regard des  ment à la moyenne de construction annuelle obser-
vée depuis 1976 (Rapp.prés. p.24)
besoins des populations actuelles et futures, développent l’habitat à hauteur de 255 logements par an.
Les hypothèses de besoins à satisfaire retenus par le
POS correspondent cependant à 1,5 log/an, rythme
observé depuis 1984

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avec les orientations du SCOTAN - 9 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Cette valeur ne présente cependant aucune incom-
patibilité avec les orientations du SCOTAN
B. Diversifier l’offre de logements 
Le cas échéant, le PLU pourra instituer des « servitudes
d’urbanisme » (emplacements réservés pour la réali-
Chaque commune, quel que soit son niveau dans l’armature urbaine, met en œuvre les moyens néces- sation de programmes de logements, secteurs où est
saires et suffisants pour répondre à l’ensemble de ses besoins en logements, dans toutes ses compo- imposée une proportion de logements…) susceptibles
santes, y compris les plus défavorisés et les plus fragiles. Il s’agit notamment d’accompagner la mobilité rési-
dentielle des ménages en favorisant entre autre le développement du parc locatif et de l’accession sociale à la
 de contribuer à satisfaire les objectifs de mixité so-
ciale résidentielle.
propriété. En tout état de cause, l’absence de telles servitudes
dans le PLU n’est pas constitutive d’une incompatibilité
à l’égard des orientations du SCOTAN
Lorsque leur dimensionnement le leur permet, les opérations d’aménagement et de construction veillent De 1999 à 2007, les petits logements (F2, F3) sont
à varier la taille des logements et les réponses en termes de statut d’occupation, notamment en diversi-
fiant les formes urbaines attendues.
 passés de 26 à 21 et les appartements de 17 à 10…
La diversité de l’offre de logement a donc diminué.
L’offre locative, tant privée qu’aidée, doit être développée de façon significative à chaque niveau de
l’armature urbaine et plus particulièrement au niveau des pôles d’équilibre et des pôles émergents où elle est
insuffisante pour répondre à leur rôle de centralité territoriale. À court terme, la production annuelle
moyenne de logements aidés sur le territoire d’ALSACE DU NORD doit être a minima de 270 unités, en cohé-

rence avec la convention de délégation au Conseil Général des aides à la pierre.
Les opérations permettant la remise sur le marché d’un parc de logements, notamment en direction du
locatif, telles que les opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH), les programmes d’intérêt
général, les opérations de transformation-réhabilitation de logements existants contribuent à cet objectif et
sont favorisées. Ces opérations pourront aussi permettre la résorption de l’habitat précaire et / ou insalubre,

qui doit être poursuivie.
Outre les objectifs fixés à certaines communes au titre de l’article L 302-5 du code de la construction et de
l’habitation, et afin de mieux répondre aux besoins en logements aidés, les secteurs d’extension comportent
une part minimale de logements aidés, différenciée selon le niveau de l’armature urbaine considéré.
Une réponse est apportée aux besoins locaux dans les villages. Ils contribuent à cet effort de développement

de l’offre locative aidée à hauteur de 2 % minimum de leur parc de résidences principales à l’échéance 2025.
Les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes et les solutions alternatives (accueil
de jour, petites unités de vie,...) doivent être développés. Elles sont prioritairement localisées aux niveaux de
l’armature urbaine allant des pôles d’équilibre aux agglomérations. Le desserrement des structures existantes
aux niveaux supérieurs est admis en direction des autres niveaux de l’armature urbaine. Elles sont implantées
en veillant à leur articulation et leur proximité avec les centres urbains, les commerces et les services de proxi-

mité. On veillera à rechercher la qualité de leur desserte du point de vue des transports collectifs et des modes
de déplacement doux (piéton/vélo).

Analyse de la compatibilité du PLU de FROESCHWILLER Syndicat mixte du SCOTAN


avec les orientations du SCOTAN - 10 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
L’offre de logements adaptés aux personnes à mobilité réduite et aux personnes âgées vivant à domicile,
intégrée aux opérations de constructions nouvelles et de réhabilitation urbaine doit être développée. 
Chapitre V : OBJECTIFS RELATIFS À LA COHÉRENCE ENTRE URBANISATION ET DESSERTE EN TRANSPORTS COLLECTIFS
B. Limiter l’usage de la voiture pour les déplacements domicile/travail et pour les dépla-
cements de courte distance 
Les critères de localisation des extensions urbaines tels qu’exposés au chapitre III et des activités au cha-
pitre VI ont aussi pour objectif de réduire les distances de déplacement domicile/travail et de faciliter les
déplacements pouvant se reporter sur les transports collectifs ou les modes doux piétons/vélo.

Les améliorations du réseau principal de voirie et notamment les éventuels contournements doivent être
réalisés en veillant à ne pas augmenter significativement le report de la part modale des transports collectifs
vers le transport individuel.

C. Articuler l’urbanisation avec la desserte par les transports collectifs 
Les communes organisent le développement de l’habitat et des espaces de développement économique
en fonction notamment des arrêts de transports collectifs existants ou projetés. 
Les équipements structurants sont localisés en privilégiant la qualité de leur desserte par les transports
collectifs et les modes doux (piétons/cycles). L’accessibilité aux établissements d’enseignement Heinrich-
Nessel et Schuman doit être facilitée.

La localisation des zones d’activités doit faciliter leur desserte par les transports collectifs. Lorsqu’elles
sont implantées à proximité immédiate d’une infrastructure ferroviaire ou lorsqu’elles sont desservies par une
telle infrastructure, elles préservent les emprises nécessaires à cette desserte et au raccordement à la voie ferrée.

Chapitre VI : OBJECTIFS RELATIFS À L’ÉQUIPEMENT COMMERCIAL ET ARTISANAL,
AUX LOCALISATIONS PRÉFÉRENTIELLES DES COMMERCES ET DES AUTRES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

A. Équipement commercial et artisanal


1. Hiérarchiser les projets de secteurs d’activités 
Le développement économique des villages répond aux besoins de la population locale. Il s’appuie Rapp.prés. (p.42) : « le POS doit permettre le maintien et le
sur le développement et le renforcement des services et des commerces de proximité, privilégiant développement des rares activités existant à l’intérieur de la
l’emploi ou le réemploi des surfaces urbanisées existantes. La taille des sites communaux à vocation commune et, au besoin, y autoriser des installations nouvelles
compatibles avec le voisinage des zones habitées. […] le projet
d’activités est limitée et proportionnelle à l’ancrage territorial des activités ; en tout état de cause elle ne
saurait dépasser une superficie de 2 hectares par village.  d’aménagement d’une petite zone d’activités communale […]
est aujourd’hui abandonné. En effet, les activités existantes
implantées dans la commune disposent toutes de possibilités
d’extension suffisantes et la commune estime par ailleurs que le
développement économique du secteur doit être envisagé à
l’échelle intercommunale pour gagner en efficacité »

Analyse de la compatibilité du PLU de FROESCHWILLER Syndicat mixte du SCOTAN


avec les orientations du SCOTAN - 11 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Par exception, les villages peuvent développer un ou des sites économiques de superficie plus importante
lorsque ceux-ci s’inscrivent dans la continuité urbaine du développement urbain d’un niveau supérieur de
l’armature urbaine. Ces superficies viennent alors en déduction du potentiel de développement dévolu au 
niveau de l’armature considéré.
2. Mettre en place les conditions de développement des activités 
Le développement artisanal du territoire doit être encouragé et facilité. Dans l'urbanisation existante, en
renouvellement urbain ou sur des sites nouveaux, les choix d’aménagement et de développement permettent
de dégager des terrains plus particulièrement dévolus à ces activités artisanales, dans le souci d’une économie
du foncier. Ces activités pourront être dispersées sur plusieurs sites ou regroupées sur un site plus particuliè-

rement aménagé à leur intention.
Les conditions de développement des activités tertiaires (services aux entreprises et aux particuliers) doi-
vent être mises en place. 
Le développement du tertiaire diffus se fera prioritairement dans le tissu urbain, l’objectif étant de créer
un effet de centralité, en veillant à son accessibilité en transports collectifs et en modes doux. 
Le développement des services à la population dits de proximité, qui suscitent un large éventail
d’activités (activités récréatives et culturelles, médecin, dentiste, laboratoire, crèche, coiffure, beauté...) est
favorisé à toutes les échelles urbaines et plus particulièrement dans les villages et les pôles émergents. Ces
services s’insèrent de façon prioritaire dans les noyaux urbains. Les choix de localisation des documents 
locaux d’urbanisme veillent à tirer parti de leur capacité d’animation urbaine. Cette orientation ne fait toute-
fois pas obstacle à la poursuite de l’urbanisation des zones d’activités existantes en périphérie.
3. Développer et valoriser les spécificités territoriales
Le territoire comporte des ressources spécifiques qui doivent être développées et valorisées.

Géothermie et énergies nouvelles
Dans le cadre du pôle d’excellence rural sur les énergies nouvelles, le développement des filières bois-
énergie et le recours à la biomasse agricole sont encouragés et développés. Les documents locaux
d’urbanisme veillent à tenir compte des besoins particuliers de ces filières dans leurs choix d’aménagement.

Le recours à ces filières énergétiques nouvelles et la recherche de l’efficacité énergétique sont encouragés En zone urbaine, l’obligation de toitures en tuiles ou
et facilités dans les choix énergétiques des projets d’urbanisme et de construction (économies d’énergie, matériaux d’aspect similaire interdit de fait
recours au bois-énergie, au solaire, développement du photovoltaïque...). l’installation de dispositifs solaires en toiture (art.
11UA et 11UB)… tandis que la loi interdit désormais
de refuser des autorisations d’urbanisme pour de
tels dispositifs par de tels motifs (art. L. 111-6-2
c.urb.)
Ressources touristiques

Analyse de la compatibilité du PLU de FROESCHWILLER Syndicat mixte du SCOTAN


avec les orientations du SCOTAN - 12 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Le développement du tourisme repose notamment sur la création de grands projets structurants à
l’échelle de l’ALSACE DU NORD. Ceux-ci s’appuient et mettent en valeur des éléments particuliers du patri-
moine local, tels des milieux particuliers, la géothermie, le thermalisme ou encore le patrimoine historique,
bâti, paysager ou naturel du territoire. Leur développement est conditionné par le respect de la sensibilité
écologique et paysagère des lieux d’implantation. L’exploitation de ces «ressources naturelles» d’un genre

particulier justifie l’implantation de ces sites touristiques en dérogation au principe de continuité avec les
tissus agglomérés existants, posé par le SCOTAN pour les secteurs d’extensions économiques ou résidentiels.
À l’intérieur du territoire du Parc naturel régional des VOSGES DU NORD, les projets touristiques sont adap-
tés et dimensionnés en proportion de la capacité d’accueil des milieux écologiques qui les accueillent, en
veillant à ne pas provoquer la destruction ou l’altération de ces milieux par une sur-fréquentation. Ils sont
également adaptés et proportionnés au regard du contexte géographique, paysager et socio-économique
de leur implantation. Les documents locaux d’urbanisme analysent et prennent les garanties nécessaires

pour le respect de cet objectif, et plus particulièrement lorsque le projet touristique vise au développement
d’ensembles de résidences secondaires.
Le développement de l’offre hôtelière et du nombre de lits en ALSACE DU NORD est encouragé et favori-
sé, en veillant parallèlement à accroître le niveau et la qualité des services offerts. 
Les infrastructures touristiques d’accueil sont développées, en veillant à intégrer dans ce développe-
ment la qualité de leur accessibilité en transports collectifs, mais aussi leur dimension logistique (parkings
autocaristes, accueil et information du public, jalonnement et balisage).L’implantation et le développement Rapp.prés. (p.42) : « les potentialités en matière touristique
d’un tourisme vert appuyé sur les modes d’occupation et de valorisation agricoles traditionnels et sur les sont insuffisamment exploitées. Le POS doit prendre en compte
activités ou les équipements liées (dont notamment les itinéraires de randonnée pédestre, cyclable, équestre,
les activités nautiques liées aux plans d’eau et aux cours d’eau et les lieux d’escalade, ...) sont facilités sur
 la mise en valeur du site historique de 1870 et contribuer au
développement des possibilités d’héberge-ment (hôtellerie, gîtes
l’ensemble de l’ALSACE DU NORD et plus particulièrement sur le territoire du Parc naturel régional des VOSGES ruraux, aire naturelle de camping, camping à la ferme, etc.) »
DU NORD. La création de gîtes, notamment ceux liés aux exploitations agricoles, est facilitée par les docu-
ments locaux d’urbanisme et développée au sein des politiques en charge de ce segment du marché touristique.
Nouvelles technologies de l’information et de la communication
L’effort d’équipement en technologies d’information et de communication du territoire est un atout ; il
doit être poursuivi et amplifié. 
En particulier, chaque nouvelle zone d’activités est desservie par l’une ou l’autre des technologies de
communication numérique à haut débit et les zones d’ombre des réseaux de télécommunication progressi-
vement supprimées.

Activités industrielles
La vocation industrielle de l’ALSACE DU NORD est favorisée et encouragée dans les différentes politiques
publiques qui les concernent. Le développement d’un foncier adapté aux besoins industriels spécifiques doit 
être favorisé notamment sur les grands sites d’activités.
4. Diversifier et renforcer les commerces et les services 

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avec les orientations du SCOTAN - 13 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Le développement de l’activité commerciale vise à rendre autonome les différentes échelles de territoires
pour les achats les plus fréquents. 
B. Localisations préférentielles 
La localisation des zones d’activités et des commerces obéit aux principes développés aux chapitres I, III
et V du document d’orientations générales en ce qui concerne notamment la localisation des parcs d’activités
tertiaires supérieures, la continuité urbaine, le rapport aux centres urbains et la desserte, notamment en 
transports collectifs.
1. Continuité urbaine 
Hormis pour les zones à vocation touristique et celles liées à l’exploitation de la géothermie et des éner-
gies nouvelles, les extensions urbaines à vocation économique obéissent aux principes de continuité urbaine
tels que définis au chapitre III. L’obligation de continuité s’applique également aux sites projetés à vocation 
exclusivement commerciale.
Quel que soit le niveau de l’armature urbaine considéré, lorsque les projets de sites d’extension à voca-
tion d’activités délimités aux documents locaux d’urbanisme approuvés à la date d’approbation du SCOTAN
ne sont pas situés dans la continuité des tissus agglomérés, leur aménagement est toutefois admis dès lors que 
les collectivités locales ont acquis à cette date la moitié au moins des emprises foncières du site.
Les secteurs d’extensions destinés aux activités répondant à la double condition énoncée ci-avant
d’inscription au document de planification et de maîtrise foncière ainsi que les extensions éventuelles des
zones d’activités existantes viennent alors en déduction des surfaces d’extension économiques éventuelle- 
ment dévolues au pôle urbain considéré.
2. Zones d’activités 
L’implantation des zones d’activités y compris commerciales ou touristiques est subordonnée à la capaci-
té de les desservir par un réseau collectif d’assainissement et par la présence d’une station d’épuration en
capacité de traiter les effluents produits.

Enfin, les sites d’extension sont réalisés dans le souci prioritaire de leur intégration paysagère. Les docu-
ments locaux d’urbanisme effectuent leur choix de localisation des extensions à vocation économique en
comparant la sensibilité paysagère des sites potentiels aux fins de rechercher l’impact minimum.

3. Activités commerciales 
Les pôles émergents et les villages favorisent le développement des commerces et des services de
proximité afin de répondre aux besoins de leur ancrage territorial. En tout état de cause, les surfaces com-
merciales généralistes de plus de 500 m² n’y sont pas souhaitées et celles de dimensions inférieures sont 
implantées prioritairement dans les centres urbains.

Chapitre VII : OBJECTIFS RELATIFS À LA PROTECTION DES PAYSAGES ET À LA MISE EN VALEUR DES ENTRÉES DE VILLE

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avec les orientations du SCOTAN - 14 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
A. Préserver et valoriser les paysages naturels et urbains
1. Infrastructures et réseaux
Les grandes infrastructures et les réseaux s’insèrent dans le paysage avec le souci de la préservation de ses
caractéristiques essentielles. Une intégration paysagère des infrastructures routières est réalisée, dans le res-
pect des caractéristiques des unités paysagères exposées au rapport de présentation.

L’enfouissement des raccordements aux réseaux secs
Dans les centres anciens, l’enfouissement des réseaux doit être la règle prioritaire. Lorsque des impératifs n’est imposé que dans la mesure où ces réseaux sont
techniques rendent cet enfouissement impossible ou économiquement disproportionné, la réalisation de eux-mêmes enterrés, sans qu’aucune disposition
réseaux aériens fait l’objet d’une insertion particulière, attentive au cadre bâti. n’impose l’enfouissement de ces réseaux stricto
sensu (art. 4UA, §3)
2. Extensions urbaines
La continuité urbaine des extensions définie aux chapitres III § B et VI § B1 doit être respectée ; elle est
l’un des moyens principaux de préserver les paysages urbains. 
Des coupures paysagères sont maintenues entre les noyaux urbains des communes ou entre les en-
sembles urbanisés agglomérés lorsqu’ils regroupent plusieurs communes, notamment en périphérie des ag-
glomérations et des villes-relais, ainsi qu’entre les villages. Ces coupures sont particulièrement marquées le
long des RD 1062, 1063, 263, 919, 27, 28 et 29. Ces coupures paysagères peuvent également servir de

corridor écologique lorsque leur localisation s’y prête.
la zone d’extension INAa du Mannenbach correspond à une
zone de vergers
Les éléments paysagers traditionnels sont dans la mesure du possible préservés voire recréés en cas Le POS ne comporte toutefois aucune disposition
d’urbanisation nouvelle («ceinture verte» de vergers, prairies...), et au minimum font l’objet d’une prise en tendant à la préservation ou au maintien de ces
compte particulière. La localisation des sites potentiels d’extension est déterminée en considération de leur prés-vergers ; il n’a pas plus envisagé la reconstitu-
sensibilité paysagère et de manière à minimiser leur impact. tion éventuelle des vergers affectés par l’urbanisa-
tion à l’est de la zone INAa (emplacement réservé,
espace boisé à constituer…)
Les extensions urbaines linéaires à vocation résidentielle comme à vocation d’activités, de commerces
ou d’équipements sont proscrites le long des axes routiers départementaux ou d’entrée en ville (qu’elles
entrent ou non dans le champ d’application de l’article L 111-1-4 du code de l’urbanisme).

La recherche de la compacité de l’urbanisation et les développements de l’urbanisation en profondeur
par rapport aux voies d’accès principales doivent être la règle générale et sont donc privilégiés. Les effets de
corridor bâti le long des voies départementales ou d’entrée en ville (qu’elles entrent ou non dans le champ
d’application de l’article L 111-1-4 du code de l’urbanisme) sont limités au maximum. Enfin, les extensions 
urbaines de toute nature localisées le long de voies existantes ou futures sont organisées et structurées en
fonction de ces voies et sauf impératif de sécurité majeur, desservies directement à partir d’elles.
Les extensions urbaines doivent minimiser la déstructuration du paysage bâti dans lequel elles s’insèrent. Les
extensions urbaines linéaires le long des anciens chemins sont à proscrire ou à limiter au bénéfice d’une re- 
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avec les orientations du SCOTAN - 15 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
cherche de compacité, et à réserver en tout état de cause aux secteurs les moins sensibles du point de vue pay-
sager.
Les limites externes des ensembles urbains, entre espaces bâtis et espaces naturels, sont conçues et
Il ne semble pas que cette orientation trouve de
aménagées pour assurer la cohérence et la transition entre ces espaces. Elles s’appuient sur la trame pay-
traduction particulière dans le PLU actuel
sagère préexistante dans une logique de permanence.
3. Préservations paysagères particulières
L’ouverture à l’exploitation touristique des sites sensibles du point de vue paysager veille à respecter les
éléments du patrimoine paysager et bâti dans lesquels elles s’insèrent. 
La perception des villages-clairières est préservée, le maintien d’une lisière forestière exempte
d’urbanisation définie au chapitre II §A prenant ici toute son importance. Les boisements et l’enfrichement
des espaces non urbanisés utiles à la perception paysagère du village-clairière sont contenus et limités.

Aucune disposition spécifique n’est exprimée dans le
En complément de ce qui est indiqué au chapitre II pour la préservation de la fonction écologique des POS à l’égard des éléments végétaux dont la fonc-
arbres isolés, des taillis et des bosquets, la fonction paysagère de ces éléments végétaux doit être préser- tion écologique doit être préservée (éléments identi-
vée et développée dans les mêmes conditions. fiés à préserver, emplacements réservés, espaces
boisés…)
Dans les unités paysagères collinaires et de piémont, les lignes de crêtes sont préservées des extensions
urbaines comme des constructions isolées, à l’exception d’équipements particuliers nécessitant impérati-
vement une position élevée en raison de leur nature (château d’eau, infrastructure de télécommunication,
éoliennes...). Ces dispositions ne s’appliquent pas aux villages et ensembles urbains historiquement implantés 
en ligne de crête dont le développement peut être poursuivi selon la localisation et les orientations anciennes
ou traditionnelles.
Les secteurs agricoles constructibles sont localisés en fonction de la sensibilité paysagère des sites, en
recherchant l’impact minimal. 
Les paysages bâtis traditionnels des centres anciens et des villages sont préservés et mis en valeur. Les
réalisations contemporaines, lorsqu’elles sont rendues possibles, doivent avoir le souci de leur intégration
paysagère.

La signature paysagère du réseau hydrographique via son cortège végétal doit être préservée et déve- La ripisylve présente dans le vallon du Mannebach ne
loppée : bénéficie d’aucune mesure particulière tendant à sa
- pérennisation de la vocation naturelle des abords des cours d’eau et de leur capacité de divagation, préservation, en particulier dans la zone INAa, où les
- développement et protection des boisements dans les documents locaux d’urbanisme, possibilités de construction s’étendent de part et
- politiques actives de replantation, ... d’autre du thalweg

B. Garantir la qualité paysagère et bâtie des entrées de ville


Un traitement paysager de qualité des entrées de ville est à rechercher pour favoriser une transition
réussie entre espaces non bâtis et espaces bâtis. Cette orientation vise toutes les voies d’entrée dans les par- Aucune prescription n’envisage de traitement paysa-
ger des entrées ouest et est de FORESCHWILLER par la
ties agglomérées, qu’elles entrent ou non dans le champ d’application de l’article L 111-1-4 du code de
RD 78
l’urbanisme et qu’elles soient existantes ou futures.

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avec les orientations du SCOTAN - 16 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
De même, entre bâti préexistant et implantations nouvelles, on privilégie les transitions harmonieuses
entre formes urbaines plutôt que les confrontations radicales de style, de forme et/ou de mode
d’implantation.

La réalisation de fronts bâtis de qualité privilégiant l’encadrement bâti des voies, l’image urbaine, le
traitement paysager et la plantation des parkings, la qualité des matériaux employés au service d’une
image valorisante de la zone sont autant d’éléments à développer dans ces secteurs d’entrée de ville.

Les aires de stationnement privées sont localisées ou aménagées pour limiter leur impact paysager du
point de vue de l’usager circulant sur la voie d’entrée en ville et dans la mesure du possible, en dehors des
champs de vue principaux. Il en est de même pour les aires de stockage de matériaux et pour celles de 
service et de livraison.
La transition entre espaces publics et espaces privés fait l’objet d’un traitement de leurs limites permet-
tant clairement de les identifier dans le paysage (par le biais, par exemple, d’éléments de clôture ou de végé-
talisation ou encore l’implantation du bâti en limite...), les abords des voies d’entrée en ville étant traités sur 
un mode urbain.

Chapitre VIII : OBJECTIFS RELATIFS À LA PRÉVENTION DES RISQUES


A. Prendre en compte les risques naturels
1. Prévenir les risques d’inondation 
En dehors des zones urbanisées, la dynamique naturelle des cours d’eau doit être maintenue : préserva-
tion du caractère naturel des berges, maintien du réseau de fossés et de leur cortège végétal, prise en
compte et préservation des zones humides…

La prévention des risques d’inondation liés au ruissellement urbain s’appuie également sur une limitation
de l’imperméabilisation des sols et sur des mesures de gestion des eaux pluviales telles que développées au Cf. ci-après
paragraphe B ci-après.
2. Prévenir les risques de coulées de boues et de mouvements de terrain 
L’implantation de l’urbanisation et des infrastructures tiennent compte des risques de coulées de boues
et de mouvements de terrain et veillent à ne pas augmenter le risque pour les personnes et les biens. 
B. Prévenir les risques pour la salubrité publique
1. Gérer les eaux pluviales
Pour assurer le bon fonctionnement des stations d’épuration et la qualité des eaux superficielles, la part Les préoccupations relatives à la limitation de l’im-
des eaux pluviales rejetées aux réseaux unitaires est minimisée. L’urbanisation, les équipements et les infras- perméabilisation des sols, ainsi qu’à une meilleure
tructures cherchent en conséquence : rétention, infiltration ou réutilisation des eaux plu-
- à minimiser l’imperméabilisation du sol pour diminuer les rejets d’eaux pluviales, viales ne trouvent pas de réelle traduction régle-
- lorsque le cadre législatif et réglementaire le permet, à favoriser la rétention, l’infiltration et/ou la réutili- mentaire dans le cadre du POS, qu’il s’agisse des

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avec les orientations du SCOTAN - 17 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
sation des eaux de pluies. zones UA et UB ou INAa
Le développement des réseaux séparatifs constitue également une des réponses à l’objectif recherché.

2. Prendre en compte les pollutions et les nuisances 


Dans les secteurs à sols pollués, les risques liés devront être pris en compte dans tout projet
d’aménagement. 
Les choix de localisation des nouveaux sites résidentiels et d’activités tiennent compte des nuisances exis-
tantes (sonores, olfactives, poussières...) ainsi que de celles susceptibles d’être générées par les futures activi-
tés à implanter sur le site considéré.

3. Prévenir les risques liés à l’ancienne activité pétrolière 
Dans les communes concernées par l’emprise des forages pétroliers, les projets d’aménagement prennent
en compte la localisation des têtes de forages. 
Dans les secteurs à sols pollués, notamment sur les sites des anciennes raffineries de pétrole, les risques
liés doivent être pris en compte dans tout projet d’aménagement. 
4. Améliorer la qualité de l’air 
Les choix de localisation des nouveaux sites d’activités intègrent les préoccupations de qualité de l’air en
recherchant la proximité des dessertes en transports collectifs (ou les facteurs favorables à leur mise en place).
Ces choix intègrent aussi la problématique des vents dominants par rapport aux implantations résidentielles et 
aux centres-villes.
5. Sécuriser l’approvisionnement en eau potable 
Les emplacements des projets de captages d’eau potable identifiés et leur environnement proche font
l’objet de mesures de préservation de nature à permettre leur réalisation. 
À l’intérieur des périmètres de captage d’eau potable, les modes de gestion des eaux pluviales retenus
tiennent compte de la sensibilité de la ressource en eau. 
À l’échéance de 2025, l’interconnexion des réseaux d’approvisionnement en eau potable est assurée.

Les orientations du document d’orientations générales, notamment vis à vis des zones inondables, des
zones humides, des fuseaux de mobilité des cours d’eau, de la préservation et du développement de la végé-
tation rivulaire ainsi que celles se rapportant à la gestion des eaux pluviales concourent également à la pré- 
servation et à l’amélioration de la qualité de l’eau potable et à la sécurité de son approvisionnement.

Chapitre IX : CONDITIONS PERMETTANT DE FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DE L’URBANISATION PRIORITAIRE


DANS LES SECTEURS DESSERVIS PAR LES TRANSPORTS COLLECTIFS

A. Conditions liées à l’urbanisation 


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avec les orientations du SCOTAN - 18 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Sauf exception justifiée, comme par exemple une gare éloignée du centre urbain, la présence de con-
traintes environnementales ou de risques naturels, le développement de l’urbanisation s’organise pour valori-
ser le recours aux systèmes de transports collectifs. La densité est privilégiée aux abords des secteurs desservis 
ou devant l’être, ainsi que la diversité des fonctions urbaines et des formes bâties.
Autour des arrêts de transports collectifs et particulièrement des gares et des pôles multimodaux, la trame
viaire est aménagée et structurée pour faciliter et valoriser l’utilisation des cheminements piétons et cyclistes.
Ces arrêts sont valorisés par l’organisation, la conception et l’aménagement d’espaces publics ou collectifs à 
leurs abords, ainsi que par l’organisation générale de l’urbanisation.
B. Stationnement autour des arrêts de transports collectifs 
Si le stationnement public doit exister aux abords de ces arrêts et principalement autour des gares pour
répondre aux besoins spécifiques d’une partie des usagers, il doit être dimensionné au plus près de ces be-
soins et intégrer le souci d’une faible consommation foncière. Le développement des capacités de stationne-
ment, notamment à l’usage des personnes provenant d’autres communes, ne doit pas obérer la capacité des
niveaux supérieurs de l’armature urbaine à développer et à densifier leurs secteurs «gare». En conséquence,

des points d’arrêts en amont ou en aval des agglomérations seront progressivement aménagés afin d’assurer
une offre pérenne de stationnement et de développer des pratiques de rabattement.
Outre la modération des exigences en matière de stationnement automobile privé à proximité des des-
sertes en transports collectifs, les éventuels plans de déplacements urbains prescrivent une limitation des
exigences en matière de stationnement automobile dans les périmètres accessibles de 300 mètres autour des 
arrêts de transports collectifs et des pôles d’échange multimodaux.
La réalisation d’un stationnement sécurisé des deux-roues aux abords des arrêts de transports collectifs
doit être développée et systématisée. Le dimensionnement de ce stationnement doit prendre en compte les
perspectives de croissance du nombre d’usagers cyclistes que la mise en œuvre de ce SCOT doit progressi- 
vement générer.

Chapitre X : LES GRANDS PROJETS D’ÉQUIPEMENT ET DE SERVICES NÉCESSAIRES À LA MISE EN ŒUVRE DU SCHÉMA
A. Les projets liés au réseau ferré et aux transports collectifs 
Les territoires les moins densément peuplés et ceux situés à l’écart des axes lourds de transports collectifs
doivent pouvoir bénéficier à terme du développement du transport à la demande. 
Le covoiturage doit être développé en complémentarité des modes de transports collectifs, notamment
dans les pôles d’équilibre et à LEMBACH, en fonction de l’intensité de la demande. Ce développement doit
s’accompagner de celui des parkings-relais destinés à encourager et faciliter la pratique du covoiturage. Le 
développement des plans de mobilité des entreprises est encouragé et facilité.
B. Les projets liés au réseau routier 

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avec les orientations du SCOTAN - 19 - 16 août 2010
compatibilité
Extraits des orientations du DOG susceptibles de concerner FROESCHWILLER
oui non
Les améliorations du réseau routier ont pour objectif d’accroître la sécurité et de réduire les nuisances.
Elles n’ont pas pour objectif d’augmenter significativement le report de la part modale des transports collectifs
vers le transport individuel.

Les améliorations du réseau routier doivent tenir compte pour leur réalisation de la sensibilité des milieux
traversés. 
Les réseaux de déplacements, et notamment le réseau routier, font l’objet d’une valorisation en lien avec
les politiques touristiques. Cette valorisation vise à :
- la mise en valeur et l’accessibilité du territoire et de ses principaux sites touristiques, ainsi que le dévelop-
pement de routes et d’itinéraires thématiques,
- l’interconnexion des circuits vélos y compris transfrontaliers,

- l’accessibilité des sites touristiques en transports collectifs,
- la valorisation de la desserte à grande vitesse de STRASBOURG et SAVERNE.
Les itinéraires et les aménagements cyclables sont développés en lien avec les orientations du schéma dé-
partemental des itinéraires cyclables. La cohérence entre les réseaux cyclables de MOSELLE et du BAS-RHIN et
leur interconnexion doivent en particulier être recherchées.

Le réseau cyclable comprend notamment à terme :
- les opérations déjà prévues dans le cadre du schéma départemental d’itinéraires cyclables,
- la continuité cyclable le long des axes RD 27, 28 et 919, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des communes
traversées, soit en s’appuyant sur la voie elle-même, soit en développant des itinéraires spécifiques reliant les
communes,
- la réalisation d’itinéraires cyclables à l’intérieur des communes et desservant les points d’arrêt des ré- 
seaux de transports collectifs ferroviaires,
- dans le cadre de leurs politiques de déplacements, les agglomérations veilleront à la mise en place d’une
trame de réseau structurant pour les modes piéton/vélo. La forme et la consistance de ce réseau doit avoir
pour objet de rendre attractifs, lisibles et sécurisés les déplacements piétons et cyclistes.
C. Autres projets 
Le développement des infrastructures de communication numérique est étendu progressivement à
l’ensemble du territoire. 
La capacité d’élimination des boues de station d’épuration doit être développée en cohérence avec la
croissance de l’urbanisation. 
La capacité d’élimination des déchets doit être augmentée en cohérence avec le plan départemental
d’élimination des déchets ménagers et assimilés et avec l’augmentation de la population. 

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avec les orientations du SCOTAN - 20 - 16 août 2010
3. Synthèse
L’analyse de la compatibilité des dispositions du plan d’occupation des sols (POS) de FROESCHWILLER avec les orientations
définies par le document d’orientations générales (DOG) du schéma de cohérence territoriale de l’ALSACE DU NORD (SCOTAN) per-
met de relever une très large convergence entre le parti d’aménagement du POS approuvé en mars 2002 et les orientations du SCO-
TAN concernant particulièrement les villages. Le rapport de présentation du POS (p.41) exprime des options fondamentales retenues
pour le développement de FROESCHWILLER dans des termes très proches de ceux du SCOTAN : « organiser une croissance équilibrée de la commune
dans un souci de préservation du patrimoine, d’amélioration du cadre de vie et de maintien sur place de la population et des activités, plutôt que de cibler des objectifs
ambitieux d’accroissement démographique », « préserver la qualité du milieu naturel tout en cherchant à développer ses ressources et à mettre en valeur ses potentiali-
tés touristiques ».

Il faut cependant souligner quelques points d’attention, correspondant à des éléments d’incompatibilité (mineure) avec certaines
dispositions du document d’orientations générales du SCOTAN :
 la capacité de développement résidentiel résultant du POS (en zones UB et INAa) est sensiblement supérieure aux besoins que le POS estime lui-
même devoir satisfaire (l’absence de maîtrise foncière publique n’étant, en tout état de cause, pas un motif pertinent de surdimensionnement des
possibilités de construction) ; de fait, ces possibilités semblent bien ne pas avoir été exploitées selon les hypothèses envisagées depuis l’approbation
du POS ;
 la prise en compte des vergers existants dans la zone d’extension du Mannenbach est inexistante dans le cadre du POS. Le souci de conservation
de ces vergers (à combiner par ailleurs avec la préservation de la ripisylve du fond de vallon ou la prise en compte d’éventuels risques de coulées de
boues dans ce thalweg) trouverait sans doute des possibilités de traduction dans une reconstitution à l’est du secteur d’extension.

D’autre part, quelques éléments pourraient être améliorés dans le cadre d’un futur PLU, afin de mieux prendre en compte cer-
taines orientations du SCOTAN ; cela concerne notamment :
 la diversité des formes urbaines –et son corollaire, la diversité des types de logements (tailles, statuts d’occupation…)– sans être formellement ex-
clues par les dispositions réglementaires ne se trouvent pas particulièrement « encouragées » par le POS actuel qui met assez largement en avant la
production de maisons individuelles…
 la prise en compte des besoins de stationnement des deux roues lors de la construction de logements collectifs ou d’équipements publics (locaux
ou dispositifs sécurisés) ;
 la préservation de certains éléments du patrimoine local (maisons traditionnelles) ou des boisements isolés (bosquets, haies, arbres isolés…) ne
trouve pas traduction spécifique dans le POS ;

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 les prescriptions relatives aux toitures (obligation d’utiliser des tuiles ou matériaux d’aspect similaire …) interdisent de fait les possibilités
d’installation de dispositifs solaires en toiture (nota : les dispositions législatives récemment adoptées –loi portant engagement national pour
l’environnement– permettent d’écarter l’application de telles règles locales… dont il paraîtrait toutefois malvenu de maintenir la présence dans le rè-
glement dès lors qu’elles ne seraient plus opposables…),
 le traitement des limites externes de l’ensemble urbain, le traitement paysager des entrées ouest et est de FROESCHWILLER par la RD28, ainsi que
la préservation et le développement de la fonction paysagère des arbres, bosquets ou taillis,
 en zone UA, l’enfouissement des raccordements aux réseaux secs est imposé uniquement si ces réseaux sont eux-mêmes enterrés et aucune disposi-
tion n’impose un enfouissement de ces réseaux,
 la limitation de l’imperméabilisation des sols et la réutilisation des eaux pluviales.

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