COMMUNE RURALE D’AMPEFY

SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL

2020-2035

DIRECTIVES COMMUNALES D’AMENAGEMENT DU

TERRITOIRE
(DCAT)

SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL /DIRECTIVES COMMUNALES D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 1

Table des matières
Titre I DISPOSITIONS GENERALES .................................................................................................3

C HAPITRE 1 DISPOSITIONS APPLIQUEES AUX ZONES D’HABITAT (ZH) .........................................4

C HAPITRE 2 : DISPOSITIONS APPLIQUEES AUX ZONES D’AGRICULTURE (ZA) ..............................5

C HAPITRE 3 : DISPOSITIONS APPLIQUÉES AUX ZONES FORESTIERES (ZF) ....................................7

C HAPITRE 4 : DISPOSITIONS APPLIQUÉES AUX ZONES D’INTÉRÊTS TOURISTIQUES (ZIT) ............9

C HAPITRE 5 : DISPOSITIONS APPLIQUEES AUX ZONES NATURELLES A PRESERVER ET SITES

SENSIBLES (ZNSP) ..................................................................................................................... 10

Titre II RECOMMENDATIONS .......................................................................................................12

SCHEMA D’AMENAGEMENT COMMUNAL /DIRECTIVES COMMUNALES D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 2

CONTEXTE
La Commune Rurale d’Ampefy s’est dotée d’un Schéma d’Aménagement Communal (SAC) afin
de mieux articuler la gestion de son territoire et pour répondre aux dispositions définies dans la
Politique Nationale de l’Aménagement du Territoire afférentes au renforcement du rôle de la
commune en matière d’aménagement du territoire.

Ce document est élaboré pour servir de cadre de référence à toutes les actions de
développement, d’aménagement, de protection de l’environnement et de valorisation des potentiels
économiques du territoire de la Commune. C’est un outil qui permet de garantir la cohérence des
activités publiques et privées qui contribuent au développement économique et social du territoire
de la Commune.

Le SAC décrit et définit les objectifs d’aménagement et les différents zonages de vocations des
terres dans la Commune rurale d’Ampefy.

Les directives territoriales d’aménagement découlent directement des grandes orientations et

objectifs du SAC. C’est pourquoi cette ces directives sont annexées au SAC, et s’appliquent sur
l’ensemble du territoire de la Commune rurale d’Ampefy, aux personnes morales de droit public et
de droit privé ainsi qu’aux personnes physiques.

Les présentes directives fixent les règles générales relatives à l’aménagement de l’espace et de
l’utilisation du sol conformément aux différents textes en vigueur relatif à l’aménagement du
territoire et à l’urbanisme à Madagascar.

Titre I DISPOSITIONS GENERALES

Champ d’application
Les directives d’aménagement s’appliquent sur l’ensemble du territoire de la commune rurale
d’Ampefy. Elles fixent les règles générales relatives à l’aménagement de l’espace et l’utilisation du
sol.

Division du territoire en zone

Le territoire communal sur lequel porte les présentes dispositions réglementaires est subdivisé
principalement en cinq unités de zones, définis sur la base des principes d’aménagement et les
orientations sectorielles fixés pendant le processus participatif d’élaboration du SAC, dont :

- ZH : Zone d’habitat : zone administrative, zone de résidence, zone commerciale et zone

socio-culturelle
- ZA: Zone d’Agriculture
- ZF : Zone forestière
- ZIT : Zone d’Intérêt Touristique
- ZNSP : Zone naturelle et sites sensibles à préserver

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Chapitre 1 DISPOSITIONS APPLIQUEES AUX ZONES D’HABITAT (ZH)
Article 1. Définition des zones d’habitat
Il s’agit des espaces destinés à l’habitat, comprenant la zone d’habitat actuelle, la zone
destinée à l’extension des villages, la zone d’équipements publics liés à l’habitat, à l’urbanisme et à
l’administration publique ainsi que les zones commerciales.

Article 2. Surfaces affectées aux zones d’habitat

La superficie affectée aux zones d’habitat est de 302 ha dont 76 ha pour l’extension

Article 3. Utilisation du sol autorisée

- Les constructions et lotissement à usage d’habitation ;
- Les ouvrages, infrastructures, équipements liés à l'habitat
- Les constructions ou occupations relevant d’une autorité administrative spécifique qui y exerce
un droit d’occupation exclusif ou fixe les modalités de la gestion de son domaine.
- Les constructions et lotissement à usage commercial, artisanal, et de prestation de service;
- Le réseau routier interne avec aires de stationnement
- Les structures naturelles, espaces verts, jardins, les protections antiérosives, contre les feux et les
catastrophes naturelles
- Les ouvrages, infrastructures, équipements liés à l'artisanat, au commerce et aux prestations de
service, respectant l’environnement autour et ne présentant aucune nuisance.
- Les ateliers destinés à la petite réparation à condition que leur surface ait au minimum 100m2 et
n’excède pas 400 m2, respectant l’environnement autour et ne présentant aucune nuisance ;

Article 4. Utilisation soumise à l’étude d’impact environnemental

- Tous aménagements, ouvrages et travaux pouvant affecter les zones sensibles inclues dans la
dite zone
- Tout projet de construction et d'aménagement de route, revêtue ou non
- Tout projet de construction, d'aménagement et de réhabilitation de piste de plus de 1.500 m
- Toute utilisation ou tout transfert de technologie susceptible d’avoir des conséquences
dommageables sur l’environnement

Article 5. Utilisation du sol interdite

Sont interdits :
- L’ouverture et l’exploitation de carrière ;
- L’implantation et l’extension des établissements industriels ou des activités créant des nuisances
(bruits, pollutions, encombrements, …)
- Les constructions à usage exclusif de dépôts nuisibles à l’hygiène et au respect de
l’environnement dont la surface est supérieure à 200 m2;
- La transformation des logements existants pour d’autre forme ou d’autre usage est soumise à
l’autorisation du service technique de la Commune,

Article 6. Prescription
Sont prescrits dans la zone :
- La délimitation d’une zone administrative pour la construction des bureaux et infrastructures
administratives
- La régularisation foncière des terrains privés et publics ;
- Les réserves foncières pour l’emplacement des équipements communautaires et les servitudes
publiques ;
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- La réhabilitation, création de voirie, de réseaux, d’espaces verts, et de sites culturels et sportifs ;
- La mise en conformité des constructions par rapport aux normes d’hygiène et de sécurité
- La réglementation des constructions provisoires ou précaires
- Emplacement particulier pour les petits unités économiques à nuisance tolérable tels que la
décortiquerie, les scieries et commerce de bois, les ateliers d’ouvrage métallique, la briqueterie,
la station de vulcanisation.
- La viabilisation effective de la zone d’extension;

Article 7. Dispositions foncières

- Tout terrain aménagé et bâti doit être enregistré auprès du service en charge de la fiscalité et du
foncier de la Commune.
- Toute transaction de terrains privés est libre, sauf celle concernant les terrains déclarés d’utilité
publique.
- Tout domaine public immobilier de l’Etat et des collectivités sert d’utilité publique et ne peut
devenir propriété privée. Toute transaction de terrains est interdite sauf entre l’Etat et les
Collectivités Territoriales.

Article 8. Dispositions fiscales

- Tout terrain privé situé dans la zone d’habitat est tenu à contribuer à la concrétisation des
projets d’équipements publics locaux par des mesures fiscales initiées par la commune selon les
textes en vigueur (dont les impôts fonciers, les impôts fonciers sur les propriétés bâties, les droits
d’autorisation de construction, les impôts synthétiques)
Article 9. Parcelle de terrain
Le morcellement est autorisé si la parcelle morcelée ait au moins 200 m2 de surface avec un front
minimum de 10 m, suivie d’une autorisation du service technique de la Commune.

Article 10. Coefficient d’Occupation du Sol

La surface bâtie ne doit pas dépasser 70 % de la surface de la parcelle de terrain.

Article 11. Implantation par rapport aux infrastructures routières

Toute construction doit respecter l’alignement en vigueur. Sont exclues de construction à moins de
- quinze mètres minimum de part et d’autre de l’axe des routes régionales ainsi que de l’axe des
voies structurantes inscrites sur une liste publiée par arrêté du représentant de l’Etat auprès de
la région.
- cinq mètres minimum de part et d’autre de l’axe d’une voie communale à sens unique ;
- dix mètres minimum de part et d’autre de l’axe d’une voie communale à double sens ;
- deux mètres minimum de part et d’autre de l’axe d’une ruelle ;

Chapitre 2 : DISPOSITIONS APPLIQUEES AUX ZONES D’AGRICULTURE (ZA)

Article 12. Définition des zones d’agriculture:

Il s'agit des surfaces destinées aux activités agricoles de la population locale.

Article 13. Surfaces affectées aux zones d’agriculture:

La superficie affectée aux zones d’agriculture est 4749 ha dont 283 ha pour l’extension,

Article 14. Utilisation du sol autorisé

La ZA est destinée aux activités agricoles locales, comprenant :
- La riziculture, la rizi-pisciculture

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- La culture en générale et l’arboriculture paysanne
- Les friches; les installations de bassins de rétention pour l’irrigation.
- Les installations d’ouvrages et équipements liés à l’agriculture (barrages, canaux, unités de
stockage, etc…)
- Les habitations temporaires liées à l’agriculture locale, ne portant pas atteinte à l’environnement
de la zone
- L’aménagement des pistes d’accès et d’évacuation des produits agricoles
- Les installations déjà existantes non conformes sont tolérables tant que possible

Article 15. Utilisation soumise à l’étude d’impact environnemental

- Tous aménagements, ouvrages et travaux pouvant affecté les zones sensibles incluent dans
la Zone d’Agriculture
- Tout projet d'aménagement ou de réhabilitation hydro agricole ou agricole de grande
envergure.
- Tout prélèvement d'eau (eau de surface ou souterraine) de plus de 30 m3/h
- Tout projet de barrage hydroélectrique d'une superficie de rétention de plus de 500 ha
- Tout projet d’aménagement des voies navigables (incluant le dragage) de plus de 5 km
- Tout plan, programme ou politique pouvant modifier le milieu naturel ou l’utilisation des
ressources naturelles, et/ou la qualité de l’environnement humain en milieu rural
- Toute utilisation ou tout transfert de technologie susceptible d’avoir des conséquences
dommageables sur l’environnement

Article 16. Utilisation du sol interdite

Sont interdits dans la zone :
- Les nouveaux aménagements et constructions à usage d’habitation
- Les constructions à usage de commerce et de bureaux
- Les établissements industriels et les maisons de dépôts
- Les investissements et exploitations agricoles de grande envergure de nature à susciter des
conflits fonciers
- L’exploitation minière

Article 17. Prescription

Sont prescrit dans la zone :
- La mise en place des dispositifs anti-érosions sur les versants où la pente excède les 12%
- Le labour doit se faire sur des terrains dont la pente est inférieure à 12% et suivant les courbes
de niveau. Il peut être fait à l’aide d’une charrue à traction animale ou motorisée ou à l’angady.

- L’entretien des infrastructures et ouvrages agricoles

- La mise en conformité des aménagements par rapport aux techniques exigées pour la
préservation des ressources et des potentialités agricoles de la zone.
- En application de la loi sur les domaines publics, la mise en place d’une emprise de 25m à partir
de la rive du lac Itasy.

Article 18. Dispositions foncières

- Tout terrain aménagé et cultivé doit être enregistré au niveau du service en charge du foncier et
de fiscalité de la Commune

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- Toute transaction de terrains privés est libre, et ne se fait qu’auprès d’une collectivité territoriale
ou un ministère susceptible d’intervenir raisonnablement dans la zone
- Tout domaine public immobilier de l’Etat et des collectivités sert d’utilité publique et ne peut
devenir propriété privée. Toute transaction de terrains est interdite sauf entre l’Etat et les
Collectivités Territoriales. Cela comprend le domaine public naturel dont les rivières, les cours
d’eau, lacs et étangs ; ainsi que les périmètres du domaine public artificiel (ouvrages de
protection des rives des cours d’eau, les stations de pompage, les canaux d’irrigation et de
drainage, digues et toute installation de toute nature qui en sont les accessoires indispensables
ainsi que les aménagements destinés à l’entretien de ces ouvrages, les eaux recueillies et
canalisés à l’usage public et collectif)

Article 19. Dispositions fiscales

- Tout aménagement à vocation agricole dans la zone est tenu à contribuer à la concrétisation des
projets de développement local par des mesures fiscales initiées par la commune selon les textes
en vigueur (dont les impôts fonciers)
- L’exercice de collecte des produits agricoles donne lieu au paiement de droit de ristourne au
profit des collectivités (Région et commune)

Chapitre 3 : DISPOSITIONS APPLIQUÉES AUX ZONES FORESTIERES (ZF)

Article 20. Définition des zones de reboisement

Il s’agit des surfaces destinées au reboisement qui peut être à vocation écologique, énergétique et à
vocation économique.

Article 21. Surfaces affectées aux zones de reboisement

La superficie affectée aux zones de reboisement est de 353 ha,

Article 22. Utilisation du sol autorisée

- Reboisements communaux et communautaires avec espèces forestières
- Mise en place des réserves foncières de reboisement
- Le reboisement à vocation écologique
- Le reboisement individuel ou industriel avec espèces forestières, à vocation énergétique
(charbon, bois de chauffe) et à d’autres vocations économique (bois d’œuvre, valorisation des
fibres, feuilles et racines, bois précieux)
- Toute installation de valorisation économique liée à la foresterie (apiculture, pépinières, lieux de
séchage, de sciage, de charbonnage, production d’huiles essentielles, etc.), les pistes d'accès et
d'évacuation de produits

Article 23. Utilisation soumise à l’étude d’impact environnemental

- Toute introduction de nouvelles espèces végétales sur le territoire national

- Toute introduction d’espèces présentes à Madagascar mais non préalablement présentes
dans la zone d’introduction
En cas des grands investissements en foresterie :
- Tous aménagements, ouvrages et travaux pouvant affecter les zones sensibles

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 - Tout plan, programme ou politique pouvant modifier le milieu naturel ou l’utilisation des
ressources naturelles, et/ou la qualité de l’environnement humain en milieu urbain et/ou
rural
- Toute utilisation ou tout transfert de technologie susceptible d’avoir des conséquences
dommageables sur l’environnement
- Tout projet de construction et d'aménagement de route, revêtue ou non
- Tout projet de construction, d'aménagement et de réhabilitation de piste de plus de 1.500 m

Article 24. Utilisation du sol interdite

- Les nouveaux aménagements et constructions à usage d’habitation

- Les constructions à usage de commerce et de bureaux
- Les établissements industriels et les maisons de dépôts
- Les investissements et exploitations agricoles de grande envergure de nature à susciter des
conflits fonciers
- L’exploitation minière
- Les grandes exploitations agricoles
- Le pâturage qui nécessite une mise à feu

Article 25. Dispositions foncières

- Tout terrain reboisé et aménagé à titre privé doit être enregistré au niveau du service en charge
du foncier et de la fiscalité de la Commune.
- Toute transaction de terrains privés est libre, et ne se fait qu’auprès d’une collectivité territoriale
ou un ministère susceptible d’intervenir raisonnablement dans la zone
- Tout domaine public immobilier de l’Etat et des collectivités sert d’utilité publique et ne peut
devenir propriété privée. Toute transaction de terrains est interdite sauf entre l’Etat et les
Collectivités Territoriales. Cela comprend le domaine public naturel dont les rivières, les cours
d’eau, lacs et étangs ; ainsi que les périmètres du domaine public artificiel

Article 26. Dispositions fiscales

- L’exercice de la foresterie dans la zone de reboisement, à titre privé est tenu à contribuer à la
concrétisation des projets de développement local par des mesures fiscales initiées par la
commune (dont entre autre les impôts fonciers, impôt synthétique pour les unités de
valorisation) et selon les autres impositions prévues par les textes forestiers en vigueur.
- Tout exercice de collecte donne lieu au paiement de droit de ristourne au profit des collectivités
(Région, Commune)

Article 27. Entretien de chaque parcelle de reboisement

Pare-feu : en plus de la bande périphérique délimitant la parcelle, des pare-feux de 3m de large
perpendiculaire à la direction du vent dominant doivent être aménagés avec un espacement maximal
de 100 m entre deux pare-feux.

Article 28. Disposition d’aménagement

Le labour doit se faire sur des terrains dont la pente est inférieure à 12% et suivant les courbes de
niveau. Il peut être fait à l’aide d’une charrue à traction animale ou motorisée ou à l’angady.

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Article 29. Dispositions relatives au défrichement
Tout défrichement et exploitation forestière devront respecter les procédures définies par les textes
en vigueur dont l’autorisation est délivrée par les autorités compétentes.

Il est interdit de procéder au défrichement :

- A l’intérieur des périmètres de reboisement et de restauration
- Dans les « zones en défens » groupant les terres assurant un rôle de protection des facteurs
naturels tels que les versant des collines présentant une pente supérieure à 30%, les berges des
rivières et cours d’eau sur une largeur de 20 mètres, dans leurs coudes et méandres et aux
abords des ouvrages d’art
- Les propriétaires de terrains à titre définitif ou temporaire peuvent procéder au défrichement sur
toutes les parcelles pour lesquelles ils en ont l’autorisation par l’acte de propriété ou
d’occupation temporaire

Chapitre 4 : DISPOSITIONS APPLIQUÉES AUX ZONES D’INTÉRÊTS TOURISTIQUES (ZIT)

Article 30. Définition des zones d’intérêts touristiques

Il s’agit des espaces destinés à l’exploitation et la valorisation des sites touristiques potentiels.

Article 31. Surface affectée aux zones d’intérêts touristiques :

La superficie affectée aux zones d’intérêts touristiques est de 27 ha,

Article 32. Utilisation du sol autorisée

- La mise en place des sites d’aménagement récréatif et de découverte, les installations et
infrastructures d’accueils liées au tourisme conformément aux recommandations du cahier de
charge de la zone et du décret MECIE
- Pistes et voies d’accès

Article 33. Utilisation soumise à l’étude d’impact environnemental

- Tout projet d’installation pouvant avoir des impacts sur l’écosystème notamment lacustre

- Tout projet de construction, d'aménagement et de réhabilitation de piste de plus de 1.500 m à

l’intérieur des secteurs à préserver pour ses valeurs naturelles

Article 34. Utilisation du sol interdite

Sont interdits :
- Toute installation, équipement et construction polluants ne faisant pas l’objet d’étude d’impact
environnemental préalable
- L’implantation et l’extension des établissements industriels ou de petites activités créant des
nuisances (bruits, pollutions, encombrements, …).
- L’ouverture et l’exploitation de carrière.
- Toute construction sur des terrains présentant des pentes supérieures à 25%, sauf présentation
de plan d’aménagement remédiant ces paramètres de construction, ou autre justification
technique à l’appui (travaux de terrassement, analyse technique, …).

Article 35. Dispositions fiscales

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- Toute installation autorisée dans la zone est tenue à contribuer à la concrétisation des projets de
développement local par des mesures fiscales initiées par la commune selon les textes en vigueur
(dont les impôts fonciers)
- L’exercice de la pêche donne lieu au paiement des droits et ristournes au profit des collectivités,
conformément aux textes en vigueur.

Article 36. Prescription

- Eau potable: Toute construction nouvelle doit être raccordée au réseau public de distribution
d’eau potable. En l’absence de réseau public, la construction de puits peut être autorisée sous
réserve qu’il y ait au préalable un contrôle sanitaire destiné à vérifier la qualité des eaux.
- Eaux usées: Toute construction nouvelle ou installation nouvelle dans les zones d’intérêts
touristiques doit être équipée d’un dispositif d’assainissement (fosse septique, puisard …) pour le
respect de l’environnement local.

Article 37. Aspect extérieur

- Toute construction doit présenter un aspect architectural en harmonie avec son caractère et
avec le milieu environnant.

Article 38. Constructions provisoires

- Toutes constructions provisoires sont fortement interdites dans la zone, sauf pour les
constructions entrant dans le cadre de la conservation des patrimoines culturels et historiques.

Chapitre 5 : DISPOSITIONS APPLIQUEES AUX ZONES NATURELLES A PRESERVER ET SITES

SENSIBLES (ZNSP)
Article 39. Définition des zones naturelles à préserver
Il s’agit des écosystèmes naturels constitués des marécages, des lacs et cours d’eau garants de la
bonne qualité de l’environnement local. Les zones fortement dégradées ne pouvant plus accueillir
l’agriculture seront classées comme sites sensibles et à protéger par des aménagements spécifiques.

Article 40. Surface affectée:

Les zones naturelles et les sites sensibles à préserver couvrent une superficie de 123 ha,
Article 41. Utilisation du sol autorisée
Tout mode de préservation et de conservation défini par les textes en vigueur, selon l’état des
ressources ; dont :
Pour les zones humides

Faisant à la fois partie du domaine public naturel et classées « zone sensible », les zones humides et
les plans d’eau sont destinés à la conservation et à l’utilisation rationnelle conformément aux textes
en vigueur. Tout aménagement est soumis à un plan d’aménagement en vue d’une utilisation
durable des ressources, dont :
- La conservation
- La restauration des ressources
- Le transfert de gestion des ressources naturelles renouvelables
- La pêche continentale locale conformément aux textes en vigueur sur la période de campagne,
les matériels et technique de pêche

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- Les droits d’usage des ressources pour la population riveraine pour leurs besoins quotidiens
(fibres végétales)
- Les différentes recherches scientifiques liées à la biodiversité locale
- Les protections des rives et antiérosives
- L’éco-tourisme

Article 42. Utilisation soumise à l’étude d’impact environnemental

- Les infrastructures d’accueil et équipements liées aux activités éco touristiques
- Pistes d’accès
- Les ouvrages, infrastructures et équipements liés à la conservation, restauration, et à la
valorisation durable des ressources naturelles
- Toute introduction de nouvelles espèces végétales à proximités des réserves forestières
- Tous aménagements, ouvrages et travaux pouvant affecter les zones sensibles
- Tout projet de construction, d'aménagement et de réhabilitation de piste de plus de 1.500 m

Article 43. Utilisation du sol interdite

- Les coupes et toute autre forme d’exploitation forestière non permise ni convenue avec
l’administration forestière
- Les défrichements à vocation agricole
- Toute forme de valorisation économique non autorisée par l’administration compétente
- Les exploitations industrielles et toute forme d’installation liée à l’activité industrielle
- Les reconversions à vocation agricole (en rizière) des terrains laissés par le redressement des lacs
- Les pêches non autorisées et non conformes aux normes requises selon les textes en vigueur
- Toute forme de valorisation économique non autorisée par l’administration compétente
- Les constructions à usage d’habitation permanente non liées aux activités éco touristiques et de
pêche
- Les établissements commerciaux
- Les exploitations minières
- Les exploitations industrielles

Article 44. Dispositions foncières

Pour les zones humides :

- Le domaine public naturel (rivières, cours d’eau, lacs, étangs,) sont inaliénables, insaisissables et
imprescriptibles alors même qu’ils seraient immatriculés suivant la procédure prévue par la loi
sur la propriété foncière titrée. Toute violation de cette règle est sanctionnée d’une nullité
d’ordre public.
Article 45. Dispositions fiscales
- Toute installation dans la zone humide, autorisée après étude d’impact environnemental est
tenue à contribuer à la concrétisation des projets de développement local par des mesures
fiscales initiées par la commune selon les textes en vigueur (dont les impôts fonciers)
- L’exercice de pêche donne lieu au paiement des droits et ristournes au profit de l’administration
de la pêche et des collectivités, conformément aux textes en vigueur.

Article 46. Dispositions d’aménagement

Conformément aux recommandations du cahier de charge de la zone et du décret MECIE

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Titre II RECOMMENDATIONS
Les directives territoriales d’Aménagement devraient être renforcées au fur et à mesure de
l’expérience de la Commune et de l’évolution de ses capacités à l’appliquer et à la faire respecter.
Pour suivre le rythme du contexte d’application, la réglementation devrait alors faire l’objet d’une
révision sur une base périodique.

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