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MODIFICATION N°1
DU
PLAN LOCAL
D’URBANISME
3.1 – REGLEMENT
Plan Local d’Urbanisme approuvé par délibération du Conseil Municipal du………………………….……..………...……24 février 2016
Modification n°1 du Plan Local d’Urbanisme approuvée par délibération du Conseil Municipal du………………….25 septembre 2019
Déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU approuvée par délibération du Conseil Municipal du 8 décembre 2021
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SOMMAIRE
CHAPITRE I - ZONE UA p . 25
CHAPITRE II - ZONE UB p . 37
CHAPITRE IV - ZONE UD p . 57
CHAPITRE V – ZONE UE p . 69
CHAPITRE VI - ZONE UP p . 79
ANNEXES
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
2. Les servitudes d'utilité publique affectant l'utilisation ou l'occupation du sol qui sont reportées sur un
document annexé au Plan Local dʼUrbanisme.
5. Les arrêtés ministériels, préfectoraux ou municipaux en vigueur qui réglementent la pratique du camping
et le stationnement des caravanes.
7. La Loi N° 93-24 du 08/01/1993 sur la protection et la mise en valeur du paysage et le décret N° 94-408
du 18 mai 1994 relatif au volet paysager du permis de construire.
8. La législation relative aux installations classées ainsi que la Loi N° 93-3 du 04/01/1993 sur les carrières.
10. La Loi N° 79-1150 du 29/12/1979 relative à la publicité, aux enseignes et aux pré enseignes.
11. La Loi N° 91-661 du 13/07/1991 (Loi d'orientation pour la Ville), et ses décrets d'application.
12. La Loi n°86-2 du 3 janvier 1986 relative à l’aménagement, à la protection et à la mise en valeur du
littoral, notamment le décret n° 2004-310 du 29 mars 2004.
Le territoire couvert par le Plan Local dʼUrbanisme est divisé en zones urbaines, en zones d’urbanisation
future, en zones agricoles et en zones naturelles, délimitées sur un document graphique. Il comprend
également :
- des emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d'intérêt général et aux
espaces verts ;
- des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d'un programme de logements, un pourcentage de ce
programme doit être affecté à des catégories de logements locatifs qu'il définit dans le respect des objectifs
de mixité sociale ;
1. Les zones urbaines auxquelles s'appliquent les dispositions des différents chapitres du titre II du
présent règlement sont :
2. La zone à urbaniser à laquelle s'appliquent les dispositions des différents chapitres du titre III du
présent règlement est :
- La zone AUs.
3. Les zones agricoles et naturelles auxquelles s'appliquent les dispositions des différents chapitres
du titre IV du présent règlement sont :
- La zone A
Nco (corridor écologique), Nl (espace vert de loisirs équipement sportif et de loisirs), Nli (espaces
remarquables), NSe (station dʼépuration).
Des secteurs comprenant des bâtiments présentant un intérêt architectural et patrimonial. Il s’agit des
secteurs :
- Nf pour la réhabilitation du fort de la Cride pour l’accueil du public,
- Ns destinés à l’aménagement d’équipements d’enseignement, d’accueil de scolaires et de
formation dans le cadre des anciens forts du Gros Cerveau,
4. Les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général et
aux espaces verts sont consignés sur la liste annexée au Plan Local dʼUrbanisme ; ils sont représentés
au document graphique du règlement et numérotés conformément à la légende et sont régis par les
dispositions de l’article L123-1-5 V°) du Code de lʼUrbanisme.
5. Les terrains classés par le Plan Local dʼUrbanisme comme Espaces Boisés à conserver, à
protéger ou à créer, sont représentés au document graphique du règlement par un quadrillage
orthogonal surchargé de cercles conformément à la légende.
Les dispositions des règlements de chacune des zones ne peuvent faire lʼobjet dʼaucune dérogation.
Seules des adaptations mineures aux règles des articles 3 à 13 de chaque zone peuvent être autorisées
dans la mesure où elles sont rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou le
L’extrait ci-joint de la carte archéologique nationale reflète l’état de connaissance au 16 avril 2010. Cette
liste ne fait mention que des vestiges actuellement repérés. En aucun cas cette liste d’informations ne peut
être considérée comme exhaustive.
Sur la commune de Sanary-sur-Mer, ont été définies huit zones archéologiques par arrêté préfectoral n°
83123-2003 en date du 5 novembre 2003.
A l’intérieur de ces zones, tous les dossiers de demande de permis de construire, de démolir, ainsi que tous
les dossiers d’autorisation d’installation ou de travaux divers, d’autorisation de lotir et de décision de
réalisation de ZAC, devront être transmis aux services de la Préfecture de région (Direction régionale des
Affaires Culturelles de Provence-Alpes-Côte-dʼAzur, Service régional de lʼArchéologie, 21-23 bd. Du Roi
René, 13 617 Aix-en-Provence cedex) afin que puissent être prescrites des mesures d’archéologie
préventive dans les conditions définies par le décret n° 2004-490 du 3 juin 2004 relatif aux procédures
administratives et financières en matière d’archéologie préventive.
Dans les zones 1 et 2, seront transmis en outre les dossiers de demande de travaux visés à l’article 4 alinéa
4 du décret n° 2004-490 du 3 juin 2004 (affouillements, arrachages, etc.) qui affectent une superficie
supérieure à 2000 m2.
Hors de ces zones archéologiques, les personnes qui projettent de réaliser des aménagements peuvent,
avant de déposer leur demande d’autorisation, saisir le préfet de région afin qu’il examine si leur projet est
susceptible de donner lieu à des prescriptions archéologiques (Code du Patrimoine, livre V, article L 522-
4).
En dehors de ces dispositions, toute découverte fortuite de vestige archéologique devra être signalée
immédiatement à la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Provence-Alpes-Côte-dʼAzur (service
régional de lʼArchéologie) et entraînera l’application du Code du Patrimoine (Livre V, titre III).
1. Les constructions doivent être implantées au-delà des marges de retrait indiquées sur les documents
graphiques.
2. A défaut d'indication :
a) en zones naturelles : aucune construction ne peut être implantée à moins de 8 mètres à compter de la
crête de la cunette et sur chaque rive d'un ouvrage.
b) en zones urbaines : aucune construction ne peut être implantée à moins de 3 mètres à compter de la
crête de la cunette, et sur chaque rive d'un ouvrage.
Cette prescription s'appliquera à tous les cours d'eaux non domaniaux et à tous les ouvrages collectifs
d'assainissement non enfouis, à tous les canaux d'irrigation sauf les canaux secondaires ou tertiaires de
desserte localisée et qui constituent un réseau très ramifié, ne nécessitant pas d'entretien par des engins
mécaniques lourds.
Procédure :
- La demande d'autorisation de défrichement est adressée par tout moyen permettant d'établir date
certaine au préfet du département où sont situés les terrains à défricher (Cf. article R 341-1 du Code
forestier)
- Conformément au tableau annexé à l’article R 122-2 du code de l’environnement (modifiée par le
décret n° 2014-118 du 11 février 2014 :
- Il y a nécessité d'une étude d'impact pour les défrichements d’une superficie totale même fragmentée
supérieure ou égale à 25 hectares ;
- Les défrichements sont soumis à la procédure de «cas par cas» lorsqu’ils portent sur une superficie totale
même fragmentée de plus de 0,5 hectare et inférieure à 25 hectares.
Rappel : Article L 341-1 du code forestier « Est un défrichement toute opération volontaire ayant pour effet
de détruire l'état boisé d'un terrain et de mettre fin à sa destination forestière.
Est également un
défrichement toute opération volontaire entraînant indirectement et à terme les mêmes conséquences, sauf
si elle est entreprise en application d'une servitude d'utilité publique.
La destruction accidentelle ou
volontaire du boisement ne fait pas disparaître la destination forestière du terrain, qui reste soumis aux
dispositions du présent titre ».
En dehors des zones équipées, certains secteurs sont ouverts à la construction mais les autorisations de
permis de construire sont liées à la présentation d'un document attestant de la conformité du projet
d'installation d'assainissement non collectif au regard des prescriptions réglementaires, prévu au 1° du III
de l'article L. 2224-8 du code général des collectivités territoriales, dans le cas où le projet est accompagné
de la réalisation ou de la réhabilitation d'une telle installation.
Dans ces zones non équipées, il est vérifié dès le dépôt du dossier sanitaire, que le projet correspond aux
prescriptions de l'arrêté interministériel du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables
aux installations d’assainissement non collectif.
De plus, la mise en œuvre des dispositifs d'assainissement autonome fait l'objet d'une norme publiée par
l'AFNOR en août 1998, référencée XPP16 603 au DTU 64-1 en ce qui concerne les maisons d'habitation
de 1 à 10 pièces.
9.1 - Les démolitions sont soumises au permis de démolir suivant les dispositions de l’article L 451-1 du
Code de lʼUrbanisme.
9.2 - Quiconque désire implanter une construction à usage dʼhabitation ou non, même ne comportant pas
de fondations, doit, au préalable, obtenir la délivrance d’une autorisation ou d’une déclaration préalable
sous réserve des dispositions des articles L 421-5 à L 421-8 du Code de lʼUrbanisme.
9.3 - Les coupes et abattages d'arbres sont soumis à autorisation dans les espaces boisés classés au titre
de l'article L.113-1 du Code de l'Urbanisme et figurant comme tels aux documents graphiques.
9.4 - Les accès sur les voies publiques sont soumis à autorisation.
- Annexe : Bâtiment séparé de la construction principale dont l'usage ne peut être qu'accessoire à celui de
la construction principale régulièrement autorisée dans la zone (liste d'exemples non exhaustive : ateliers,
abris bois, abris de jardin, locaux piscines, locaux techniques, préaux, abris ou garages pour véhicules et
vélos, ...). Les constructions à usage agricole ne sont pas des annexes.
- Construction : Le terme de construction englobe tous les travaux, ouvrages ou installations (à l’exception
des clôtures qui bénéficient d’un régime propre) qui entrent dans le champ d’application du permis de
construire, qu’ils soient soumis à permis de construire ou à déclaration de travaux.
- Construction à usage d'équipement collectif : Il s'agit des réseaux et des constructions qui permettent
d'assurer à la population et aux entreprises les services collectifs. Les équipements d'infrastructures
recouvrent les réseaux et aménagements au sol et en sous-sol. Les équipements de superstructures
recouvrent les bâtiments à usage collectif tels que : équipements scolaires, sanitaires et hospitaliers,
établissements sportifs couverts, colonies de vacances, salles d'expositions, conférences, réunions,
spectacles, auditions, bibliothèques, administrations, gares ... Un équipement collectif peut avoir une
gestion privée.
- Construction à usage hôtelier : Il s'agit des hôtels de tourisme tels que définis par arrêté ministériel du 16
décembre 1964.
- Construction sanitaire : Il s'agit des bâtiments du type : crèche et crèche médicalisée, centre médicalisé
de retraite ou de convalescence, centre médico-social, dispensaire, institut médico-éducatif.
- Construction scolaire : Il s'agit des écoles maternelles, primaires, secondaires ou du supérieur (écoles
d'ingénieur, de commerce, ...), les instituts universitaires de technologie et les universités ainsi que les
locaux d'enseignement et de formation pour adultes.
- Rappel R123.9 : En outre, des règles particulières peuvent être applicables aux constructions et
installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif.
- Clôture : Les clôtures seront soumises à déclaration préalable conformément à l’article R 421-12 d).
On rappelle que les motifs d’interdiction à la réalisation d’une clôture sont limités par le Code Civil qui édicte
dans son article 647 : “que tout propriétaire a le droit de clore son héritage“. Dans le présent règlement, les
clôtures, bénéficiant d’un régime spécifique, ne sont pas considérées comme des constructions.
- Dépendance : Il s’agit d’une partie de bâtiment dont l'usage est accessoire à celui de la construction
principale régulièrement autorisée dans la zone (exemple : garage accolé).
«Article 1
La destination de construction « exploitation agricole et forestière » prévue au 1° de l'article R. 151-27 du
code de l'urbanisme comprend les deux sous-destinations suivantes : exploitation agricole, exploitation
forestière.
La sous-destination « exploitation agricole » recouvre les constructions destinées à l'exercice d'une
activité agricole ou pastorale. Cette sous-destination recouvre notamment les constructions destinées au
logement du matériel, des animaux et des récoltes.
Article 2
La destination de construction « habitation » prévue au 2° de l'article R. 151-27 du code de
l'urbanisme comprend les deux sous-destinations suivantes : logement, hébergement.
Article 3
La destination de construction « commerce et activité de service » prévue au 3° de l'article R. 151-27 du
code de l'urbanisme comprend les six sous-destinations suivantes : artisanat et commerce de détail,
restauration, commerce de gros, activités de services où s'effectue l'accueil d'une clientèle, hébergement
hôtelier et touristique, cinéma.
La sous-destination « activité de service où s'effectue l'accueil d'une clientèle » recouvre les constructions
destinées à l'accueil d'une clientèle pour la conclusion directe de contrat de vente de services ou de
prestation de services et accessoirement la présentation de biens.
Article 4
La destination de construction « équipements d'intérêt collectif et services publics » prévue au 4° de l'article
R. 151-27 du code de l'urbanisme comprend les six sous-destinations suivantes : locaux et bureaux
accueillant du public des administrations publiques et assimilés, locaux techniques et industriels des
administrations publiques et assimilés, établissements d'enseignement, de santé et d'action sociale, salles
d'art et de spectacles, équipements sportifs, autres équipements recevant du public.
comprend notamment les constructions techniques nécessaires au fonctionnement des services publics,
les constructions techniques conçues spécialement pour le fonctionnement de réseaux ou de services
urbains, les constructions industrielles concourant à la production d'énergie.
La sous-destination « salles d'art et de spectacles » recouvre les constructions destinées aux activités
créatives, artistiques et de spectacle, musées et autres activités culturelles d'intérêt collectif.
La sous-destination « équipements sportifs » recouvre les équipements d'intérêts collectifs destinées à
l'exercice d'une activité sportive. Cette sous-destination comprend notamment les stades, les gymnases
ainsi que les piscines ouvertes au public.
Article 5
La destination de construction « autres activités des secteurs secondaire ou tertiaire » prévue au 5° de
l'article R. 151-27 du code de l'urbanisme comprend les quatre sous-destinations suivantes : industrie,
entrepôt, bureau, centre de congrès et d'exposition.
La sous-destination « bureau » recouvre les constructions destinées aux activités de direction et de gestion
des entreprises des secteurs primaires, secondaires et tertiaires.
- Emprise au sol : Il s’agit de la projection verticale du volume de la construction, tous débords et surplombs
inclus. Toutefois, les ornements tels que les éléments de modénature et les marquises sont exclus, ainsi
que les débords de toiture lorsqu’ils ne sont pas soutenus par des poteaux ou des encorbellements et les
rampes d’accès destinées aux personnes à mobilité réduite.
- Emprises publiques: Elles recouvrent tous les espaces publics qui ne peuvent être qualifiés de voies
publiques (parkings de surface, places et placettes, ...).
- Mur de soutènement : Est considéré comme un mur de soutènement, le mur soutenant les terres par
rapport au niveau du sol naturel existant. Le mur de soutènement soutenant des remblais étant apparenté
à une clôture.
- Pleine terre : L'article "13" de certaines zones a prévu de conserver une certaine superficie du terrain en
pleine terre; dans ce cas, aucun sous-sol ne doit être réalisé sous la surface ainsi prévue.
- Sol naturel avant travaux : Il s'agit du sol existant à la date de dépôt du permis de construire ou de la
déclaration de travaux.
- Voie : une voie doit desservir plusieurs propriétés et doit comporter les aménagements nécessaires à la
circulation des personnes et des voitures. Il s'agit des voies publiques et privées.
- Voies ouvertes à la circulation générale : ce sont toutes les voies publiques ou privées, quel que soit leur
statut ou leur fonction (voies piétonnes, cyclistes, routes, chemins, ...) qui ne comportent pas
d’aménagements physiques limitant leur accès (barrière, portail, …).
- Voirie privée : La voirie privée est une voie dont l’assiette appartient à une ou plusieurs personnes privées.
- Voirie publique des collectivités : La voirie publique comprend la voirie nationale dont l'Etat est le
gestionnaire (autoroutes et routes nationales), la voirie départementale dont la compétence relève du
conseil général (routes départementales), la voirie communale et les chemins ruraux.
Article L111-15 :
« La reconstruction à l'identique d'un bâtiment détruit ou démoli depuis moins de dix ans est autorisée
nonobstant toute disposition d'urbanisme contraire, sauf si la carte communale, le plan local d'urbanisme
ou le plan de prévention des risques naturels prévisibles en dispose autrement, dès lors qu'il a été
régulièrement édifié.
Peut également être autorisée, sauf dispositions contraires des documents d'urbanisme et sous réserve
des dispositions de l'article L. 421-5, la restauration d'un bâtiment dont il reste l'essentiel des murs porteurs
lorsque son intérêt architectural ou patrimonial en justifie le maintien et sous réserve de respecter les
principales caractéristiques de ce bâtiment »
Dans les secteurs soumis à des risques, il est rappelé que la Commune applique l’article R.111.2 du Code
de lʼUrbanisme :
Article R111-2 : « Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de
prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de
sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres
installations. »
Les dispositions relatives au maintien et à la caducité des règles d’urbanisme spécifiques aux lotissements
sont régies par les articles L 442-9 et suivants du Code de lʼUrbanisme et R 442-22 et suivants du Code
de lʼUrbanisme.
Article L 442-9 du code de l’urbanisme : « Les règles d'urbanisme contenues dans les documents du
lotissement, notamment le règlement, le cahier des charges s'il a été approuvé ou les clauses de nature
réglementaire du cahier des charges s'il n'a pas été approuvé, deviennent caduques au terme de dix
années à compter de la délivrance de l'autorisation de lotir si, à cette date, le lotissement est couvert
par un plan local d'urbanisme ou un document d'urbanisme en tenant lieu.
De même, lorsqu'une majorité de colotis a demandé le maintien de ces règles, elles cessent de
s'appliquer immédiatement si le lotissement est couvert par un plan local d'urbanisme ou un
document d'urbanisme en tenant lieu, dès l'entrée en vigueur de la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014
pour l'accès au logement et un urbanisme rénové.
Les dispositions du présent article ne remettent pas en cause les droits et obligations régissant les rapports
entre colotis définis dans le cahier des charges du lotissement, ni le mode de gestion des parties
communes. »
Pour toute nouvelle construction à usage habitation individuelle, collective, ou recevant du public et donc
susceptible de produire des déchets, la demande d’autorisation d’occupation du sol (permis de construire,
permis d’aménager…) devra prévoir les aménagements indispensables à la mise en œuvre de la collecte
des déchets urbains en conteneurs normalisés tenant compte de la collecte.
Les installations et constructions nécessaires aux services publics ou présentant un intérêt collectif
bénéficient lorsque cela est nécessaire de règles assouplies notamment en ce qui concerne leur
implantation par rapport aux voies, aux limites, aux autres constructions….
Dans la mesure où elles bénéficient d’une intégration satisfaisante dans l’environnement.
De même, les constructions et installations nécessaires au fonctionnement des services publics ou d’intérêt
collectif dont la gestion a été délégué à un délégataire public ou privé bénéficient des mêmes règles
assouplies.
Le PLU identifie au titre de lʼarticle L 151-19 du code l’urbanisme de nombreuses constructions ou sites.
Cet article dispose que le PLU peut «Identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers,
îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à
requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les
prescriptions de nature à assurer leur protection ».
Pour ces constructions ou sites, qui sont identifiés en rouge et vert dans les plans de zonage, et référencés
en pièce 3.2 du présent PLU, les permis de démolir seront refusés et les permis de construire ou
déclarations de travaux pourront être soient refusés soient accordés sous conditions, pour préserver leur
intégrité.
Conformément à l’article L 123-5 alinéa 6 du code de l’urbanisme «L'autorité compétente pour délivrer le
permis de construire peut, dans des conditions définies par décret en Conseil d'Etat, accorder des
dérogations à une ou plusieurs règles du plan local d'urbanisme ou du document d'urbanisme en tenant
lieu pour autoriser des travaux nécessaires à l'accessibilité des personnes handicapées à un logement
existant. ».
Les bâtiments édifiés dans les secteurs exposés aux bruits des transports terrestres (tels qu’indiqués aux
documents graphiques du PLU) sont soumis à des normes d’isolation acoustique conformément aux
dispositions résultantes :
- de la loi n°92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit
- du décret 95-20 du 9 janvier 1995 relatif aux caractéristiques acoustiques de certains bâtiments autres
que habitations et de leurs équipements
- du décret 95-21 du 9 janvier 1995 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres
- de l’arrêté ministériel du 30 mai 2006 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports
terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit
- de l’arrêté préfectoral du 7 juin 2000 relatif au classement des voies bruyantes
Tout projet de construction devra présenter les normes d’isolation conformément aux lois, décrets et arrêtés
ministériels susmentionnés.
Les portails en bordure de voies gérées par le Département devront respecter un recul de 5 mètres minimum
(sauf impossibilité technique avérée), à l’exception des zones où les constructions doivent être implantées
à l’alignement des voies ou des façades existantes.
Les résidences de tourisme au sens du code du tourisme sont régies par l’article D 321-1 du code du
tourisme qui dispose : « La résidence de tourisme est un établissement commercial d'hébergement classé,
faisant l'objet d'une exploitation permanente ou saisonnière. Elle est constituée d'un ou plusieurs bâtiments
d'habitation individuels ou collectifs regroupant, en un ensemble homogène, des locaux d'habitation
meublés et des locaux à usage collectif. Les locaux d'habitation meublés sont proposés à une clientèle
touristique qui n'y élit pas domicile, pour une occupation à la journée, à la semaine ou au mois. Elle est
dotée d'un minimum d'équipements et de services communs. Elle est gérée dans tous les cas par une seule
personne physique ou morale ».
TITRE II
CHAPITRE I
Caractère de la zone UA :
Il s’agit du centre ancien ainsi que les alignements bâtis constituant les entrées de ville et les quartiers qui
lui sont directement rattachés. C’est une zone dʼhabitat continu d’une grande unité architecturale
comprenant des services centraux et des activités.
- les bâtiments à usage d’entrepôt ne doivent pas excéder 500 m2 d’emprise au sol. Ils doivent
nécessairement accompagner une activité admise dans la zone ;
- les affouillements et exhaussements du sol doivent être strictement liés à une opération de construction
autorisée ou de travaux publics;
- les ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement des services publics ainsi que les ouvrages
techniques liés aux réseaux d’intérêt public, sous réserve de ne pas porter atteinte au paysage, à
L’environnement, à la salubrité ou à la sécurité publique.
- pour les éléments du paysage repérés au plan de zonage (en rouge et/ou vert) au titre de l’article L 151-
19 du Code de l’urbanisme, seuls sont autorisés les travaux de rénovation et de réhabilitation à condition
qu’ils soient réalisés en préservant les formes et les volumes, ouvertures et hauteurs existantes des
constructions identifiées.
En tout état de cause les travaux entrepris sur ces bâtiments devront respecter et conserver les styles
architecturaux d’origine des dites constructions.
2.2 - Dans le secteur UA soumis à risque d’inondation, toute construction ou aménagement doit respecter
les dispositions de l’article R.111.2 du Code de lʼUrbanisme.
3.1 - Accès : Pour être constructible, un terrain doit comporter un accès à une voie publique ou privée, soit
directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en
application de l’article 682 du Code Civil. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux
règles minimales de desserte : défense contre l’incendie, protection civile, brancardage, etc.
La desserte des postes de distribution dʼhydrocarbures doit être assurée en dehors de la voie publique.
3.2 - Voirie : Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à l’importance
et à la destination de la construction de l’ensemble des constructions qui y sont édifiées. Les voies en
impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de faire
aisément demi-tour et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination.
Lorsque l’impasse est située en limite séparative, il doit être réservé la possibilité de prolonger
ultérieurement la voie sans occasionner de destructions.
La sécurité des piétons doit être assurée par des aménagements adéquats.
Une autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis de construire ou d’aménager) peut être refusée
sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions
répondant à l’importance ou à la destination des aménagements ou constructions envisagés.
Un refus peut également être opposé si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des
voies publiques ou pour celle des personnes utilisant cet accès.
Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur configuration
ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.
4.1 - Eau potable : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des activités
doit être raccordée au réseau public de distribution d’eau potable de caractéristiques suffisantes,
conformément aux dispositions du règlement du service des eaux.
4.2 - Assainissement :
4.2.1 - Eaux usées : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des
activités doit, pour l’évacuation des eaux résiduaires être raccordée au réseau collectif d’assainissement
conformément au règlement du service d’assainissement.
Les eaux résiduaires industrielles sont, si nécessaire, soumises à une épuration appropriée à leur nature et
degré de pollution avant rejet dans le réseau d’assainissement urbain. Le dispositif de pré-épuration doit
être conforme à la réglementation en vigueur.
4.2.2. - Eaux pluviales : Les eaux pluviales provenant des toitures de toute construction collectée
par gouttière ou chéneaux, sont conduites dans les caniveaux ou fossés d’évacuation prévus à cet effet.
En aucun cas elles ne peuvent être rejetées dans le réseau public d’assainissement urbain.
4.3 – Réseaux divers : pour les opérations nouvelles, les réseaux de distribution (eau potable, gaz,
électricité, téléphone, télévision, etc.) doivent être souterrains. En cas d’impossibilité technique, ils devront
être intégrés dans le paysage.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
- 6.1.2 - Certains retraits peuvent cependant être admis en fonction d’un intérêt évident de
composition architecturale ou urbaine, si l’aménagement proposé ne compromet pas l’aspect de
l’ensemble de la voie.
- 6.1.3 - Sont autorisés les balcons en saillie de 1 m maximum par rapport à l’alignement sous réserve
du respect des gabarits de circulation.
- 6.1.4 - La distance des constructions par rapport aux voies privées de desserte intérieure d’une
même unité foncière n’est pas réglementée.
- 6.1.5 - Toutefois, une marge de recul de 5 mètres par rapport à l’alignement est imposée le long des
voies suivantes et matérialisée sur les plans de zonage par un tireté rouge :
Avenue du maréchal Galliéni,
Avenue de la Résistance,
Avenue de l’Europe Unie,
Avenue du Maréchal Leclerc en totalité,
Avenue du Deuxième Spahis en totalité,
Avenue Joseph Soleillet,
- 6.2.1 - Sauf en cas de marge de recul indiquée au document graphique du règlement, les
constructions doivent être implantées à une distance au moins égale à 5 mètres par rapport
à la limite des voies quʼelles soient publiques ou privées, ouvertes à la circulation publique ou non,
ou quʼelles soient existantes, à modifier ou à créer.
- 6.2.2 - La distance des constructions par rapport aux voies privées de desserte intérieure d’une
même unité foncière n’est pas réglementée.
- 7.1.1 - Les constructions doivent être édifiées en ordre continu d’une limite latérale à l’autre sur une
profondeur maximale de 15 mètres mesurée à partir de l’alignement ou de la limite qui s’y substitue.
Toutefois, toute construction doit être implantée de manière à ce que la distance comptée
horizontalement de tout point de la construction (balcon compris et non compris les débords de
toiture dans la limite de 50 cm) au point le plus proche de toute limite du fond de parcelle soit toujours
au moins égale à la moitié de la hauteur de la construction avec un recul minimum de 2 mètres.
Certains retraits peuvent être admis en fonction d’un intérêt évident de composition architecturale
ou urbaine.
Lorsque la limite parcellaire d’un terrain ne borde aucune voie et se trouve confondue avec la limite
existante entre une zone continue (UA) et une zone discontinue, toute construction doit être
implantée de manière à ce que la distance comptée horizontalement de tout point de la construction
(balcon compris) au point le plus proche de cette limite soit au moins égale à 4 mètres.
A titre exceptionnel, la même règle peut être appliquée en zone continue (UA) si une parcelle
contiguë est déjà bâtie en ordre discontinu, afin de permettre un traitement architectural satisfaisant
des pignons se faisant vis à vis.
- 7.1.2 – Au-delà de cette bande de 15 m, toute construction doit être implantée de manière à ce
que la distance comptée horizontalement de tout point de la construction (balcon compris et non
compris les débords de toiture dans la limite de 50 cm) au point le plus proche de toute limite
parcellaire soit au moins égale à la moitié de la hauteur de la construction avec un recul minimum
de 4 mètres.
La construction en limite parcellaire peut être autorisée lorsqu’il s’agit d’édifier une construction
annexe (garage ou abri-voiture, garage à vélos et abri de jardins) dont la hauteur n’excède pas 3,20
mètres et dont l’emprise n’excède pas 40 m2.
- Toute construction doit être implantée de manière à ce que la distance comptée horizontalement de
tout point d’un bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50
cm) au point le plus proche de toute limite parcellaire soit au moins égale à la moitié de la hauteur
de cette construction. En aucun cas cette distance ne peut être inférieure à 4 mètres.
- 7.3.2 - La construction sur la limite parcellaire peut être autorisée dans les cas suivants :
7.3.2.1 - Pour édifier des bâtiments jointifs et mitoyens de hauteur et de caractère sensiblement
identiques ;
7.3.2.2 - Lorsqu’une construction nouvelle doit être adossée à un immeuble déjà construit à la
limite de la parcelle, et à condition que la construction à édifier soit de hauteur sensiblement
égale à celle de l’immeuble existant sans pouvoir excéder la hauteur définie à l’article UA10 ;
7.3.2.3 - Lorsqu’il s’agit d’édifier une construction annexe (garage ou abri-voiture, garage à vélos
et abri de jardins) dont la hauteur n’excède pas 3,20 mètres et l’emprise 40 m2 ;
7.3.2.4 – Pour la réalisation de parcs publics de stationnement souterrains ;
7.3.2.5 – Pour les équipements et constructions nécessaires aux services publics.
Non réglementé
10.1.1 - La hauteur d’une construction est la différence de niveau calculée verticalement entre le
point le plus bas de la façade aval de cette construction, déterminé à partir du terrain naturel ou excavé, et
tous points des égouts du toit.
10.1.2 - La limite des constructions est fixée par un plan sʼappuyant sur l’égout des toits et incliné à
35 % maximum au-dessus du plan horizontal. Dans le cas de terrasses ouvertes dans le pan de toiture,
l’égout des toits pris en compte est celui du plan de toiture général.
10.1.3 - Au-dessus du plan incliné défini ci-dessus, seuls peuvent émerger les souches de
cheminée, les superstructures de ventilation, les lanterneaux, les capteurs d’énergie solaire et les antennes
de télévision, à raison d’une antenne par cage d’escaliers.
10.1.4 - Lorsque le sol est en pente, les façades des bâtiments sont divisées en sections dont
chacune ne peut excéder 20 mètres de longueur ; la hauteur de chaque section est mesurée au milieu de
chacune dʼelle.
- Dans le secteur UAa : La hauteur des constructions autorisées ne pourra excéder la hauteur
moyenne du front bâti de l’îlot.
Notion de front bâti de l’îlot : « un îlot est constitué chaque fois qu’il y a rupture dans le front bâti, que la
rupture soit créée par une voie de circulation, une voie piétonne ou un espace libre (jardin, cour…).
Le calcul de la hauteur moyenne s’effectue en tenant compte de la hauteur du bâtiment objet du projet ».
- Dans le secteur UAc : La hauteur des constructions mesurées dans les conditions ci-dessus ne
pourra excéder 9 mètres.
10.3.1 - La différence de niveau entre tout point dʼun bâtiment et tout point de lʼalignement opposé
ne doit pas excéder 2,5 fois la distance comptée horizontalement entre ces deux points (balcons non
compris)
10.3.2 - Si la construction est édifiée à lʼangle de deux voies de largeur inégale, la partie du bâtiment
bordant la voie la plus étroite peut avoir la même hauteur que celle du bâtiment bordant la voie la plus large
sur une longueur nʼexcédant pas 15 mètres comptés à partir du point dʼintersection des alignements (ou
des marges de recul inscrites au plan).
Dans le cas de voies privées, la limite effective de la voie privée se substitue à lʼalignement.
11.1 - Dispositions générales : Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité
d'aspect et de matériaux compatible avec la tenue générale de l'agglomération, les constructions et
l'harmonie du paysage ou des perspectives.
11.2 - Couvertures :
11.2.1 - Pentes : La pente de la toiture doit pouvoir être sensiblement identique à celle des toitures
des constructions avoisinantes sans pouvoir excéder 35 %, sauf dans les cas de restauration de bâtiments
existants ou 1 pente plus importante est autorisée. Toutefois, certaines toitures – terrasses et lanterneaux
peuvent être autorisés en fonction dʼun intérêt évident de composition ; dans ce cas, ils ne doivent comporter
aucun matériau réfléchissant, et ne pas excéder 30 % de l’ensemble des toitures.
11.2.2 - Terrasses tropéziennes : La surface des terrasses ouvertes dans le pan de toiture ne doit
pas dépasser 30 % de ce pan de toiture.
11.2.3 - Tuiles : Les éverites sont interdites. Seules peuvent être autorisées les tuiles canal
anciennes ou vieillies, excepté dans le cas de rénovation ou extension d’une construction comportant des
tuiles plates.
11.2.4 - Débord de la toiture : les débords de la couverture doivent être constitués soit par une
génoise de type traditionnel, soit par une corniche ou un débord de toit à chevron.
11.2.5 - Souches : les souches doivent être simples sans ornementation. Elles doivent être enduites
avec les mêmes enduits que ceux des façades et implantées judicieusement de manière à éviter des
hauteurs trop grandes.
11.3.1 - Le traitement des rez-de-chaussée commerciaux doit être réalisé en cohérence avec
lʼarchitecture des niveaux supérieurs. Les rideaux de protection doivent être placés à lʼintérieur des vitrines.
En cas dʼimpossibilité technique, les coffres devront être intégrés à la devanture.
11.3.2 - Les enduits sont frottassés fin, revêtus ou non de peinture minérale dans les teintes
traditionnelles. Les revêtements de synthèse tels que revêtements plastiques épais ou semi épais et autres
crépis dits « rustiques », sont interdits.
11.3.3 - Les volets persiennés, pleins et les menuiseries doivent être en bois ou en aluminium.
11.3.4 - Les climatiseurs doivent être intégrés au bâti et ne doivent pas être apparents ni surplomber
toute voie publique ou privée.
11.4 - Clôtures :
11.4.1 - Les clôtures doivent sʼharmoniser avec lʼarchitecture des bâtiments. Les murs de pierres
anciens doivent autant que possible être maintenus et restaurés. Les murs et murets enduits doivent avoir
11.4.3 - En aucun cas la hauteur totale des clôtures ne peut excéder 1,90 mètre.
A lʼexception, des clôtures réalisées autour des ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement
des services publics et aux réseaux dʼintérêt public qui ne sont pas réglementées, dans un souci notamment
de sécurité des tiers.
11.5 - Les capteurs solaires sont autorisés à condition de faire lʼobjet dʼune intégration architecturale
garantissant leur discrétion.
En toiture, leur châssis doit être intégré au pan de toiture. Leur surface ne doit pas dépasser 30 % du pan
de toiture, excepté pour les bâtiments publics.
11.6 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique, en application des
articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au
titre des installations et travaux divers.
11.7 - Dans le cas dʼune réhabilitation, dʼun aménagement ou dʼune nouvelle construction, il devra être
prévu des loges capables de recevoir les bacs à ordures ménagères et à collecte sélective.
12.1 - Le stationnement et la manoeuvre des véhicules, y compris les “deux roues”, qui correspondent aux
besoins des constructions et installations doivent être assurés en dehors des voies publiques ou privées,
sur des emplacements prévus à cet effet. Pour lʼapplication de cet article, la définition de la surface de
plancher est celle qui est donnée par lʼarticle R 111-22 du Code de lʼUrbanisme. Les normes à prendre en
compte pour le stationnement d'un véhicule sont de :
12.2.1 - Pour les constructions à usage dʼhabitation, 1 place de stationnement pour 70 m2 de surface
de plancher. Le nombre total de places ne doit en aucun cas être inférieur au nombre de logements. Au
nombre obtenu, il convient dʼajouter une place de stationnement réservé aux visiteurs par tranche de 5
logements.
Pour les opérations de logements sociaux : 1 place de stationnement par logement.
12.2.2 - Pour les établissements médicaux, para-médicaux, sociaux et médico-sociaux, une place
de stationnement pour 180 m2 de surface de plancher ;
12.2.3 - Pour les constructions à usage industriel ou artisanal, une place de stationnement pour 60
m2 de surface de plancher ;
12.2.4 - Pour les constructions à usage de bureaux ou commerces, une place de stationnement pour
70 m2 de surface de plancher ;
12.2.6 - Pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif,
le nombre de places de stationnement à réaliser est déterminé en tenant compte de leur nature, du taux et
du rythme de leur fréquentation, de leur situation géographique au regard des parkings publics existant à
proximité, de leur regroupement et du taux de foisonnement envisageable.
12.2.7 - Pour les bâtiments à usage principal d’habitation ou de bureaux, il devra être prévu un
espace ou plusieurs espaces destinés au stationnement sécurisé des vélos, conformément à l’article L 151-
30 du code de l’urbanisme et aux articles L 111-5-2, R 111-14-4 à R 111-14-6 du code de la construction
et de l’habitation stationnement des vélos.
Ces espaces devront respecter les caractéristiques minimales fixées par l’arrêté ministériel du 13 juillet
2016, à savoir :
- pour les bâtiments à usage principal d'habitation, l'espace possède une superficie de 0,75 m2 par logement
pour les logements jusqu'à deux pièces principales et 1,5 m2 par logement dans les autres cas, avec une
superficie minimale de 3 m2 ;
- pour les bâtiments à usage principal de bureaux, l'espace possède une superficie représentant 1,5 % de
la surface de plancher ;
- pour les bâtiments à usage tertiaire, l'espace est dimensionné pour accueillir un nombre de place de vélo
calculé par rapport à 15 % de l'effectif total de salariés accueillis simultanément dans les bâtiments, sur
déclaration du maître d'ouvrage.
12.3 - Ces places de stationnement doivent être aménagées sur le terrain dʼassiette de lʼopération.
Toutefois, exceptionnellement, lorsque lʼapplication de cette prescription est techniquement impossible, et
notamment dans la zone piétonne, le constructeur doit apporter la preuve que le stationnement des
véhicules peut être assuré de façon satisfaisante dans un rayon de 300 m.
12.4 - Dans le cas de réalisation de places de stationnement avec un système de « parklift » (superposition
de plusieurs voitures dans un même espace) et quelque soit le nombre de voitures empilées sur un
emplacement, cet emplacement ne compte que pour une place de stationnement.
13.1 - Les surfaces libres de toute construction ainsi que les aires de stationnement doivent être traitées et
plantées.
13.2 - Les espaces compris entre la limite dʼemprise publique et le recul de 5 mètres imposé sur certaines
voies doivent être traités et plantés. Ils ne peuvent être occupés en aucun cas par des places de
stationnement.
13.3 - 40 % de la surface des terrains doit être en espaces non imperméabilisés et plantés. Sur cette
surface, il doit être planté au minimum 1 arbre de haute tige pour 100 m2 d’espaces verts.
13.4 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique (arbre isolé ou
alignement d'arbres, jardins, ...), en application des articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de
l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.
13.5 - Les terrains indiqués aux documents graphiques comme étant des espaces boisés classés sont régis
par les dispositions des articles L 113-1 et suivants du Code de lʼUrbanisme.
13.6 - La bande de recul à respecter par rapport à la limite ou à l’axe des voies, découlant de l’application
de l’article UA6, doit être traitée et plantée. Seuls sont admis dans cette bande les accès aux constructions,
aux parkings ou les locaux de collecte des ordures ménagères et de tri sélectif, sous réserve que leur
emprise soit réduite au maximum.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
CHAPITRE II
Caractère de la zone UB :
Il sʼagit dʼune zone mixte de constructions à usage dʼhabitation (immeubles collectifs dominants), de
services, de commerces et dʼactivités. Les constructions y sont édifiées en ordre discontinu.
On la retrouve dans les quartiers St Roch/Picotières et au centre-ville.
Cette zone comprend : - un secteur UB inondable.
- un secteur UB soumis à des risques géologiques.
- deux secteurs UBa à vocation dʼhabitat social, on le retrouve dans les quartiers de
lʼHuide et de St Roch.
- trois secteurs UBb où les obligations de logements sociaux sont renforcées dans
le cas de programmes d’habitat ou de programmes mixtes habitat/équipement public.
2.1 – Dans la zone UB et les secteurs UBa : conformément à lʼarticle L 151-15 du Code de lʼUrbanisme,
un pourcentage de 40 % de la surface de plancher des programmes comprenant plus de 5 logements doit
être affecté à des catégories de logements locatifs respectant des objectifs de mixité sociale.
2.2 - Dans le secteur UBb : conformément à l’article L 151-15 du Code de lʼUrbanisme, un pourcentage de
50 % minimum de la surface de plancher des programmes comprenant plus de 5 logements doit être affecté
à des catégories de logements locatifs respectant des objectifs de mixité sociale.
2.3 - Les constructions à usage de moyennes et grandes surfaces commerciales sont autorisées sous
réserve que :
- leur aspect extérieur soit compatible avec lʼenvironnement existant ;
- les conditions dʼaccessibilité puissent être remplies dans de bonnes conditions de sécurité ;
- la capacité en places de stationnement induite par la fréquentation de lʼétablissement soit assurée
intégralement sur le terrain de lʼétablissement et soit définie dʼun commun accord avec la commune.
2.4 - Les affouillements et exhaussements du sol doivent être strictement liés à une opération de
construction autorisée ou de travaux publics.
2.5 - Les aires de stationnement ouvertes au public et pouvant contenir au moins 10 véhicules, sous réserve
que leur aspect extérieur soit compatible avec lʼenvironnement existant.
2.6 - Les activités artisanales sous réserve quʼil nʼen résulte pas un accroissement de nuisances ou de
risques pour le voisinage, de ne pas porter atteinte au caractère ou à lʼintérêt paysager des lieux avoisinants
et de respecter des conditions de sécurité satisfaisante.
2.7 - Les ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement des services publics ainsi que les
ouvrages techniques liés aux réseaux dʼintérêt public, sous réserve de ne pas porter atteinte au paysage,
à lʼenvironnement, à la salubrité ou à la sécurité publique.
2.8 - Dans le secteur UB soumis à risque dʼinondation, toute construction ou aménagement doit respecter
les dispositions de lʼarticle R.111.2 du Code de lʼUrbanisme.
2.9 - Pour les constructions individuelles les annexes (surface cumulée) sont autorisées dans la limite de
40 m2 dʼemprise par logement.
2.10 - Pour les éléments du paysage repérés au plan de zonage (en rouge et/ou vert) au titre de lʼarticle L
151-19 du Code de lʼurbanisme, seuls sont autorisés les travaux de rénovation et de réhabilitation à
condition quʼils soient réalisés en préservant les formes et les volumes, ouvertures et hauteurs existantes
des constructions identifiées.
En tout état de cause les travaux entrepris sur ces bâtiments devront respecter et conserver les styles
architecturaux dʼorigine des dites constructions.
3.1 - Accès : Pour être constructible, un terrain doit comporter un accès à une voie publique ou privée, soit
directement, soit par lʼintermédiaire dʼun passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en
application de lʼarticle 682 du Code Civil. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux
règles minimales de desserte : défense contre lʼincendie, protection civile, brancardage, etc.
La desserte des postes de distribution dʼhydrocarbures doit être assurée en dehors de la voie publique.
Pour tout projet de plus de 6 logements (y compris l’existant) ou de 6 lots (y compris le lot déjà bâti) ou plus,
la voie d’accès à partir de la voie publique devra présenter une largeur de 6 mètres.
3.2 - Voirie : Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à lʼimportance
et à la destination de la construction de lʼensemble des constructions qui y sont édifiées. Les voies en
impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de faire
aisément demi-tour et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination.
Lorsque lʼimpasse est située en limite séparative, il doit être réservé la possibilité de prolonger
ultérieurement la voie sans occasionner de destructions.
La sécurité des piétons doit être assurée par des aménagements adéquats.
Une autorisation dʼurbanisme (déclaration préalable, permis de construire ou dʼaménager) peut être refusée
sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions
4.1 - Eau potable : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des activités
doit être raccordée au réseau public de distribution dʼeau potable de caractéristiques suffisantes,
conformément aux dispositions du règlement du service des eaux.
4.2 - Assainissement :
4.2.1 - Eaux usées : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des
activités doit, pour lʼévacuation des eaux résiduaires être raccordée au réseau collectif dʼassainissement
conformément au règlement du service dʼassainissement.
Les eaux résiduaires industrielles sont, si nécessaire, soumises à une épuration appropriée à leur nature et
degré de pollution avant rejet dans le réseau dʼassainissement urbain. Le dispositif de pré-épuration doit
être conforme à la réglementation en vigueur.
4.2.2. - Eaux pluviales : Les eaux pluviales provenant des toitures de toute construction collectée
par gouttière ou chéneaux, sont conduites dans les caniveaux ou fossés dʼévacuation prévus à cet effet.
En aucun cas elles ne peuvent être rejetées dans le réseau public dʼassainissement urbain.
4.3 – Réseaux divers : pour les opérations nouvelles, les réseaux de distribution (eau potable, gaz,
électricité, téléphone, télévision, etc.) doivent être souterrains. En cas dʼimpossibilité technique, ils devront
être intégrés dans le paysage.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
6.1 - Sauf en cas de marge de recul indiquée au document graphique du règlement, les constructions
(balcon compris et non compris les débords de toiture dans la limite de 50 cm) doivent être
implantées à une distance au moins égale à :
- 5 mètres par rapport à la limite des voies quʼelles soient publiques ou privées, ouvertes à la
circulation publique ou non, ou quʼelles soient existantes, à modifier ou à créer.
- 2 mètres de la limite dʼemprise de la voie de chemin de fer.
6.2 - La distance des constructions par rapport aux voies privées de desserte intérieure dʼune même unité
foncière n’est pas réglementée.
7.1 - Toute construction doit être implantée de manière à ce que la distance comptée horizontalement de
tout point d’un bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au
point le plus proche de toute limite parcellaire soit au moins égale à la moitié de la hauteur de cette
construction. En aucun cas cette distance ne peut être inférieure à 4 mètres.
7.3 - La construction sur la limite parcellaire peut être autorisée dans les cas suivants :
7.3.1 - Lorsqu’une construction nouvelle doit être adossée à un immeuble déjà construit à la limite
de la parcelle, et à condition que la construction à édifier soit de hauteur sensiblement égale à celle de
l’immeuble existant sans pouvoir excéder la hauteur définie à l’article UB10 ;
7.3.2 – Pour la réalisation de parcs publics de stationnement souterrains ;
7.3.3 – Pour les équipements et constructions nécessaires aux services publics.
Dans le cas de bâtiments non accolés, la distance entre les bâtiments, comptée horizontalement de tout
point du bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au point
le plus proche de l'autre bâtiment, doit être au moins égale à la moitié de la hauteur de la plus haute
construction.
Toutefois, des implantations différentes peuvent être autorisées pour les opérations comportant
exclusivement soit des logements locatifs sociaux, soit des équipements publics ou d’intérêts collectifs, soit
les deux.
9.1- Dans la zone UB : l’emprise au sol des constructions, (y compris piscine), ne peut dépasser 40 % de
la superficie de l’unité foncière.
9.3- Toutefois dans la zone UB, un dépassement de l’emprise au sol est autorisé dans la limite de 10 %
supplémentaire et uniquement pour des surfaces non closes concernant des éléments architecturaux qui
participent à la bonne intégration de la construction et à l’expression d’une qualité architecturale.
10.1.1 - La hauteur d’une construction est la différence de niveau calculée verticalement entre le
point le plus bas de la façade aval de cette construction, déterminé à partir du terrain naturel ou excavé, et
tous points des égouts du toit.
10.1.2 - La limite des constructions est fixée par un plan s’appuyant sur l’égout des toits et incliné à
35 % maximum au-dessus du plan horizontal. Dans le cas de terrasses ouvertes dans le pan de toiture,
l’égout des toits pris en compte est celui du plan de toiture général.
10.1.3 - Au-dessus du plan incliné défini ci-dessus, seuls peuvent émerger les souches de
cheminée, les superstructures d’ascenseurs et de ventilation, les lanterneaux, les capteurs d’énergie solaire
et les antennes de télévision, à raison d’une antenne par cage d’escaliers.
. Dans la zone UB à l’exception des secteurs UBa et UBb, la hauteur des constructions mesurées dans les
conditions définies ci-dessus ne peut excéder :
. Dans le secteur UBa, la hauteur des constructions mesurées dans les conditions définies ci-dessus ne
peut excéder 13,50 m.
. Dans le secteur UBb, la hauteur des constructions mesurées dans les conditions définies ci-dessus ne
peut excéder 12 m.
10.3 - Toutefois, des hauteurs supérieures peuvent être admises pour les équipements d’infrastructures
lorsque leurs caractéristiques techniques l’imposent (châteaux d’eau, pylônes EDF, tours de relais des
faisceaux hertziens, etc.).
11.1 - Dispositions générales : Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité
d'aspect et de matériaux compatible avec la tenue générale de l'agglomération, les constructions et
l'harmonie du paysage ou des perspectives.
11.2 - Couvertures :
11.2.1 – Couvertures : La pente de la toiture doit pouvoir être sensiblement identique à celle des
toitures des constructions avoisinantes sans pouvoir excéder 35 %. Sauf dans les cas de restauration de
bâtiments existants ou 1 pente plus importante est autorisée
Tuiles : Les éverites sont interdites. Seules peuvent être autorisées les tuiles anciennes ou
vieillies, excepté dans le cas de rénovation ou extension d’une construction comportant des tuiles
plates.
11.2.3 – Les toitures-terrasses et lanterneaux peuvent être autorisés en fonction dʼun intérêt évident
de composition ; dans ce cas, ils ne doivent comporter aucun matériau réfléchissant. Les toitures terrasses
non accessibles pourront être végétalisées. Les toitures-terrasses ne pourront excéder 30 % de l’ensemble
des toitures.
11.2.4 - Terrasses tropéziennes: La surface des terrasses ouvertes dans le pan de toiture ne doit
pas dépasser 30 % de ce pan de toiture.
11.2.5 - Souches : les souches doivent être simples sans ornementation. Elles doivent être enduites
avec les mêmes enduits que ceux des façades et implantées judicieusement de manière à éviter des
hauteurs trop grandes.
11.3.1 - Le traitement des rez-de-chaussée commerciaux doit être réalisé en cohérence avec
lʼarchitecture des niveaux supérieurs. Les rideaux métalliques seront de préférence placés à lʼintérieur des
vitrines. En cas dʼimpossibilité technique, les coffres devront être intégrés à la devanture.
11.3.2 - Les enduits sont frottassés fin, revêtus ou non de peinture minérale. Dʼautres revêtements
de façade, notamment le bois, pourront être autorisés pour un intérêt évident de composition, valorisant
l’intégration dans le site.
Les revêtements de synthèse tels que revêtements plastiques épais ou semi-épais et autres crépis dits
« rustiques », sont interdits.
11.3.3 - Les menuiseries, les volets persiennés, pleins ou roulants devront être réalisés en bois ou
en aluminium. Les coffres des volets roulants ne doivent pas être apparents en façade.
11.3.4 - En dehors des maisons individuelles, les blocs de climatisation devront être intégrés au bâti,
ils ne devront pas être apparents, ni surplomber toutes voies publiques ou privées.
11.4 - Clôtures :
11.4.1 - Les clôtures doivent sʼharmoniser avec lʼarchitecture des bâtiments. Les murs de pierres
anciens doivent autant que possible être maintenus et restaurés. Les murs et murets enduits doivent avoir
une finition frottassée.
11.4.2 - Les clôtures sur voies publiques ou privées ouvertes à la circulation automobile ou piétonne
doivent être composées :
- soit dʼun mur dʼune hauteur de 1 mètre maximum surmonté dʼune grille ;
- soit dʼune grille ;
11.4.3 - En aucun cas la hauteur totale des clôtures sur toutes limites (séparative ou piétonne) ne
peut excéder 1,90 mètres.
A lʼexception, des clôtures réalisées autour des ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement
des services publics et aux réseaux dʼintérêt public qui ne sont pas réglementées, dans un souci notamment
de sécurité des tiers.
11.5 - Les capteurs solaires sont autorisés à condition de faire lʼobjet dʼune intégration architecturale
11.6 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique, en application des
articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au
titre des installations et travaux divers.
12.1 - Le stationnement et la manoeuvre des véhicules, y compris les “deux roues”, qui correspondent aux
besoins des constructions et installations doivent être assurés en dehors des voies publiques ou privées,
sur des emplacements prévus à cet effet. Pour lʼapplication de cet article, la définition de la surface de
plancher est celle qui est donnée par lʼarticle R 111-22 du Code de lʼUrbanisme. Les normes à prendre en
compte pour le stationnement d'un véhicule sont de :
Dans tous les cas, le nombre total de places ne doit en aucun cas être inférieur au nombre de
logements. Au nombre obtenu, il convient d’ajouter une place de stationnement réservé aux visiteurs par
tranche de 5 logements.
12.2.2 - Pour les établissements médicaux, paramédicaux, sociaux et médico-sociaux une place de
stationnement pour 180 m2 de surface de plancher ;
12.2.3 - Pour les constructions à usage industriel ou artisanal, une place de stationnement pour 60
m2 de surface de plancher ;
12.2.4 - Pour les constructions à usage de commerces ou bureaux, une place de stationnement pour
40 m2 de surface de plancher ;
12.2.6 - Pour les bâtiments à usage principal d’habitation ou de bureaux, il devra être prévu un
espace ou plusieurs espaces destinés au stationnement sécurisé des vélos, conformément à l’article L 151-
30 du code de l’urbanisme et aux articles L 111-5-2, R 111-14-4 à R 111-14-6 du code de la construction
et de l’habitation stationnement des vélos.
Ces espaces devront respecter les caractéristiques minimales fixées par l’arrêté ministériel du 13 juillet
2016, à savoir :
- pour les bâtiments à usage principal d'habitation, l'espace possède une superficie de 0,75 m2 par logement
pour les logements jusqu'à deux pièces principales et 1,5 m2 par logement dans les autres cas, avec une
superficie minimale de 3 m2 ;
- pour les bâtiments à usage principal de bureaux, l'espace possède une superficie représentant 1,5 % de
la surface de plancher ;
- pour les bâtiments à usage tertiaire, l'espace est dimensionné pour accueillir un nombre de place de vélo
calculé par rapport à 15 % de l'effectif total de salariés accueillis simultanément dans les bâtiments, sur
déclaration du maître d'ouvrage.
12.3 - Ces places de stationnement doivent être aménagées sur le terrain dʼassiette de lʼopération.
Toutefois, exceptionnellement, lorsque lʼapplication de cette prescription est techniquement impossible, et
notamment dans la zone piétonne, le constructeur doit apporter la preuve que le stationnement des
véhicules peut être assuré de façon satisfaisante dans un rayon de 300 m.
12.4 - Dans le cas de réalisation de places de stationnement avec un système de « parklift » (superposition
de plusieurs voitures dans un même espace) et quelque soit le nombre de voitures empilées sur un
emplacement, cet emplacement ne compte que pour une place de stationnement.
13.1 - Dans la zone UB : 40 % de la surface des terrains doit être traité en espaces non imperméabilisés
et plantés. Sur cette surface, il doit être planté au minimum 1 arbre de haute tige pour 100 m2 dʼespaces
verts.
13.2 - Dans les secteurs UBa et UBb : 30 % de la surface des terrains doit être traité en espaces non
imperméabilisés et plantés. Sur cette surface, il doit être planté au minimum 1 arbre de haute tige pour 100
m2 d’espaces verts.
13.3 - Dans les lotissements, ensembles ou groupes d’habitation, 15 % du terrain doit être consacré à la
création d’espaces verts communs.
13.4 - Il doit être aménagé 5 m2 d’aires de jeux par logement sur les terrains occupés par plus de 10
logements (cette surface est prise sur les 15 % d’espaces communs plantés).
13.5 - Toutefois, dans la zone UB et les secteurs UBa et UBb, ne sont pas soumis à ces règles les
constructions de toute nature, les installations et les dépôts nécessaires au fonctionnement des services
publics y compris le service public ferroviaire.
13.5 - Tout parc de stationnement d’une superficie égale ou supérieure à 100 m2 doit être traité avec des
plantations. Les aires de stationnement au sol doivent être plantées à raison d’un arbre de haute tige pour
quatre places de stationnement.
13.6 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique (arbre isolé ou
alignement d'arbres, jardins, ...), en application des articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de
l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.
13.7 - Les terrains indiqués aux documents graphiques comme étant des espaces boisés classés sont régis
par les dispositions des articles L 113-1 et suivants du Code de lʼUrbanisme.
13.8 - La bande de recul à respecter par rapport à la limite ou à l’axe des voies, découlant de l’application
de l’article UB6, doit être traitée et plantée. Seuls sont admis dans cette bande les accès aux constructions,
aux parkings ou les locaux de collecte des ordures ménagères et de tri sélectif, sous réserve que leur
emprise soit réduite au maximum.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
CHAPITRE III
Caractère de la zone :
Par ailleurs, dans cette zone sʼappliquent les prescriptions des périmètres de protection de captage
des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux périmètres de
protection »).
Sauf dispositions contraires indiquées dans les prescriptions des périmètres de protection de
captage des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux
périmètres de protection ») sont autorisés :
2.2 - les affouillements et exhaussements du sol doivent être strictement liés à une opération de construction
autorisée ou de travaux publics ;
2.3 - les aires de stationnement ouvertes au public et pouvant contenir au moins 10 véhicules, sous réserve
que leur aspect extérieur soit compatible avec lʼenvironnement existant ;
2.4 - les activités artisanales sous réserve quʼil nʼen résulte pas un accroissement de nuisances ou des
risques pour le voisinage, de ne pas porter atteinte au caractère ou à lʼintérêt paysager des lieux avoisinants
et de respecter des conditions de sécurité satisfaisante.
2.5 - Les ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement des services publics ainsi que les
ouvrages techniques liés aux réseaux dʼintérêt public, sous réserve de ne pas porter atteinte au paysage,
à lʼenvironnement, à la salubrité ou à la sécurité publique.
2.6 - Pour les constructions individuelles : les annexes (surfaces cumulées) sont autorisées dans la limite
de 40 m2 dʼemprise par logement.
2.7 - Dans le secteur UC soumis à risque dʼinondation, toute construction ou aménagement doit respecter
les dispositions de lʼarticle R.111.2 du Code de lʼUrbanisme.
2.8 - Pour les éléments du paysage repérés au plan de zonage (en rouge et/ou vert) au titre de lʼarticle L
151-19 du Code de lʼurbanisme, seuls sont autorisés les travaux de rénovation et de réhabilitation à
condition quʼils soient réalisés en préservant les formes et les volumes, ouvertures et hauteurs existantes
des constructions identifiées.
En tout état de cause les travaux entrepris sur ces bâtiments devront respecter et conserver les styles
architecturaux dʼorigine des dites constructions.
3.1 - Accès : Pour être constructible, un terrain doit comporter un accès à une voie publique ou privée, soit
directement, soit par lʼintermédiaire dʼun passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en
application de lʼarticle 682 du Code Civil. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux
règles minimales de desserte : défense contre lʼincendie, protection civile, brancardage, etc.
Ces accès ne peuvent en aucun cas être inférieurs à une largeur de 4 mètres de plateforme. La desserte
des postes de distribution dʼhydrocarbures doit être assurée en dehors de la voie publique.
Pour tout projet de plus de 6 logements (y compris l’existant) ou de 6 lots (y compris le lot déjà bâti) ou plus,
la voie d’accès à partir de la voie publique devra présenter une largeur de 6 mètres.
3.2 - Voirie : Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à lʼimportance
et à la destination de la construction de lʼensemble des constructions qui y sont édifiées. Les voies en
impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de faire
aisément demi-tour et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination.
Lorsque lʼimpasse est située en limite séparative, il doit être réservé la possibilité de prolonger
ultérieurement la voie sans occasionner de destructions.
La sécurité des piétons doit être assurée par des aménagements adéquats.
Une autorisation dʼurbanisme (déclaration préalable, permis de construire ou dʼaménager) peut être refusée
sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions
répondant à lʼimportance ou à la destination des aménagements ou constructions envisagés.
Un refus peut également être opposé si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des
voies publiques ou pour celle des personnes utilisant cet accès.
Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur configuration
ainsi que de la nature et de lʼintensité du trafic.
3.3 - Dans le secteur UC inondable : les réseaux et équipements électriques, électroniques,
micromécaniques et les installations de chauffage, doivent être placés au-dessus de la cote de référence,
ainsi que leurs dispositifs de coupure.
4.1 - Eau potable : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des activités
doit être raccordée au réseau public de distribution dʼeau potable de caractéristiques suffisantes,
conformément aux dispositions du règlement du service des eaux.
4.2 - Assainissement :
4.2.1 - Eaux usées : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des
activités doit, pour lʼévacuation des eaux résiduaires, être raccordée au réseau collectif dʼassainissement
conformément au règlement du service dʼassainissement.
Les eaux résiduaires industrielles sont, si nécessaire, soumises à une épuration appropriée à leur nature et
degré de pollution avant rejet dans le réseau dʼassainissement urbain. Le dispositif de pré-épuration doit
être conforme à la réglementation en vigueur.
4.2.2. - Eaux pluviales : Les eaux pluviales provenant des toitures de toute construction collectée
par gouttière ou chéneaux, sont conduites dans les caniveaux ou fossés dʼévacuation prévus à cet effet.
En aucun cas elles ne peuvent être rejetées dans le réseau public dʼassainissement urbain.
4.3 - Réseaux divers : pour les opérations nouvelles, les réseaux de distribution (eau potable, gaz,
électricité, téléphone, télévision, etc.) doivent être souterrains. En cas dʼimpossibilité technique, ils devront
être intégrés dans le paysage.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
6.1 - Sauf en cas de marge de recul indiquée au document graphique du règlement, les constructions
(balcon compris et non compris les débords de toiture dans la limite de 50 cm) doivent être
implantées à une distance au moins égale à :
- 5 mètres par rapport à la limite des voies quʼelles soient publiques ou privées, ouvertes à la
circulation publique ou non, ou quʼelles soient existantes, à modifier ou à créer,
- 2 mètres de la limite dʼemprise de la voie de chemin de fer,
- hors agglomération, à 15 mètres de lʼaxe des routes départementales (RD11, 211 et 559).
6.2 - La distance des constructions par rapport aux voies privées de desserte intérieure dʼune même unité
foncière nʼest pas réglementée.
7.1 - Toute construction doit être implantée de manière à ce que la distance comptée horizontalement de
tout point d’un bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au
point le plus proche de toute limite parcellaire soit au moins égale à la moitié de la hauteur de cette
construction.
En aucun cas cette distance ne peut être inférieure à 4 mètres.
7.3 - La construction sur la limite parcellaire peut être autorisée dans le cas suivant :
Lorsqu’une construction nouvelle doit être adossée à un immeuble déjà construit à la limite de la parcelle,
et à condition que la construction à édifier soit de hauteur sensiblement égale à celle de l’immeuble existant
sans pouvoir excéder la hauteur définie à l’article UC10 ;
Dans le cas de bâtiments non accolés, la distance entre les bâtiments, comptée horizontalement de tout
point du bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au point
le plus proche de l'autre bâtiment, doit être au moins égale à la moitié de la hauteur de la plus haute
construction.
Toutefois des implantations différentes peuvent être admises pour les opérations comportant exclusivement
soit des logements locatifs sociaux, soit des équipements publics ou d’intérêts collectifs, soit les deux.
Dans la zone UC : l’emprise au sol des constructions, (y compris piscine), ne peut dépasser 30 % de la
superficie de l’unité foncière.
Dans les cas d’opérations exclusives de logements sociaux l’emprise au sol n’est pas réglementée.
10.1.1 - La hauteur d’une construction est la différence de niveau calculée verticalement entre le
point le plus bas de la façade aval de cette construction, déterminé à partir du terrain naturel ou excavé, et
tous points des égouts du toit.
10.1.2 - La limite des constructions est fixée par un plan s’appuyant sur l’égout des toits et incliné à
35 % maximum au-dessus du plan horizontal. Dans le cas de terrasses ouvertes dans le pan de toiture,
l’égout des toits pris en compte est celui du plan de toiture général.
10.1.3 - Au-dessus du plan incliné défini ci-dessus, seuls peuvent émerger les souches de
cheminée, les superstructures d’ascenseurs et de ventilation, les lanterneaux, les capteurs d’énergie solaire
et les antennes de télévision, à raison d’une antenne par cage d’escaliers.
11.1 - Dispositions générales: Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité
d'aspect et de matériaux compatible avec la tenue générale de l'agglomération, les constructions et
l'harmonie du paysage ou des perspectives.
11.2 - Couvertures :
11.2.1 – Couvertures : La pente de la toiture doit pouvoir être sensiblement identique à celle des
toitures des constructions avoisinantes sans pouvoir excéder 35 %. Sauf dans les cas de restauration de
bâtiments existants ou 1 pente plus importante est autorisée
Tuiles : Les éverites sont interdites. Seules peuvent être autorisées les tuiles anciennes ou
vieillies, excepté dans le cas de rénovation ou extension d’une construction comportant des tuiles
plates.
11.2.2 – Les toitures-terrasses et lanterneaux peuvent être autorisés en fonction d’un intérêt évident
de composition ; dans ce cas, ils ne doivent comporter aucun matériau réfléchissant. Les toitures-terrasses
non accessibles pourront être végétalisées. Les toitures-terrasses ne pourront excéder 30 % de l’ensemble
des toitures.
11.2.3 - Terrasses tropéziennes : La surface des terrasses ouvertes dans le pan de toiture ne doit
pas dépasser 30 % de ce pan de toiture.
11.2.4 - Souches : les souches doivent être simples sans ornementation. Elles doivent être enduites
avec les mêmes enduits que ceux des façades et implantées judicieusement de manière à éviter des
hauteurs trop grandes.
11.3.1 - Le traitement des rez-de-chaussée commerciaux doit être réalisé en cohérence avec
l’architecture des niveaux supérieurs. Les rideaux métalliques seront de préférence placés à lʼintérieur des
vitrines. En cas d’impossibilité technique, les coffres devront être intégrés à la devanture.
11.3.2 - Les enduits sont frottassés fin, revêtus ou non de peinture minérale. D’autres revêtements
de façade, notamment le bois, pourront être autorisés pour un intérêt évident de composition, valorisant
l’intégration dans le site.
Les revêtements de synthèse tels que revêtements plastiques épais ou semi-épais et autres crépis dits
« rustiques », sont interdits.
11.3.3 - Les menuiseries, les volets persiennés, pleins ou roulants devront être réalisés en bois ou
en aluminium. Les coffres des volets roulants ne doivent pas être apparents en façade.
11.3.4 - En dehors des maisons individuelles, les blocs de climatisation devront être intégrés au bâti,
ils ne devront pas être apparents, ni surplomber toutes voies publiques ou privées.
11.4 - Clôtures :
11.4.1 - Les clôtures sur voies publiques ou privées ouvertes à la circulation automobile ou piétonne
doivent être composées :
- soit dʼun mur dʼune hauteur de 1 mètre maximum surmonté dʼune grille ;
- soit dʼune grille ;
11.4.2 - En aucun cas la hauteur totale des clôtures sur toutes limites (séparative ou piétonne) ne
peut excéder 1,90 mètres.
A lʼexception, des clôtures réalisées autour des ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement
des services publics et aux réseaux dʼintérêt public qui ne sont pas réglementées, dans un souci notamment
de sécurité des tiers.
11.5 - Les capteurs solaires sont autorisés à condition de faire lʼobjet dʼune intégration architecturale
garantissant leur discrétion.
En toiture, leur châssis doit être intégré au pan de toiture. Leur surface ne doit pas dépasser 30 % du pan
de toiture, excepté pour les bâtiments publics.
11.6 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique, en application des
articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au
titre des installations et travaux divers.
12.1 - Le stationnement et la manoeuvre des véhicules, y compris les “deux roues”, qui correspondent aux
besoins des constructions et installations doivent être assurés en dehors des voies publiques ou privées,
sur des emplacements prévus à cet effet. Pour lʼapplication de cet article, la définition de la surface de
plancher est celle qui est donnée par lʼarticle R 111-22 du Code de lʼUrbanisme. Les normes à prendre en
compte pour le stationnement d'un véhicule sont de :
- 2,30 m x 5,00 m pour un stationnement « en épi » ;
- 2,30 m x 6,00 m pour un stationnement linéaire en surlargeur de voie.
- 2 m x 0,75 cm pour un vélo.
logements ;
12.2.2 - Pour les établissements médicaux, para-médicaux, sociaux et médico-sociaux une place de
stationnement pour 180 m2 de surface de plancher ;
12.2.3 - Pour les constructions à usage industriel ou artisanal, une place de stationnement pour 60
m2 de surface de plancher ;
12.2.4 - Pour les constructions à usage de bureaux ou de commerces, une place de stationnement
pour 40 m2 de surface de plancher ;
12.2.6 - Pour les bâtiments à usage principal d’habitation ou de bureaux, il devra être prévu un
espace ou plusieurs espaces destinés au stationnement sécurisé des vélos, conformément à l’article L 151-
30 du code de l’urbanisme et aux articles L 111-5-2, R 111-14-4 à R 111-14-6 du code de la construction
et de l’habitation stationnement des vélos.
Ces espaces devront respecter les caractéristiques minimales fixées par l’arrêté ministériel du 13 juillet
2016, à savoir :
- pour les bâtiments à usage principal d'habitation, l'espace possède une superficie de 0,75 m2 par logement
pour les logements jusqu'à deux pièces principales et 1,5 m2 par logement dans les autres cas, avec une
superficie minimale de 3 m2 ;
- pour les bâtiments à usage principal de bureaux, l'espace possède une superficie représentant 1,5 % de
la surface de plancher ;
- pour les bâtiments à usage tertiaire, l'espace est dimensionné pour accueillir un nombre de place de vélo
calculé par rapport à 15 % de l'effectif total de salariés accueillis simultanément dans les bâtiments, sur
déclaration du maître d'ouvrage.
12.3 - Dans le cas de réalisation de places de stationnement avec un système de « parklift » (superposition
de plusieurs voitures dans un même espace) et quelque soit le nombre de voitures empilées sur un
emplacement, cet emplacement ne compte que pour une place de stationnement.
13.1 - 40 % de la surface des terrains doit être traité en espaces non imperméabilisés et plantés. Sur cette
surface, il doit être planté au minimum 1 arbre de haute tige pour 100 m2 d’espaces verts.
13.2 - Dans les lotissements, ensembles ou groupes dʼhabitation, 15 % du terrain doit être consacré à la
création d’espaces verts communs.
13.3 - Il doit être aménagé 5 m2 d’aires de jeux par logement sur les terrains occupés par plus de 10
logements (cette surface est prise sur les 15 % d’espaces communs plantés).
13.4 - Toutefois, ne sont pas soumis à ces règles les constructions de toute nature, les installations et les
dépôts nécessaires au fonctionnement des services publics y compris le service public ferroviaire.
13.5 - Tout parc de stationnement d’une superficie égale ou supérieure à 100 m2 doit être traité avec des
plantations. Les aires de stationnement au sol doivent être plantées à raison d’un arbre de haute tige toutes
les quatre places de stationnement.
13.6 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique (arbre isolé ou
alignement d'arbres, jardins, ...), en application des articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de
l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.
13.7 - Les terrains indiqués aux documents graphiques comme étant des espaces boisés classés sont régis
par les dispositions des articles L 113-1 et suivants du Code de lʼUrbanisme.
13.8 - La bande de recul à respecter par rapport à la limite ou à l’axe des voies, découlant de l’application
de l’article UC6, doit être traitée et plantée. Seuls sont admis dans cette bande les accès aux constructions,
aux parkings ou les locaux de collecte des ordures ménagères et de tri sélectif, sous réserve que leur
emprise soit réduite au maximum.
CHAPITRE IV
Caractère de la zone :
Il s’agit d’une zone à vocation principale d’habitat, où les constructions sont édifiées en ordre discontinu.
On la retrouve dans les quartiers de la Pointe de Portissol, la Cride, Beaucours, lʼAricot, la Poussaraque,
les Picotières, la Gorguette, la Morvenède, la Déprat, la Milhière, la Guicharde, la Baou, Pierredon et la
Bernarde.
Elle comprend :
- des secteurs UDa 1, 2, 3 et 4, destinés à la réalisation de programmes mixtes de logements dans
les quartiers de Pierredon, de Beaucours, Guicharde et de la Gorguette.
Le secteur Uda1 est soumis à des orientations d’aménagement et de programmation.
- un secteur UDc, où seuls les terrains de campings et caravanings sont autorisés,
- un secteur UDp de grande sensibilité paysagère,
- un secteur UD inondable, identifié par une trame spécifique au document graphique du règlement,
- un secteur UD soumis à des risques géologiques, identifié par une trame spécifique au document
graphique du règlement.
Le secteur UDa4 a été créé par le biais d’une procédure de déclaration de projet emportant mise en
compatibilité du PLU.
Par ailleurs, dans cette zone s’appliquent les prescriptions des périmètres de protection de captage
des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux périmètres de
protection »).
Dans les secteurs UDc : les constructions à usage d’habitation à l’exception des logements des personnes
dont la présence permanente est nécessaire à la gestion, à la surveillance et au gardiennage des terrains
de campings et de caravanings.
Dans le secteur délimité au plan par une trame spécifique au risque géologique fort :
- toute construction nouvelle, à l’exception des ouvrages d’intérêt public.
Sauf dispositions contraires indiquées dans les prescriptions des périmètres de protection de
captage des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux
périmètres de protection ») sont autorisés :
2.1 - Dans la zone UD, les secteurs UDp : Conformément à lʼarticle L 151-15 du Code de lʼUrbanisme, un
pourcentage de 40 % de la surface de plancher des programmes comprenant plus de 5 logements doit être
affecté à des catégories de logements locatifs respectant des objectifs de mixité sociale.
2.2 – Dans le secteur UDa 1 : conformément à lʼarticle L 151-15 du code de lʼurbanisme, 70 % de la surface
de plancher du ou des programmes autorisés devra être affecté à des logements locatifs sociaux.
2.3 - Dans les secteurs UDa 2, UDa 3 : conformément à lʼarticle L 151-15 du code de lʼurbanisme, 50 %
minimum de la surface de plancher du ou des programmes autorisés devra être affecté à des logements
locatifs sociaux.
2.4 - Dans le secteur UDc, lʼaménagement et lʼextension des terrains de camping ou de caravaning existants
sont autorisés.
2.5 - Dans le secteur UDa 4 : Conformément à lʼarticle L 151-15 du Code de lʼUrbanisme, un pourcentage
de 50 % du nombre de logement comprenant plus de 5 logements doit être affecté à des catégories de
logements locatifs respectant des objectifs de mixité sociale.
2.5 - les affouillements et exhaussements du sol doivent être strictement liés à une opération de construction
autorisée ou de travaux publics ;
2.6 - les aires de stationnement ouvertes au public et pouvant contenir au moins 10 véhicules, sous réserve
que leur aspect extérieur soit compatible avec lʼenvironnement existant.
2.7 - les activités artisanales sous réserve quʼil nʼen résulte pas un accroissement de nuisances ou des
risques pour le voisinage, de ne pas porter atteinte au caractère ou à lʼintérêt paysager des lieux avoisinants
et de respecter des conditions de sécurité satisfaisante.
2.8 - les ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement des services publics ainsi que les
ouvrages techniques liés aux réseaux dʼintérêt public, sous réserve de ne pas porter atteinte au paysage,
à lʼenvironnement, à la salubrité ou à la sécurité publique.
La construction, les ouvrages et les installations liés à lʼexploitation de lʼautoroute et à sa mise en sécurité.
2.9 - Les annexes (surfaces cumulées) sont autorisées dans la limite de 40 m2 dʼemprise par logement.
2.10- Pour les éléments du paysage repérés au plan de zonage (en rouge et/ou vert) au titre de lʼarticle L
151-19 du Code de lʼurbanisme, seuls sont autorisés les travaux de rénovation et de réhabilitation à
condition quʼils soient réalisés en préservant les formes et les volumes, ouvertures et hauteurs existantes
des constructions identifiées.
En tout état de cause les travaux entrepris sur ces bâtiments devront respecter et conserver les styles
architecturaux dʼorigine des dites constructions.
Pour l’élément n°2 (dossier 3.2 « Patrimoine végétal et architectural » du PLU), correspondant au Chatelet,
les préconisations de l’étude patrimoniale et du diagnostic paysager (annexés au complément du rapport
de présentation de la procédure de déclaration de projet emportant mise en compatibilité approuvée en
septembre 2021) devront être prises en compte.
2.11 - Dans le secteur UD soumis à risque dʼinondation, toute construction ou aménagement doit
respecter les dispositions de lʼarticle R.111.2 du Code de lʼUrbanisme.
3.1 - Accès : Pour être constructible, un terrain doit comporter un accès à une voie publique ou privée, soit
directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en
application de l’article 682 du Code Civil. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux
règles minimales de desserte : défense contre l’incendie, protection civile, brancardage, etc.
Ces accès ne peuvent en aucun cas être inférieurs à une largeur de 4 mètres de plateforme.
La desserte des postes de distribution d’hydrocarbures doit être assurée en dehors de la voie publique.
Pour tout projet de plus de 6 logements (y compris l’existant) ou de 6 lots (y compris le lot déjà bâti) ou plus,
la voie d’accès à partir de la voie publique devra présenter une largeur de 6 mètres.
3.2 - Voirie : Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à l’importance
et à la destination de la construction de l’ensemble des constructions qui y sont édifiées. Les voies en
impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de faire
aisément demi-tour et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination.
Lorsque lʼimpasse est située en limite séparative, il doit être réservé la possibilité de prolonger
ultérieurement la voie sans occasionner de destructions.
La sécurité des piétons doit être assurée par des aménagements adéquats.
Une autorisation d’urbanisme (déclaration préalable, permis de construire ou d’aménager) peut être refusée
sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions
répondant à l’importance ou à la destination des aménagements ou constructions envisagés.
Un refus peut également être opposé si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des
voies publiques ou pour celle des personnes utilisant cet accès.
Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur configuration
ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.
4.1 - Eau potable : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des activités
doit être raccordée au réseau public de distribution d’eau potable de caractéristiques suffisantes,
conformément aux dispositions du règlement du service des eaux.
4.2 - Assainissement :
4.2.1 - Eaux usées : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des
activités doit, pour l’évacuation des eaux résiduaires, être raccordée au réseau collectif d’assainissement
conformément au règlement du service d’assainissement.
Toutefois, dans le cas de parcelles isolées, celle-ci pourra être accordée si les conditions de réalisation d’un
assainissement autonome sont réunies et après avis de conformité du Service Public d’assainissement Non
Collectif.
Les eaux résiduaires industrielles sont, si nécessaire, soumises à une épuration appropriée à leur nature et
degré de pollution avant rejet dans le réseau d’assainissement urbain. Le dispositif de préépuration doit
être conforme à la réglementation en vigueur.
4.2.2. - Eaux pluviales : Les eaux pluviales provenant des toitures de toute construction collectée
par gouttière ou chéneaux, sont conduites dans les caniveaux ou fossés d’évacuation prévus à cet effet.
En aucun cas elles ne peuvent être rejetées dans le réseau public d’assainissement urbain.
4.3 - Réseaux divers : Pour les opérations nouvelles, ainsi que pour les restaurations ou extensions des
bâtiments existants, les réseaux de distribution (eau potable, gaz, électricité, téléphone, télévision, etc.)
doivent être souterrains. En cas d’impossibilité technique, ils devront être intégrés dans le paysage.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
6.1 - Sauf en cas de marge de recul (une partie de l’avenue du Prado) indiquée au document graphique du
règlement, les constructions (balcon compris et débords de toiture non compris dans la limite de 50
cm) doivent être implantées à une distance au moins égale à :
- 50 mètres par rapport à l’axe de l’autoroute pour les constructions à usage habitation, et 40 mètres
pour les autres constructions ;
- hors agglomération, à 15 mètres de l’axe de la route départementale 559 ;
- 5 mètres par rapport à la limite des autres voies qu’elles soient publiques ou privées, ouvertes à
la circulation publique ou non, ou qu’elles soient existantes, à modifier ou à créer ;
- 2 mètres de la limite d’emprise de la voie de chemin de fer.
6.2 - La distance des constructions par rapport aux voies privées de desserte intérieure d’une même unité
foncière n’est pas réglementée.
distance des constructions par rapport aux limites parcellaires périphériques est réglementée.
- Par rapport aux limites parcellaires périphériques du secteur, les constructions doivent être implantées de
telle manière que la distance comptée horizontalement de tout point dʼun bâtiment (balcon compris et non
compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au point le plus proche de la limite parcellaire soit
au moins égale à la moitié de la hauteur de ce bâtiment. En aucun cas, cette distance ne peut être inférieure
à 4 mètres.
7.4 - La construction sur la limite parcellaire peut être autorisée dans les cas suivants :
7.4.1 - Lorsqu’une construction nouvelle doit être adossée à un immeuble déjà construit à la limite
de la parcelle, et à condition que la construction à édifier soit de hauteur sensiblement égale à celle de
l’immeuble existant sans pouvoir excéder la hauteur définie à l’article UD10 ;
7.4.2 - Pour relier deux bâtiments existants sur la même limite de propriété sans pouvoir excéder
3,20 mètres, uniquement pour les établissements recevant du public ;
7.4.3 - Pour les centres et stations de lavage de véhicules, dans un intérêt de bonne gestion de
l’activité et de limitation des nuisances sonores.
Dans la zone UD et les secteurs UDc : Dans le cas de bâtiments non accolés, la distance entre les
bâtiments, comptée horizontalement de tout point du bâtiment (balcon compris et non compris les débords
de toitures dans la limite de 50 cm) au point le plus proche de l'autre bâtiment, doit être au moins égale à
la moitié de la hauteur de la plus haute construction.
Toutefois, des implantations différentes peuvent être admises pour les équipements publics, les
constructions, les installations et les dépôts nécessaires au fonctionnement des services publics y compris
le service public ferroviaire et aux réseaux d’intérêt public et les hôtels.
Dans les secteurs UDp : Dans le cas de bâtiments non accolés, la distance entre les bâtiments, comptée
horizontalement de tout point du bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la
limite de 50 cm) au point le plus proche de l'autre bâtiment, doit être égale à la hauteur du bâtiment le plus
haut.
Toutefois, des implantations différentes peuvent être admises pour les équipements publics, les
constructions, les installations et les dépôts nécessaires au fonctionnement des services publics y compris
le service public ferroviaire et aux réseaux d’intérêt public et les hôtels.
9.1- Dans la zone UD et le secteur UDa4 : l’emprise au sol des constructions, (y compris piscine), ne peut
dépasser 25 % de la superficie de l’unité foncière, excepté pour les hôtels. Pour ces établissements ainsi
que pour les équipements publics et les constructions, les installations et les dépôts nécessaires au
fonctionnement des services publics y compris le service public ferroviaire et aux réseaux d’intérêt public
l’emprise au sol est non réglementée.
9.2- Dans les secteurs UDp : l’emprise au sol des constructions, (y compris piscine), ne peut dépasser 15
% de la superficie de l’unité foncière, excepté pour les hôtels. Pour ces établissements l’emprise au sol est
non réglementée.
9.3- Toutefois dans la zone UD et les secteurs UDp, un dépassement de l’emprise au sol est autorisé
dans la limite de 10 % supplémentaire et uniquement pour des surfaces non closes concernant des
éléments architecturaux qui participent à la bonne intégration de la construction et à l’expression d’une
qualité architecturale.
9.4- Pour les secteurs UDa 1, 2, 3 et UDc : l’emprise au sol est non réglementé
10.1.1 - La hauteur d’une construction est la différence de niveau calculée verticalement entre le
point le plus bas de la façade aval de cette construction, déterminé à partir du terrain naturel ou excavé, et
tous points des égouts du toit.
10.1.2 - La limite des constructions est fixée par un plan s’appuyant sur l’égout des toits et incliné à
35 % maximum au-dessus du plan horizontal. Dans le cas de terrasses ouvertes dans le pan de toiture,
l’égout des toits pris en compte est celui du plan de toiture général.
10.1.3 - Au-dessus du plan incliné défini ci-dessus, seuls peuvent émerger les souches de
cheminée, les superstructures d’ascenseurs et de ventilation, les lanterneaux, les capteurs d’énergie solaire
et les antennes de télévision, à raison d’une antenne par cage d’escaliers.
Dans la zone UD et les secteurs UDc et UDa4, la hauteur des constructions mesurées dans les conditions
définies ci-dessus ne peut excéder 7 mètres.
Toutefois, dans le secteur UDa4, les bâtiments existants dont la hauteur est supérieure à 7 mètres
conserveront leur hauteur d’origine et pourront être réhabilités, rénovés… en appliquant les règles des
autres articles du présent règlement.
Dans le secteur UDa 1 : la hauteur des constructions mesurée dans les conditions définies ci-dessus ne
peut excéder 7 mètres, toutefois 35 % d’emprise du programme pourra être édifiée à 9 mètres.
Dans les secteurs UDa 2 : la hauteur des constructions mesurée dans les conditions définies ci-dessus
ne peut excéder 7 mètres, toutefois 50 % d’emprise du programme pourra être édifiée à 9 mètres.
Dans le secteur UDa 3 : la hauteur des constructions mesurée dans les conditions définies ci-dessus ne
peut excéder 9 mètres.
Dans la zone UDp : la hauteur de toutes les constructions mesurée dans les conditions définies ci-dessus
ne peut excéder 7 mètres.
11.1 - Dispositions générales : Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité
d'aspect et de matériaux compatible avec la tenue générale de l'agglomération, les constructions et
l'harmonie du paysage ou des perspectives.
Pour le secteur UDa4, les préconisations de l’étude patrimoniale et du diagnostic paysager (annexés au
complément du rapport de présentation de la procédure de déclaration de projet emportant mise en
compatibilité approuvée en septembre 2021) devront être prises en compte.
11.2 - Couvertures :
11.2.1 – Couvertures : La pente de la toiture doit pouvoir être sensiblement identique à celle des
toitures des constructions avoisinantes sans pouvoir excéder 35 %. Sauf dans les cas de restauration de
bâtiments existants ou 1 pente plus importante est autorisée
Tuiles : Les éverites sont interdites. Seules peuvent être autorisées les tuiles anciennes ou
vieillies, excepté dans le cas de rénovation ou extension d’une construction comportant des tuiles
plates.
11.2.2 – Les toitures-terrasses et lanterneaux peuvent être autorisés en fonction d’un intérêt évident
de composition ; dans ce cas, ils ne doivent comporter aucun matériau réfléchissant. Les toitures-terrasses
non accessibles pourront être végétalisées. . Les toitures-terrasses ne pourront excéder 30 % de l’ensemble
des toitures, excepté pour les hôtels pour lesquels la toiture pourra être traitée dans son intégralité en
terrasse.
11.2.3 - Terrasses tropéziennes: La surface des terrasses ouvertes dans le pan de toiture ne doit
pas dépasser 30 % de ce pan de toiture.
11.2.4 - Souches : les souches doivent être simples sans ornementation. Elles doivent être enduites
avec les mêmes enduits que ceux des façades et implantées judicieusement de manière à éviter des
hauteurs trop grandes.
11.3.1 - Le traitement des rez-de-chaussée commerciaux doit être réalisé en cohérence avec
l’architecture des niveaux supérieurs. Les rideaux métalliques seront de préférence placés à lʼintérieur des
vitrines. En cas d’impossibilité technique, les coffres devront être intégrés à la devanture.
11.3.2 - Les enduits sont frottassés fin, revêtus ou non de peinture minérale. D’autres revêtements
de façade, notamment le bois, pourront être autorisés pour un intérêt évident de composition, valorisant
l’intégration dans le site.
Les revêtements de synthèse tels que revêtements plastiques épais ou semi-épais et autres crépis dits
« rustiques », sont interdits.
11.3.3 - Les menuiseries, les volets persiennés, pleins ou roulants devront être réalisés en bois ou
en aluminium. Les coffres des volets roulants ne doivent pas être apparents en façade.
11.3.4 - En dehors des maisons individuelles, les blocs de climatisation devront être intégrés au bâti,
ils ne devront pas être apparents, ni surplomber toutes voies publiques ou privées.
11.4 - Clôtures :
11.4.1 - Les clôtures doivent sʼharmoniser avec l’architecture des bâtiments. Les murs de pierres
anciens doivent autant que possible être maintenus et restaurés. Les murs et murets enduits doivent avoir
une finition frottassée.
11.4.2 - Les clôtures sur voies publiques ou privées ouvertes à la circulation automobile ou piétonne
doivent être composées :
- soit d’un mur d’une hauteur de 1 mètre maximum surmonté d’une grille ;
- soit d’une grille ;
11.4.3 - En aucun cas la hauteur totale des clôtures sur toutes limites (séparative ou piétonne) ne
peut excéder 1,90 mètres.
A l’exception, des clôtures réalisées autour des ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement
des services publics et aux réseaux d’intérêt public qui ne sont pas réglementées, dans un souci notamment
de sécurité des tiers.
11.5 - Les capteurs solaires sont autorisés à condition de faire l’objet d’une intégration architecturale
garantissant leur discrétion.
En toiture, leur châssis doit être intégré au pan de toiture. Leur surface ne doit pas dépasser 30 % du pan
de toiture, excepté pour les bâtiments publics.
11.6 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique, en application des
articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au
titre des installations et travaux divers.
12.1 - Le stationnement et la manœuvre des véhicules, y compris les “deux roues”, qui correspondent aux
besoins des constructions et installations doivent être assurés en dehors des voies publiques ou privées,
sur des emplacements prévus à cet effet. Pour l’application de cet article, la définition de la surface de
plancher est celle qui est donnée par l’article R 111-22 du Code de lʼUrbanisme. Les normes à prendre en
compte pour le stationnement d'un véhicule sont de :
12.2.1 – Pour les constructions à usage d’habitation, et dans la zone UD et ses secteurs UDc, UDp
et UDa 4 à l’exception des secteurs UDa 1, 2, 3 : 1 place de stationnement pour 50 m2 de surface de
plancher. Le nombre total de places ne doit en aucun cas être inférieur au nombre de logements. Au nombre
obtenu, il convient d’ajouter une place de stationnement réservé aux visiteurs par tranche de 5 logements ;
12.2.2 – Dans les secteurs UDa 1, 2, 3, il devra être aménagé une place de stationnement par
logement. Au nombre obtenu, il convient d’ajouter une place de stationnement réservée aux visiteurs par
tranche de 10 logements.
12.2.3 – Dans le secteur UDa 4, il devra être aménagé une place de stationnement par logement
social.
12.2.4 - Pour les établissements médicaux, paramédicaux, sociaux et médico-sociaux, une place de
stationnement pour 180 m2 de surface de plancher ;
12.2.5 - Pour les constructions à usage artisanal, une place de stationnement pour 60 m2 de surface
de plancher ;
12.2.6 - Pour les constructions à usage de bureaux ou de commerces, une place de stationnement
pour 40 m2 de surface de plancher ;
12.2.8 - Pour les bâtiments à usage principal d’habitation ou de bureaux, il devra être prévu un
espace ou plusieurs espaces destinés au stationnement sécurisé des vélos, conformément à l’article L 151-
30 du code de l’urbanisme et aux articles L 111-5-2, R 111-14-4 à R 111-14-6 du code de la construction
et de l’habitation stationnement des vélos.
Ces espaces devront respecter les caractéristiques minimales fixées par l’arrêté ministériel du 13 juillet
2016, à savoir :
- pour les bâtiments à usage principal d'habitation, l'espace possède une superficie de 0,75 m2 par logement
pour les logements jusqu'à deux pièces principales et 1,5 m2 par logement dans les autres cas, avec une
superficie minimale de 3 m2 ;
- pour les bâtiments à usage principal de bureaux, l'espace possède une superficie représentant 1,5 % de
la surface de plancher ;
- pour les bâtiments à usage tertiaire, l'espace est dimensionné pour accueillir un nombre de place de vélo
calculé par rapport à 15 % de l'effectif total de salariés accueillis simultanément dans les bâtiments, sur
déclaration du maître d'ouvrage.
12.3 - Dans le cas de réalisation de places de stationnement avec un système de « parklift » (superposition
de plusieurs voitures dans un même espace) et quelque soit le nombre de voitures empilées sur un
emplacement, cet emplacement ne compte que pour une place de stationnement.
13.1 - Dans la zone UD et dans les secteurs UDa 1, 2, 3 et 4 : 40 % de la surface des terrains doit être
traité en espaces non imperméabilisés et plantés. Sur cette surface, il doit être planté au minimum 1 arbre
de haute tige pour 100 m2 d’espaces verts.
13.2 - Dans les secteurs UDp : la surface de pleine terre traitée en espaces verts et plantée d’arbres de
haute tige doit couvrir au moins 60 % de la surface du terrain.
Pour les hôtels, 50 % des toitures-terrasses végétalisées, participant à l'intégration de la construction dans
le site, pourront être comptabilisées dans cette surface.
13.3 – Dans tous les secteurs de la zone UD, compris dans la trame paysagère identifiée au plan de
zonage, tout arbre de haute tige abattu devra être remplacé par deux sujets de haute tige.
13.4 - Dans les secteurs UDc : tout arbre de haute tige abattu devra être remplacé par un sujet présentant
des caractéristiques sensiblement identiques (hauteur, qualité….).
13.5 - Les terrains indiqués aux documents graphiques comme étant des espaces boisés classés sont régis
par les dispositions des articles L 113-1 et suivants du Code de lʼUrbanisme.
13.6 - Dans les lotissements, ensembles ou groupes dʼhabitations, 15 % du terrain doit être consacré à la
création d’espaces verts communs.
13.7 - Il doit être aménagé 5 m2 d’aires de jeux par logement sur les terrains occupés par plus de 10
logements (cette surface est prise sur les 15 % d’espaces communs plantés).
13.8 - Toutefois, ne sont pas soumis à ces règles les constructions de toute nature, les installations et les
dépôts nécessaires au fonctionnement des services publics y compris le service public ferroviaire.
13.9 - Tout parc de stationnement d’une superficie égale ou supérieure à 100 m2 doit être traité avec des
plantations. Les aires de stationnement au sol doivent être plantées à raison d’un arbre de haute tige toutes
les quatre places de stationnement.
13.10 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique (arbre isolé ou
alignement d'arbres, jardins, ...), en application des articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de
l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.
13.11 - La bande de recul à respecter par rapport à la limite ou à l’axe des voies, découlant de l’application
de l’article UD6, doit être traitée et plantée. Seuls sont admis dans cette bande les accès aux constructions,
aux parkings ou les locaux de collecte des ordures ménagères et de tri sélectif, sous réserve que leur
emprise soit réduite au maximum.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
CHAPITRE V
Caractère de la zone UE :
On la retrouve sur les sites de la Baou, de la cave coopérative et au quartier du Pont dʼAran.
Il sʼagit dʼune zone dʼactivités économiques, qui dans le quartier de la Baou est réalisée dans le cadre dʼune
requalification du quartier, et dʼune mise en valeur de cette entrée de ville. Elle est en grande partie
concernée par le périmètre de protection du captage de la Baou.
Cette zone est en partie intégrée au périmètre dʼaménagement global tel que défini à lʼarticle L. 151-41 du
Code de lʼUrbanisme.
Par ailleurs, dans cette zone sʼappliquent les prescriptions des périmètres de protection de captage
des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux périmètres de
protection »).
- les constructions à usage dʼentrepôts commerciaux à lʼexception de celles visées à lʼarticle UE2,
- les constructions nouvelles à usage dʼhabitation, à lʼexception de celles destinées au logement des
personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction, la surveillance ou le
gardiennage des établissements de la zone, et de celles visées à lʼarticle UE2,
- les constructions à usage agricole,
- les installations classées à lʼexception de celles visées à lʼarticle UE2,
- les carrières et les exploitations de matériaux divers ;
- les habitations assimilables à des habitations légères de loisirs,
- les terrains de camping ou de caravaning,
- les aires de jeux et de sports,
- le stationnement des caravanes isolées défini à lʼarticle R 111-48 et suivants du Code de lʼUrbanisme, à
lʼexclusion de celles liées à lʼexécution des chantiers pendant leur durée.
- dans le périmètre dʼaménagement en application de lʼarticle L.123-2 a) du Code de lʼUrbanisme, toute
construction ou installation d'une superficie supérieure à 20 m2 de surface de plancher est interdite.
- Les occupations et utilisations du sol interdites dans les prescriptions des périmètres de protection de
captage des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux périmètres de
protection »).
Sauf dispositions contraires indiquées dans les prescriptions des périmètres de protection de
captage des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux
périmètres de protection ») sont autorisés sous conditions :
- lʼextension des constructions à usage dʼhabitat existantes à la date dʼapprobation du présent PLU, dans
la limite de 30 % de la surface de plancher existante à la date dʼapprobation du PLU, sans que la surface
totale comprenant lʼextension ne puisse excéder 250 m2 de surface de plancher ;
- les installations classées sous réserve quʼelles soient nécessaires à lʼexercice des occupations et
utilisations du sol admises ci-dessus, et quʼelles ne soient pas incompatibles avec le voisinage ;
- les bâtiments à usage dʼentrepôt ne doivent pas excéder 500 m2 en emprise au sol. Ils doivent
nécessairement accompagner une activité admise dans la zone ;
- les affouillements et exhaussements du sol doivent être strictement liés à une opération de construction
- les ouvrages et installations classées nécessaires au fonctionnement des services publics ainsi que les
ouvrages techniques liés aux réseaux dʼintérêt public, sous réserve de ne pas porter atteinte au paysage,
à lʼenvironnement, à la salubrité ou à la sécurité publique ;
- les travaux ayant pour objet l’adaptation, le changement de destination, la réfection ou lʼextension limitée
des constructions existantes.
- Les constructions destinées aux équipements publics ou d’intérêts collectifs nécessaires à l’équipement
de la zone.
3.1 - Accès : Pour être constructible, un terrain doit comporter un accès à une voie publique ou privée, soit
directement, soit par lʼintermédiaire dʼun passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en
application de lʼarticle 682 du Code Civil. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux
règles minimales de desserte : défense contre lʼincendie, protection civile, brancardage, etc.
La desserte des postes de distribution dʼhydrocarbures doit être assurée en dehors de la voie publique.
Ces accès ne peuvent en aucun cas être inférieurs à une largeur de 4 mètres de plateforme.
Pour tout projet de plus de 6 logements (y compris l’existant) ou de 6 lots (y compris le lot déjà bâti) ou plus,
la voie d’accès à partir de la voie publique devra présenter une largeur de 6 mètres.
3.2 - Voirie : Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à lʼimportance
et à la destination de la construction de lʼensemble des constructions qui y sont édifiées. Les voies en
impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de faire
aisément demi-tour et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination.
Lorsque lʼimpasse est située en limite séparative, il doit être réservé la possibilité de prolonger
ultérieurement la voie sans occasionner de destructions.
La sécurité des piétons doit être assurée par des aménagements adéquats.
Une autorisation dʼurbanisme (déclaration préalable, permis de construire ou dʼaménager) peut être refusée
sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions
répondant à lʼimportance ou à la destination des aménagements ou constructions envisagés.
Un refus peut également être opposé si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des
voies publiques ou pour celle des personnes utilisant cet accès.
Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur configuration
ainsi que de la nature et de lʼintensité du trafic.
4.1 - Eau potable : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des activités
doit être raccordée au réseau public de distribution dʼeau potable de caractéristiques suffisantes,
conformément aux dispositions du règlement du service des eaux.
4.2 - Assainissement :
4.2.1 - Eaux usées : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des
activités doit, pour lʼévacuation des eaux résiduaires être raccordée au réseau collectif dʼassainissement
conformément au règlement du service dʼassainissement.
Les eaux résiduaires industrielles sont, si nécessaire, soumises à une épuration appropriée à leur nature et
degré de pollution avant rejet dans le réseau dʼassainissement urbain. Le dispositif de pré-épuration doit
être conforme à la réglementation en vigueur.
4.2.2. - Eaux pluviales : Les eaux pluviales provenant des toitures de toute construction collectée
par gouttière ou chéneaux, sont conduites dans les caniveaux ou fossés dʼévacuation prévus à cet effet.
En aucun cas elles ne peuvent être rejetées dans le réseau public dʼassainissement urbain.
4.3 - Réseaux divers : pour les opérations nouvelles, les réseaux de distribution (eau potable, gaz,
électricité, téléphone, télévision, etc.) doivent être souterrains. En cas dʼimpossibilité technique, ils devront
être intégrés dans le paysage.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
6.1 - Sauf en cas de marge de recul indiquée au document graphique du règlement, les constructions
doivent être implantées à une distance au moins égale à :
- 25 mètres par rapport à lʼaxe des RD 11 et 559 ;
- 5 mètres par rapport à la limite des autres voies quʼelles soient publiques ou privées, ouvertes à
la circulation publique ou non, ou quʼelles soient existantes, à modifier ou à créer.
6.2 - Certains retraits peuvent cependant être admis en fonction dʼun intérêt évident de composition
architecturale ou urbaine, si lʼaménagement proposé ne compromet pas l’aspect de lʼensemble de la voie.
6.3 - La distance des constructions par rapport aux voies privées de desserte intérieure dʼune même unité
foncière nʼest pas réglementée.
7.1 –Toute construction doit être implantée de manière à ce que la distance comptée horizontalement de
tout point de la construction (balcon compris) au point le plus proche de toute limite parcellaire soit au moins
égale à la moitié de la hauteur de la construction avec un recul minimum de 5 mètres.
séparatives.
- Pour les équipements publics ou d’intérêts collectifs.
Dans le cas de bâtiments non accolés, la distance entre les bâtiments, comptée horizontalement de tout
point du bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au point
le plus proche de l'autre bâtiment, doit être égale à la hauteur du bâtiment le plus haut.
Toutefois des implantations différentes peuvent être admises pour les opérations comportant exclusivement
soit des logements locatifs sociaux, soit des équipements publics ou d’intérêts collectifs, soit les deux.
Non réglementé.
10.1.1 - La hauteur d’une construction est la différence de niveau calculée verticalement entre le
point le plus bas de la façade aval de cette construction, déterminé à partir du terrain naturel ou excavé, et
tous points des égouts du toit.
10.1.2 - La limite des constructions est fixée par un plan sʼappuyant sur l’égout des toits et incliné à
35 % maximum au-dessus du plan horizontal. Dans le cas de terrasses ouvertes dans le pan de toiture,
l’égout des toits pris en compte est celui du plan de toiture général.
10.1.3 - Au-dessus du plan incliné défini ci-dessus, seuls peuvent émerger les souches de
cheminée, les superstructures de ventilation, les lanterneaux, les capteurs d’énergie solaire et les antennes
de télévision, à raison d’une antenne par cage d’escaliers.
La hauteur des constructions mesurées dans les conditions définies ci-dessus ne peut excéder 10 mètres
à l’égout du toit ou à l’acrotère.
10.3.1 - La différence de niveau entre tout point d’un bâtiment et tout point de l’alignement opposé
ne doit pas excéder 3 fois la distance comptée horizontalement entre ces deux points (balcons non compris)
10.3.2 - Lorsque la distance entre deux voies de largeur différente est inférieure à 15 mètres, la
hauteur de la construction édifiée entre les deux voies peut être celle déterminée à partir de la voie la plus
large.
11.1 - Dispositions générales : Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité
d'aspect et de matériaux compatible avec la tenue générale de l'agglomération, les constructions et
l'harmonie du paysage ou des perspectives.
11.2 - Couvertures :
11.2.1 – Couvertures : La pente de la toiture doit pouvoir être sensiblement identique à celle des
toitures des constructions avoisinantes sans pouvoir excéder 35 %. Sauf dans les cas de restauration de
bâtiments existants ou 1 pente plus importante est autorisée
Tuiles : Les éverites sont interdites. Seules peuvent être autorisées les tuiles anciennes ou
vieillies, excepté dans le cas de rénovation ou extension d’une construction comportant des tuiles
plates.
11.2.2 – Les toitures-terrasses et lanterneaux peuvent être autorisés en fonction dʼun intérêt évident
de composition ; dans ce cas, ils ne doivent comporter aucun matériau réfléchissant. Les toitures- terrasses
non accessibles pourront être végétalisées. Les toitures-terrasses ne pourront excéder 30 % de l’ensemble
des toitures.
11.2.3 - Terrasses tropéziennes: La surface des terrasses ouvertes dans le pan de toiture ne doit
pas dépasser 30 % de ce pan de toiture.
11.2.4 - Souches : les souches doivent être simples sans ornementation. Elles doivent être enduites
avec les mêmes enduits que ceux des façades et implantées judicieusement de manière à éviter des
hauteurs trop grandes.
11.3.1 - Le traitement des rez-de-chaussée commerciaux doit être réalisé en cohérence avec
l’architecture des niveaux supérieurs. Les rideaux de protection doivent être placés à l’intérieur des vitrines.
En cas d’impossibilité technique, les coffres devront être intégrés à la devanture.
11.3.2 - Les enduits sont frottassés fin, revêtus ou non de peinture minérale. D’autres revêtements
de façade, notamment le bois, pourront être autorisés pour un intérêt évident de composition, valorisant
l’intégration dans le site.
Les revêtements de synthèse tels que revêtements plastiques épais ou semi épais et autres crépis dits
« rustiques », sont interdits.
11.3.3 - Les menuiseries, les volets persiennés, pleins ou roulants devront être réalisés en bois ou
en aluminium. Les coffres des volets roulants ne doivent pas être apparents en façade.
11.3.4 - En dehors des maisons individuelles, les blocs de climatisation devront être intégrés au bâti,
ils ne devront pas être apparents, ni surplomber toutes voies publiques ou privées.
11.4 - Clôtures :
11.4.1 - Les clôtures doivent sʼharmoniser avec lʼarchitecture des bâtiments. Les murs de pierres
anciens doivent autant que possible être maintenus et restaurés. Les murs et murets enduits doivent avoir
11.4.3 - En aucun cas la hauteur totale des clôtures ne peut excéder 1,90 mètre.
A lʼexception, des clôtures réalisées autour des ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement
des services publics et aux réseaux d’intérêt public qui ne sont pas réglementées, dans un souci notamment
de sécurité des tiers.
11.4.4 - Dans le cas de portails coulissants, ils seront associés à des murs de la largeur du portail.
11.4.5 - En limite séparative : grille ou grillage doublé d’une baie vive (de teinte vert foncé).
11.5 - Les capteurs solaires sont autorisés à condition de faire l’objet d’une intégration architecturale
garantissant leur discrétion.
11.6 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique, en application des
articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au
titre des installations et travaux divers.
12.1 - Le stationnement et la manoeuvre des véhicules, y compris les “deux roues”, qui correspondent aux
besoins des constructions et installations doivent être assurés en dehors des voies publiques ou privées,
sur des emplacements prévus à cet effet. Pour lʼapplication de cet article, la définition de la surface de
plancher est celle qui est donnée par lʼarticle R 111-22 du Code de lʼUrbanisme. Les normes à prendre en
compte pour le stationnement d'un véhicule sont de :
12.2.1 - Pour les constructions à usage industriel ou artisanal, une place de stationnement pour 60
m2 de surface de plancher ;
12.2.2 - Pour les constructions à usage de bureaux, une place de stationnement pour 60 m2 de
surface de plancher ;
12.2.3 - Pour les constructions à usage de commerces, une place de stationnement pour 40 m2 de
surface de plancher ;
12.2.5 - Pour les bâtiments à usage principal de bureaux, industriel ou tertiaire, il devra être prévu
un espace ou plusieurs espaces destinés au stationnement sécurisé des vélos, conformément à l’article L
151-30 du code de l’urbanisme et aux articles L 111-5-2, R 111-14-4 à R 111-14-6 du code de la
construction et de l’habitation stationnement des vélos.
Ces espaces devront respecter les caractéristiques minimales fixées par l’arrêté ministériel du 13 juillet
2016, à savoir :
- pour les bâtiments à usage principal de bureaux, l'espace possède une superficie représentant 1,5 % de
la surface de plancher ;
- pour les bâtiments à usage tertiaire, l'espace est dimensionné pour accueillir un nombre de place de vélo
calculé par rapport à 15 % de l'effectif total de salariés accueillis simultanément dans les bâtiments, sur
déclaration du maître d'ouvrage.
12.3 - Ces places de stationnement doivent être aménagées sur le terrain d’assiette de l’opération.
Toutefois, exceptionnellement, lorsque l’application de cette prescription est techniquement impossible, et
notamment dans la zone piétonne, le constructeur doit apporter la preuve que le stationnement des
véhicules peut être assuré de façon satisfaisante dans un rayon de 300 m.
12.4 - Dans le cas de réalisation de places de stationnement avec un système de « parklift » (superposition
de plusieurs voitures dans un même espace) et quelque soit le nombre de voitures empilées sur un
emplacement, cet emplacement ne compte que pour une place de stationnement.
13.1 – 30 % de la surface des terrains doit être traité en espaces non imperméabilisés et plantés. Sur cette
surface, il doit être planté au minimum 1 arbre de haute tige pour 100 m2 d’espaces verts.
Les surfaces libres de toute construction ainsi que les aires de stationnement doivent être traitées et
plantées.
13.2 – Les espaces compris entre la limite d’emprise publique et le recul de 5 mètres imposé sur certaines
voies doivent être traités et plantés. Ils ne peuvent être occupés en aucun cas par des places de
stationnement.
13.3 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique (arbre isolé ou
alignement d'arbres, jardins, ...), en application des articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de
l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.
13.4 - Les terrains indiqués aux documents graphiques comme étant des espaces boisés classés sont régis
par les dispositions des articles L 113-1 et suivants du Code de lʼUrbanisme.
13.5 - La bande de recul à respecter par rapport à la limite ou à l’axe des voies, découlant de l’application
de l’article UE6, doit être traitée et plantée. Seuls sont admis dans cette bande les accès aux constructions,
aux parkings ou les locaux de collecte des ordures ménagères et de tri sélectif, sous réserve que leur
emprise soit réduite au maximum.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
CHAPITRE VI
Caractère de la zone :
2.1 - Les constructions publiques, les activités artisanales et commerciales sont autorisées sous réserve
d’être liées :
- à lʼexploitation du port et du domaine public
- aux activités de nautisme ou à la satisfaction des usagers de lʼensemble de ces activités.
2.2 - Les ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement du port ou à l’équilibre du rivage, ainsi
que les ouvrages techniques liés aux réseaux dʼintérêt public, sous réserve de ne pas porter atteinte au
paysage, à lʼenvironnement, à la salubrité ou à la sécurité publique ;
2.3 - Les affouillements et exhaussements du sol doivent être strictement liés à une opération de
construction autorisée ou de travaux publics ;
2.4 - Les aires de stationnement ouvertes au public, sous réserve que leur aspect extérieur soit compatible
avec lʼenvironnement existant ;
2.5 - Les constructions publiques à condition quʼelles soient nécessaires aux activités de nautisme et à la
satisfaction des besoins immédiats des usagers de ces activités.
3.1 - Accès : Pour être constructible, un terrain doit comporter un accès à une voie publique ou privée, soit
directement, soit par lʼintermédiaire dʼun passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en
application de lʼarticle 682 du Code Civil. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux
règles minimales de desserte : défense contre lʼincendie, protection civile, brancardage, etc.
La desserte des postes de distribution dʼhydrocarbures doit être assurée en dehors de la voie publique.
3.2 - Voirie : Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à lʼimportance
et à la destination de la construction de lʼensemble des constructions qui y sont édifiées. Les voies en
impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de faire
aisément demi-tour et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination.
Lorsque lʼimpasse est située en limite séparative, il doit être réservé la possibilité de prolonger
ultérieurement la voie sans occasionner de destructions.
La sécurité des piétons doit être assurée par des aménagements adéquats.
4.1 - Eau potable : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des activités
doit être raccordée au réseau public de distribution dʼeau potable de caractéristiques suffisantes,
conformément aux dispositions du règlement du service des eaux.
4.2 - Assainissement :
4.2.1 - Eaux usées : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des
activités doit, pour lʼévacuation des eaux résiduaires être raccordée au réseau collectif dʼassainissement
conformément au règlement du service dʼassainissement.
Les eaux résiduaires industrielles sont, si nécessaire, soumises à une épuration appropriée à leur nature et
degré de pollution avant rejet dans le réseau dʼassainissement urbain. Le dispositif de pré-épuration doit
être conforme à la réglementation en vigueur.
4.2.2. - Eaux pluviales : Les eaux pluviales provenant des toitures de toute construction collectée
par gouttière ou chéneaux, sont conduites dans les caniveaux ou fossés dʼévacuation prévus à cet effet.
En aucun cas elles ne peuvent être rejetées dans le réseau public dʼassainissement urbain.
4.3 - Réseaux divers : les réseaux de distribution (eau potable, gaz, électricité, téléphone, télévision, etc.)
doivent être souterrains. En cas dʼimpossibilité technique, ils devront être intégrés dans le paysage.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
Sauf en cas de marge de recul indiquée au document graphique du règlement, les constructions doivent
être implantées à une distance au moins égale à 5 mètres par rapport à la limite des voies quʼelles soient
publiques ou privées, ouvertes à la circulation publique ou non, ou quʼelles soient existantes, à modifier ou
à créer.
Toutefois, pour des raisons de composition urbaine et architecturale, des implantations différentes peuvent
être admises pour les constructions, les installations et les dépôts nécessaires au fonctionnement des
services publics, aux réseaux dʼintérêt public et des activités mentionnées à lʼarticle 2.1.
7.1 - Toute construction doit être implantée de manière à ce que la distance comptée horizontalement de
tout point dʼun bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au
point le plus proche de toute limite parcellaire soit au moins égale à la moitié de la hauteur de cette
construction. En aucun cas cette distance ne peut être inférieure à 4 mètres.
7.2 - Toutefois des implantations différentes peuvent être admises pour les constructions et les installations
et les dépôts nécessaires au fonctionnement des services publics et aux réseaux dʼintérêt public.
7.3 - La construction sur la limite parcellaire peut être autorisée dans les cas suivants :
7.3.1 – lorsqu’une construction nouvelle doit être adossée à un immeuble déjà construit à la limite
de la parcelle, et à condition que la construction à édifier soit de hauteur sensiblement égale à celle de
l’immeuble existant sans pouvoir excéder la hauteur définie à lʼarticle UP10 ;
7.3.1 - lorsqu’il sʼagit d’édifier une construction annexe (garage) dont la hauteur n’excède pas 3,20
mètres et la Surface de plancher 40 m2.
Non réglementé.
Non réglementé.
10.1.1 - La hauteur d’une construction est la différence de niveau calculée verticalement entre le
point le plus bas de la façade aval de cette construction, déterminé à partir du terrain naturel ou excavé, et
tous points des égouts du toit.
10.1.2 - Au-dessus du plan incliné défini de toiture, seuls peuvent émerger les souches de cheminée,
les superstructures d’ascenseurs et de ventilation, les lanterneaux, les capteurs dʼénergie solaire.
La hauteur des constructions mesurée dans les conditions définies ci-dessus ne peut excéder 4 m.
10.3 - Toutefois, des hauteurs supérieures peuvent être admises Pour les équipements de superstructures
lorsque leurs caractéristiques techniques l’imposent : châteaux dʼeau, pylônes EDF, tours de relais des
faisceaux hertziens, grues, équipements publics ou d’intérêt collectif, etc...).
Dispositions générales : Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité d'aspect
et de matériaux compatible avec la tenue générale de l'agglomération, les constructions et l'harmonie du
paysage ou des perspectives.
Le stationnement et la manoeuvre des véhicules, y compris les “deux roues”, qui correspondent aux besoins
des constructions et installations doivent être assurés en dehors des voies publiques ou privées, sur des
emplacements prévus à cet effet. Pour lʼapplication de cet article, la définition de la surface de plancher est
celle qui est donnée par lʼarticle R 111-22 du Code de lʼurbanisme. Les normes à prendre en compte pour
le stationnement d'un véhicule sont de :
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
TITRE III
CHAPITRE VII
Caractère de la zone :
La zone "AUs" est une zone naturelle où les équipements de viabilité sont insuffisants ou incomplets.
Cette zone est destinée à lʼaccueil d’équipements sportifs et de loisirs et ses services liés, où il convient
d'éviter des occupations ou utilisations du sol qui la rendraient impropre ultérieurement à l'urbanisation ou
rendraient celle-ci plus difficile.
Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d'une opération d'aménagement
d'ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les
orientations d'aménagement et le règlement.
Elle se situe dans le quartier de la Vernette.
2.1 - les constructions à usage de bureaux liés et nécessaires au fonctionnement des activités liées à la
vocation de la zone ;
2.2 - les affouillements et exhaussements du sol doivent être strictement liés à une opération de construction
autorisée ou de travaux publics ;
2.3 - les aires de stationnement ouvertes au public et pouvant contenir au moins 10 véhicules, sous réserve
que leur aspect extérieur soit compatible avec l’environnement existant ;
2.4 - les ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement des services publics ainsi que les
ouvrages techniques liés aux réseaux d’intérêt public, sous réserve de ne pas porter atteinte au paysage,
à l’environnement, à la salubrité ou à la sécurité publique.
3.1 - Accès : Pour être constructible, un terrain doit comporter un accès à une voie publique ou privée, soit
directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en
application de l’article 682 du Code Civil. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux
règles minimales de desserte : défense contre lʼincendie, protection civile, brancardage, etc.
Ces accès ne peuvent en aucun cas être inférieurs à une largeur de 4 mètres de plateforme.
La desserte des postes de distribution dʼhydrocarbures doit être assurée en dehors de la voie publique.
3.2 - Voirie : Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à l’importance
et à la destination de la construction de l’ensemble des constructions qui y sont édifiées. Les voies en
impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de faire
aisément demi-tour et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination.
Lorsque l’impasse est située en limite séparative, il doit être réservé la possibilité de prolonger
ultérieurement la voie sans occasionner de destructions.
La sécurité des piétons doit être assurée par des aménagements adéquats.
4.1 - Eau potable : Toute construction ou installation nouvelle à usage d’habitation ou abritant des activités
doit être raccordée au réseau public de distribution d’eau potable de caractéristiques suffisantes,
conformément aux dispositions du règlement du service des eaux.
4.2 - Assainissement :
4.2.1 - Eaux usées : Toute construction ou installation nouvelle à usage d’habitation ou abritant des
activités doit, pour l’évacuation des eaux résiduaires être raccordée au réseau collectif d’assainissement
conformément au règlement du service d’assainissement.
En l’absence de réseau public dʼassainissement, les constructions à usage dʼhabitation dotées dʼun
système dʼassainissement individuel peuvent être autorisées, ces installations doivent respecter les normes
sanitaires en vigueur et être adaptées aux types de sols. Elles doivent être conçues de manière à pouvoir
être branchées sur le réseau public dʼassainissement lorsque celui-ci sera réalisé.
Les eaux résiduaires industrielles sont, si nécessaire, soumises à une épuration appropriée à leur nature et
degré de pollution avant rejet dans le réseau dʼassainissement urbain. Le dispositif de pré-épuration doit
être conforme à la réglementation en vigueur.
4.2.2. - Eaux pluviales : Les eaux pluviales provenant des toitures de toute construction collectée
par gouttière ou chéneaux, sont conduites dans les caniveaux ou fossés dʼévacuation prévus à cet effet.
En aucun cas elles ne peuvent être rejetées dans le réseau public dʼassainissement urbain.
Toutefois, lorsque le total de la surface construite et de celle imperméabilisée dépasse 20 % de la surface
totale de la parcelle, et lorsque lʼévacuation des eaux ne peut être canalisée dans un réseau pluvial ou un
fossé prévu à cet effet, des ouvrages absorbants doivent être prévus pour récolter les eaux pluviales.
4.3 - Réseaux divers : pour les opérations nouvelles, ainsi que pour les restaurations ou extensions des
bâtiments existants, les réseaux de distribution (eau potable, gaz, électricité, téléphone, télévision, etc.)
doivent être souterrains. En cas dʼimpossibilité technique, ils devront être intégrés dans le paysage.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
6.1 - Sauf en cas de marge de recul indiquée au document graphique du règlement, les constructions
doivent être implantées à une distance au moins égale à :
- 50 mètres par rapport à lʼaxe de lʼautoroute pour les constructions à usage dʼhabitation, et 40
mètres pour les autres constructions,
- 5 mètres par rapport à la limite des autres voies quʼelles soient publiques ou privées, ouvertes à
la circulation publique ou non, ou quʼelles soient existantes, à modifier ou à créer.
6.2 - La distance des constructions par rapport aux voies privées de desserte intérieure dʼune même unité
foncière nʼest pas réglementée.
6.3 - Toutefois, des implantations différentes peuvent être admises pour les constructions, les installations
et les dépôts nécessaires au fonctionnement des services publics et aux réseaux dʼintérêt public.
7.1 - Toute construction doit être implantée de manière à ce que la distance comptée horizontalement de
tout point dʼun bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au
point le plus proche de toute limite parcellaire soit au moins égale à la moitié de la hauteur de cette
construction. En aucun cas cette distance ne peut être inférieure à 4 mètres.
7.3 - Pour les constructions ou installations nécessaires aux services publics ou dʼintérêt collectif : Non
réglementé.
ARTICLE AUs 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX
AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE
Non réglementé
9.1- l’emprise au sol des constructions, (y compris piscine), ne peut dépasser 20 % de la superficie de l’unité
foncière,
9.2- Toutefois, un dépassement de l’emprise au sol est autorisé dans la limite de 10 % supplémentaire et
uniquement pour des surfaces non closes concernant des éléments architecturaux qui participent à la bonne
intégration de la construction et à l’expression d’une qualité architecturale.
10.1.1 - La hauteur d’une construction est la différence de niveau calculée verticalement entre le
point le plus bas de la façade aval de cette construction, déterminé à partir du terrain naturel ou excavé, et
tous points des égouts du toit.
10.1.2 - La limite des constructions est fixée par un plan sʼappuyant sur l’égout des toits et incliné à
35 % maximum au-dessus du plan horizontal. Dans le cas de terrasses ouvertes dans le pan de toiture,
l’égout des toits pris en compte est celui du plan de toiture général.
10.1.3 - Au-dessus du plan incliné défini ci-dessus, seuls peuvent émerger les souches de
cheminée, les superstructures d’ascenseurs et de ventilation, les lanterneaux, les capteurs dʼénergie solaire
et les antennes de télévision, à raison dʼune antenne par cage d’escaliers.
10.3 - Il nʼest pas fixé de hauteur absolue pour les constructions ou installations nécessaires aux services
publics ou dʼintérêt collectif.
11.1 - Dispositions générales : les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité
d'aspect et de matériaux compatible avec la tenue générale de l'agglomération, les constructions et
l'harmonie du paysage ou des perspectives.
11.2 - Couvertures :
11.2.1 – Couvertures : la pente de la toiture doit pouvoir être sensiblement identique à celle des
toitures des constructions avoisinantes sans pouvoir excéder 35 %. Sauf dans les cas de restauration de
bâtiments existants ou 1 pente plus importante est autorisée
Tuiles : les éverites sont interdites. Seules peuvent être autorisées les tuiles anciennes ou
vieillies, excepté dans le cas de rénovation ou extension d’une construction comportant des tuiles
plates.
11.2.2 – Les toitures-terrasses et lanterneaux peuvent être autorisés en fonction dʼun intérêt évident
de composition ; dans ce cas, ils ne doivent comporter aucun matériau réfléchissant. Les toitures-terrasses
non accessibles pourront être végétalisées.
11.2.3 - Souches : les souches doivent être simples sans ornementation. Elles doivent être enduites
avec les mêmes enduits que ceux des façades et implantées judicieusement de manière à éviter des
hauteurs trop grandes.
11.3.1 - Le traitement des rez-de-chaussée commerciaux doit être réalisé en cohérence avec
lʼarchitecture des niveaux supérieurs. Les rideaux métalliques seront de préférence placés à lʼintérieur des
vitrines. En cas dʼimpossibilité technique, les coffres devront être intégrés à la devanture.
11.3.2 - Les enduits sont frottassés fin, revêtus ou non de peinture minérale. Dʼautres revêtements
de façade, notamment le bois, pourront être autorisés pour un intérêt évident de composition, valorisant
l’intégration dans le site.
Les revêtements de synthèse tels que revêtements plastiques épais ou semi-épais et autres crépis dits
«rustiques », sont interdits.
11.3.3 - Les menuiseries, les volets persiennés, pleins ou roulants devront être réalisés en bois ou
en aluminium. Les coffres des volets roulants ne doivent pas être apparents en façade.
11.3.4 - En dehors des maisons individuelles, les blocs de climatisation devront être intégrés au bâti,
ils ne devront pas être apparents, ni surplomber toutes voies publiques ou privées.
11.4 - Clôtures :
11.4.1 - Les clôtures doivent sʼharmoniser avec lʼarchitecture des bâtiments. Les murs de pierres
anciens doivent autant que possible être maintenus et restaurés. Les murs et murets enduits doivent avoir
une finition frottassée.
11.4.2 - Les clôtures, dʼune hauteur maximale de 1,90 mètres doivent être composées :
- soit dʼun mur dʼune hauteur de 1 mètre maximum surmonté dʼune grille ;
- soit dʼune grille ;
A lʼexception, des clôtures réalisées autour des ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement
des services publics et aux réseaux dʼintérêt public qui ne sont pas réglementées, dans un souci notamment
de sécurité des tiers.
11.5 - Les capteurs solaires sont autorisés à condition de faire lʼobjet dʼune intégration architecturale
garantissant leur discrétion.
En toiture, leur châssis doit être intégré au pan de toiture. Leur surface ne doit pas dépasser 30 % du pan
de toiture, excepté pour les bâtiments publics.
Le stationnement et la manoeuvre des véhicules, y compris les “deux roues”, qui correspondent aux besoins
des constructions et installations doivent être assurés en dehors des voies publiques ou privées, sur des
emplacements prévus à cet effet. Pour lʼapplication de cet article, la définition de la surface de plancher est
celle qui est donnée par lʼarticle R 111-22 du Code de lʼUrbanisme. Les normes à prendre en compte pour
le stationnement d'un véhicule sont de :
13.1 - 30 % de la surface des terrains doit être traité en espaces non imperméabilisés et plantés. Sur cette
surface, il doit être planté au minimum 1 arbre de haute tige pour 100 m2 dʼespaces verts.
13.2 - Tout parc de stationnement dʼune superficie égale ou supérieure à 100 m2 doit être traité avec des
plantations. Les aires de stationnement au sol doivent être plantées à raison dʼun arbre de haute tige toutes
les quatre places de stationnement.
13.3 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique (arbre isolé ou
alignement d'arbres, jardins, ...), en application des articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de
l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.
13.4 - Les terrains indiqués aux documents graphiques comme étant des espaces boisés classés sont régis
par les dispositions des articles L. 130-1 et suivants du Code de lʼUrbanisme.
13.5 - La bande de recul à respecter par rapport à la limite ou à l’axe des voies, découlant de l’application
de l’article AUs6, doit être traitée et plantée. Seuls sont admis dans cette bande les accès aux constructions,
aux parkings ou les locaux de collecte des ordures ménagères et de tri sélectif, sous réserve que leur
emprise soit réduite au maximum.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
TITRE IV
DISPOSITIONS APPLICABLES
AUX ZONES AGRICOLES ET NATURELLES
CHAPITRE VIII
Caractère de la zone:
La Zone "A" est une zone de richesses naturelles à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique
ou économique des terres agricoles.
Selon l’article R.123.7 du Code de lʼUrbanisme, seules les constructions et installations nécessaires aux
services publics ou d'intérêt collectif et à l'exploitation agricole sont autorisées en zone A.
On la retrouve dans les quartiers de Pierredon, Boucène, la Tourelle, la Bernarde, le Lançon, Sainte Ternide
et la Piole.
Cette zone est soumise tout particulièrement au risque de feu de forêt, les constructions autorisées dans la
zone devront donc respecter les dispositions constructives en zone à risque (annexe 2 du présent
règlement).
Par ailleurs, dans cette zone s’appliquent les prescriptions des périmètres de protection de captage
des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux périmètres de
protection »).
- Les constructions de quelques natures que ce soit qui ne seraient pas nécessaires à une exploitation
agricole ou au fonctionnement d’un service public ou d’intérêt collectif.
En particulier, L’extraction de terre végétale, le dépôt de déchets non liés à un usage agricole, la
cabanisation et l’implantation de centrales photovoltaïques au sol.
- les travaux, aménagements et démolitions des éléments paysagers identifiés en rouge et vert dans les
documents graphiques et listés en pièce 3.2 du PLU, autres que ceux autorisés dans lʼarticle 2 de la zone.
- Les occupations et utilisations du sol interdites dans les prescriptions des périmètres de protection de
captage des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux périmètres de
protection »).
Sauf dispositions contraires indiquées dans les prescriptions des périmètres de protection de
captage des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux
périmètres de protection ») sont autorisés :
. Les constructions nécessaires à l’accueil journalier des salariés de l’exploitation, dans la limite de
ce qu’impose la législation du travail (vestiaires, sanitaire, réfectoire, salle de repos…).
. Les installations classées pour la protection de l’environnement.
. L’aménagement d’un local permettant la vente directe des produits de lʼexploitation à lʼintérieur ou
2.2 – A condition que ces activités soient exercées dans le prolongement de l’acte de production
agricole :
. L’accueil des campeurs, dans la limite de 6 emplacements et de 20 campeurs par exploitation
agricole, pour une durée maximale d’ouverture de 3 mois par an. Ce type de camping ne pourra accueillir
que des tentes, caravanes et camping-cars, à lʼexclusion des mobil-homes et ne pourra donner lieu à la
construction dʼaucun bâtiment nouveau.
2.4 - A condition quʼils soient directement nécessaires à des équipements collectifs ou aux services
publics ou dʼintérêt collectif :
. Les installations, constructions ou ouvrages techniques, y compris ceux relevant des installations
classées, sous réserve de démontrer la nécessité technique de leur implantation en zone agricole et quʼils
ne portent pas atteinte au caractère de la zone.
. Les installations, ouvrages et constructions liés ou nécessaires à lʼexploitation de lʼautoroute et à
sa mise en sécurité, ainsi que les exhaussements et affouillements liés.
. Les affouillements et exhaussements du sol qui ne compromettent pas la stabilité du sol et le libre
écoulement des eaux.
2.5 – A condition qu’ils soient désignés dans les documents graphiques du Plan Local d’Urbanisme
et qu’ils ne compromettent pas l’activité agricole ou la qualité paysagère du site, conformément à
l’article L 151-11 du code de l’urbanisme :
Sont autorisés le changement de destination des bâtiments désignés dans les documents graphiques par
un cercle bleu et repris en annexe de ce règlement.
2.6 - Sont autorisés, pour les constructions à destination d'habitation existantes à la date
d’approbation du PLU qui ne sont pas directement liées et nécessaires à une exploitation agricole
et qui ont une existence légale (art L151-12 du Code de l’Urbanisme) :
. Une seule fois, l’aménagement et l’extension des constructions à usage d’habitation existantes aux
conditions suivantes :
o Qu’elle ait une existence légale,
o Qu’elle présente une surface de plancher initiale de 70 m2,
o D’être limitée à 20 % de l’existant, à la date d’approbation du PLU, sans pouvoir excéder
300 m2 de surface de plancher totale (construction initiale et extension comprise).
. Les annexes (garage, pool house, abris de jardin…etc.) et piscines, des constructions à usage
d’habitation existantes et régulièrement édifiées, sont autorisées aux conditions suivantes :
- Dans la limite de 40 m² d’emprise cumulées (emprise totale de toutes les annexes et piscines
édifiées sur une unité foncière) et sans excéder 3.5 mètres de haut en tout point de la construction,
- Elles devront être édifiées en totalité dans une zone d’implantation s’inscrivant dans un rayon de 20
mètres calculé à partir des bords extérieurs de la construction faisant l’objet de l’extension ; le
schéma concept de la zone d’implantation figure ci-dessous.
- En cas d’impossibilité technique, sanitaire ou juridique dument démontré, de principe d’implantation
pourra être adapté.
Emprise de la construction
existante à usage d’habitation
Zone d’implantation à
l’intérieur de laquelle les
annexes et extensions sont
autorisées.
2.7 - Pour les éléments du paysage repérés au plan de zonage (en rouge et/ou vert) au titre lʼarticle L 151-
19 du Code de lʼurbanisme, seuls sont autorisés les travaux de rénovation et de réhabilitation à condition
quʼils soient réalisés en préservant les formes et les volumes, ouvertures et hauteurs existantes des
constructions identifiées.
En tout état de cause les travaux entrepris sur ces bâtiments devront respecter et conserver les styles
architecturaux dʼorigine des dites constructions.
2.8 - La reconstruction à lʼidentique dʼun bâtiment détruit ou démoli depuis moins de 10 ans conformément
aux dispositions de lʼarticle L 111-3 du code de lʼurbanisme.
3.1 - Accès : Pour être constructible, un terrain doit comporter un accès à une voie publique ou privée, soit
directement, soit par lʼintermédiaire dʼun passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en
application de lʼarticle 682 du Code Civil. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux
règles minimales de desserte : défense contre lʼincendie, protection civile, brancardage, etc.
Ces accès ne peuvent en aucun cas être inférieurs à une largeur de 4 mètres de plateforme.
3.2 - Voirie : Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à lʼimportance
et à la destination de la construction de lʼensemble des constructions qui y sont édifiées. Les voies en
impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de faire
aisément demi-tour et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination.
Lorsque lʼimpasse est située en limite séparative, il doit être réservé la possibilité de prolonger
ultérieurement la voie sans occasionner de destructions.
4.1 - Eau potable : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des activités
doit être raccordée au réseau public de distribution dʼeau potable de caractéristiques suffisantes,
conformément aux dispositions du règlement du service des eaux.
4.2 - Assainissement :
4.2.1 - Eaux usées : En l’absence de réseau public dʼassainissement, les constructions à usage
dʼhabitation dotées dʼun système dʼassainissement individuel peuvent être autorisées, ces installations
doivent respecter les normes sanitaires en vigueur et être adaptées aux types de sols. Elles doivent être
conçues de manière à pouvoir être branchées sur le réseau public dʼassainissement lorsque celui-ci sera
réalisé.
4.2.2. - Eaux pluviales : Les eaux pluviales provenant des toitures de toute construction collectée
par gouttière ou chéneaux, sont conduites dans les caniveaux ou fossés dʼévacuation prévus à cet effet.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
6.1 - Sauf en cas de marge de recul indiquée au document graphique du règlement, les constructions
doivent être implantées à une distance au moins égale à :
6.2 - La distance des constructions par rapport aux voies privées de desserte intérieure dʼune même unité
foncière nʼest pas réglementée.
7.1 - Toute construction doit être implantée de manière à ce que la distance comptée horizontalement de
tout point d’un bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au
point le plus proche de toute limite parcellaire soit au moins égale à la moitié de la hauteur de cette
construction. En aucun cas cette distance ne peut être inférieure à 4 mètres.
7.2.2 – pour les constructions et les installations et les dépôts nécessaires au fonctionnement des
services publics et aux réseaux d’intérêt public.
Non réglementé
Non réglementé.
10.1.1 - La hauteur d’une construction est la différence de niveau calculée verticalement entre le
point le plus bas de la façade aval de cette construction, déterminé à partir du terrain naturel ou excavé, et
tous points des égouts du toit.
10.1.2 - La limite des constructions est fixée par un plan sʼappuyant sur l’égout des toits et incliné à
35 % maximum au-dessus du plan horizontal. Dans le cas de terrasses ouvertes dans le pan de toiture,
l’égout des toits pris en compte est celui du plan de toiture général.
10.1.3 - Au-dessus du plan incliné défini ci-dessus, seuls peuvent émerger les souches de
cheminée, les superstructures d’ascenseurs et de ventilation, les lanterneaux, les capteurs dʼénergie solaire
et les antennes de télévision.
10.3.2 - pour les équipements d’infrastructures lorsque leurs caractéristiques techniques l’imposent
(châteaux dʼeau, pylônes EDF, tours de relais des faisceaux hertziens, etc.).
10.3.3 - pour les bâtiments et constructions si elles sont justifiées par des considérations techniques
liées à la spécificité de lʼactivité de lʼexploitation.
11.1 - Dispositions générales : Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité
d'aspect et de matériaux compatible avec la tenue générale de l'agglomération, les constructions et
l'harmonie du paysage ou des perspectives.
Compte tenu de leurs particularités techniques, les serres ne sont pas concernées par ces dispositions.
11.2 - Couvertures :
11.2.1 - Pentes : La pente de la toiture doit pouvoir être sensiblement identique à celle des toitures
des constructions avoisinantes sans pouvoir excéder 35 %, sauf dans les cas de restauration de bâtiments
existants ou 1 pente plus importante est autorisée. Toutefois, certaines toitures – terrasses et lanterneaux
peuvent être autorisés en fonction dʼun intérêt évident de composition ; dans ce cas, ils ne doivent comporter
aucun matériau réfléchissant.
11.2.2 - Tuiles : Les éverites sont interdites. Seules peuvent être autorisées les tuiles canal
anciennes ou vieillies, excepté dans le cas de rénovation ou extension d’une construction comportant des
tuiles plates.
11.2.3 - Souches : les souches doivent être simples sans ornementation. Elles doivent être enduites
avec les mêmes enduits que ceux des façades et implantées judicieusement de manière à éviter des
hauteurs trop grandes.
11.3.1 - Les enduits sont frottassés fin, revêtus ou non de peinture minérale. Dʼautres revêtements
de façade, notamment le bois, pourront être autorisés pour un intérêt évident de composition, valorisant
l’intégration dans le site. Les revêtements de synthèse tels que revêtements plastiques épais ou semi épais
et autres crépis dits « rustiques », sont interdits.
11.3.2 - Les menuiseries, les volets persiennés, pleins ou roulants devront être réalisés en bois ou
en aluminium. Les coffres des volets roulants ne doivent pas être apparents en façade.
11.4 - Clôtures :
11.4.1 - Les clôtures doivent être aussi discrètes que possible et être constituées :
- soit de murets enduits de 0,5 m maximum de hauteur éventuellement surmontés de grillages,
- soit de murets de pierre sèche de 0,5 m maximum de hauteur,
11.4.2 - En aucun cas la hauteur totale des clôtures ne peut excéder 1,50 mètre.
A lʼexception, des clôtures réalisées autour des ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement
des services publics et aux réseaux dʼintérêt public qui ne sont pas réglementées, dans un souci notamment
de sécurité des tiers.
11.5 - Les capteurs solaires sont autorisés à condition de faire lʼobjet dʼune intégration architecturale
garantissant leur discrétion.
En toiture, leur châssis doit être intégré au pan de toiture. Leur surface ne doit pas dépasser 30 % du pan
de toiture, excepté pour les bâtiments publics.
11.6 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique, en application des
articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au
titre des installations et travaux divers.
Le stationnement et la manoeuvre des véhicules, y compris les “deux roues”, qui correspondent aux besoins
des constructions et installations doivent être assurés en dehors des voies publiques ou privées, sur des
emplacements prévus à cet effet.
Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique (arbre isolé ou alignement
d'arbres, jardins, ...), en application des articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de l'Urbanisme, doit faire
l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.
Les terrains indiqués aux documents graphiques comme étant des espaces boisés classés sont régis par
les dispositions des articles L 113-1 et suivants du Code de lʼUrbanisme.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
CHAPITRE IX
Caractère de la zone :
Il sʼagit dʼune zone naturelle non équipée quʼil convient de protéger en raison notamment de la qualité du
paysage et des sites.
On la retrouve sur lʼensemble du Gros Cerveau et aux lieux dits la Clavelle, le Tardillon, le Pont dʼAran, la
Vernette, la Piole, la Tourelle, la Bernarde, Pierredon, le Colombet, Beaucours, Pointes de Portissol, du
Baou Rouge, de la Cride.
Cette zone est soumise tout particulièrement au risque de feu de forêt, les constructions autorisées dans la
zone devront donc respecter les dispositions constructives en zone à risque (annexe 2 du présent
règlement).
Elle comprend :
- un secteur N inondable, identifié par une trame spécifique au document graphique du règlement,
- un secteur Nco, correspondant au Grand Vallat et à la Reppe,
- un secteur Nli correspondant à des espaces naturels présentant une grande valeur et nécessitant une
protection renforcée,
- un secteur NL destiné à un équipement collectifs sportifs et de loisirs, espace vert de loisirs et
d’hébergement touristique, dans le quartier de Beaucours,
- un secteur NSe correspondant à la station dʼépuration intercommunale, à la Pointe de la Cride,
- Des secteurs comprenant des bâtiments présentant un intérêt architectural et patrimonial. Il s’agit des
secteurs :
- Nf pour la réhabilitation du fort de la Cride pour lʼaccueil du public,
- Ns destinés à l’aménagement d’équipements d’enseignement, d’accueil de scolaires et de
formation dans le cadre des anciens forts du Gros Cerveau,
Par ailleurs, dans cette zone sʼappliquent les prescriptions des périmètres de protection de captage
des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux périmètres de
protection »).
- les travaux, aménagements et démolitions des éléments paysagers identifiés en rouge et vert dans les
documents graphiques et listés en pièce 3.2 du PLU, autres que ceux autorisés dans l’article 2 de la zone.
- dans le secteur soumis à risques géologiques : toute construction nouvelle, à l’exception des ouvrages
d’intérêt public.
- Les occupations et utilisations du sol interdites dans les prescriptions des périmètres de protection de
captage des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux périmètres de
protection »).
Sauf dispositions contraires indiquées dans les prescriptions des périmètres de protection de
captage des eaux (pièces 6.4 « périmètres de protection » et 6.4.1 « prescriptions liées aux
périmètres de protection ») sont autorisés :
2.1 - Les constructions et installations techniques liées à la bonne gestion des secteurs naturels, boisés ou
agricoles ;
2.2 - Sont autorisés, une seule fois l’aménagement et l’extension des constructions à destination
d'habitation existantes à la date d’approbation du PLU (art L151-12 du Code de l’Urbanisme), aux
conditions suivantes :
- Qu’elle ait une existence légale,
- Qu’elle présente une surface minimale initiale de 70 m2,
- D’être limité à 20 % de l’existant, sans pouvoir excéder 300 m2 de surface de plancher totale
(construction initiale et extension comprise).
- De ne pas créer de logement supplémentaire ;
- L’adaptation ou la réfection des constructions à usage d’habitation existantes à l’exclusion de tout
changement de destination, conformément à l’article L 151-12 du code de l’urbanisme.
. Les annexes (garage, pool house, abris de jardin…etc.) et piscines, des constructions à usage
d’habitation existantes et régulièrement édifiées (visées ci-dessus), sont autorisées aux conditions
suivantes :
- Dans la limite de 40 m² d’emprise cumulée (emprise totale de toutes les annexes et piscines
édifiées sur une unité foncière) et sans excéder 3.5 mètres de haut en tout point de la construction,
- Elles devront être édifiées en totalité dans une zone d’implantation s’inscrivant dans un rayon de 20
mètres calculé à partir des bords extérieurs de la construction faisant l’objet de l’extension ; le
schéma concept de la zone d’implantation figure ci-dessous.
- En cas d’impossibilité technique, sanitaire ou juridique dument démontré, de principe d’implantation
pourra être adapté.
Emprise de la construction
existante à usage d’habitation
Zone d’implantation à
l’intérieur de laquelle les
annexes et extensions sont
autorisées.
2.3 - Les affouillements et les exhaussements du sol, à condition qu'ils soient nécessaires à la réalisation
des occupations et utilisations du sol admises dans la zone ;
2.4 - Les installations et ouvrages techniques d’infrastructures nécessaires au fonctionnement des services
publics ;
2.6 - Les garages sont autorisés dans la limite de 40 m2 d’emprise au sol par logement ;
2.7- La construction les ouvrages et les installations, les plateformes de stockage et les installations
classées pour l’environnement liés à l’exploitation de l’autoroute et à sa mise en sécurité ;
2.8 - Pour les éléments du paysage repérés au plan de zonage (en rouge et/ou vert) au titre de l’article L
151-19 du Code de l’urbanisme, seuls sont autorisés les travaux de rénovation et de réhabilitation à
condition qu’ils soient réalisés en préservant les formes et les volumes, ouvertures et hauteurs existantes
des constructions identifiées.
En tout état de cause les travaux entrepris sur ces bâtiments devront respecter et conserver les styles
architecturaux d’origine des dites constructions.
2.10 - Dans le secteur Nco, seuls sont autorisés les travaux, les aménagements et les ouvrages nécessaires
au bon entretien des cours d’eau ou qui seraient nécessaires à la réduction des risques inondation (identifiés
dans le Plan de prévention des risques inondation), qui tendent à la préservation ou la restauration des
corridors écologiques.
2.11 - Dans le secteur Nli, les aménagements légers visés aux alinéas a, b, c, d et e de l’article R 121-5 du
Code de lʼUrbanisme à condition d’être nécessaires à la gestion, la mise en valeur notamment économique
ou à l’ouverture au public et que leur localisation et leur aspect ne dénaturent pas le caractère des sites, ne
compromettent pas leur qualité architecturale et paysagère et ne portent pas atteinte à la préservation des
milieux ;
2.13 - Dans le secteur NSe, les constructions et installations nécessaires à l’exploitation de la station
d’épuration intercommunale ;
Dans les secteurs de taille et de capacité limitée identifiés conformément aux dispositions de
l’article L 151-13 du code de l’urbanisme sont autorisées :
2.16 - Dans le secteur Nj, les constructions de toute nature nécessaires à la gestion, à l’exploitation et au
gardiennage du jardin zoologique.
La surface de plancher totale affectée aux constructions à usage d’habitation ne pourra pas excéder 150
m2.
2.17 - Dans le secteur Njo, les constructions et installations liées à lʼexploitation, à lʼentretien, au
gardiennage et au fonctionnement du jardin des oliviers (moulin à huile, four à cade, salle pédagogique et
culturelle, sanitaires…), sans pouvoir excéder 300 m2 de surface de plancher.
2.18 – Dans le secteur Nv, les constructions et installations nécessaires à la bonne gestion de lʼaire dʼaccueil
des gens du voyage (bureau dʼaccueil, blocs sanitaires, bâtiments techniques…).
3.1 - Accès : Pour être constructible, un terrain doit comporter un accès à une voie publique ou privée, soit
directement, soit par lʼintermédiaire dʼun passage aménagé sur fonds voisin ou éventuellement obtenu en
application de lʼarticle 682 du Code Civil. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux
règles minimales de desserte : défense contre l’incendie, protection civile, brancardage, etc.
Ces accès ne peuvent en aucun cas être inférieurs à une largeur de 4 mètres de plateforme.
3.2 - Voirie : Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à lʼimportance
et à la destination de la construction de lʼensemble des constructions qui y sont édifiées. Les voies en
impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale afin de permettre aux véhicules de faire
aisément demi-tour et doivent présenter des caractéristiques correspondant à leur destination. Lorsque
lʼimpasse est située en limite séparative, il doit être réservé la possibilité de prolonger ultérieurement la voie
sans occasionner de destructions.
Une autorisation dʼurbanisme (déclaration préalable, permis de construire ou dʼaménager) peut être refusée
sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions
répondant à lʼimportance ou à la destination des aménagements ou constructions envisagés. Un refus peut
également être opposé si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des voies publiques
ou pour celle des personnes utilisant cet accès.
Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur configuration
ainsi que de la nature et de lʼintensité du trafic.
4.1 - Eau potable : Toute construction ou installation nouvelle à usage dʼhabitation ou abritant des activités
doit être raccordée au réseau public de distribution dʼeau potable de caractéristiques suffisantes,
conformément aux dispositions du règlement du service des eaux, sauf dans les secteurs Ns et Njo, où elle
pourra être alimentée par une ressource autonome.
4.2 - Assainissement :
4.2.1 - Eaux usées : En l’absence de réseau public d’assainissement, les constructions à usage
habitation ou les équipements publics dotées d’un système d’assainissement individuel peuvent être
autorisées, ces installations doivent respecter les normes sanitaires en vigueur et être adaptées aux types
de sols. Elles doivent être conçues de manière à pouvoir être branchées sur le réseau public
d’assainissement lorsque celui-ci sera réalisé.
4.2.2. - Eaux pluviales : Les eaux pluviales provenant des toitures de toute construction collectée
par gouttière ou chéneaux, sont conduites dans les caniveaux ou fossés d’évacuation prévus à cet effet.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
6.1 - Sauf en cas de marge de recul indiquée au document graphique du règlement, les constructions
doivent être implantées à une distance au moins égale à :
7.1 - Toute construction doit être implantée de manière à ce que la distance comptée horizontalement de
tout point d’un bâtiment (balcon compris et non compris les débords de toitures dans la limite de 50 cm) au
point le plus proche de toute limite parcellaire soit au moins égale à la moitié de la hauteur de cette
construction. En aucun cas cette distance ne peut être inférieure à 4 mètres.
7.2.3 – pour les constructions et les installations et les dépôts nécessaires au fonctionnement des
Non réglementé
Non réglementé.
10.1.1 - La hauteur d’une construction est la différence de niveau calculée verticalement entre le
point le plus bas de la façade aval de cette construction, déterminé à partir du terrain naturel ou excavé, et
tous points des égouts du toit.
10.1.2 - La limite des constructions est fixée par un plan s’appuyant sur l’égout des toits et incliné à
35 % maximum au-dessus du plan horizontal. Dans le cas de terrasses ouvertes dans le pan de toiture,
l’égout des toits pris en compte est celui du plan de toiture général.
10.1.3 - Au-dessus du plan incliné défini ci-dessus, seuls peuvent émerger les souches de
cheminée, les superstructures d’ascenseurs et de ventilation, les lanterneaux, les capteurs d’énergie solaire
et les antennes de télévision, à raison d’une antenne par cage d’escaliers.
La hauteur des constructions mesurée dans les conditions définies ci-dessus ne peut excéder 7 m.
Toutefois en secteur Nj, une hauteur de 9 mètres pourra être autorisée pour les serres.
10.3.2. – pour les Constructions à usage d’équipement public ou d’intérêt général liées à la vocation
de la zone,
10.3.3 – pour les équipements d’infrastructures lorsque leurs caractéristiques techniques l’imposent
(châteaux d’eau, pylônes EDF, tours de relais des faisceaux hertziens, etc.).
11.1 - Dispositions générales : Les constructions doivent présenter une simplicité de volume, une unité
d'aspect et de matériaux compatible avec la l'harmonie du paysage naturel ou des perspectives.
Compte tenu de leurs particularités techniques, les serres ne sont pas concernées par ces dispositions.
11.2 - Couvertures :
11.2.1 – Couvertures : La pente de la toiture doit pouvoir être sensiblement identique à celle des
toitures des constructions avoisinantes sans pouvoir excéder 35 %. Sauf dans les cas de restauration de
bâtiments existants ou 1 pente plus importante est autorisée
Tuiles : Les éverites sont interdites. Seules peuvent être autorisées les tuiles anciennes ou
Vieillies, excepté dans le cas de rénovation ou extension d’une construction comportant des tuiles plates.
11.2.2 - Les toitures-terrasses et lanterneaux peuvent être autorisés en fonction d’un intérêt évident
de composition ; dans ce cas, ils ne doivent comporter aucun matériau réfléchissant. Les toitures- terrasses
non accessibles pourront être végétalisées.
11.2.3 - Souches : les souches doivent être simples sans ornementation. Elles doivent être enduites
avec les mêmes enduits que ceux des façades et implantées judicieusement de manière à éviter des
hauteurs trop grandes.
11.3.1 - Le traitement des rez-de-chaussée commerciaux doit être réalisé en cohérence avec
l’architecture des niveaux supérieurs. Les rideaux métalliques seront de préférence placés à l’intérieur des
vitrines. En cas d’impossibilité technique, les coffres devront être intégrés à la devanture.
11.3.2 - Les enduits sont frottassés fin, revêtus ou non de peinture minérale. D’autres revêtements
de façade, notamment le bois, pourront être autorisés pour un intérêt évident de composition, valorisant
l’intégration dans le site.
Les revêtements de synthèse tels que revêtements plastiques épais ou semi-épais et autres crépis dits
« rustiques », sont interdits.
11.3.3 - Les menuiseries, les volets persiennés, pleins ou roulants devront être réalisés en bois ou
en aluminium. Les coffres des volets roulants ne doivent pas être apparents en façade.
11.4 - Clôtures :
11.4.1 - Les clôtures doivent être aussi discrètes que possible et être constituées :
- soit de murets enduits sans joints de 0,5 m maximum de hauteur éventuellement surmontés de grillages,
- soit de murets de pierre sèche de 0,5 m maximum de hauteur,
11.4.2 - En aucun cas la hauteur totale des clôtures ne peut excéder 1,50 mètre.
A l’exception, des clôtures réalisées autour des ouvrages et installations nécessaires au fonctionnement
des services publics et aux réseaux d’intérêt public qui ne sont pas réglementées, dans un souci notamment
de sécurité des tiers.
11.5 - Les capteurs solaires sont autorisés à condition de faire lʼobjet dʼune intégration architecturale
garantissant leur discrétion.
En toiture, leur châssis doit être intégré au pan de toiture. Leur surface ne doit pas dépasser 30 % du pan
de toiture, excepté pour les bâtiments publics.
11.6 - Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique, en application des
articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de l'Urbanisme, doit faire l'objet d'une autorisation préalable au
titre des installations et travaux divers.
Le stationnement et la manoeuvre des véhicules, y compris les “deux roues”, qui correspondent aux besoins
des constructions et installations doivent être assurés en dehors des voies publiques ou privées, sur des
emplacements prévus à cet effet.
Toute modification d'un élément de paysage, identifié au document graphique (arbre isolé ou alignement
d'arbres, jardins, ...), en application des articles L 151-19 et R.123-11 (h) du Code de l'Urbanisme, doit faire
l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.
Les terrains indiqués aux documents graphiques comme étant des espaces boisés classés sont régis par
les dispositions des articles L 113-1 et suivants du Code de lʼUrbanisme.
Dans la zone N, à l’exclusion des secteurs Ns, Nf, Nse, Nj, Njo, Nv et NL : Pour toute extension des
constructions existantes à usage d’habitation se trouvant dans la trame paysagère, matérialisé dans les
documents graphiques, qui entrainerait la disparition d’un arbre à haute tige, ce dernier devra être remplacé
par un sujet de la même essence ou de qualité équivalente.
Cette préservation ne s’applique pas à des opérations de défrichement régulièrement autorisée en préalable
à la reconquête d’anciennes restanques et qui seraient destinées à la création d’un verger ou d’une oliveraie
par exemple.
Non applicable : article L 123-1-5 du code de l’urbanisme (dans sa version antérieure au 28 décembre
2015) modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014
Lʼexploitation agricole, considérée en tant quʼentité de production végétale et/ou animale devra disposer de
deux Surfaces Minimales d’Assujettissement (S.M.A). La SMA est fixée par arrêté préfectoral. Dans l’attente
de la prise d’effet de cet arrêté, l’exploitation agricole devra disposer d’une SMI.
Les exploitations agricoles horticoles devront disposer d’une Surface Minimale d’Assujettissement (S.M.A)
citée ci-dessus.
Pour les exploitations agricoles dont les types de productions végétales et/ou animales ne disposent pas
dʼune S.M.A., définie par l’arrêté ci-dessus évoqués, les revenus annuels dégagés de l'activité agricole
devront être au moins égaux à 1,5 SMIC.
Les activités d’agritourisme et de diversification telles que définies par lʼarticle L311-1 du Code Rural
pourront être autorisées selon la réglementation en vigueur, à condition quʼelles s’inscrivent dans le
prolongement de l’acte de produire, ou quʼelles aient pour support lʼexploitation.
Cabanisation :
« Occupation et/ou construction illicite à destination d’habitat permanent ou temporaire, de stockage ou de
loisirs, sur une parcelle privée ou appartenant au domaine public ou privé d’une collectivité »
Clôture :
Constitue une clôture, toute édification d’un ouvrage destiné à fermer un passage ou un espace.
L'édification d'une clôture doit être précédée d'une déclaration préalable dans les cas prévus à l'article
R*421-12 du Code de lʼUrbanisme.
quadrillage orthogonal). Situé dans une zone urbaine, lʼEBC est inconstructible mais sa superficie peut être
prise en compte dans le calcul des droits à construire.
Si lʼEBC ne peut faire lʼobjet dʼaucun défrichement de nature à compromettre son état boisé, il peut, par
contre, faire lʼobjet de coupes d’entretien ou d’exploitation.
R 111-27 du Code de lʼUrbanisme : « Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de
l'observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs
dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter
atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi
qu'à la conservation des perspectives monumentales. »
Les bâtiments désignés dans les documents graphiques du Plan Local d’Urbanisme sont autorisés
à changer de destination dans les conditions définies à l’article 2 de la zone agricole, à savoir ne
pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site.
Rappel : Conformément à l’article L 151-11 du code de l’urbanisme, le changement de destination est
soumis, en zone agricole, à l'avis conforme de la commission départementale de la préservation des
espaces agricoles, naturels et forestiers prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime,
et, en zone naturelle, à l'avis conforme de la commission départementale de la nature, des paysages et des
sites.
Bâtiment n°1
Bâtiment n°2
Ce bâtiment a actuellement pour destination l’habitation. Il est autorisé à changer de destination pour la
destination bureau et la destination autres équipements recevant du public (au sens des articles R 151-27,
R 151-28 et R 151-29 du code de l’urbanisme).
La nature et les conditions dʼexécution des techniques de prévention prises pour cette mise en sécurité sont
définies et mises en oeuvre sous la responsabilité du maître dʼouvrage et du maître dʼœuvre concernés par
la construction, les travaux ou installations visés.
Enveloppes :
Lʼenveloppe des bâtiments doit être constituée par des murs en dur présentant une résistance de degré
coupe-feu 1 heure. Les revêtements de façades doivent présenter un critère de rédaction au feu MO, y
compris pour la partie de façades incluses dans le volume des vérandas.
Ouvertures :
Toutes les baies et ouvertures, y compris celles incluses dans le volume des vérandas, doivent soit :
- être en matériaux de catégorie M0 ou M1 équipés dʼéléments verriers pare-flamme de degré ½ heure,
- pouvoir être occultées par des dispositifs de volets, rideaux ou toutes autres dispositions approuvées par
le SDIS permettant à lʼensemble des éléments constituant ainsi la baie ou lʼouverture de présenter
globalement une résistance de degré coupe-feu 1/2 heure.
Dans tous les cas, les jointures devront assurer un maximum dʼétanchéité.
Couvertures :
Les aérations des combles seront munies dʼun grillage métallique fin de nature à empêcher lʼintroduction
de projections incandescentes.
Les dispositifs dʼéclairage naturel en toiture, dômes zénithaux, lanterneaux, bandes dʼéclairage sont
interdits.
Dans le cas contraire, ils seront obligatoirement réalisés en matériaux de catégorie M2 - ou équivalents
européens.
Les toitures seront régulièrement curées des aiguilles et feuillages sʼy trouvant pour prévenir les risques de
mise à feu.
Les conduites et canalisations extérieures apparentes desservant lʼhabitation doivent présenter une
Auvents :
Toitures réalisées en matériau M1 minimum et ne traversant pas les murs d’enveloppe de la construction.
Barbecues :
Les barbecues fixes constituant une dépendance dʼhabitation, doivent être équipés de dispositifs pare
étincelles et de bac de récupération des cendres, et être situés hors de l’aplomb de toute végétation.
Réserves de combustible :
Les citernes ou réserves dʼhydrocarbures liquides ou liquéfiés seront enfouies conformément aux règles
régissant ces installations.
Les conduites d’alimentation depuis ces citernes jusqu’aux constructions, seront également enfouies à une
profondeur réglementaire. Aucun passage à l’air libre ne sera maintenu.
Les bouteilles de gaz seront protégées par un muret en maçonnerie pleine de 0,10 mètre d’épaisseur au
moins dépassant en hauteur de 0,50 mètre au moins l’ensemble du dispositif.