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INTRODUCTION
Définition
a) L’Urbanisation
b) L’Urbanisme
a) La planification
b) La construction limitée
c) L’interventionnisme public
Le certificat d’urbanisme
L’accord préalable
Le permis de construire
Le certificat de conformité
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INTRODUCTION
Définition
L’urbanisme est une politique publique. Il procède de la conviction de ce que le libre jeu des
initiatives immobilières privées est, à un certain niveau, source d’incohérences, de
gaspillages et de désordre dans l’utilisation des sols urbains. Le droit de l’urbanisme c’est
l’ensemble des règles et des institutions dans et par lesquelles se traduit l’intervention de la
puissance publique dans l’utilisation des sols urbains, dans la compétition pour l’utilisation
des espaces urbains.
Le Droit de l’Urbanisme est une démarche qui vise à organiser un espace dans lequel
s’exerce – et surtout devront s’exercer à l’avenir – les différentes activités humaines :
habitat, les déplacements, la production de biens et services…
Le droit de l’Urbanisme devenant ainsi la branche du droit chargée d’encadrer par des règles
générales et des procédures, l’élaboration des objectifs correspondant et la prise des
décisions subséquentes (qui vont avec).
Tout Urbanisme et tout Droit qui prétendent l’encadrer prend appui sur une réalité socio-
économique fondamentale qui n’est rien d’autre que l’Urbanisation constante, progressive
et sans doute irréversible des sociétés contemporaines partout dans le monde.
Ce sont deux concepts qui renvoient à des réalités bien différentes des réalités de surcroit
historiquement dissociées dans la mesure où l’Urbanisation a pu longtemps s’opérer
fréquemment sans Urbanisme chronologiquement et sur surtout socialement, il faut
évoquer la question de l’Urbanisation avant d’évoquer celle de l’Urbanisme.
a) L’Urbanisation
De manière très simple, on peut dire que l’Urbanisation n’est rien d’autre que le phénomène
de concentration progressive des populations dans les villes. Ex : l’urbanisation de la ville
d’Abidjan a été très progressive après la crise.
b) L’Urbanisme
Il peut être sommairement défini comme l’une des manifestations de la volonté des
autorités publiques de réguler ou d’encadrer l’urbanisation, ce qui fait toutefois la spécificité
de l’urbanisme comme démarche (y compris dans sa dimension juridique). C’est qu’il se
présente comme une tentative d’ordonner l’espace urbanisé ou – l’espace urbanisable-à
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moyen ou long terme avec dans toute la mesure du possible un minimum d’harmonie et
d’efficacité, mais en commençant par définir les objectifs et les conditions d’utilisation de cet
espace. Dans la langue Anglaise, la formulation de cette préoccupation est sans doute plus
explicite qu’elle ne l’est en français puisque l’on parle de town planning ou de city planning.
Si l’urbanisation est généralement de l’ordre du fait, l’Urbanisme relèverait pour sa part de
l’ordre du vouloir agir.
Le Droit de l’Urbanisme a un domaine à la fois plus large et plus étroit que le Droit de la
construction. Ces 2 domaines ne coïncident que par les règles de l’affectation du sol.
Ainsi le droit de la construction regroupe- t-il l’ensemble des règles relative à l’édification du
bâtiment. Compris ainsi, le domaine du droit de la construction recouvre donc partiellement
le domaine du droit de l’Urbanisme puisque ce dernier détermine également l’affectation du
sol.
En revanche, le droit de l’Urbanisme ne s’intéresse qu’à une infime partie des problèmes
posés par l’édification de bâtiment : localisation, dessert, implantation, volume, aspect…
Tout ce qui concerne la technique même de construction et les relations entre maître
d’ouvrage et maître d’œuvre lui est étranger. Pour simplifier, on peut dire que dans l’acte de
construire, le droit de la construction intervient après le Droit de l’Urbanisme.
Le Droit de l’environnement peut être défini comme l’ensemble des règles relatives à la
protection du milieu de vie constitué aussi bien par les espèces naturelles que les espèces
bâtis.
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Le Droit de l’Urbanisme contribue à façonner ce milieu et a tendance à se rapprocher de
l’esprit du Droit de l’environnement notamment par la prise en compte de la préservation
des paysages et des sites naturels et urbains.
Mais le Droit de l’environnement a un domaine beaucoup plus vaste puisqu’il s’intéresse non
seulement à la protection des espèces mais également à celles des espèces et la lutte contre
les naissances, quel que soit leur localisation.
Dans le même ordre d’idées, on peut dire que dans l’acte de construire, le Droit de
l’environnement intérieur en parallèle avec le Droit de l’Urbanisme.
b) La construction limitée
c) L’interventionnisme public
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CHAPITRE I : L’URBANISME NORMATIF
ELABORATION: Son élaboration s'appuie sur l'analyse des données recueillies au moment
de l'inventaire des données urbaines et des directives nationales, régionales et locales
d'aménagement du territoire. Il établit des prévisions économiques et démographiques de
la ville et de sa région à partir des tendances observées, et en déduit les besoins nécessaires
à l'extension urbaine à l'horizon fixé. A la suite de l'évaluation des potentialités du site,
le schéma délimite le périmètre de l'urbanisation future et le tracé approximatif des
différentes voies de communication. Le tout sera traduit par un plan au 1/20.000 ou
1/10.000, ou à toute autre échelle appropriée.
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concernées et à une enquête publique, avant son approbation. Celle-ci intervient par décret
pris en conseil des ministres.
EFFETS: Après son approbation par décret pris en conseil des ministres, le schéma
directeur devient opposable à l'administration. Elle doit s'y référer pour toutes ses grandes
décisions. Les plans d'urbanisme, les travaux d'équipements et les programmes
d'attribution domaniales et les acquisitions foncières, doivent être compatibles avec le
schéma, ce dernier n'est pas directement opposable aux particuliers. Mais l'administration
peut prendre à leur encontre des mesures de sauvegarde, dès lors que le schéma est
approuvé et publié.
CONTENU. Le plan constitue une entité juridique mais matériellement se compose d'un
ensemble d'éléments distincts. Il comporte nécessairement:
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de leurs coûts à la charge de la Puissance Publique, avec une répartition entre les
diverses collectivités intéressées. Les plans peuvent contenir aussi l'indication de
périmètres de remembrement ou d'expropriation.
PROCEDURE. L'élaboration des plans est impulsée par l'Etat représenté par le ministère
chargé de l'urbanisme. C'est lui qui désigne le maître d'oeuvre chargé de l'élaboration
matérielle du plan. Le projet de plan est soumis à consultation des services administratifs
et des communes, et donne lieu à une enquête publique, avant son approbation
prononcée par décret ou par arrêté du Ministre chargé de l'urbanisme.
EFFETS JURIDIQUES. Une fois approuvé prononcée par décret ou par arrêté du Ministre
chargé de l'urbanisme et rendu public, le plan devient un acte réglementaire opposable à
tous. Aucun travail public ou privé à entreprendre dans le périmètre du plan ne peut être
réalisé que s'il est compatible avec lui. Avant approbation, des mesures de sauvegarde
peuvent être prescrites.
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SURSIS A STATUER. Le sursis à statuer permet à l'Administration de s'opposer
provisoirement à la réalisation des travaux susceptibles de compromettre la bonne
utilisation d'un espace dont l'affectation définitive n'est pas encore précisément connue.
L'Administration, dans l'impossibilité de se prononcer immédiatement de manière
positive ou négative sur les demandes d'utilisation des sols, décide de différer sa décision
d'accorder un permis de construire, une autorisation de lotir ou d'ouverture d'un
établissement classé de 1ère et 2ème classe par la législation relative aux établissements
dangereux. Le recours au sursis à statuer est facultatif. L'Administration qui dispose d'un
pouvoir discrétionnaire est libre de ne pas y recourir. Le sursis à statuer ne peut avoir que
pour seul objectif la sauvegarde de l'exécution du plan futur. La décision doit donc être
motivée.
PORTEE JURIDIQUE. Les mesures de sauvegarde sont des décisions administratives faisant
grief. Elles sont susceptibles de recours pour excès de pouvoir devant la Cour Suprême.
L'autorisation administrative préalable n'est obligatoire que pendant une période allant de
la prescription du plan à la décision de son approbation. Le sursis à exécution ne peut
être prononcé pour une durée supérieure à un an. Au bout d'une année, l'intéressé
peut demander à l'Administration de se prononcer en fonction du droit existant ou du
plan d'urbanisme non approuvé mais soumis à enquête publique. Dans ce dernier cas, tout
nouveau refus d'autorisation doit être parfaitement justifié par rapport au plan en cours
d'approbation. Dans le cas contraire, le propriétaire pénalisé pourrait en effet prétendre
au versement d'indemnités.
ELABORATION.
Loi 62-253 du 31 juillet 1962, décret 86-451 du 25/06/1986, arrêté 2151 du 19/08/1985.
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APPROBATION. Elle intervient après les consultations et clôt l'élaboration du plan. Elle
confère au plan son caractère exécutoire et obligatoire. Celui-ci ne devient toutefois
opposable aux administrés qu'après sa publication. L'approbation s'opère:
REVISION. Elle s'opère dans les mêmes formes que leur établissement. La révision peut
porter sur tout ou partie du plan. Durant la période de révision l'ancien plan reste en
vigueur, toutefois, des mesures de sauvegarde peuvent être appliquées afin de ne pas
compromettre la réalisation du plan révisé. Lors de la révision, toutes les opérations qui
n'auraient été entreprises dans le délai de 15 ans à compter de l'approbation devront faire
l'objet d'un nouvel examen.
LES EFFETS DU PLAN. Avant son approbation, le plan produit des effets au travers des
mesures de sauvegarde. Après son approbation et sa publication, il devient exécutoire
et opposable à l'administration comme aux particuliers qui ont obligation de respecter ses
dispositions. Ce sont les mesures d'exécution. Aucun travail public ou privé à entreprendre
dans le périmètre couvert par le plan ne peut être réalisé que s'il est compatible avec lui.
Le plan doit servir de fondements à toutes les autorisations relatives à l'utilisation et à
l'occupation des sols délivrées par l'administration.
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pénalement sanctionnée, c'est une infraction. En présence d'une activité ou d'une
construction réalisée en violation des prescriptions du plan, les tiers voisins, dès lors qu'ils
justifient d'un préjudice personnel directement causé par cette infraction, peuvent saisir
le juge pour voir cesser ces troubles. La sanction normale est la mise en conformité
(démolition aux frais du contrevenant).
ELABORATION. Elle suit une procédure quasi-identique à celle du plan directeur. Elle est
initiée par le pouvoir central qui en désigne le maître d'oeuvre. Ce dernier peut être, à
sa demande, la commune concernée. Dans ce cas, une convention de maîtrise d'oeuvre est
passée entre l'Etat et la commune. Les travaux devront être financés par le budget de la
commune qui pourrait, cependant, recevoir une subvention de l'Etat. Le projet élaboré par
le maître d'oeuvre désigné, sera soumis à des consultations des communes concernées,
des services publics, et à enquête publique, avant d'être approuvé.
APPROBATION. Elle clôt l'élaboration tout en conférant au plan de détail son caractère
exécutoire. Elle intervient, normalement, sous forme d'arrêté du Ministre chargé de
l'urbanisme. Mais un décret est requis lorsque les consultations n'ont pas abouti à des avis
favorables et lorsque le plan de détail modifie un plan directeur déjà approuvé. L'acte
d'approbation peut contenir la déclaration d'utilité publique des opérations ou acquisitions
prévues par le plan.
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MESURES D'EXECUTION DES PLANS D'URBANISME.
DEFINITION. Ce sont les effets que produit le plan approuvé et publié. Il commande les
diverses autorisations de bâtir et s'impose à tous pour tout travail. Les mesures
d'exécution permettent de réaliser le parti d'aménagement défini par le plan, par le
biais principalement, des règles et servitudes d'urbanisme, des opérations
d'aménagement et des emplacements réservés.
OPERATIONS D'AMENAGEMENT. Le plan n'a pas que l'effet négatif d'interdire ce qui lui
est contraire, il permet aussi de réaliser des opérations. Ainsi, il peut prescrire des
périmètres de rénovation, de remembrement, des secteurs où les personnes publiques
peuvent acquérir des immeubles et des terrains en vue de la construction d'ensembles
immobiliers. Ces opérations sont d'autant plus faciles à réaliser que dans la pratique les
textes d'approbation des plans sont déclarés valoir déclaration d'utilité publique.
L'administration n'a pas une obligation juridique de réalisation des opérations prescrites,
mais si elle décide de les réaliser, elle doit respecter les dispositions du plan.
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REFERENCE LEGISLATIVE OU REGLEMENTAIRE: Arrêté n° 0508 du 23
décembre 1970.
OBJET. Le règlement général d'urbanisme (R.G.U.) prescrit des règles minimales en matière
de construction et d'urbanisme à observer sur l'ensemble du territoire national. Au contraire
des plans d'urbanisme qui réglementent l'utilisation d'une portion déterminée du territoire,
le règlement général est applicable sur l'ensemble du territoire.
CONTENU. Les règles que contient le règlement général d'urbanisme sont relatives à:
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CHAPITRE II : L’URBANISME OPERATIONNEL
Il s’agit d’envisager ici les règles régissant les opérations d’aménagement qu’elles relèvent
de l’initiative publique ou privée.
En Côte d’Ivoire le domaine public de l’Etat est régit par le décret du 29 sept 1928, portant
règlementation du domaine public et des servitudes d’utilités publiques et les lois n°84-788
du 2 Août 1984, la loi 84 -1244 du 8 Nov. 1984 et n°85-578 du 29 Juillet 1985.
Le domaine public peut être défini comme l’ensemble des biens appartenant aux personnes
publiques qui en raison de leurs destinations d’intérêt général se trouvent soumis à un
régime juridique de Droit public quant à leurs délimitations, leurs incorporations, leurs
utilisations et surtout leurs protections
Le domaine public et ses dépendances sont IMPRESCRIPTIBLES (le temps ne permet pas
d’être propriétaires après 30 ans, pénale après 20 ans le crime est annulé / pas d’effet) et
INALIENABLE (ne peut être privatisé). Contrairement aux dépendances du domaine privé qui
sont aliénable et régit par le droit privé.
Les bordures de lagune ne doivent pas être occupées sur 25m, pour les mers 100m.
- D’une part des dépendances naturelles : rivages de la mer avec une zone de 100 m ;
les cours d’eaux navigables, les lacs et les lagunes + une bande de 25m ; les nappes
d’eau souterraines ;
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Pierre MERLIN et Françoise CHOAY, Dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement
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- D’autre part, des dépendances artificielles : Les canaux navigables et d’irrigations (ex
canal de Vridi) ; les voies télégraphiques et téléphoniques et leurs dépendances, les
ouvrages hydrauliques et le transport d’énergie électrique et les fortifications
militaires (ex Extériorisation du 43e BIMA qui est un territoire français)
- L’utilisation collective :
C’est l’utilisation normale du domaine public. Le domaine public est par définition affecté à
l’usage de tous. Cet usage est anonyme et impersonnel (libre de passage en expl).
L’utilisation du domaine public est gouvernée par le principe de liberté, de gratuité et
d’égalité.
- L’utilisation privative
C’est une utilisation exclusive ou privilégiée d’une dépendance du domaine public, soustraite
à l’utilisation des autres. Elle est réalisée aux moyens de la permission ou la concession de la
voirie. Cette utilisation est soumise à autorisation et reste marquée par le principe de la
précarité (utilisation de matériaux précaires qu’on peut détruire à un moment ou un autre)
de l’occupation.
Elle est assurée par l’obligation d’entretien qui pèse sur l’administration puis par les charges
pesant sur les propriétés riveraines et enfin par son caractère d’inaliénabilité (interdiction
d’aliéner, nullité des ventes) et d’imprescriptibilité (impossible d’acquérir par prescription).
Le domaine public bénéficie aussi d’une protection pénale traduite par les contraventions de
voirie.
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La gestion du domaine public est régie par le décret du 24 nov. 1928 et des lois n° 84-1244
du 8 nov. 1984 et n° 85-578 du 29 juillet 1985. Ces textes déterminent les autorités
compétentes chargés d’entretenir le domaine public et fixe dans le même temps leurs
pouvoirs.
Obligations d’entretien
Dans le cadre de la protection du domaine public, il pèse sur l’administration une obligation
d’entretien et de maintien en bon état d’utilisation. La responsabilité de l’administration,
peut être engagée pour défaut d’entretien et de signalisation en cas de dommage subit par
les usagers du domaine public. Pour les communes, les dépenses nécessaires à l’entretien du
domaine public font parties des dépenses obligatoires à inscrire d’office à son budget.
- Les pouvoirs de police (traditionnel) tous les différents moyens que l’administration
utilisent pour maintenir l’ordre public (ex salubrité public, tranquillité public et
sécurité public, moral : police des mœurs, esthétique : peinture des bâtiments
obligatoires, social et économique) qui permettent de règlementer et de surveiller
l’utilisation du domaine public et d’en réprimer les auteurs.
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public, des conditions de services (ex les cantines de l’Université de Cocody qui vendent à
moindre coût doivent se plier aux exigences de l’Etat).
Définition
Défini par le décret n° 95 884 du 25 Octobre 1996, réglementant la purge des droits
coutumiers sur le sol a pour intérêt général, la purge des droits consiste en l’extinction des
droits fonciers autochtones sur un sol, moyennant le versement par l’administration d’une
juste indemnité fixée généralement à l’amiable sur la base d’un procès-verbal. C’est une
pratique administrative permettant à l’Etat de s’assurer la maitrise des terres de statut
autochtones.
Les procédures
La procédure consiste à établir l’existence des droits fonciers coutumiers ou droit d’usage.
Un géomètre lève les parcelles touchées par l’opération préalablement à la signature, par les
parties concernées d’un procès-verbal constatant l’abandon des droits d’usage. L’accord
intervenu entre le détenteur coutumier des droits fonciers et l’Etat peut être constaté par un
protocole d’accord.
Le détenteur coutumier doit être dédommagé pour la perte du sol, et éventuellement pour
celle des plantations et des constructions non réalisées. Le dédommagement se fait en
nature (terrain) et éventuellement en numéraires pour ce qui concerne les plantations et les
constructions.
Le procès-verbal de la purge des droits coutumiers a la valeur d’un acte authentique (Acte
qu’un notaire a signé). Le droit foncier coutumier est assimilé à une charge foncière.
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e) L’expropriation
Elle (procédure) est prévue par les décrets de 25 Nov 1930 et du 15 Nov 1935
Définition
Elle suppose l’existence déclarée d’une cause d’utilité publique. C’est l’expropriation au sens
stricte du terme. Elle est prévue par le décret modifié du 25 Nov 1930.
Définition
Objectif /but
La procédure
a) La phase administrative qui commence par un acte administratif qui autorise les
travaux et autres qui les déclarent d’utilité publique. Un arrêté de cessibilité identifie
les parcelles qui doivent être cédé à l’Etat, c’est la procédure d’enquête de commodo
et d’incommodo (s ‘assurer qu’il n’y a pas de litiges sur la parcelle, procédure
consistant à découvrir les vrais propriétaires des parcelles / annonce dans les media
publics (radios locales, griots, porte- parole) pour recenser les propriétaires, identifier
les vrais propriétaires). Une tentative de fixation de l’indemnité achève cette
première phase administrative.
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b) La phase judiciaire n’intervient qu’en cas d’échec de la procédure amiable conduite
durant la phase administrative. Un jugement d’expropriation est alors rendu, portant
transfert de la propriété à la collectivité expropriante. Ce jugement est exécutoire
(s’impose).
Les effets
L’administration ne peut donner à l’immeuble une autre destination d’utilité publique que
celle prévu par la déclaration d’utilité publique. En cas de non réalisation des travaux, il
existe un droit de rétrocession en faveur / profit du propriétaire.
Définition
L'appropriation du sol est ici conçue comme celle résultant de la mise à disposition par l'Etat
des terrains dépendant de son domaine privé au profit du secteur privé (personnes
physiques ou morales). Ne sont donc pas examinées dans cette fiche les mutations
immobilières intervenant entre personnes privées sur des terrains préalablement détenus
en toute propriété.
Procédures
Les procédures d'appropriation varient selon qu'elles portent sur des terrains situés dans des
réserves administratives loties ou non loties mais non aménagées, ou sur des terrains
résultant d'opérations d'aménagement foncier initiées pour le compte de l'Etat par la
DCGTX.
Avant l’ordonnance
a) lettre d'attribution
Après l’ordonnance
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Arrêté de concession définitive (ACD).
- les transferts ;
- le bail emphytéotique.
g) Le bail emphytéotique
Loi française du 25 juin 1902 rendue applicable en Côte d'Ivoire par arrêté du 26 octobre
1906,
Définition
Le bail emphytéotique est un bail de longue durée (entre 18 et 99 ans), par lequel le preneur
acquiert un droit réel d'usage et de jouissance lui conférant une liberté étendue dans
l'utilisation et l'exploitation d'un immeuble.
Le preneur ou emphytéote paie une redevance annuelle, révisable selon les modalités
convenues dans les cahiers des charges. Il doit réaliser des constructions (ou tout autre type
de mise en valeur) ou en assumer les charges de manière à maintenir le fonds dans une
situation de bon entretien constant ou d'amélioration.
Portée juridique
Le bail emphytéotique, à la différence du bail ordinaire, est un droit réel. Il est donc
hypothécable et cessible. Le bail emphytéotique est caractérisé par la coexistence de deux
droits sur une même chose. Le droit d'user de la chose et de jouir de ses fruits revient au
preneur. Le bailleur, par exemple l'Etat en Côte d'Ivoire, reste propriétaire et conserve le
droit de disposer de la chose.
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Le bail emphytéotique n'est pas renouvelable selon les textes. Mais en pratique, il peut
l'être. Quand le bail emphytéotique n'est pas renouvelé, les édifications faites sur le fonds
reviennent au propriétaire.
- Le certificat d’urbanisme
Définition
Contenu
Il précise les règles et servitudes d'urbanisme applicables à un terrain donné. Il informe sur
la constructibilité du terrain, la nécessité ou non d'un accord préalable, l'affectation du lot,
les conditions de construction (taux d'occupation, hauteur, prospect, recul sur alignement,
etc.). Si le terrain n'est pas constructible, le certificat doit en donner les motifs. Au cas où un
sursis à statuer serait opposable le certificat doit l'indiquer.
La délivrance du certificat
Le certificat n'est pas obligatoire, mais il est de l'intérêt des particuliers pour leur
information, d'en solliciter la délivrance. La demande peut être faite par toute personne
titulaire d'un droit d'occupation du terrain, ou son mandataire, avec un extrait
topographique permettant de localiser le terrain. Le certificat est délivré sous forme d'un
formulaire par la direction centrale de l'urbanisme pour Abidjan, et à l'intérieur par les
services déconcentrés du ministère ayant en charge l'urbanisme. Un exemplaire du certificat
est communiqué pour information aux maires dans les communes et aux autorités
décentralisées.
Portée du certificat
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renseignements erronés et incomplets quant aux possibilités réglementaires d'utilisation du
sol. Cette responsabilité ne joue pas en ce qui concerne la nature du terrain, la présence de
la nappe phréatique, les raccordements de réseaux qui sont à la charge du constructeur.
- L’accord préalable
Décret n° 92-398 du 1er juillet 1992, arrêté n° 1594 du 1er octobre 1983.
Définition
C'est un acte administratif d'information délivré à la demande des constructeurs, qui précise
les conditions d'implantation et de volume des constructions projetées. Il peut aussi indiquer
les conditions d'accès et de stationnement des véhicules, le raccordement aux réseaux,
l'aspect des bâtiments, les équipements d'intérêt général à réaliser etc.. Il est préalable au
permis de construire.
Champ d'application
Il est obligatoire pour les projets importants (opération de plus de 50 logements, projet de
plus de 1.000 m2 de plancher de bâtiments industriels ou commerciaux, immeubles de plus
de quatre étages, constructions dans les zones sensibles), et facultatif pour les autres.
Délivrance
Ont qualité pour demander un accord préalable les maîtres d'ouvrage justifiant d'un droit
d'occupation du terrain. Outre les données relatives aux droits du demandeur sur le terrain,
le dossier de demande doit comporter des plans, une notice descriptive, une estimation du
projet et, éventuellement, des renseignements demandés expressément par
l'Administration. Les demandes d'accord préalable doivent être déposées en trois
exemplaires auprès des services du permis de construire qui en assurent l'instruction.
L'accord est délivré par le Ministre chargé de l'urbanisme lorsque le projet de construction
se situe à l'intérieur de périmètres sensibles (centres urbains, ensembles monumentaux,
sites etc.). Hors de ce cas, la délivrance de l'accord préalable est de la compétence des
autorités habilités à délivrer le permis de construire.
Portée
Il est plus qu'une note de renseignements, mais moins qu'une autorisation de construire. Il
est, toutefois, un acte administratif qui crée des droits au profit du demandeur pendant son
délai de validité qui est d'une année. Les points sur lesquels l'accord préalable a été donné
ne peuvent pas être remis en cause lors de la délivrance du permis de construire. Il permet
un premier examen d'un projet de construction du point de vue des règles d'urbanisme. Il
permet à l'administration de se prononcer sur la faisabilité d'un projet.
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LE PERMIS DE CONSTRUIRE
Le champ d’application du permis peut s’apprécier à trois points de vue : celui des personnes
assujetties, celui des territoires concernés, entendu dans le sens de l’espace géographique
couvert par l’obligation de permis de construire et enfin des constructions qui y sont
soumises.
C’est ce qui ressort de l’article 2 précité de la loi n° 2019-594 du 3 juillet 2019 qui dispose
que « Quiconque désire entreprendre une construction à usage d’habitation ou non, doit, au
préalable, obtenir un permis de construire » ou encore l’obligation d’obtention préalable du
permis de construire s’impose à toute personne physique ou morale. (Cf. art. 13 CCH loi n°
2019-576).
L’article 5 du décret n° 2019-594 est plus précis. Selon cet article « l’obligation préalable du
permis de construire s’impose à toute personne physique ou morale. Cette obligation
s’impose à tous les maîtres d’ouvrages, qu’ils soient de droit public ou de droit privé ».
Ainsi, que ce soit l’Etat, les sociétés d’Etat, les établissements publics, les entreprises privées
ou même des personnes physiques, tous sont assujettis à l’obligation d’obtenir un permis de
construire avant toute construction.
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« Quiconque désire entreprendre une construction à usage d’habitation ou non doit au
préalable, obtenir un permis de construire. (…) Le même permis est exigé pour les clôtures,
les reprises de gros œuvres, les surélévations ainsi que pour les travaux entraînant
modification de la destination du bâtiment et de la distribution intérieure sur les points visés
par les règlements sanitaires ». C’est en ces termes que les textes ivoiriens sur le permis de
construire énonçaient le champ d’application matériel du permis de construire.
Cette énumération se trouve complétée par l’article 3 du décret 2019-594 du 3 juillet 2019
portant réglementation du PC qui ajoute :
- Le mobilier urbain tel que les cabines téléphoniques publiques, les kiosques à
journaux, les pylônes, les bancs, ainsi que les locaux techniques des concessionnaires
d’eau, d’électricité et de téléphonie, (font l’objet de demande de permis de
construire auprès du GUPC, avec fourniture des plans d’implantation et des
descriptifs sommaires des installations prévues).
On le perçoit aisément, le PC est exigé à la fois pour les constructions nouvelles, les
extensions que pour les modifications sur les constructions existantes.
Pendant longtemps, le droit de l’urbanisme ivoirien s’est singularisé par l’admission d’une
seule exception légale liée à l’agrément de certains plans par le ministère de la construction
et de l’urbanisme.
Aujourd’hui, par l’effet combiné de la loi n° 2019-576 du 26 juin 2019 instituant le CCH et du
décret n° 2019-594 du 3 juillet 2019 portant réglementation du PC, le champ des exceptions
au PC ivoirien a été étendu. Ainsi, sont exemptés de l’obligation de PC :
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la Construction et de l’Urbanisme, sous réserve que les constructions se soumettent
aux contrôles prescrits par lesdits règlements ;
- Les travaux de ravalement ;
- L’aménagement et l’équipement des espaces intérieurs des bureaux et des vitrines
commerciales ou travaux qui se limitent à des reprises n’entraînant pas de
modifications visibles de l’extérieur ;
- L’installation des dispositifs publicitaires ;
- Les installations de chantier ;
- Les constructions précaires n’excédant pas une durée d’installation de trois (03) mois
notamment les stands pour foire ou exposition, tribune ;
- Les piscines découvertes ;
- Les constructions et travaux couverts par le secret de la défense nationale.
Il est bon de retenir que désormais les projets de construction sont classifiés selon la
complexité et l’usage du bâtiment. La classification des projets de construction est définie
par la combinaison de quatre (04) critères :
- La hauteur du bâtiment ;
- Le nombre de niveaux du bâtiment ;
- La surface d’emprise au sol du bâtiment ;
- Le nombre de sous-sols du bâtiment.
Par cette méthode sont définies les douze (12) classes de projet de construction ci-dessous :
- Classe A : Bâtiments relevant du social dont les plans-types sont mis à la disposition
par le MCLU ; ces bâtiments ne nécessitent pas de PC ;
- Classe B : Bâtiment RDC ou R+1 sans sous-sol, dont la superficie est inférieure ou
égale à 600 m2 d’emprise du bâtiment, hauteur inférieure ou égale à 8 mètres ;
- Classe C : Bâtiment RDC ou R+1 avec un niveau de sous-sol, dont la superficie est
inférieure ou égale à 600 m2 d’emprise du bâtiment, hauteur inférieure ou égale à 8
mètres ;
- Classe D : Bâtiment RDC ou R+1 sans sous-sol, dont la superficie est supérieure à 600
m2 d’emprise du bâtiment, hauteur inférieure ou égale à 8 mètres ;
- Classe E : Bâtiment RDC ou R+1 avec un niveau de sous-sol, dont la superficie est
supérieure à 600 m2 d’emprise du bâtiment, hauteur inférieure ou égale à 8 mètres ;
- Classe F : Bâtiment R+2 ou R+3 maximum, sans sous-sol, dont la superficie est
inférieure ou égale à 600 m2 d’emprise du bâtiment, hauteur supérieure à 8 mètres
et inférieure ou égale à 28 mètres ;
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- Classe G : Bâtiment R+2 ou R+3 maximum, sans sous-sol, dont la superficie est
supérieure à 600 m2 d’emprise du bâtiment, hauteur supérieure à 8 mètres et
inférieure ou égale à 28 mètres ;
- Classe H : Bâtiment de 2 niveaux de sous-sol au maximum, tout bâtiment de niveau
supérieur ou égal à R+2, dont la hauteur est supérieure à 8 mètres et inférieure ou
égale à 28 mètres ;
- Classe I : Bâtiment de plus de 2 niveaux de sous-sol, ou tout bâtiment de niveau
supérieur ou égal à R+9, ou tout bâtiment de hauteur supérieure ou égale à 28
mètres et inférieure ou égale à 200 mètres ;
- Classe J : Tout bâtiment de hauteur supérieure à 200 mètres ;
- Classe K2 : Etablissements à caractère particulier ;
- Classe L3 : Programmes immobiliers.
Sur ce même fondement, quatorze (14) catégories de bâtiments ont été décrites :
LA PROCEDURE DE DELIVRANCE
2 Les établissements à caractère particulier (Classe K) regroupent tout projet de construction dont les caractéristiques ne correspondent pas aux classes A à J et
3 Les programmes immobiliers (Classe L) regroupent tout projet de construction conduit par un promoteur immobilier agréé par le ministre en charge de la
Construction et de l’Urbanisme, dans le but de commercialiser l’immeuble bâti. L’espace construit comprend des copropriétés et est pourvu par le promoteur
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Le permis de construire fait partie de ce que l’on nomme en droit de l’urbanisme
« urbanisme individuel » c’est-à-dire un ensemble de documents sollicités de
l’administration par les particuliers.
- La demande du permis
Pour les premiers, la constitution du dossier va varier selon qu’il s’agit d’une personne
physique (titre de propriété, extrait topographique de la parcelle, photocopie de la carte
nationale d’identité ou tout document afférent) ou d’une personne morale (titre de
propriété, extrait topographique de la parcelle, statuts de la société, photocopie de la carte
nationale d’identité ou tout document afférent au gérant de la société).
Dans tous les cas, le PC est obligatoirement soumis par un architecte régulièrement inscrit
au tableau de l’Ordre des architectes.
Le dépôt de la demande
Dans le district autonome d’Abidjan, les dossiers de demande de PC sont déposés au GUPC.
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A l’intérieur, les dossiers de demande de PC sont déposés auprès des guichets déconcentrés
du GUPC. Pour l’heure, dans la pratique du fait de l’absence de déploiement du GUPC à
l’intérieur du pays, le Ministère de la Construction et de l’Urbanisme continue de recevoir les
demandes de PC à l’intérieur du pays.
- Une instruction
L’instruction des dossiers de demande de PC est assurée par le GUPC et ses services
déconcentrés. Les dossiers de demande de PC sont instruits selon les douze (12) classes et
les quatorze (14) catégories.
- La décision du permis
Après l’instruction du dossier qui porte à la fois sur la forme et sur le fond, s’ouvre l’étape de
la décision. Cette phase fait ressortir deux interrogations ; la première porte sur l’autorité
compétente pour décider du permis de construire, tandis que la seconde est relative à la
forme que peut revêtir le permis de construire.
L’instruction du dossier de permis de construire dans le délai légal se conclut par la prise
d’une décision. Celle-ci peut revêtir deux formes et donner lieu à trois types de décision.
A terme du délai d’instruction, le permis peut être express, c’est-à-dire explicite ou peut être
tacite en cas silence gardé par l’administration au-delà du délai d’instruction. En ce qui
concerne le permis explicite, il peut être soit municipal, soit préfectoral ou encore
ministériel.
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Conformément à l’article 40 du décret n° 2019-594, les décisions relatives aux demandes de
PC sont prises par arrêté, sur avis conforme du GUPC.
Durée de validité du PC
LES EFFETS DU PC
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- Le respect des règles d’urbanisme
Ces règles et servitudes visées que sanctionne le PC concerne pour l’essentiel l’implantation
des constructions, leur nature, leur volume, leur hauteur, leur architecture (RGU et le
règlement général de la construction qui sont des règles nationales, les plans d’urbanisme
qui ont une dimension locale, les plans de lotissement approuvés, les règlements relatifs à la
voirie, à la sécurité publique, les règlements sanitaires et les législations spécialisées liées
plus ou moins à l’urbanisme.
En revanche, le PC n’a pas à prendre en compte des considérations de droit privé, non plus
que les règles de droit public extérieures aux réglementations de l’utilisation des sols. Selon
la formule consacrée, le PC est délivré « sous réserves des droits des tiers », ce que signifie
que l’autorité administrative n’a pas à prendre en considération les servitudes de droit privé
(servitude de passage, de bornage, de vue …)
Le PC, enfin, n’a pas à prendre en compte les réglementations tout à fait extérieures à
l’urbanisme. Cas sur la laïcité
Par conséquent, le PC ne s’intéresse pas directement aux règles de droit privé régissant les
rapports de personne privée à personne privée.
Lorsqu’elle délivre un PC, l’administration ne prend nullement pas partie dans les rapports
de droits privés que le bénéficiaire peut avoir avec les propriétaires des terrains voisins. En
d’autres termes, la détention d’un PC ne relève pas son bénéficiaire de ses obligations de
droit privé. Non seulement le PC ne saurait valoir titre de propriété, en cas de construction
sur le terrain d’un tiers, mais de plus, il ne peut limiter les droits que les voisins tiennent d’un
plan d’urbanisme ou de lotissement.
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LE CERTIFICAT DE CONFORMITE
Loi n° 65-248 du 4 août 1965, décret n° 92-398 du 1 er juillet 1992, arrêté n° 1596 du 1 er
octobre 1983.
Définition
La procédure d'obtention
facultatif lorsqu'il a été fournie une attestation de conformité. Lorsque les travaux exécutés
ne sont pas conformes au projet et aux règles d'urbanisme, il est demandé au maître
d'ouvrage de procéder aux rectifications nécessaires dans un délai de 60 jours, au-delà
duquel il sera passible de sanctions. Suite au récolement, le certificat de conformité
proprement dit est délivré.
La délivrance du certificat
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Cette compétence appartient aux mêmes autorités habilitées à délivrer le permis de
construire. La décision doit être prise dans un délai de 15 jours au vu d'une attestation de
conformité, et de 30 jours lorsque celle-ci n'est pas fournie. Si les travaux ne sont pas
conformes au permis de construire ou au règlements d'urbanisme, le certificat doit être
refusé. Si les travaux sont conformes, le certificat doit être accordé. Si l'autorité refuse
d'établir le certificat au vu du récolement, le dossier doit être transmis, pour décision, au
Ministre chargé de l'urbanisme.
Il atteste le respect des prescriptions du permis et des règles d'urbanisme. Le certificat est un
acte administratif. Son octroi ou son refus peuvent être attaqués par le constructeur ou des
tiers devant le juge de la légalité. Le certificat ne donne pas au permis de construire un
caractère définitif et ne saurait couvrir ses illégalités. Toutefois, le certificat de conformité
vaut permis d'habiter pour les constructions destinées à l'habitation, et autorisation
d'admission du public ou du personnel pour celles destinées au commerce ou à l'industrie.
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OUVRAGES ET ARTICLES CONSEILLES :
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- GÉNÈVOIS (Bruno), « Les autorisations administratives en matière de réhabilitation
de l’habitat ancien », Droit et ville ,1979, n° 8, p. 96.
- Jean-Bernard AUBY, Hugues PÉRINET-MARQUET et Rozen NOGUELLOU, Droit de
l’urbanisme et de la construction, LGDJ, Lextenso éditions, 10e éd., Paris, 2015.
- MAMBO (Paterne), Cours sur le droit de l’urbanisme, Master 1, Droit Public, 2015
- MAMBO (Yapi Paterne), Droit et ville en Afrique noire francophone : étude de la
décentralisation des compétences d’urbanisme dans la République ivoirienne,
L’Harmattan, Paris, 2009.
- MORAND-DEVILLER (Jacqueline), Droit de l’urbanisme, Dalloz, 4e édition, Paris, 1998.
- OUOMPIE (Elloh Cyprien), Droit de l’urbanisme en Côte d’Ivoire, Abidjan, Les Editions
abc, 2012.
- UNWIN (Raymond), Étude pratique des plans de villes, Introduction à l’art de dessiner
des plans d’aménagement et d’extension, Marseille, Editions Parenthèses, Coll.
eupalinos, 2012
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