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PLAN DU COURS
INTRODUCTION
OBJECTIFS DU COURS
Chapitre I : DEFINITIONS ET GENERALITES SUR LE LOTISSEMENT
I.1. Définitions de lotissement
I.2. Termes usuels liés au lotissement
I.3. Buts du lotissement
1.4. Formes de Lotissement
1.5. Types de Lotissement
Chapitre II : LOGEMENT ET EQUIPEMENTS
II.1. Logement
II.2. Equipements
Chapitre III : GESTION DU LOTISSEMENT
III. 1. PROCEDURE ADMINISTRATIVE DU LOTISSEMENT
III.1.1. Introduction
III.1.2. Compétence de l’initiateur du lotissement
III.1.2. lotissement privé
III.1.3. lotissement public
III.1.4. Critères d’attribution des parcelles dans un lotissemen
III.2. PROCEDURE TECHNIQUE DU LOTISSEMENT
III.2.1. Rôle de Géomètre dans un lotissement
III.2.2. critères d’un terrain à bâtir ou à lotir
a) Lotissement à usage résidentiel, artisanal ou commercial
b) Lotissement à usage industriel
III.2.3. Démarche d’étude d’un lotissement
III.2.4. Impact Environnement
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COURS DE LOTISSEMENT
INTRODUCTION
La RDC est un vaste pays avec une superficie d’environ 2.345.OOO Km² et une
population estimée à 80.000.000 d’habitats, caractérisée par une densité de la
population variée selon chaque province suivant l’occupation du sol tant en milieu
urbain que rural. Cette occupation qui, il y a plus de trois décennies, se fait d’une
manière individuelle, par auto construction du fait de la défaillance de l’Etat dans la
mise en place d’une politique de logement ou d’habitation cohérente, entrainant ainsi
en majorité, des occupations anarchiques et désordonnées d’une part, et ne
respectant pas les normes urbanistiques d’autre part.
Depuis des décennies, cette situation n’a cessé d’interpeler l’Etat, ayant
l’autorité de mener la politique d’aménagement du Territoire, quant à la nécessité non
seulement de la création des lotissements pour permettre l’extension harmonieuse
des villes, mais bien plus à la répartition harmonieuse de l’espace aux différents
services gestionnaires des ressources naturelles (Agriculture, mines, forets,
environnement, hydrocarbures). Ayant ainsi, une incidence directe, à la solution de la
problématique des occupations anarchiques, sources des catastrophes comme :
érosions, inondations et autres problèmes d’hygiènes.
Ainsi, les législateurs tant coloniaux que Congolais d’après l’indépendance ont
créés des instruments permettant la règlementation des occupations de sol,
notamment :
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Le Décret du 6 mai 1952 sur les concessions et l’administration des eaux de lacs
et des cours d’eau ;
Ordonnance n°98 du 13 mai 1963, portant sur les mesurages et bornages des
terres ;
La loi n° 73-021 du 20 juillet 1973, portant régimes biens, régime foncier et
immobilier et régime des suretés, telle que modifiée et complétée à ce jour par la loi
n° 80-008 du 18 juillet 1980 (Article 53)
Des arrêtés Interministériels et Ministériels portant mesures d’exécutions.
OBJECTIFS DU COURS
a) Le lotissement : vient du mot « lotir » qui signifie, partager, repartir par lot. C’est
alors une division par lot d’un ensemble des parcelles d’un terrain vendu ou choisi
pour la construction d’habitation ou autres types d’équipements.
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Les lotissements peuvent être l’effet d’une puissance publique (Etat, Province,
Territoire) ou d’une initiative privée (des particuliers, des sociétés privées, des ONG,
des Coopératives, etc.…)
b) Termes usuels
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Celui-ci peut être divisé de façon rationnelle ; il est surtout utilisé en milieu rural et
notamment pour faciliter l’exploitation agricole. C’est une opération inverse au
lotissement.
Dans le milieu Urbain, il est surtout un préalable aux opérations de rénovation. Il est
aussi la thérapie d’un tissu parcellaire inadapté.
Elle est le procédé le mieux adapté aux pays en développement, car elle encourage
l’amélioration des bâtiments et respecte l’adéquation au mode de vie réalisé par l’auto
construction bien conçue. Elle peut être peu coûteuse.
11. Curetage : c’est une rénovation partielle et sélective ; il est moins brutal et plus
économique. Il exige quand même des études sérieuses.
12. Ré lotir : c’est lotir de nouveau.
13. Urbanisme : c’est une discipline de la géographie et de l’architecture dont
l’objet est l’aménagement et l’organisation des villes et de leurs environs.
14. Aménagement : c’est l’expression désignant l’organisation d’un territoire, à ce
qu’il consiste à modifier et optimiser la répartition des individus et de leurs activités
sur les espaces, dans un souci d’équilibre géographique et d’efficacité économique.
Selon PIERRE MERLIN définie l’Aménagement comme une action et une pratique de
disposer avec ordre à travers l’espace d’un territoire et dans une vision prospective les
hommes d’une manière harmonieuse.
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25. Courbe de niveau : c’est une ligne qui relie les points ayant la même altitude ou
cote. Ou encore, c’est une ligne qui montre la différence des hauteurs des points par
rapport à un plan horizontal de référence (au-dessus du niveau moyen de mer).
Le but, c’est le résultat que l’on vise ou la fin que l’on se propose d’atteindre.
Social
Economique
Technique
Juridique
a) But social : On fait un lotissement pour caser, loger la population dans les
conditions descentes (présence d’équipements nécessaires, loisirs, assainissement
convenable).
b) But économique : la création de lotissement permet la bonne circulation des
personnes et des biens, en ce qu’il constitue une réserve foncière lorsque l’utilisation
du sol se fait d’une manière rationnelle, en attribuant à la parcelle ainsi créée une
plus-value sur le marché.
c) But Technique : le lotissement est créé dans des conditions viables, car étudiant
toutes les contraintes naturelles du sol et évite les problèmes techniques posés par la
nature des sols tels que les érosions, les fortes pentes, les inondations, …
d) But juridique : délimite et matérialise toutes les parcelles créées afin d’éviter les
conflits parcellaires liés aux limites et assure le respect du règlement établi par le
lotissement et les législateurs.
La forme est la manière d’être extérieur ; c’est l’aspect particulier et la manière dont
une idée est présentée. De ce fait, on trouve plusieurs formes de lotissements
notamment :
Il est destiné à la construction des immeubles d’habitation tels que, les camps des
travailleurs ou les camps militaires.
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b) Le lotissement Administratif.
c) Le lotissement jardin.
C’est celui qui consiste à établir des équipements récréatifs tels que : parcs, terrains de
jeux, terrains de loisir, …
Le type est l’ensemble de traits caractéristiques d’un groupe, d’une famille des choses.
Il existe trois types de lotissement :
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II.1.1. logement
a) Caractéristique de logement
Image de l’Afrique subsaharienne :
L'Afrique subsaharienne sera le moteur de la croissance urbaine dans le
monde. L'Afrique est le continent le moins urbanisé de la planète, abritant 11,3 % de
la population urbaine mondiale, et la région subsaharienne est la moins urbanisée du
continent. Pour autant, les villes de la région connaissent une expansion rapide. Selon
les prévisions des Nations Unies, l’Afrique dépassera l’Asie comme région à
l’urbanisation la plus rapide au monde en 2025 (ONU 2014). Dans les 20 prochaines
années, la population totale du continent dépassera la population cumulée de l'Europe
et des Amériques. D'ici 2050.
À l’échelle mondiale, les villes sont des moteurs importants de la
croissance économique, et la qualité et l’emplacement des logements ont des
conséquences à long terme sur une croissance sans exclusive. Les populations
migrent vers les villes dans le but d'améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs
familles en raison des opportunités économiques qu'elles offrent par rapport aux
zones rurales. L’accès à un parc de logements diversifié, de qualité et abordable pour
les ménages constituera le socle d'une croissance inclusive dans les villes à
urbanisation rapide. Pour la plupart des ménages, l’achat ou la construction d’un
logement est la plus importante des dépenses qu’ils auront à effectuer dans leur vie.
Une maison est aussi généralement le bien le plus important des ménages et un
investissement qui peut prendre de la valeur au fil du temps, peut servir de garantie
pour un emprunt et constituer un élément important du transfert intergénérationnel
de la richesse par héritage. L’emplacement d’un logement à proximité d’écoles,
d’emplois et d’un accès à des moyens de transport influe directement sur la qualité de
la vie urbaine et les perspectives de mobilité sociale (Banque mondiale 2013f).
En Afrique subsaharienne, toutefois, l’urbanisation ne s’accompagne pas du niveau
de croissance économique par habitant ou des investissements dans le logement qu’on
observe dans les tendances mondiales. L'urbanisation dans de nombreux pays africains
ne s’accompagne pas nécessairement d'une croissance industrielle et d'une
transformation structurelle comme ça a été le cas dans d’autres régions, ni des mêmes
niveaux de revenus. À titre exemple, l’Afrique subsaharienne a atteint 40 %
d’urbanisation en 2013, avec un PIB par habitant de 1 018 dollars US ; la région Asie de
l’Est et Pacifique a atteint le même niveau d’urbanisation en 1994 avec 3 617 dollars
US par habitant, la région Moyen‐Orient et Afrique du Nord en 1968 avec 1 806 dollars
US par habitant, et la région Amérique latine et Caraïbes en 1950 avec 1 860 dollars US
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En raison des faibles niveaux de revenus et des coûts élevés des logements formels,
conséquence, la fourniture de logements informels comme solution de rechange moins
coûteuse est érigée en norme en Afrique subsaharienne, et la fourniture formelle est
l’exception.
Le logement informel n’est pas nécessairement égal au logement insalubre. Bien au
contraire, l’informel représente un continuum de conditions de logement, qu’il s’agisse
d’unités de logement sans accès à des infrastructures améliorées, de la
non‐conformité avec les normes d’aménagement et de construction, et du manque de
sécurité des droits fonciers et de propriété sur des unités qui gagnent progressivement
en permanence, en sécurité des droits et en qualité.
Il s'avère que ces circuits informels contribuent environ les trois quarts du parc
immobilier total, même s’il est vrai que les données sur le secteur informel du
logement en Afrique sont rares.
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Les définitions et les méthodes utilisées par les pouvoirs publics pour estimer les
déficits de logements varient considérablement. En général, le calcul de la pénurie de
logements peut se faire sur la base de trois aspects différents :
i) l’insuffisance quantitative de logements (déficit) ;
ii) l’insuffisance qualitative des structures physiques (obsolescence ou construction ne
répondant pas aux normes avec des matériaux non durables) ; et
iii) l’insuffisance d’espace dans les habitations (surpeuplement).
La population des taudis enregistre une croissance de 4,5 % par an, et elle aura donc
doublé dans 15 ans (Marx et coll. 2013). Après cette période, la majorité des habitants
des bidonvilles de la planète vivra dans des villes africaines ; actuellement, toutes les
autres régions connaissent un recul rapide du nombre de bidonvilles.
Le logement informel se définit par les dérogations aux lois et cadres réglementaires
qui régissent l’accessibilité et l’utilisation formelles des parcelles et des bâtiments
(ONU‐Habitat, 2003). Comme les systèmes économiques et sociaux informels
fonctionnent au mépris et dans le non‐respect des structures réglementaires et
administratives formelles, les réseaux de fourniture de logements informels ne sont
pas bien étudiées et les informations quantitatives relatives à leur ampleur et à leur
profondeur sont rares et ne sont pas normalisées. Qu’à cela ne tienne, les logements
informels en Afrique subsaharienne ont en commun l’une ou plusieurs des
caractéristiques suivantes :
Sont situés en périphérie urbaine ou dans les interstices de la ville formelle (par
exemple, les zones non constructibles ou à risque).
Sont conçus et construits par les propriétaires eux‐mêmes avec des matériaux
locaux.
Ne sont pas entièrement conformes aux normes de construction et d’occupation
des sols.
Sont mal desservis par les réseaux d’infrastructures et les services publics.
Sont financés par des économies familiales/collectives et/ou par des prêts
contractés auprès de prêteurs informels.
Sont améliorés progressivement par l’occupant sur une longue période.
Ne font pas l’objet d’un titre légal et leur propriété est souvent menacée
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Le principal problème n’est pas le manque absolu d’offre de logements, mais plutôt la
fourniture très limitée de logements de qualité dans le continuum de conditions
informelles présentées ci‐dessus. Le défi pour les décideurs est d’améliorer les chaînes
de valeur de la fourniture de logements d’une manière qui permette aux habitants
d’évoluer progressivement vers des conditions de logement plus formelles.
Ceci étant, l’amélioration des chaînes de valeur du secteur formel peut contribuer à
réduire le coût de la construction et à élargir l’accès au financement pour les
consommateurs et les promoteurs immobiliers.
b) Solutions
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C. CAUSES
a) l’explosion démographique dans les villes qui se justifie par:
- une forte natalité ;
- une réduction sensible du taux de mortalité ;
- un apport migratoire important.
- Déplacement de la population en ville par de l’insécurité dans les milieux ruraux.
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B. SOLUTIONS
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Le lotissement étant reconnu comme une extension de la ville, il sied de retenir, qu’il
est assujetti à une procédure selon qu’il s’agisse de l’initiative Privée ou de l’initiative
Publique. Ce qui nous amène à distinguer le Lotissement Privé et le Lotissement Public.
Dans le cadre du lotissement public, il convient de rappeler que, plus d’’un service
public, peut engager l’Etat selon les cas suivant, mais sous l’instigation du
Gouvernement:
En RDC, cette gestion est une matière concurrente entre deux services principaux
dont : l’Urbanisme et les Affaires Foncières.
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Le service des Affaires Foncières, est celui qui a compétence de créer, de matérialiser
et de distribuer les parcelles, ainsi qu’en définitif, les enregistrer. Car, départ sa
mission régalienne, c’est le service qui applique la politique de l’Etat en matière
d’affectations et de distributions des terres (Article 181).
Les règles de priorité pour l’attribution des parcelles de l’Etat sont contenues dans
l’Ordonnance n°74/148 du 02 Juillet 1974 qui stipule à l’article 12 : « En cas de
concurrence pour l’attribution de parcelles, l’autorité compétente détermine son choix
en fonction des critères selon qu’il s’agisse des parcelles :
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1. LOTISSEMENT PRIVE
Dans la mise en œuvre d’un lotissement privé, trois étapes sont nécessaires pour cette
fin. Il s’agit de :
2. LOTISSEMENT PUBLIC
En d’autres termes, un lotissement public est une attribution des terres par l’Etat.
Lorsque l’Etat ou une institution publique procède à une attribution des terres, il
convient d’éviter la spéculation et le gaspillage. Dans ce cas, il est alors prudent de
procéder à deux étapes :
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1. La première étape se fait suivant les critères qui sont propres à l’opération
considérée, les pouvoirs publics choisissent les attributaires ;
2. Lors de la deuxième étape, les pouvoirs publics constatent la réalité de la mise
en valeur d’une parcelle avant de procéder aux finalités d’attribution définitive.
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1. Introduction
Parmi les formes des terrains, par rapport à leurs topographies, nous citons :
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Au delà des aspects topographiques du terrain, l’espace à lotir peut être soumis à des
conditions juridiques, physiques et économiques.
L’expert, auteur d’un lotissement doit étudier soigneusement toutes les
conditions et caractéristiques du terrain choisi, avant d’établir son premier plan
d’avant-projet.
Conditions Juridiques : le terrain à bâtir ne doit être frappé d’une servitude
« NON AEDIFICANDI » légale ou conventionnelle.
Exemple :
- proximité des bâtiments publics, d’aérodrome ou aéroport, de chemin de fer, ou
dans de terrain pouvant se trouver dans un site classé dans une zone militaire ou dans
une zone verte.
- les autres servitudes sont imposées par l’Urbanisme et concernent
principalement : la superficie des parcelles, le genre, la hauteur, le volume, et la
destination des constructions. Car, bien que n’enlevant pas le caractère de Terrain à
bâtir, mais elles limitent singulièrement les possibilités d’utilisation des terrains pour
les lotisseurs et constructeurs.
- Doit avoir des limites certaines.
Conditions physiques :
La possibilité qu’il y ait de construire sur un terrain dépend :
- De la situation de lieu où il se trouve, de la distance plus ou moins grande du
centre-ville ;
- De la nature du sol et du sous-sol, de l’aptitude du sol à supporter des
constructions.
- De la forme du terrain, de son importance, de sa façade, de sa profondeur.
- Du niveau de terrain par rapport à la voirie existante ou à créer (parfois
plusieurs rues à niveaux différents).
- Du voisinage des constructions et des ouvrages existants, des plantations à
conserver.
- Des moyens d’accès, de l’importance de la pente des chemins.
- De l’existence ou de l’absence de l’aménagement de la rue (équipement de
voirie, eau, électricité, égouts…).
- Des vues à conserver.
- Des dangers d’érosion.
- Au point de vue résistance du sol. D’où la nécessité de tenir compte des sortes
de terrain :
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Conditions économiques :
La valeur de terrain à bâtir ou à lotir dépend principalement :
1. De l’utilité et de la rareté des terrains ;
2. Du développement des voies de communication, et de la circulation ;
3. De l’activité commerciale ou industrielle du quartier ;
4. Principe de l’évaluation, plus un terrain est profond, moins il a de la valeur au
m² ;
5. En ville, le maximum de la valeur au m² est généralement atteint par des
parcelles ayant 15 à 25 m de profondeur (15 étant d’ailleurs le minimum pour les
maisons de commerce, une profondeur moindre est suffisante ;
6. Les terrains situés à l’angle des ilots ont une valeur plus grande dans les villes ;
7. A la campagne, la valeur maximum au m² de terrain à bâtir est obtenue par des
profondeurs variant de 30 à 50 m.
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Pour mener à bien ces missions, le Géomètre procède aux travaux suivant :
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Introduction
La simplicité qui est la première qualité d’un plan de lotissement est souvent le
résultat d’une démarche intellectuelle, complexe, intégrant simultanément
contraintes et critères.
Dans cette liste des données, nous tiendrons compte du plan d’Urbanisme, des
données physiques et des données techniques de l’insertion dans l’urbanisation
existante.
1. Le plan d’Urbanisme
La vocation de la zone ;
Les données générales de l’insertion dans la ville ;
Les densités ;
Les contraintes réglementaires.
Tout ceci doit être contenu dans un programme indicatif qui concernera notamment :
La population utilisatrice ;
La taille des parcelles ;
Le nombre approximatif des parcelles ;
Les différents équipements collectifs ;
Les contraintes des couts d’investissement ;
Les contraintes des couts d’entretien.
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A l’issu de ce programme indicatif, un examen rapide doit être fait pour vérifier la
cohérence, porté principalement sur :
b. ESQUISSES D’ILOTS
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La hiérarchie des groupes s’établit généralement à partir de la plus petite unité que
nous appellerons ILOTS DE BASE jusqu’à la ville.
Les exemples les plus significatifs sont sûr les villes nouvelles, mais le principe est
appliqué aux extensions et villes les plus anciennes sans pour cela résoudre les
contradictions propres aux choix même des groupements et à leur liaison avec le
tissu existant.
a) ÎLOT DE BASE : il est constitué par l’assemblage type d’un minimum des
parcelles desservies par la voirie et rattaché à un service commun (parkings, borne
fontaine, …). La taille de l’ilot est variable ; elle dépend de la taille habituelle des
parcelles sur le groupement des parcelles (trente 30 parcelles tout au plus).
Un dépôt d’ordure ;
Parking et placette (petite place d’une ville ou un espace vert).
b) GROUPEMENT DE BASE : il est formé par quatre ou cinq îlots de base. C’est un
élément théorique répétitif dans lequel s’inscrit un certain niveau de vie collective
autour d’un équipement résidentiel tel que :
Une école maternelle, éventuellement une école primaire (6 à 8 classes) ;
Un espace vert ;
Une alimentation ;
Un dispensaire d’état…
c) UNITE DE VOISINAGE : Elle est composée de plusieurs groupements de base
(quatre ou cinq généralement aussi) et constitue un ensemble optimum dans lequel
les habitants pensent établir le rapport direct de voisinage et utiliser quotidiennement
l’ensemble d’équipements résidentiels. C’est à ce stade qu’on distingue le premier
niveau de la hiérarchisation des zones.
On y trouve des équipements collectifs provenant de l’intervention du pouvoir public à
un niveau moyen et coupement :
Un centre commercial secondaire ;
Un lieu de culte (église) ;
Un centre permanent de santé ;
Un terrain de sport et un espace public aménagé ;
Une école primaire obligatoirement et une école secondaire éventuellement.
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une unité urbaine des équipements et des infrastructures propres à assurer aux
populations un service quotidien. Le quartier constitue une unité sociale,
administrative et géographique. Sa taille découle des unités de voisinage et de leur
nombre.
Pour chaque découpage de quartier, il est nécessaire de déterminer des échelles de
groupements qui sont propres à la population et à la densité.
Les équipements généraux pour un quartier sont :
Le centre commercial principal (marché et commerce général) ;
Le groupe scolaire ;
Le centre social et sanitaire ; (SNEL, Régideso, Commune, PTT,…) ;
Les annexes administratives ;
Les terrains de sport aménagés ;
Les espaces publics aménagés,…
Toute réflexion sur le site, devra être précédée par la détermination de la situation des
bassins versants et des principes de l’assainissement naturel (exutoire naturels
principaux, moyens d’écouler, de se débarrasser de ce qui gêne).
On calculera les débits des bassins versants naturel avec différents coefficients de
ruissellement : non seulement celui de milieu naturel avec sous couvert végétal, mais
aussi quelques hypothèses d’imperméabilisation.
Cette précaution permettra d’avoir très vite une bonne idée des dispositions
architecturales et réglementaires qui doivent éventuellement, limiter
l’imperméabilisation du sol, donc les investissements en collecteurs.
→ Thalwegs principaux
Sens de ruissellement
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Dans certains cas, on devra établir une carte de pente, les différentes
pentes ne peuvent recevoir les même densités, l’érosion apparait à partir de certains
seuils…
1. Site possible pour équipements nécessitant des terrains plats étendues (terrains
de sports, gares de triages…) ;
2. Site possible pour équipements devant être ventilés (écoles, dispensaires,…)
3. Zone inondable inconstructible (zone à remblayer, espace vert à créer…) ;
4. Panorama (loisirs, détente, château d’eau, installations des télécommunications,
installations militaires…)
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Donc, l’assainissement des eaux pluviales est primordial. Son étude doit être
engagée au début des études du découpage parcellaire.
- il n’est pas rare, en effet, que nombre de contraintes limitent les possibilités de
tracé :
: Zone à lotir
------ : voiries existantes
------
: Tracés possibles de voiries principales
OOOOOOOOO : tracés possibles de l’assainissement principale
: Implantation possible de réservoir
On désigne par infrastructures principales, c’est-à-dire, la Voirie et Réseaux
Divers(VRD) l’ensemble des travaux qui ont pour objet de mettre un terrain en état de
recevoir des constructions et de raccorder les bâtiments aux réseaux de distributions
collectifs et à la voirie publique.
Les réseaux peuvent être enterrés, donc invisibles, et leur entretien doit être réduit au
strict minimum. Ils peuvent aussi être apparents, dans ce cas leur entretien doit être
permanent.
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- il n’est pas rare, en effet, que nombre de contraintes limitent les possibilités de
tracé :
La voirie secondaire : s’articule sur la voie primaire, elle définit les ilots. La
vitesse de base varie de 40 à 60 km/h.
La voirie tertiaire : elle est destinée aux cheminements d’accès aux parcelles et
de desservir chaque ilots avec une vitesse de base de 10 à 40 Km/h.
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La voirie piétonnière : c’est une ruelle qui permet d’accéder aux parcelles
d’habitation. La vitesse de base varie de 5 à 10 km/h.
Les caractéristiques, les tracés et autres, seront étudiés dans la partie d’Etablissement
de lotissement.
1. La distribution de l’eau
L’eau est indispensable à la vie courante, aussi bien que dans la vie domestique, que
dans l’industrie et l’agriculture.
C’est la raison pour laquelle la desserte en eau est fondamentale dans l’aménagement
de zones nouvelles qu’elles soient urbaines, périurbaines ou rurales.
L’objectif de l’adduction d’eau est de répondre aux besoins, pour les différents usages
: domestique, industriel, arrosage des plantations, lavage et nettoyage des espaces
publics, lutte contre l’incendie.
Ces besoins sont quantifiés afin de définir les caractéristiques du réseau de
distribution dans la zone à aménager.
Etude du projet de Lotissement.
L’estimation en consommation d’eau dépend de l’usage auquel est destinée l’eau : eau
potable à usage privé, incendie, etc.
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N : le nombre d’usagers
Le réseau de distribution est composé de canalisation, de raccords pour les
branchements et de différents éléments tels que vannes d’arrêt, bouches à clé,
bouches d’arrosage ou de lavage, poteaux incendie, compteurs, dis connecteurs, etc.
Les clapets anti-retour sont des appareils qui s’ouvrent automatiquement sous la
pression d’un fluide, dans une direction donnée et e ferment automatiquement pour
éviter le débit en sens inverse.
Les dis connecteurs sont des dispositifs de protection contre la pollution des réseaux
de distribution d’eau potable. Ils évitent les retours d’une eau ayant perdu ses qualités
sanitaires et alimentaires dans le réseau.
Les appareils anti-bélier sont constitués d’un mécanisme qui amorti les changements
brusques de pression dans les canalisations.
2. Distribution d’Electricité
1) Généralités :
Les immeubles doivent être alimentes en énergie. En habitation, l’électricité apparait
souvent comme un élément de confort complémentaire, dans le domaine industriel,
elle peut être considérée comme une des énergies de base, destinées à des utilisations
courantes ou particulière, présentant en outre l’avantage de s’adapter aisément à leur
évolution.
Les installations électriques doivent faire l’objet d’une attention particulière compte
tenu des risques encourus par le personnel d’entretien ou par les utilisateurs.
2) Les besoins en électricité :
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Pour les bâtiments administratifs et scolaires, le calcul des puissances est assez
semblable à celui des immeubles d’habitation. Le coefficient foisonnement est
différent et tient compte du mode d’occupation.
Pour les centres commerciaux, l’approche est différente, en particulier lorsque le
découpage des lots et la destination des locaux ne sont pas parfaitement définis, la
solution consiste à prévoir un poste de transformation intégré dans le bâtiment,
duquel partira un nombre suffisant de câbles pour répondre aux diverses demandes
d’abonnement.
Les zones industrielles posent sensiblement les mêmes problèmes que les centres
commerciaux, la différence résidant dans le fait que la puissance demandée est
souvent supérieure. Les câbles peuvent partir d’un ou de plusieurs postes de
transformation, en fonction de l’étendue de la zone et des industries pressenties.
En principe, le raccordement d’un bâtiment industriel se résout plus facilement des
lorsque le type d’industrie est parfaitement défini et que son équipement est connu.
La somme des puissances installé permet de calculer la section des câbles. Toutes fois
il est bon de prévoir une surpuissance afin de tenir compte de l’évolution des
techniques de fabrication et des extensions futures.
Le courant de basse tension (BT) a une valeur nominale qui excède 50 Volts et ne
dépasse pas 1 000 Volts. La tension normalisée est de 240V en courant monophasé-
entre une phase et le neutre- et de 400V en courant triphasé, entre les trois phases.
La courante haute tension :
Le courant haute tension A (HTA) a une valeur nominale supérieure à 1 000Volts, sans
dépasser la valeur de 50KiloVolts. La tension couramment admise pour les ouvrages
est de 20KV. Elle est souvent assimilée à la moyenne tension (MT)
Le courant haute tension B (HTB) a une valeur nominale supérieure à 50KiloVolts.
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Le courant à très haute tension (THT) atteint des valeurs nettement supérieures et ne
concerne que les lignes de transport d’énergie sur de longues distances.
Comme dans toutes les nouvelles zones à aménager, les réseaux sont enterré quoique
d’un coût très chère. Les câbles électriques, selon leur qualité, sont soit enterrés en
pleine terre, soit placés dans des fourreaux. Ceux-ci sont indispensables dans les
traversées de chaussée. Les câbles doivent être protégés contre les avaries
occasionnées par des tassements de terrain éventuels ou par le contact de corps durs.
C’est pourquoi ils sont posés à une profondeur de 0.80 à 1m sous trottoir et de 1 à
1.30m sous chaussée sur un lit de sable de 10cm, en tranchée individuelle ou en
tranchée commune.
3. Le réseau de télécommunication :
1) Généralités :
Malgré le développement de la téléphonie mobile, le raccordement au réseau général
de la téléphonie fixe reste encore de règle, compte tenu des nombreux services rendus
: téléphone, télécopie, télex, vidéoconférence, domotique, Transpac, service minitel,
internet, etc.
Bien que concurrencé par internet, le réseau téléphonique répond à des besoins,
communications verbales, ventes par correspondance ou autres. Il est fiable et se
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Ils sont positionnés en des points stratégiques du réseau, sur le domaine public, de
manière à être accessibles en permanence. Sorte d’armoire étanche posée sur un
socle en béton, ils constituent l’interface entre les lignes de transport et les lignes de
distribution.
Les chambres de tirage :
Les chambres de tirage sont disposées à des distances régulières ou en des points
particuliers du réseau (changement de direction) implantées sous trottoir ou sous
chaussée, leur résistance mécanique est calculée de manière à résister aux surcharges
admises :
« Série L » sous trottoir et zone de stationnement de véhicules légers ;
« Série K» sous chaussée et zone de stationnement de véhicules lourds.
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phréatique. Son niveau n’est pas toujours stable et est susceptible de varier en
fonction de son alimentation et de la capillarité du sol qui la surmonte.
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Pour le milieu humain, les impacts sont résumés dans le tableau ci-après :
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