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INTRODUCTION GENERALE
Les rapports unissant le droit de la construction et celui de l’urbanisme peuvent faire
l’objet d’analyse s diverses. L’approche jusque-là retenue a été de faire du droit de
l’urbanisme une partie d’un droit de la construction (dont je suis l’enseignant en 4 ème
année) beaucoup plus large puisqu’englobant aussi les règles relatives à l’édification
des constructions. Les ouvrages traitant de la règlementation applicable au sol et de
celle encadrant la réalisation des bâtiments sont d’ailleurs intitulés « Droit de la
construction » alors que ceux abordant la seule réglementation du sol portent titre de
« Droit de l’urbanisme ». Cette conception repose sur l’évidence qu’il ne saurait y avoir
mise en œuvre d’une construction sans existence et délimitation préalable d’un droit
de construction sur le sol. Le droit de l’Urbanisme et de celui de la construction peuvent
être considérés comme deux entités distinctes mais reliées par leur domaine
d’application ; il suffit, pour s’en convaincre, de remarquer que l’une est une discipline
de droit public dont le contentieux relève, sauf exception, des juridictions
administratives, alors que l’autre, émanation du droit civil, voit ses conflits tranchés par
le juge judiciaire.
Les deux matières malgré leur caractère distinct, ne sont pas pourtant pas deux entités
totalement indépendantes. Elles régissent, en effet, un secteur d’activités commun
celui, selon l’expression consacrée, de l’habitat et du cadre de vie ce domaine
identique a plusieurs implications. Tout d’abord, ce dont les mêmes personnes qui
utilisent les deux droits (propriétaire qui veulent faire construire, architecte notaires ou
avocats, conseils de leur client) il découle un lien psychologique très fort. En, il sera
fréquent d’une intervention dans l’une des matières ait des répercutions dans l’autre.
Toute politique globale du secteur et le droit donc s’intéresser nécessairement aux
deux matières. Le droit de l’urbanisme et le droit de la construction se sont donc formés
parallèlement et possédant de grands enjeux commun.
Droit de l’urbanisme
L’urbanisme est comme dit la science administrative, une politique publique. Il procède
de la conviction de ce que le libre jeu des initiatives, immobilières privés est source
d’incohérence de gaspillage et de désordres dans l’utilisation des sols urbains.
Ce que le droit de l’urbanisme décrit donc ce sont des règles et des institutions dans
et par lesquelles se traduit l’intervention de la puissance publique dans l’utilisation des
urbains. La présente partie de l’ouvrage s’efforce de présenter ses règles et institutions
de la manière suivante. On balaiera tout d’abord une série de notions générales qui
sont des cadres juridiques essentiels de l’intervention publiques en matière
d’urbanisme(titre 1).Puis on verra comment se forge, se formule et s’architecture, la
règlementation d’urbanisme les actions(titre 2) :On examinera ensuite l’intervention
foncière des collectivités publiques dans les buts de rendre les sols disponibles pour
usages urbains(titre 3),puis on étudiera les opérations d’aménagements urbains qui
sont les actions d’aménagements urbains qui sont les actions d’aménagement
directement conduites ou contrôlées par la puissance publique(titre 4) .On verra enfin
les différents mécanisme par lesquels l’administration d’uranisme (titre 5)
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Avant de décrire dans les titres suivants ; le contenu ; les méthodes ; les
techniques de l’intervention de la puissance publique en matière d’urbanisme ; il
convient d’aborder un certains nombres de notions générales. Nous évoquerons tout
d’abord les cadres administratifs de l’urbanisme (chapitre 1) ; le financement de
l’urbanisme (chapitre 2) ; et le contentieux administratif de l’urbanisme (chapitre 3).
Puis nous prendrons en compte le fait qu’existent des territoires et espaces dotés d’un
régime d’urbanisme particulier (chapitre 4). Nous terminerons par un aperçu de droit
comparé.
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Pouvoir communaux
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dont les principaux sont les suivants. C’est au commune qu’il appartient de
décider du contenu de la règlementation locale d’urbanisme spécialement des
plans d’occupation des sols qui en sont la pièce majeure/Les communes ont de
très larges pouvoirs d’intervention foncière ; dont elles modulent même le
moyen essentiel qui est le droit de présomption avec une grande liberté
lorsqu’elles sont dotées d’un plan d’occupation des sols. Sous la même
condition ; elles sont compétentes pour déclencher la plupart des opération
d’aménagement urbain ; et pour en déterminer le contenu et le mode de
réalisation. Lorsqu’elles ont un plan d’occupation des sols ; également ; elles
sont dans la plupart des cas ; compétentes pour délivrer les autorisations
d’utilisation du sol et notamment les permis de construire. Les agents qui
participent directement à l’exercice des compétences communales en matière
d’urbanisme ont toujours la qualité d’agent public.
2) Les principales limites de la maîtrise communales de l’urbanisme sont les
suivantes : tout d’abord les communes n’ont de pouvoirs importants en matière
d’intervention foncière ; d’opérations d’urbanisme et d’autorisation d’utilisation
des sols que si elles sont dotées de plans d’occupation des sols. Il est vrai qu’ils
n’appartiennent aujourd’hui qui à elles de s’en doter. Mais leur liberté à cet
égard n’est pas totale. Non seulement elles doivent respecter diverses normes
supérieures d’origine législatives ou réglementaire. Mais l’administration des à
laquelle elle est associée et sur laquelle elle possède des pouvoirs et contrôle
consistant.
En suite ; une même lorsqu’il y a un plan d’occupation des sols, la décentralisation
comporte un certain nombre de pouvoirs. L’Etat redevient en effet compétent soit par :
- L’entier pouvoir de décision ; soit par un pouvoir de codécision dans ce qui
concerne la protection du patrimoine – secteurs sauvegardés ; monument historiques,
sites, ainsi que lorsque sont en cause certaines opérations d’intérêts national ou les
projets immobiliers de personnes publiques autres que la commune concernée.
De manière générale, enfin ; il est clair que les moyens de communes ne sont pas
toujours au niveau des compétences qui leur sont reconnues par les textes. Beaucoup
de communes, petites et moyennes ; ne disposent ni des moyens par les financiers ;
ni du pouvoir d’expert, ni de la capacité d’information qui leur garantiraient une réelle
autonomie dans leurs décisions d’urbanisme, notamment la fabrication d’un plan
d’occupation des sols qui est une tâche techniquement délicate ; et peu de commune
disposent de services compétents pour s’en charger ; des petites communes à l’heure
actuelle ; s’en remettent donc pratiquement toutes aux services de l’Etat qui peuvent
être mis à leur disposition comme on l’a indiqué pour le travail d’élaboration de leurs
plan
2-1 Le lotissement
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LE DROIT DE L’URBANISME
Introduction
L’urbanisme a d’abord une fonction de prévision.
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Il s’agit d’aménager la cité, d’établir les normes les plus appropriés pour son
évolution, son extension, de prévoir les remodelages nécessaires et les
besoins à satisfaire, etc. de transformer l’urbanisation subie en processus
volontaire en l’encadrant, l’orientant, le domestiquant. Le droit de l’urbanisme
remplit donc une fonction de prévision et introduit des éléments de planification.
Le droit de l’urbanisme est né pour assurer le développement harmonieux de
la cité
- D’une part, il tend à être plus seulement le droit l « urbain » pour devenir le droit
de l’ensemble des sols
- D’autre part, les impératifs qui sont désormais intégrés par le droit de
l’urbanisme sont de plus en plus nombreux et diversifiés, sécurité, densité des
constructions répartition des activités, faveurs économiques et sociaux, impact
fiscal, protection de la nature, du cadre de vie et de l’environnement, besoin de
logement…etc.
C’est en définitif le support des activités en cause : le sol
La mise en œuvre de ces directives repose sur deux éléments complémentaires
et d’ailleurs étroitement lié. La rareté de l’espace implique d’abord que les
usages qui peuvent être fait soient strictement réglementés et même que
certaines utilisations soient, au moins localement interdites.
Le premier problème que s’efforce de résoudre le droit de l’urbanisme est donc
celui de la gestion des sols. La réglementation édictée et les terrains rendus
disponibles restent à les utiliser conformément à ce qui a été prévu.
Le second problème que s’efforce de résoudre le droit de l’urbanisme est celui
de l’utilisation des sols.
La gestion des sols se traduit donc par un double phénomène :
- D’une part la réglementation de l’utilisation des sols essentiellement,
mais pas exclusivement, par la planification urbaine/
- D’autre part, l’action foncière de protection ou d’intervention sur le
marché qui joue principalement sur la disponibilité des sols
DEFINITION
Constituant une branche nouvelle de droit administratif, le droit de l’urbanisme se
définit comme ensemble des règles qui limitent les droits de propriétés.
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Aperçu historique
Si l’urbanisme est une réalité de notre temps, les réflexions sur ce thème sont
fort anciennes. Platon, Aristote dans la Grecque antique, Vitruve à Rome,
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Le contenu :
a) Localisation et déserte des constructions
L’art : 111-5 du code de l’urbanisme, fixent les distances minimales qui
doivent séparer les constructions des voies de circulation.
Art :R-111.8 et 111-12 C urb indique le respect de la réglementation en
vigueur en matière d’alimentation en eau potable, d’assainissement,
d’évacuation, d’épuration et de rejet des eaux résiduaire industrielles.
Le permis de construire
b) Implantation et volume des constructions
1) Art :R 111-23C urb dispose que les murs séparatifs et les murs
aveugles doivent avoir « un aspect qui s’harmonise avec celui de la
façade » lorsqu’ils ne sont pas construits avec les mêmes matériaux.
2) R111-21 et 22C.urb indiquent que l’administration peut autoriser ou
refuser le permis de construction.
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𝑆𝑃𝐻𝑂𝑁
P.L Densité =
𝑆𝑇
La surface de plancher hors œuvre, quelles sont les surfaces qui ne sont pas
calculées ? Quelles sont les surfaces déductibles ?
Ce sont :
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LE SCHEMA DIRECTEUR
Les schémas directeurs sont les orientations fondamentales de l’aménagement des
territoires intéressés (L-122-1 C. urb)
1) L’objet du SD :
Le SD poursuit 3 objectifs qui constituent des orientations fondamentales
d’aménagement du territoire :
- Contrôle de l’extension urbaine
- Maintien et création d’activités
- Conservation du milieu naturel
Le SD prend en compte les intérêts communs de plusieurs communes. Il va fixer des
perspectives d’évolution d’une région. Le SD préfigure les autres documents
d’urbanisme (notamment le plan d’occupation des sols (P.O.S)).
On trouve 2 indications essentielles dans le SD :
Destination générale des sols
Nature et tracé des grands équipements d’infrastructure
Le SD peut être complété par des schémas de secteur (ce n’est pas une obligation)
Ce sont des documents prospectifs qui couvrent des territoires vastes, qui sont mis en
œuvre par le long terme.
2) Elaboration du SD
a) Réglementation centralisée
Procédure conduite par les services de l’Etat en concentration avec les collectivités
locales.
5 étapes dans la procédure :
1- L’initiative : appartient soit au préfet, soit au préfet de région
2- Elaboration du projet technique ; projet instruit par les services de l’Etat (DDE),
(DGHU)
3- Examen d’une commission mixte paritaire (membres nommés par le préfet,
représentants de l’Etat, représentant des collectivités locales et représentant
d’organismes professionnels), rôle consultatif de la commission
4- Construction pour avis des conseils municipaux
5- Approbation soit par arrêté préfectoral, soit par arrêté ministériel (pour villes
importantes) soit par décret en conseil d’Etat si avis défavorable des
communes.
Dès l’approbation le SD devenait exécutoire (pas d’enquête publique). La révision du
schéma se fait dans les mêmes conditions que l’élaboration.
b) Règlementation décentralisée
La nouvelle loi prévoit 2 cas :
1er cas : le SD est décidé par les collectivités locales. Dans ce cas la procédure se
déroule en 9 étapes :
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1) Détermination du périmètre par arrêté préfectoral sur proposition des 2/3 des
communes représentants la moitié de la population. Si le projet est intéressé
par plusieurs départements, un arrêté conjoint des préfets désigne celui chargé
de suivre la procédure.
2) Désignation de l’organe chargé de l’approbation. 3 possibilités : un syndicat de
communes existant- un établissement public existant intercommunal – un
syndicat intercommunal d’étude et de programmation.
3) Détermination de la liste des collectivités associées à l’élaboration. Cette liste
comprend l’Etat, et éventuellement régions, départements publics, etc.
4) Collecte des informations se fait par des services de l’Etat (DDE), (DGHU)
5) Consultation des conseils municipaux, du ou des préfets, des organismes
associés, de tout organisme compétent en matière de construction,
d’aménagement ou d’urbanisme (facultatif). A cette occasion le préfet rappelle
les projets d’intérêt général qui devront être pris en compte par le SD.
6) Adoption par délibération de l’organisme chargé de l’élaboration.
7) Mis à disposition du public. Le projet peut être consulter par à la mairie pendant
un mois (ce n’est pas une enquête)
8) Approbation. Le SD sera approuvé par délibération chargé de son élaboration
9) Exécution.
3) Contenu du SD
Il y a deux catégories de documents :
- Le rapport du SD
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4) Les effets du SD
Vis – à- vis de l’administration : tous les documents d’aménagement doivent
être compatibles avec le SD l’art. R122-20 du C. urb ne vise pas le permis de
construire,
Vis – à –vis des particuliers : on peut faire deux 2 observations : les particuliers
peuvent se prévaloir des dispositions du SD contre l’administration, par contre
le SD reste inopposable au tiers (particulier) sauf s’il a la qualification d’une DAN
(Directive d’Aménagement National) approuvée par décret. Les seules
hypothèses d’opposabilité directe concernant les autorisations de construire sur
les espaces boisés classés.
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LE P.O.S
2-1) Objet et champ d’application
L’art. 123-1 indique que le P.O.S définit les règles générales et les servitudes,
d’utilisation des sols qui peuvent comporter notamment l’interdiction de construire.
Le P.O. S fixe la constructibilité des sols (ne pas confondre avec la construction). On
distingue 2 catégories de règles
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La procédure de révision est conduite dans les mêmes formes que l’élaboration
du POS
La procédure de modification est une procédure allégée. Cette procédure de
modification se fait en 3 étapes :
Par délibération en conseil municipal
Par enquête publique
Par délibération approuvant la modification
Cette procédure simplifiée est soumise à 3 conditions :
- La modification ne porte pas atteinte à l’économie générale du POS (ne
bouleverse pas le POS)
- La modification ne doit pas porter atteinte aux espaces boisés classés.
- La modification ne doit pas avoir de conséquences graves provoquant des
risques de nuisance.
(C) Règlements
3 catégories de règles :
- Règles obligatoires : affectation des sols selon l’usage principal, implantation
des constructions
- Règles facultatives ; accès et desserte, VRD, surface des terrains emprise au
sol, aspect extérieur des constructions ; aires de jeu, de stationnement, E vert,
le COS, cas de démolition interdite ou règlementée
- Règles complémentaires : cas de transfert de COS
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1- Règle d’affectation
Le zonage, déterminée à partir de l’usage dominant ou de l’activité dominante. On
distingue 2 catégories de zones :
- Zones Urbaines (ZU) : ce sont celles dans lesquelles la capacité des
équipements publics existants ou en cours de réalisation permettent d’admettre
immédiatement des constructions
Exemple : UA pavillon ; UH collectif
- Zones Naturelles (ZN) : dans ces zones, les équipements publics sont
insuffisants ou inconstructibles pour d’autres modifications. 4 catégories de
zones N
Zone Na : Zone d’urbanisation future (destinée à devenir U)
Zone Nb : zone partiellement urbanisée dans lesquelles il est inopportun
ou dangereux de poursuivre la construction
Zone Nc ; zone naturelle ; zone à protéger pour les richesses
agronomiques ou naturelles (zone agricole la plupart des temps)
Zone Nd : zone à protéger soit en raison des risques de nuisances soit
en raison de la qualité des sites paysages.
D’autres zones se superposent : les espaces boisés classés. Figure sur le POS le
tracé caractéristique des voies de communication.
Les emplacements réservés (non obligatoire).
2- Règles d’utilisation
- Accès, surfaces, équipements, dimensions, (concernant les terrains).
- Concernant les constructions elle-même implantation par rapport aux voies, par
rapport aux limités séparatives de propriété.
- Emprise au sol
- Hauteur des constructions
- Aspect extérieur de constructions.
- Concernant les espaces verts, et les aires de stationnements (règle de
superstructure)
3- Règles de densité : densité maximale de construction
Le COS ne peut pas être dépassé.
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1- Dépassement
- Le COS fixe en principe la limite maximale de la SPHON constructible, mais il
est prévu que cette limite puisse être sous certaines conditions, et moyennant
le plus souvent contrepartie financière.
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3- Le transfert du COS
En zone urbaine : la participation pour sur densité est le transfert de COS c’est –à –
dire l’achat par un propriétaire des droits de construire conférés par le COS à un autre
terrain que le sien. Le constructeur a le choix entre le paiement de la participation ou
cet « achat » de la densité. C’est un transfert « privé ». Critiqué comme susceptible de
favoriser des transactions de droits de construire fictifs le transfert est soumis à des
conditions strictes.
- Prévision par le COS
- Accord du conseil
- Impossibilité de dépasser le PLD.
Le transfert suppose la conclusion d’un accord – entre les- propriétaires concernés,
une délibération municipale et acte notarié.
En zone naturelle, le transfert peut intervenir en vue de favoriser le regroupement des
constructions et de protéger la qualité des paysages lorsque l’habitat L.123.2 limite à
des secteurs de zone ND spécialement délimités par POS.
- La possibilité de dépasser le COS conduit parfois les acteurs du POS à faire
des COS faibles dans le but de faire une partie des équipements publics par
une participation exigée des constructeurs obligés de demander des
dépassements.
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2) Le remembrement urbain
Procédure :
Les biens à l’intérieur du périmètre de remembrement sont transférés à A F Chaque
propriétaire reçoit une créance calculée en points.
Cette distribution se fait à l’amiable ou par le juge d’expropriation.
L’A F U établit le plan de remembrement et des travaux connexes qui est soumis
à l’avis du préfet.
Ensuite, les lots constitués sont transférés aux anciens propriétaires en fonction des
points de remembrement urbain. Cet arrêté est publié dans la publication des
hypothèses qui éteint tous les droits réels et tous les droits d’usages.
b- Etude du lotissement
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1- Catégorie obligatoire
Une note de justification, note d’opportunité
Un plan de situation qui fixe les liaisons avec l’agglomération et les équipements
collectifs existants
Plan de composition d’ensemble du projet (fixe le parti d’urbanisme ou
d’aménagement
Plan de l’état actuel du terrain et de ses abords.
2- Pièces complémentaires
Programme et plan de travaux
Condition d’exécution des travaux
Engagement du lotisseur d’achever les travaux
Constitution d’une association syndicale des acquéreurs, avec réduction des
statuts et engagement de procédure à la première à la première réunion.
Il faut également lorsque l’opération est située en dehors d’un POS, prévoir pour
la construction d’un SPHO > à 3000m2 une étude d’étude.
3- Pièces facultatives :
Il faut un projet de règlement, lorsque le lotissement se fait dans une commune non
doté dotée d’un POS (permet un gain de temps) :
Cahier des décharges : c’est un document contractuel privé. Il possède deux
fonctions : il règlemente les relations entre lotisseur et il possède les relations
entre co lotis
Instruction de procédure (cf permis de construire)
Ce délai d’instruction part de la décharge remise au pétitionnaire. Il est de 3 mois si le
projet prévoit moins de 5 lots, il est de 5 mois dans les autres cas. Il est majoré de 2
mois lorsqu’une enquête publique est ordonnée. Ce délai est de 7 mois si l’avis d’une
commission nationale est nécessaire.
Décision
La forme : c’est un arrêté, en cas de rejet elle doit être motivée, cette décision publiée
à la conservation des hypothèques. La décision est caduque si les travaux ne sont pas
achevés avant 2 ans (prorogation d’une année). Ceci explique les opérations par
plusieurs tranches.
Le contenu :
- L’autorisation est de droit
- L’autorisation est conditionnelle (avec réserves ou prescriptions spéciales).
- Le refus : l’art R315-28 prévoit 2 cas
Si le projet est prévu dans une commune dotée d’un POD (non conforme au POS)
Si le projet est prévu dans une commune non dotée d’u POS (no suivi du règlement
d’urbanisme ou si le lotissement est de nature à compromettre les conditions d’un
développement équilibré de la commune).
- Sursis à statuer : l’administration suspend sa décision dans un délai de 2 ans
Remarque : est –ce que le silence de l’administration vaut accord tacite ?
L’art R315-21 indique que si l’administration ne répond pas dans un délai de 3 mois
ou, plus, le silence vaut autorisation. Dans ce cas le demandeur doit saisir une nouvelle
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fois le préfet ou le maire et si celui-ci ne répond pas dans un délai d’un mois, le silence
deviendra autorisation.
Note : en pratique inapplicable car le lotisseur ne pourra pas commercialiser ses lots.
& Les effets du lotissement posent des problèmes commerciaux. Quand le
lotisseur va- t-il pouvoir commercialiser ses lots ?
& Avant d’arrêté d’autorisation de lotir : interdiction formelle de toute session de
lotir sous quelque forme que ce soit.
Art. L 326-2 pu nit de peines d’amendes voire prison en cas de récidive. Aucune
publicité n’est autorisée.
- Après l’autorisation de lotir (et avant les travaux d’aménagement) 3 types de
cession autorisée :
La promesse de vente
La vente avant travaux de finition (R 315-33)
A 3 conditions : le lotisseur doit justifier que la pose des bordures de trottoirs ou
de plantations ou de revêtements définitifs sur les voies risquerait d’être endommagée
à l’occasion des constructions sur les lots.
Doit justifier d’une garantie d’achèvement des travaux.
La vente doit être autoriser par l’autorité qui délivre l’autorisation de lotir (soit la
maire, soit le préfet)
La vente avant tous travaux doit être autorisée par l’administration, le lotisseur
doit justifier d’une garantie d’achèvement.
2 conditions :
Respect du règlement du lotissement
Délivrance d’un certificat administratif
B- Les réserves foncières
C’est la technique visant à atteindre 2 objectifs :
- Prévoir des emplacements pour des équipements publics
- Lutter contre la spéculation foncière
1- Art/ 123-1 du code de l’urbanisme
2- Art. 221-1 du code POS
Permet à l’Etat de réserver des terrains pour l’exécution des agglomérations,
aménagements des espaces entourant des agglomérations, création de villes
nouvelles et de stations de sport, divers.
3- Art 111-11 pour les constructions susceptibles de permettre l’exécution des
travaux publics :
- Pour satisfaire satisfaction d’intérêt public maritime, touristique ou balnéaire.
BUTS DES RESERVES FONCIERES :
Art L 123-1 (dans le cadre de POS) détermine 4 buts :
1) Création des voies
2) Réalisation d’ouvrages publics réalisés par une personne publique.
3) Installations d’intérêt général, notion définie à partir de 3 critères :
L’installation doit avoir fonction collective
La procédure d’expropriation doit être possible (cf légalité procédure) et
Le bénéficiaire de cette réserve doit avoir la capacité d’exproprier (Etat,
collectivité locale ou établissement public.)
Les effets de la réserve foncière :
Préciser par l’art. R123-22 qui précise :
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L’administration dispose d’un an (après les 2 ans pour répondre. En cas de désaccord,
le prix du terrain est fixé par le juge de l’expropriation. En cas de refus la réserve
tombe.
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(1) (2)
Utilité publique Cessibilité
- Avant-projet - Arrêté préfectoral d’ouverture
- Arrêté préfectoral d’ouverture d’enquête parcellaire
d’enquête préalable- le contenu : - Le contenu : il rappelle l’objet de
fixe les conditions de déroulement l’enquête qui est de connaître les
de l’enquête préalable, l’objet de propriétaires expropriés et les
l’opération, désigne le commissaire parcelles à exproprier. Il désigne le
enquêteur. Cet arrêté ne fait l’objet commissaire enquête. Il est notifié
que d’une publicité collective dans (lettre avec AR) à chaque
le journal des arrêtés préfectoraux propriétaire
(recueil des actes administratifs du - Déroulement de l’enquête
département). Cet acte n’est pas parcellaire :
susceptible de recours - Lieu : à la mairie
- Le déroulement de l’enquête - Date : libre
- Lieu – soit à la préfecture, - Durée : entre 15 et 30 jours
- Soit à la préfecture soit à la mairie - Dossier : comporte 2 documents :
- Durée : 15 jours minimum et ne fixe - Un état parcellaire (= liste des
pas de maximum propriétaires),
- Date : elle est libre - Un plan parcellaire au 1/500
- Dossier d’enquête : 3 catégories de reflétant l’emprise
documents : - 1 notice explicative, - Les observations se font par écrit
plans, état du coût des dépenses sur un registre d’enquête ou par oral
- Les observations du public auprès du CE- rapport du
- Observations orales auprès du commissaire enquêteur n’est qu’une
commissaire enquêteur synthèse des observations qu’il a
- Rapport du commissaire enquêteur, reçues (pas d’avis)
il faut être compétent et ne pas - Pas de consultations
avoir d’intérêt à l’opération (ni à - Arrêté préfectoral de cessibilité. La
l’exproprié, ni à l’expropriation) loi n’impose aucune forme de
Dans son rapport, le CE donne un avis publicité.
libre. Si l’avis est défavorable l’utilité Conclusion : la possibilité de procédure
publique doit être prononcée par décret en simplifiée : si l’expropriant connaît tous les
conseil des Ministres (elle complique et propriétaires, il leur notifie l’arrêté
peut être arrangée ou modifiée). préfectoral d’ouverture enquête et le
- Consultation pour avis dossier d’enquête.
- L’acte déclaratif d’utilité publique se
fait par décret en conseil d’Etat ou
par arrêté préfectoral.
- Il fait l’objet d’une publicité collective
au recueil des actes administratifs
du département. Cette DUP est
valable pour 5 ans avec possibilité
de prorogation pendant 5 ans
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PHASE JUDICIAIRE
(SANS CONTROLE DU JUGE DE L’EXPROPRIATION DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE)
2 PHASES
(1) (2)
Transfert de propriété Fixation des indemnités
Notification de l’article 10 du code de
Le dossier de la phase administrative est
l’expropriation : mise en demeure adressée à
transmis au juge de l’expropriation. l’exproprié de dénoncer ses ayants droit
L’arrêté de cessibilité doit avoir moins de 6 (exemple : locataire)
mois Notification des offres de l’expropriant. Ses offres
Si le dossier est légal, le juge prend une doivent être ventilés en deux catégories :
ordonnance d’expropriation (= acte de Indemnité principale (= valeur
transfert de propriété) Vénale du bien)
Cette ordonnance est notifiée à chaque Indemnité accessoire : il y a deux
propriétaire qui dispose d’un délai de quinze catégories :
jours pour se pour se pourvoir en cassation. Il y a le remploi (=pourcentage de la valeur vénale
L’ordonnance est suite publiée (s’il n’y a qui doit compenser les frais d’acquisition d’un
bien comparable) c’est une indemnité forfaitaire
pas de pourvoi de cassation) à la
(5 à 25%) et les autres indemnités accessoires
conservation des hypothèques (comme (exemple indemnité clôture pour dépréciation)
tous ces actes de transfert). Si le dossier Notification du mémoire en réponse à l’exproprié
est jugé vicié (défectueux), le juge va S’il y a désaccord, l’acte suivant :
prendre une ordonnance de rejet. C’est la saisine du juge par la partie plus diligente
(soit l’exproprié, soit l’expropriant)
Le juge prend une ordonnance de transport sur
les lieux notifiés par la partie la plus diligente
(transport du juge à telle date).
- Visite des lieux : le juge va sur place en
présence de l’expropriant et de l’exproprié)
- Audience (le procès)
- Lieu de l’audience : soit à la mairie,
- Soit au siège du tribunal
- Date : le jour de la visite des lieux
- Déroulement : trois parties interviennent :
l’expropriant, l’exproprié qui peut se défendre lui-
même ou se faire représenter par un avocat ou
un parent ou un allié jusqu’au 6ème degré. La 3ème
personne est le commissaire de gouvernement
(c’est le représentant du Directeur des services
fiscaux, c’est souvent un inspecteur des
domaines)
Le jugement indemnitaire ; doit ventiler les
indemnités, doit être motivé, doit être dans la
limite des moyens des parties. Ce jugement est
notifié par la partie la plus diligente à l’autre
En cas de désaccord, c’est l’appel.
Il doit être formé dans un délai de 15 jours à
compter de la notification. L’appel a un effet
dévolutif (on va juger outre l’affaire). L’appel n’est
pas suspensif
Si pas d’accord, c’est le pourvoir en cassation : il
ne peut être fondé que sur des problèmes de
droit, non suspensif. La cour d’appel de renvoi.
Si désaccord, il y a :
- Le paiement des indemnités ou
consignation à la CDC (en cas d’obstacle de
paiement
- Prise de possession du bien par l’expropriant
1 mois après le paiement ou la consignation
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
B- LE DROIT DE PREEMPTION
Définition : on peut dire que c’est une prérogative conférée à une publique lui
permettant de substituer à l’acquéreur à l’occasion d’une aliénation à titre onéreux d’un
bien.
Ce droit joue dans 3 hypothèses :
I- ZIF (zone d’intervention foncière)
II- ZAD (zone d’aménagement différé)
III- PRERIMETRE SENSIBLE
I- ZIF
a) L’institution d’une ZIF :
Joue dans deux cas :
1) Cas de création de ZI obligatoire
Les ZIF existent de droit dans la zone U des territoires des communes couvertes par
un POS. Le conseil municipal peut décider de réduire ou de supprimer la ZIF
2) Cas de création facultative
Sur proposition de la commune, le préfet peut décider de la création de ZIF dans les
zones urbaines d’une commune où un POS est en réparation. L’art. R 211-8 précise
que cet arrêté préfectoral doit être publié dans 2 journaux du département.
b) Exercice du droit de préemption
1- Les bénéficiaires sont les communes et les établissements publics de
regroupement de communes. Le bénéficiaire peut transférer, délégué son droit soit à
un OPHLM, soit à une SEM (soc d’économie mixte à un capital public majoritaire).
2- Mise en œuvre du droit de préemption.
Quels sont les biens, les aliénations possibles : peuvent être préemptés les immeubles
ou les droits sociaux donnant vocation à l’attribution d’un immeuble bâti ou non bâti
lorsqu’ils sont aliénés volontairement sous quelque forme que ce soit.
c) Conditions relatives à la nature du droit des biens
Terrain nu, immeuble bâti ou une fraction de cet immeuble ; par contre on ne peut
préempter les droits réels immobiliers (portent sur une chose en dépit du propriétaire,
ex : servitude de passage, servitude de clôture forcée, usufruit, hypothèque,
mitoyenneté) droits sociaux (droit de propriété, des parts) qui donnent droit à la
vocation de l’immeuble. L’art 211-4 prévoit des exceptions à propos des immeubles
bâtis ou non aux droits sociaux.
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
préemption peut s’exercer dès que l’arrêté est pris, la pré-ZAD est
caduque après 3 ans.
Délimitation du périmètre définitif
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
C’est même technique que pour que les ZIF. Si au terme d’un délai de 10 ans les
terrains préemptés ne sont pas affectés à un espace vert ou boisé le propriétaire peut
demander la rétrocession.
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
La ZIF couvre en principe toute la zone urbaine délimitée par un POS. Une différence
peut se remarquer entre ZAD et les ZIF.
Dans les ZAD le bénéficiaire de préemption est libre de revendre aux
aménageurs ou constructeurs le bien préempté. Dans les
Dans les ZIF, il n’en est pas de même, ce bien ne peut en principe faire
l’objet que de concession temporaire d’usage.
Bien préemptable : tout immeuble ou ensemble de droits sociaux donnant
vocation à l’attribution en propriété ou en jouissance d’un immeuble bâti ou non bâti.
A l’exception des immeubles ou parts ou actions énumérées à l’art. L 213-1 du CU.
La procédure : une déclaration d’intention d’aliéné (D.I.A) est adressée par le
propriétaire à la mairie de la commune de la situation du bien, préalablement à
l’aliénation à peine de nullité de celles- ci, l’action en nullité se présente par 5 ans à
compter de la publication de l’acte portant transfert de propriété (art. 213- 2 C.U).
Le titulaire du droit de préemption doit répondre dans le délai de 2 mois à
compter de la réception de la déclaration sinon son silence vaut renonciation.
S’il déclare préempter au prix indiqué dans la DIA, l’acquéreur est évincé, et le
prix doit être payé dans les 6 mois. S’il est contesté, à défaut d’accord amiable, fixé
par le juge de l’expropriation, mais un droit de renonciation aux deux parties. (Art. L
213-7 et L 213-8).
Au cas d’adjudication, si le titulaire décide de préempter, la préemption est faite
au prix de la dernière enchère ou de surenchère et le préempteur est substitué à
l’adjudication (art R 2132-14 et suivant.)
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
I- LE CERTIFICAT D’URBANISME.
C’est un document d’information
Article L 410-1 et suivants (R du C.U)
L 410-1 « a pour but de renseigner un propriétaire ou un constructeur sur les servitudes
légales grevant le sol. Renseigne sur la constructibilité du sol.
Qu’entend-on par servitudes légales ?
- Servitudes administratives au bénéfice de l’intérêt public (exemple ; servitude
non aedificandi, servitude d’alignement, servitude non altius tollendy)
- Servitudes de droit privé au bénéfice d’un fond d’une propriété au bénéfice
d’une autre propriété (exemple : droit de passage, servitude de tour d’échelle).
Depuis, le certificat est devenu un document officiel qui doit révéler toutes les
servitudes pouvant affecter un fond.
Toutefois le contenu du certificat d’urbanisme varie en fonction du motif de la
demande :
Si demande faite pour connaître la constructibilité d’un sol. Dans ce cas la
réponse de l’administration en général ; elle s’applique à une catégorie de
terrain ;
Si demande faite pour savoir si un terrain à bâtir peut supporter un projet de
construction déterminée. Dans ce cas la réponse doit être précise et équivaut à
un accord de principe sur le projet de construction.
Toutefois, le certificat d’urbanisme peut émettre des réserves invitant le pétitionnaire
à interroger d’autres administrations.
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
Celui-ci doit dénoncer les servitudes du certificat d’urbanisme à ses ayant droits –
cause (exemple acquéreur). Cette responsabilité s’étend également au notaire à
l’occasion d’une transaction.
II- LES PERMIS DE CONSTRUIRE
Art L410 -1 du C U permet de contrôler avant qu’elle ne commence la conformité d’un
projet de construction avec :
- Les règles de construction
- Les règles d’urbanisme.
Le contrôle se fait à priori et non à posteriori.
Art L 421-1 du C. U : quiconque désire entreprendre ou implanter une construction à
usage d’habitation ou même ne comportant pas de fondement doit au préalable
demander un permis de construire. Cette obligation s’impose au constructeur public
ou privé. Le même permis est exigé pour les travaux exécutés sur les constructions
existantes lorsqu’ils ont pour effet d’en changer la destination, d’en modifier l’aspect
extérieur ou le volume ou de créer des niveaux supplémentaires.
COMMENTAIRES :
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
2- Instruction 3 étapes
Compétence : dans les communes dotées d’un POS approuvé, le permis est instruit
et délivré au nom de la commune, dans les autres communes ; il est instruit et délivré
au nom de l’Etat.
L’instruction : pour toutes les communes si le dossier est complet l’autorité
compétente fait connaître au demandeur dans les 15 jours par LR avec AR et N°
d’enregistrement et la date de la délivrance si aucune réponse n’est faite dans ce délai,
le demandeur peut requérir l’administration par LR avec AR plus copie au préfet.
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
Durée :la demande est ensuite soumise à l’avis des personnes publiques ou de
commissions intéressées. Le délai d’instruction est de 2 mois, au- delà à défaut de
réponse le permis est tacitement accordé. Ce délai peut être prorogé (Art R 421-18).
Cas particulier : communes dotées d’un POS approuvé. Dans ce cas, la demande
est instruite par le Maire au nom de la commune. Mais le Maire peut passer une
convention avec la DDE (cas fréquent) (Art L 421-2-6). Cette compétence du Maire
n’existe pas les opérations d’Etat.
Le Maire adresse un avis au préfet. Le Maire peut déléguer sa compétence soit
à un de ses Adjoints, soit au président d’établissement de coopération inter
communale.
Communes non courtes par le 1 POS approuvé. La demande est instruite par
le DDE. Le Maire doit donner son avis si l’avis de la DDE est défavorable.
L’avis de la DDE est transmis à l’autorité compétente pour délivrer le permis
3- La décision
Dispositions générales :
La décision prise par arrêté.
Cette décision est motivée en cas de rejet, de sursis à restaurer à restaurer ou
prescription spéciales.
La décision est notifiée au demandeur par LR avec si AR si elle est défavorable,
par pli ordinaire dans les autres cas.
Si aucune décision n’est prise à l’issue de délai d’instruction, le demandeur peut
demander une attestation, certifiant qu’aucune décision négative n’a été prise,
attestation qui doit être délivrée dans les 15 jours.
Décision propres aux communes dotées d’un POS approuvé
La décision est prise par le maire au nom de la commune. Là aussi, il engage sa
responsabilité sauf dans 12 cas :
1er cas : au bénéfice de l’Etat, de la Région, du département de leur EP ou
concessionnaire, un Etat étranger ou une organisation internationale.
2ème cas : à usage industriel, le commercial ou de bureaux avec une surface HO nette
> 2000𝑚²
3ème cas : pour des immeubles de grandes hauteur
4ème cas : lorsqu’une participation est imposée au constructeur en vue de la réalisation
de parcs publics de station etc.
5ème cas : en cas de dérogation ou d’adaptation mineure
- Configuration des parcelles particulières
- Caractères des lieux voisinant
6ème cas : lorsque le Maire et la DDE donnent des avis discordants
7ème cas : en cas de sursis à statuer le PC peut être délivré par le préfet.
8ème cas : pour les constructions avec exposées au bruit des aérodromes
9ème cas : construction avec changement de destination
10ème cas : lorsqu’il faut consulter une commission nationale
11ème cas ; dans le cas de construction en secteur sauvegardé
12ème cas : constructions à proximité des ouvrages militaires nécessitant l’avis du
Ministère de la Défense.
Dans tous ces cas, c’est le préfet qui est compétent mais le ministre peut
toujours évoquer dossier.
La décision est exécutoire de plein droit dès notification, le Conseil Municipal désigne
un autre de ses membres pour délivrer le permis.
Situation des communes non dotées d’un POS approuvé.
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
Décision prise par le Maire au nom de l’Etat, sauf dans les 12 cas que nous avons vu
précédemment. Sauf 3 cas
1- Instruction des travaux réalisés pour le compte de l’Etat, de la région, du
département de leurs concessionnaires ou EP ou Etat Etranger International
2- Ouvrages de production de transport, de distribution ou stockage d’énergie,
manières radioactives.
3- Ouvrages à l’intérieur d’intérêt national.
A propos du permis tacite :
Le conseil d’Etat estime que l’administration peut toujours retirer un permis
tacite (après le délai). Elle peut le retirer dans le délai de recours contentieux (2 mois)
ou tant que le juge saisi n’a pas statué.
D- CONTENU DE LA DECISION
- La délivrance
Le permis est caduc après 2 ans.
Tout acte matériel qui ne peut s’expliquer que par la mise en œuvre du permis.
Une prorogation peut être demandée 2 mois avant la fin de validité du permis.
La délivrance du permis nécessite une publicité par affichage en Mairie et sur
le terrain (faire courir le délai de recours). Art R421-42 et A 421-7
- Le refus :
Le refus doit être motivé (doit être fondé sur un texte)
- Le permis conditionnel (avec réserve)
Le conseil d’Etat a jugé que si les réserves sont trop importantes, le permis délivré est
considéré comme un nouveau permis sans faire courir un nouveau délai de validité (si
les réserves sont levées pas de prolongation de délai de validité).
- Le permis dérogatoire.
Les dérogations par anticipations ne sont plus possibles.
- Le sursis à statuer
Peut être opposé au pétitionnaire pendant 2 ans maximum. Motifs sursis à statuer :
Si le projet est contraire au POS ou rend plus onéreux l’exécution du POS
prescrit.
Si le projet est contraire ou rend plus onéreux un POS en cours de révision.
Si le projet compromet l’exécution de travaux publics.
La décision est prise par le préfet ; si à la fin du délai (2 ans) aucune décision n’a été
prise l’autorisation est considérée comme accordée dans les formes où elle avait été
demandé. Ce sursis doit être motivé.
E- VERIFICATION DE LA CONFORMITES DES TRAVAUX
Se fait en 2 moments :
- Pendant les travaux art. L460-1 le Maire ou ses délégués ou certains
fonctionnaires ou agents commissionnaires peuvent à tout moment visiter les
constructions en cours, ce droit de visite se poursuit même 2 ans après
l’achèvement des travaux. Il est clair que tout obstacle à ce droit de visite est
sanctionné pénalement. Si des infractions sont constatées l’interruption des
travaux peut être prononcée par le tribunal correctionnel saisi par le Maire ou le
préfet (les associations d’utilité publique peuvent saisir le tribunal). Pendant la
procédure, le Maire peut prendre des mesures provisoires d’interruption.
- Contrôle de conformité à l’achèvement des travaux (art. 4602-1)
Le conducteur doit déposer dans les 30 jours à la Mairie une déclaration d’achèvement
des travaux, il sollicite une attestation, un certificat de conformité (délai de 30 jours non
sanctionné).
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
Des dispenses sont prévues à l’art. L 460-2et 3. Le certificat est délivré par la
DDE ou le Maire dans les 3 mois. En cas de silence, il peut saisir le Ministre de
l’Urbanisme.
Si 3 mois après la saisie du Ministre, il y a certificat tacite, le certificat tacite ne
peut être tiré après, dans les 3 mois qui suivent l’achèvement des travaux.
Des tiers peuvent formuler un recours.
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
3) Sanctions
Elles consistent essentiellement à une amende civile de cent mille (100 000f) à vingt-
cinq millions (25 000 000 f CFA) (art 430-9).
Mais dans un cas particulier, celui de l’exécution de travaux pour effet de rendre
l’utilisation de locaux impossible ou dangereux (art L 430-2-ali.2) ; le juge doit ordonner
la remise en état et la réaffectation à l’usage antérieur.
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CERFER : DROIT DE L’URBANISME
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
matière foncière. Elle précise enfin les travaux et l’échéancier de ces travaux.
Elle prévoit les conditions de non-paiement de la TLE (taxe locale
d’équipement) ou son remplacement par une taxe forfaitaire … Droit de
délaissement dans le cas des réserves foncières dans les ZAD, groupement
parcellaire.
b) Le régime juridique de la ZAC (dérogatoire)
Résulte du ZAC plans d’aménagement de la zone tenu dans la ZAC s’appliquent
quelques règles de droit commun : législation sur le permis de construire, sur le sursis
à statuer sur l’expropriation, sur le droit de l’urbanisme.
Le PAZ ; document d’urbanisme
- Traduit le parti d’urbanisme
- Cadre de négociations
- Fixé les règles de construction.
Elaboration du PAZ
Projet technique préparé par l’Etat (DDE) (DGUH)
Consultations : services locaux des ministères, chambres de commerce et
d’industrie et des métiers
Enquête publique
Avis du conseil municipal sauf si la commune a pris l’initiative en cas d’avis
favorable, le préfet peut faire application anticipée des dispositions du OAZ
Approbation par arrêté préfectoral ou décret en conseil d’Etat.
L’art R311-8 prévoit une procédure accélérée. La suppression ou la modification du
PAZ doit être soumise à l’appréciation du public sauf en cas de modifications mineures
(art R 311-32)
Le contenu de PAZ :
Le doit être conforme avec les orientations du SD. 3 documents :
1) Rapport de présentation : doit situer l’opération dans le développement
économique et démographique de la commune
- Indication des moyens de protection de l’environnement
- Préciser le programme des équipements publics
2) Document graphiques indiquant zone de construction, voies de communication
ouvrages publics, espaces boisés
3) Règlement du PAZ
Règlement d’affectation de la zone
Modalités d’utilisation du sol
Activités prohibées ou règlementées
Il n’y a pas de règles de densité (déjà indiqué dans le dossier de création de la
ZAC)
Les effets de la ZAC
La ZAC produit des effets au regard de la réglementation de la TLE (effet essentiel de
la ZAC) substitution) au POS
c) Les opérations spéciales d’urbanisme (suite)
1) L’alignement :
Procédure de délimitation unilatérale administrative de la voirie terrestre décret de
1604 (l’acte juridique qui définit la propriété privée : opération de bornage)
En matière administrative, c’est l’alignement sur les propriétés privées.
Procédure d’alignement
2 phases :
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M. NIPASSA Kodjo Nouagbégno (Roger)
CERFER : DROIT DE L’URBANISME
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CERFER : DROIT DE L’URBANISME
- Périmètre d’urbanisation
- Gestion
- Equipement
a) Le périmètre d’urbanisation
La Loi de Boscher avait prévu un périmètre qui ne tenait pas en compte les limites
administratives des communes (ZAN= périmètre).
PERIMETRE ;
Communes touchées : intégrées entièrement dans le périmètre d’urbanisation
(touchées par le régime communautaire) ou soumises intégrées en partie (gestion de
droit commun ou ZAN). Ceci créait des problèmes énormes.
REVENDICATION DES COMMUNES ; DROIT AU RETRAIT DU PERIMETRE
La Loi de Rocard a posé par principe que les communes pouvaient se retirer des voies
nouvelles mais dans ce cas elles devaient abandonner la partie de leur territoire situé
en ZAN s’étend à des communes entières.
b) La gestion des voies nouvelles
La Loi Boscher avait prévu trois systèmes de gestion :
L’ensemble urbain (fusion des communes)
La communauté urbaine légalisation loi du 29 décembre 1966
Le SCANN syndicat communautaire d’aménagement de l’agglomération
nouvelle dirigé par un conseil composé de représentants des communes.
La Loi Rocard a prévu 3 modes de gestion :
L’agglomération urbaine unifiée (proche de l’ensemble urbain)
CAN communauté d’agglomération nouvelle doit être dirigée par un conseil
composé d’élus au suffrage universel (aberrant – non adopté par les villes).
SAN syndicat d’agglomération nouvelle fonctionne selon le système des
syndicats communaux.
c) Aménagement des villes nouvelles
La Loi de Boscher a confié l’aménagement à un EPA dirigé par un fonctionnaire
nommé par le 1er ministre supervisé par un conseil d’administration composé pour
moitié d’élus locaux et pour moitié de représentants des administrations locales.
La loi Rocard a donné une voix prépondérante aux élus locaux.
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CERFER : DROIT DE L’URBANISME
Définition : la restauration est l’ensemble des mesures qui visent, soit à restaurer
et à mettre en valeur des îlots opérationnels situés dans des secteurs sauvegardés ;
à remettre en état et à moderniser des immeubles situés à l’intérieur d’un périmètre
défini par la puissance publique.
Création : ces zones sont créées par arrêté préfectoral après enquête publique et
après avis favorable de la commune.
d) La restauration
L’arrêté préfectoral institutif fixe les modalités d’exécution des travaux
Les occupants à usage d’habitation ou à autre usage.
e) Les occupants à usage d’habitation
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CERFER : DROIT DE L’URBANISME
Ils sont soumis à une règlementation, le droit au maintien dans les lieux. Pendant la
période des travaux si les locataires doivent quitter les lieux, le propriétaire doit les
reloger.
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