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de l’Urbanisme
Les rochers taillés sur mesure par les phénomènes de la nature ne portent
aucune trace de l’action humaine. Ils sont situés dans le département de
Sindou à 50 kilomètres de Banfora par voie directe et à 70 kilomètres en
passant par Soubakagniédougou.
C’est un ensemble de rochers en forme de pics. Ces pics représentent
d’étonnantes cheminées façonnées par l’érosion. Deux pistes permettent
d’accéder au sommet. Une mosquée délimitée par des pierres sert de lieu de
culte où toute personne peut aller présenter des offrandes et formuler des
souhaits. Mais, seules les personnes saines de corps sont habilitées à le faire.
Les rochers taillés sur mesure par les phénomènes de la nature ne portent
aucune trace de l’action humaine ; et pourtant, tout porte à croire à une griffe
de l’Homme, au regard des représentations, des images, des figures et des
formes diverses qu’ont et inspirent ces rochers multiséculaires.
Des figures humaines, animales, des formes d’outils et d’armes, vous pouvez
voir presque toute forme à l’observation attentive et analytique de ces pics
qui forment une sorte de voûte orientale de protection de la ville
Silure de Dafra
Les silures de Dafra sont sacrés aux yeux des bôbô mandaré. D’aucuns
relatent qu’ils sont la réincarnation des ancêtres. Pour ce faire ils ont droit à
des inhumations dans du linceul blanc, des funérailles à l’image des êtres
humains. Leur caractère sacré leur confère même le droit d’être relâché si un
pêcheur les remonte accidentellement dans son filet.
Hors mis à Dafra, on pouvait aisément apercevoir ces silures dans le marigot
Houet traversant la ville du Nord au Sud. Toute chose qui aujourd’hui est très
difficile du fait des actions anthropiques.
En effet, ce marigot, de plus en plus devient un lieu de dépotoir et de
drainage des eaux usées de certaines usines qui font que les silures y sont
actuellement quasi inexistants.
Il se situe à 8 kilomètres au Sud de Bobo-Dioulasso dans le quartier
Bolmakoté. C’est un plan d’eau sous forme de cuvette où se verse une
cascade. Dans cette étendue d’eau vivent des silures.
Son accès en saison sèche est aisé. Par contre, en saison pluvieuse, il s’avère
difficile. C’est un lieu de culte animiste où les croyants viennent exprimer des
vœux ; faire des offrandes. Les visites sont autorisées uniquement les lundis,
vendredi et dimanche. La couleur rouge y est formellement interdite ; il en
est de même pour les bijoux en or.
C'est l'élégant naturalisme des « têtes » qui est l'élément le plus marquant de
l'art d'Ifè. Mais cela ne devrait pas faire oublier l'extraordinaire diversité d'un
art où se côtoient œuvres naturalistes, expressionnistes ou d'une grande
stylisation. Les têtes – en terre cuite ou en « bronze » sont en fait l'une des
formes d'expression les plus achevées du développement culturel et cultuel
sur plusieurs siècles d'une région ; l'apogée se situant entre
les XIe et XIVe siècles, en phase avec le développement urbain de la cité-État
d'Ifè. L'influence de la cité apparaît dans la dispersion territoriale de
nombreuses œuvres, en particulier L'Homme de Tada, statue en cuivre pur
d'un homme accroupi, retrouvée à Tada, sur la rive droite du Niger. La ville
ancienne d'Ifè était dotée de tout un système de murs défensifs avec portes
d'accès et d'un réseau de sanctuaires.
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