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Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et

de l’Urbanisme

Devoir Espace Africain

Prof : Dr PADENOU Guy-Hermann Mawussé

Etudiant : Souli K Cédric

Nationalité : Burkinabé niveau : Licence1 GA


1-Présentation de deux paysages culturels

Les pics de Sindou

Les rochers taillés sur mesure par les phénomènes de la nature ne portent
aucune trace de l’action humaine. Ils sont situés dans le département de
Sindou à 50 kilomètres de Banfora par voie directe et à 70 kilomètres en
passant par Soubakagniédougou.
C’est un ensemble de rochers en forme de pics. Ces pics représentent
d’étonnantes cheminées façonnées par l’érosion. Deux pistes permettent
d’accéder au sommet. Une mosquée délimitée par des pierres sert de lieu de
culte où toute personne peut aller présenter des offrandes et formuler des
souhaits. Mais, seules les personnes saines de corps sont habilitées à le faire.
Les rochers taillés sur mesure par les phénomènes de la nature ne portent
aucune trace de l’action humaine ; et pourtant, tout porte à croire à une griffe
de l’Homme, au regard des représentations, des images, des figures et des
formes diverses qu’ont et inspirent ces rochers multiséculaires.
Des figures humaines, animales, des formes d’outils et d’armes, vous pouvez
voir presque toute forme à l’observation attentive et analytique de ces pics
qui forment une sorte de voûte orientale de protection de la ville
Silure de Dafra
Les silures de Dafra sont sacrés aux yeux des bôbô mandaré. D’aucuns
relatent qu’ils sont la réincarnation des ancêtres. Pour ce faire ils ont droit à
des inhumations dans du linceul blanc, des funérailles à l’image des êtres
humains. Leur caractère sacré leur confère même le droit d’être relâché si un
pêcheur les remonte accidentellement dans son filet.
Hors mis à Dafra, on pouvait aisément apercevoir ces silures dans le marigot
Houet traversant la ville du Nord au Sud. Toute chose qui aujourd’hui est très
difficile du fait des actions anthropiques.
En effet, ce marigot, de plus en plus devient un lieu de dépotoir et de
drainage des eaux usées de certaines usines qui font que les silures y sont
actuellement quasi inexistants.
Il se situe à 8 kilomètres au Sud de Bobo-Dioulasso dans le quartier
Bolmakoté. C’est un plan d’eau sous forme de cuvette où se verse une
cascade. Dans cette étendue d’eau vivent des silures.

Son accès en saison sèche est aisé. Par contre, en saison pluvieuse, il s’avère
difficile. C’est un lieu de culte animiste où les croyants viennent exprimer des
vœux ; faire des offrandes. Les visites sont autorisées uniquement les lundis,
vendredi et dimanche. La couleur rouge y est formellement interdite ; il en
est de même pour les bijoux en or.

2-Types d’Architecture et caractéristiques


Architecture vernaculaire
L’architecture vernaculaire est un style architectural conçu en fonction
des besoins locaux, de la disponibilité des matériaux de construction et
des traditions locales à une époque donnée. A la base, l’architecture
vernaculaire n’utilisait pas d’architectes formels, mais s’appuyait sur les
compétences de conception et la tradition des constructeurs locaux.
Les avantages de l’architecture vernaculaire sont : Capitaliser sur les
connaissances et traditions locales. Tirer parti des matériaux et des
ressources locales, ce qui signifie une économie en énergie et une durabilité.
Fournir une connexion entre les humains et l’environnement dans lequel
ils vivent.
Elle se situe au centre de la ville de Bobo-Dioulasso, en face du quartier Kibédoué et
de l’Hôtel de Ville. La célèbre mosquée Dioulassoba est construite en banco. Grande
pièce montée de couleur beige, l’édifice qui a été construit par l’Almany Sidiki Sanou
en 1880 ressemble à une structure moderne. Ses minarets hérissés de piquets ainsi
que les contreforts de ses murs ont été modelés dans la latérite, et leurs bâtisseurs
leur ont donné la forme d’obus ou de pains de sucre. A deux pas de la mosquée, on a
les vieux quartiers de Kibidoué et de Sya, et leur maison en terre.
Architecture néo-romane

Le style néo-roman était un style en vogue à inspiré par


le style architectural roman. Les caractéristiques distinctives les plus
couramment employées dans les bâtiments néo-romans étaient les voutes en
berceau, les fenêtres en arc plein cintre et les bandeaux. Ce style avait
tendance à aller vers des arches et des fenêtres simplifiées par rap
Entièrement construite en brique de terre crue, ou banco, la cathédrale est
basée sur un vaste plan basilical à trois vaisseaux. Nef et bas-côtés sont
éclairés par une série d'oculi et de baies géminées en plein-cintre
d'inspiration romane.
La cathédrale de l'Immaculée-Conception de Ouagadougou, capitale
du Burkina Faso est la cathédrale de l'archidiocèse de Ouagadougou.
Construite à l'initiative du vicaire apostolique Mgr Thévenoud, de la
congrégation missionnaire des Pères blancs, son architecture s'inspire à la fois
des constructions traditionnelles ouest-africaines et de l'architecture romane
européenne.

3- Lieux de mémoire et caractéristiques

Le Monument des héros nationaux devenu le Panthéon des martyrs de la


révolution
Ce Mémorial aux Héros nationaux situé sur l’avenue Mouammar Kaddafi
mesure 55 mètres de haut et pèse près de 8000 tonnes. Il est constitué de
deux calebasses, valeurs expressives de la culture nationale. La première est
retournée vers le bas pour symboliser la sépulture des héros ou la gratitude
et la reconnaissance du peuple burkinabé; et l’autre est positionnée vers le
haut pour exprimer la fraternité et la symbiose du peuple burkinabé qui porte
dans la calebasse l’eau de l’entente et de la paix retrouvées.
Le musée de l’histoire politique est situé à mi-hauteur. Il relie les quatre
poteaux entre eux. L’espace est construit en forme d’anneau qui enserre les
poteaux pour marquer la solidité de l’unité nationale.
Panthéon des
martyrs de la
Révolution, en
hommage aux
tués de
l’insurrection
populaire de
fin octobre
2014.

La Maison du Peuple ou la Maison du Parti


La Maison du Parti devenue Maison du Peuple est un bâtiment qui date des
années 60. Ce bâtiment s’impose dans le centre-ville de la capitale. C’est une
véritable œuvre architecturale moderne intégrant des formes symétriques et
géométriques. On y trouve des carrés, des losanges, des triangles, des angles
parfaits. Un subtil mélange architectural induisant le style traditionnel
burkinabé avec notamment la terre rouge et le style moderne occidental des
années 60. Il fait donc la fierté des citadins et vous émerveillera si vous
appréciez l’architecture. Si l’on se cantonne à notre observation de
l’architecture, vous serez frappé par la symétrie des lieux et l’agencement de
l’espace. Elle est dotée de la lumière naturelle et d’une ventilation naturelle
(ventilation Bachir). C’est pourquoi, on voit les rejetons former des sortes de
cheminées triangulaires sur le toit du batiment
4-Deux sites archéologiques africains

TÊTES D'IFÉ (Nigeria)

Tête de reine, art africain

C'est l'élégant naturalisme des « têtes » qui est l'élément le plus marquant de
l'art d'Ifè. Mais cela ne devrait pas faire oublier l'extraordinaire diversité d'un
art où se côtoient œuvres naturalistes, expressionnistes ou d'une grande
stylisation. Les têtes – en terre cuite ou en « bronze » sont en fait l'une des
formes d'expression les plus achevées du développement culturel et cultuel
sur plusieurs siècles d'une région ; l'apogée se situant entre
les XIe et XIVe siècles, en phase avec le développement urbain de la cité-État
d'Ifè. L'influence de la cité apparaît dans la dispersion territoriale de
nombreuses œuvres, en particulier L'Homme de Tada, statue en cuivre pur
d'un homme accroupi, retrouvée à Tada, sur la rive droite du Niger. La ville
ancienne d'Ifè était dotée de tout un système de murs défensifs avec portes
d'accès et d'un réseau de sanctuaires.
MAPUNGUBWE

Au sud du Limpopo, à la jonction des frontières du Bostwana ,


du Zimbabwé et de l'Afrique du Sud, se dresse la colline isolée de
Mapungubwe. De longues fouilles livrèrent des éléments de constructions
ayant été habitées par des hommes qui maîtrisaient la fabrication du fer,
s'approvisionnaient en cuivre et en or et enterraient avec leurs morts de
grandes richesses.
Ce site, spectaculaire par sa situation et par sa richesse, surplombe des
constructions en ruines dispersées au pied de la colline. Au travail de l'ivoire
se substitue, de plus en plus, le commerce de l'or. Éléments d'ivoire et d'or
sont toujours accompagnés de nombreuses perles de verre, importées le plus
souvent, fabriquées parfois sur place à partir de verre de récupération. La
circulation des marchandises de luxe, dès le XIe siècle, avec les
établissements portuaires de la côte sud du Mozambique, est prouvée par
des fouilles effectuées au cours des années 1980 dans cette région.

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