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Comment on a été amené dans les instances officielles dans le patrimoine à prendre en
compte le patrimoine religieux
Pour autant, dans les textes officiels de l’UNESCO, le patrimoine religieux ne constitue pas
un domaine spécifique. On pourrait s’en étonner, dans la mesure où dans l’occident le
patrimoine religieux était souvent des châteaux, églises.
Elles s’inscrivent dans une vie à Tombouctou, région du Sael, foyer le plus important de
rayonnement culturel et religieux musulman au sud su Sahara. C’est une ville où il y a un
très grand nombre de mausolées par des “saints”. Dès la fin du MÂ, Tombouctou, est
surnommée la “ville aux 333 saints” abritant des musulmans morts considérés comme de
bons musulmans ayant suivi à la lettre la région de l’islam. Ces mosquées sont très
particulières, se caractérisant par un enclos, à l’intérieur une cour avec une tour. Elles sont
construites avec de l’adobe (argile mélangé à de l’eau et de la paille). Depuis le MÂ, on
organise la réflexion de ces mosquées. Sous la conduite de l'imam, les fidèles de la
mosquée se livrent à un travail de réflexion sur les travaux du bâtiment.
Cette obligation religieuse et culturelle de conservation des mosquées a été confirmée par
une loi malienne de 1985. Ce qu’on va patrimonialiser c’est “la gestion participative des
pratiques traditionnelles d’entretien”.
Les guerres maliennes et attentats ont détruits une grande partie des mausolés et des
mosquées de Tombouctou par des islamistes du groupe Ansar Dine. L’UNESCO décide de
classer Tombouctou au patrimoine mondial à la catégorie “patrimoine mondial en péril”. En
2015, l’UNESCO a entrepris une rénovation des 14 mausolés en partie détruits par ce
groupe islamiste. EN 2016, il y a une cérémonie religieuse pour recharger ces nouveaux
mausolés
CF 1 a) La mosquée Sankoré
CF 1 b) Tour de la mosquée Djingareyber
Il est clair que les rénovations sauvages par les pèlerins bénéficient au patrimoine autant
que la conservation du lieu. C’est un lieu voué à l’imperméance.
cf - vue aérienne
cf - vue d’un pic particulier
AU cours du XXe siècle, ont aménagé des chemins de pèlerinage, mais ce lieu est devenu
une consommation tourisitque.
C’est un des parcs nationaux les plus célèbres des USA. On a pas que de la nature, on a de
la culture. Les parcs nationaux apparaissent à la fin du XIXe siècle et bcp sont installés sur
les sites sacrés de population amérindienne. Les USA ont voulu se constituer un patrimoine
à partir de rien et un patrimoine qui souhaitent préserver l’urbanisation. Ils apparaissent
dans des lieux mythiques. Ce sont des “cathédrales” de la nature comme certains écrivains
tels que Thoreau, W. Enerston. L’Etat américain a jugé bon que certains parcs soient
protégés au titre culturel. Le parc national de Yosemite possède un séquoia centenaire qui
était sacré pour les iroquois. Ils sont vus comme de l’art, comme l’expression d'un monde
idéal d’avant le péché originel.
Il y a là la volonté de préserver la nature dans un pays qui se crée. On a une coupure entre
le sacré c’est les parcs nationaux et le profane c’est tout le territoire américain. C’est une
vision très lunaire des choses. Par défaut, on va diaboliser les activités humaines indignes.
Nous sommes au cœur de la forêt intertropicale la moins touchée par l’Homme. C’est le
domaine ethnique des Yoruba. Cette forêt est occupée par une divinité majeure du panthéon
Yoruba : Osun. A l’intérieur de cette forêt on aménage des espaces cultuels, de véritables
sanctuaires, des sculptures de plein air qui sont des représentations de divinités comme par
exemple la “Dame d’Oshogbo”.
Cette forêt est éloignée de toute zone habitée, symbole identitaire des yoruba. C’est la
dernière forêt sacrée à l’état intact des yoruba. Il y a des anthropologues qui se sont réunis
pour parler de la préservation de ces sites. Suzanne Wenger s’est installée au Nigéria et
s’est acclimaté à la culture des Yoruba, mariée à un prêtre yoruba au point de devenir la
seule personne blanche au plus haut degré d’initiation des yorubas
Nous sommes dans le territoire des batammaribas où les maisons sont à tourelles qui sont
des habitations civiles avec des toits caractéristiques. La nature est étroitement liée au rituel
et aux croyances de la société. Intègre des espaces cultuels (sites réservés à des
cérémonies d’initiation) mais qui aussi plusieurs fois par an utilisent les maisons comme des
étapes lors des processions religieuses.
Il est intéressant au niveau de l'écosystème car nous sommes dans une transition entre
savane et forêt claire. Ce parc repose sur les terres ancestrales des songhaï. Le parc de W
reflète une disparité entre les ressources naturelles et les imaginaires des songhaï. Ce
mythe fondateur est le mythe de Dango, de même qu’une personne véritablement historique
qui a été il semblerait imaginaire Faran Maka Bote. L’espace naturel du parc est la matrice
de la geste historico religieuse des songhaï.
Il s’agit de 2 massifs montagneux qui font partie intégrante du système de croyance d’un des
peuples aborigènes d’australie anangus. La patrimonialisation de ces 2 sites résulte du
volontarisme politique de l’Etat australien. Il y a eu une campagne des aborigène à l’égard
de l’Etat australien, et au fil des campagnes d’opinions, décide de patrimonialiser ces sites.
Les aborigènes ont dû traiter pendant des décennies avec le gouvernement australien;
D’une part pour la patrimonialisation de leurs sites et d’autre part ils se voient ainsi obtenir
un droit de plein propriété reconnu accompagné d’une protection renforcée et d’une gestion
préventive par l’Etat au titre de la préservation des parcs nationaux.
Les aborigènes ont fait reconnaître le caractère sacré du mont Uluru. Les touristes n’ont
absolument pas escaladé des rochers et les visiteurs sont obligés d’emprunter des sentiers
pédagogiques qui expliquent comment les aborigènes utilisent le rocher dans la tradition
sémantique. C’est un apprentissage culturel des mythes et croyances aborigènes.
= Mini conclusion =
En 1984 sont synthétiser des critères désormais à satisfaire pour obtenir un classement aux
orientations de l’UNESCO devant guider la mise en œuvre du patrimoine mondial insiste sur
les pratiques culturelles et naturelles. Ce document met en avant la notion de paysage
naturel qui permet de dépasser le patrimoine naturel et culturel surtout dans le domaine du
patrimoine religieux.
1. Les édifices qui, soit en partie soit en totalité, à titre soit temporaire soit
permanent sont explicitement voués à un culte.
2. Les jardins et parcs créés pour des raisons méta-esthétiques et associés à
des constructions religieuses.
3. Les nécropoles
Ce sont de véritables villes avec des édifices où l’ensemble est concentré sur la mort.
CF. La nécropole des Ming, au nord de Pékin. C’est une ville qui abrite la mort des
empereurs de la dynastie ming. Il y a énormément d’espaces verts et de routes. On trouve
13 empereurs de la dynastie ming sur les 16, 23 impératrices et diverses concubines. Cela
témoigne de la culture du culte des ancêtres. On va avoir autant de maisons qu'il y a
d’empereur. Les empereurs sont des pavillons qui représentent les temples de l'époque
auxquels ils y ont ségié On peut y voir 2 couleurs fondamentales : le jaune et le rouge.
Dès 1961, avant le phénomène des gardes rouges, la nécropole des Ming a été inscrite à la
demande de Mao à la protection protégé au titre de la protection chinoise. En 1982, à la
mort de Mao, on consolide la première inscription par une deuxième. En 2003, le site est
inscrit au titre de patrimoine mondial culturel de l’UNESCO.
C’est un site de cuvette entouré par des collines. Pour l'organisation de la voie des esprits,
selon la géomancie chinoise “Feng shui” sur 7 km de long. On a le pavillon de la stèle n’est
pas qu’un tombeau, en son centre une tortue à tête de dragon qui porte sur son dos une
stèle de 10 m de haut; Cette stèle est dédiée au mérite divin et aux vertus des empereurs. Il
y a tout au long de cette voie, 30 séries de couples d'animaux. Tous ces tombeaux ont une
porte qui est la faveur éminente qui donne accès au bâtiment, sur quel on a un mur
circulaire butte de terre mur circulaire qui entoure la butte à l’intérieur du bâtiment
= réalisation de grandes tailles qui ne servent pas dans les cérémonies de cultes et trouve
sa place dans un sanctuaire
Statues installées en plein air souvent pour magnifier souvent un territoire sacré. Par
exemple en Chine, les bouddhas. EN Inde et au Sri Lanka, on a des bouddhas
monumentaux debouts (cf. Colosse de Baahubali en Inde et Bouddha géant au SL)
Les célèbres bouddhas de Bâmiyân en Afghanistan : ils ont été détruits par les talibans en
2001, à l’occasion d’une guerre politico-religieuse. A l’origine ils s’agissaient de 2 grandes
statues = bouddha 53 m de haut et 35 m de haut. Ils datent des 5 ou 6 siècles de notre ère.
Ils sont intéressants car ils révèlent une influence de l’art grec en Afghanistan. On y voit des
rayures sur le bouddha, rappelant la toge des grecs. Pour les contours sont taillés dans la
falaise, et pour faire les formes on mélange de la boue et de la paille consolidé ensuite par
une sorte de pierre.
Au XIe siècle, l’islam s’impose dans la région mais les bouddhas échappent à la destruction
jusqu’en 2001. Le chef des talibans précise que ces bouddhas ne représentent pas le culte
taliban. Leurs contours sont encore reconnaissables dans les niches qui elles ont survécu.
Le site de Bâmiyân a été inscrit au patrimoine de l’UNESCO en 2003 au titre de classement
en péril.
● Amérique du Sud :
On a une connexion impressionnante avec des statues monumentales. Entre 1922 et 1931,
le Christ Rédempteur a été construit sur la colline de Corcovado. En raison de son succès,
un peu partout dans le monde on fait réaliser des statues religieuses. Comme par exemple
la plus grande statue religieuse du Christ de la concorde en Bolivie.
En Amérique latine, on a des sources avec listes de rois qui viennent compléter. Ce site
nous intéresse car nous sommes au cœur d’une prophétie autour de la fin d’un calendrier, la
fin du monde au 21 décembre 2012. C’est pourquoi, 10 000 personnes se sont réunis sur le
site illégalement pour y faire une cérémonie.