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Le patrimoine religieux : définition conservation valorisation

Première partie : la prise en considération des sites religieux dans le patrimoine

Comment on a été amené dans les instances officielles dans le patrimoine à prendre en
compte le patrimoine religieux

I- Le rôle des instances internationales dans la reconnaissances d’un patrimoine religieux


universel

Progressivement à partir du XXe siècle a émergé qu’un patrimoine religieux universel


existait. Après la 2nd GM, on s'est intéressé à la sauvegarde mondiale du patrimoine. Il va
avoir une prise en compte du patrimoine culturel

- Conférence d’Athènes (1931), dans le cadre de la Société des Nations (SDN) : 1e


déf internationale du patrimoine culturel. Dans cette période d’entre-deux guerre, on
voit l’idée émergée qu’un patrimoine culturel mondial où cette conférence juge bon
que l’on peut définir un patrimoine culturel par l’ensemble du monde.

- Conférence de Brunnen (1947) : première déf internationale du patrimoine naturel. Il


s’agit d’un complément de la Conférence d’Athènes. D’où la conséquence de la
création à Fontainebleau de l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la
Nature, devenue aujourd'hui l’UMN, Union mondiale pour la Nature).
Dans les années 50, la question de la préservation du patrimoine apparaît. En 1955,
intervient une affaire mettant en valeur les dangers qui peuvent peser sur un patrimoine. Il
s'agit là du barrage d’Assouan. On est dans l’Egypte où la décolonisation est bien entamée.
Le gouvernement de Nasser à la tête de l’Egypte, la modernisation passe par une politique
de grands travaux notamment avec le barrage d’Assouan. C’est un projet très ambitieux
mais qu'il va avoir des csq, et qu’il va engloutir 24 temples de l’Egypte pharaonique. Lorsque
l’opinion mondiale apprend qu’il y a un risque, il y a une mobilisation internationale qui se
produit. Tous se manifestent et réclament une révision de ce projet initial afin d'éviter
l’inondation de ces temples. Tout cela aboutit à une révision initiale.
En 1959, on a un nouveau projet qui s’accompagne de grands travaux de sauvegarde inclus
dans le projet initial du barrage d’Assouan.

- Lancement de l’idée d'une fondation du patrimoine mondial (1965). C’est une


conférence aux USA qui avance l’idée d’une fondation internationale pour préserver
un patrimoine que l’on pourrait considérer mondial visant à assurer la protection “les
lieux et les paysages les plus superbes du monde ainsi que les sites historiques pour
le présent et l’avenir de l’Humanité”. C’est un critère esthétique et non un critère
d’usage. Un site historique est rattaché à un grand événement.

- Sous l'égide de l’UNESCO, on adopte une Convention relative à la protection du


patrimoine mondial culturel et naturel (1972). Pour la première fois, une institution
internationale lie le naturel au culturel.
- Adoption à Paris de la convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel
(2003).

Pour autant, dans les textes officiels de l’UNESCO, le patrimoine religieux ne constitue pas
un domaine spécifique. On pourrait s’en étonner, dans la mesure où dans l’occident le
patrimoine religieux était souvent des châteaux, églises.

II - Patrimoine naturel/Culturel; patrimoine matériel / immatériel : des distinctions inopérantes


dans le domaine religie.

La conception occidentale du patrimoine n’est plus la porte d’entrée dans la vision


européenne. Cette conception met en avant les monuments historiques où pendant très
longtemps ils ont été méconnus.
Le concept du monument est souvent inopérant lorsqu'on sort du patrimoine culturel. D’autre
part, l'approche occidentale du patrimoine permet d'appréhender le rapport avec la nature
considéré comme un patrimoine naturel. fréquemment, les occidentaux ce qui ont pu
considéré comme monuments historiques n’est pas terminé. En occident quand on parle du
patrimoine, on pense au patrimoine matériel avant de penser à l’immatériel. On ne peut
séparer l’objet et le lieu. En outre, lorsqu’on sort de l’occident le rapport à la matière n’est
pas le même, en Asie, en Afrique, très souvent nous somme sdans du monde du bois plutôt
que de la pierre, on a affaire à des matériaux plus fragiles, et on se rend compte que dans
les savoirs-faire traditionnels du bois font partie intégrante du patrimoine. L’entretien par la
conservation fait partie intégrante du patrimoine.

Exemple 1 - Les mosquées de Tombouctou (Mali)

Elles s’inscrivent dans une vie à Tombouctou, région du Sael, foyer le plus important de
rayonnement culturel et religieux musulman au sud su Sahara. C’est une ville où il y a un
très grand nombre de mausolées par des “saints”. Dès la fin du MÂ, Tombouctou, est
surnommée la “ville aux 333 saints” abritant des musulmans morts considérés comme de
bons musulmans ayant suivi à la lettre la région de l’islam. Ces mosquées sont très
particulières, se caractérisant par un enclos, à l’intérieur une cour avec une tour. Elles sont
construites avec de l’adobe (argile mélangé à de l’eau et de la paille). Depuis le MÂ, on
organise la réflexion de ces mosquées. Sous la conduite de l'imam, les fidèles de la
mosquée se livrent à un travail de réflexion sur les travaux du bâtiment.
Cette obligation religieuse et culturelle de conservation des mosquées a été confirmée par
une loi malienne de 1985. Ce qu’on va patrimonialiser c’est “la gestion participative des
pratiques traditionnelles d’entretien”.

Les guerres maliennes et attentats ont détruits une grande partie des mausolés et des
mosquées de Tombouctou par des islamistes du groupe Ansar Dine. L’UNESCO décide de
classer Tombouctou au patrimoine mondial à la catégorie “patrimoine mondial en péril”. En
2015, l’UNESCO a entrepris une rénovation des 14 mausolés en partie détruits par ce
groupe islamiste. EN 2016, il y a une cérémonie religieuse pour recharger ces nouveaux
mausolés

CF 1 a) La mosquée Sankoré
CF 1 b) Tour de la mosquée Djingareyber

Exemple 2 - Le complexe religieux d’Horyu-ji (Japon)


Cf - Esplanade et grand temple d’Horyu-ji
Cf - Grand pagode
Ce complexe est constitué de l'esplanade et de pagodes à Horyu-ji. Ces temples sont
fragiles et c’est pourquoi depuis le 13e siècle, on les démonte et on les remonte avec des
nouveaux matériels qui sont identiques à ceux antérieurs. Ils sont reconstruits tous les 29
ans, pour des raisons religieuses du culte Shintoïste où des divinités meurent et renaissent.
On retrouve d’ailleurs le nombre 29 dans les rapports de proportion ou en chiffre brut pour
les longueurs. En particulier pour identifier les colonnes du temple. A l’inverse de
Tombouctou, ce ne sont pas les fidèles qui construisent ici on fait appel à des professionnels
de la rénovation.

On a affaire “ un remarquable système de conservation”

Exemple 3 - Les églises de Lalibela (Ethiopie)

cf - carte des églises protégées de Lalibela


Lalibela est l'une des rares régions chrétiennes en Egypte. C’est un monde culturel très
particulier avec un pouvoir chrétien. Il y a une église orthodoxe et un patriarche venu
d’Egypte. Au nord de l’Ethiopie actuelle, au Tigré, on trouve une série de 11 églises
monolithes construites dans un seul bloc de pierre (cf - L’église Saint-Georges). Ce ne sont
pas de lieux figés, ils sont des lieux de pèlerinages à des moments de l’année (noël,
épiphanie et pâques); Les pèlerins laissent une marque tangible par le lieu, ce qui pose un
problème de conservation du patrimoine. Et remplacent des peintures, des objets plus
modernes et enlèvent les anciens. L’extérieur est relativement bien protégé mais l’intérieur
est mal conservé du fait que les pèlerins détériorent peu à peu la bâtisse.
CF - vues des abords et de l’intérieur des églises de Lalibela.

Il est clair que les rénovations sauvages par les pèlerins bénéficient au patrimoine autant
que la conservation du lieu. C’est un lieu voué à l’imperméance.

Exemple 4 - Les monts Huang Shan ou “Monts Jaunes” (Chine)

cf - vue aérienne
cf - vue d’un pic particulier

Ils sont classés aussi au patrimoine de l’UNESCO car on a un exemple du dialogue de


l’homme avec l’au-delà dans la tradition chinoise . Nous sommes dans un lieu sauvage, des
pierres, des ressources, des forêts, des cours d’eau qui permet à un des endroits de Chin,
celui qui entre en médiation avec le paysage peut faire une élévation spirituelle . Les “Monts
jaunes” sont aussi appelés des “monts mythologiques” où est censé régné d’une prurété
originelle primitive.Elle est l’image même de la puissance divine à laquelle on doit sacrifier
les moments du monde, les mOnts jaunes représentent une frontière entre le domaine du
divin et de l’humain. C’est l’un des lieux où l’on peut approcher vers le ciel.

AU cours du XXe siècle, ont aménagé des chemins de pèlerinage, mais ce lieu est devenu
une consommation tourisitque.

Exemple 5 - Le site archéologique de Delphes (Grèce)

ccf - plan simplifié du site de Delphes.


C’est l’un des sites les plus sacrés de la Grèce antique. Le site de Delphes correspond dans
la Grèce antique à l’omphalos, le “nombril du monde”, le lieu de la liaison entre les dieux et
les hommes. Déjà aux temps des grecs anciens, le site religieux était sacré mais tout ce qui
embrasse par le regard le site donc tout le paysage aux alentours que l’on peut voir au-delà
qu’il s’agit du patrimoine religieux et naturel. En 1987, onn patrimonialise ce patrimoine
culturel du site et naturel des alentours.

Exemple 6 - Le parc national de Yosemite (USA)

C’est un des parcs nationaux les plus célèbres des USA. On a pas que de la nature, on a de
la culture. Les parcs nationaux apparaissent à la fin du XIXe siècle et bcp sont installés sur
les sites sacrés de population amérindienne. Les USA ont voulu se constituer un patrimoine
à partir de rien et un patrimoine qui souhaitent préserver l’urbanisation. Ils apparaissent
dans des lieux mythiques. Ce sont des “cathédrales” de la nature comme certains écrivains
tels que Thoreau, W. Enerston. L’Etat américain a jugé bon que certains parcs soient
protégés au titre culturel. Le parc national de Yosemite possède un séquoia centenaire qui
était sacré pour les iroquois. Ils sont vus comme de l’art, comme l’expression d'un monde
idéal d’avant le péché originel.

Il y a là la volonté de préserver la nature dans un pays qui se crée. On a une coupure entre
le sacré c’est les parcs nationaux et le profane c’est tout le territoire américain. C’est une
vision très lunaire des choses. Par défaut, on va diaboliser les activités humaines indignes.

Exemple 7 - Le parc de Tongariro (Nouvelle-Zélande)

Ensemble assez vaste classé au patrimoine mondial naturel de l’UNESCO. En apparence,


on a l'impression d’avoir que du patrimoine naturel comme pour les parcs nationaux
américains. Sauf que dans l'imaginaire des maoris, cette zone est habitée par les esprits.
C’est un univers où il n’y a aucune distinction entre le naturel et le culturel. Il y a une forte
spiritualité où chaque mythe fondateur est rattaché à un élément de la nature. Ce site a
d’abord été reconnu patrimoine naturel en tant que patrimoine universel pour des raisons
paysagères et écologiques. Les spécialistes de l’UNESCO se sont dit que c’était insuffisant.
C’est pourquoi il a été classé ensuite patrimoine mondial au titre du critère culturel révisé.
C’est donc une signification religieuse pour les maoris.

Exemple 8 - La forêt sacrée d’Osun Osogbo (Nigéria)

Nous sommes au cœur de la forêt intertropicale la moins touchée par l’Homme. C’est le
domaine ethnique des Yoruba. Cette forêt est occupée par une divinité majeure du panthéon
Yoruba : Osun. A l’intérieur de cette forêt on aménage des espaces cultuels, de véritables
sanctuaires, des sculptures de plein air qui sont des représentations de divinités comme par
exemple la “Dame d’Oshogbo”.
Cette forêt est éloignée de toute zone habitée, symbole identitaire des yoruba. C’est la
dernière forêt sacrée à l’état intact des yoruba. Il y a des anthropologues qui se sont réunis
pour parler de la préservation de ces sites. Suzanne Wenger s’est installée au Nigéria et
s’est acclimaté à la culture des Yoruba, mariée à un prêtre yoruba au point de devenir la
seule personne blanche au plus haut degré d’initiation des yorubas

Exemple 9 - Le site de Koutammakou (Togo)

Nous sommes dans le territoire des batammaribas où les maisons sont à tourelles qui sont
des habitations civiles avec des toits caractéristiques. La nature est étroitement liée au rituel
et aux croyances de la société. Intègre des espaces cultuels (sites réservés à des
cérémonies d’initiation) mais qui aussi plusieurs fois par an utilisent les maisons comme des
étapes lors des processions religieuses.

Exemple 10 - Le parc national de W (Niger)

Il est intéressant au niveau de l'écosystème car nous sommes dans une transition entre
savane et forêt claire. Ce parc repose sur les terres ancestrales des songhaï. Le parc de W
reflète une disparité entre les ressources naturelles et les imaginaires des songhaï. Ce
mythe fondateur est le mythe de Dango, de même qu’une personne véritablement historique
qui a été il semblerait imaginaire Faran Maka Bote. L’espace naturel du parc est la matrice
de la geste historico religieuse des songhaï.

Exemple 11 - Le massif de Kata Tjuta et le mont Uluru (Australie)

Il s’agit de 2 massifs montagneux qui font partie intégrante du système de croyance d’un des
peuples aborigènes d’australie anangus. La patrimonialisation de ces 2 sites résulte du
volontarisme politique de l’Etat australien. Il y a eu une campagne des aborigène à l’égard
de l’Etat australien, et au fil des campagnes d’opinions, décide de patrimonialiser ces sites.
Les aborigènes ont dû traiter pendant des décennies avec le gouvernement australien;
D’une part pour la patrimonialisation de leurs sites et d’autre part ils se voient ainsi obtenir
un droit de plein propriété reconnu accompagné d’une protection renforcée et d’une gestion
préventive par l’Etat au titre de la préservation des parcs nationaux.
Les aborigènes ont fait reconnaître le caractère sacré du mont Uluru. Les touristes n’ont
absolument pas escaladé des rochers et les visiteurs sont obligés d’emprunter des sentiers
pédagogiques qui expliquent comment les aborigènes utilisent le rocher dans la tradition
sémantique. C’est un apprentissage culturel des mythes et croyances aborigènes.

= Mini conclusion =
En 1984 sont synthétiser des critères désormais à satisfaire pour obtenir un classement aux
orientations de l’UNESCO devant guider la mise en œuvre du patrimoine mondial insiste sur
les pratiques culturelles et naturelles. Ce document met en avant la notion de paysage
naturel qui permet de dépasser le patrimoine naturel et culturel surtout dans le domaine du
patrimoine religieux.

III - Typologie des paysages culturel à caractères religieux

a) Les paysages conçus et créés intentionnellement par l’homme

1. Les édifices qui, soit en partie soit en totalité, à titre soit temporaire soit
permanent sont explicitement voués à un culte.
2. Les jardins et parcs créés pour des raisons méta-esthétiques et associés à
des constructions religieuses.

Les jardins secs japonais :


- Jardin zen du temple Daitoku-ji à Kyoto = jardin où le minéral domine largement;
Jardins composés de sables, de rochers, de graviers, des végétaux à la périphérie
(mousse ou lichen) Il y a une absence d’eau mais pourtant on a cherché à l’évoquer.
On a des motifs de vagues dessinés, jardin pur objet de contemplation.
Le paysage de ce jardin jouxte le temple de Daitoku-ji à Kyoto : un moine et un
peintre ont travaillé ensemble dans la conception de ce jardin. La terrasse permet
aux moines de méditer en regardant le jardin zen. Il mesure 30 m de long pour 10m
de large et contient 10 roches de divers grandes tailles, le tout reposant sur du
gravier blanc (caolin), lequel est râtissé chaque jour. Les roches sont disposées en
sorte qu’on ne peut pas voir toutes les roches. On ne peut embrasser du regard le
jardin sur la terrasse, il ne peut pas être vu d’un seul coup d’oeil, il faut se déplacer.

3. Les nécropoles
Ce sont de véritables villes avec des édifices où l’ensemble est concentré sur la mort.

CF. La nécropole des Ming, au nord de Pékin. C’est une ville qui abrite la mort des
empereurs de la dynastie ming. Il y a énormément d’espaces verts et de routes. On trouve
13 empereurs de la dynastie ming sur les 16, 23 impératrices et diverses concubines. Cela
témoigne de la culture du culte des ancêtres. On va avoir autant de maisons qu'il y a
d’empereur. Les empereurs sont des pavillons qui représentent les temples de l'époque
auxquels ils y ont ségié On peut y voir 2 couleurs fondamentales : le jaune et le rouge.
Dès 1961, avant le phénomène des gardes rouges, la nécropole des Ming a été inscrite à la
demande de Mao à la protection protégé au titre de la protection chinoise. En 1982, à la
mort de Mao, on consolide la première inscription par une deuxième. En 2003, le site est
inscrit au titre de patrimoine mondial culturel de l’UNESCO.

C’est un site de cuvette entouré par des collines. Pour l'organisation de la voie des esprits,
selon la géomancie chinoise “Feng shui” sur 7 km de long. On a le pavillon de la stèle n’est
pas qu’un tombeau, en son centre une tortue à tête de dragon qui porte sur son dos une
stèle de 10 m de haut; Cette stèle est dédiée au mérite divin et aux vertus des empereurs. Il
y a tout au long de cette voie, 30 séries de couples d'animaux. Tous ces tombeaux ont une
porte qui est la faveur éminente qui donne accès au bâtiment, sur quel on a un mur
circulaire butte de terre mur circulaire qui entoure la butte à l’intérieur du bâtiment

4. Les enclos urbains à caractères religieux


C’est une sorte de petite ville dans la ville organisée en partie autour du domaine religieux.

cf. Béguinage à Bruges (Belgique)

Béguinage : communauté autonome de F laïques, veuves ou célibataires menant ensemble


en ville une vie vouée au travail et à la prière. Elles ne sont pas religieuses, décident de
vivre ensemble et travaillent pour satisfaire leurs besoins et vivre sans H. Ce type de
béguinage a connu son apogée en France actuelle, en Belgique actuelle, une partie des
Pays Bas au XVe/XVIe siècle. Il existait 80 béguinages dont 27 conservés aujourd’hui mais
13 classés au titre de patrimoine mondial de l’UNESCO en 1998.

Elles sont classés à 3 titres :


● C’est en raison de leur planification urbaine
● Les béguinages sont un témoignages exceptionnels touchant à la conviction des F
● C’est l’intérêt des béguinages dans le monde du travail

5. Les complexes culturels intégrés à un site remarquable

a) Les acropoles antiques


● L’acropole d’Athènes (Grèce) dominée par le Panthéon
● L'acropole de Pergame

b) Les îles monastiques


● Le Mont-Saint-Michel (France)
● L’île-monastère de Reichenau sur le lac de Constance (Allemagne)
● Le monastère de l’île de Lérins (France)
● L’île de San Giorgio Maggiore à Venise (Italie)

c) Les sanctuaires troglodytiques


Un temple - un sanctuaire - une église

● Le temple nabatéen à Pétra (Jordanie) : Burkkat (19e s archéologue suisse).


1985 reconnu patrimoine mondial de l’UNESCO.

6. Les artefacts paracultuels monumentaux

= réalisation de grandes tailles qui ne servent pas dans les cérémonies de cultes et trouve
sa place dans un sanctuaire

Statues installées en plein air souvent pour magnifier souvent un territoire sacré. Par
exemple en Chine, les bouddhas. EN Inde et au Sri Lanka, on a des bouddhas
monumentaux debouts (cf. Colosse de Baahubali en Inde et Bouddha géant au SL)

Les célèbres bouddhas de Bâmiyân en Afghanistan : ils ont été détruits par les talibans en
2001, à l’occasion d’une guerre politico-religieuse. A l’origine ils s’agissaient de 2 grandes
statues = bouddha 53 m de haut et 35 m de haut. Ils datent des 5 ou 6 siècles de notre ère.
Ils sont intéressants car ils révèlent une influence de l’art grec en Afghanistan. On y voit des
rayures sur le bouddha, rappelant la toge des grecs. Pour les contours sont taillés dans la
falaise, et pour faire les formes on mélange de la boue et de la paille consolidé ensuite par
une sorte de pierre.

Au XIe siècle, l’islam s’impose dans la région mais les bouddhas échappent à la destruction
jusqu’en 2001. Le chef des talibans précise que ces bouddhas ne représentent pas le culte
taliban. Leurs contours sont encore reconnaissables dans les niches qui elles ont survécu.
Le site de Bâmiyân a été inscrit au patrimoine de l’UNESCO en 2003 au titre de classement
en péril.

● Amérique du Sud :
On a une connexion impressionnante avec des statues monumentales. Entre 1922 et 1931,
le Christ Rédempteur a été construit sur la colline de Corcovado. En raison de son succès,
un peu partout dans le monde on fait réaliser des statues religieuses. Comme par exemple
la plus grande statue religieuse du Christ de la concorde en Bolivie.

b) Les paysages culturels religieux dits associatifs

Paysage culturel associatif et un paysage culturel dans lequel interagissent la puissance


symbolique d’un site naturel et celle d’un ou plusieurs édifices religieux sans prééminence
d’un élément sur l’autre

1. Les sites sacrés des monts Kii (Japon)


Il s’agit d’une série de temples perdue dans une forêt très dense, une montagne difficile
d’accès mais au sein de cette forêt il y a 3 complexes religieux. Ces 3 complexes sont reliés
entre eux par des chemins de pèlerinages et ces lieux sont eux-mêmes reliés par des routes
aux deux anciennes Capitale du Japon. L’expérience religieuse fusionne des éléments
empruntés aux bouddhistes et à la religion shintoïste. Les sites en question sont connus
depuis 1200 ans (8/9e siècles). Cette forêt est vue comme un conservatoire d’une médiation
spirituelle. On a environ 15 millions de visiteurs annuels.

2. Le Sacro Monte en Italie


= montagnes du piémont et de lombardie que l’on a couvert d’églises à la fin du MÂ pour en
faire une copie de Jérusalem. L’édifice le plus important est le Sacro Monte de Varallo qui
par son église fait référence à un élément de Jérusalem.

Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle : les églises suivent le lieu de pèlerinages,


les chemins aussi et la pratique également.

Le temples des cités mayas


= Le site Tikal au nord du Guatemala, qui est une jungle qui est considérée comme l’écrin
naturel de la cité. Il est dominé par le fait religieux car cela s’organise autour de temples sont
numérotés de 1 à 6. L’un des plus grands centres urbains et site archéologique le plus
important au monde.

En Amérique latine, on a des sources avec listes de rois qui viennent compléter. Ce site
nous intéresse car nous sommes au cœur d’une prophétie autour de la fin d’un calendrier, la
fin du monde au 21 décembre 2012. C’est pourquoi, 10 000 personnes se sont réunis sur le
site illégalement pour y faire une cérémonie.

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