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2.

Pas de pain dans la « Maison du Pain »

Des miettes sur le tapis et plus rien sur les rayons.


L'Église moderne a perdu la priorité de la présence de Dieu. Nous sommes comme des
boulangeries ouvertes qui n'ont pas de pain. Et, qui plus est, ça ne nous intéresse pas de
vendre du pain. Nous aimons mieux bavarder autour des fours qui ont refroidi et des
rayons où il n'y a plus de pain. Je me demande même si nous savons seulement si Dieu est là
ou non et, au cas où il serait là ce qu'il fait. Et où va-t-il ? Ou bien sommes-nous trop occupés
à balayer des miettes imaginaires dans des boulangeries où il n'y a pas de pain ?

Savons-nous seulement quand il vient en ville ?


Le jour où Jésus entra sur un ânon, triomphalement selon les chrétiens -dans Jérusalem, il
passa probablement par le temple d'Hérode. Je crois que si les pharisiens furent choqués par le
cortège de Jésus, dans Jean 12, c'est parce qu'il perturbait leurs cérémonies religieuses dans le
temple.

Je peux m'imaginer leurs plaintes: « Qu'est-ce que c'est que tout ça ? Vous dérangez le grand
sacrificateur! Ne savez- vous pas ce que nous sommes en train de faire ? Savez-vous
seulement pour quoi nous prions ? Nous prions pour la venue du Messie! Et vous avez
l'audace de venir nous déranger avec f ce cortège bruyant! Qui est responsable de cette foule
indisciplinée ? »

Eh! vous avez vu le gars sur le petit âne ?

Ils n'ont pas reconnu le moment où ils ont été visités. Il était en ville et ils ne le savaient pas.
Le Messie passa devant leur porte alors qu'ils étaient à l'intérieur en train de prier pour sa
venue. Le problème est qu'il n'était pas venu comme ils l'attendaient. I1s ne le reconnurent
donc pas. Si Jésus était venu en caracolant sur un étalon blanc ou monté sur un char royal en
or, précédé par une phalange de soldats, les pharisiens et les prêtres auraient dit: « C'est peut-
être lui. » Malheureusement, ils auraient préféré voir le Messie renverser le joug des Romains
plutôt que débarrasser le peuple de son esclavage spirituel.

Dieu se prépare à faire irruption chez nous, même s'il doit contourner les églises moralisantes
pour se manifester dans les bars. Il serait sage de nous rappeler qu'il a snobé l' élite religieuse
pour aller souper, avec les pauvres, les « impies » et les prostituées. L'Eglise occidentale a
exporté ses programmes sur Dieu dans le monde entier, mais il est temps pour nous
d'apprendre que nos programmes ne représentent pas un progrès. C' est de sa présence que
nous avons besoin. Il nous faut décider que c'est lui que nous voulons -d'où que cela vienne et
quoi que cela nous coûte. Lui veut venir -à ses conditions pas aux nôtres. Jusqu'alors, une
absence de Dieu et de la crainte de Dieu continuera d'affliger l'Église.

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Chapitre 2 du livre « Chasseur de Dieu »
De Tommy Tenney
Nous risquons de nous trouver à l'intérieur en train de prier pour qu'il vienne, au moment où il
passera dehors. Pire, « ceux de l'intérieur » le manqueront, tandis que « ceux du dehors »
marcheront à ses côtés !

Le pain est rare pendant les temps de famine


Du temps des juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme
de Bethléemjudal partit, avec sa femme et ses deux fils, pour faire
un séjour dans le pays de Moab. Le nom de cet homme était
Éliméléc, celui de sa femme Naomi, et ses deux fils s'appelaient
Machlon et Kiljon ; ils étaient Éphratiens, de Bethléem de Juda.
Arrivés au pays de Moab, ils y fixèrent leur demeure.

Elimélec, mari de Naomi mourut, et elle resta avec ses deux fils.
Ils prirent des femmes moabites, dont l'une se nommait Orpa, et
l'autre Ruth, et ils habitèrent là environ dix ans. Machlon et Kiljon
moururent aussi tous les deux, et Naomi resta privée de ses deux
fils et de son mari.

Puis elle se leva, elle et ses belles-filles, afin de quitter le pays de


Moab, car elle apprit au pays de Moab que l'Éternel avait visité
son peuple et lui avait donné du pain.

C'est pour une seule raison que l'on quitte la maison du pain.
Naomi, son mari et ses deux fils partirent de chez eux pour aller à Moab parce qu'il y avait
une famine à Bethléem. Remarquez que le nom de leur ville natale, Bethléem, signifie
littéralement « maison du pain ». La raison pour laquelle ils quittèrent « la maison du pain »
est qu'il n'y avait plus de pain dans « la maison ».
C'est pour la même raison que les gens quittent les églises: il n'y a pas de pain. Le pain faisait
aussi partie des pratiques du temple; c'était la preuve de la présence de Dieu -les pains de
proposition, le pain de sa présence. Le pain a toujours été, dans l'histoire, le signe de sa
présence. Nous voyons, dans l'Ancien Testament, que le pain sous forme de «pains de
proposition » se trouvait dans le lieu saint. On l'appelait « le pain de la Présence » (Nombres
4 : 7). C'était un symbole céleste de Dieu lui- même.

Naomi et sa famille ont quelque chose en commun avec les gens qui quittent ou évitent nos
églises aujourd'hui: ils ont quitté cet endroit et sont partis ailleurs pour essayer de trouver du
pain. Je peux vous dire pourquoi les gens s'entassent dans les bars, les clubs et chez les
psychologues par millions. Ils essayent juste de s'en sortir; ils essayent de survivre parce que
l'Église leur a fait défaut. Ils sont allés voir, ou bien leurs parents et amis sont allés voir, et ils
leur ont raconté que les étagères -spirituelles -étaient vides. Il n'y avait rien, pas de présence,
dans le garde-manger : juste des étagères sans rien dessus et des recettes pour faire le pain.
Mais le four était tout froid et plein de poussière.

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Chapitre 2 du livre « Chasseur de Dieu »
De Tommy Tenney
Nous avons annoncé à grand renfort de publicité qu'il y avait du pain dans notre maison.
Mais quand arrivent les affamés, ils ne peuvent que fureter sur le tapis à la recherche de
quelques miettes des réveils des années passées. Nous parlons avec emphase des endroits où
Dieu est apparu et de ce qu'il a fait, mais nous avons fort peu à dire sur ce qu'il fait parmi
nous aujourd'hui. Ce n'est pas la faute de Dieu, c'est la nôtre. Nous n'avons plus que des
restes de ce qui a été de la gloire qui s'évanouit. Et malheureusement, nous gardons le voile
du secret là-dessus, comme Moïse avait mis un voile sur son visage pour qu'on ne puisse y
voir le déclin de la gloire. Nous masquons notre vide comme les prêtres du temps de Jésus
cachaient derrière le voile du Temple, que l'arche de l'Alliance n'était plus là.

Peut-être que Dieu devra déchirer le voile de notre chair afin de révéler notre vide intérieur
(et celui de l'Église) .C'est un problème d'orgueil: comme les pharisiens, nous faisons voir
avec fierté les lieux où il a été ( et protégeons ainsi la tradition du temple) tout en niant la «
gloire » éclatante du Fils de Dieu. Les esprits religieux de l'époque de Jésus ne voulaient pas
que le peuple se rende compte que la gloire n'était pas derrière leur voile. La présence de
Jésus suscitait des problèmes. Les esprits religieux cherchent à attirer l'attention sur les lieux
où Jésus a été pour détourner l'attention de là où il est maintenant! Mais un homme qui a fait
une expérience n'est jamais à la merci de celui qui ne peut qu'avancer des arguments. « Tout
ce que je sais, c'est que j' étais aveugle et que maintenant, je vois! » (voir Jean 9 : 25). Si
nous pouvons amener les gens dans la présence manifeste de Dieu, tous les châteaux de
cartes théologiques vont s'écrouler.

Cependant, nous nous demandons pourquoi les gens n'inclinent pas la tête quand ils entrent
dans nos réunions et nos lieux d'adoration. « Où est passée la crainte de Dieu ? », nous
écrions-nous ! Les gens ne ressentent pas la présence de Dieu dans nos rassemblements,
parce qu'elle n'est pas assez sensible pour que nous puissions l'enregistrer. Et cela créé un
autre problème: quand des personnes ne reçoivent qu'un tout petit peu de la présence de Dieu
mélangée avec beaucoup d'autre chose qui n'est pas Dieu, ils sont vaccinés contre ce qui est
authentique. Une fois qu'ils ont été vaccinés par une petite parcelle de la présence de Dieu,
quand on leur dit que Dieu est réellement là, ils répondent: « Non, je suis allé là-bas et je ne
l'ai pas trouvé; ça n'a pas marché pour moi. » Le problème est que Dieu était réellement là,
mais qu'il n'y avait pas assez de sa présence! Il n'y avait eu aucune rencontre avec lui, aucun
« chemin de Damas ». Il n'y avait aucun signe indéniable, irrésistible de sa présence.

Des gens sont venus et revenus à la Maison du Pain uniquement pour se rendre compte qu'il
y avait trop de l'homme et trop peu de Dieu. Le TOUT-PUISSANT est en train de restaurer
le sens de sa présence imposante et manifeste dans nos vies et dans les lieux où nous
l'adorons. Nous parlons toujours de la gloire de Dieu qui va couvrir la terre, mais comment sa
gloire va-t-elle envahir les rues de nos villes si elle ne coule pas déjà dans les allées de nos
églises ? Il faut que ça commence quelque part et ça ne va pas commencer là bas. Ça doit
commencer ici même! Cela doit commencer dans « le temple », comme l'a écrit Ézéchiel. «
...de l'eau sortait sous le seuil de la maison... » (Ézéchiel 47 : 1).

Si la gloire de Dieu ne peut pas couler dans les allées de l' église parce qu'elle en est
empêchée par des esprits séducteurs et des hommes manipulateurs, Dieu devra aller ailleurs,
comme il le fit le jour où Jésus passa devant « la Maison du Pain », c'est à dire le temple, à
Jérusalem, sur un âne. S'il n'y a pas de pain dans la maison, ce n'est pas moi qui vais blâmer
les affamés de ne pas y aller! Moi non plus, je ne voudrais pas y aller

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Chapitre 2 du livre « Chasseur de Dieu »
De Tommy Tenney
On entend dire, à Moab, qu'il y a du pain
Quand Bethléem, la maison du pain, est vide, les gens sont obligés d'aller voir ailleurs pour
avoir le pain de vie. Mais le problème est que les alternatives offertes par le monde peuvent
être mortelles. Comme Naomi allait bientôt s'en apercevoir, Moab est un endroit cruel. Moab
va vous voler vos enfants et les enterrer avant l'heure. Moab va vous séparer de votre époux.
Moab va vous voler votre énergie vitale. Au bout du compte, il ne restait plus à Naomi que
deux belles-filles qu'elle connaissait seulement depuis dix ans. Considérant l'avenir sombre et
désastreux qui l' attendait, elle ne put que leur dire: « Vous feriez mieux de ne pas rester avec
moi. J en' ai plus aucun fils à vous donner. » Mais elle dit ensuite: « J' ai entendu dire. ..»

Il a y aune information qui circule sur le téléphone arabe, à travers tous les villages, les
hameaux et les villes du monde. C'est le « téléphone arabe des affamés ». Si un seul d'entre
eux entend dire qu'il y a, à nouveau, du pain dans la Maison du Pain, la nouvelle va se
répandre comme une traînée de poudre. Elle va se propager d'une maison à l'autre, d'une ville
à l' autre presque instantanément. Il n'y aura pas besoin de faire de la publicité à la télévision
ou de la faire connaître selon les moyens habituels du monde. Les affamés l' entendront. La
nouvelle sera connue partout :

« Non, ce ne sont pas des fables! C'est difficile à croire, mais cette/ois
ce n'est pas du baratin. Non, ce n'est pas qu'un filet d'eau; ce n'est pas
que des miettes sur le tapis. Il y a réellement, à nouveau, du pain dans
la Maison du Pain! Dieu est dans l'Église! »

Quand cela arrivera, nous ne pourrons plus les contenir dans nos bâtiments, quelque soit le
nombre de réunions que nous tenions chaque jour. Pourquoi, Comment ? Tout ce que vous
avez à faire est de ramener le pain !

Satisfait des miettes sur le tapis


Dieu est beaucoup plus disponible que nous ne pourrions l'imaginer, mais nous sommes
devenus tellement satisfaits d'être là où nous en sommes et d'avoir ce que nous avons que
nous ne recherchons pas avidement ce que Dieu a de meilleur. C'est vrai que Dieu agit au
milieu de nous et travaille dans nos vies, mais nous nous sommes contentés de peigner le
tapis pour y trouver des miettes, au lieu de recevoir les abondantes miches de pain que Dieu a
préparées pour nous dans les fours du à el ! n. a préparé une grande table de sa présence en ce
jour et il appelle l'Église : « Venez dîner! »

Mais nous ignorons les invitations de Dieu et nous nous contentons de compter avec soin les
miettes rassies du pain des années passées. Pendant ce temps, des millions de personnes, à
l'extérieur de notre église, meurent de faim. Elles sont malades et écœurées de nos
programmes faits par les hommes et conçus pour l'auto suffisance et la promotion de soi-
même. Elles sont affamées de Lui et non de ce qu'on dit de Lui. Elles veulent la nourriture,
mais tout ce que nous savons à leur donner c'est un menu tout déchiré et sali par les mains
avides de ceux qui furent désespérément affamés. C'est pourquoi nous voyons des hommes et
des femmes pourtant cultivés qui portent des talismans autour du cou dans l'espoir d'entrer en
contact avec quelque chose au-delà d'eux-mêmes et de leur triste existence. Les riches
comme les pauvres se précipitent à des séminaires tape-à-l'oeil sur l'illumination et la paix

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Chapitre 2 du livre « Chasseur de Dieu »
De Tommy Tenney
intérieure, et avalent avec crédulité chaque parcelle du bric-à-brac invraisemblable qui leur
est présenté comme la dernière révélation extraordinaire de l'autre monde.

Comment est-ce possible ? Cela devrait donner honte à l'Église et la faire réagir de voir que
tant de gens blessés se tournent vers les médiums, les astrologues et les spirites, en recherche
de direction et d'espoir pour leur vie! Ces gens sont tellement affamés qu'ils engloutissent des
millions de dollars dans une industrie de l' occulte toute récente, dirigée par de faux devins
(les médiums qui entrent vraiment en relation avec le monde occulte et les esprits
démoniaques sont rares dans cette sphère là). Ils sont si désespérés et avides d'espoir qu'ils
iront jusqu'à payer des intermédiaires pour avoir des textes enregistrés sur cassettes, supposés
procurer une illumination spirituelle. Oh, la profondeur de la faim spirituelle dans le monde !

Il n'y a qu'une raison pour laquelle tant de gens sont si désireux d'essayer d'entrer en contact
avec l'autre côté, au point même d'accepter la contrefaçon: ils ne savent pas où trouver le
véritable. La faute n'en peut être attribuée qu'à un seul côté. l'époque présente semble avoir
été taillée sur mesure pour que l'Église manifeste puissamment la présence de Dieu.

Je veux maintenant redire une des phrases plutôt choquantes que Dieu ne cesse de dire dans
mon esprit : ...

Dieu est autant présent dans la plupart des bars que dans la plupart des églises.

Il n'y a pas de quoi s'étonner si, ni les pécheurs ni les saints ne ressentent le besoin de
s'incliner quand ils viennent à un culte d'adoration. Ils ne ressentent pas, au milieu de nous, la
présence de quelque chose ou de quelqu'un qui soit digne d'être adoré.

Mais, si l'Église entre dans sa vocation, nous aurons une rude tâche pour répondre à la
demande de « pain » dans la maison. Et quand les gens entreront dans nos maisons du pain,
personne n'aura à leur dire « d'incliner la tête dans la prière. » Ils tomberont sur leur face
devant notre Dieu saint sans qu'un seul mot soit prononcé. Même les païens sauront d'instinct
que Dieu lui-même est entré dans cette maison.

Nous nous demanderons alors les uns aux autres: « Qui va s'occuper des communications
téléphoniques demain ? »,sachant que toutes les lignes seront encombrées par des gens qui
voudront à tout prix entendre Dieu leur parler. Pourquoi dis-je cela ? Parce que, quand des
gens paient des sommes exorbitantes pour consulter des médiums, ils essayent en fait d'entrer
en contact avec Dieu afin d'être soulagés de la souffrance qu'il y a dans leur vie. Ils n'ont tout
simplement personne d'autre à qui s'adresser. Le roi Saül nous donne l'exemple d'un homme
qui erre désespérément à la recherche de Dieu dont il a été séparé. Ne pouvant entrer en
contact avec lui, il décide de trouver un spirite. N'importe qui! Il me faut recevoir une parole,
même si je dois me déguiser et me faufiler par la porte de derrière. Je dois avoir accès au
monde spirituel.

Il y a autre chose qui préoccupe Dieu et que Jésus a révélé quand il a fait des reproches aux
chefs religieux de son époque: « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que
vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y
laissez pas entrer ceux qui veulent entrer » (Matthieu 23: 13). C'est déjà suffisant que vous
refusiez d'y entrer vous-mêmes, mais ce que Dieu ne peut supporter c'est que vous vous
teniez à la porte et refusiez de laisser entrer qui que ce soit! Par notre ignorance des choses

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Chapitre 2 du livre « Chasseur de Dieu »
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spirituelles et notre manque de faim de Dieu, nous nous sommes, symboliquement, tenus à la
porte et avons empêché les perdus et les affamés d'entrer. En prétendant constamment
posséder du pain chaud alors que nous n'avions que des miettes rassises sur le tapis usé des
traditions humaines, nous avons laissé d'innombrables générations affamées, sans abri et sans
autre refuge possible que Moab. Alors, ils s'épuisent sous le joug du tyran cruel qui prélève
son impôt sur leurs mariages, leurs enfants et leurs vies.

Mais aujourd'hui, s'élève une faible rumeur: il y aurait à nouveau du pain dans la maison de
Dieu. Cette génération, comme Ruth ( qui est une figure des perdus ), est sur le point de
s'approcher de Naomi (qui est l'image d'une fille prodigue) et de lui dire: « Si tu as entendu
dire qu'il y a réellement du pain là-bas, alors je vais avec toi. Où tu iras, j'irai. Ton peuple
sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu » (voir Ruth 1 : 16). Si réellement il y a du pain!
La réputation de Bethléem (la maison du pain) était tellement ternie qu'Orpa choisit de ne pas
y aller. Combien y en a-t-il comme elle qui « n'y vont pas » parce que la réputation de
l'Église leur ôte toute envie de s'y rendre ? Ils ne peuvent se résoudre à faire le voyage.

Savez-vous comment quelqu'un pourra s'intégrer directement dans le tissu de l' église
locale ? C' est quand il y goûtera le pain de Sa présence. Dès que Ruth entendit dire qu'il y
avait de nouveau du pain à Bethléem, elle secoua son chagrin et se leva pour aller à la maison
du pain.

Qu'est-il arrivé au pain ?


L'enseigne est toujours là. Nous continuons de faire venir des gens dans nos églises et de
leur montrer les fours où l' on faisait cuire le pain. Les fours sont toujours en place et tout est
là, mais on ne trouve plus que des miettes datant de la dernière visitation divine et de la
dernière grande vague de réveil dont ont parlé nos prédécesseurs. Nous en sommes
maintenant réduits à lire dans les livres ce dont nous espérons faire un jour l'expérience. En
ce qui me concerne, je lis constamment des récits sur le réveil et Dieu m'a dit récemment: «
Mon fils, tu en es réduit à lire cela parce que tu n' as pas encore l'expérience qui te
permettrait d'écrire sur le sujet. »

J'en ai assez de lire des choses au sujet des visitations de Dieu dans le passé. Je veux que
Dieu se manifeste de mon vivant, de façon à ce que mes enfants puissent dire dans l'avenir: «
J'y étais. Je sais que c'est vrai. » Dieu n'a pas de petits-enfants. Chaque génération doit faire l'
expérience de sa présence. Raconter les hauts faits du passé ne peut en aucun cas se
substituer à la visitation de Dieu.

Produits dérivés du pain


Deux choses se produisent quand le pain de la présence de Dieu revient dans l'Eglise.
Naomi était une fille prodigue qui quitta la maison du pain quand ce dernier vint à manquer.
Mais quand elle entendit dire que Dieu avait rapporté du pain à Bethléem, la maison du pain,
elle se hâta d'y revenir. Les fils prodigues quitteront Moab pour revenir à Bethléem quand ils
sauront qu'il y a du pain dans la maison et ils ne reviendront pas seuls. Naomi retourna à la
maison du pain accompagnée de Ruth qui y venait pour la première fois. Les perdus
viendront. Il en résulta que Ruth fit partie de la lignée de Jésus par son mariage avec Boaz :
elle lui donna un fils nommé Obed, qui fut le père de Jessé, le père de David. Nos actions
motivées par la faim de Dieu peuvent engendrer, dans l'avenir, la royauté.

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Chapitre 2 du livre « Chasseur de Dieu »
De Tommy Tenney
Le réveil tel que nous le connaissons « maintenant » n'est que le recyclage, par l'Église, de
gens sauvés afin qu'ils gardent le feu. Mais la prochaine vague de réveil authentique va
amener des quantités de gens qui n'ont jamais mis les pieds dans une église de toute leur vie.
Quand ils sauront qu'il y a vraiment du pain dans la maison, l'odeur du pain chaud venu tout
droit des fours du ciel les fera affluer !

Nous sommes parfois si satisfaits et pleins d'autre chose que nous croyons « nous en
sortir » très bien avec les miettes du passé. Nous sommes heureux de notre musique telle
qu'elle est. Nous sommes satisfaits de nos réunions de « renouveau » .Le temps est venu pour
certains d'éprouver ce que j'appelle poliment un « mécontentement divin ». Puis-je dire ici
mon avis sans être jugé ? Je ne suis pas satisfait. Je veux dire par là que même si j'ai participé
à ce qu'on a appelé le réveil de cette génération, je ne suis toujours pas satisfait. Pourquoi ?
Parce que je sais que je peux « L'attraper ». Je sais qu'il y a beaucoup plus que tout ce que
nous avons vu ou espéré jusqu'à maintenant, et c'est devenu chez moi une obsession divine.
Je veux Dieu. Je veux plus de lui.

Il semble que la réponse soit « moins de moi »


Le truc de Satan consiste à nous encombrer de pacotille au point que nous n'ayons plus
faim de Dieu, et cela a marché remarquablement pendant des siècles. L'ennemi nous a
habitués à vivre sur une prospérité terrestre, mais, .comme des mendiants spirituels, une
miette de la présence de Dieu nous satisfait. Seulement voilà! Certains ne se contentent plus
de miettes. Ils veulent Dieu et rien d'autre. Un pain tout entier! Les contrefaçons ne les
satisfont ni ne les intéressent plus; il leur faut ce qui est véritable. Mais la vie de la plupart
d'entre nous est si encombrée de fast foods pour l'âme et d'amusements pour la chair que
nous ne savons pas ce que c'est que d'avoir vraiment faim.

Avez-vous déjà vu des gens qui ont faim ? Je veux dire physiquement faim. Si vous
pouviez participer avec moi à une mission en Éthiopie ou voyager dans un pays ravagé par la
famine, vous verriez ce qui se passe lorsqu'on apporte des sacs de riz à des gens réellement
affamés. En quelques secondes, ils arrivent de partout. Pour la plupart, nous mangeons avant
d'aller à une réunion d'église, c'est pourquoi la vue d'une miche de pain nous laisse
indifférents. Mais quand Dieu m'a dit, un matin, de prêcher sur le pain, il m'a dit : « Mon fils,
s'ils étaient physiquement affamés, ils agiraient différemment. » (11 est intéressant de noter
que, ce matin là, un intercesseur s'était senti poussé à cuire du pain et le pasteur à le déposer
sur l'autel !) Ce jour là, était née une faim céleste pour le pain de sa présence. Ce pain a
provoqué guérison, restauration et faim du réveil partout dans le monde. La Bible dit que «
les violents s'emparent du Royaume de Dieu » (Matthieu Il : 12). Il semble que cela ne nous
ressemble pas beaucoup, n'est-ce pas ? Nous sommes devenus tellement bigots que nous
avons notre propre version du « politiquement correct » et une étiquette qui nous est
particulière. Ne voulant pas être trop radicaux, nous alignons toutes les chaises en formant de
gentilles rangées et nous nous attendons à ce que nos cultes se conforment eux aussi à une
logique stricte et bien réglementée. Ce qu'il nous faut c' est avoir si désespérément faim de
Lui que nous en oubliions littéralement nos manières! La différence la plus évidente entre
l'adoration liturgique et celle qui est « charismatique » est que l'une dispose d'un programme
imprimé tandis que l'autre est mémorisée. Souvent, cette dernière sait quand Dieu va parler
prophétiquement !

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Tous ceux auxquels je pense, dans le Nouveau Testament, qui ont «oublié leurs manières»
ont reçu quelque chose de lui. Je ne veux pas parler de l'impolitesse pour le plaisir d'être
impoli, mais de l'impolitesse provoquée par le désespoir! Que penser de la femme désespérée
par une hémorragie incurable qui joua des coudes à travers la foule jusqu'à ce qu'elle touche
la frange de la tunique du Seigneur ? Et de l'impertinente femme cananéenne qui s'acharna à
demander à Jésus de délivrer sa fille des démons, en Matthieu 15 : 22-28 ? Bien que Jésus lui
ait fait un affront en disant: «Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux
petits chiens » (Matthieu 15 : 26), elle persévéra. Et dans son insolence, sa brusquerie et son
insistance ( ou bien était-elle simplement désespérément affamée de pain ?) elle répliqua:
«Oui,Seigneur, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs
maîtres » (Matthieu 15 : 27).

La plupart d'entre nous, à l'inverse, allons trouver notre pasteur pour lui dire: « Oh
pasteur, voudriez-vous, pourriez- vous prier pour moi et me bénir ? » Et si rien ne se passe
vraiment, nous nous contentons de hausser les épaules et d'aller chez nous nous reposer et
apaiser l'homme intérieur par de la nourriture chamelle et des distractions.

Pour être honnête, j'espère que Dieu va saisir des hommes et des femmes dans son Église
et les rendre si avides du pain de sa présence qu'ils ne vont plus cesser de le rechercher.
Alors, ils ne se contenteront plus d'une petite bénédiction. Ils voudront qu'il se révèle sur-Ie-
champ, quel que soit le prix à payer ou l'inconfort qui en résulte. Ces gens parleront et
agiront peut-être d'une manière qui semblera grossière aux yeux des hommes mais ce qui
comptera à leurs yeux sera l'opinion de Dieu. On ne risque guère de se tromper en disant que
l'Église, en général, n'a pas vraiment de place pour des gens de cette sorte.

L'une des premières étapes vers le véritable réveil consiste à reconnaître que vous êtes
dans le déclin. Ce n' est pas facile à dire, dans notre prétendue prospérité, mais nous avons
besoin d'avouer: « Nous sommes dans la décadence; nous ne sommes pas à la meilleure
époque qui ait existé. » Ironiquement, nous nous trouvons dans la situation étrange que décrit
Charles Dickens, dans A Tale of Thlo Cities : « C' était la meilleure époque et c' était la pire
des époques. »

C'est peut-être la meilleure des époques du point de vue économique mais, d'une façon
générale, l'Église n' est pas portée par une vague de prospérité spirituelle. Quand, pour la
dernière fois, votre ombre a-t-elle guéri quelqu'un ? Quand votre simple présence dans une
pièce a-t-elle poussé quelqu'un à dire: « Je dois me mettre en règle avec Dieu » ? Où sont les
futurs Finney et Wigglesworth ? Ce genre de chose leur arrivait à eux.

Je connais un pasteur en Éthiopie qui conduisait un culte lorsque des hommes du


gouvernement communiste interrompirent la réunion et dirent: « Nous sommes ici pour vous
empêcher de tenir cette réunion d'église. » Ils avaient déjà fait tout ce qu'ils pouvaient contre
l' église, mais sans succès; alors, ce jour là, ils saisirent la fille du pasteur qui avait trois ans
et la jetèrent par la fenêtre du deuxième étage sous les yeux de tous. Les communistes
pensaient que le culte allait s'arrêter, mais la femme du pasteur descendit, prit délicatement
son enfant mort dans ses bras et retourna à sa place au premier rang; le culte continua. Grâce
à la fidélité de cet humble pasteur, 400 000 croyants consacrés se rendirent avec audace à ses
conférences bibliques en Éthiopie.

Un jour, mon père, responsable national d'une dénomination pentecôtiste en Amérique,


était en conversation avec ce pasteur. Il savait que ce dernier vivait dans une horrible

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pauvreté en Éthiopie et il fit l'erreur de chercher à lui manifester ce qui voulait être de la
compassion: « Frère, nous prions pour vous dans votre pauvreté », lui dit-il.

Alors cet homme humble se tourna vers mon père et lui dit: « Non, vous ne comprenez
pas. Nous prions pour vous dans votre prospérité. »
Mon père fut déconcerté, mais le pasteur éthiopien expliqua: « Nous prions pour vous, les
Américains parce qu'il est beaucoup plus difficile de vivre comme Dieu vous le demande au
sein de la prospérité que ce ne l'est pour nous dans la pauvreté. »

La plus grande ruse que l'ennemi ait utilisée pour voler sa vitalité à l'église américaine a
été la « carotte de la prospérité. » Je ne suis pas contre la prospérité. Soyez aussi prospère
que vous voulez, mais recherchez le, Lui et non la prospérité. Voyez-vous, il est très facile de
commencer à rechercher Dieu et de se retrouver en train de chercher autre chose! Ne soyez
pas comme ça. Soyez un chasseur de Dieu. Point.

Que se passerait-il si Dieu se manifestait vraiment dans votre église ?


Si Dieu montre vraiment sa « face » dans votre église, je puis vous assurer que le «
téléphone arabe des affamés » dans votre ville ou dans votre région répandra la nouvelle en
un jour! Avant même que vous fi ayez le temps d'ouvrir les portes, le lendemain marin, les
affamés viendront faire la queue pour demander du pain frais. Pourquoi cela ne se produit-il
pas aujourd'hui ? Il se trouve que les affamés ont été échaudés. Car, dès qu'il commence à
couler quelques gouttes de la présence de Dieu dans nos cultes, nous voulons que le monde
entier en soit informé: « Il y a une rivière de l'onction de Dieu qui coule là bas. »

Malheureusement, la plupart du temps, lorsque nous crions: « Dieu est ici », les affamés
accourent et constatent que nous avons fait une publicité excessive et que ce que nous avons
à proposer ne correspond pas à ce que nous avions annoncé. Nous avons voulu faire passer
un filet d'eau de l'onction de Dieu pour un fleuve puissant et, à leur consternation, les affamés
ne trouvent au milieu de nous qu'un fleuve de mots. Nous construisons même parfois des
ponts magnifiques au-dessus de lits de rivières à sec !

Nous ne pouvons nous attendre à ce que ceux qui sont perdus et qui souffrent viennent en
courant vers notre « fleuve » et se satisfassent de boire une simple gorgée dans le verre de
Dieu. Nous leur avons annoncé: « Dieu est réellement ici; il y a de quoi manger sur la table»
; mais à chaque fois qu'ils nous ont cru, ils ont été obligés de brosser le tapis à la recherche de
quelques miettes, au lieu du festin promis. Notre passé a plus de force que notre présent.

Vous n'avez pas parce que... Nous cherchons des miettes sur le tapis alors que Dieu est en
train de faire cuire des miches de pain chaudes dans les fours du ciel! Il fi est pas le Dieu des
miettes et de la pénurie. Il fi attend que de pouvoir distribuer sans fin les pains de sa présence
qui donne la vie, mais notre problème est celui que décrivait voici longtemps l'apôtre
Jacques: « ...vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4 : 2).
Pourtant, David, le psalmiste, chante dans les corridors du temps que « sa postérité ne
mendie jamais son pain » (voir Psaume 37: 25).

Nous devons comprendre que ce que nous avons, et ce que nous faisons est peu de chose
par rapport à ce que Dieu veut faire au milieu de nous et au travers de nous. Le jeune Samuel
était prophète dans une génération de transition qui ressemblait beaucoup à la nôtre. La Bible
nous dit que, tandis qu'il était jeune encore, « la parole de l'Éternel était rare... et que les
visions n'étaient pas fréquentes » (I Samuel 3 : 1).
9/11
Chapitre 2 du livre « Chasseur de Dieu »
De Tommy Tenney
Une nuit, Éli, le grand sacrificateur, qui était âgé, alla se coucher. Sa vue était devenue si
faible qu'il n'y voyait presque plus. Notre problème, dans les églises historiques, est en partie
que nos yeux sont devenus troubles et que nous n'y voyons plus comme il faut. Nous nous
satisfaisons de notre routine d'église et de notre statu quo terne et mal défini. Nous avançons
en tâtonnant, allumant les lampes et nous traînant d'une pièce poussiéreuse à l'autre comme si
Dieu continuait à nous parler. Mais quand il parle pour de bon, nous pensons que les gens
sont simplement en train de rêver. Quand il se manifeste réellement, les yeux affaiblis ne
peuvent le voir. Quand il agit vraiment, nous sommes réticents à l'accepter de peur de nous «
heurter à quelque obstacle inconnu » dans l'obscurité où nous nous déplaçons sans lampe.
Nous sommes frustrés lorsque Dieu « déplace les meubles ». Et nous disons aux jeunes
Samuel qui nous environnent: « Retourne te coucher. Continue à faire les choses comme je te
l'ai enseigné, Samuel. C'est bien comme ça. Ça a toujours été comme ça. » Non, ça n'a pas
toujours été comme ça ! Et je ne suis pas satisfait que ça continue comme ça -Je ne veux plus
! Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais chaque siège vide dans une église crie vers moi:
« Ici pourrait être assis quelqu'un qui vient de Moab! Mettez donc quelqu'un sur ce siège! »
Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais cela créé en moi une sainte frustration, un
mécontentement divin.

La lampe de Dieu n'était pas encore éteinte, et Samuel était couché


dans le temple de l'Éternel, où était l'arche de Dieu. Alors l'Éternel
appela Samuel. Il répondit: me voici. .. (I Samuel3 :3-4)

La lampe de Dieu vacillait et était sur le point de s' éteindre, mais ça ne semblait pas
déranger Éli (il vivait dans une semi-obscurité permanente. ) Pourtant, le jeune Samuel lui
dit: «J’ai entendu quelque chose ». Il est temps pour nous d' admettre que la lampe de Dieu
vacille. C'est vrai qu' elle brûle toujours, mais les choses ne sont pas comme elles devraient.
Nous regardons cette petite lampe vacillante qui jette une faible lumière ici et là et nous
disons: «Oh, c'est le réveil! » Ça l'est peut-être pour le petit nombre qui a le privilège
d'approcher assez près pour le voir, mais qu'en est-il pour ceux qui sont loin ? Qu'en est-il des
perdus qui ne lisent jamais nos revues, qui ne regardent jamais nos émissions de télévision et
qui n' écoutent pas les dernières cassettes d'enseignement chrétien ? Il faut que la lumière de
la gloire de Dieu brille assez fort pour être vue de loin. Autrement dit, il est temps que la
gloire de Dieu, que la lumière de Dieu sorte du boisseau de l'Église et illumine nos villes !

Je crois que Dieu est sur le point de libérer « l'esprit du faiseur de brèche » (voir Michée
2:13) qui va venir et littéralement ouvrir les cieux afin que tous puissent manger à la table de
Dieu. Mais avant que les cieux ne s'ouvrent, les sources du grand abîme doivent jaillir1. Il est
temps que, quelque part, une église oublie d'essayer d'être « politiquement correcte » et perce
les cieux pour que la manne en tombe et commence à nourrir les affamés spirituels de la
ville! Il est temps que nous fassions un trou dans les cieux et effectuions une percée, par
notre labeur d'affamés, afin que la gloire de Dieu commence à rayonner à travers notre ville.
Mais si nous n'arrivons même pas à obtenir qu'un filet d'eau coule dans l'église, comment
voulons-nous voir sa gloire se répandre par les rues, parce que nous n'avons pas vraiment
faim. Nous sommes comme l'église de Laodicée, remplis et satisfaits.

10/11
Chapitre 2 du livre « Chasseur de Dieu »
De Tommy Tenney
Père, je prie pour qu'un esprit de violence spirituelle saisisse nos
coeurs et que tu nous transformes en guerriers de l' adoration. Je prie
pour que nous ne nous arrêtions pas avant d'avoir fait une percée dans
les cieux, jusqu'à ce qu'il y ait un trou dans les lieux ce1estes, jusqu'à
ce qu'il y ait un ciel ouvert. Nos villes et notre pays ont besoin de toi,
Seigneur: Nous avons besoin de toi. Nous sommes las de chercher des
miettes sur le tapis. Envoie-nous ton pain chaud du ciel, envoie-nous
la manne de ta présence. ..

Quel que soit le besoin, le manque que vous ressentez dans votre vie, ce dont vous avez
réellement besoin, c'est de Dieu. Et la façon de venir à lui, c'est de devenir affamé. Je prie
pour que Dieu vous donne faim. Jésus a dit: « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés » (Matthieu 5 : 6). Si nous devenons affamés, il nous rendra saints.
Alors il pourra rassembler les morceaux de nos vies brisées. Mais, la clé c' est notre faim.

Donc, quand vous vous trouverez en train de ramasser les miettes sur le tapis, dans la
Maison du Pain, priez :

«Seigneur, déclenche un incendie de faim en moi. »

11/11
Chapitre 2 du livre « Chasseur de Dieu »
De Tommy Tenney

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