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PROVINCE DE NOUACEUR
COMMUNE RURALE D’OULED SALAH
MAITRES D’OUVRAGE :
MAITRES D’ŒUVRE :
CHEBITOU ABDERRAHMAN
GÉOMÈTRE TOPOGRAPHE :
EARTHMAP SARL
BENMIRA MOHAMED
I.SITUATION :
Le Lotissement industriel «KADEV » objet du titre foncier N° 4759/63 est situé dans le Province de Nouaceur sur
la Commune Rurale d’Ouled Salah et comprend trois parties :
Il est projeté d’y réaliser 28 lots dans la zone I2. Voir tableau des contenances.
Ce lotissement est soumis aux dispositions des lois n° 12-90 relative à l’urbanisme promulguée par le dahir n° 1.92.31
du 15 Hijja 1412 (17 juin 1992) et 25-90 relative aux lotissements, groupe d’habitations et morcellement, promulguées
par le dahir n° 1.92.7 du 15 Hijja 1412 (17 juin 1992) de leurs décrets d’application, au plan d’aménagement et du
II.ÉTUDES :
1.1. Desserte et accès par les voies publiques ou privées et condition d'accès aux voies ouvertes au public:
L'autorisation de construire peut être refusée sur un terrain qui ne sera pas desservi par une voie
Publique ou privée dans des conditions répondant à l'importance ou à la destination de la construction projetée, et
notamment si les caractéristiques de la voie rendent difficiles la circulation ou l'utilisation des engins de lutte contre
l'incendie ou l’enlèvement des ordures ménagères.
Elle peut également être refusée si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des voies publiques
ou des personnes utilisant ces accès. Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la
localisation de accès, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.
Le nombre des accès sur les voies publiques peut être limité dans l’intérêt de la sécurité. En particulier lorsque le
terrain est desservi par plusieurs voies, les constructions ne peuvent être autorisées que sous réserve que l’accès
soit établi sur la voie où la gêne pour la circulation sera la moindre.
1.1.1. Voirie et espace publics :
Les voies d’aménagement publique sont figurées sur le plan d’aménagement graphique.
Le plan d’aménagement localise les voies dont l’assiette est à modifier et les voies à créer. La nomenclature précise
les largeurs de leurs emprises
Les voies existantes figurant sur le plan d'aménagement sans indications particulières sont maintenues avec leur
d'emprise actuelle.
Toute voirie nouvelle doit être adaptée à la topographie du terrain d'implantation et être cohérente avec la trame de
voirie environnante.
Le plan d’aménagement localise également les places et esplanades d'usage public ainsi que leurs principales
caractéristiques.
Pour les parcs de stationnement, la nomenclature indique leur nature : parc en surface, parc en souterrain sur un
ou plusieurs niveaux. Pour les véhicules particuliers, les places de stationnement devront avoir des dimensions
minimales de 2,50m sur 5,00m.
Les conditions techniques applicables aux voies carrossables publiques nouvelles, les voies secondaires, les voies
de desserte ou les voies de lotissements sont les suivants :
- Dans les zones de villas, la largeur minimale des voies est de 12m.
- Dans les zones d'immeubles collectifs, la largeur minimale des voies est de 16m.
- Dans les zones d’activités industrielles, la largeur minimale des voies est de 20m.
- Les voies en impasse sont interdites.
Sur tout terrain ou est inscrite une liaison piétonnière à conserver, à créer ou à modifier, les constructions doivent
laisser un passage libre de dimension à la circulation des usagers.
Les constructions neuves doivent être aménagées de manière à permettre l’accès des bâtiments aux personnes à
mobilité réduite conformément aux lois et règlementations en vigueur.
A l'occasion de travaux sur les constructions existantes, les aménagements de leurs accès piétons doivent tendre
vers cet objectif.
Les accès des véhicules doivent être localisés et aménagés en tenant compte des éléments suivants :
- La topographie et la morphologie des lieux dans lesquels s'insère la construction.
- La préservation de la sécurité des personnes (visibilités, vitesse sur voie, intensité du trafic, etc.)
- Le type de trafic généré par la construction (fréquence journalière et nombre de véhicules),
- Les conditions d’entrée et de sortie des véhicules sur les lieux.
La desserte des parcelles par les réseaux publics (d’eau potable, d’assainissement des eaux usées, des eaux
pluviales, d'électricité et de téléphone) est conditionnée comme suit :
1.2.3. Électricité
Tout raccordement d'une construction nouvelle sera réalisé en souterrain depuis le domaine public.
1.2.4. Assainissement:
Toute construction ou installation à usage d’activité doit être raccordée au réseau public d’assainissement des eaux
usées en respectant les caractéristiques actuelles ou prévues.
L'évacuation des eaux usées industrielles dans le réseau public d'assainissement est subordonnée à
un prétraitement.
Les constructions dédiées à l’activité (hôtelières, commerciale ou industrielle) doivent réserver sur leur terrain des
aires de livraison ou des aires de dépose pour autocars conformes aux normes et prescriptions définies ci- après.
Les normes et prescriptions concernant les aires de livraison et les aires de dépose pour autocars ne s'appliquent
pas aux surfaces des planchers existants.
En cas de changement de destination les aires de livraison et les aires de dépose pour autocars existant être
conservées, dans des prescriptions définies ci-après, lorsque la nouvelle destination de l'immeuble le justifie. Les
aires de livraison et les aires de dépose pour autocars, ainsi que leurs accès, doivent présenter des
caractéristiques adaptées aux besoins.
• Bureau:
Lorsqu’il est construit sur un terrain une surface hors œuvre nette de bureaux dépassant 2500 m², il doit être réservé
sur ledit terrain, en plus des places de stationnement réglementées, les emplacements nécessaires et adaptés pour
assurer toutes les opérations usuelles de chargement, déchargement et manutention
• Commerce, artisanat, industrie :
Lorsqu'il est construit sur un terrain une surface hors œuvre nette relevant d'une ou plusieurs de ces destinations et
dépassant 500m², il doit être réservé sur ledit terrain les emplacements nécessaires et adaptés pour assurer toutes
les opérations usuelles de chargement, déchargement et manutention.
• Entrepôt:
Sur tout terrain comportant une surface hors œuvre nette à destination d'entrepôt, il doit être réservé les
emplacements nécessaires et adaptés pour assurer toutes les opérations usuelles de chargement, déchargement et
manutention.
Une aire est exigée pour toute installation, y compris en cas de changement de destination transformant des locaux
en entrepôts. Elle doit être de dimension suffisante pour permettre l’accès de véhicules utilitaires et industriels sur
le terrain, tout en assurant la sécurité des piétons.
• Hébergement hôtelier :
Les Hôtels de plus de 150 chambres doivent prévoir sur le terrain une aire de dépose pour les autocars avec des
accès présentant une hauteur libre d'au moins 4m. Cette aire doit également pouvoir être utilisée comme aire de
livraison.
• Constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif:
Pour les établissements faisant partie de cette catégorie, les emplacements adaptés aux besoins de !'établissement
doivent être aménagés sur le terrain pour assurer toutes les opérations usuelles de chargement, de déchargement
et de manutention.
Le plan d’aménagement réserve des terrains pour des équipements publics, la nomenclature et la destination de ces
terrains sont indiquées en annexe. Leur occupation pour toute destination y est interdite notamment ·les
lotissements, la construction de logements autre que ceux nécessaires au fonctionnement ou au prolongement de
ces équipements.
Sur ces terrains s’appliquent les règles de hauteur, d’implantation de recul sur les voies et sur les limites séparatives
de la zone sur laquelle ils sont situés. Toutefois, lorsque des nécessités propres au fonctionnement particulier d’un
équipement le justifieront, les règles de hauteur pourront ne pas être applicables.
Les équipements publics à créer ou à réaménager, ou dont les emprises peuvent être densifiées sont localisés sur
le plan d'aménagement. Les nomenclateurs en annexe précisent, s’il s'agit d'équipements existant ou d'équipements
à créer ainsi que leur nature et leur affectation.
Les réserves pour équipements publics sont identifiées comme suit :
- Les services publics culturels, sociaux ou commerciaux, repérés par l'Indice « P ».
- Les établissements d’enseignement, repérés par « E ».
- Les établissements pour la santé publique, repérés par l'indice « S ».
- Les mosquées, repérés par l'indice « M ».
- Les équipements sportifs, repérés par l'indice « SP ».
- Les cimetières, repérés par l'indice « C ».
- Les équipements privés d'intérêt général, repérés par l’indice « G ».
Article 3 : Servitudes
Les emprises nécessaires aux installations d’infrastructures ainsi qu’à la zone de protection du littoral, du
patrimoine historique et archéologique, des cimetières sont classées suit :
La servitude ferroviaire doit été prévue conformément aux normes arrêtées par l’office national des chemins de fer.
Il s’agit d’une bande non constructible longeant de part et d’autres la ligne de chemin de fer.
En cas de réduction des emprises dédiées aux lignes de chemin de fer, les terrains libérés bénéficieront de zonage
du secteur où ils se trouvent.
Des servitudes non-aedificandi et non altius-tollendi de protection du patrimoine historique et archéologique sont
imposées autour des monuments historiques, de part et d'autre des murailles, portes, murs et tours et autour des
sites archéologiques.
Les cimetières sont entourés par une zone non-aedificandi au sein desquels toute construction est interdite
conformément aux dispositions réglementaires en vigueur.
La conservation des Monuments Historiques et des sites classés sera soumise pour chaque cas aux directives du
Ministère des Affaires Culturelles conformément aux dispositions réglementaires en vigueur.
4.2.2. Façade:
La protection des façades devra employer les éléments de l'architecture traditionnelle marocaine ou moderne, les
brises soleil horizontaux ou verticaux, les projections au-dessus des ouvertures, les écrans du type persienne, les
claustras et pergolas, les voiles tendus.
Toute construction devra intégrer les systèmes de climatisation dans la composition architecturale extérieure aussi
bien pour les façades principales que pour les façades intérieures.
4.2.3. Couleurs :
Les couleurs dominantes des façades doivent rester dans les tons clairs blanc ou crème sauf en cas d’utilisation de
matériaux locaux tel que marbre ou pierre dans une proportion ne dépassant pas 25%.
4.4. Clôtures
Les clôtures sur rue doivent être composées d'un mur bahut d’une hauteur de 1.20m surmonté d’une grille ajourée
d'une hauteur maximale de 50cm.
La hauteur des clôtures en limite séparatives entre propriétés ne doit pas dépasser 2.50m surmontées d’une grille
ajourée de 50cm.
Dans certaines configurations, des clôtures pleines peuvent être autorisées ou imposées pour conserver ou mettre
en valeur le caractère de certaines voies, ou pour des raisons sécurité aux abords de bâtiments considérés
sensibles.
Les espaces libres doivent présenter une géométrie permettant d’assurer un bon développement des plantations.
Leur aménagement en contigüité des espaces libres existant sur les terrains voisins peut être imposé pour assurer
une continuité des espaces non bâtis et de la végétation.
Ils doivent être aménagés sensiblement au niveau de la surface de nivellement de l’ilot, les affouillements ou
exhaussements n’étant admis que dans le cas de configurations particulières de terrain en relation avec les niveaux
des espaces libres des terrains voisins ou lorsque la modification du relief proposée est de nature à améliorer l'aspect
paysager et le respect de l'environnement.
Ils doivent bénéficier d’un traitement de qualité pouvant associer aux plantations d'arbres des surfaces
engazonnées et des revêtements minéraux soignés dans leur aspect et le choix des matériaux (circulations de
desserte, aires d’évolution, cheminements piétons …)
Toutefois, dans le cas où l’usage du terrain (terrain d’éducation physique, cour d’école ...) est incompatible avec la
végétalisation des espaces libres, un revêtement de surface peut y être admis.
Dans les espaces libres, sont admises les circulations nécessaires à l’accessibilité des constructions et à la sécurité
(véhicules de secours ...), ainsi que les circulations de desserte.
5.2. Plantations :
Les espaces libres entourant les constructions devront faire l’objet d’un traitement paysager.
Ces surfaces recevront des aires engazonnées, des arbustes et au minimum un arbre de haute tige pour 100m² de
surfaces végétalisée.
6.1. Le climat
Les maîtres d'œuvre doivent tirer parti des conditions climatiques pour diminuer les consommations
énergétiques des bâtiments tout en améliorant le confort des usagers. Trois axes d’action sont à développer :
• Améliorer la performance thermique des bâtiments neufs ou anciens pour optimiser les besoins de chauffage.
• Maîtriser la demande en électricité pour ses différents usages (éclairage, bureautique, électroménager).
• Limiter le recours aux climatisations.
Pour atteindre ces objectifs, les nouveaux projets doivent suivre les recommandations suivantes :
• Dimensionner les ouvertures en fonction de leurs orientations afin de capter les rayons solaires l’hiver et de s'en
protéger l'été.
• Renforcer l’utilisation des volumes, des pergolas, des velums, des plantations, qui projettent de l'ombre et protègent
ces orientations.
• Utiliser des loggias, des jardins et des terrasses, bien ombragés, pour étendre les espaces habitables suivant
l'orientation.
•Installation d'un dispositif d'eau chaude sanitaire.
Plus généralement, pour les bâtiments neufs comme pour les réhabilitations, il conviendra de favoriser le
développement de conceptions architecturales qui utilisent au mieux les apports solaires, la ventilation naturelle et
l’utilisation des énergies renouvelables.
6.2. Risques et pollution :
Aucune activité ne sera admise en secteur urbain si elle pose un problème de sécurité et notamment si elle présente
des risques d'incendie ou de d'explosion.
Aucune activité ne sera admise si elle crée des désagréments pour la population alentours, et notamment en termes
de bruits, de poussière, de vibrations aériennes ou transmises par le sol et d’émission de fumées polluantes, vapeurs
ou odeurs.
Le lotissement industriel " KADEV " est régi par la réglementation de la zone I secteur I2.
La zone I est une zone d'activité économique qui est le complément indispensable des zones d'habitation. Elle peut
recevoir des activités industrielles, artisanales, commerciales, d'enseignement et de recherche ou d'hôtellerie.
Le secteur I2 peut recevoir uniquement des activités industrielles de 2ème catégorie.
Dans la zone I2, la surface maximale constructible au sol par rapport à la surface du terrain est limitée à 50%.
Pour être constructibles, les parcelles privatives de terrains créées postérieurement à l’approbation du présent plan
d’aménagement devront avoir, après lotissement, les dimensions minimales suivantes :
- 1000 m² et 30 m de large.
Dans le secteur I2, les constructions ne pourront dépasser la hauteur de 17,50 m (RDC+ 3 étages).
La hauteur sous plafond des locaux d’activité ne pourra être inférieure à 3,50m.
Les constructions ne pourront dépasser cette hauteur ni le nombre de niveaux sauf dispositions graphiques
particulières indiquées au plan d’aménagement et imposant des hauteurs plus importantes notamment le long d’axes
structurants.
Au-dessus de ces hauteurs sont autorisés pour les constructions pouvant avoir l’accès aux terrasses : les parapets
de terrasses dont l’élévation maximum est de 1,20 m, les cages d’escaliers et les machineries d’ascenseurs, toutes
deux d’une hauteur maximum de 2,50 m.
Dans le lotissement industriel " NASR ", toute construction nouvelle doit observer un recul minimal de 5 m sur les
voies de 20 m d’emprise.
Ces marges de recul seront traitées en espaces verts plantés.
Dans le secteur I2, La distance horizontale de tout point d’un bâtiment au point le plus proche de la limite parcellaire
doit être a moins égale à 5m.
ARTICLE 7 : IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT
AUX AUTRES SUR UN MÊME TERRAIN
Dans le secteur I2, la distance minimale séparant les façades vis-à-vis de deux constructions sera égale ou supérieure
à la hauteur de la façade la plus haute avec un minimum de 15m.
Entre deux façades ne comportant pas de baies éclairant les espaces intérieurs il doit toujours être ménagé un espace
suffisant pour permettre l’entretien facile du sol et des constructions, de même que le passage et le fonctionnement
du matériel de lutte contre l’incendie. Cet espace ne pourra être inférieur à 12m.
Le stationnement des véhicules doit être assuré en dehors des emprises publiques, sur la parcelle privative, en sous-
sol ou au sol à l’intérieur des volumes créés à raison d’une place de stationnement minimum pour 120 m² de surface
hors œuvre.
Les superficies des parkings sont calculées à raison de 25m² par place de voiture.
La création d’aires de stationnement dans les cours ou dans les marges de recul par rapport aux limites mitoyennes
n’est pas autorisée.
Des clôtures seront autorisées à la limite de la zone non aedificandi sur voie et seront dissimulées par une haie ou
une couverture végétale placée à l’extérieur.
Afin de donner à la zone un aspect de parc paysage, il est recommandé que les clôtures soient en harmonie avec
celle du lotissement et qu’elles comportent un muret de soubassement de 60 cm surmonté d’une grille de protection
de 1,60 m au maximum.
Pour des activités nécessitant une non accessibilité (secret industriel ou mesure de sécurité) et sur autorisation
expresse de l’aménageur, la clôture pourrait être entièrement en muret ne dépassant pas 2,20 m.
Dans ce cas, un soin particulier sera apporté à l’esthétique.
En dehors des surfaces réservées au stationnement, tous les espaces non construits devront être traités en jardins
plantés et entretenus.
ARTICLE 11 : VOIRIES
Pour le lotissement Industriel, l’emprise minimale des voies de desserte sera de 20 m comprenant chaussée,
stationnements et trottoirs.
Elles seront obligatoirement traitées et revêtues pour supporter un trafic de véhicules lourds.
En dehors des espaces plantés, le revêtement des voies et des trottoirs devra nécessairement s’étendre sur toute la
largeur d’emprise.
Les voies en impasse sont interdites.
ARTICLE 12 : ÉLECTRICITÉ
Le projet sera alimenté par des postes de transformation dont le nombre, les emplacements et les dimensions sont
indiqués sur le plan de masse à titre indicatif. Ils peuvent être modifiés selon l’étude détaillée d’électrification du
projet, qui sera validée par l'ONEE.
Les lots industriels seront alimentés en basse tension à raison de 40KVA par lot, en cas de besoin d’une puissance
supérieure à 40KVA, l'ONEE se réserve le droit d'exiger aux acquéreurs des lots la réalisation de leur propre poste
de transformation.
Avant tout commencement des travaux de terrassement et de construction au voisinage des ouvrages ONEE existant,
le promoteur doit procéder à ces frais, et en coordination avec l’ONEE/Électricité/Direction Régionale de Casablanca,
à l'enterrement et à la mise en conformité des réseaux électriques existants.
L'étude d'électrification du projet sera faite ou validée par les services de l'ONEE/Électricité,
Le promoteur devra s’acquitter au préalable des frais correspondants à la mise en conformité des réseaux électriques
existants, renforcement des lignes MT, aux travaux d'électrification et à la participation.
Les travaux d'électrification du projet seront réalisés soit par ONEE/Électricité; soit par une entreprise agréée au choix
du promoteur, conformément à l'étude précité et au cahier de charges ONEE, et sous le contrôle et la surveillance de
ses agents.
Les parcelles des postes de transformation seront cédées à l'ONEE gratuitement
Le raccordement au réseau d’électricité est subordonné à l’ouverture des voies d’accès au projet.
Le promoteur s’engage à prendre en charge et assurer les procédures d’ouverture des voies d’accès pour le
raccordement du projet au réseau électrique existant.
Le promoteur s’engage à se procurer auprès des propriétaires des terrains et des différentes administrations, les
autorisations requises pour l'implantation des ouvrages électriques nécessaires pour l'alimentation de ce projet.
Le projet ne sera réceptionné qu’après son raccordement au réseau existant, et paiement de toute somme due à
l'ONEE.
L'ONEE est autorisé à accéder à l'enceinte du projet en permanence 24/24h, et à se raccorder sur le réseau électrique.
Le promoteur s’engage à fournir à Lydec, au moment de la demande du devis d’équipement, un dossier d’étude de
l’éclairage public.
Les travaux d’éclairage public seront réalisés, à la charge du promoteur :
• soit par Lydec ;
• soit par une entreprise agréée par Lydec choisie par le promoteur et sous le contrôle et la surveillance de ses agents.
Cette entreprise devra réaliser ces travaux conformément à l’étude précitée, au cahier des prescriptions spéciales
(CPS) et au cahier des prescriptions communes (CPC) de Lydec, ainsi qu’aux dispositions de la réglementation en
vigueur.
Si le lotisseur choisit de réaliser les travaux par une entreprise agréée par Lydec, il devra s’acquitter au préalable,
avant commencement des travaux, des peines et soins relatifs aux travaux d’éclairage public.
Si le lotisseur choisit de confier les travaux à Lydec, il devra s’acquitter des dépenses réelles relatives à l’équipement
in site et des peines et soins.
Dans tous les cas, les travaux d’éclairage public ne devront être entamés qu’après règlement par le lotisseur des frais
et peines et soins conformément au contrat révisé de gestion déléguée.
La Lydec assistera aux opérations de suivi et de réception des travaux qui auront été effectués par le lotisseur
conformément au contrat révisé de gestion déléguée.
Le promoteur est tenu de faire assister les agents de Lydec avant le commencement des travaux d’équipement ou
de construction et ce, afin d’éviter tout risque d’accidents mortels dus aux arrangements des câbles haute tension
existants.
La Lydec a un droit d’accès à tout instant aux chantiers et a le droit de procéder à toute vérification qu’elle jugera utile.
Le lotisseur sera informé, le cas échéant, des malfaçons ou du non-respect des recommandations de Lydec.
Le raccordement au réseau d’éclairage public est subordonné à l’ouverture des voies d’accès au projet.
Les autorisations des différentes entités (Commune, travaux publics, agence urbaine, etc.) nécessaires pour la
réalisation des travaux de raccordement du projet sont à obtenir par le promoteur avant tout, commencement des
travaux. Dans tous les cas le lotisseur est seul responsable des travaux entrepris avant l’obtention de ces autorisations
et fera son affaire personnelle des conséquences de toute infraction à la législation et la réglementation en vigueur.
Le projet ne sera réceptionné qu’après réalisation des travaux d’éclairage public et paiement de toute somme due à
Lydec et notamment le montant de la facture définitive établie sur la base des quantités réellement mises en œuvre
dans le projet.
Le promoteur s’engage à informer ses clients par écrit des engagements pris vis-à-vis de Lydec concernant
l’équipement et le raccordement de ce projet. Ces engagements sont opposables à ces clients.
Le promoteur s’engage à céder à titre gracieux (suivant le modèle de convention de Lydec) au profit de l’Autorité
Délégante, les parcelles de terrain logeant les ouvrages qui seront exploités par Lydec et ce, à première demande de
Lydec et dans un délai fixé par elle.
Le promoteur s’engage à concéder à titre gracieux (suivant le modèle de convention de Lydec) au profit de l’Autorité
Délégante, à la demande de Lydec et dans un délai fixé par cette dernière, toute servitude foncière qu’elle estimerait
utile pour l’exploitation des ouvrages qui seront exploités par Lydec.
Avant la date de la réception provisoire, le lotisseur s’engage à :
• Après l’obtention de l’autorisation de lotir, déposer à la conservation foncière le dossier objet de ladite autorisation ;
• procéder à l’inscription de tous les contrats de servitude et de cession au profit de l’Autorité Délégante à la
conservation foncière.
ARTICLE 14 : LYDEC-ASSAINISSEMENT
Le promoteur s’engage à fournir à Lydec, au moment de la demande du devis d’équipement, un dossier technique
d'alimentation en eau potable établi par un bureau d'études agréé.
Les travaux d'alimentation en eau potable seront réalisés à la charge du promoteur :
Soit par Lydec,
Soit par une entreprise, selon le choix du promoteur, à faire agréer par Lydec, conformément à l'étude précitée et au
cahier des charges Lydec, et sous le contrôle et la surveillance de ses agents. Cette entreprise devra réaliser ces
travaux conformément au cahier des prescriptions spéciales (CPS) et le cahier des prescriptions communes (CPC)
de Lydec ainsi qu'aux dispositions de la réglementation en vigueur.
Si le promoteur choisit de réaliser les travaux d’eau potable par une entreprise agréée par Lydec, il devra s'acquitter
au préalable de la participation aux grandes infrastructures et des peines et soins appliqués au coût des travaux
valorisés sur la base des quantités réellement exécutées et du bordereau des prix unitaires validé par l'Autorité
délégante.
Si le promoteur choisit de confier les travaux d’eau potable à Lydec, il devra s'acquitter de la participation aux grandes
infrastructures, des frais d'équipement et des peines et soins appliqués au coût des travaux valorisés sur la base du
bordereau des prix unitaires validé par l'Autorité délégante.
Le raccordement du projet à l'infrastructure mitoyenne au projet, sera réalisé par Lydec à la charge du promoteur
Les travaux d'eau potable ne devront être entamés qu’après règlement par le promoteur des participations, frais
d'équipement et peines et soins, conformément au contrat révisé de gestion déléguée.
Les travaux sur les voies publiques sont réalisés par Lydec à la charge du promoteur.
Lydec a un droit d'accès à tout instant aux chantiers et a le droit de procéder à toutes vérifications qu'elle jugera utile.
Le promoteur sera informé, le cas échéant, des malfaçons ou du non-respect des recommandations de Lydec.
L'équipement en réseau d’eau potable est subordonné à l'ouverture des voies d’accès au projet. Le promoteur
s’engage à prendre en charge et assurer les procédures d’ouverture des voies d’accès pour le raccordement du
projet.
Les différentes autorisations nécessaires pour la réalisation des travaux d’équipement et de raccordement du projet
sont à obtenir par le promoteur, des administrations compétentes, avant tout commencement des travaux.
Dans tous les cas le promoteur est seul responsable des travaux entrepris avant l'obtention de ces autorisations et
fera son affaire personnelle des conséquences de toute infraction à la législation et la réglementation en vigueur.
Le projet ne sera réceptionné qu’après son raccordement au réseau public d’eau potable et paiement de toute somme
due à Lydec et notamment le montant de la facture définitive établie sur la base des quantités réellement mises en
œuvre dans le projet.
Le promoteur s’engage à concéder à titre gracieux au profit de l’Autorité Délégante, à la demande de Lydec et dans
un délai fixé par cette dernière, toute servitude foncière qu’elle estimerait utile pour l’exploitation des ouvrages qui
seront exploités par Lydec. Un contrat de servitude sera établi par un professionnel habilité à cet effet.
Le promoteur s'engage à:
Après obtention de l’autorisation de lotir, déposer à la conservation foncière le dossier objet de ladite autorisation.
Procéder à l’inscription de tous les contrats de servitude et de cession au profit de l’Autorité Délégante à la
conservation foncière après la date de la réception provisoire du projet.
En cas d’empiètement sur un réseau Lydec existant, le promoteur s'engage à prendre en charge les frais de déviation
des ouvrages et réseaux existants.
Une pression minimale de 2 bars doit être garantie pour chaque lot. L’acquéreur du lot est tenu de prendre les mesures
et dispositions techniques nécessaires (bâche de rupture, suppresseur) afin de garantir à chaque unité (local,
magasin, bureau, appartement, ...) une pression convenable
Chaque lot doit être doté d'un compteur général dont l'abonnement est à souscrire au nom de l'acquéreur après la
réception provisoire du projet.
Le promoteur s’engage à informer par écrit ses clients des engagements pris vis-à-vis de Lydec concernant
l'équipement et le raccordement de ce projet. Ces engagements sont opposables à ces clients.
14.2. ASSAINISSEMENT :
À terme, Les eaux usées seront acheminées vers la station de pompage OSA A puis refoulées vers le transfert de
Bouskoura Ouled Saleh.
En attendant l’acquisition du foncier de la station de pompage, l’ouverture des voies d’aménagement et la réalisation
des infrastructures projetées, le projet pourra adopter une solution autonome : fosses septiques et puits perdus (en
se conforment aux standards de Lydec)
Les eaux pluviales du projet seront acheminées vers le bassin d’orage sectoriel projeté BO OSA A 2.
Le débit de fuite limité à 1 l/s/ha sera refoulé vers l’Oued Merzeg.
En attendant l’acquisition du foncier du bassin d'orage sectoriel et de la station de pompage, l’ouverture des voies
d’aménagement et la réalisation des infrastructures projetées, le projet pourra adopter une solution provisoire :
Les eaux pluviales du projet seront acheminées vers un système de stockage d’un volume de m³, implanté au
niveau de l’emprise du projet. Le débit de fuite de (1l/s/ha) sera acheminé vers un puits perdu.
Variante 2 :
Cette solution consiste à mettre en place un système de stockage d’un volume de 1000 m³, implanté au niveau de
l’emprise du projet. Le débit de fuite de (1l/s/ha) sera acheminé vers un puits perdu. Ce système est uniquement
dédié aux eaux pluviales ruisselant sur les voiries projetées et les terrains en zones agricole et non aedificandi.
Pour les différents lots il sera précisé sur les contrats de vente que le nouvel acquéreur est tenu de réaliser une cuve
de rétention des eaux pluviales qui varie selon le plan de masse et la superficie du lot de 40 m3 à 80 m3.
Le lotisseur s’engage à réaliser à sa charge l’équipement téléphonique, conformément aux plans agrées par I.A.M.
ARTICLE 17 : Voiries
Suite aux études géotechnique et de la structure des voies établies par le laboratoire LMGC pour le compte du
promoteur, le sol d'assise préconisée est le tuf calcaire et la structure de chaussée préconisé est la suivante :
- Couche de fondation : 30 cm de type GNF1 de classe 0/40 ;
- Couche de base : 20 cm de type GNA de classe 0/31,5 ;
- Couche de roulement : 6 cm d'enrobé bitumineux de 0/10.
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MAITRE D’OUVRAGE ARCHITECTE INGÉNIEUR – GÉOMÈTRE