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SOMMAIRE
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 2
I. PRESENTATION DU PROBLEME ..................................................................................... 3
II. MODELISATION DU PROBLEME D’UN QUARTIER A HABITAT SPONTANE ........ 4
1. Eléments de base du modèle ............................................................................................... 4
a. Les thématiques ............................................................................................................... 4
b. Le quartier référentiel .................................................................................................. 4
2. Le modèle ............................................................................................................................ 5
a. Données initiales ............................................................................................................. 5
b. Les formules du modèle ............................................................................................... 6
CONCLUSION ............................................................................................................................ 12
REFERENCESBIBLIOGRAPHIQUESET WEBOGRAPHIE .............................................. 12
INTRODUCTION
Le terme « habitat spontané » est employé pour désigner une occupation d’une fraction du
sol urbain par des catégories de population pour qui l’accès aux formes légales de logement est
impossible, essentiellement pour des raisons d’impécuniosité chronique, subsidiairement par
suite de l’insuffisance de construction de logements à bon marché. Il s’agit d’un habitat
improvisé, indifférent à toute organisation préalable de l’espace urbain – sinon à contrario, car
certaines fractions des agglomérations sont même exclues des emprises d’utilisation
fonctionnelle du sol.
Les villes des pays en voie de développement et les villes camerounaises en particulier font
face à la prolifération des de quartiers à habitats spontanés (QHS). Pour éradiquer ce problème,
il est important de maitriser les paramètres caractéristiques de ces zones. Ce devoir vise donc à
présenter une modélisation du problème en vue de mieux de le résoudre l’approche.
I. PRESENTATION DU PROBLEME
Une ville peut être perçue comme une juxtaposition d’entités urbaines appelées quartiers ou
tissus urbains. Ceux-ci se caractérisent par un ensemble de paramètres ou attributs. Chaque
paramètre renferme un certain nombre de critères pour sa description et/ou son appréciation. A
partir de l’ensemble de ces paramètres et critères il est donc possible de pouvoir concevoir des
modèles permettant de traiter des quartiers réels ou des quartiers conçus dans le cadre des projets
d’aménagement. Dans le cas des QHS, l’appréciation et l’évaluation des paramètres se fait à l’aide
de deux principales catégories de critères suivantes :
- Les critères quantitatifs (% de titres fonciers, revenus des ménages, densité des
habitations, % de branchements aux réseaux, linéaire de voirie, etc…) ;
- Les critères qualitatifs (accessibilité, morphologie, mode d’acquisition des parcelles, état
des voiries, matériaux de construction des habitats, etc…).
Cette représentation dégage des données à partir desquelles, on peut évaluer le niveau de
dégradation du quartier. Ces dernières étant nombreuses et difficiles à manipuler par un acteur
dans le cadre d’un processus de prise de décisions, il faut les collecter au préalable à partir
d’investigations menées sur le terrain par la suite les organiser en vue de pouvoir élaborer un
modèle de caractérisation des QHS.
b. Le quartier référentiel
Il s’agit d’un quartier idéal-type vers lequel on souhaite tendre à long terme. Il est régi par les
normes générales et les normes d’équipements découlant d’une combinaison de grilles
d’équipements de quelques pays d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Burkina-Faso).
✓ Normes générales
Elles définissent les caractéristiques des parcelles à savoir :
- La densité : 30 parcelles/ha ;
- Surface des parcelles : 150 𝑚2 ;
- Densité maximale de la population : 300 habitants/ha ;
- Superficie des parcelles titrées : 85% de la superficie totale du quartier
- Surface d’un ilot : 9150 𝑚2.
✓ Normes sur la qualité des habitats et des réseaux
- Qualité des habitats : 0,70 ;
- Qualité du système d’assainissement : 8/10 ;
- Nombre de ménages raccordés aux réseaux (eau et électricité) :95% des ménages du QHS
2. Le modèle
Le modèle choisi pour caractériser un Quartier à Habitats Spontanés est une approche
matricielle. Il s’agit ici de quitter d’un vecteur initial 𝑉𝑖 ayant des caractéristiques données, vers
un vecteur d’amélioration 𝑉𝑓 obtenu suite à la mise en place d’opérations d’aménagement urbain.
On se fixera des objectifs à atteindre pour chaque thématique.
a. Données initiales
Elles regroupent les données statistiques de la zone d’étude mais aussi celles collecter sur le
terrain suite aux investigations menées. Pour chaque strate j(j=1….s) du QHS on a donc les
données initiales ci-dessous :
- La superficie : 𝑗,𝑖 ;
- Le nombre de ménages : 𝑚𝑗,𝑖 ;
- La superficie des voiries : 𝑣𝑗,𝑖
- La superficie des parcelles titrées :𝒕𝒋,𝒊 (obtenue à l’aide de la mappe foncière de la zone
d’étude) ;
➢ Le système de notation
Pour chaque élément de la grille, le système de notation repose sur 5 paramètres à savoir :
- La note d’état : elle est définie par la grandeur Ne {0,1,2,3} et permet de décrire l’état
de chacun des éléments de la grille, quel que soit leur niveau de dégradation. Le tableau
suivant permet d’illustrer la plage de valeur de la note d’état de la grille d’évaluation des
habitats ;
(Ne) 0 1 2 3
Observations Bon état, aucune Etat nécessitant Etat nécessitant Remplacement
intervention une intervention une intervention à neuf
nécessaire mixte
- L’ampleur des désordres : elle est définie par la grandeur Amp {25%,50%,100%} et
exprimé en pourcentage, ce taux permet de qualifier l’ampleur des désordres observés et
de préciser la note d’état. Le Tableau suivant permet d’illustrer la plage de valeurs de cette
grandeur en fonction des observations ;
- Nombre de niveaux du bâtiment : désigné par la grandeur nb∈ ℕ*, ce nombre représente
le nombre d’étages d’un logement ;
Vr= 3 Nb
dm=
Le tableau ci-dessous fournit les observations associées à chaque plage de valeur de l’indice de
qualité des logements.
Ainsi, pour une strate j du quartier (j=1…s) composée de 𝑚𝑗 logements ayant chacun un indice de
qualité 𝑄𝑗,𝑘, la qualité globale des logements de ladite strate est donnée par la relation :
De façon globale, après aménagement pour une strate j du quartier la qualité de logements finale
est donnée par la relation :
Avec 𝑸𝒋,𝒊 : la qualité des logements de la strate j à l’instant initial, %𝑸𝒋,𝒊 et %𝑸𝒋,𝒇 : respectivement
les pourcentages de qualité des logements de la strate j à l’instant initial et final par rapport à la
qualité de référence des logements.
Soient %𝑣𝑗,𝑖 et %𝑣𝑗,𝑓 respectivement les pourcentages de voiries dans la strate j (j=1...s) à l’instant
initial et à l’instant final (après aménagement) par rapport à superficie du quartier alors connaissant
la superficie des voiries à l’instant initial dans la strate j notée 𝑣𝑗,𝑖 , on obtient donc la superficie
des voiries finale après aménagement à partir de la relation ci-dessous :
❖ Thématique 6 : L’Assainissement
➢ Assainissement individuel
On définit la qualité de l’assainissement individuel par une moyenne pondérée du nombre de
ménages suivant le type de latrines utilisées. Le tableau ci-dessous, permet d’illustrer la plage de
valeurs de l’indice de qualité de l’assainissement individuel en fonction du type de latrines
utilisées.
Type de latrines Latrines améliorées Latrines non-améliorées Rejet dans la nature
Note sur 10 (𝑵𝒌) [6,10] [2,6[ [0,2[
Appréciation Bonne Passable Nulle
Ainsi, pour chaque strate j, la qualité de l’assainissement individuel est donnée par la relation :
Avec 𝒋,𝒌 : le nombre de ménages ayant une note 𝑁𝑘 et 𝒎𝒋 : le nombre de ménages de la strate j.
Comme pour les cas précédents, pour chaque strate j(j=1..s) la qualité d’assainissement individuel
finale après aménagement est donnée par la relation :
➢ Assainissement pluvial
Le niveau de performance du système d’assainissement pluvial d’un quartier est évalué à
l’aide de la grille ci-dessous :
Critères Points (0-5) (𝒚𝒊) Coef (𝒅𝒊) Score (𝒚𝒊. 𝒅𝒊)
Nombre de voies disposant
d’ouvrages d’assainissement 5
∑𝑥𝑖.𝑐𝑖
𝑖=1
Indice de performance ASp=
Par ailleurs, le tableau ci-dessous permet de récapituler les appréciations associées à chaque plage
de valeurs de l’indice de performance de l’assainissement pluvial d’un QHS :
Indice de performance obtenu Appréciations
0<𝐴𝑆𝑝≤ 1 Système extrêmement sous-performant
1<𝐴𝑆𝑝≤ 2 Système sous-performant
2<𝐴𝑆𝑝≤ 3 Système moyennement performant
3<𝐴𝑆𝑝≤ 4 Système performant
4<𝐴𝑆𝑝≤ 5 Système très performant
Ainsi, pour chaque j du QHS l’indice de performance de l’assainissement pluvial obtenu après
aménagement est donné par la relation :
∑𝑥𝑖.𝑐𝑖
𝑖=1
De plus, le tableau ci-après permet d’illustrer les appréciations associées à chaque plage de valeurs
de l’indice de performance du système de gestion des déchets ménagers du QHS.
Tout comme précédemment, pour chaque strate j du QHS l’indice de performance du système de
gestion des déchets ménagers après aménagements est donnée par la relation :
Avec 𝑰𝒋,𝒊 : la superficie totale des équipements urbains de la strate j à l’instant initial, 𝑰𝒋,𝒇 : la
superficie totale des équipements de la strate j à l’instant final, :représente
respectivement les proportions de superficie de l’infrastructures 𝐼𝑘 par rapport à la superficie totale
de la strate j à l’instant final et initial.
CONCLUSION
Parvenu au terme de notre travail avait pour but de faire la modélisation mathématique
d’un problème (amélioration des Quartiers à Habitats Spontanés (QHS)) de génie civil, et pour ce
faire nous avons dû ressortir la modélisation mathématique des sous problèmes associés a ce
dernier nous donnant ainsi une vision claire du problème. Nous pouvons ainsi dire la modélisation
mathématique d’un problème est essentiel pour la résolution de ce dernier. La question dont on se
poste maintenant est la suivante : que faire ou comment se comporter face à des problèmes dont
la modélisation mathématique est presque impossible ?