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Nature de l’Etat : République basée sur une démocratie parlementaire, avec un gouvernement
de nature présidentielle.
Capitale : Dakar
Langues :
Affaires : Français et Wolof
Locale principale: Wolof
Officielle : Français
POLITIQUE :
Forte d’une grande tradition démocratique, avec des institutions fortes, la République du
Sénégal est un des pays les plus stables du continent. Le système politique du pays a été
renforcé par le référendum constitutionnel de 2016 qui a réduit le mandat présidentiel de sept
à cinq ans.
En ce qui concerne les politiques nationales, nous avons pu constater le lancement de grands
projets dont les principaux sont le Plan Sénégal Emergent (PSE) ou encore le Projet de
Développement Inclusif et Durable de L’Agro-business au Sénégal (PDIDAS).
Le premier, lancé en 2014 par le gouvernement pour durer jusqu’en 2018, représente plus de 7
milliards USD de promesses de financement. Ce plan vise notamment les infrastructures,
l'agriculture et l'agro-industrie, les mines et le tourisme.
A travers le Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise
(PRACAS), le volet agricole du Plan Sénégal émergent (PSE), le gouvernement ambitionne
d’atteindre la sécurité alimentaire tout en stimulant la croissance économique. Le pays de la
TERANGA entend révolutionner son agriculture tout en insistant sur la nécessité d’intégrer
les enjeux socio-économiques, environnementaux et de santé publique dans les politiques
agricoles. Par ailleurs, la consommation des ménages a dès lors été satisfaisante et s’est
renforcée en 2017. En effet, les salaires dans l'industrie continuent d'augmenter.
ECONOMIE :
L’horticulture d’exportation repose sur des filières phares comme la tomate, le melon, la
mangue, les pastèques, le maïs doux et le haricot vert auxquelles s’ajoutent chaque année de
nouvelles spéculations (oignon vert, courges, piment, asperge, herbes aromatiques, patate
douce, papaye, banane, etc.) émanant de la demande du marché.
Cette bonne performance, conjuguée à une bonne saison agricole et à l’amélioration des
termes de l'échange (baisse des prix de l'énergie et des aliments importés), a rejailli sur la
consommation des ménages qui comptait pour environ 10% de la croissance du PIB en 2015-
16.
D'autres indicateurs macroéconomiques montrent également des signes positifs, malgré une
dette publique qui semblerait être à la hausse. Le déficit budgétaire a diminué au cours des
dernières années, atteignant 4,8 % du PIB en 2015 et 4,2 % en 2016. Il devrait se limiter à 3
% en 2018, ce qui correspond à l'engagement de convergence de la Communauté Economique
des Etats de L’Afrique de L’Ouest (CEDEAO) dont il est membre et qui doit être atteint avant
2019.
PIB (croissance annuelle en %, prix constant) 6,5 6,7 6,8e 7,0 7,1
Importations de biens et services (en % du PIB) 48,9 49,2 47,3 46,3 43,9
Exportations des biens et services (en % du PIB) 27,9 28,3 28,1 29,4 29,0
- - -
Balance commerciale (hors services) (millions USD) n/a n/a
2.877 2.978 2.798
Monde 2 4 1 12 2
France 1 0 0 0 2
Belgique 1 4 1 12 0
Nombre de
catégories de
Nom de Nombre
produits ou Pays Ville
l'entreprise d'employés
de services
commercialiés
Ports :
Le port autonome de Dakar, de par sa position géographique privilégiée sur la côte ouest-
africaine, est un carrefour pour de nombreuses routes maritimes entre l’Europe, les Amériques
et le continent africain. Le terminal à conteneurs « Baye Niass » couvre une superficie totale
de 24 ha pour environ 700 mètres de quai, soit trois postes à quai de 12 à 13 mètres de
profondeur.
A noter un espace magasins à froid de 15000 m2.
Le port de Kaolack est un port fluvial situé sur le fleuve Saloum, à 200 km de la capitale. Il
couvre une superficie de 11 ha et se trouve à environ 58 mille marins de l’embouchure du
fleuve. Il peut accueillir des bateaux de 2 500 tonnes calant 4,5 mètres.
Le port de Ziguinchor est le deuxième port du pays en termes de volume de trafic. Il facilite
les échanges commerciaux entre Dakar et le sud du pays. Son principal atout est de contribuer
au désenclavement et au développement du commerce de la Casamance, « grenier » du
Sénégal.
Aeroports :
L’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar est l’aéroport le plus fréquenté
d’Afrique de l’Ouest. Il est au premier rang des aéroports de l’espace Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine (UEMO) et au second rang des aéroports d’Afrique subsaharienne
après Johannesburg.
Quant au code des douanes, il prévoit toute une panoplie de régimes économiques destinés à
faciliter, sous certaines conditions, des opérations de :
Le Maroc entretient avec le Sénégal une relation très dynamique se traduisant par la
signature de plus d’une centaine d’accords sur plusieurs secteurs clés de l’économie
sénégalaise. L’accord préférentiel liant les deux pays peut permettre aux exportateurs
sénégalais et marocains d’exporter de part et d’autre sans payer des droits de douane pour
certains produits.
ENVIRONNEMENT NATUREL
Climat :
L’année climatique est divisée en deux saisons principales par le critère pluviométrique. La
saison dite sèche n’est vraiment sèche que dans l’intérieur ; tandis que sur le littoral, qui
bénéficie d’une humidité relative élevée, la saison est précisément non pluvieuse.
La saison des pluies ou hivernage débute au sud-est du Sénégal en avril avec l’arrivée de la
mousson qui envahit progressivement le pays. Les pluies augmentent d’abord lentement
jusqu’au mois d’août où elles culminent ; en septembre, la diminution est marquée, mais elle
est ensuite très brutale en octobre. Deux phénomènes provoquent des précipitations sur le
pays ; il s’agit d’une part des lignes de grains et d’autre part de la partie active de l’équateur
météorologique, marquée par l’ascendance de l’air humide qui se refroidit en altitude et se
condense en pluies.
NIGERIA
Capitale : Abuja
Langues :
Affaires : Anglais
Locales principales: haoussa, yorouba, igbo
Officielle : Anglais
Population totale 2018 : 195.875.237 millions (+23 millions à Lagos)
POLITIQUE :
Le Nigeria est une république fédérale multipartite à régime présidentiel, où le président est à
la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du
gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et les deux
chambres du parlement, le Sénat et la Chambre des représentants.
L’État fédéral mène une politique budgétaire volontariste, avec une forte augmentation des
dépenses d’investissements, ainsi que des réformes structurelles, visant à améliorer le climat
des affaires et à renforcer la gouvernance économique. L’administration a également lancé un
plan de développement ambitieux, avec une réforme du secteur électrique, financé par les
bailleurs internationaux, tandis que la Banque centrale mène une politique agressive de
financement de l’économie.
Elu en mars 2015, date saluée comme marquant la première alternance démocratique sans
heurts de ce grand pays, le Président Buhari qui avait fait de la lutte contre Boko Haram et la
corruption sa priorité politique s’est trouvé confronté à deux autres dossiers pressants, la crise
économique et l’extension des actions de sabotage des installations pétrolières dans le Delta
du Niger. En effet, en 2016, pour la première fois depuis plus de deux décennies l’économie
du Nigéria est entrée en récession imputable à une série de chocs, dont la baisse persistante
des prix du pétrole, les pénuries de devises, les perturbations dans l’approvisionnement en
carburant et la chute de la production pétrolière, la pénurie d’électricité, l’insécurité qui règne
dans certaines régions du pays et le faible taux d’exécution du budget d’investissement (51
%).
Le pays doit également faire face à un regain des tensions ethniques et séparatistes. 50 ans
après la déclaration unilatérale d’indépendance du Biafra (région sud-est niégrian), qui avait
déclenché une violente guerre civile (1967-1970), les tensions refont surface au sud-est du
pays. De plus, les militants dans le delta du Niger, responsables des attaques des
infrastructures pétrolières depuis 2016, afin de réclamer un meilleur partage des ressources du
pays, ont déclaré la fin d’un cessez-le-feu en novembre 2017. Ils menacent de nouveau la
production pétrolière, mais également la stabilité politique et sécuritaire. L’activité du
mouvement islamiste Boko Haram constitue toujours une menace importante, comme en
témoignent les nombreuses attaques perpétrées au Nord-Est du pays en 2017.
Cet environnement politique et sécuritaire pèse sur la perception du climat des affaires,
malgré les efforts entrepris suite à la création du Conseil présidentiel pour l’amélioration du
climat des affaires en juillet 2016.
ECONOMIE/SOCIAL :
Par ailleurs, l’édition 2018 du rapport de compétitivité globale réalisé par le Forum
économique mondial classe le Nigéria 125ème sur 137, en raison de l’état de ses
infrastructures, de sa réglementation monétaire, de l’accès au financement et de la corruption.
Avec 22 milliardaires et 34 000 millionnaires en USD recensés, ce pays à fort potentiel, n’en
est pas moins un des plus inégalitaires au monde classé en 2017, 152ème sur 187 pays pour son
niveau de développement humain; les autorités estiment à 61% la part de la population vivant
avec moins d’un dollar par jour. Le climat socio-économique précaire et les déséquilibres
géographiques internes au pays contribuent à la dégradation du climat sécuritaire dans les
zones les plus défavorisées à l’image du conflit armé avec la secte Boko Haram qui bien que
militairement maîtrisée, reste une menace dans le Nord-Est du pays.
Si l’environnement des affaires reste difficile et marqué par une corruption endémique
(136ème pays sur 175 pour l’indice de perception de la corruption du Transparency
International en 2017), et un fort déficit d’infrastructures de transport et énergétiques, les
débouchés pour les entreprises étrangères sont très nombreux : importantes réserves de gaz et
de pétrole, autres ressources minérales, développement du secteur agricole, réactivation d’une
industrie manufacturière locale, construction et réhabilitation des infrastructures du pays
(électricité, transport, assainissement, etc.), croissance de la demande de services (financiers,
télécommunications, etc.) et de biens finis.
PIB (croissance annuelle en %, prix constant) 2,7 -1,6 0,8 1,9 1,7
Balance des transactions courantes (en % du PIB) -3,2 0,7 1,9e 1,0 0,9
Indicateurs sectoriels :
Monde 7 11 29 14 0
Croatie 0 0 23 0 0
Liban 0 0 1 0 0
Pays-Bas 0 0 0 13 0
Afrique du Sud 7 1 1 0 0
Royaume-Uni 0 9 0 0 0
Etats-Unis d'Amérique 0 0 3 0 0
Sources : Calculs du CCI sur la base des statistiques de National Bureau of Statistics depuis
janvier 2013.
Calculs du CCI sur la base des statistiques de UN COMTRADE jusqu'à janvier 2013.
Nombre de
catégories de
Nom de Nombre
produits ou Pays Ville
l'entreprise d'employés
de services
commercialiés
OGEKELLY &
3 25 Nigéria Owerri
SONS LTD
Le Nigéria à la lumière des données présentes sur le TradeMap de L’ITC, a une valeur
d’importation de fraises surgelées d’à peu près 550 milliers de Dirham Marocain entre 2013 et
2016 venant de divers pays fournisseurs et destinés à 3 entreprises locales.
LEGAL/COMMERCE INTERNATIONAL :
Le Nigéria est l'un des Membres originels de l'OMC et participe activement aux activités de
l'Organisation. Pourtant, malgré ses efforts visant à assurer le respect de ses obligations dans
le cadre de l'OMC, il lui reste toujours 20 notifications à présenter. Le pays est aussi un
membre fondateur de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest
(CEDEAO) et il est pleinement engagé dans les négociations visant à mettre en place une
zone de libre-échange continentale (CFTA) dans le cadre de l'Union africaine pour 2017.
En tant que membre de la CEDEAO, le Nigéria applique le Tarif extérieur commun (TEC) à
cinq fourchettes (0%, 5%, 10%, 20%, et 35%) depuis avril 2015, avec une certaine flexibilité
cependant.
Dans le cadre de la CEDEAO, le Nigéria applique aussi la taxe d'ajustement à l'importation
(IAT), qui est à la disposition des États membres éprouvant le besoin d'appliquer le TEC de
manière flexible (protection supérieure ou inférieure de certains produits) pendant la période
de transition de cinq ans; et une taxe communautaire de 0,5%. L'IAT appliquée par le Nigéria
va de 5 à 60%, le taux le plus élevé étant celui appliqué aux céréales (60%). Par ailleurs, une
multitude de taxes et de prélèvements additionnels sont recouvrés unilatéralement par le
Nigéria sur les importations et les exportations.
Toutes les marchandises importées dans les zones industrielles d'exportation sont aussi
exonérées des droits de douane et autres taxes. L'exonération temporaire de l'impôt sur le
revenu des sociétés est le principal avantage fiscal accordé aux investisseurs, notamment aux
entreprises ayant le statut d'industrie pilote. Le Nigéria applique des politiques industrielles
destinées à promouvoir l'utilisation de matières premières locales, la valeur ajoutée
localement et les activités manufacturières dans le pays.
Outre les 41 catégories d'importations pour lesquelles l'accès aux devises est interdit par la
CBN, le Nigéria maintient aussi des prohibitions et des restrictions à l'importation pour
diverses raisons, y compris pour protéger ses branches de production nationales. En pratique,
le Nigéria a deux listes d'importations prohibées; de plus, il interdit aussi l'importation de
certains produits (le riz depuis 2013 et les véhicules depuis 2016) par les frontières terrestres
pour lutter contre la contrebande.
Au Nigéria, toutes les normes sont obligatoires, et il s'agit par conséquent de règlements
techniques. Au total, 222 nouvelles normes ont été mises au point au cours de la période à
l'examen. Les marchandises faisant l'objet de règlements techniques doivent être certifiées. Le
Nigéria a deux programmes de certification: le Programme nigérian d'évaluation de la
conformité (SONCAP) s'agissant des marchandises importées, et le Programme
d'évaluation obligatoire de la conformité (MANCAP) s'agissant des marchandises
produites dans le pays. Le certificat SONCAP est exigé pour chaque conteneur et chaque
produit, ce qui fait que le coût de la certification augmente avec le nombre de conteneurs ou
de produits.
Le régime du Nigéria concernant les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) est resté
globalement inchangé. Les importations de produits alimentaires, de médicaments, de
cosmétiques, de dispositifs médicaux, d'eau conditionnée, de détergents et de produits
chimiques doivent être enregistrées par l'Agence nationale pour l'administration et le
contrôle des aliments (NAFDAC). L'enregistrement est valable pour un produit et un
opérateur. L'importation d'animaux et de produits du règne animal fait l'objet de contrôles par
le biais d'un système de licences d'importation. Les importations de viande, y compris de
bœuf, de porc, de mouton et de poulet congelé, sont toujours interdites.
Malgré ces efforts visant à faciliter les échanges, le coût de l'activité commerciale au Nigéria
est assez élevé. Les procédures douanières et les prescriptions en matière de documents requis
demeurent lourdes et, d'après le rapport 2017 Doing Business de la Banque mondiale, le
Nigéria est classé au 181ème rang sur 190 pays pour le commerce transfrontalier. Entre 2011 et
2016, le nombre d'expéditions soumises à une inspection matérielle et pour lesquelles les
documents ont été vérifiés par la NCS a presque doublé; il représentait 70% du total des
marchandises dédouanées en 2016.
A noter que le Maroc et le Nigeria ont conclu le 15 Mai 2017 deux accords de coopération,
dont l’un concerne le méga-projet du gazoduc et l'autre le renforcement des capacités de
production et de distribution d’engrais au Nigeria.
Plusieurs projets de ports en eau profonde et de zones franches portuaires sont actuellement
en cours au Nigéria. Le sud-est du pays concentre la plupart de ces projets, ceux-ci devant
permettre de réduire la pression sur Lagos dont les ports ont une capacité insuffisante au vu
du trafic et sont limités à un tirant d’eau de 10 m qui ne leur permet pas d’accueillir les
navires les plus larges.
• Lekki
Un nouveau port en eau profonde est en cours de construction dans la Lekki Free Trade Zone,
une zone franche située à 60 km de Lagos sur laquelle une centaine d’entreprises sont déjà
implantées (majoritairement chinoises). Les travaux sont menés par la China Harbour
Engineering Company (CHEC) et devraient s’achever en 2019. Le port assurera la gestion de
2,7 M de conteneurs par an et offrira un tirant d’eau maximal de 16,5 m. D’un montant de 1,5
Md USD, le projet est financé par le gouvernement fédéral (20%), l’Etat de Lagos (18,15%)
et plusieurs investisseurs privés (61,85%) sur un modèle de Partenariat Public-Privé (PPP).
• Badagry
A Badagry, à 50 km à l’ouest de Lagos, le Badagry Ship Repair Marine Engineering
Consortium (BSMEC) a démarré fin 2015 la construction d’une zone franche comprenant un
nouveau port en eau profonde (entre 13,5 m et 17 m). Le consortium est constitué
d’entreprises nigérianes (dont Oando et Orlean invest), anglaises et hollandaises (APM
Terminals). Le port devrait démarrer ses activités en 2018. Le montant total des quatre phases
du projet est estimé à près de 4 Mds USD.
Un raccordement de la ville de Badagry au réseau ferroviaire national est prévu par le
consortium en charge du projet. De même, l’autoroute reliant Lagos à Badagry a été rénové
(passage de 2X2 voies à 5X2 voies) et est opérationnelle depuis 2017.
• Olokola
L’Olokola Free Trade Zone (OKFTZ) est située à la frontière entre les Etats d’Ondo et
d’Ogun, 100 km à l’est de Lagos. Elle est gérée et développée par OKDTZ Enterprise, un PPP
impliquant les Etats d’Ondo et d’Ogun ainsi qu’IPEM (International Port Engineering and
Management), groupe belge rattaché à la société Rent-A-Port. Dans le cadre du plan de
développement de la zone franche, les deux Etats ont pour ambition d’y faire construire un
port en eau profonde, projet pour lequel ils sont actuellement à la recherche d’investisseurs
privés.
• Akwa Ibom
Initialement prévu pour 2015, le port en eau profonde d’Ibaka dans l’Etat d’Akwa Ibom (sud-
est du pays) ne devrait pas être opérationnel avant 2019. Le projet, estimé à 1,7 Md USD, en
est encore à sa phase d’étude.
Il devrait prendre la forme d’un PPP financé par l’Etat d’Akwa Ibom (20%), le gouvernement
fédéral (20%) et le secteur privé (60%).
ENVIRONNEMENT NATUREL
Climat :
Le Nigéria se divise en trois parties: une moitié sud au climat équatorial où se situe la majorité
des villes importantes, une partie centrale composée de savane et de plateaux, et une partie
nord au climat aride en bordure du désert du Sahara.
Selon une analyse proposée par Atlas Sociologique Mondial par le biais d’études socio-
statistiques, la performance environnementale nigériane s’élèvait à 58,27 en 2016 sur une
échelle plafonnée à 100.
L'Environmental Performance Index ou indice de performance environnementale tente
d'évaluer, comparer et améliorer l'efficacité des politiques environnementales.
Source : Yale University & Columbia University.
COTE D’IVOIRE :
Capitale : Yamoussoukro
Langues :
Affaires : Français
Locales principales: Dioula, le Sénoufo, le Bété et le Baoulé.
Officielle : Français
POLITIQUE :
La présidentielle de novembre 2010 s’est soldée par un conflit armé, qui a fait plus de 3000
victimes. L’investiture d’Alassane Ouattara, en mai 2011, y met un terme et marque le retour
à la normale après une crise qui durait depuis le coup d’Etat en 1999. Depuis, la Côte d’Ivoire
a fait de grands progrès vers une normalisation de la vie politique comme en témoigne le
climat apaisé de la campagne électorale et du scrutin d’octobre 2015 qui a vu la réélection du
président Ouattara suivie d’un référendum en octobre 2016 qui a permis l’établissement d’une
3e République.
Grâce à l’allocation de près de 3 millions de FCFA, l’Etat de droit va être renforcé, des
mécanismes opérationnels au service de la justice seront adoptés avec pour effet l’instauration
d’un climat de confiance, de sécurité et de paix au sein des populations sur un territoire
national bien aménagé
Un effort important est et continuera d’être apporté à la formation, base d’un développement
social et économique durable. Les jeunes générations bénéficieront d’une enveloppe
importante pour la conduite de la politique d’enseignement et de scolarisation souhaitée par le
Gouvernement, les adultes ont accès à des programmes de formation professionnelle et
d’alphabétisation, l’enseignement supérieur se voit renforcé. En conséquence, l’employabilité
de la population et le niveau des qualifications augmentent. En parallèle, la santé des
populations, la protection sociale, la nutrition et la transition démographique seront traitées en
priorité.
Avec la volonté de rendre l’environnement des affaires plus attractive et l’économie plus
compétitive, les politiques économiques seront assouplies pour attirer les entreprises
étrangères et favoriser la création d’entreprise, notamment dans le secteur du numérique et
des Technologies de l’Information et de la Communication, avec le soutien de la recherche.
Par ailleurs, les secteurs des énergies, des mines, de l’agriculture, du tourisme et de l’artisanat
sont rendus plus performants, aptes à répondre à la demande interne et à créer des emplois et
des richesses en Côte d’Ivoire.
Pour l’amélioration des transports, les cadres légaux seront renforcés, les infrastructures
existantes améliorées et les objectifs de durabilité et de qualité d’usage privilégiés.
L’urbanisation fera l’objet d’une attention particulière pour maîtriser et tirer profit de la
croissance des villes. Par ailleurs, la mise en relation des différentes régions de Côte d’Ivoire
et du pays avec l’international implique l’essor d’un réseau de connexion par voies
numériques et télécom de pointe. Enfin, dans le souci d’atténuer les changements climatiques,
ces grands chantiers seront conduits avec comme principe directeur la gestion raisonnée des
ressources naturelles.
Les moyens nationaux (éléments juridiques, financiers, techniques) seront mis au service
d’une intégration régionale bénéfique pour tous. L’éco-diplomatie, la collaboration
internationale et le rôle de leader de la Côte d’Ivoire auront la part belle dans ce mouvement
de modernisation des mentalités et des appareils de pouvoirs.
A cette fin, plusieurs projets à même de dynamiser l’évolution menée en Côte d’Ivoire ont été
identifiés. L’amélioration de la transformation des matières premières agricoles et la
diversification de l’appareil productif industriel participeront à la modernisation de
l’économie, à la montée en puissance d’une classe moyenne et érigera la Côte d’Ivoire comme
une économie de premier plan au niveau africain. Par ailleurs, le projet de renforcement de
l’aménagement du territoire vise à uniformiser par le haut le niveau d’équipement des régions
et les bonnes pratiques de préservation de l’environnement, tout en renforçant les
interconnexions avec les partenaires publics et privés, ivoiriens et internationaux. Ces
améliorations devraient permettre de doubler le PIB/habitant d’ici 2020.
Par le biais de l’économie et d’un mode de gouvernance exemplaire au sein des institutions, le
bien-être des populations sera directement influencé. A cet effort s’ajoute des mesures
politiques de service public telles que la scolarisation obligatoire, le développement d’un
système de santé de proximité, le renforcement de l’autosuffisance alimentaire et l’accès
facilité et élargi à l’eau potable et l’électricité. Pour satisfaire ces ambitions, le taux
d’investissement devrait passer de 18,7% du PIB en 2015 à 23,9% du PIB en 2020.
En décembre 2016, les Ivoiriens se sont rendus pacifiquement aux urnes pour élire leurs
députés à l’Assemblée nationale. Cependant, les premiers mois de l’année 2017 ont été
marqués par des revendications sociales et des mutineries qui ont amené le gouvernement à
engager des discussions avec les principales organisations syndicales et les mutins.
La situation sécuritaire s’est améliorée : l’Etat a restauré son autorité sur l’ensemble du
territoire (coupé en deux depuis 2004). Le processus de DDR (démobilisation, désarmement,
réintégration) a permis de rendre à la vie civile 74 000 combattants. La réforme du secteur de
la sécurité (RSS) se poursuit notamment pour les forces armées, qui montrent encore certaines
fragilités.
La lutte pour la succession liée aux élections présidentielles de 2020 est déjà déclarée et
pourrait remettre en cause les bonnes performances économiques du pays, qui doit également
faire face à la menace terroriste.
ECONOMIE/SOCIAL :
Se pointant à la 139ème place sur 190 au classement doing business de la banque mondiale, la
Côte d’Ivoire fait figure de puissance sous régionale. Elle possède des infrastructures héritées
des deux décennies du « miracle ivoirien » (1960-1980) : 2ème port d’Afrique subsaharienne,
important réseau routier, aéroport international récemment agrandi. Dans le secteur agricole le
pays est le 1er producteur de cacao au monde avec plus de 35% du marché. Il figure aux tout
premiers rangs africains pour plusieurs autres productions agricoles d’exportation
(caoutchouc, noix de cajou, coton, café, palmier à huile, banane, ananas, cola). Le secteur
secondaire est dominé par le raffinage de pétrole brut, le BTP et la transformation
agroalimentaire. Le secteur tertiaire est fortement dominé par les activités bancaires, la
téléphonie mobile (5 opérateurs) ainsi que les TIC. Le pays assure son autosuffisance
énergétique grâce à l’exploitation depuis quelques années de gisements de gaz et de pétrole ;
ils lui ont permis d’exporter de l’électricité et des produits pétroliers dans la sous-région.
Avec une croissance de 8,6% par an en moyenne depuis 2012, la Côte d’Ivoire vise à accéder
au rang d’économie émergente en 2020.
En 2017, la croissance, bien que vive, a été moins vigoureuse à cause de la baisse de la
production pétrolière et celle des prix du cacao. En 2018, les investissements seront encore un
élément moteur de la croissance. L’investissement public continuera notamment d’être porté
par la poursuite des grands travaux publics d’infrastructures dans le cadre du second Plan
national de développement (PND 2016-2020). Les secteurs de la construction, des transports
et de l’énergie continueront ainsi d’être des moteurs de la vigoureuse croissance ivoirienne.
Ces investissements publics, combinés aux diverses réformes entreprises pour améliorer le
climat des affaires, devraient également soutenir l’accroissement de l’investissement privé.
L’agriculture, l’agro-industrie, le secteur minier, manufacturier ou encore les services
(télécommunication) seront des activités privilégiées.
Creusé en 2017 par les conditions socio-économiques difficiles (baisse des prix du cacao,
versements de primes pour répondre aux revendications sociales), le déficit budgétaire devrait
se réduire en 2018.
Le niveau de la dette publique demeure modéré, en-deçà notamment de la norme de
l’UEMOA de 70 %, et les indicateurs de soutenabilité et de liquidité indiquent un risque de
surendettement mesuré. L’accumulation de dette, particulièrement extérieure, est encadrée par
la stratégie de gestion de la dette de manière à garantir la pérennité du financement de l’État.
En dépit de ce contexte favorable et des efforts des autorités ivoiriennes unanimement salués
par la communauté financière internationale, la Côte d’Ivoire doit relever de nombreux défis,
notamment dans le domaine de la lutte contre la corruption et de l’amélioration de
l’environnement des affaires, afin de retrouver pleinement son statut de moteur de la
croissance économique régionale. Une meilleure redistribution de la croissance est également
nécessaire pour l’amélioration durable des indices de développement.
La dégradation de l’excédent de la balance des biens, consécutive au repli des recettes
d’exportations, dans le sillage des cours du cacao, a eu pour effet de détériorer le déficit du
solde courant en 2017. En 2018, dans un contexte de relative faiblesse des prix du cacao, et
malgré la production vigoureuse, la balance des biens ne devrait pas enregistrer
d’amélioration significative. La croissance économique rapide et le programme
d’investissements publics continueront à nourrir la demande d’importations. Comme au cours
des dernières années, les comptes des services, des transferts et des revenus demeureront
déficitaires. En dépit de la détérioration du solde courant, les investissements directs étrangers
et les emprunts extérieurs, notamment concessionnels, financeront le déficit.
La Côte d’Ivoire est l’un des rares pays d’Afrique de l’Ouest à avoir une balance commerciale
excédentaire. L’industrialisation est en pleine marche, l’urbanisation augmente d’années en
année favorisant ainsi l’augmentation de la classe moyenne et l’Etat adopte une véritable
politique d’ouverture au profit du secteur privé et des IDE le tout dans un climat des affaires
et une stabilité socio-politique améliorés. La transformation sur place est priorisée et le
secteur agro industriel continue son envol.
Liste des marchés fournisseurs pour un produit importé par la Côte d'Ivoire
Sources : Calculs du CCI sur la base des statistiques de Institut National de la Statistique
(INS) de Côte d'Ivoire depuis janvier 2016.
Calculs du CCI sur la base des statistiques de UN COMTRADE jusqu'à janvier 2016.
Unité : milliers Dollar Américain
Monde 13 11 8 15 23
Belgique 8 8 7 15 20
France 2 2 1 0 3
Maroc 0 1 0 0 0
Espagne 3 0 0 0 0
Turquie 1 0 0 0 0
Sources : Calculs du CCI sur la base des statistiques de Institut National de la Statistique
(INS) de Côte d'Ivoire depuis janvier 2016.
Calculs du CCI sur la base des statistiques de UN COMTRADE jusqu'à janvier 2016.
Nombre de
catégories de
Nom de Nombre
produits ou Pays Ville
l'entreprise d'employés
de services
commercialiés
Societe Africaine
De Produits
6 300 Côte d'Ivoire Abidjan
Laitiers Et Derives
Sarl - Sapled
En se fiant aux données ci-dessus publiées sur le TradeMap de l’ITC, on peut voir que la Côte
D’Ivoire est apparemment le seul pays parmi les 3 à se fournir en fraises surgelées depuis le
Maroc et avec une valeur totale d’importations entre 2012 et 2016 s’élevant à plus de 630
milliers de Dirham Marocain venant de 2 principales sociétés de transformation locales assez
importantes en terme de taille et de gamme de produits.
LEGAL/COMMERCE INTERNATIONAL :
Moins de tracas dans la création d'entreprises, plus de célérité dans l'exécution des contrats et
plus d'efficacité dans la résolution de l'insolvabilité, la Côte d'Ivoire fait figure de proue en
matière de réformes pour l'harmonie des affaires dans la zone OHADA.
Sur de multiples indicateurs, notamment les activités précitées, la Côte d'Ivoire a plus de
facilité que tout autre pays, selon le tout dernier rapport Doing Business OHADA 2017,
publié par le Global Indicators Group et financé en partie par le Groupe de la Banque
mondiale.
Lors du forum « Investir en Côte d’Ivoire » (ICI 2014), Alassane Ouattara s’était engagé à
ouvrir la Côte d’Ivoire sur le monde. Ambitionnant d’être le hub de la sous-région, la porte
d’entrée vers l’Afrique de l’Ouest (un marché de +300 millions d’habitants), bon nombres de
partenariats forts et durables furent établis avec des opérateurs économiques capables de saisir
les opportunités créées par la croissance économique fulgurante de la Côte d’Ivoire.
MAROC-COTE D’IVOIRE :
Les relations de coopération entre le Maroc et la Côte d'Ivoire ne datent pas d'hier. Il s'agit de
relations qui datent de plus de cinq décennies, plus précisément du 16 août 1962. Ce lien a été
renforcé et a pris une nouvelle dimension grâce à la volonté des deux chefs d'Etat, le président
ivoirien Alassane Ouattara et le Roi Mohamed VI du Maroc. Les deux pays ont mis sur pied
le Groupe d’Impulsion Economique Maroc-Côte d’Ivoire (GIEMCI). Il s'agit d'un comité
coprésidé par les ministres des affaires étrangères des deux pays et composé des ministères
techniques concernés et des hommes d'affaires.
En 2015, le Maroc a détrôné, en matière d’investissements en Côte d’Ivoire, la France qui fut
jusqu’alors partenaire économique historique du pays. Le royaume représente +22 % des
entreprises agréées par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici),
guichet unique de l’investissement direct dans le pays, contre seulement 16 % pour les
opérateurs français.
Les échanges au niveau commercial entre les deux pays ont quasiment triplé ces dernières
années ; passant d’environ 40 milliards FCFA à plus de 105 milliards FCFA en 2017, (soit
200 millions USD).
Entre le Maroc et la Cote d’Ivoire, il s’agit de huit (8) conventions, d'un (1) accord de
coopération dans le domaine de la logistique et de cinq (5) mémorandums d’entente inscrits
dans une matrice d'accord.
Les accords concernent les domaines de la défense, la santé, les PME dirigées par les femmes,
le transfert des compétences, le transport, la finance, les assurances, les logements sociaux, les
infrastructures économiques, l'emploi, l'artisanat, l’enseignement, la technologie et la sécurité
routière.
En fin 2016, les présidents de la Commission « Transport et Logistique », issue du Groupe
d’Impulsion Economique Maroc-Côte d’Ivoire ont signé un accord concrétisant plusieurs
actions dans les domaines du transport et de la logistique, notamment le transport des
voyageurs, la mise en place d’un hub logistique pour les flux de marchandises ainsi que la
mise en place d’instituts de formation professionnelle et d’enseignement supérieur dans le
domaine de la Supply Chain.
Cet accord stipule aussi que le Groupe d’Impulsion économique Maroc-Côte d’Ivoire doit
pouvoir accompagner les transporteurs des deux pays par un programme d’investissement leur
permettant de renouveler leur parc de véhicules. Ce programme est déjà en vigueur au Maroc
et pourrait être transposé en Côte d’Ivoire..
La Côte d’Ivoire possède une terre riche et fertile. Elle est grande productrice de cacao, café,
bananes, ananas, huile de palme …
Le sous-sol est riche en or, manganèse, nickel, diamant.
Le climat est de type équatorial au sud, avec une saison des pluies qui dure de mai à
novembre, et le reste du temps des précipitations occasionnelles et des températures tournant
autour de 30°C, ceci dans une atmosphère très humide.
Au nord, la saison des pluies est moins marquée et s’arrête en septembre, suivi d’une saison
plus sèche, avec un ciel clair et des nuits fraîches, de novembre à mars.
Hormis les pesticides légaux utilisés dans l’agriculture et qui contribuent à booster la
production agricole de la Côte d’Ivoire, une part non négligeable de produits frauduleux,
contrefaits et obsolètes sont déversés sur le marché national. L’autorité ivoirienne juge que
ces derniers sont une menace, non seulement, pour l’agriculture mais aussi et surtout pour
l’environnement et la santé des populations. Pour faire face au danger, le gouvernement s’est
engagé dans un processus d’élimination et de gestion écologiquement rationnelle à court,
moyen et long terme de ces pesticides obsolètes.
Les nombreuses stratégies de lutte contre les pesticides illégaux se sont matérialisées par la
formalisation d’un Projet de gestion des pesticides illégaux en Côte d’Ivoire (Progep-Ci) dont
le comité de pilotage est présidé par la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du
Développement durable (Minsedd).
Dans le classement « Logistics Performance Index » LPI de 2016, la Côte d’Ivoire occupait
la 95ème place sur un total de 160 pays étudiés en matière de performance logistique ; et 4ème
en Afrique Subsaharienne.
Maritime :
Le port autonome d’Abidjan est le deuxième port du continent après celui de Durban. Ce port en eau
profonde bénéficie d’une position stratégique qui en fait le point d’accès à la mer pour plusieurs pays
enclavés de la région.
Le port répond aux normes internationales grâce aux investissements étrangers, et en particulier ceux
de Bolloré Africa Logistic. La compagnie française a obtenu la concession du premier terminal à
conteneur en 2004 et la concession du deuxième en 2013. Le port s’étend sur 34 hectares, et concentre
plusieurs industries (raffinage, conserveries). En 2014, 90 % des échanges commerciaux y avaient
transité.
Le port de San Pedro peut accueillir 4 millions de tonnes de marchandises annuelles (contre
plus de 21 Mt à Abidjan). Ce port est surtout utilisé pour les exportations de bois et devrait
être prochainement rénové
Aérien :
La Côte d’Ivoire ne possède qu’un seul aéroport international situé à Abidjan, la capitale
économique du pays. Il existe 7 autres aéroports aux pistes revêtues.
Routier :
Il compte 82 000 km de routes interurbaines dont 6 500 km sont revêtus.
Les routes ivoiriennes ont fait en 2013 l’objet d’un Contrat de désendettement et de
développement (C2D) avec l’ADF qui a permis une annulation de dette en échange
d’investissements publics pour la réhabilitation du réseau. Selon l’ADF, le réseau routier
s’était gravement détérioré par manque d’investissement. Le projet visait à rattraper ce retard
pour obtenir un réseau capable de soutenir le développement économique. Le montant du
programme totalisait 152,6 M€.
Le gouvernement ivoirien a également annoncé en 2016 d’importantes dépenses, comprises
dans le Plan national de développement 2016-2020. Près de 4 000 km de routes interurbaines
seront rénovés. Certaines sections autoroutières seront aménagées et un cinquième pont sera
construit à Abidjan.
2- SWOT Pays:
Le SWOT (Strenghs-Weaknesses-Oppportunities-Threats) en français Forces-Faiblesses-
Opportunités-Menaces, sera établi sur la base de données macroéconomique collectées et
analysées lors de la première phase.
Pays / Points Forts Points Faibles Opportunités Menaces
Eléments
Droit préférentiel Maroc- Dépendance aux aléas Fort Potentiel d’exploitation du Insécurité dormante ;
Sénégal ; climatiques ; Positionnement géographique ;
Crises sociales (en
Secteur agro-industriel priorisé Insuffisance en énergie ; Grands investissements dans les l’occurrence entre la
et en pleine expansion ; infrastructures logistiques et Casamance et l’Etat
Mauvais état des industrielles ; Central) ;
Progrès en termes de climat des infrastructures ;
affaires et de gouvernance ; Relation Sénégalo-marocaine en Non maitrise de la
Faible diversité des bonne tenue et très prometteuse ; politique monétaire
SENEGAL
Grande stabilité politique ; activités ; et de change.
Projets révolutionnaires sur le
Cadre juridique et fiscal Techniques de culture plan économique, fiscal et social.
rénovés ; encore peu sophistiquées.
Situation géographique
avantageuse.