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WILAYA DE BLIDA
DIRECTION DE L’HYDRAULIQUE
DE LA WILAYA DE BILDA
Réservoir
V=100m3
Réservoir Réservoir
V=4 x 5000m3 V=4000m3
Rapport de synthèse
Avril, 2002
PROJETHAL Consult
HYDRAULIQUE - VRD - ENVIRONNEMENT -TOPOGRAPHIE
SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG) - SUIVI DES TRAVAUX
Lot n°44 Coopérative Errahma Rue Alphonse Daudet les Sources Birmourad Rais Alger
Tél (021) 44 80 31 email : projethal @lycos.com
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION......................................................................................................................................................4
2. LIMITE DU PROJET................................................................................................................................................5
9. PRODUCTION.........................................................................................................................................................17
9.2. CHAMP DE CAPTAGE DE BENI-TAMOU.................................................................................................................17
9.3. CHAMP DE CAPTAGE DE MARAMANE..................................................................................................................17
9.4. CHAMP DE CAPTAGE DE CHIFFA............................................................................................................................18
9.5. SOURCE DE SIDI EL KÉBIR ET BEN ACHOUR...........................................................................................................18
9.6. RÉCAPITULATIF DES VOLUMES PRODUITS................................................................................................................19
10. ESTIMATION DES FUITES D'EAU DANS LES RESEAUX........................................................................20
Le présent rapport est de la phase I qui pour objet la collecte des plans existants, des informations
sur le réseau d’AEP, des données sur la population, les activités commerciales et industrielles etc…
en collaboration avec les services techniques et administratifs suivants :
- APC de BILDA.
- APC de OULED YAICH.
- APC de BOUARFA.
- Entreprise de gestion du réseau d’AEP de la ville de BLIDA ( EPEM ).
- Direction de l’hydraulique de la wilaya de BLIDA.
- Subdivision de l’hydraulique de la ville de BLIDA.
- DLEB de BLIDA.
- OPGI de BLIDA.
- DPAT de la wilaya de BLIDA.
- Entreprise SEPWIB.
- Entreprise ERB.
- Entreprise E S C B.
- Institut national de cartographie (INC).
- Entreprise de gestion des zones industrielles de dans la wilaya de BLIDA (EGZIB).
2. LIMITE DU PROJET
Le contrat passé entre la bureau d'études et la direction de l'hydraulique de Blida indique que l'étude
portera sur le réseau d'AEP de Blida, Bouarfa et Ouled yaïch. C'est le grand Blida. en faite, c'est un
seul grand réseau qui couvre tout cet espace des trois chef lieu de commune. l'étude portera , aussi,
sur les systèmes de production principaux qui alimentent les trois villes en eau potable à savoir :
Champ de captage de Béni tamou, Maramane, Chiffa et Sidi el Kébir.
La ville de BLIDA de part sa position centrale privilégiée, que ce soit au niveau national, régional
ou local est une zone de carrefour, entre les régions Est, Ouest, centre et Sud, englobant
les structures agricoles les plus riches et les plus modernisées. Chef lieu, qui est le point
de rencontre, dans le domaine agricole, le domaine commercial, industriel, universitaire, touristique
et militaire.
La ville se situe à 30 Km de la capital, au sud.
L'ensemble de la cartographie que nous disposons ne nous a pas permis d'obtenir des
renseignements exacts, faute de cartographie actualisée, devant nous permettre d'avoir une situation
cartographique de la ville de Blida à la veille de l'élaboration de l'étude de diagnostic.
Pour palier à cette contrainte nous avons entamé une mise à jour systématique à partir des plans de
l'URBAB 1/5000e, plus au mois actualisés et des orthophotoplans de 1984 ainsi par que par
la collecte de plans de masse au 1/500 relatifs aux différents zones ponctuelles à savoir :
lotissements, cités, etc...
En parallèle, le bureau d'étude à procéder à une restitution à base des orthophotoplans de 1984 et
des photo aérienne de 1998, à l'établissement d'une carte urbaine informatisée de la ville avec tous
les données relatives au cadastre et au réseau d'AEP.
5. POPULATION PAR DISTRICT SELON LE RECENSEMENT DE 1998
Les informations concernant la population du recensement de 1998 que nous avons pu les récupérer
des services statistiques des trois communes sont données dans les tableaux suivants :
Commune Population en
1998 2001 2005 2025
BLIDA 139 690 150 431 166 048 272 088
OULED YAICH 55 073 59 308 65 464 107 271
BOU ARFA 17 300 18 630 20 564 33 697
212 063 228 369 252 076 413 056
6.2.Débit moyen
Dotation . P
Qm [l/s]
86400
6.3.Débit saisonnier
Le débit saisonnier, correspondant à la journée la plus chargée de l’année, sera augmenté de 20% du
débit moyen journalier.
6.4.Débit de fuite
Qs = 1.1 x Qs avec
Nous estimons le débit des équipements dans le futur à 10 % du débit moyen des eaux destinée à la
consommation. Il est a signaler que le PDAU de Blida a fait sa projection en équipement jusqu'à
2004 ce qui nous l'aisse le choix d'établir notre propre évaluation de la quantité d'eau que doive
prendre se secteur cela évidement avec l'approbation des services concernée.
6.6.Débit de pointe
2,5
Qp = Kp x Qs ; avec K P 1,5 < = 3 [ Coef.de pointe.]
Qm
Commune Population Dotation Débit Débit des Débit de Débit Coefficient Débit
2001 l/jour/hab moyen équipements fuite saisonnier de pointe de pointe
2001 10% 10% Qs=1,2xQm Kp Qp
Blida 150 431 100 15 043,09 16 547,39 19 856,87 23 828,25 1,52 36 128,28
Ouled yaich 59 308 100 5 930,76 6 523,84 7 828,60 9 394,32 1,53 14 333,80
Bou Arfa 18 630 100 1 863,02 2 049,32 2 459,19 2 951,02 1,55 4 562,35
228 369 100 22 836,87 25 120,55 30 144,66 36 173,60 1,51 54 735,88
Tableau 6 : Estimation des débits moyen, saisonnier et de pointe des trois villes de Blida en 2001
Commune Population Dotation Débit Débit des Débit de Débit Coefficient Débit
2005 l/jour/hab moyen équipements fuite saisonnier de pointe de pointe
2005 10% 10% Qs=1,2xQm Kp Qp
Blida 166 048 150 24 907,13 27 397,84 30 137,62 36 165,15 1,51 54 723,15
Ouled yaich 65 464 150 9 819,67 10 801,64 11 881,81 14 258,17 1,52 21 685,77
Bou Arfa 20 564 150 3 084,64 3 393,10 4 071,72 4 886,07 1,54 7 503,85
252 076 150 37 811,44 41 592,58 49 911,10 59 893,32 1,51 90 451,81
Tableau 7 : Estimation des débits moyen, saisonnier et de pointe des trois villes de Blida en 2005
Commune Population Dotation Débit Débit des Débit de Débit Coefficient Débit
2025 l/jour/hab moyen équipements fuite saisonnier de pointe de pointe
2025 10% 10% Qs=1,2xQm Kp Qp
Blida 272 088 200 54 417,64 59 859,40 65 845,34 79 014,41 1,51 119 224,35
Ouled yaich 107 271 200 21 454,24 23 599,66 25 959,63 31 151,55 1,51 47 168,58
Bou Arfa 33 697 200 6 739,39 7 413,33 8 154,66 9 785,59 1,53 14 925,69
413 056 200 82 611,26 90 872,39 99 959,63 119 951,55 1,51 180 793,18
Tableau 8 : Estimation des débits moyen, saisonnier et de pointe des trois villes de Blida en 2025
2000000
1800000
1600000
1400000
1er trimèstre
1200000 2eme trimèstre
1000000
800000
600000
400000
200000
0
BOUARFA OULED YAICH BLIDA Total
Figure 2 : Histogramme des volummes d'eau facturés pour les trois communes
8. ESTIMATION DE LA DOTATION REELLE ACTUELLE ( EN 2001 ).
Tableau 12 : Estimation de la dotation reelle actuelle selon le recenssement de 1998 et les abonnées.
La dotation réelle et actuelle calculée est la dotation moyenne de consommation en eau des trois
villes, Blida, Ouled yaïch et Bouarfa. Ce chiffre englobe tous les types de consommation :
domestique, culturelle et administrative et industrielle.
9. PRODUCTION
Selon l'enquête qu'a effectuée le bureau d'études sue site et d'après les informations recueillies
auprès de l'EPEM, la production en eau des stations, des forages et des sources est donnée ci après :
Chaque forage est doté d'un débitmètre qui permet de relever le débit en fin de journée :
D'après les estimation faite par l'EPEM, les sources de Sidi el kébier produisent ensemble un
volume égal à 7344 m3/jour y compris la source de Ben Achour.
Production en 2001
Champs de captage
M3/j m3/h l/s
Béni Tamou 15 109 686,77 174,87
Meramane 15 426 701,18 194,77
Chiffa 5 417* 300,94 83,60
Sources Sidi el Kébir
7344,00 333,82 92,73
et Ben Achour
Total 43 296 1 968,00** 546,67
Ces chiffres nous montent que 50 %, seulement, de la quantité d'eau produite par les quatre captage
existants est arrivée au consommateur (tous les secteurs confondus : Ménage, équipements,
industrie, caserne etc…).
Ce chiffre est plus au mois réelle du faite de la facturation, au forfait, appliquée par l'EPEM dans
certains quartiers de la ville.
Selon notre première analyse, cette quantité d'eau très importante est due aux :
soit aux :
2- Piquages illicites.
Dans la tableau suivant nous comparons les besoins en eau aux différents horizon (2001- actuel,
2005- court terme et 2025 - futur) des trois villes à la production actuelle réelle. Ceci afin de
déterminer l'excès ou le déficit en eau.
Production Besoins Déficit Excès Besoins Déficit Excès Besoins Déficit Excès
Unité 2001 2001 2001 2001 2005 2005 2005 2025 2025 2025
m3/j 42 396 36 173,60 - 6 222 59 893,32 -17 497,32 - 119 951,55 -77 555,55 -
l/s 490,69 418,68 - 72,02 693,21 -202,52 - 1388,33 -897,63 -
Tableau 19 : Evaluation du déficit en eau de trois villes : Blida, Bouarfa et Ouled Yaïch
Figure 4 : Production en eau en 2001 et besoins en eau des horizons 2001, 2005 et 2025.
12. OUVRAGES D'AEP EXISTANTS
La station de pompage de béni tamou comprend deux (02) réservoirs semi entérée de 2000m3 de
capacité chacun, de chambre des pompes, un atelier d'entretien et de machine et d'un poste de
transformateur. Des accessoires tels que un anti bélier, regards de vidange et de mesure de débit.
12.2.1.Situation et implantation
La station de Béni tamou est située au Nord de Blida, dans la commune de Béni tamou. Elle est
éloignée de 500 m environ, au nord, de la route reliant Béni mered à oued El Alleug.
La station est implantée à la côte 86.50 m
12.2.2.Caractéristique de la station
La station de pompage de Maramane est identique à celle de Béni tamou. Elle diffèrent, seulement,
des entrées et sortie de canalisation.
12.3.1.Situation et implantation
La station de Maramane est implantée au Nord - Ouest de Blida, dans la commune de Ouled Alleug.
Elle est située perpendiculairement à la route reliant Blida à Oued el Allleug à environ 1000 m.
La station est implantée à la côte 102.00 m
12.3.2.Caractéristique de la station
12.4.1.Situation et implantation
La station de Chiffa est située au Ouest de Blida, dans la commune de Bouarfa. Elle est implantée
à coté de la route reliant Blida à Chiffa.
La station est implantée à la côte 102.00 m.
12.4.2.Caractéristique de la station
12.5.1.Situation et implantation
La station de pompage de BOUARFA est située à proximité des réservoirs n°10 de BOUARFA.
Elle est conçue pour faire relever l'eau au réservoir 1500 m3 de BABA MOUSA.
La station est implantée à la côte 263.00 m
12.5.2.Caractéristique de la station
12.6.1.Situation et implantation
La station de pompage de DARDARA est implantée dans l'enceinte des réservoirs 2 x 1000m3 de
DARDARA son rôle est de pomper l'eau vers le réservoir 100 m3 du quartier Bouslimani, situé à la
côte 390 m
La station est implantée à la côte 300.00 m
12.6.2.Caractéristique de la station
Le bureau d'études n'a pas pu relever les caractéristiques de la station de pompage de DARDARA
en raison de l'absence de la personne chargée de la station. Plusieurs tentatives de visite de la station
étaient effectuées par nos ingénieurs sans résultat. Par contre les réservoirs et la chambre de vanne
ont été visités au début de démarrage du projet.
13. RESERVOIRS
13.2.1.Présentation
Le réseau du grand Blida est alimenté à partir de plusieurs réservoirs, généralement, il sont enterré
partiellement. Ces réservoirs sont construit en béton armé. Ils ont la forme rectangulaire
et circulaire. Ces réservoirs sont implantés aux endroits qui leurs permettra de couvrir toute la zone
à alimenter et assurer, en même temps, l'eau en quantité suffisante des zones hautes du piémont
par l'intermédiaire des station de reprise, installées à proximité.
Ils existe 09 réservoirs dans 02 en hors service et sont :
Il existe aussi, au niveau des champs de captage, des bâches de reprise qui ont pour rôle d'alimenter
les pompes, en même temps, de recevoir les eaux des forages. Ces réservoirs sont :
Nous tenons à signaler qu'il existe une partie des populations, située sur les hauteurs de Blida est,
actuellement, alimentée à partir des citernes en métal. On trouve ces citernes dans les zones hautes
de Ben achour et à proximité du réservoir V=100 m3 de Bouslimani.
Ces réservoirs sont en béton armé de forme rectangulaire. Il sont implantés à la côte 270 m de trop
plein. il ont la même capacité 5 000 m3 et sont séparés par une chambre de vanne.
Les réservoirs sont situés au piémont de Blida au Sud - Ouest, dans la commune de Bou Arfa.
Ils reçoivent l'eau de la station de Maramane par une conduite en DN 600 mm. Ils assurent
la distribution vers le réseau de l'étage E de Blida et en même temps vers le chef lieu de Bou Arfa
par une autre conduite en DN 500 mm.
Ces réservoirs alimentent, aussi, le réservoir de Baba Mousa par l'intermédiaire de la station de
pompage se trouvant collée à l'un des réservoirs.
Ils sont implantés au Sud, sur les piémonts de la ville de Blida. De capacité égale à 4 x 5000 m3 et
de côte trop plein égale à 270 m. deux des quatre réservoirs possèdent deux compartiments, il s'agit
des réservoirs n°3 et n°4. il existe quatre chambres de vanne se trouve collées aux réservoirs avec
deux types d'équipements. ils sont alimentés à partir de la station principale de Béni tamou par la
conduite DN 600 mm. Ces réservoirs assurent l'alimentation en eau de l'étage E du réseau de Blida
par une conduite en DN 800 mm. En même temps, ils font arrivée l'eau aux étages supérieurs par
l'intermédiaire de la station de pompage secondaire projeté et n'est pas complètement réalisée. Cette
dernière refoule l'eau vers le réservoir 1000 m3 de Ben Achour.
C'est un ancien réservoir du Blida. Il est destiné à alimenter le noyau du centre ville. C'est un
réservoir type rectangulaire de paroi ondulée et en béton. Ce réservoir reçoit l'eau de la source de
Sidi en kébir par une conduite en DN 500 mm et de la station de Chiffa par une conduite en
DN400mm. La distribution se fait par une conduite en DN 500 mm. Ce réservoir est situé au niveau
de croisement de la route de Chréa avec celle de Sidi en Kébir.
Au niveau de l'un des quatre coins du réservoir se trouve la chambre vanne. Cette dernière est
traversée par toutes les conduites d'arrivée et de départ et, aussi, elle abrite les conduites de trop
plein et de vidange. Des organes de sectionnement ( robinet vanne) sont aussi installés à l'intérieur.
On constate que le réservoir 4 000 m3 est en bonne état. La chambre de vanne nécessite
un entretien efficace par la mise en place d'une couche de peinture de graissage des vanne etc...
Figure 8 : Shéma d'implantation du réservoir 4 000 m3 du centre ville
Les deux réservoirs sont en béton armé, de type circulaire et sont complètement enterrés.
Ces réservoirs sont implantés à proximité de la route qui mène vers Sidi el Kébir juste avant
d'arriver au pont qui traverse l'oued Sidi el Kébir.
Entre ces deux réservoirs on trouve la cambre de vanne. C'est cette dernière qui reçoit l'eau du
réseau de Sidi el Kébir et le faire repartir vers les deux réservoirs et vers la station de pompage.
La station de pompage se trouvant à l'intérieur du site du réservoir est destinée à refouler l'eau vers
le réservoir V=100 m3 de Bouslimani par une conduite en DN 160mm PVC.
On constate que les réservoirs sont en bonne état. La chambre de vanne nécessite un entretien fiable
par la mise en place d'une couche de peinture et graissage de la pièce spéciales. Et, aussi, facilier
l'accès à la chambre de vanne par la mise en place des portes métallique et cltures en dur.
Il est situé au sud de du chef lieu de Bou Arfa. C'est un réservoirs en béton armé de forme
circulaire.
Le réservoir reçoit de l'eau des réservoirs 2 x 5000 m3. Son rôle est d'alimenter le réseau
de distribution des zones hautes de Bouarfa.
Le réservoir est récent. Il est en bon état.
Capacité Production %
de stockage en 2001 2000 Observation
m3 m3/j m3/j
Du tableau précédent, on remarque que la capacité du stockage des réservoirs, actuelle, par rapport
à la production est largement suffisante. Elle représente 100 % dans le quel où tous les réservoirs
existants seront mis en services et inférieur à 0.75 % dans le cas ou, uniquement, certain réservoirs
qui sont opérationnel.
Figure 11 : Histogramme des besoins en eau et et la capacité totale des réservoirs existants aux differents
horizon
La capacité totale des réservoirs existants est suffisante jusqu'à 2025. Il reste à vérifier leurs
répartition par rapport à couverture du réseau existant et projeté.
16. COMPARAISON ENTRE LES BESOINS EN EAU ET LA CAPACITÉ DES RÉSERVOIRS EXISTANTS
PAR CHEF LIEU DE COMMUNE.
Tableau 28 : Rapport entre les besoins en eau et la capacité des réservoirs existants par chef lieu de commune
Il est claire que la zone de Ouled yaïch manque de réservoirs à long terme afin d'assurer
un stockage suffisant à long terme pour l'étage E (zone ouled yaïch) et pour les étages supérieurs.
Par contre, pour Blida et Bou Arfa la capacité des réservoirs existants est largement suffisante.
17. RESEAU DE DISTRIBUTION
17.2.Phases de réalisation du réseau d'AEP
Le dépouillement et l'analyse des dossiers et plans collectés des différents services et organisme,
ainsi des entreprises, nous a permis de partager le réseau d'AEP de Blida en trois phases
de réalisation y compris la partie étude :
1- Réseau existant de l'ancienne ville de Blida, actuellement désaffecté mais il reste quelques
tronçons du réseau toujours en services (la gestion était assurer, à l'époque par l'entreprise
SONAD et après par l'APC de Blida).
2- Nouveau réseau d'AEP, projeté par le bureau d'études BNEH et réalisé par plusieurs entreprises
tels que ETHR, hydrotraitement, CANAGAZ, etc…
3- Des transformations effectuées sur le réseau d'adduction (passage du pompage direct vers
le réseau de distribution au pompage direct vers les réservoirs).
4- Sectionnement des conduites dans certaines tronçons du réseau secondaire maillé par installation
des plaques pleines, ainsi la réseau est devenu ramifié. C'est une opération était menée après
les grandes difficultés rencontrés par l'EPEM dans la gestion du réseau.
5- Opération de remplacement des forages existants.
Il couvre la partie centrale de Blida. Il est alimenté à partir des sources de Sidi el Kébir par trois
conduites principales de diamètres respectives DN 300 mm, DN 200 mm et DN 500 mm. Deux de
ces conduites (300 et 200 mm) aboutissent, ensemble, dans un répartiteur. La conduite DN 500 mm
passe par le réservoir 4000 m3 avant de terminer dans le réseau de Blida. A partir du répartiteur,
plusieurs conduites partent dans différentes direction pour alimenter la population.
Les trois conduites maîtresses de distribution qui viennent de la source de Sidi el kébir transitent par
le réservoir 1500 m3, les 2 x 1000 de DARDARA et alimentent parfois en cours de route certains
quarter de DARDARA.
Géneralement les zones hautes de blida, sont alimentées par les sources comme celle de CHREA,
ou bien par captage comme celle de Ben achour par l'intermédiaire des conduites en acier galvanisé.
Le centre de Ouled yaïch était alimenté par une conduite en Bonna en DN 500 mm. Avant, cette
conduite alimente la population de Ouled yaïch à partir du captage qui existait sur l'oued Beni azza.
De ce dernier, la conduite prenait naissance et traverse la ville pour arriver enfin en à l'entrée de la
zone industrielle de ouled yaich, du coté de l'autoroute. Actuellement, la conduite est désaffectée
dans sa partie supérieure. Il ne reste que le tronçon qui relie le centre ville de ouled yaïch à la zone
industrielle et alimenter par le réseau secondaire au niveau du centre ville.
La population de Bou Arfa était est alimentée en eau potable à partir du réseau de blida par une
conduite secondaire qui est piquée sur une conduite principale de l'autre coté de l'oued. cette
conduite transitait par l'ancien pont de Bou Arfa implanté sur l'oued Sidi el Kébir.
17.6.Conception du réseau de Blida d'après BNEH
Le réseau de Blida d'après la conception établie en 1981 par l'ancien bureau nationale des études
hydrauliques est le suivant :
Le pompage s'effectue, directement dans le réseau de Blida, à partir des deux champs de captage de
Blida I et Blida II (respectivement de Beni Tamou et Maramane). Des grandes mailles ont été
projetées et réalisées qui couvre tous le territoire des trois villes concernée à savoir: Blida, Bouarfa
et Ouled yaïch. De l'autre extrémité du réseau, sur les piémonts, sont implantés des réservoirs
d'équilibres qui ont pour rôle d'assurer l'eau en pression suffisante en heure de pointe et de se
remplir en heures creuses. Ces réservoirs sont situés à la même côte (270 m de trop plein) pour
permettre, en même temps, leurs remplissage.
Concernant les étages supérieurs il a été projeté des réservoirs et des stations de pompage. Des
études ont été menée, séparément, afin de permettre l'alimentation de ces zones hautes. Il s'agit du
pompage vers réservoir de Ben Achour V=1000 m3 à partir du réservoir V = 4 x 5000m3, pompage
vers le réservoir de Bouslimani V=100m3 à partir de la station de Dardara et pompage vers le
réservoir de Baba moussa à partir des réservoirs V=2x5000 m3. Ce réservoirs alimente les zones
hautes de Bouarfa
Il est à signaler que certains réservoirs projetés par BENH n'ont pas été réalisés. Par manque de
d'assiette (terrain) comme c'est la cas pour les réservoirs V=2x2000m3 de Dardara.
Le refoulement vers le réservoir 4000 m3 du centre ville est assuré par la conduite DN 500 mm en
provenance de station de Chiffa, implantée à l'ouest de la ville de Blida. C'est un ancien système de
pompage qui est venu toujours pour le renforcement de l'alimentation de Blida en eau.
Le réseau de distribution de Blida est partagé en plusieurs étages. En commence par celui le plus
important, il s'agit de l'étage E. il couvre presque toutes les trois villes et arrive, au nord jusqu'au
Beni mered. A l'Est il se termine par une ramification jusqu'à l'université de Blida. A l'Ouest jusqu'à
la limite urbaine de Blida y compris le centre ville de Bouarfa.
Le réseau de Blida est formé, aussi, de d'autres étages supérieurs A, B et D qui concernent les zones
hautes de Blida.
Le pompage direct dans le réseau a engendré beaucoup de perturbation dans le réseau de Blida.
Cette situation crée des dysfonctionnement du réseau par manque de pression dans certaines zones
malgré les tentatives diverses pour palier à ces problème. En outre, l'eau pompée par les deux
stations principales n'arrive pas aux réservoirs d'équilibres. de ce fait, il a été décidé par les services
de l'hydraulique de revenir au système classique d'alimentation en eau ( c'est à dire pompage direct
vers les réservoirs existants et après une distribution régulière). L'étude d'adaptation des
modification a été confié à l'ex entreprise nationale hydro projet centre. Cette dernière en
collaboration avec l'hydraulique a procédé à la séparation des deux réseaux, refoulement et
distribution.
La première conduite de Maramane (Blida II) a été sectionnée dans plusieurs endroits du réseau
pour l'isoler du réseau de distribution. C'est une conduite en DN 800 mm et DN 600 mm.
Actuellement, cette conduite desserve le réseau de Blida et les réservoirs de Bouafra 2 x 500 m3.
La deuxième conduite de Béni tamou est sectionnée au niveau de la zone industrielle de
BenBoulaid. Il existe une vanne a cet endroit qui permet d'isoler le refoulement du réseau de
distribution. Cette vanne perde beaucoup d'eau, actuellement, en raison de fuite.
A partir de ce regard de sectionnement a été réalisée un nouveau tronçon en DN 600 mm jusqu'au
pont de traversée de l'oued Bini azza sur la RN 29. A partir de cet endroit, la conduite est partagée
en deux autres conduites. DN 600 mm qui parte vers les 4 x 5000 m3 de Ben Achour et DN 350mm
vers le réservoir circulaire de Ouled yaïch.
Tous les réservoirs existants (2x5000m3 de Bouarfa, 4x5000m3 de Benachour et 5000 m3 de ouled
yaïch) alimentent ensemble le réseau de distribution de Blida.
D'après l'exploitant du réseau de blida, EPEM, le réseau tel qu'il est conçu et réalisé présente
beaucoup de problèmes qui ne sont pas facile à les repérer par exemple : L'eau qui n'arrive pas à
certaines habitations en raison probable des conduites surdimensionnées et qui nécessitent beaucoup
de temps pour son remplissage alors que la distribution s'effectue en six (06) heures.
Le gestionnaire à procéder à la :
- La surpression de tronçons de conduite par installation des plaques pleines dans certains partie
du réseau (réseau secondaire, généralement). Par cette mesure, le réseau devient ramifié et
simple à gérer et à maîtriser.
- L'isolement de certaines conduites qui nécessite beaucoup d'eau et de temps comme la 800 mm.
On a rencontré lors de la reconnaissance des modifications dans certains tronçons du réseau qui ne
n'ont pas été connue par l'exploitant ou l'administration, il s'agit :
Aussi, on a remarqué l'utilisation des conduites de faibles diamètres dans la distribution au lieu les
grandes. Ceci est expliqué par l'EPEM par le temps très important que nécessite le remplissage de
ces conduites alors que la quantité distribuée est faible.
18. SITUATION ACTUELLE DU RESEAU D'AEP DE BLIDA
18.2.1.Forages
La reconnaissance des forages et l'analyse des document collectés nous a permis de relever
certaines remarques constatées tant sur la réalisation des forages que par leurs exploitation durant
ces dernières années :
1- Les forages ont été réalisés de tel manière que les pompes ne peuvent pas descendre au dessous
d'une certaines profondeurs limites en raison du rétrécissement du tubage ou bien à cause des
déformations des colonnes mentantes qui ne deviennent plus verticales.
2- Baisse sensible de la nappe (le niveau statique est, actuellement, au environ de 50 m).
3- Existence de plusieurs forages illicites. Cette situation ne permettra pas le développement de
d'autres forages.
4- Production très faible donnée par certains forages (exemple : F4, F6 et F7 de Maramane, F1, F4,
F7 et F8 de Béni tamou et FA de Chiffa).
Le système de collecte des eaux est celui projeté par BENH et réaliser par l'hydraulique de la
wilaya. Ce système a connue une extension par l'addition au système de collecte de base d'autres
forages
la production de tous les forages est comptabilisée à l'entrée des réservoirs V=2 x 2000m3 par des
compteurs installés à cet effet. On note pour les champs de captage exploités, actuellement, que
pour faire arriver l'eau des forages à la station, il est procédé par fermetures progressive des vannes,
installées à la sortie de chaque forage. Et ceci malgré les diamètres très important de conduites et les
débits très faibles des forages.
Le choix de la pompe s'effectue selon le débit que peut donner le forage. Le gestionnaire procède au
système de vannage par tronçon jusqu'à atteindre le débit total des forages à l'entrée de la station.
Dans la mesure où cette pratique de fonctionnement du système de collecte reste la plus utilisée du
fait quelle réussit à faire arriver toute la quantité d'eau à la station. Néanmoins, elle présente des
inconvénients de fonctionnement quant aux vitesses d'écoulement dans les conduites le point de
fonctionnement et rendement des pompes.
Le même principe de fonctionnement est utilisé dans le champ de captage de la Chiffa. Ce dernier
est moins problématique que celui de Bni tamou ou de Maramane car, chaque forage débite
directement, dans le réservoir existant 500 m3.
La production totale est plus importante selon que le forage F7 de la cité Driouche entre en service
ou non. Le pompage s'effectue en 22 heures .
18.2.4.Station de pompage de Beni tamou
Les caractéristiques des groupes éléctro pompes sont plus importantes par rapport à la production
des forages. Les groupes sont largement suffisantes pour faire pomper toute la quantité d'eau
produite ( démarrage de 02 à 03 pompes, en parallèle, selon le remplissage des réservoirs
2x2000m3). Toute la quantité d'eau produite est refoulée vers les réservoirs 4x5000m3 de Ben
achour et 5000 m3 de Ouled yaïch. Alors on constate que cette quantité n'arrive pas, complètement,
aux réservoirs respectives.
Trois pompes sur quatre fonctionnent selon le remplissage d'eau dans les réservoirs de transite
2x2000 m3.
Le génie civil est en bonne état. Les équipements électro mécanique sont très ancienne. On note
la production sensiblement faible par rapport à la capacité de la station. Le anti bélier fonctionne
correctement.
Les mêmes remarques peuvent être retenue pour la station de Maramane. Cependant, les anti bélier
installés dans la station sont différent à ce qui a été posé dans la station de Beni tamou. On trouve
trois réservoirs à vessie de type Charlatte de capacité 2000, 5000 et 3000 litres. Ces réservoirs sont
relié à la conduite secondaire qui les relient à la conduite principale DN 800 mm par trois conduites
de faible diamètre DN 250 mm. Et après par la conduite DN 350 mm.
Les antis bélier sont hors service. cela est dû, selon les techniciens, à la déchirure de la vessie que
comporte le réservoir. L'exploitant nous recommande l'installation d'un anti bélier similaire à celui
de Beni tamou qui n'a jamais posé de problème
La station de pompage de la Chiffa est mois importante par rapport à la station de Béni tamou et de
Maramane. C'est une station ancienne conçue pour pomper les eaux de la nappe de la Chiffa.
La capacité des groupes électropompes est supérieure à la production totale des forages. Deux
pompes sur trois fonctionne dans la plus part du temps. La troisième pompe rejoint les deux autres,
en parallèle, dans le cas où la production en eau dans les forages augmente.
Le pompage s'effectue en 22 heures .
L'anti bélier existant de capacité 5000 litres fonctionnent correctement. il est alimenté en air par un
petit compresseur installé tout près. Le fonctionnement de l'anti bélier est tributaire de la pression
dans la conduite de refoulement repérer par un manomètre.
Ces réservoirs son destinés à recevoir les eaux de la station de Maramane. Les ouvrages sont en
bonne état. Les équipements existants fonctionnent correctement.
Il est à signaler que d'après le registre des relevés effectués, quotidiennement, par les agents de
l'EPEM, le pompage s'effectue en 10 heures :
05 h 20 à 8 h 30 h (R1) = 4 m 40 h (R2) = 3 m 30
13 h 45 à 17 h 30 h (R1) = 0 m 00 m h (R2) = 3 m 30 hauteur maximum = 5.50 m
21 h 15 à 24 h 20 h (R1) = 3 m 20 h (R2) = 4 m 30
La distribution en eau vers la ville se faisait en six (06) heures et chaque jour. De 06 heures du
matin jusqu'au 13 heures.
Selon notre constat, on remarque que le pompage s'effectue, aussi, dans le réseau de distribution.
Tableau 29 : Quantité d'eau distribuée dans le réservoir 2x5000m3 enregistrée par le débitmètre
On remarque que ces chiffres ne représentent pas la réalité observée sur place. Les niveaux d'eau
dans les deux réservoirs fluctuent entre 2 et 4 m. les dimensions des deux réservoirs est de 29 m x
29 m. Il en résulte un volume distribué qui tourne autour de 6000 à 7000 m3 jours.
Le pompage vers les réservoirs de Bouarfa s'effectue en 20 heures. La quantité refoulée est de
l'ordre de 15 426 m3/jour ce qui résulte que la quantité pompée en une (1) heure est de 771.30 m3.
Le pompage vers les réservoirs s'effectue en 10 heures ( constat relevé sur place), ce qui nous donne
un volume total de 771.30 x 10 = 7713 m3/jour. Ce volume estimé s'approche bien du volume
calculé précédemment en se basant sur les niveaux d'eau dans les réservoirs. On conclue que
le compteur, installé, ne fonctionne pas correctement).
1. Robinet flotteur ( actuellement, sans importance en raison de faible débit d'arrivée par rapport
au débit distribué).
Ces réservoirs reçoivent de l'eau de la station de Béni tamou par l'intermédiaire de la conduite
DN600 mm
Les perturbations cumulées dans l'enregistrement des quantités d'eau, arrivée et distribué, nous a pas
permis de connaître les chiffres réels des heures de pompage. Une chose est sûr est que deux
réservoirs sur quatre fonctionnent. La durée de pompage dans les réservoirs est inférieure à durée de
pompage dans la station de Beni tamou.
La distribution est effectuée en cinq (05) heures de chaque jour. De 06 heures du matin jusqu'au 11
heures.
Les quantités d'eau distribuées qui nous ont été communiquées ne représentent pas la réalité.
Tableau 30 : Quantité d'eau distribuée dans le réservoir 4x5000m3 enregistrée par le débitmètre
Le pompage vers le réservoir n°2 s'effectue tous les jours 24 h/24 heures et deux jour sur trois pour
le réservoir n°3.
L'analyse effectuée pour les réservoirs de BOUARFA, concernant le volume d'eau qui arrive et qui
est distribué, pourra être appliquée pour les réservoirs de BEN ACHOUR. Pour une distribution de
cinq (05) heures et une baisse du niveau dans les réservoirs en service (n°2 et n°3) de l'ordre de 3 à
4 m nous donne un volume au environ de 6000 à 7000 m3 jour.
Le réservoir n°1 est hors service en raison de défaillance de la vanne de vidange. Cette situation n'a
pas permis à l'EPEM de procéder à la vidange du réservoir et le préparer à recevoir de l'eau.
Le réservoir n°4 est hors services, lui aussi, en raison de ses équipements hydromécaniques
détériorés.
On note les portails des chambres de vanne détruits ce qui nécessite leurs remplacement.
Il est à signaler l'état dégradable dans le quel se trouve ces réservoirs ainsi que les équipements
hydromécanique. L'environnement à proximité des réservoirs nécessite un aménagement.
1. Eclairage.
2. Drainage des eaux superficielles.
3. Loge gardien.
4. Couche de peinture.
5. Travaux de finition à l'intérieur des chambres de vanne et à l'extérieur.
C'est un réservoir de forme circulaire. Il reçoit l'eau de la station de Bénie tamou, comme c'est le cas
pour les réservoirs de Benachour, par l'intermédiaire de la conduite DN 350 mm.
Les équipements sont en bon état. La conduite DN 350 mm finira à la chambre de vanne par un
tronçon de conduite en DN 500 mm.
Le pompage s'effectue en quatre (04) heures de 7 heures 30' su matin à 11 heures 30'
Le volume distribué dans ce réservoir est presque la moitié du volume distribué dans les réservoirs
de Benachour. Il est de l'ordre de 3000 à 4000 m3 jour.
Une quantité supplémentaire arrive à cet réservoir du captage sur oued Beni azza par une conduite
en DN 250 mm PVC.
6. Eclairage.
7. Drainage des eaux superficielles.
8. Loge gardien.
C'est une station destinée à pomper les eaux des réservoirs de Bouarfa vers le réservoir 1500 m3 de
Baba moussa. C'est une station nouvelle, équipée de deux pompes.
Le refoulement se fait en trois (03) heures par jour. Les quantités relevées par le débitmètre sont :
On note l'espace très réduit entre l'armoire électrique et les groupes électropompes. Cette situation
risque de causer les dommage à l'armoire dans l'avenir par l'inévitable fuite d'eau dans les pompes.
On signale qu'il existe un espace suffisant à l'extérieur de la station qui permet l'isolement de
l'armoire dans une autre chambre.
Sur place il n'existe que la chambre des pompes (génie civil) et l'assiette de l'anti bélier. La station
est implantée à proximité du réservoir n°1, à l'entrée principale, à gauche.
Il fait partie des anciens réservoirs qui alimentent la ville de Blida. L'ouvrage est en bonne état.
Tandis que les équipements sont dans une situation qui nécessite leurs réhabilitation.
Aucune informations nous a été communiquée durant notre passage concernant le bon ou mauvais
fonctionnement de ces équipements.
2. Robinet flotteur ( actuellement, sans importance en raison de faible débit d'arrivée par rapport
au débit distribué).
9. Eclairage.
10. Couche de peinture.
11. Travaux de finition à l'intérieur des chambres de vanne et à l'extérieur.
18.4.RESEAU DE DISTRIBUTION
Le bureau d'études a collecter les informations, en plus des documents et archives disponibles,
auprès :
Des anciens travailleurs des entreprises ayant pris part à la pose des conduites (ETHR).
Des travailleurs de EPEM.
Des travailleurs de l'OPGI de Blida..
C'est un réservoir en béton de forme circulaie, implanté dans la région de Sidi el kébir.
Actuellement, ce réservoir est hors services pour des raisons que nous les ignorons. Il nous a été
informé que son réhabilitation est pris en compte par l'EPEM. Ce réservoir joue un rôle important
dans la répartition des pressions d'eau dans le réseau de Blida. Il est situé à une côte qui permet de
régler, d'une manière générale, les problèmes de pressions d'eau surtout pour habitations élevées.
Ces réservoirs se trouve entre le réservoir 1500 m3 de Sidi el Kébir et le 4000 m3 du centre ville.
Actuellement ces réservoirs fonctionnement normalement en alimentant le centre ville de Blida
malgré que leur implantation est plus au mois base. Et de l'autre coté, il assure l'alimentation en eau
des étages supérieurs de Blida.
On trouve le réseau de BLIDA réalisé en acier dans sa globalité. Surtout, celui posé par l'entreprise
ETHR concernant les mailles principales du réseau de BLIDA.
Les conduites en amiante ciment occupe le réseau secondaire comme c'est le cas pour Bouarfa,
réseau secondaire de la ville de Blida et Ouled Yaïch.
L'agressivité du sol a fini par corroder les conduites en acier, malgré les protections cathodiques
installés. Cette situation est en raison des recommandations quant à l'utilisation de l'amiante ciment,
les services de l'hydraulique ont opté pour les conduites en polyester (PVC) pour sa légèreté,
résistance à l'écrasement et aux produits chimiques, durée de vie importante et surtou' au coût.
20. QUALITÉ DES EAUX
2. La valeur de pH de l'eau est dans la fourchette 6.5-8.5. les eaux sont bien tamponnées par
l'alcalinité.
3. La minéralisation des eaux est moyenne et ne dépasse guère le 1 g/l soit 1000 mg/l.
4. La dureté de l’eau est inférieure à 50°F ce qui ne pose guerre de problème d'entartrage.
5. Les éléments Na+ sodium et chlorure sont largement inférieures respectivement à 100 et 600
mg/1 ce qui rend les eaux faiblement salines.
6. L'alcalinité des eaaux est inférieure de 300 mg/1 ce qui est dans les normes de 500 mg/l.
7. La teneur en nitrate est à Chiffa de 60 mg/I excessive par rapport aux résultats de l'ANRH qui est
de 30 mg/l. Elle est dans les normes inférieur à 50 mg/l.
8. Les éléments nutritifs sont dans les normes ce qui laisse prédire qu'il y a une bonne prise en
charge de la javellisations au niveau des stations.
9. N02-: 0 mg/l ; NH4: 0 mg/1
10. Les germes analysés sont absents dans 100 ml d'échantillon d'eau ce qui conclue une bonne
javellisation et une bonne qualité bactériologique.
20.4.Conclusion
Toutefois et avec l'explosion démographique, la surveillance au niveau des réseaux et des sources
hydriques (puits, forages, sources...) est recommandée surtout en période d'étiage ou la ressource
diminue et les besoins augmentent.
LISTE DES TABLEAUX