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Projet de session :
Récupération des eaux de pluie pour des usages municipaux
PRÉSENTÉ À :
La Ville de Montréal met de l’avant plusieurs actions visant à protéger les plans d’eau et les
bandes riveraines ainsi qu’à économiser l’eau potable. Pour y arriver, le Québec s’est doté
d’une stratégie de conservation de l’eau potable. Cette dernière vise à fournir à tous une eau
potable de qualité et en quantité suffisante, aujourd’hui et demain, tout en assurant la pérennité
de la ressource. Ainsi, la substitution de l’eau potable par de l’eau de pluie pour des usages
municipaux est considérée par quelques villes Québécoise dans un optique de réduction de
la consommation de celle-ci. (Portail officiel de ville de montréal ,2020 )
Afin d’évaluer si l’utilisation de l’eau de pluie pour le nettoyage des rues et l’arrosage des
jeunes arbres offre un bilan environnemental positif, deux scénarios envisagés utilisant celle-
ci sont analysés et comparés à la solution actuelle utilisant l’eau potable pour un quartier
résidentiel de Montréal, soit le quartier Rosemont-La Petite-Patrie.
Pour l’élaboration des scénarios, des estimations sur la quantité hebdomadaire d’eau utilisée
pour les usages durant la période d’opération sont produites. À partir de celles-ci, un nombre
de citernes souples collectrices d’eaux de pluie liées aux gouttières de bâtiments du quartier
sont calculées. Ensuite, une mise en place de plusieurs indicateurs tels que le nombre de C02
hebdomadaire émis par le scénario envisagé est effectuée pour l’évaluation de leurs impacts.
Mots clés : Eau potable, eau de pluie, scénario, usages municipaux, bilan environnemental.
I
Table des matières
INTRODUCTION ............................................................................................................................................ 1
CHAPITRE 1 : ÉTAT DES CONNAISSANCES .......................................................................................... 2
1.1 CARACTERISATION DES ENJEUX ..................................................................................................................2
1.2 SOLUTIONS APPLICABLES ............................................................................................................................2
1.3 INDICATEURS DE L’EFFICIENCE.....................................................................................................................3
CHAPITRE 2 : MÉTHODOLOGIE ................................................................................................................ 4
2.1 DESCRIPTION DU PERIMETRE D’ETUDE ........................................................................................................4
2.2 SCENARIOS ENVISAGES ................................................................................................................................4
2.3 METHODE, OUTILS/INDICATEURS..................................................................................................................5
2.3.1 Estimation de l’eau utilisée pour le nettoyage des rues ........................................................5
2.3.2 Estimation de l’eau utilisée pour l’arrosage des jeunes arbres (0-3 ans)..........................6
2.3.3 Étude de pluviométrie .....................................................................................................................7
2.3.4 Nombre de bâtiments nécessaires aux fonctionnements des scénarios ..........................7
2.3.5 Analyse de la performance des scénarios .................................................................................8
CHAPITRE 3 : RÉSULTATS ...................................................................................................................... 10
3.1 PRESENTATION DE LA CONFIGURATION DES DONNEES ASSOCIEES AU SCENARIO ACTUEL .....................10
3.2 RESULTATS EN LIEN AVEC LES SCENARIOS ENVISAGES ............................................................................11
3.2.1 RESULTATS DE L’ETUDE DE PLUVIOMETRIE ............................................................................................11
3.2.2 Nombre de bâtiments et de citernes requis ............................................................................12
3.3 ANALYSE INTER-SCENARIOS ENVISAGEES .................................................................................................14
3.4 ANALYSE COMPARATIVE (SCENARIO ACTUEL – SCENARIOS ENVISAGEES) ..............................................15
3.5 ANALYSE DE SENSIBILITE SUR LES PARAMETRES PERTINENTS ................................................................16
3.5.1 Tests de robustesse ......................................................................................................................16
3.5.2 Test de résilience ...........................................................................................................................17
CHAPITRE 4 : DISCUSSION ..................................................................................................................... 18
4.1 MISE EN ŒUVRE / OPERALISASSIONS DE LA SOLUTION .............................................................................18
4.2 ANALYSE CRITIQUE DE LA SOLUTION D’UN POINT DE VUE TERRITORIAL ...................................................18
4.3 PERSPECTIVES ............................................................................................................................................19
CONCLUSION ............................................................................................................................................. 20
RÉFÉRENCES ............................................................................................................................................. 21
II
LISTE DES TABLEAUX
III
LISTE DES FIGURES
Figure 2 : Requis en eau hebdomadaire pour le nettoyage des rues et l'arrosage des arbres
(0-3 ans) 10
IV
INTRODUCTION
Au Canada, et plus particulièrement au Québec, la raréfaction de l’eau n’est pour l’instant pas
un problème mais des économies dans la quantité d’eau utilisée au cours de l’année peuvent
néanmoins être réalisées. Ainsi, un projet a été proposé : utiliser de l’eau de pluie pour des
applications municipales, soient le nettoyage des rues et l’arrosage des jeunes arbres, où l’eau
potable est pour l’instant privilégiée, bien qu’une qualité d’eau de cette envergure n’est pas
requise. Ce genre de projet contribue à la conception de villes durables et pérennes et mises
en commun à d’autres, ces idées peuvent changer la vision classique de la ville.
L’objectif principal du projet est d’évaluer le bilan environnemental produit par la substitution
de l’eau potable par l’eau de pluie dans le quartier Rosemont-La Petite-Patrie. Toutefois,
d’autres éléments seront considérés. En effet, un changement comme celui-ci entraînerait un
gain économique. L’eau potable étant coûteuse contrairement à l’eau de pluie, le recours à
cette dernière permettrait d’investir l’argent dans d’autres projets et pourrait même alléger la
charge de travail dans les usines de potabilisation, réduisant ainsi la pollution atmosphérique.
De plus, la réussite de ce projet permettrait d’ouvrir la voie vers l’utilisation de l’eau de pluie
dans d’autres situations et servirait d’exemple à des pays où la situation est déjà critique.
Dans ce rapport une première partie consistera à présenter l’état des connaissances, c’est-à-
dire les idées de solution, les enjeux précis et poser les bases du système actuel. Dans un
deuxième temps, la méthodologie appliquée sera présentée avec les différents scénarios
étudiés et les principaux indicateurs. Les résultats seront quant à eux exposés dans la
troisième partie avec le choix de la solution retenue. Enfin, la quatrième et dernière partie, il
conviendra d’aller plus loin en examinant la mise en œuvre du projet et en établissant une
analyse critique du projet.
1
CHAPITRE 1 : ÉTAT DES CONNAISSANCES
L’eau potable est utilisée pour de multiples usages. Les usages liés à l’alimentation, à la santé
et à la protection contre les incendies sont essentiels à la vie. Elle sert également à toutes
sortes d’applications où la potabilité de l’eau n’est pas vraiment requise et cette utilisation
pourrait donc sembler abusive. L’importance des pertes d’eau par les fuites est un problème
courant à tout aqueduc municipal. La ville consacre des ressources importantes pour
minimiser le plus possible les pertes sur le réseau d’aqueduc. (Bibeault, J. F. 2003)
De plus, chaque usine utilise des produits tels que le chlore, l’ozone et rejette du CO2 (1 142
tonnes pour l’ensemble des usines). Enfin la consommation électrique est également élevée :
Usines Atwater et Des Baillets = 11 millions de kilowatts/mois et la facture des sept sites de
potabilisation est de 20 M$/année (Journal du métro, mars 2020).
Afin de protéger les sources d’eau brute, il faut penser à la réduction des coûts de ses
traitements et cela par des mesures de gestion durable des eaux de pluie applicables pour
des usages municipaux qui permettent de réduire les besoins en eau potable d’une collectivité.
A titre d’exemple, un total de 7.831 M $ est prévu au budget de la ville de Québec pour l’année
2005 pour le traitement des eaux usées et des boues et pour l’entretien du réseau d’égout
(opérations et entretien spécialisé). Considérant une production journalière moyenne d’eau
potable de 290 000 m3/j, ceci correspond à un coût de 0,074 $/m3. (Bibeault, J. F. 2003)
2
barils collecteurs souples ou rigides pouvant être installés sur le terrain ou dans le sous-sol
d’un ou plusieurs bâtiments (Labaronne, s-d). Les barils peuvent également être enfouis dans
le sol, évitant ainsi l’occupation d’espace de terrain (Ville de Trois-Rivières, s-d). Ces barils
collecteurs sont principalement liés aux gouttières de toiture de bâtiments et la collecte des
eaux de pluie peut être réalisée à faible ou large échelle dépendamment du nombre de toitures
utilisées. De plus, certaines solutions comprennent des filtres afin de contrôler la qualité de
l’eau et les odeurs . (Écohabitation, 2017)
Par conséquent, l’utilisation de l’eau potable pour des usages ou une qualité supérieure de
l’eau n’est pas nécessaire et est questionnable. Afin de mesurer et de comparer la
performance environnementale des deux solutions, la production hebdomadaire de 𝐶02 pour
assurer les opérations hebdomadaires requises et le nombre de kilomètres parcourus par les
véhicules municipaux seront estimés.
3
CHAPITRE 2 : MÉTHODOLOGIE
Présentement, ce quartier utilise l’eau potable pour nettoyer les 264.7 km de rue qui le
constituent, dont plusieurs boulevards et 155 km de pistes cyclables (Champagne, S., 2020 et
Vélo Québec, 2018). Également, l’eau potable est utilisée pour arroser les jeunes arbres, dont
665 ont été plantés en 2019. Un projet municipal vise à planter 20 000 nouveaux arbres entre
2021 et 2025, augmentant les besoins en eau potable pour cet usage durant cette période
(Léveillé, J-T., 2019). Le projet vise principalement à créer des espaces boisés dans les parcs
du quartier, dont le parc Maisonneuve. Cette plantation abondante dans les prochaines
années ainsi qu’un nombre de rues importantes à nettoyer constituent les principales raisons
de sélection du périmètre d’étude.
4
2.3 Méthode, outils/indicateurs
L’objectif de l’étude est d’évaluer le bilan environnemental des scénarios envisagées
comparativement au scénario actuel. Pour y parvenir, des estimations sont réalisées pour
l’élaboration des stratégies et l’évaluation des impacts de celles-ci.
Pour procéder aux estimations hebdomadaires du besoin en eau pour le nettoyage des rues,
les équations (1), (2) et (3) sont utilisées selon la période étudiée.
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑′ 𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑒𝑏𝑑𝑜𝑚𝑎𝑑𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑎𝑣𝑟𝑖𝑙 (𝑚3 /𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒) = (𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 ∗ 𝐷é𝑏𝑖𝑡 𝑑′ 𝑒𝑎𝑢 ∗
𝐾𝑚 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑒∗2 60 𝑚𝑖𝑛 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒∗𝐾𝑚 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 1
∗ ) +( ∗ ∗
𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 1000 𝐿𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠 𝐵𝑎𝑙𝑎𝑖 𝑚é𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙é𝑒𝑠
𝑚3
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑′ 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑙𝑎𝑖𝑠 𝑚é𝑐𝑎𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 ( ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑑′ 𝑜𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑎𝑖 à 𝑛𝑜𝑣𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 =
𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒
𝐾𝑚 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑒∗2 60 𝑚𝑖𝑛
𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 ∗ 𝐷é𝑏𝑖𝑡 𝑑′ 𝑒𝑎𝑢 ∗ ∗
𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 1000 𝐿𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠
(2)
Aux activités quotidiennes de nettoyage par les balais mécaniques s’ajoutent le nettoyage
5
ponctuel des grandes rues et des pistes cyclables à raison de trois fois par saison entre les
mois de mai et novembre par un camion-citerne (Ville de Montréal, s-d). Le nombre
d'interventions saisonnier est une estimation selon l’accumulation de saleté normale dans le
quartier.
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑′ 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠𝑒 (𝑚3 /𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑛𝑒𝑡𝑡𝑜𝑦𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑜𝑛𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑎 𝑢𝑛 𝑐𝑎𝑚𝑖𝑜𝑛 − 𝑐𝑖𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒 =
𝐾𝑚 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 1
( ∗ ∗ 𝑁𝑏𝑟 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 ∗ 𝐶𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑐𝑖𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒)
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙é𝑒𝑠
(3)
L’addition des équations (1), (2) et 3*(3) fournit la quantité d’eau requise annuellement pour
l’usage municipal.
2.3.2 Estimation de l’eau utilisée pour l’arrosage des jeunes arbres (0-3 ans)
Une fois planté par la municipalité, un arbre requiert une quantité d’eau suffisante pour
survivre. La ville prend alors en charge l’arrosage des jeunes arbres durant 3 années à l’aide
d’un camion-citerne. Puisque la quantité d’eau requise varie selon l’espèce, les dimensions du
tronc, l’emplacement, le type de sol et le développement du système racinaire, la quantité
d’eau hebdomadaire requise pour un arbre varie entre 20 et 50 litres (Séguin, Julie,
communication personnelle, 2 octobre 2020). La fréquence d’arrosage est un nombre fixe
évalué à 1 fois par semaine. Cette fréquence correspond à une moyenne réaliste considérant
l’absence d’arrosage lors de période pluvieuse et l’augmentation à 2 fois par semaine au
maximum lors de période de canicule.
Le calcul des besoins en eau est séparé en deux sections. En effet, entre 2021 et 2025, 4000
nouveaux arbres par années seront plantés. Les arbres plantés la dernière année du projet
seront arrosés jusqu’en 2027. À partir de l’année 2028, un nombre de 200 arbres plantés
annuellement est estimé afin de compenser la coupe d’arbre mature annuelle. Pour la période
2021-2027, les 665 arbres plantés en 2019 sont considérés. Le tableau 2 présente les
variables considérées pour les calculs.
La fonction par parties (4) correspond à la méthode de calcul d’arrosage hebdomadaire des
jeunes arbres (m3/semaine) pour la période 2021-2027 et l’équation (5) pour la période 2028
et plus.
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖é 𝑑′ 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠𝑒 (𝑚3 /𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠 (2021 − 2027) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖 ∈ [1,7] =
𝑞𝑛𝑡 𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑒𝑏𝑑𝑜
(4665𝑖) ∗ ∗ 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑′𝑎𝑟𝑟𝑜𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑖 𝑖 = 1
1000
𝑞𝑛𝑡 𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑒𝑏𝑑𝑜
(4000𝑖) ∗ ∗ 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑′𝑎𝑟𝑟𝑜𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑖 𝑖 ∈ [2,3]
1000
𝑞𝑛𝑡 𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑒𝑏𝑑𝑜
(4000𝑖 − 4000(𝑖 − 3)) ∗ ∗ 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑′ 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑖 𝑖 ∈ [4,5]
1000
𝑞𝑛𝑡 𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑒𝑏𝑑𝑜
(4000(𝑖 − 1) − 4000(𝑖 − 4) − 4000(𝑖 − 5)) ∗ ∗ 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑′ 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑖 𝑖 ∈ [6,7]
1000
(4)
𝑚3
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖é 𝑑 ′ 𝑒𝑎𝑢 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠𝑒 ( ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠 (2028 𝑒𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠) =
𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒
6
𝑞𝑛𝑡 𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑒𝑏𝑑𝑜
200i∗ ∗ 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑖 𝑖 ∈ [1,3]
1000
𝑞𝑛𝑡 𝑒𝑎𝑢 ℎ𝑒𝑏𝑑𝑜
((200𝑖 − (200(𝑖 − 3))) ∗ ∗ 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑖 𝑖 ∈ [4, 𝑖𝑛𝑓𝑖𝑛𝑖[
1000
(5)
Ensuite, le nombre de bâtiments requis pour chacun des scénarios est établi pour 2021-2027
et 2028+ selon les équations (6) à (9) (Éconeau, s-d).
*Les variables jour de pluie hebdo et quantité de pluie par jour proviennent des résultats de l’étude de pluviométrie.
7
La variable % est liée à la forme du toit, puisqu’un toit plat récupère moins d’eau qu’un toit en pente, et la variable
facteur de sécurité permet de compenser les incertitudes en lien avec les approximations posées (Éconeau, s-d).
Le volume des citernes souples ainsi que le nombre requis à chaque station est estimé selon
la capacité de captage des bâtiments sélectionnés.
Pour évaluer la faisabilité des scénarios, l’indicateur utilisé est le nombre de bâtiments requis
/ saison d’opération pour récolter l’eau de pluie. Advenant un nombre très grand, le scénario
est classé comme irréaliste.
Pour évaluer la résilience des scénarios dans l’éventualité où une station de ravitaillement est
non fonctionnelle, un bâtiment pour le premier scénario et un lotissement pour le second sont
retirés du calcul d’eau hebdomadaire collectée. La quantité d’eau récoltée malgré le
dysfonctionnement d’une station de ravitaillement est comparée à la quantité requise pour les
opérations.
C02 émis= Nombre de CO2/m3 produit à l’usine*quantité d’eau hebdomadaire requise (m3) + C02/km
produit par un camion RAVO*Nbr de km de rue à nettoyer
(10)
En ce qui concerne les scénarios envisagés, aucun traitement de l’eau est requis. Cependant,
les camions RAVO doivent effectuer un nombre de kilomètres hebdomadaires supérieurs à
celui de la solution actuelle puisque, contrairement au scénario actuel qui utilise les bornes
8
fontaines pour le remplissage des camions, l’utilisation d’eaux pluviales requiert un
déplacement à une station de ravitaillement localisé à des endroits précis du quartier (dix
bâtiments ou quatre lotissements prévus).
*Noter que dans les faits, la performance des scénarios envisagés pourrait être augmentée
selon une gestion maximisée des trajets quotidiens des camions, visant à réduire le nombre
de kilomètres supplémentaires parcourus entre les stations de ravitaillement pour le
remplissage.
9
CHAPITRE 3 : RÉSULTATS
Afin d’établir une stratégie adéquate de récolte et d’entreposage des eaux de pluie pour
satisfaire les besoins en usages municipaux, les valeurs extrêmes en quantité d’eau ainsi que
celles pour l’arrosage des jeunes arbres sont considérées pour l’entièreté du rapport.
La figure 2 synthétise l’ensemble des requis en eau pour la période d’opération (rue +
arbres) :
1800
1600
Quantité d'eau (m3)
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Semaine d'opération
Figure 2 : Requis en eau hebdomadaire pour le nettoyage des rues et l'arrosage des arbres (0-3 ans)
La quantité d’eau requise aux opérations de nettoyage des rues n’est pas homogène durant
la saison, contrairement à l’arrosage des jeunes arbres. En effet, le mois d’avril, premier mois
d’opération, correspond au grand nettoyage du printemps à la suite de la fonte des neiges.
Les efforts d’opérations sont quadruplés durant cette période où 8 camions balai et 4 camions-
citernes nettoient les chaussés des abrasifs accumulés durant l’hiver.
Entre les mois de mai à novembre, l’activité hebdomadaire de nettoyage est stable,
majoritairement effectuée par des balais mécaniques nettoyant les rues à raison d’une fois par
semaine. De manière ponctuelle (estimée à 3 fois durant cette période), un camion-citerne
10
nettoie les grandes artères et les pistes cyclables du quartier ce qui explique les pics constatés
à trois reprises. En considérant les semaines régulières de nettoyage des rues, un intervalle
de [280, 659] m3 d’eau par semaine est requis pour la période 2021-2027 comparativement à
[39, 89] m3 pour 2028+. Par conséquent, le projet de plantation de 20 000 arbres à un impact
non négligeable sur l’établissement de la stratégie.
À partir des résultats obtenus, l’établissement des conditions de référence concernant les
précipitations est établi pour les mois de mai à novembre. En effet, un mois de pluviométrie
moyenne détenant plusieurs jours sans pluie consécutif est sélectionné comme « mois de
référence ». Le nombre de millimètres de précipitations moyennes mensuelles pour ce mois
est utilisé afin d’établir la superficie de toiture nécessaire au comblement des besoins en eau
de pluie.
Pour les calculs, (résultats des stratégies) un facteur de sécurité de 1.5 sera ajouté (afin de
compenser les estimations à la baisse du nombre de jours consécutifs possibles sans pluie et
du nombre de précipitations par jour possiblement pris à la hausse) pour déterminer le nombre
de bâtiments requis.
11
3.2.2 Nombre de bâtiments et de citernes requis
Pour l’établissement du nombre de bâtiments nécessaire, les valeurs pour le mois d’avril et
pour le passage ponctuel des citernes sont exclues pour cette étude puisque le besoin en eau
pour celui-ci est particulièrement élevé et non représentatif du reste de l’année. Ainsi, la ville
comblera le manque en eau pour cette période par l’utilisation d’eau potable.
Le tableau 5 synthétise tous les résultats des différents scénarios étudiés et le 6 présente
les bâtiments choisis :
12
Tableau 6 : Bâtiments choisis dans l'étude avec leurs capacités de récolte
Conclusion:
● Pour 2021-2027, seulement le nettoyage des rues peut être assuré par les scénarios
envisagés, puisque l’arrosage annuel de 12 000 arbres, qui requiert entre 20 et 50 L/
semaine, requiert un besoin en eau de pluie qui ne peut être assuré que par une
énorme quantité de bâtiment.
● Pour 2028 +, le nombre de bâtiments requis est raisonnable pour assurer le nettoyage
des rues et l’arrosage des 600 arbres annuels (200 arbres plantés/année arrosés
durant 3 années).
Évidemment, pour 2021-2027, ceci ne sera pas suffisant pour subvenir au besoin rues +
arbres.
Le tableau 7 exprime les possibilités d’arrosage permises par les scénarios prévus :
13
- Pour 2028 et +, si la quantité requise correspond au minimum des besoins en eau,
l’eau en surplus sera utilisée pour répondre au passage ponctuel des camion-citerne
dans les rues.
Scénario 1 Scénario 2
Moyens de récupération Citernes souples Citernes souples de grande taille
Moyens d’arrosage Camions citernes Camions citernes
Nombre de points de captages Nombreux (10 bâtiments) Quatre lotissements
Il apparaît que le scénario 1 utilisera un plus grand nombre de points de ravitaillement que le
scénario 2, ce qui pourrait vouloir dire que le scénario 2 aura un avantage d’un point de vue
pratique pour les employés.
- Impact environnemental
L’impact sur l’environnement selon les deux catégories choisies :
- Impact social
Le scénario 2 demande l’approbation des habitants et peut plus perturber les lotissements
sélectionnés ce qui le rend sans moins intéressant pour la population locale.
- Impact économique
Les deux systèmes se valent ici car la capacité de captage sera sensiblement la même quelle
que soit la décision prise.
Le choix du scénario retenu va donc varier selon les priorités données par les gérants du
projet et du quartier de Rosemont :
14
- Si l’aspect pratique et l’impact sur l’environnement sont prioritaires, alors ce sera le
scénario 2 qui sera sélectionné.
- Impact social
L’acceptation de nouvelles techniques alternatives par les populations nécessite de mobiliser
des efforts spécifiques de la part de la municipalité pour sensibiliser et faciliter l’appropriation
de nouvelles techniques ne relevant pas directement de pratiques locales habituelles car
placer des citernes souples à l'extérieur peut être vu comme une déformation du paysage.
Penser à favoriser l’accès au dispositif de récupération d’eau de pluie pour la population du
quartier Rosemont. Faciliter la mise en place de systèmes de micro-crédit, ou d’étalement du
paiement, pour que les populations de ce quartier puissent acquérir des citernes souples, à
l’échelle de deux ou trois familles pour répartir le coût d’achat et stocker de plus grandes
quantités d’eau. Ainsi il est possible de conclure que l’eau de pluie ne pourra être mieux
acceptée que l’eau potable uniquement si les populations sont bien averties.( Corbel, B., Pascal,
A. , 2009)
- Impact économique
La pluie est abondante et gratuite, l’eau potable est une ressource précieuse et altérable dont
le coût ne cesse de croître (0.05$/m3) notamment celui des services associés, la gestion de
sa disponibilité et de son traitement sont parties intégrantes de l’analyse économique de
l’accès à la ressource. D’un point de vue économique, utiliser l’eau potable est assez coûteux
contrairement à l’eau de pluie pour nettoyer les rues et arroser les arbres.( HYDRATEC
(Bernard Corbel) et ASCONIT (Véronique Pascal), 2015)
- Impact environnemental
La figure 3 présente la consommation de 𝐶𝑂2 des scénarios et du système actuel :
La consommation du nettoyage avec l’eau potable a été faite en additionnant la pollution des
camions et celle de l’usine de traitement de l’eau (besoin hebdomadaire maximum). Le bilan
est que si les camions effectuent plus de 11 km pour récupérer de l’eau de pluie alors son
15
usage deviendra moins avantageux que l’eau potable ce qui est très probable.
Le tableau suivant synthétise les résultats précédents et utilise une notation sur trois (1 étant
le moins bon et 3 le meilleur) pour comparer les solutions :
Tableau 9 : Comparaison finale Scénarios envisagés/Scénario actuelle
Le scénario 2 semble donc être le mieux adapté pour remplacer l’eau potable. Cependant, là
encore, un critère pourrait prédominer sur les autres et cela influerait sur le choix final.
Hypothèses : il pleut 2 jours à 8.6mm de pluie, mais qu’ensuite, il y a 13 jours consécutifs sans
pluie. De plus, aucun facteur de sécurité n’est ajouté, puisqu’il s’agit de valider la robustesse
des résultats de la stratégie dont le nombre de bâtiments nécessaires a été établie avec un
facteur de sécurité de 1.5 pour compenser les variations météo.
Résultats :
- Scénario 1
Tableau 10 : Requis en eau et eau stockée (Test 1)
Bilan : si la demande en eau est minimale pour nettoyer les rues, l’arrosage des arbres sera
possible pour une grande partie des arbres voire la totalité. Cependant, si la demande en eau
est maximale pour nettoyer les rues alors arroser les arbres sera très limité quelle que soit la
demande.
- Scénario 2
Même requis en eau que pour scénario 1. De plus, les scénarios sont équivalents en termes
de captage et d’entreposage d’eau de pluie. Donc mêmes résultats que pour scénario 1.
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Test n°2 : Et s’il pleut moins que prévu en une semaine ?
Résultats :
Après le nettoyage des rues, il reste entre 8 m3 et 28 m3 d’eau disponible pour arroser les
arbres. Par conséquent, dans tous les cas, tous les arbres ne pourront être arrosés mais une
partie non négligeable sera couverte par le système.
Au terme de ces tests, il apparaît que les deux scénarios absorbent et prennent en compte
une longue période sans pluie ou une semaine avec moins de précipitations que prévu. Ainsi,
les aléas climatiques sont supportés par les systèmes envisagés.
Qu’arrive-t-il, selon les différents scénarios, si une station de ravitaillement est non
fonctionnelle ?
La superficie de la plus importante toiture est hors fonction (Bâtiment 10 - École Sans-Frontière
– 2924 m2 de superficie de toiture).
Donc 100 % des usages peuvent être assurés. Ceci signifie également qu’il est fortement
possible de pouvoir arroser un peu plus de 600 arbres par semaine, si les conditions de
pluviométrie sont celles initialement estimées ou supérieures.
Par conséquent il reste 11 224 – 2806 = 8 418 m2 de toiture disponible soit plus que pour le
scénario 1. Donc il sera plus résilient.
En conclusion, les deux systèmes proposés s’adaptent également à la perte d’une station ou
d’un lotissement ce qui signifie qu’ils sont prêts à résister aux aléas technologiques.
17
CHAPITRE 4 : DISCUSSION
- Scénario 1
A l’installation de chaque citerne, il est important de prévenir l’immeuble et d’obtenir
l’autorisation tous les ans pour effectuer la mise en place. De plus, il sera obligatoire de
s’informer d’éventuelles gênes pour les résidents avec des études de satisfaction par exemple.
Ce scénario demandera également une plus grande part de logistique car les camions devront
s’arrêter assez souvent pour faire le plein.
- Scénario 2
Les principaux désavantages sont la nécessité d’obtenir l’autorisation des propriétaires des
bâtiments, l’installation d’une tuyauterie qui lie les maisons entre elles et un enfouissement
possible de tuyaux pour éviter les incidents.
- Mettre des limites de remplissage à chaque station car les quantités doivent être
surveillées et les citernes vidées si un surplus apparaît (exception faites si la citerne se
trouve à un emplacement où le débordement n’occasionne pas de gène) ;
- Remplissage des camions s’occupant des rues contrôlées par une station électronique
intégrée à ces derniers. En effet, la quantité de remplissage des citernes a été calculée
afin de conserver l’eau pour une semaine de fonctionnement, rues et arbres compris.
Or, il faut calculer combien d’eau par station le camion doit laisser pour l’arrosage des
plantes ;
- Les citernes souples seront rangées l’hiver ;
- Des contrôles de qualité seront nécessaires pour vérifier l’état des citernes souples ;
- Enfin en cas d’urgence et d’impossibilité d’utiliser une station de rechargement, avoir
recours à l’eau potable.
Cependant, les quartiers peuvent être différents selon : leurs dimensions, le climat ou le type
de quartier (résidentiel ou industriel) et pour profiter de cette stratégie il est nécessaire que les
éléments nécessaires y soient présents, ce qui limite le champ d’action de l’étude.
Une zone industrielle est adaptée à condition qu’elle possède assez superficie de
toiture ou de surfaces libres afin de récupérer l’eau pour nettoyer les surfaces ou arroser les
arbres et ce selon la même méthode que présentée dans ce rapport.
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Les zones plus petites auraient moins de surface à nettoyer mais également moins de
toiture disponible, cependant elles peuvent installer moins de citernes souples mais plus larges
pour supporter les quantités demandées et le système devient applicable.
4.3 Perspectives
La pratique de récupération et utilisation de l’eau de pluie en ville est appelée à se développer
dans les prochaines années. Les impacts sur la gestion du cycle urbain de l’eau peuvent
apparaître, en première approche, relativement modestes au regard d’autres tendances
caractérisant l’évolution des systèmes sociotechniques d’eau plus particulièrement la
tendance forte de la baisse de la consommation, reconnue par les professionnels de l’eau. (De
Gouvello, B.& Deutsch, J. C. 2009)
Toutefois à long terme, le développement de cette pratique fait penser à une solution
patrimoniale et environnementale , suppose qu’il n’est pas envisageable d’abandonner des
réseaux même amortis, ne serait-ce qu’en raison du coût environnemental généré par
l’abandon d’un tel patrimoine. Dans cette seconde hypothèse, la transition de modèle conduira
plutôt à un modèle hybride de coexistence durable de systèmes qui vise à récupérer l’eau de
pluie et penser à une éco-gestion (avec l’énergie, les déchets et l’entretien-maintenance).
Une autre perspective qui serait intéressante d’analyser avant l’implantation de la stratégie est
la génération d’odeurs ou la prolifération de bactéries en lien avec l’entreposage d’eau de pluie
(Fleury, É., 2019). Également, puisque l’eau de pluie est polluée, il est possible que celle-ci
impacte le système des camions balais et des camions citernes.
19
CONCLUSION
À ce jour, arroser les arbres ou nettoyer les rues avec de l’eau potable doit être considéré
comme du gaspillage. La consommation en quantité importante d’énergie dans le processus
d’obtention d’eau potable est un problème réel qui résulte à la détérioration des milieux
naturels et à la dégradation des nappes phréatiques.
Pour les travaux d’arrosage des arbres, le nettoyage de rues et tant d'autres tâches qui ne
nécessitent pas l’utilisation d’eau potable, il est possible de récupérer l’eau de pluie avec des
citernes souples afin de réaliser des activités écologiques et responsables.
La récupération d’eau de pluie dans le cadre de ce projet peut être vue comme une ressource
en eau alternative, dans un contexte de changement climatique.
Ce projet de récupération des eaux de pluies pour un usage municipal permet de proposer
des solutions alternatives à la méthode d’utilisation de l’eau potable pour le nettoyage des rues
et l’arrosage des jeunes arbres pratiqués actuellement dans le quartier Rosemont en tenant
compte des aspects environnementaux et socio-économique. Pour y parvenir, trois scénarios
ont été envisagés dans le chapitre 2 section 2.2.
L’application de ces types d'études permettra une bonne gestion intégrée des eaux de pluies
tout en respectant le système écologique à long terme dans le quartier Rosemont.
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RÉFÉRENCES
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pratiques sur la planification territoriale et le développement durable, ministère des Affaires
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