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INTRODUCTION
Pour des puissances élevées, les relevés expérimentaux des caractéristiques des machines synchrones
sont difficiles et parfois impossibles. Il est inévitable de rechercher des méthodes de prédétermination
basées sur des diagrammes mathématiques vectoriels permettant à partir d’essais simples et exigeant
peu de puissance de déduire les caractéristiques d’un alternateur. Les diagrammes de Behn-
Eschenburg et de Potier seront l’objet du présent TP.
I. ESSAI A VIDE.
L’alternateur est entraîné au synchronisme par une machine auxiliaire d’une puissance
approximativement égale, On excite l’inducteur depuis J=0 jusqu’à J nominal (Jn) et on relève la
f.e.m. à vide correspondante E ( partie montante et descendante).
J (A) 0 Jn=
E (V) mont
E (V) desc
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Vérifier que l’essai en court-circuit est indépendant de la vitesse de rotation ; expliquer pourquoi.
Tracer Icc=f(Jcc) sur le même graphique de la caractéristique à vide.
Connaissant Rs (la résistance d’une phase), déduire l’impédance synchrone Zs et la réactance
synchrone Xs de Behn-Eschenburg.
L’alternateur entrainé au synchronisme, débite sur des charges purement inductives. Exciter
l’inducteur avec une excitation (Jd) et relever le courant dans une phase de l‘induit (Id) et la tension
simple (Vd) correspondants.
Jd (A)
Vd (V)
Id (A)
A partir des essais à vide, en CC et en déwatté, déterminer les coefficients de Potier ( et ).
Par la méthode volt-ampermétrique ou au moyen d’un ohmmètre, mesurer la résistance d’une phase
statorique.
I(A)
V(V)
Tracer V=f(I), déterminer Rs.
Si vous utilisez un pont de mesure, donner directement Rs
Rs = ……….
Diagramme de Behn-Eschenburg.
Diagramme de Potier
1) On essaye de vérifier la plaque signalétique de la machine. On prend I=In, V=Vn et cos ()=
cos(n), déterminet J en traçant le diagramme de Potier.
2) Comparer cette valeur avec celle de la plaque signalétique.
3) Faire une comparaison avec la valeur obtenue par le diagramme de Behn-Eschenbourg.
4) Pourquoi le diagramme de potier est plus précis ?
5) Conclure.
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INTRODUCTION
Le but principal de cette manipulation est de relever les courbes de Mordey (courbes en V) traduisant
la relation I=f(J) et de faire fonctionner la MS, pour la même puissance active fournie P constante,
dans deux cadrans de fonctionnement à savoir : puissance réactive Q > 0 et puissance réactive Q < 0.
Il est à rappeler, qu’en absence d’un onduleur à fréquence variable, le démarrage en asynchrone est
indispensable pour mener la machine à son régime de synchronisme.
Comme le moteur synchrone doit tourner toujours à la vitesse de synchronisme (vitesse du champ
tournant), il ne peut évidemment tourner seul. Ainsi on doit le conduire progressivement à sa vitesse
de synchronisme par le moyen d’une action motrice extérieure ou encore par un démarrage dit en
asynchrone.
Reprendre la même machine synchrone utilisée dans la partie 1 et démarrer la en asynchrone pour
atteindre une vitesse de rotation proche de synchronisme.
Ces courbes représentent les variations du courant absorbé (I) en fonction du courant d’excitation (J)
pour une puissance utile constante. Le facteur de puissance cos (phi) est variable avec l’excitation.
A vide (puissance utile du moteur nulle Pu1=0), varier l’excitation du moteur Jm pour retrouver le
minimum du courant Im on note ces deux courants (Jm_min et Im_min). A droite comme à gauche
de ce courant minimum (Im_min) on essaye de relever 2 à 3 points expérimentaux.
Quand Jm diminue, on doit faire attention au décrochage dû à l’approche de la zone instable. Pour
tous les points de mesure, Jm doit être ≤ Jm nominal et Im ≤ Im nominal.
Im (A) Im_min=
Jm (A)
Vm (V) Vm =Vn= ………V (Tension simple)
Charger maintenant le moteur pour obtenir une puissance utile du moteur Pu2> Pu. (à calculer).
Im (A) Imin=
Jm (A)
Vm (V) Vm =Vn= ………V (Tension simple)
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L’essai à vide, l’essai en court-circuit ainsi que la mesure de la résistance par phase de l’induit
ont été déjà effectués lors de la partie 1 du présent TP.
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