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de Beaune
Annexe du règlement
GESTION DES EAUX PLUVIALES
Vu pour être annexé à la délibération du Conseil Municipal du 24 juin 2021 :
Le Maire de Beaune
Président de l’Agglomération
Alain SUGUENOT
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Beaune
5. Méthodologie................................................................................................................................ 5
a) Description du bassin versant .............................................................................................. 5
b) Détermination du débit de fuite ........................................................................................ 6
c) Détermination du volume de stockage................................................................................. 6
Rejet vers les eaux superficielles ou les réseaux d’eaux pluviales .......................................... 7
Ruissellement ................................................................................................................................ 7
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Plan Local d’Urbanisme – Commune de Beaune
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Plan Local d’Urbanisme – Commune de Beaune
Le maitre d’ouvrage réalise un semis de mesures représentatif de la totalité des surfaces d’infiltration :
- le coefficient k est déterminé selon la méthode PORCHET et doit être de valeur supérieure à 10
puissance -5 m/s pour envisager une infiltration des eaux pluviales générées par des évènements
pluvieux exceptionnels et notamment la pluie de projet. Pour des perméabilités inférieures à 10
puissance -5 m/s l’infiltration pourra être envisagée pour des pluies courantes de faible intensité
- la reconnaissance des sols est réalisée à un horizon d’au moins 3 mètres avec caractérisation des
différentes strates, recherche de signes d’hydromorphie, relevé du niveau des eaux souterraines
2. Ouvrages d’infiltration
Le dimensionnement des ouvrages est réalisé de façon à permettre l’infiltration de la pluie de projet.
Les ouvrages sans décantation sont dimensionnés en fonction des seules surfaces d’infiltration
latérales ; dans les autres cas l’on prend en compte les seules surfaces de fond d’ouvrage.
Une hauteur de garde de 1 mètre au moins de sol non saturé en eau doit être garantie entre le niveau
des plus hautes eaux connues et le fond de l’ouvrage d’infiltration.
Dans le cas d’une nappe phréatique vulnérable (risques de pollution, enjeux quant à l’usage de l’eau,
périmètre de protection…) la collectivité peut proscrire la solution d’infiltration ou la subordonner à des
prescriptions particulières en matière de prétraitement, de prévention des pollutions accidentelles, de
suivi et contrôle des installations.
3. Coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement désigne le rapport entre le volume d’eau ruisselé à l’exutoire et le volume
total précipité sur l’unité foncière.
Par extension, il convient d’intégrer à la surface propre de l’unité foncière de projet la surface du bassin
versant intercepté le cas échéant.
Les coefficients de ruissellement suivants seront retenus, en fonction de l’occupation des sols pour le
cas général des terrains dont la pente n’excède pas 5%.
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Plan Local d’Urbanisme – Commune de Beaune
Une étude spécifique sera produite par le maitre d’ouvrage pour les terrains accidentés dont la pente
est supérieure et pour tous les cas particuliers. Les coefficients de ruissellement retenus ne pourront
être inférieurs aux valeurs mentionnées dans le tableau suivant :
boisement 0.10
paturage 0.15
Terrain de sport enherbé 0.20
Accotement et allée en gravier 0.25
culture 0.25
Espaces verts et jardins 0.30
pavage 0.80
Accotement et allée bétonnée 0.85
Toitures et voiries 1
Bassin de rétention et plans 1
d’eau
L’application des coefficients de ruissellement aux sous surfaces définies par les différents types
d’occupation des sols permet de définir une surface pondérée appelée surface active.
4. Pluies de référence
La pluie de récurrence décennale est la pluie de référence pour la détermination du débit précipité sur
l’unité foncière à l’état initial, avant aménagement projeté.
La pluie de récurrence trentennale appliquée sur l’unité foncière après réalisation de l’aménagement
projeté permet d’établir la valeur du débit de projet et de définir le volume de la rétention nécessaire
pour ne pas excéder le débit maximal de rejet.
Ces pluies sont définies par application des données de météo France qui détermine les coefficients de
MONTANA suivants pour des pluies de durée comprise entre 1 heure et 24 heures :
5. Méthodologie
L’étude hydraulique à réaliser par l’aménageur sera établie selon la méthodologie proposée ci-après.
Toutefois, une méthodologie spécifique pourra être proposée dès lors que le projet, le site ou les
données météorologiques interdisent l’usage des modèles proposés (limites de validité).
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Plan Local d’Urbanisme – Commune de Beaune
Un volume de stockage dit qualitatif pourra être imposé en fonction de la sensibilité du milieu recevant
le rejet (décantation). Son volume sera calculé pour une pluie de fréquence 1 an.
6. Débit de fuite maximal dans le secteur 1AUC.A pour les secteurs d’OAP route de Pommard et
ZAC de Chavet
Sont considérés comme projets individuels tous les aménagements (construction nouvelle ou
extension) présentant une surface imperméabilisée inférieure à 300 mètres carrés. Pour ces projets,
seule est requise la récupération et la rétention des eaux issues des toitures.
Les autres cas sont considérés comme opérations d’ensemble et est alors requise la récupération et la
rétention de l’ensemble des eaux précipitées.
Il faut entendre par « récupération » un dispositif de collecte et stockage des eaux pluviales des toitures
en vue de réutilisation par exemple pour arrosage des espaces verts. Dès lors que la cuve est pleine, le
débordement se produit vers le milieu naturel. Le dimensionnement de la cuve résulte des besoins de
l’aménageur.
Il faut entendre par « rétention » la mise en place d’un dispositif de rétention et de régulation permettant
de réduire et réguler le rejet des eaux pluviales du projet vers le milieu naturel.
Il faut entendre par « infiltration » l’évacuation des eaux pluviales dans le sous-sol par l’intermédiaire
d’un ouvrage de type puits, noue, bassin…etc.
Pour toute construction nouvelle ou toute extension de plus de 100 mètres carrés d’emprise au sol d’un
bâtiment existant, sera mise en place une cuve de récupération des eaux de toitures d’un volume
minimal de 0,2 mètre cube par tranche commencée de 10 mètres carrés de toiture dans la limite de 10
mètres cubes sauf besoin spécifique supplémentaire défini par l’aménageur.
Les cuves de récupération des eaux pluviales seront obligatoirement enterrées ou intégrées au bâti. Un
trop plein vers le milieu naturel ou un ouvrage de rétention ou un dispositif d’infiltration sera prévu.
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Les sondages et essais de perméabilité réalisés sur la zone caractérisent des sols hétérogènes,
majoritairement peu perméables, avec des arrivées d’eau souterraine à faible profondeur.
Au vu de reconnaissances des sols supplémentaires menées à la parcelle sur les périmètres où des
ouvrages d’infiltration seraient projetés par les aménageurs ; la collectivité pourra acter de conditions
ponctuellement favorables à l’établissement d’ouvrages d’infiltration.
En l’absence de solution d’infiltration, les eaux pluviales seront rejetées en priorité vers le milieu naturel
superficiel (fossé, cours d’eau, talweg) ou à défaut dans un réseau séparatif d’eau pluviale.
Avant rejet des eaux pluviales, un dispositif de rétention permettant une régulation à un débit maximal
de 3 litres par seconde et par hectare est imposé.
- Projets individuels :
En complément du dispositif de récupération des eaux pluviales sera mis en place un dispositif de
rétention des eaux de toiture d’un volume minimal de 0,4 mètre cube par tranche commencée de 10
mètres carrés de toiture. L’ouvrage sera équipé d’un dispositif de régulation calibré pour un débit de
fuite de 2 litres par seconde quelle que soit la surface du projet et du terrain d’assiette correspondant à
un orifice de diamètre maximal de 25 mm.
- Opérations d’ensemble :
L’ensemble des eaux précipitées sur la parcelle fait l’objet d’une rétention dans un ouvrage
dimensionné pour réguler les eaux pluviales à un débit de 3 litres par seconde et par hectare. Le débit
régulé ne pourra en toute hypothèse excéder la valeur maximale de 2 litres par seconde.
Maitrise de l’imperméabilisation
Afin de limiter les volumes et débits devant être recueillis dans les réseaux publics, les aménageurs et
constructeurs sont tenus de recourir systématiquement à l’emploi de matériaux et techniques alternatifs
pour le traitement des trottoirs, parkings et circulations, toitures :
- Toitures enherbées…
- Matériaux poreux (pavés drainants, structures alvéolaires enherbées…)
- Parkings souterrains végétalisés en surface
- …etc
Les revêtements bitumineux, couvertures traditionnelles, le béton, ciment, les résines, le plâtre, le bois,
les pavés, la pierre, le verre …etc, les plans d’eau sont considérés imperméables.
Ruissellement
Les mouvements de sols sont interdits s’ils sont de nature à perturber les écoulements naturels.
Le seuil des niveaux habitables sera situé à 30 centimètres au moins au-dessus du niveau de terrain
naturel.