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2016 -2017
N° de Titre Page
tableau
Tableau I Teneur en eau et protéines de viande de poulet en g/100 04
g de muscle.
Tableau II Composition en lipides, acides gras et cholestérol de la 05
viande de poulet.
N° de Titre Page
figure
Figure 1 L’hygiène des aliments 06
AW : Activité de l’eau
FAO : Food Aliment organisation ou L’Organisation des Nation Unies pour l’alimentaire et
l’agriculture agricultiral policy and economic
HACCP: Hazard Analysis Critical Control Point ou Système d’Analyse des Dangers et de Point
Critiques pour la Maîtrise.
PM : Poste mortem
Remerciements
Annexe
Introduction…..………………………………………………………………….1
Synthèse bibliographique
Chapitre I : Généralités
I.1. Termes et définitions …………………………………………………………………...........2
IV.2.1. Accrochage……………………………………………………………......................24
IV.2.2. Etourdissement………………………………………………………………………24
IV.2.4. Echaudage…………………………………………………………………………...25
IV.2.6. Eviscération………………………………………………………………………….25
IV.2.8. Ressuage……………………………………………………………………………...26
Partie pratique
I. objectif………………………………………………………………………………………....28
II.1. Matériels…………………………………………………………………...........................28
II.2.2.1.Réception…………………………………………………………………...…………..51
II.2.3.Inspection ante-mortem…………………………………………………………………...53
II.2.4.Accrochage…………………………………………………...…………………………...54
II.2.2.5. Etourdissement………………………………………………………………………….54
II.2.2.6.La saignée………………………………………………………………………………..55
II.2.2.7.L’égouttage………………………………………………………………………...........55
II.2.2.8.L’échaudage……………………………………………………………………………..56
II.2.2.9.Plumaison…………………………………………………….……………………….....56
II.2.2.10.Eviscération et effilage…………………………………………….…………………...58
II.2.2.12. Finition……………………………………………………………………..…………59
II.2.2.13.Refroidissement et ressuage……………………………………………...…………....59
II.2.2.14.Inspection post-mortem…………………………………………………….………….60
II.2.2.15.Désossage……………………………………………………………………………...61
II.2.2.17.Congélation …………………………………………………………………………..62
II.2.2.18.Etiquetage …………………………………………………………………………….64
II.2.2.19.Emballage et conditionnement………………………………………………………..65
II.2.2.20. Transport……………………………………………………………………………...66
Résultats et discussions
I. Résultats ……………………………………………………………………………………...68
II. Discussions……………………………………………………………………………….…..74
Conclusion ………………………………………………………………………76
Résumé
Introduction
Introduction
Introduction
La viande a été traditionnellement considérée comme le véhicule d'un nombre conséquent de
maladies d'origine alimentaire se déclarant chez l'homme. (CODEX ALIMENTARIUS., 1993).
La salubrité des aliments est principalement garantie par un contrôle à la source, ainsi que par
une vérification du plan et du procédé de fabrication et l’application de bonnes pratiques en
matière d’hygiène pendant la production, le traitement (y compris l’étiquetage), la manutention,
la distribution, l’entreposage, la vente, la préparation et l’utilisation, en association avec la mise
en œuvre du système HACCP. (BIRCA ADRIANA., 2008).
Les exigences en matière d’hygiène qui s’appliquent aux établissements de transformation des
denrées alimentaires sont communément appelées programmes préalables ou programmes
prérequis. En effet, tout établissement de fabrication des aliments doit s’assurer que leurs
programmes préalables reflètent l’environnement de travail et les pratiques opérationnelles en
cours pour réduire la possibilité de contamination de ses produits. (BAKKALI
HALIM., 2013).
Le respect des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication, ainsi que l’application de la méthode
HACCP, dans le but d’assurer la sécurité sanitaire des aliments remis au consommateur.
L’ingestion de viande de volailles ou produits à base de viande volaille, peuvent au même titre
que tout autre aliment, représenter pour la santé du consommateur (FAO, OMS., 2003). C’est
pourquoi les programmes d’hygiène pour la viande ont été toujours fondés sur les bonnes
pratiques d’hygiène (BPH) et de fabrication (BPF). (MADR., 1997).
En Algérie, la filière avicole « chair » a connu depuis 1980 un développement notable, soutenu
par une politique incitative. Cependant, les pratiques d'élevage et d'abattage accusent un retard
technologique considérable par rapport aux pays industrialisés, ceci retentissant non seulement
sur la productivité des ateliers avicoles, mais aussi et surtout sur la santé publique. En effet, la
problématique de la filière avicole sur le plan sanitaire reste toujours tributaire des conditions
d'élevage en général, et plus particulièrement de l'hygiène des bâtiments. (JOUVE J.L., 1996).
Notre étude est inscrite dans le cadre de comprendre l’importance de l’hygiène au sein de
l’abattoir, intégrer des pratiques adaptées, savoir appréhender les risques et les dangers en termes
d’hygiène alimentaire dans toute la chaine, de l’animal vivant jusqu’au produit emballé, étiqueté
puis commercialisé.
Ce travail est fondé sur la réalisation d’un audit de ce qui existe au sein de l’abattoir CHERNAI
et la proposition de solutions à apporter pour corriger les non conformités observées.
1
Synthèse bibliographique
Chapitre I
Synthèse bibliographique Chapitre I : Généralités
I.1.Termes et définitions :
*Action préventive : tous facteurs, techniques, actions ou activités qui peuvent être utilisés
pour prévenir (maîtriser) un danger identifié, l'éliminer ou réduire sa gravité ou son
occurrence d'apparition à un niveau acceptable.
*BPF (Bonne Pratique de Fabrication) : tout point, lieu, personnel, opération ou procédure
pour lequel la mise en place de bonnes pratiques hygiéniques de fabrication améliore la
qualité du produit. Les BPF ne doivent pas obligatoirement faire l’objet d’une surveillance
continue au contraire des CCP.
*BPH (Bonne pratique d’hygiène) : un ensemble de mesures appliquées afin de prévenir
l’apparition de tout risque sanitaire.
*CCP (Critical Control Point) ou Point Critique Pour la Maîtrise du Danger : point
auquel la maîtrise peut être appliquée et est essentielle pour prévenir ou éliminer un danger
pour la sécurité des aliments ou le réduire à un niveau acceptable
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Synthèse bibliographique Chapitre I : Généralités
*HACCP : Hazard Analysis Critical Control Point,. ystème qui identifie, évalue et contrôle
les dangers qui sont significatifs pour la sécurité de l'aliment.
*Hygiène des denrées alimentaires : ensemble des conditions et mesures nécessaires pour
assurer la sécurité et la salubrité des aliments à toutes les étapes de la chaîne alimentaire.
*Salubrité des aliments : Assurance que les aliments, lorsqu'ils sont consommés
conformément à l'usage auquel ils sont destinés, sont acceptables pour la consommation
humaine
*Sécurité des aliments : Assurance que les aliments ne causeront pas de dommage au
consommateur quand ils sont préparés et/ou consommés conformément à l'usage auquel ils
sont destinés
* Programme pré- requis opérationnel (PRPO) : Opérationnel PRP identifié par l'analyse
des dangers comme essentiel pour maîtriser la probabilité d'introduction de dangers liés à la
3
Synthèse bibliographique Chapitre I : Généralités
sécurité des denrées alimentaires et/ou de la contamination ou prolifération des dangers liés à
la sécurité des denrées alimentaires dans le(s) produit(s) ou dans l'environnement de
transformation.
Aujourd'hui, la société est de plus en plus sensible à la composition des produits alimentaires
et à leurs valeurs nutritionnelles. La viande n'échappant pas à ce phénomène, les
consommateurs sont en attente d'informations claires, démonstratives et détaillées qui les
rassurent sur les atouts " santé " de celle-ci. Dans ce contexte, la filière a souhaité développer
des messages positifs autour de la viande de volaille. Chaque espèce a ses propres spécificités
concernant sa composition nutritionnelle, qui peut alors varier selon le muscle considéré,
l'espèce elle-même ou encore l'auteur. En général, les viandes de volailles sont riches en eau
(environ 75%) et en protéines (20 à 22%) pour une teneur en lipides assez faible (2%), ce qui
les classe parmi les viandes peu grasses De plus ces viandes ont une quantité intéressante
d'acides gras insaturés (plus de 60%). (CLERMONT-FERRAND., 1980).
FILET CUISSE
Min. Moyenne Max . Min. Moyenne Max.
Eau (g) 71,5 74,7 78,4 70,8 74,2 77,4
Protéines (g) 18,6 22,3 26,2 8,8 18,4 21,3
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Synthèse bibliographique Chapitre I : Généralités
FILET CUISSE
Min. Moyenne Max. Min. Moyenne Max.
Lipides (g) 1,25 1,33 1,44 2,75 3,9 4,5
AGS Totaux (%) 29,4 34,7 39,9 31,1 32,5 33,90
AGMI Totaux (%) 35,3 38 40,6 38,07 39,94 41,8
AGPI Totaux (%) 27,2 28,6 30,0 27,1 27,56 28,03
AGI Totaux (%) 62,5 66,5 70,6 66,1 67,5 68,9
Polyinsaturés/Saturés - 0,61 % - - - -
Cholestérol (mg) 50 91
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Chapitre II
Synthèse bibliographique Chapitre II: Mesures générales d’hygiène
L’une des définitions données par Larousse sur le terme hygiène est : « Ensemble des conditions
sanitaires des lieux publics et des lieux de travail ».
L’objectif relatif à l’hygiène est d’assure l’innocuité des aliments le long du processus de leur
production jusqu’à leur consommation par l’hôte. C’est la chaine hygiène alimentaire.
*Hygiène et sécurité :
Cet aspect regroupe toutes les actions relatives qui garantissent au personnel des conditions de
travail saines. Il concerne les maladies professionnelles y compris dans leur aspect
psychologique et les accidents de travail. Ces actions qui sont elles aussi des éléments de la
qualité totale.
*Hygiène courante :
*Hygiène alimentaire :
La ration alimentaire équilibrée pour apporter à l’organisme en quantité suffisante des protides,
des protéines, des glucides et des vitamines qui constituent l’hygiène alimentaire et qui relève de
la diététique. Il est vrai que le producteur dans son effort de maintenir la salubrité des aliments
ne doit pas nuire à la valeur nutritive des aliments qu’il fabrique. (Figure 1)
Sécurité Salubrité
-Présence : -Présence :
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Synthèse bibliographique Chapitre II: Mesures générales d’hygiène
II.1.Hygiène du personnel :
Des prédispositions adaptées à chaque zone liée a la production sont à prendre vis-à-vis du
personnel qui peut être lui aussi un agent contaminant des matières en cours de transformation.
Zone rouge (ou ultra-sensible) risque élevé : blouse, coiffe, sur-chaussure, gants et
masque.
II.1.1.3.Vestiaires et sanitaires :
Les vestiaires sont équipés de penderies à double compartiments, l’une pour les vêtements de
ville et les bijoux, bracelet, montre et l’autre pour les tenus de travail. Les chaussures de travail
comme les bottes par exemple auront des supports spécifiques.
Des douches bien entretenues seront éventuellement nécessaires pour le personnel avant de
commencer leur activité et en fin de journée de travail.
Les sanitaires seront mitoyens aux ateliers de production, séparées et relativement éloignées de
ces derniers avec les vestiaires. Un accès par ces derniers peut se justifier par un changement de
tenues (combinaison ou de blouse par exemple qui sont enlevés avant de rejoindre les sanitaires).
Quelle que soit la disposition géographique le personnel, à sa sortie des sanitaires, ne doit pas
être contaminé et devenir porteur d’un danger potentiel. Ses mains, sa tenue dont les chaussures
sont donc à maintenir propre. (ABDELLAH SEDIKI ., 2008).
Les vestiaires et les toilettes doivent être en nombre suffisant, de bonne taille, situés de façon
pratique, et maintenus à tout moment dans des conditions d’hygiène et d’entretien satisfaisantes
pour assurer la propreté de toutes les personnes manipulant les produits aviculture ,d’élevage de
Poulets de chair. (ALAIN HUART ; DR BISIMWA et col., 2007).
II.1.1.4.Formation du personnel :
Toutes les personnes dont les activités ont trait à l’alimentation doivent recevoir une formation
et/ou des instructions en matière d’hygiène et des mesures préventives des risques issus de la
méthode HACCP.
Le personnel des établissements d’abattage doit également être sensibilisé à la protection
animale.
Les instructions peuvent être données par le chef d’exploitation à condition que celui-ci ait reçu
une formation adaptée.
La formation doit :
- permettre aux opérateurs d’intégrer les bonnes pratiques d’hygiène au poste de travail ;
- participer à la responsabilisation des personnels donc enseigner un savoir-être ;
- être cohérente avec les bonnes pratiques d’hygiène générale définies par le présent guide ;
- intégrer la spécificité des postes de travail ayant une incidence directe ou indirecte sur la
sécurité du produit. (JOURNAL OFFICIEL FRANÇAIS., 2010).
En bref, le personnel doit veiller à ne pas devenir un vecteur de microorganisme
pathogène pour les aliments par une hygiène de tous les instants et en respectant les règles
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Synthèse bibliographique Chapitre II: Mesures générales d’hygiène
Les locaux sont aménagés de façon à assurer le principe de la marche en avant, sans
entrecroisement des circuits et une séparation nette entre le secteur propre et le secteur souillé.
(MINISTERE DE L’ELEVAGE, DES PECHES ET DES INDUSTERIES ANIMALES DE
CAMEROUN., 2015).
Le principe de la marche en avant consiste à éviter les interactions entre intervenants sales
(charge microbienne plus élevée) et l’intervenant propre (charge microbienne moins élevée). Le
principe s’applique à tous les intervenants au niveau de la production. Les intervenants sont le
personnel, le matériel et les produits.
La conception des locaux doit donc être réfléchie de façon à ce qu’à aucun moment les différents
circuits ne se recoupent pour provoquer l’apparition d’une contamination croisée.
En ce qui concerne les produits, il s’agit d’aller de la matière première au produit fini sans jamais
revenir en arrière.
Le principe de marche en avant s’applique aussi au matériel, c’est –à-dire que le matériel ne doit
pas être déplacé vers des locaux ‘‘plus propre ‘’après avoir été dans des locaux ‘’moins propre ‘’
sans l’application de mesures appropries (nettoyage et désinfection ).
Le même principe s’applique aussi au personnel .le personnel doit toujours aller de la zone la
plus sensible à la contamination (là où le produit est le plus fragile) vers la zone la moins
sensible (là où le produit est moins fragile) mais jamais l’inverse.
(CATHERIN QUITTET et HELEN NELIS., 1999). .
Dans le cas d’un abattoir :
Le principe de « la marche en avant » a pour objectif la progression continue et rationnelle dans
l’espace des différentes opérations. Les zones dites « propres » (découpe, conditionnement,…)
doivent être protégées des contaminations provenant des zones dites « sales » (réception,
accrochage,…).
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Synthèse bibliographique Chapitre II: Mesures générales d’hygiène
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Synthèse bibliographique Chapitre II: Mesures générales d’hygiène
* Des panneaux indicateurs visibles e compréhensibles pour tous, régentent la circulation des
matières et des personnes. (JOURNAL OFFICIEL., 2010).
II.3. Matériels et équipements :
II.3.1.Equipements d’abattage :
II.3.2.Equipements frigorifiques :
L’abattoir dispose :
II.3.3.Autres équipements :
L’abattoir dispose :
* D’un système de ventilation efficace et d’un éclairage suffisant.
* Les fenêtres sont munies de moustiquaires pour la protection contre les insectes volants et
autres volatiles.
* D’un nombre suffisant de points d’eau placés le plus près possible des postes de travail pour le
nettoyage et la désinfection des mains et des couteaux.
* De poste d’eau potable sous pression pour le douchage des carcasses ainsi que pour le
nettoyage des locaux. (MINISTERE DE L’ELEVAGE, DES PECHES ET DES INDUSTERIES
ANI.MALES DE CAMEROUN., 2015).
II.4.L’organisation du travail :
Les notions d’hygiène relatives aux différents postes de l’abattage : maîtrise des dangers.
II.4.1. Le nettoyage et la désinfection des locaux et du matériel :
Ces opérations doivent être réalisées :
- Après l’abattage, durant le ressuyage des carcasses ;
- Après la découpe ;
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Synthèse bibliographique Chapitre II: Mesures générales d’hygiène
La présence de rats et autres rongeurs commensaux a toujours été un problème pour l’homme,
tant sur le plan de l’hygiène que sur le plan économique.
Les rongeurs commensaux sont à la fois des réservoirs de virus et des transmetteurs de maladies
pour l’homme et certains animaux. La transmission s’effectue par l’intermédiaire de leurs
déjections, de leurs morsures et des parasites qu’ils hébergent.
La lutte contre les rats et les souris est donc une règle de base en matière d’hygiène et de
prophylaxie des maladies. Les principes de cette lutte sont contenus dans les règlements
sanitaires départementaux.
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Synthèse bibliographique Chapitre II: Mesures générales d’hygiène
nombre et leur fécondité. Ils s’attaquent aux denrées alimentaires destinées à la consommation
de l’homme ainsi qu’aux installations industrielles et domestiques.
Lorsque la présence de rats est constatée, les personnes chargées de faire appliquer la
réglementation en matière d’hygiène doivent savoir qu’il existe deux types de lutte contre ces
nuisibles : la lutte défensive et la lutte offensive.
- La lutte défensive est la méthode à mettre en œuvre en premier. Elle consiste à empêcher les
rats de sortir des réseaux des égouts où ils sont présents de manière endémique.
- La lutte offensive, c’est-à-dire la pose de produits raticides et de pièges, n’est qu’un palliatif.
Elle n’est vraiment utile que dans les réseaux d’assainissement car elle permet de maintenir une
population murine constante. (SECURITE SANITAIRE ET ENVIRENEMENTALE., 2012)
L’abattoir produit des effluents d’une part parce qu’il met les liquides physiologiques des
animaux abattus en contact avec le milieu extérieur, d’autre part parce qu’il consomme de l’eau
comme solvant pour les tâches de nettoyage.
Selon (OMS., 1993) on peut définir deux types d’eau, une eau potable est une eau dont la qualité
est suffisante pour être utilisée comme eau de boisson par l’homme.
Cette eau doit donc répondre à des impératifs de qualité microbiologique, ne devant pas être
responsable de la transmission d’une maladie infectieuse, et chimique, ne devant pas présenter de
risque d’intoxication. Pour traiter les carcasses à l’abattoir, on utilise de l’eau potable, ce qui est
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Synthèse bibliographique Chapitre II: Mesures générales d’hygiène
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Chapitre III
Synthèse bibliographique Chapitre III : Présentation du système HACCP
Le HACCP et les directives concernant son application ont été élaborés par le comité de l’hygiène
alimentaire de la commission de codex alimentarius, un programme mixte sur les normes
alimentaires de l’Organisation des Nation Unies pour l’alimentaire et l’agriculture (FAO) et
l’Organisation mondiale de la santé (OMS). (BOUTOU OLIVIER ., 2008).
Le second est le développement du système HACCP. Le concept a commencé dans les années 60
par la Pillsbury Company, US Navy et l'Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace
(NASA English, National Aéronautique et de l'espace) comme le développement des coopératives
pour la production alimentaire programme spatial sûr. La NASA voulait un programme « zéro
défaut» pour assurer innocuité de nourriture que les astronautes mangent dans l'espace. Pillsbury a
ensuite présenté et adopté le HACCP que le système qui pourrait donner une plus grande sécurité
en réduisant la dépendance à l'inspection et les essais des produits finaux.
Au début des années 1980, l'approche HACCP a été adoptée par d'autres grandes entreprises
alimentaires. (FAO., 2007).
Les directives du HACCP ont été publiées en 1993 puis révisés en 2003. (BOUTOU
OLIVIER., 2008).
HACCP est l’acronyme bien connu de Hazard Analysis Cititical Control Point .En français il
s’agit d’un système d’analyse des dangers et de point critiques pour la maîtrise. Cette méthode
est devenue, au plan mondial, synonyme de sécurité des aliments. (BOUTOU OLIVIER .,
2008).
C’est une démarche systématique et préventive qui élimine les dangers biologiques ; chimiques
et physiques par l’anticipation et la prévention plutôt que par l’inspection des analyses des
produits finis. (FAO., 2007).
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Synthèse bibliographique Chapitre III : Présentation du système HACCP
Le système HACCP est un instrument destiné à évaluer les dangers et établir des systèmes de
maîtrise axés sur la prévention au lieu de faire appel essentiellement à des procédures de contrôle
à posteriori du produit fini. Tout système HACCP est à même de subir des adaptations et des
changements, compte tenu notamment des progrès réalisés en matière de conception de
l’équipement, des procédures de fabrication et de l’évolution technologique. (BIRCA
ADRIANA., 2008).
L’application du système HACCP peut aider les autorités responsables de la réglementation dans
leur tâche d’inspection et favoriser le commerce international en renforçant la confiance dans la
salubrité des aliments. (ABDELLAH SEDIKI ., 2008).
L’HACCP est une affaire de personnes. Si ces personnes ne sont pas compétentes, le système
HACCP sera vraisemblablement inefficace et précaire. Il est vraiment important que la mise en
œuvre de l’HACCP ne soit pas l’œuvre d’un responsable qualité isolé mais qu’il soit le travail
d’une équipe pluridisciplinaire (l’équipe chargée de la sécurité des denrées alimentaires).
D’après le Codex Alimentarius, cette description concerne avant tout le produit fini. L’ISO
22000 va plus loin et précise tout ce qu’il convient de décrire. Il s’agit de :
Cette étape complète la précédente, elle conduit notamment à la formalisation des conditions de
stockage, de distribution et utilisation du produit par l’utilisateur final, qui est soit le
consommateur, soit le transformateur utilisant le produit comme ingrédient. L’usage attendu du
produit peut être renseigné sur un formulaire spécifique.
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Synthèse bibliographique Chapitre III : Présentation du système HACCP
processus de fabrication en ses étapes élémentaires. Les diagrammes doivent être clairs, précis
et suffisamment détaillés.
Sur site.
Pour chaque étape identifier dans le diagramme.
Aux heures de fonctionnement
Etape 6 :Dresser la liste de tous les dangers potentiellement liés à chaque étape, faire
l’analyse des dangers et étudier les mesures de maitrise des dangers identifiés :
Avant de commencer l’analyse des dangers, la signification du mot danger doit être claire et
partagée par, tout le membre de l’équipe HACCP.
L’analyse des dangers doit être réalisée pour tous les produits (ou catégorie) existants ou
nouveaux. En effet, des modifications de matières premières, formulations, procédés de
traitement et de préparation, emballage, distribution et /ou d’utilisation du produit nécessiteront
une révision de l’analyse des dangers.
Construction d’un arbre de décision pour déterminer les CCP, l’utilisation de l’arbre de décision
proposé par le codex alimentarius est un outil pour la détermination des CCP parmi l’ensemble
des dangers listés à l’étape précédente.
Etape 8 : Etablir les limites critiques pour la maitrise pour chaque CCP :
Les limites critiques doivent être déterminées pour la surveillance établie pour chaque CCP .les
limites critiques doivent être établies pour garantir que le niveau acceptable identifié du danger
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Synthèse bibliographique Chapitre III : Présentation du système HACCP
lié à la sécurité des denrées alimentaires dans le produit fini n’est pas dépassé. Les limites
critiques doivent être mesurables.
Les raisons du choix des limites critiques retenues doivent être documentées. Les limites
critiques fondées sur des données subjectives (tell que le contrôle visuel du produit, du procédé,
de la manipulation, etc.) .doivent être étayées par des instructions ou des spécifications et /ou une
formation initiale et professionnelle.
L’objectif est d’assurer la maitrise du danger à chaque PRPO et à chaque point critique (CCP).
Les corrections et les actions correctives doivent être mises en œuvre dès qu’une limite critique
est dépassée et /ou lorsqu’un PRPO n’est plus maitrisé.
Les systèmes HACCP possède sa propre documentation pour chaque phase et étapes .cette
documentation constitue le plan HACCP et comprend un dossier composé :
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Synthèse bibliographique Chapitre III : Présentation du système HACCP
Décrire le produit
Le nombre de ces principes qui permettent d’établir, de mettre en œuvre et de mener un plan
HACCP varient selon les auteurs, mais tel qu’ils sont décrits par le codex alimentarius, ils sont
au nombre de sept.
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Synthèse bibliographique Chapitre III : Présentation du système HACCP
Principe 1 :
Evaluer les dangers et les risques de leur apparition le long du processus de production d’un
produit.
Le principe 1 correspond à la partie hazard analyis : Identifier les dangers et évaluer les
risques alimentaires associés.
Principe 2 :
Principe 3 :
Etablir les seuils critiques (des niveaux visés majorés par des tolérances) comme par exemple les
limites concernant les temps, les températures qu’il faut respecter pour surmonter le risque afin
que les CCP soient maitrisés .Ils doivent impliquer un paramètre mesurable.
Principe 4 :
Essais, mesures et observations sont planifiés pour veiller à la maîtrise des CCP recensés au
principe 3.
Le principe 4 correspond à une vigilance permanente quant aux mesures critiques (CCP).
Principe 5 :
Spécifier par des procédures écrites les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance
indique qu’un CCP donné n’est pas maîtrisé. Les responsabilités relatives aux mesures
correctives sont également à spécifier.
20
Synthèse bibliographique Chapitre III : Présentation du système HACCP
Principe 6 :
Confirmer par des procédures de vérification l’efficacité du système HACCP mis en place .Des
essais et des procédures supplémentaires peuvent s’avérer nécessaires.
Principe 7 :
Un dossier ou figureront toutes les procédures, les documents et les registres est élaborer.
Assainissement
Transport et et lutte contre
Locaux Équipement Personnel
Entreposage Retrait
les nuisibles
Les PRP ou Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH), concernent l’ensemble des opérations destinées
à garantir l’hygiène, c’est-à-dire la sécurité et la salubrité des aliments. Les PRP comportent des
opérations dont les conséquences pour le produit fini ne sont pas toujours mesurables.
Le HACCP a son application limitée à la sécurité des aliments. Il repose sur le fait que les
mesures de maîtrise ont des effets mesurables/observables. Les PRP (ou principes généraux
d’hygiène selon le Codex) donnent des bases solides qui permettent de garantir l’hygiène des
aliments et doivent être, au besoin, utilisées en conjonction avec chaque code spécifique
d’usages en matière d’hygiène, ainsi qu’avec les règlements et directives régissant les critères
microbiologiques. Ils s’appliquent à la chaîne alimentaire depuis la production primaire jusqu’à
21
Synthèse bibliographique Chapitre III : Présentation du système HACCP
22
Chapitre VI
Synthèse bibliographique Chapitre VI: Technologie d’abattage avicole
Le temps de transport des volailles commence lors du chargement du premier animal dans un
cageot, un module ou un contenant et se termine lors du déchargement du dernier animal du
cageot, du module ou du contenant à l'abattoir. (www.inspection.gc.ca)
Les volailles sont livrées à l’abattoir à un âge et un poids déterminé .l’âge d’abattage est un
paramètre important de fait qu’il caractérise le type de production suivi .il est très variable d’un
élevage à un autre en fonction de la variété .pour le poulet standard, il est abattu après sept
semaines d’élevage à un poids de 2 Kg environ. (JOUVE J.L., 1996).
Conditions d’attente : Il faut mettre les poulets au repos dans un endroit frais et leur
donner la possibilité de s’abreuver à volonté mais à jeun pendant 12 heures au moins qui
précèdent l’abattage pour que les opérations d’effilage et d’éviscération soient
correctement effectuées. (MATOUTY. P., 1992)
Douceur de manipulation : les opérations de déchargement et d’accrochage doivent être
avec le maximum de soins, car toute action brutale, entraine un stress des animaux et par
conséquent, une plumaison difficile. (COLIN P., 1985).
VI.1.4. Contrôle sanitaire :
L’inspection sanitaire s’agit d’un examen macroscopique visuel parfois suivi d’examen
complémentaire, de palpation et d’incision des carcasses et des abats destinés à vérifier la
salubrité des viandes. (JAŸ M.A.C., 2009).
Inspection ante –mortem (AM) :
Lors de l’abattage des volailles, l’inspection sanitaire comprend une observation ante mortem à
l’arrivée des animaux à l’abattoir. (LUPO C; CHAUVIN C et Col ., 2005).
C’est une intervention clinique ponctuelle obligatoire qui permet de juger de l’état physique et de
la santé de volaille .l’inspection s’effectue en principe pendant le repos dans le complexes
avicole. (MATOUTY. P., 1992).
23
Synthèse bibliographique Chapitre VI: Technologie d’abattage avicole
Les conditions d’abattage du poulet ont un impact direct sur la présentation et la durée de
conservation. Une attention particulière doit être portée sur les conditions d’hygiène du
personnel, de la chaine d’abattage et en règle générale considérer que toutes les manipulations à
tous les stades d’abattage sont des points critiques.
La chaine d’abattage regroupe donc toutes les opérations d’abattage allant des soins avant la
réception au calibrage des carcasses. Du point de vue technique (opératoire), on peut retenir la
séquence suivante :
VI.2.1. Accrochage :
Les poulets sont accrochés par les pattes sur des fourches qui glissent sur un convoyeur aérien au
moyen des galets et d’un système d’enchainement électromécanique. L’ensemble des rails,
fourches et chaine, crochets, balancelles est fixé aux suspentes et poteaux métalliques.
La chaine peut ainsi parcourir des segments en ligne droite, des montées, des descentes ou
éventuellement emprunter des angles selon l’étape de traitement (saignée, échaudage,
éviscération…). (ALAIN HUART, DR BISIMWA et Col., 2007).
VI.2.2. Etourdissement :
Cette procédure tranquillise les animaux sans stopper le rythme cardiaque (pour faciliter la
saignée). (ALAIN HUART, DR BISIMWA et Col., 2007).
24
Synthèse bibliographique Chapitre VI: Technologie d’abattage avicole
éviter ainsi la coloration rosée due à une saignée incomplète, cause de déclassement de la
carcasse et aussi à des fins hygiéniques (le sang étant un bon milieu de culture pour les micro-
organismes), si elle est correctement réalisée, elle n’entraine aucune altération au cours de la
conservation .
VI.2.4. Echaudage :
L’opération consiste à tremper l’animal dans une cuve à échauder munie d’une résistance
électrique et d’un thermomètre électronique pour le contrôle de la température (52º C). La durée
du trempage et la température de l’eau ont une influence certaine sur l’apparence ultérieure de la
carcasse, la tendreté et la charge microbienne superficielle et profonde. (MATOUTY. P., 1992).
VI.2.5.Plumaison ou déplumage :
La plumaison s’agit d’enlever les plumes de l’animal sans arracher la peau, cette opération se
termine par l’essicotage qui consiste à enlever les quelques petites plumes ou « sicots » qui
restent au niveau de la tête, des ailes et du cloaque manuellement. La plumaison précède
l’éviscération.
VI.2.6.Eviscération :
Elle consiste à l'ablation de l'intestin par l'orifice cloacal sans élimination des autres ·viscères
(jabot, foie, cœur et poumon), ni les abattis (pattes, tête et cou).
Au cours de cette opération, il peut y avoir déchirure de l'intestin. L'effilage peut être manuel ou
mécanique à l'aide d'une pompe à effilage.
25
Synthèse bibliographique Chapitre VI: Technologie d’abattage avicole
organismes qui se trouvent sur la peau des volailles et dans les cavités internes.
VI.2.8. Ressuage :
L’entrée en ressuage doit intervenir au plus tard 60 minutes après l’accrochage des
volailles. La descente de la température doit être progressive en salle de ressuage.
Aucune formation de glace ne doit apparaitre sur les carcasses pendant le ressuage.
La durée minimale de ressuage est définie dans chaque fiche produit. Dans tous les cas,
l’objectif est d’atteindre une température comprise entre 0 et 4ºC à cœur à l’issue de la
phase de ressuage. (YVES., 2009). C’est une sorte de séchage qui permet de diminuer
l’humidité de la surface de la peau pour améliorer la durée de conservation du produit
(COLIN. P., 1985).
Cette phase vise à améliorer la présentation des carcasses pour répondre aux exigences du
marché. Il s’agit de surprendre les masses musculaires pendant la rigidité cadavérique
pour avoir une allure rebondie. Deux présentations sont possibles :
La dorsale avec chaque patte pliée sous l’aile correspondante, la tête étant sous l’une des
ailes ;
La ventrale avec chaque aile sous la cuisse correspondante, les pattes rabattues sur le dos
et la tête sous une aile. (ROSSET. R ; LAMELOISE. P., 1984)
Le poulet emballé sous sachet en polyéthylène ou emballé sous film recouvrant une barquette
peut généralement bien se conserver en frais à température de 0ºC à 4ºC pendant une semaine ou
la durée de la DLC (date limite de conservation). En milieu congelé (-25ºC), et sous emballage
en sachets plastiques, la volaille peut se conserver jusqu’à 6 mois.
(ALAIN HUART, DR BISIMWA et Col., 2007).
26
Synthèse bibliographique Chapitre VI: Technologie d’abattage avicole
La conservation est indispensable après l’abattage pour éviter l'altération rapide des carcasses
surtout dans les pays à climat chaud.
27
Partie pratique
Audit de la tierce partie
Partie pratique Audit de la tierce partie
I. Objectifs:
Les objectifs de notre étude sont les suivants :
- Effectuer un audit d’hygiène à l’aide des grilles d’évaluation préventives et gérables
adaptée à l’abattoir avicole visité afin d’évaluer l’application des BPH et des BPF ;
- Proposer la mise en place de mesures correctives concernant les non conformités
observées afin de promouvoir, améliorer et garantir la qualité des produits finis.
II. Matériel et méthode :
II.1. Matériel :
Présentation de l’abattoir :
L’abattoir se situe dans la Zone Des Parcs-Thala Athmane-Tizi Ouzou, crée en 2005 et
agrée depuis 2007. Il emploie plus de 95 personnes vacataires inclus, classées en
ouvriers permanents(50) et temporaires(59).
L’abattage de l’établissement est mixte (poulet de chair, dinde, lapin), ces derniers sont
fourni par un élevage propre à l’unité et par d’autre 66 éleveurs conventionnés.
-Série de moyens de transport des animaux vivants et produits finis qui est propre à
l’unité (4 camions 3.5 tonnes pour le transport poulet vivant, 3 camions frigorifique
1.4 tonnes et 1 camion de 7 tonnes).
II.2. Méthode :
28
Partie pratique Audit de la tierce partie
Donc, les programmes préalables peuvent être définis comme étant des structures de
base qui sont dictés par un référentiel, et qui sont absolument indispensables avant la
mise en œuvre de tout système de management de la sécurité des aliments.
Notre but est d'instaurer des programmes préalables est de pouvoir contrôler si, pour
produire des aliments salubres, les conditions opérationnelles sont en effet adéquates et
si l'environnement de travail est réellement propice à ces activités en se reposant sur des
grilles de synthèse d’évaluation d’audit en terme des BPH au sein de l’abattoir visité.
Lorsque les résultats des actions de surveillance (PrP, PrPO, CCP) ne sont pas
conformes aux critères d'acceptation définis dans le plan de surveillance, on parle de
"non-conformité".
Les anomalies sont classées, après analyse de la non-conformité, en deux catégories :
dangers est effectuée pour évaluer toutes les conséquences de cette modification.
Cela peut conduire à une nouvelle validation des mesures de maîtrise.
Les informations résultant de cette analyse des causes sont utilisées notamment
lors de la vérification du système de management de la sécurité des produits,
lors des actions d'amélioration, des revues de direction. FAO, (2007).
Les programmes préalables (PP) sont au nombre de six et sont précédés de lettres
A à F. Les six PP sont donc : A- Locaux, B- Transport et entreposage, C-
Équipements, D- Personnel, E- Assainissement et la lutte contre la vermine, F-
Retrait. SALIUH.B, (2000).
Les BPH reprennent l’ensemble des conditions et des règles nécessaires à mettre en
place dans une structure afin d’assurer la sécurité et la salubrité de ses aliments et de sa
production.
Nous allons nous même développer la grille des bonnes pratiques d’hygiène suivant les
six aspects :
30
Partie pratique Audit de la tierce partie
31
Partie pratique Audit de la tierce partie
Schwartz) circulation de la
-Progression du chaine (la marche
produit vers l’avant en avant est
sans retour en respectée), le
arrière. secteur est
propre et
physiquement
séparé du secteur
souillé
Séparation du -Séparation Conf Aucune
secteur sain physique entre les
et du secteur zones souillées et
souillé les zones propres
- Prévenir la
contamination - Chaque local a son Conf Aucune
croisée, entre et personnel approprié
durant les et l’accès aux autres
opérations, par les doit être strictement
denrées interdit (tenue vert
alimentaires, les pour le secteur
équipements, les propre, rouge pour
matériaux, l’eau, le secteur souillé).
aération, le
personnel et les
sources de
contamination
extérieures telles les
insectes et autres
animaux
Les aires de Les déchets sont NCm Dégradation
stockage des stockés dans des immédiate des
déchets doivent être récipients mal déchets à l’extérieur
conçues et gérées adaptés après être du bâtiment.
de manière à être éliminés
propres en immédiatement de
permanence et à la chaine de
prévenir la production mais pas
contamination du bâtiment.
des denrées
alimentaires, de
l’eau potable, des
équipements et des
locaux.
Matériaux de Les articulations NCM -Arrondir les angles
32
Partie pratique Audit de la tierce partie
33
Partie pratique Audit de la tierce partie
34
Partie pratique Audit de la tierce partie
aliments s’ils se
brisent.
II.2.1.1.3. Elimination des déchets :
-Les systèmes Le nombre des Conf Aucune
d’évacuation des systèmes
eaux résiduaires d’évacuation des
doivent être eaux résiduaires est
suffisants pour faire suffisant
face aux exigences.
-Les caniveaux Les caniveaux NCM Recouvrir la partie
doivent être conçus peuvent présenter extérieure des
et construits de une source de caniveaux.
manière à éviter contamination
tout risque de (rongeurs) puisque
contamination. à l’extérieur sont
-Lorsqu’elles sont ouverts.
partie ou totalement
découvertes, -Les eaux Conf Aucune
doivent être résiduaires
conçues de ne coulent pas
manière à garantir d’une zone
que les eaux contaminée
résiduaires ne vers une zone
coulent pas d’une propre, mais sont
zone contaminée allées directement
vers une zone vers l’extérieur du
propre, bâtiment (vers le Conf -Aucune
notamment une Oued).
zone où sont -Présence d’eau
manipulées des chaude défavorise
denrées la gélification des
alimentaires graisses qui va dans
susceptibles de le sens de la
présenter un risque stagnation de cette
élevé pour la santé eau.
des consommateurs
-Une installation Absence d’une NCM Mise en place d’une
pour la destruction installation pour la installation pour la
des déchets destruction des destruction des
(incinération) au cas déchets (présence déchets pour faire
où celle-ci n’est pas d’un incinérateur face aux exigences.
faite ailleurs mais n’est pas
utilisé car le gaz de
ville n’est pas
35
Partie pratique Audit de la tierce partie
installé). Ces
derniers sont
éliminés d’une
manière inadéquate
(détruits dans des
grands trous).
L’établissement Absence de NCM Le recours à des
dispose et met en procédures écrites procédures efficaces
œuvre des en termes de empêchera
procédures écrites déchets. l’accumulation des
pour limiter les déchets et des
dangers associés produits non
aux déchets et aux comestibles/déchets
produits non alimentaires ainsi
comestibles/déchets que la
alimentaires. contamination
possible des zones
où sont manipulés
des aliments, et
réduira au minimum
l’attraction de la
vermine et
empêchera les
odeurs
désagréables.
II.2.1.1.4. Installations sanitaires : installation des employés
Vestiaires Des vestiaires sont NCM Créer en nombre
-Des vestiaires ou en nombre suffisant une zone
des penderies en insuffisant acceptable où les
nombre suffisant et encore sont mal employés peuvent
permettant de entretenus (un pour enfiler leurs
revêtir des femme et un autre vêtements de travail
vêtements de pour homme). préviendra l’entrée
protection propres de contaminants
et adaptés à son extérieurs dans les
activité avant zones de
l’entrée dans les transformation.
locaux où sont
manipulés ou
manutentionnés les
aliments et équipés
de douches.
-Ces locaux doivent Ils sont mal équipés NCM Réaliser un système
être équipés de de ventilation
36
Partie pratique Audit de la tierce partie
37
Partie pratique Audit de la tierce partie
concerne les
équipements.
-Equipés de Mal équipés : pas NCM -Revoir l’état des
robinets à de robinets à lave-mains pour
commande non commande, pas de garantir l’hygiène
manuelle ; distributeur de générale.
distributeur de savon et d’autres
savon équipements
bactéricide ; d’une nécessaires.
brosse à ongles en
matériaux
synthétiques ;
distributeur de
désinfectant ;
système de séchage
à usage unique.
-Pictogramme ; -Présence de NCm -Coller devant
rappelant les règles Pictogramme ; chaque lavabo des
de lavage des mains rappelant les règles instructions lisibles
: Clairement de lavage des et sur les portes en
rédigés, présentés et mains : mais ne sont général.
expliqués à tous les ni présentés, ni
membres du expliqués à tous les
personnel membres du
personnel.
-Ils doivent être -Les lave-mains Conf Aucune
distincts des sont
dispositifs de lavage distinct du lavage
des denrées des denrées
alimentaires. alimentaires
II.2.1.1.5. Approvisionnement en eau potable :
-Source et -Il utilise l’eau du Conf Aucune
traitement d’eau robinet qui vient du
réseau de ville.
-Des analyses faites
sur la qualité de
l’eau utilisée
régulièrement
-Aucune -Les réseaux d’eau Conf Aucune
communication potable et non
entre les réseaux potable sont
d’eau totalement séparés.
potable et non
potable
38
Partie pratique Audit de la tierce partie
39
Partie pratique Audit de la tierce partie
40
Partie pratique Audit de la tierce partie
inaltérables.
-L’équipement est L’équipement est Conf Aucune
conçu, installé, de bien entretenu.
manière à prévenir la
contamination du
produit durant les
opérations.
-L’équipement est La construction Conf Aucune
construit et installé d’équipement est
de manière à conforme aux
permettre le drainage exigences en termes
approprié, au besoin, de drainage
qui se rend au réseau approprié.
d’égout.
-L’équipement et les Tous les Conf Aucune
ustensiles servant à équipements sont
la identifiés à leur
manutention des usage prévu.
matériaux non
comestibles ne
sont pas utilisés
pour la manutention
de matériaux
comestibles et
sont clairement
identifiés.
-L’aménagement Aménagement des Conf Aucune
de ces lieux doit lieux est correct pour
permettre d’effectuer effectuer les
à tout moment et opérations
d’une manière d’inspection et
efficace les contrôle sanitaire
opérations vétérinaire.
d’inspection et
contrôle sanitaire
vétérinaire.
II.2.1.2.3. Hygiène de l’équipement :
-Les locaux, les -Chaque local est Conf Aucune
outils et les réservé pour
équipements effectuer une
employés à opération bien
l’abattage et au déterminée.
travail des viandes -Chaque local a ses Conf -Aucune
ne propres outils.
41
Partie pratique Audit de la tierce partie
42
Partie pratique Audit de la tierce partie
Le transport d’animaux d’abattoir doit s’effectuer dans des conditions telles qu’elles ne
compromettent pas la sécurité et salubrité de la viande. La réception d’animaux vivants
et l’entreposage est contrôlée conformément aux exigences réglementaires.
II.2.1.3.1. Transport :
- Les véhicules -Les exigences du NCm -Respecter le
doivent satisfaire transport de l’animal nombre chargé de
aux exigences du vivant ne sont pas l’animal vivant
transport des satisfaisantes surtout dans chaque
poulets ; inspectés en ce qui concerne le véhicule.
sur réception et nombre chargé.
avant leur -Aucun contrôle NCM
chargement pour n’est effectué avant -Effectuer un
s’assure qu’ils et après l’abattage de contrôle avant et
sont exempts de l’animal vivant des après l’abattage des
tout contaminant véhicules de moyens de
conviennent au transport. transport.
transport des -Le transport du Conf
animaux avant et produit fini est
après l’abattage. conforme. -Aucune
- Le transport doit Le transport du Conf -Aucune
être doté des produit fini est bien
aménagements et équipé et différencié
équipements de celui du l’animal
nécessaires pour vivant.
assurer une bonne
préservation et
empêcher toute
altération des
denrées transportées
-Les denrées Le produit fini Conf -Aucune
alimentaires non (poulet) est emballé
contenues dans un avec un filet en
emballage résistant cylophane et mis
les enveloppant dans des caisses, ou
complètement, ne des cartons lors de
doivent ne pas être la
disposées à même commercialisation.
le sol lors des
opérations de
chargement ou de
déchargement, ni
43
Partie pratique Audit de la tierce partie
mises en contact
direct avec le
plancher des engins
de transport.
-Le matériel Les véhicules de Conf -Aucune
destiné au transport transport frigorifique
des denrées sont destinés
alimentaires doit seulement au produit
être exclusivement fini.
affecté à cet usage.
- Le produit fini Le produit fini est Conf -Aucune
est transporté dans transporté dans de
des conditions de bonnes conditions
nature à prévenir hygiéniques et
la contamination frigorifiques.
ou la détérioration
II.2.1.3.2. Réception et entreposage :
-Le produit fini et Le produit fini et Conf Aucune
les matériaux les matériaux
d’emballage sont d’emballage sont
manipulés et bien stockés et
entreposés de préservés au sein de
manière à prévenir l’abattoir (dans un
leur magasin propre à
endommagement, l’établissement).
leur détérioration
et leur
contamination.
-Le contrôle des -Les poulets stockés Conf Aucune
poulets stockés dans les chambres
dans les chambres froides reçoivent un
froides s’effectuera contrôle efficace afin
de manière à éviter d’assurer sa
la détérioration et conservation.
les pertes.
Le produit fini Le produit fini est Conf Aucune
est adéquatement emballé, mis sur
protégé contre place dans des
toute contamination cartons et stocké
intentionnelle ou dans les chambres
non intentionnelle froides pour le
avant son protéger contre la
expédition. détérioration.
- Les poulets non Lors l’identification NCm Mise en place
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Partie pratique Audit de la tierce partie
45
Partie pratique Audit de la tierce partie
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Partie pratique Audit de la tierce partie
47
Partie pratique Audit de la tierce partie
proximité d’aliment
non protégés
-Restriction d’accès Ce critère est Conf Aucune
personnel et des respecté.
visiteurs
II.2.1.4.4. Formation du personnel :
-Les Le personnel n’est NCM Organiser des
manutentionnaires pas formé en formations aux
de denrées matière d’hygiène personnels afin de
alimentaires alimentaire adaptées maitriser les BPH et
doivent être soit à leur activité mettre dans l’esprit
encadrés et Professionnelle. le terme de risque et
disposent danger.
d’instructions et /ou
une formation en
matière d’hygiène
alimentaire adaptées
à leur activité
professionnelle
Les bâtiments et équipements doivent être maintenus en bon état et doivent être
étanches pour éviter l’intrusion des nuisibles (ou une attirance)
En cas d’infestation par les nuisibles, l’établissement peut faire appel a une société
spécialisée et précisera dans le contrat les objectifs à atteindre et les moyens de
contrôles mis en place, les contrats devront comporter une périodicité de contrôle.
Un programme écrit satisfaisant d’assainissement pour contrôler et maitriser tous les
éléments visés par la présente section et tenir à jour les dossiers nécessaires.
48
Partie pratique Audit de la tierce partie
défauts
d’étanchéité.
-Les déchets -Les bacs des NCM Corriger l’état des
attirent bien déchets ne sont déchets.
évidemment les couverts.
rats et les souris, -Les déchets ne sont
qui peuvent alors pas éliminés
se risquer à rentrer à immédiatement.
l’intérieur
Il est nécessaire de L’unité fait appel à Conf Aucune
dispose d’un une entreprise qui
plan des installations s’occupe de tous ce
avec emplacements qui est lié à la lutte
numérotés des contre les rongeurs.
appâts sur les traces
indiquant la
présence des
rongeurs
préalablement étudié
II.2.1.5.2. Les insectes :
-Les jonctions entre -Les jonctions Conf -Aucune
les murs et le sol ou sont on bonne état
les plafonds doivent (pas de crevasse)
être totalement
imperméables, et ne
rien laisser passer et
éliminer toutes les
fissures pour que les
insectes ne pondent
pas.
-Les encadrements -Des petites NCm -Installer des
de fenêtres doivent fenêtres moustiquaires au
être étanches. Les recouvertes avec niveau des
fenêtres peuvent être de gréage sans fenêtres
maintenues fermées moustiquaires
ou munies de
moustiquaires avec
une maille serrée.
-Les insectes sont -Un nettoyage Conf -Aucune
attirés par des suivi d’une
flaques d’eau désinfection a
résiduelles et la chaque fin de
nourriture. journée par le
personnel dans
49
Partie pratique Audit de la tierce partie
chaque local
(lorsque le travail
est terminé)
- Les déchets -les déchets sont NCM -Disposer d’un
doivent être déposés met dans des bacs équipement étanche
dans des sans couvercle a et couvert pour
bennes fermées l’air libre réduire l’attraction
des insectes.
-Il peut arriver que -L’unité fait appel Conf -Placer dans
des insectes à une entreprise chaque local des
parviennent qui s’occupe de destructeurs
jusqu’aux locaux de tous ce qui est lié d’insecte
fabrication : il faut à la lutte contre
alors en réduire le les rongeurs et les
nombre, en utilisant insectes.
par exemple un
destructeur
d’insectes positionné
à l’entrée des
ateliers
II.2.1.5.3. Assainissement :
-L’opération -L’opération de Conf -Aucune
d’assainissement nettoyage se
doit être réalisée déroule a la fin de
après l’abattage la journée (arrêt
durant le complet de la
ressuyage des production).
carcasses, après la
découpe
-Les produits de Les produit utilisés Conf -Aucune
nettoyage et de sont conformes aux
désinfection devront normes algériennes
être conformes à la (proneige).-
législation en
vigueur -L’utilisation de ces NCM -Revoir la
produit chimique est modalité et les
inadéquate et par un techniques
50
Partie pratique Audit de la tierce partie
II.2.1.6. Retrait
-Existe-t-il une -Il existe une NCM - Etablir une
Procédure indiquant politique de retrait procédure
les modalités de mais pas de adéquate pour le
retrait ? procédure bien retrait
déterminée
-Chaque récipient - Les lots sont Conf -Aucune
contenant des étiquètes
aliments devrait
porter une étiquette
indiquant la date de
production, le type
d'aliment, le nom de
l'établissement et
le numéro du lot.
Dossiers : -Pas de procédure NCM -Etablir un
Existe-t-il un écrite pour le dossier pour la
dossier retrait et est retrait procédure de
il tenu à jour ? retrait
51
Partie pratique Audit de la tierce partie
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Partie pratique Audit de la tierce partie
maximum pour
minimiser la perte
du poids
-La diète totale : 1 - La diète totale est NCm -Satisfaire les
heur avant respectée au delà exigences
l’abattage de 1h. réglementaires.
-Le délai d’attente Ce délai est parfois NCm Prévoir l’arrivage de
minimal est de 30 dépassé, dans la volaille 2h au
minutes pour d’autre cas la moins avant
donner un temps de volaille est abattue l’abattage.
récupération pour directement après
les volailles son arrivage.
II.2.2.3. Inspection ante mortem :
- Au niveau de Chaque animal Conf Aucune
l’exploitation : (poulet, dinde,
l’inspection est lapin) arrivé à
effectuée par les l’abattoir et destiné
vétérinaires à l’abattage est
praticiens qui accompagné par un
fournissent un certificat d’
certificat d’orientation à
d’orientation à l’abattage qui
l’abattage ou contient des
certificat d’abattage informations sur le
sanitaire après suivi vétérinaire
avoir contrôler les d’élevage de ces
registres, documents animaux.
et informations
relatives à la chaine
alimentaire
- Le contrôle doit
porter sur
l’identification
des animaux,
leur bien être et la
détection de tous
signe de pathologie,
d’anomalie
susceptible de nuire
aux animaux ou à
l’homme
- L’inspection ante Avant l’abattage de Conf Aucune
mortem au niveau chaque animal un
de l’abattoir se fait vétérinaire effectue
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Partie pratique Audit de la tierce partie
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Partie pratique Audit de la tierce partie
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Partie pratique Audit de la tierce partie
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Partie pratique Audit de la tierce partie
température au température de
moins égale à 50°C
+50°C automatiquement
grâce à l’armoire
de
commende.
II.2.2.9. Plumaison :
la carcasse doit être La plumaison se Conf Contrôler cette
déplumée fait directement opération car parfois
immédiatement après l’échaudage quelques carcasses
après échaudage. d’une manière sont mal déplumés.
Cette opération est automatique.
destinée à enlever
les plumes et la
couche la plus
superficielle de la
peau
-La plumaison peut La plumaison se Conf Aucune
se faire à l’aide de fait à la machine
deux méthodes : (plumeuse).
soit à la machine :
Les doigts plumeurs
en frappant, avec
une certaine
pression les
carcasses,
permettent
l’enlèvement
efficace des
plumes.la force
requise pour enlever
les plumes est
déterminée par la
température
d’échaudage ou à la
main en saisissant
les
longues plumes des
ailes et de queue
que l’on arrache par
torsion, puis on
passe
aux grande plumes
de la des petites
57
Partie pratique Audit de la tierce partie
58
Partie pratique Audit de la tierce partie
maximum à
1cm au-dessous de
cette articulation
II.2.2.11. Lavage des carcasses :
- Un lavage Les carcasses NCM Chaque opération
systématique subissent un seul doit être suivie par
des carcasses, par lavage un lavage en
aspersion d’eau sous systématique après pression.
pression ou par l’éviscération
immersion. Le plus
rapidement possible
après chaque étape
susceptible
d'entraîner la
contamination ;
plus un lavage après
l'éviscération
-L’eau utilisée doit L’eau utilisée est Conf Aucune
être une eau potable l’eau du réseau de
ville.
-Interdiction Les carcasses ne Conf Aucune
d’essuyer les sont pas essuyées.
carcasses
II.2.2.12. La finition :
- La finition doit se La finition est faite NCM Cette opération
faire à concerne tous les
mécaniquement la main et avec un poulets sans
avec une épileuse, couteau pour exception.
un couteau ou à la quelques poulets
main pour ôter les d’ailleurs il ya
plumules, taches. certains qui sont
emballés avec leurs
plumes
- Le poulet doit être La finition est faite NCM Prévoir des postes
accroché par les sur une table en de finition juste
pattes à un système inox. après l’éviscération
d’accrochage fixe avant la coupe des
pattes.
II.2.2.13. Refroidissement et ressuyage :
-Etape La durée de NCM Respecter la durée
indispensable dans ressuage est de ressuage.
la procédure de déterminée selon le
production, elle séchage du poulet
consiste en le mais elle ne
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Partie pratique Audit de la tierce partie
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Partie pratique Audit de la tierce partie
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Partie pratique Audit de la tierce partie
exprimée par
la mention « à
consommer avant
le….»
-Outre les -Ces indications Conf Aucune
indications ci- sont bien précisées
dessus, l’étiquetage sur l’étiquette.
volailles congelées
ou
surgelées doit
comprendre : la
mention « surgelée
» ou « congelée », la
date de congélation
ou surgélation
-Ces mentions sont -Ces mentions sont Conf - Aucune
rédigées en langue conformes
arabe de façon (rédigées en langue
visible lisible et arabe et français
indélébile sur une visible lisible et
étiquette apposée indélébile sur une
sur l’emballage étiquette)
-L’étiquetage doit -L’étiquetage est Conf - Aucune
être opposée sur opposée sur
l’emballage l’emballage pour
chaque produit de
volaille soit
complet ou
découpé (poulet
congelé, poulet
frais ……) les
abats aussi.
II.2.2.19. Emballage et conditionnement:
-L’emballage et -Le Conf - Aucune
conditionnement conditionnement se
doit se faire à l’aide fait dans des
de matériaux barquettes
appropriés, propres recouvertes de
et inertes, cylophane et mis
soit dans des
cartons ou des
caisses.
D’autres poulets
sont recouverts de
65
Partie pratique Audit de la tierce partie
cylophane et mis
dans des filets.
Le type du
conditionnement
reste selon
l’exigence du client
-Le -Le Conf - Aucune
conditionnement conditionnement se
doit être réalisé au fait au nivaux de
niveau de l’abattoir l’abattoir
-Le -Le Conf - Aucune
conditionnement conditionnement se
doit être réalisé fait après
après éviscération
éviscération, nettoyage et
nettoyage et ressuyage de la
ressuyage de la volaille.
volaille
-Le local -La température de Conf - Aucune
d’emballage doit local d’emballage
être sous est entre 8°C et
température 10°C
Contrôlée
n’excédant pas
10°C
II.2.2.20. Transport:
-Durée de transport La durée diffère Conf Aucune
des animaux vivants selon la longueur
ne doit pas excéder du trajet et en
8h général ne dépasse
pas les 8 heures
-La densité usuelle -La densité usuelle Conf Exiger aux
du Est différente selon fournisseurs de
chargement le poids, le climat, respecter la densité
(animaux la durée de usuelle
vivants) est de 12 transport.
poulets de 2 Kg par Dans certains cas
caisse, ce chiffre le nombre des
peut varier en animaux dans les
fonction de leur état caisses est dépassés
physique, des ce qui provoque
conditions leur mort
météorologiques et
de la durée probable
66
Partie pratique Audit de la tierce partie
du voyage
- Le transport des La viande est Conf Aucune
viandes doit être transportée dans
maintenu à une des
température de 4°C camions
maximum frigorifiques
agrées.
67
Résultats et discussions
Partie Pratique Résultats et discussions
I. Les résultats :
I.1. Evaluation globale :
Les résultats ont montré un taux global très élevé de conformités 62.11% par rapport aux taux
de non conformités soit majeures ou mineures pour les BPH et les BPF (Figure 5).
14,91%
22,98% Conf
62,11% NCM
NCm
Suite à notre audit, le taux de conformité 55% était supérieur à celui du taux de non-conformité.
Les non conformités majeures représentaient 27% des non conformités alors que les non
conformités mineures représentaient 17% des non conformités. (Figure 6)
17,17%
Conf
27,27% 55,56% NCM
NCm
L’évaluation des BPH est réalisée en tenant compte de l’évaluation des six aspects des
préalables (locaux, équipements, personnel, transport, assainissement et lutte contre les
nuisibles, retrait). (Figure 7, 8, 09, 10, 11, 12)
68
Partie Pratique Résultats et discussions
En ce qui concerne l’environnement des locaux, on a remarqué une très légère différence entre
le taux de conformité 51% et celui de non-conformité 49%. (Figure 7)
Bien que la conception des bâtiments est respectée et tous les secteurs sont séparés par des
murs, il existe à ce niveau des non conformités qui sont essentiellement représentaient par :
*Les déchets sont stagnants dans toutes les salles de travail et sont évacués uniquement à la fin
de l’activité ;
*L’entretient hygiénique dans les vestiaires et les sanitaires n’est pas assuré.
12,82%
51,28% Conf
35,90%
NCM
NCm
Pour l’équipement, nous avons noté 66% de conformité et 34% de non-conformité observées
essentiellement dans :
*L’entretient d’équipement qui n’est correctement assuré, en effet la maintenance est effectuée
uniquement lors de pannes ;
69
Partie Pratique Résultats et discussions
14,29%
19,05% Conf
66,67% NCM
NCm
Notre évaluation à montré une conformité de 61% et 38% étaient des non conformités dont
23% sont majeures et 15% étaient des non conformités mineures. (Figure 09)
*Les exigences du transport de l’animal vivant ne sont pas satisfaisantes surtout en ce qui
concerne le nombre chargé ;
15,39%
23,08% Conf
61,54% NCM
NCm
70
Partie Pratique Résultats et discussions
Concernant le personnel, nous avons observé plus de 70% de non-conformités. 60% étaient des
non-conformités mineures et 10% étaient des non-conformités majeures. (Figure 10)
Les non-conformités sont représentées par les points suivants :
Toutes ces observations montrent qu’il ya un réel problème de formation du personnel. Nous
que plusieurs points sont à mettre à l’actif ou sur la responsabilité des responsables de
l’établissement.
30,00%
Conf
60,00% NCM
10,00%
NCm
Concernant l’assainissement et lutte contre les nuisibles, nous avons détecté une grande portion
de conformité qui atteint les 70% équivalent de 30% de non-conformité. (Figure 11)
71
Partie Pratique Résultats et discussions
7,69%
23,08%
Conf
69,23% NCM
NCm
Concernant le retrait, nous avons noté 66% de non-conformités. Toutes les-non conformités
étaient majeures. (Figure 12)
Il n’existe aucune procédure de retrait du produit fini, et par conséquent il n’y a pas
d’enregistrement.
33,33%
Conf
66,67%
NCM
72% des conformités ont été enregistrées. 28% étaient des non-conformités divisées en 16%
pour les majeures et 11% étaient des non-conformités mineures. (Figure 13)
La présence d’une chaine d’abattage semi-automatique est en faveur des conformités.
Cependant les non conformités sont dus à plusieurs facteurs, parmi lesquels on cite :
*L’exigence musulmane n’est pas respectée à cause de l’étourdissement qui se fait avant la
saignée ;
72
Partie Pratique Résultats et discussions
*Le principe de produit ancien ou nouveau n’est pas respecté dans l’emplacement des produits
finis dans les chambres froides ;
*L’éviscération incomplète.
11,29%
16,13%
Conf
72,58% NCM
NCm
73
Partie Pratique Résultats et discussions
II. Discussion :
Les résultats de notre audit, nous ont permis de constater un taux de conformité global de
l’ordre de 62% contre 38% de non-conformités. Parmi ce taux global de non-conformités, 23%
étaient des non conformités majeures et 15% des non conformités mineures. Ce taux global de
conformités montre que le respect des BPH et les BPF est satisfaisant mais il existe des
insuffisances que ce soit au niveau de l’hygiène, l’entretien des locaux et la formation du
personnel. Et puisque l’unité fait une démarche pour la mise en place du système HACCP, cet
objectif nécessite un gros effort de la plupart des responsables et ouvriers parce que la base de
l’HACCP est la participation de tout le monde chacun dans son poste. Les responsables chargés
de l’inspection et du contrôle sanitaire officiel jouent un rôle important dans ce projet.
Les taux de non conformités globaux se révèlent plus marqués pour les BPH que pour les BPF
donc, les BPH sont un point critique pour la maitrise. Autrement dit, le fonctionnement de
l’abattoir est bon mais tous ce qui est hygiène, personnel, locaux voient des insuffisances. Des
mesures telles que la formation et la sensibilisation envers le personnel doivent êtres prises
rapidement par les responsables de l’établissement afin de minimiser le taux de non-
conformités constaté 70%. Une fois la formation est assurée et après sensibilisation du
personnel, des mesures correctives doivent être prises afin d’établir des règles de bases de
l’hygiène du personnel.
Le critère de retrait présente plus de 66% de non conformités majeures, les conditions
défavorables d’hygiène et l’inexistence de traçabilité efficace posent un grand danger sur la
santé du consommateur. Parmi les critères étudiés, les locaux présentent un taux de non-
conformités global de l’ordre de 49% avec environ 36% de non conformités majeures.
En ce qui concerne l’environnement des locaux, on a remarqué une très légère différence entre
le taux de conformité 51% et celui de non-conformité 49%. Bien que la conception des
bâtiments est respectée et tous les secteurs sont séparés par des murs, il existe à ce niveau des
non conformités qui sont essentiellement représentaient par :
*Les déchets sont stagnants dans toutes les salles de travail et sont évacués uniquement à la fin
de l’activité ;
*L’entretient hygiénique dans les vestiaires et les sanitaires n’est pas assuré.
74
Partie Pratique Résultats et discussions
L’équipement également peut devenir le maillon faible de l’unité avec plus de 34% de non-
conformités détectés qui concernent surtout la maintenance et l’hygiène. Des efforts notamment
dans le domaine d’investissement, sont demandés aux opérateurs économiques responsables de
cette unité pour la maitrise de ces deux critères.
Le critère du transport également présente un taux de non-conformité global élevé (38%), dont
les non conformités majeures sont les plus importantes (23%). Elle nécessite donc une
attention particulière surtout en ce qui concerne le nombre des animaux vivants chargés pour
réduire le taux de mortalités observés.
La non-conformité des étapes de la réception et de l’entreposage se pose essentiellement sur
l’absence de surveillance des produits saisis.
Concernant les bonnes pratiques de fabrication les taux de conformités détectés sont
satisfaisantes (72%) et cela est dû au bon fonctionnement du processus d’abattage qui est lié
directement à sa chaine semi-automatique.
Malgré ces bons résultats, notre étude a montré des insuffisances en matière d’hygiène,
éviscération incomplète.
Les responsables de cet établissement doivent prendre en compte les recommandations de cet
audit, que ce soit au niveau des pratiques d’hygiène ou des pratiques de fabrication, et prendre
les mesures nécessaires afin d’éliminer ou du moins diminuer le taux élevé de non-conformités.
De même que les responsables officiels chargés du contrôle de cet établissement doivent
prendre les mesures afin d’obliger ces entrepreneurs à prendre les dispositions nécessaires, afin
d’éviter les risques liés à cette denrée alimentaire.
75
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Les bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication sont des préalables indispensables dont le
respect scrupuleux conditionne l’efficacité et la maitrise d’une démarche d’assurance qualité.
Pour les entreprises la gestion des non-conformités représente un enjeu important pour
maîtriser et attester la qualité des produits. Pour optimiser la qualité des produits, il est
indispensable de pouvoir détecter rapidement les non-conformités et mettre en place les
actions correctives et préventives nécessaires.
L’audit spécifique de l’abattoir visité est une démarche, une méthode d’analyse qui a obéi à
une objectivité et une méthodologie rigoureuse, il a permet d’évaluer la qualité d’un processus
de travail et l’application des bonnes pratiques en hygiène d’abattage selon les objectifs
prédéterminés par apport à des référentiels.
Les résultats révélés par notre investigation dans l’abattoir en question montrent un taux de
conformités relativement élevé de l’ordre de 62% face à 38% de non-conformités.
76
Conclusion
Nous espérons que ce modeste travail contribuera à un éveil des esprits et inspirera de
nouveaux réflexes auprès de nos responsables qualité dans la démarche entreprise par le pays
pour livrer aux consommateurs un aliment sain et salubre.
77
Références
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animaux/fra/1392144659190/1392144660111?chap=3 3 mars 2017
Annexes
Annexes
Etourdissement
Saignée Sang
Abattage
Echaudage
Plumaison Plume
Eviscération
Effilage
-Enlèvement de jabot, de
-Excision du cloaque
l’œsophage et de la trachée.
-Enlèvement de l’intestin
-Excision du cloaque
Nettoyage et désinfection
Conditionnement
Stockage -Expédition
Annexes