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‫المدرسة العليا المتعددة التقنيات‬

Ecole Supérieure Polytechnique

Commande de la machine à
courant continu
Laboratoire d’Electrotechnique et Electronique
de puissance

Manuel de travaux pratiques

V1.0 – Décembre 2023


Commande de la machine à courant continu

Commande de la machine à courant


continu

1. Objectif du TP :
Ce TP a pour but de vous transmettre par la théorie et la pratique des connaissances sur les
machines à collecteur, c'est-à-dire sur les machines à courant continu et les machines
universelles.
Le TP est axé autour d'études expérimentales sur les machines série et shunt en illustrant leur
fonctionnement, leur comportement et leur mode opératoire.

2. Matériel Utilisé :
SO4203-2A Interface UniTrain-I

SO4203-2B Expérimenteur UniTrain-I

SO4203-2D Alimentation d'extension UniTrain-I

SO4204-7S Carte UniTrain-I Machine à collecteur avec rotor et stroboscope

SO4203-2J Accessoires de mesure UniTrain-I

Initiation :
Les machines à collecteur fonctionnent la plupart du temps sur tension continue et sont donc
souvent désignées de manière générale sous le terme de "machines à courant continu". En
règle générale, elles peuvent cependant également fonctionner sur courant alternatif.
Les machines universelles sont construites comme les machines série à courant continu et
possèdent des caractéristiques similaires bien qu'elles fonctionnent sur courant alternatif.
Les machines à courant continu et les machines universelles possèdent toujours un collecteur
qui fonctionne comme un commutateur mécanique. C'est la raison pour laquelle on les appelle
"machines à collecteur".
Pour toutes les machines à collecteur, la transmission d'énergie s'effectue sur l'induit rotatif via
les balais de charbon et un collecteur.
Constitution : Les machines à collecteur peuvent être de différents types. En règle générale,
elles comportent néanmoins les éléments suivants :

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Commande de la machine à courant continu

1. Boîtier de stator
2. Enroulement inducteur (partie 1)
3. Paquet de tôles de stator
4. Epanouissement polaire
5. Enroulements d'induit
6. Collecteur
7. Arbre
8. Coussinet
9. Paquet constitué de tôles d'induit
10. Enroulement inducteur (partie 2)

3. Manipulation :
Commande de la machine à courant continu :
A partir du schéma équivalent et des équations principales de la MCC, on peut déduire trois
procédés fondamentaux de commande de la vitesse de rotation de la machine parallèle (shunt)
ou de la machine série :
• Modification de la résistance d'induit efficace
• Modification de la tension d'induit
• Modification du flux magnétique à l'aide de la tension d'excitation
Inversion du sens de rotation
La vitesse de rotation et le couple des machines à courant continu dépendent directement de
la tension et du courant d'induit.
Lorsque le moteur est en service, la direction de rotation peut être inversée soit en inversant
la polarité de la tension d'induit ou en inversant la polarité de la tension d'excitation. Ces deux
méthodes aboutissent au même résultat.
Procédez au montage en vous aidant de l'animation. Introduire l'axe du rotor dans le palier
situé dans le stator.
Observez le sens de rotation de la machine dans différents cas de connexions aux
alimentations. Pour effectuer l'inversion, interchangez simplement les deux raccords de
l'enroulement d'excitation ou de l'enroulement d'induit.

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Commande de la machine à courant continu

Résistance série d'induit :

Une méthode simple pour modifier la vitesse de


rotation consiste à utiliser une résistance série dans le
circuit d'induit.

Réaliser l’expérience : « résistance d'induit ». Et observer la variation du régime du moteur.


Modification de la tension sur l'induit :
L'ajustage de la tension d'induit permet de régler la vitesse de rotation dans des limites
étendues et sans pertes supplémentaires.

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Commande de la machine à courant continu

La caractéristique mécanique conserve sa rampe d'origine et subit seulement un déplacement


parallèle par suite du réglage de la tension. La machine conserve sa caractéristique « dure »
avantageuse. Contrairement à l'actionneur avec une résistance d'induit, ce procédé permet
également d'ajuster le régime à vide.

Réaliser l’expérience : « tension d'induit ». Et observer la variation du régime du moteur en


fonction de la tension d’alimentation.
Modification de la tension d'excitation :

La tension d'excitation peut être réglée soit à


l'aide d'une résistance série réglable ou en la
modifiant directement. Etant donné que le
courant d'excitation demeure constant
indépendamment de la charge, ces deux
méthodes aboutissent au même résultat.
On parle ici également d'"affaiblissement ou de
shuntage de champ".

La variation du champ d'excitation provoque, d'une part, une modification de la vitesse de


rotation à vide No et, d'autre part, de la rampe de la caractéristique mécanique.
Un affaiblissement de champ entraîne une augmentation de la vitesse de rotation. Cette
méthode est donc appropriée pour des vitesses de rotation supérieures à la vitesse de rotation
nominale. Dans la pratique, la vitesse de rotation du moteur à régler est limitée en raison de
l'effort centrifuge du rotor. La vitesse de rotation maximale doit se situer entre deux et quatre
fois la valeur de la vitesse de rotation nominale.

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Commande de la machine à courant continu

Réaliser l’expérience : « tension d’excitation ». Et observer la variation du régime du moteur en


fonction de la variation du courant d’excitation.
Courants de démarrage, résistances de démarrage
Lorsqu'un moteur à l'arrêt est mis en circuit directement, il se produit une charge de pointe
pendant la phase d'accélération qui peut être quatre fois supérieure à la valeur du courant
assigné. Une telle charge de pointe perturbe le secteur et peut endommager la machine ; il faut
donc l'éviter.
Un procédé admis de démarrage des machines à courant continu consiste à piloter le
démarrage par le biais de résistances de démarrage étagées. Pour ce faire, au cours de la phase
de démarrage, les résistances sont court-circuitées graduellement à l'aide de contacteurs
jusqu'à ce que l'ensemble de la résistance série soit shunté.
Cette expérience montre que le courant de démarrage peut être sensiblement réduit à l'aide
de résistances de démarrage.
Réaliser l’expérience : « démarrage ». Et observer la variation la variation l’évolution du courant
moteur lors du démarrage dans les 2 cas sans et avec résistances de démarrage.
Copier les graphes des différents montages et interpréter vos différents résultats.

Freinage par résistance


Le freinage par résistance est principalement utilisé pour l'arrêt d'entraînements. Dans ce cas,
l'induit est coupé du secteur (au moyen d’un commutateur ici S1) et branché avec le
commutateur S2 sur une résistance RV. Le courant d'induit et le couple modifient leur signe de
polarité (mode génératrice).
L'énergie servant au freinage est transformée en chaleur dans les résistances
Copier les graphes des différents montages et interpréter les différents résultats.

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