Dans ce contexte, notre motivation dans ce travail est développé on chapitre est
d’optimiser l’énergie fournie par les panneaux photovoltaïques dans le but de charger
des appareils mobiles par les panneaux photovoltaïques en suivant le mouvement du
soleil pendant la journée.
1
CHAPITRE
I
Etat de l’art de l’énergie photovoltaïque
I.Introduction....................................................................................................................3
II.Energie solaire...................................................................................................................3
1. Rayonnement solaire.............................................................................................3
III.Energie photovoltaïque....................................................................................................3
1. Définition..................................................................................................................3
2. Principe de fonctionnement......................................................................................4
3. Caractéristiques électroniques des photopiles..........................................................6
IV.Modules photovoltaïques et champs de modules............................................................12
1. Module et groupement de cellules en série..............................................................13
fixe...............................................................................................................................14
VI.Conclusion......................................................................................................................15
2
Chapitre I :
Etat de l’art de l’énergie photovoltaïque
I. Introduction
Face aux prévisions d’épuisement inéluctable des ressources mondiales en
énergie fossile (pétrole, gaz, charbon….),en énergie d’origine
thermonucléaire( uranium, plutonium …),et aux multiples crises pétrolières
,économiques, la science s’est tout naturellement intéressée aux ressources dites
̏renouvelables̋ et notamment vers la plus ancienne. Aujourd’hui réduit au statut
d’énergie qu’il nous faut apprendre à capter, à transformer, et à stocker …
Dans cette partie nous allons étudier les différentes sources d’énergies renouvelables en
se focalisant sur l’énergie solaire photovoltaïque. Puis nous allons détaillé leur
principe de fonctionnement.
La topologie d’un système PV est déterminée selon d’une part la nature de l’utilisation
(nombre de récepteurs, contrainte d’exploitation, sécurité énergétique,..) et d’autre part
des considérations technico-économiques prenant en compte aussi bien le rendement
énergétique que la taille de l’investissement. La partie principale dans l’installation est
le générateur photovoltaïque, qu’est composé de divers modules formés par une
association soit en série ou en parallèle de cellules élémentaires convertissant l’énergie
solaire (sous formes de rayonnement) en une énergie électrique. Une cellule peut
produire 1,5w pour un ensoleillement de 100W/m2 avec une tension de 0.6V.
2. Principe de fonctionnement
L’absorption d’un photon par un semi-conducteur donne naissance à une paire
d’électron trou lorsque son énergie est supérieure à celle de la largeur de la bande
interdite du matériau.
4
Rayons solaires
Courant électrique
Charge
5
lumière) s’appelle des photopiles. Il est de l’ordre de 12% pour une cellule de silicium
monocristallin.
La part de cette énergie qui n’est pas employée et dissipée dans le matériau
sous
forme de chaleur. Cette cellule est représentée par le caractéristique Ip=f (V) peut être
schématisée par ce schéma.
I CC
Vp
Vc0
Par contre dans les cellules photovoltaïques, une partie des électrons ne revient
pas à son état initial .Les électrons « décrochés »créent une tension électrique continue
faible. Une partie de l’énergie cinétique des photons est ainsi directement transformée
en énergie électrique.
*) Une couche « anti-reflet »sur la face avant dont le but est de faciliter au maximum la
pénétration d’un maximum de photons à travers la surface et de réduire les pertes par
réflexion.
*) Une grille conductrice avant collectrice des électrons qui doit également être liée au
silicium et ne peut être sensible à la corrosion.
*) Une surface contact conductrice en métal « collectrices des électrons », ayant une
bonne conductivité ainsi qu’un bon accrochage sur le silicium.
7
Figure 5 : Schéma descriptif d’une cellule photovoltaïque
Le circuit équivalent d’une cellule solaire est indiqué sur la figure suivante :
*) Rsh : résistance shunt qui prend en compte les fuites inévitables de courant qui
intervient entre les bornes opposées positive et négative d’une photopile
*) Rs : résistance série qui est due aux différentes résistances électriques que le courant
rencontre sur son parcours (résistance intrinsèque des couches, résistances des
contacts).
8
b. La courbe courant-tension d’une cellule PV
Si l’on place une photopile sous une source lumineuse constante, sans aucun
récepteur, on obtient à ses bornes une tension continue, dite tension à circuit ouvert
VCO . On l’obtient en branchant directement un voltmètre aux bornes de la cellule.
d. Courant de court-circuit ICC (pour VCC = 0)
A l’inverse du point du circuit ouvert, lorsqu’on place la photopile en court-
circuit, elle débite son courant maximal, mais aucune tension .On n’obtient sa valeur
en branchant un ampèremètre aux bornes de la cellule.
e. La puissance caractéristique d’une cellule PV
9
Dans des conditions ambiantes de fonctionnement fixes (éclairement,
température, vitesse de circulation de l'air ambiant, etc..), la puissance électrique P
(W) disponible aux bornes d'une cellule PV est égale au produit du courant continu
fourni I par une tension continue donnée V:
P = U. I
Avec
P (W) Watt : Puissance mesurée aux bornes de la cellule PV.
U (V) Volt : Tension mesurée aux bornes de la cellule PV.
I (A) Ampère : Intensité mesurée aux bornes de la cellule PV.
La puissance max
Pour une cellule solaire idéale, la puissance maximum P max idéale corresponde
donc à la tension de circuit ouvert VCO multipliée par le courant de court-circuit ICC :
P max idéale = VCO . ICC
Avec
Pmax idéale (W) Watt : Puissance mesurée aux bornes de la cellule PV.
VCO (V), Volt : Tension de circuit ouvert mesurée aux bornes de la cellule PV.
ICC (A), Ampère : Intensité de court-circuit mesurée aux bornes de la cellule P
f. Caractéristiques énergétiques des photopiles
Comme dans tous les systèmes énergétiques, l’énergie disponible aux bornes
d’une cellule PV est fonctionne par d’énergie entrante et des pertes, ce que l’on peut
écrire de la manière suivante :
Eélectrique = Elumineuse - Pthermique
Avec
Eélectrique : L’énergie disponible aux bornes de la cellule PV (tension courant).
Elumineuse : L’énergie incidente (flux lumineux).
Pthermique : les pertes thermiques (par convection, rayonnement et conduction).
g. Le rendement d’une cellule PV
10
L'énergie électrique disponible aux bornes d’une cellule photovoltaïque qui a
des caractéristiques tel que le type de rayonnement ,leur répartition spectrale, l’angle
d’incidence ,la quantité d'énergie reçue, de la surface de la cellule, de la forme de la
cellule, et de condition ambiante de fonctionnement de la cellule PV (température de
l’environnement, vitesse du vent …).
En pratique, les cellules photovoltaïques ne transforment qu’une partie de l’énergie
incidente en électricité. La cellule photovoltaïque (PV) n'utilise pas indifféremment
toutes les longueurs d'onde du spectre solaire, une grande partie n’est pas utilisée et
transformée en chaleur.
h. La réponse spectrale
11
Figure 8 : Schéma descriptif d’une caractéristique d’influence de l'éclairement solaire sur le
fonctionnement d’une cellule PV
Il est important de noter dès à présent que la caractéristique courante tension d'un
groupement de cellules photovoltaïques, qu'elles coupent, sera directement
13
homothétique de la courbe I (V) d'une cellule de base. Il en sera de même pour tout le
réseau de caractéristiques. En conséquence, tout ce qui a été dit pour une cellule
individuelle restera valable pour un groupement.
Figure 11-a : Schéma d’un module fermé Figure 11-b : Caractéristique I (v) d’un
14
11-b suppose que la connexion en série des cellules n'introduit pas de résistances
parasites (série ou shunt) supplémentaires. L'impédance optimale pour le groupement
série est Ns fois plus grande que l'impédance optimale pour une cellule de base.
Figure 12-a : Schéma d’un module fermé d’un Figure 12-b : Caractéristique I (v) d’un
La deuxième règle est donc qu'il ne faudra connecter en parallèle que des
cellules des modules, ou des branches identiques. La figure 13-b présente la courbe de
puissance résultante (G) pour le groupement parallèle considéré.
Cette courbe est obtenue en multipliant point par point par N p (nombre d'éléments en
parallèle) et pour chaque valeur de la tension, le courant de la courbe correspondant à
une cellule élémentaire fermé sur une résistance R", le groupement parallèle délivrera
le courant Np.ll sous la tension V, chacune des Np branches en parallèle générant le
courant Ii. La construction graphique de la figure 12-b suppose que la connexion en
parallèle n'introduit pas des résistances parasites (série ou shunt) supplémentaires.
L'impédance optimale pour le groupement parallèle est Np fois plus faible que
l'impédance optimale pour une branche.
15
V. Panneaux solaire photovoltaïque
1. Intérêt des panneaux solaire photovoltaïques mobiles par rapport aux panneaux
fixes [6]
Au cours de la journée, le soleil se déplace continuellement, alors qu’un générateur
photovoltaïque est fixe dans sa position qui pourrait être disponible.
Dans une installation fixe, pour optimiser le rendement est exposé au Sud, l’énergie
rendue par les modules PV est maximale seulement à midi. Pour cela si les modules
PV sont toujours orientés vers le soleil, c’est comme s’il y avait constamment la
condition correspondante à midi, la puissance générée est toujours celle maximale.
VI. Conclusion
Dans ce chapitre on peut dire que la filière photovoltaïque pour l’utilisation de
l’énergie solaire entre dans sa phase de maturité, les chercheurs visent à améliorer le
rendement de cellule photovoltaïque et à baisser leur coût de production afin d’étendre
leur application au delà de spécifié liée à l’isolement de site et au domaine spatial, et
de le rendre compétitive par rapport aux sources traditionnelles d’énergie.
16
CHAPITRE
II
CARACTERISTIQUE D’UNE CELLULE
PHOTOVOLTAIQUE Cristalline
I. Introduction........................................................................................................................17
IV. Conclusion......................................................................................................................21
Chapitre II :
Ainsi, une cellule photovoltaïque éclairée par la lumière du soleil peut produire de
l'électricité. Qui peut être utilisée en autoconsommation, par exemple pour une
habitation isolée (difficulté de raccordement au réseau), ou être injectée dans le réseau.
• la technologie cristalline qui utilise de fines cellules de silicium (150 à 200 μm)
connectées en série ; cette filière comprend les cellules en silicium monocristallin et
poly-cristallin. Elle représente 85 % du marché en 2007. [7]
• la technologie couche mince, qui consiste à déposer, sous vide, une fine couche
uniforme d'un ou plusieurs matériaux réduits en poudre, puis à recouvrir cette couche
de verre. Cette filière comprend les cellules de silicium amorphe, de tellurure de
cadmium ou encore de di séléniure de cuivre et d'indium.
18
1. Principe de fonctionnement
A l'origine destinés à l'alimentation électrique des sites isolés (absence d’un réseau
électrique), les panneaux solaires photovoltaïques permettent de produire de
l'électricité solaire.
Celle-ci peut être utilisée pour l'éclairage et même pour une partie des besoins en
électricité d'un logement. Les cellules photovoltaïques (figure1) produisent du courant
continu à partir du rayonnement solaire, qui peut être utilisé pour alimenter un appareil
ou recharger une batterie.
Pour les appareils devant être alimentés en alternatif, le principe de production d’une
source d’énergie alternative est le suivant :
19
En outre, d'autres technologies sont en cours d'expérimentation comme les cellules
organiques, polymères ou à base de fullerènes.
A. Silicium cristallin :
Le Silicium mono cristallin (mono c-Si)
La technologie mono cristalline est coûteuse car elle nécessite des barres de
silicium pur. Son rendement est le plus élevé (14 à 16%). Ce qui a l’avantage de
réduire la taille des modules pour une même puissance.
Le silicium multi cristallin (multi c-Si)
La technologie multi cristalline est obtenue par la refonte de chute de cristaux
de silicium de l’industrie électronique et elle nécessite 2 à 3 fois moins d'énergie que
la technologie précédente. Son rendement un peu moindre (12 à 14 %) mais son coût
est plus avantageux, ce qui permet à cette technologie de dominer actuellement le
marché. [9]
Le silicium en ruban (EFG)
Cette technique permet de s’affranchir des lingots et de la perte de silicium lors de
la découpe. Il s’agit de cristalliser du silicium fondu (quelques dizaines de
micromètre) sur un ruban souple. La consommation de silicium est divisée par deux (8
g par Wc contre 16 g par Wc). Une solution, EFG (Edge defined film Fed Growth), est
testée de longue date et industrialisée par certains fabricants (RWE et Evergreen).
B. Les couches minces
Les principales filières couches minces sont le Silicium amorphe (Sia) - utilisé
depuis de longues années dans les montres et calculatrices notamment-. Le CdTe
(hétéro jonction cadmium Telluride, sulfure de cadmium), le CIS (hétéro jonction de
di séléniure cuivre indium/ sulfure de cadmium)... La fabrication se réalise en
automatique, avec tunnels pour les dépôts divers de couches et connexions par laser.
Elle est adaptée aux grosses productions.
Ces premières technologies ouvrent actuellement d’autres voies, sans que l’on sache
laquelle dominera. [10]
21
Ces cellules inventées en 1991 par le chimiste suisse Michael Graeztel sont
composées d’une poudre de cristaux TiO2 associée à un électrolyte et à un colorant
qui absorbe la lumière. Cette technologie en est encore au stade expérimental. Le
rendement est moyen et la stabilité à long terme est mauvaise, mais sa fabrication est
en théorie plus facile que les autres cellules, et la matière première est bon marché.
[11]
La recherche améliore d’année en année les technologies existantes, par exemple :
- Technologie CIS avec des matériaux moins nobles, mais travaille aussi sur de
nouveaux semi-conducteurs, des cellules à 2 ou 3 jonctions, des systèmes à
concentrateur.
22
Tableau 1 : Rendements des modules PV
Rendement
Rendement Rendement
maximale en
Technologie typique d’un théorique
laboratoire
module maximum
d’une cellule
Silicium mono cristallin
14-17 % 24.7 % 27 %
(mono c-Si)
Silicium multi cristallin (multi
12-15 % 19.8 % 27 %
c-Si)
Silicium amorphe (a-Si) 6-8 % 12.7 % 25 %
Silicium sur ruban (EFG) 12-14 % 27 % 27 %
Silicium micro cristallin (μ-Si) 9-11 % 16.4 % 27 %
Tellurure de cadmium (CdTe) 6-9 % 16 % 28.5 %
Di séléniure de cuivre et
10-12 % 18.2 % 27.5 %
indium (CIS ou CIGS)
Arséniure de gallium (AsGa) 18-20 % 25.7 % 29 %
Matériaux organiques (TiO2) 10 % 9.12
Le montage des installations est simple et les ils sont adaptables aux besoins de
chaque projet. Il s’agit d’une source d’énergie électrique totalement silencieuse ce qui
n’est pas le cas, par exemple des installations éoliennes.
L'énergie photovoltaïque est une énergie propre et non-polluante qui ne dégage pas de gaz
à effet de serre et ne génère pas de déchets. [12]
2. Inconvénients
Comme toute forme d'énergie, l'électricité photovoltaïque comporte différents
problèmes que l'on peut répertorier en suivant la classification des problèmes
énergétiques :
• La fabrication des panneaux solaires photovoltaïques relèvent de la haute technologie
demandant énormément de recherche et de développement qui résulte des
investissements coûteux. Cela se traduit dans le prix de l’installation qui, aujourd’hui,
reste chère.
23
• Les rendements des panneaux photovoltaïques sont encore faibles et de l’ordre de 20 %
(pour les meilleurs). L’énergie photovoltaïque convient donc mieux pour des projets à
faible besoins.
• Dans le cas d’une installation photovoltaïque autonome qui ne revend pas son surplus
d’électricité au réseau, il faut inclure des batteries dont le coût reste très élevé.
• Le niveau de production d’électricité n’est pas stable et pas prévisible mais dépend du
niveau d’ensoleillement. De plus, il n'y a aucune production d'électricité le soir et la
nuit.
• La durée de vie d'une installation photovoltaïque n'est pas éternelle mais de l'ordre de
20 à 30 ans. De plus, le rendement des cellules photovoltaïques diminue avec le temps
qui passe. On parle en général pour les panneaux photovoltaïques, d'une perte de
rendement de 1 % par an .
III. Conclusion
Par ailleurs, l'énergie solaire peut entraîner un problème d'image auprès des
populations locales qui peuvent craindre que l'installation du photovoltaïque retarde
leur raccordement au réseau conventionnel. Pour autant, les populations rurales au
pays ne semblent pas préoccupées par ce point et ce en partie parce qu'elles placent
peu d'espoir dans notre réalisation dans le moyen terme.
Faire le choix de procéder l'énergie solaire devrait donc n'être fait qu'en pleine
conscience de ces inconvénients afin de les surmonter pour rendre le système solaire
mis en place viable et durable.
C’est pourquoi nous vous proposons d’estimer gratuitement le potentiel
photovoltaïque dans notre étude.
24
CHAPITRE
III
Conception, dimensionnement et réalisation
d’un chargeur solaire
I. Introduction …………………………………………………...……………....…24
7. La réalisation…………………………………………………………………..…..31
III. Conclusion…………………………………………………………………….…..32
25
Chapitre III :
Conception, dimensionnement et la réalisation d’un
chargeur solaire
I. Introduction
26
1ère étape du dimensionnement d’une installation photovoltaïque autonome :
Prenons l'exemple d'un chargeur solaire qui permettre de charger des appareils
portables (téléphone par exemple) dont le propriétaire qui séjourne pendant les jours
d’une année.
a. Consommation
P = U * I * Durée
P = 5 * 350 *10 −3 * 3
P = 5.25Wh
a. Ensoleillement
27
Figure 15 : ville de Gafsa
b. Taille du chargeur
Les modules vont produire de l'électricité qui sera stockée dans les batteries
pendant toute la durée de la charge. Mais ils vont également en produire durant la
décharge. Le temps dont vous disposez pour produire toute l'électricité est donc égal à
28
la somme des deux (en reprenant notre exemple de la première étape : charge/décharge
en 7 jours.
29
On n'utilise que la puissance « normale ». A priori, nous avons besoin d'un régulateur
de 5,25Wh. Cependant, ce chiffre est ce dont on a besoin si tous les appareils
fonctionnent en même temps. Si on se force à les utiliser les uns après les autres, on
peut réduire la puissance nominale de l'onduleur.
La forme du signal : En théorie, les appareils de notre exemple peuvent être alimentés
par un courant pseudo-sinus, ce qui réduira fortement le coût de l'onduleur.
Cependant, cela dépend beaucoup de l'âge des appareils et de leur qualité (les
nouvelles générations et les produits moyen/haut de gamme sont plus tolérants).
Utilité du convertisseur : Il n'est pas nécessaire d'avoir un convertisseur de courant
dans son installation photovoltaïque. Dans notre exemple, tous les appareils pourraient
fonctionner en 6VDC. C'est un choix d'ordre économique : le prix de l'onduleur est
relativement élevé, et une partie de l'électricité transformée est perdue (environ 12%).
D'un autre côté, le remplacement des appareils coûte peut être encore plus cher.
Le téléphone portable et l'ordinateur fonctionnent déjà grâce à du courant continu
(DC). On les branche sur le secteur (220VAC) pour les recharger, mais il y a un
convertisseur dans le cordon qui transforme l'alternatif en continue.
Pour finir, on pourrait envisager un double circuit électrique, avec une partie des appareils
fonctionnant en 6VDC et l'autre en 220VAC. Cela permettrait de réduire la taille du
convertisseur.
5. Dimensionnement d'un câble électrique solaire
5ème étape du dimensionnement de câble électrique solaire : Le dimensionnement des
câbles électriques photovoltaïques.
Pour assurer le transport de l’énergie des modules jusqu’à la batterie, on ne peut
pas utiliser n’importe quel câble électrique. Les câbles solaires sont étudiés pour
résister aux conditions spéciales liées à leur utilisation. Ils sont les seuls à pouvoir
assurer une longue durée de vie (supérieure à 30 ans) tout en minimisant les pertes
d’énergie. Les câbles ordinaires, même s’ils sont conçus pour un usage extérieur, ne
supportent pas aussi bien les variations de température (pouvant aller de -20°C à 45°C
à proximité des modules), ainsi que l’exposition aux rayons ultra violets et à l’ozone.
Tout cela en restant souples et maniables. Ils sont équipés dans la majorité des cas
d’une double isolation et ne possèdent pas de substances inflammables ou toxiques
30
(halogène) ce qui accroît leur sécurité.
Exemple de dimensionnement de câble électrique
Nous voulons déterminer la section des câbles permettant de minimiser les pertes
lors du transport de l'électricité. Pour faire ce dimensionnement, nous avons besoin de
connaître l'intensité du courant qui circule dans ces câbles. Nous savons déjà
qu’entrent le module et les batteries, il ne peut y avoir plus de 890mA.
ρ ∗L
Avec: R=
S
ρ ∗L
En utilisant l'équation R=
S
17 * 10−9 * 1
On obtient R=
5 * 10−6
R = 0,0034Ω
C'est une section petite, et on trouvera aisément dans le commerce une section de ce
genre. Il n'est donc pas nécessaire de modifier les caractéristiques de l'installation.
P = R*I2
P = 0,0034(890 *10−3 ) 2
P = 2,69 *10 −3 W
a. Resistance du câble
ρ ∗L
Avec: R=
S
31
ρ=17.10-9 L=0,5m S=5 mm2
ρ ∗L
En utilisant l'équation R=
S
17 * 10 −9 * 0,5
On obtient R=
5 * 10−6
R = 0,0017Ω
C'est une section petite, et on trouvera aisément dans le commerce une section
de ce genre. Il n'est pas nécessaire de modifier les caractéristiques de l'installation.
32
Perte d’un chargeur électrique solaire
P =U * I
P =7,15W
ρ ∗L
R=
S
Avec
La résistance R en ohm (Ω)
La résistivité ρ en ohm mètre (Ωm)
La longueur du câble L en mètre (m)
La difficulté qu'il y a à utiliser cette équation réside dans la conversion des unités.
Ainsi, la section est souvent exprimée en mm², mais c'est avec des m² qu'il faut faire
les calculs.
Exemple: câble de 0.5 m en cuivre d'une section de 5 mm².
17 *10−9 * 0,5
R=
5 * 10−6
R = 0,0017ΩOu R = 17 mΩ
33
y aura donc une réduction de l'intensité.
Avec
Les pertes P en watt (W)
La résistance R en ohm (Ω)
L'intensité I en ampère (A)
Exemple: câble de 0.5 m en cuivre d'une section de 5 mm², traversé par un courant de
1300mA.
a. Comment réduire les pertes dans un câble électrique
Dans une installation photovoltaïque, plusieurs solutions permettent d'améliorer
l'efficacité des câbles :
La première solution est de prendre une section de câble plus grosse, mais cela
peut avoir un coût.
La deuxième solution, c'est de faire en sorte que l'intensité du courant ne soit pas
trop élevée dans le câble. Pour une même puissance, réduire l'intensité consiste à
augmenter la tension. Autrement dit, il faut mettre les modules en série au lieu de
les mettre en parallèle.
La troisième est de réduire les distances le plus possible, que l'électricité soit
Produite, stockée, transformée et consommée au même endroit.
Enfin, si les longueurs de câble sont trop importantes, le mieux est alors de
regrouper les modules, le régulateur, les batteries et un onduleur au même endroit afin
de transporter l'électricité en courant alternatif. Sachant que les pertes d’une
installation photovoltaïque peuvent atteindre 12% entre ce qui est produit par les
modules et l’électricité que l’on consomme effectivement, il est important d’utiliser du
matériel permettant de minimiser ces pertes. En ce qui concerne les câbles, on essaye
généralement de les limiter à 12%.
7. La réalisation
34
Au cours de la réalisation on a utilisé un logiciel qui nous permettre de faire le montage
qu’on a besoin et le stimuler virtuellement si comme il est réalisé on réalité c’est L’ISIS.
L’impression de ce montage est faite en ISET Gafsa .Ainsi les différent composons
électriques sont assemblés pour que le chargeur fonctionne correctement
III. Conclusion
Le projet nous a permis d’apprendre et gérer un projet en autonomie, de réaliser
et de valider les circuits en fonction d’un montage électrique qui permettre de gagner
le temps et de matériels pour la préparation de l’étape final de la stimulation sur
L’ISIS ce que l’on attendait. On a appris le dimensionnement des composants et de
faire un choix entre plusieurs technologies de composants.
35
Conclusion générale
36
Références bibliographiques
37
ANNEXE
Caractéristiques du panneau photovoltaïque poly
cristallin :
Cellule solaire