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DECDICACE
" Au gardien dévoué de notre héritage éternelle,
Nous dédions ces efforts à la puissance supérieure qui veille sur notre voyage. Puissions-nous
trouver dans chaque défi l'opportunité de grandir, dans chaque victoire la récompense du
travail acharné, et dans chaque journée la chance de faire la différence.
Que notre travail soit un hommage à la détermination, à la persévérance et à la vision qui nous
animent. Dans les moments de doute, puissions-nous trouver la foi en notre capacité à
surmonter tous les obstacles.
KOUADIO N’GORAN HENRI-J. Ingénieur de conception Mines et Géologie Option Pétrole 3e Année I
ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
AVANT PROPOS
Créé par le décret n° 96-678 du 04 Septembre 1996, l’institut National Polytechnique Felix
Houphouët Boigny (INP-HB) est un établissement d’enseignement supérieur issu de la
restructuration de l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET);
l’Ecole National Supérieur des Travaux Publique (ENSTP) ; l’Ecole Nationale Supérieur
d’Agronomie(ENSA) et l’Institut Agricole de Bouake (IAB), quatre grandes Ecoles que l’on
désigne par le vocable des Grandes Ecoles de Yamoussoukro.
Aujourd’hui, l’INP-HB compte en son sein huit (8) Grandes Ecoles que sont :
L’Ecole de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC)
L’Ecole Supérieur d’Agronomie (ESA)
L’Ecole Supérieur de Commerce de d’Administration des Entreprises (ESCAE)
L’Ecole Supérieur d’Industrie (ESI)
L’Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP)
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REMERCIEMENTS
Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude envers des personnes sans
lesquelles la réussite de ce stage , son bon déroulement et la rédaction du présent
rapport n’aurait pas été possible.
Premièrement nous adressons nos reconnaissances à tout l’équipe d’encadrement et la
direction de l’Ecole Supérieure des Mines et de Géologie (ESMG), en particulier :
Professeur YAO Kouakou Alphonse, Directeur de l’ESMG.
Docteur KESSE Trouvalé Marcel, Directeur des Etudes du cycle Ingénieur de l’ESMG.
Mme BAMA, Inspectrice de filière du cycle Ingénieur de l’ESMG .
En second lieu nous tenons toute notre reconnaissance a tout le personnel de la
Direction Régionale du pétrole et de l’Energie de Yamoussoukro pour
l’encadrement de qualité reçu pendant ce stage de production, particulièrement à :
Monsieur HAWA Yapo Nicolas, Directeur Régional des Hydrocarbure
Monsieur KOUAKOU Roland, Chef de Service à la DRPEERY
Monsieur INAKA Anthelme, Responsable HSE à DISTRICOM GAZ
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RESUME ................................................................................................................................ X
ABSTRACT ............................................................................................................................... XI
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1
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POMPERIE : ................................................................................................................. 47
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RESUME
Notre étude effectuée sur l’analyse des risques menée dans le centre emplisseur GPL de
DISTRICOM à Yamoussoukro, avait pour but d’identifier toutes les sources de danger
présentes sur le site de DISTRICOM GAZ, les analyser, les classer en vue d'une préparation
adéquate visant à réduire au maximum les dommages potentiels résultant de ces incidents. Les
méthodes employées reposent sur l'identification des dangers, l'analyse des risques ainsi que
la classification des risques. La première consiste en un recensement exhaustif de tous les
dangers qui peuvent être présents au sein du centre de remplissage. La seconde vise à
identifier les événements redoutés qui pourraient se produire sur le site, puis à les évaluer en
utilisant une échelle de criticité prenant en compte leur probabilité et leur gravité. Les
résultats obtenus ont mis en évidence que, d'une part, les dangers présents dans le centre de
remplissage sont liés à la nature des produits, aux dysfonctionnements éventuels, ainsi qu'aux
accidents associés aux installations. D'autre part, l'évaluation des risques, effectuée au moyen
de l'échelle de criticité, a révélé que la zone marquée en rouge représente les accidents
considérés comme inacceptables, la zone jaune concerne les accidents maîtrisés, tandis que la
zone verte concerne les accidents jugés acceptables ou tolérable.
Mots clés : Gaz, GPL, Centre emplisseur, stockage, butane, analyse, risques, zone
industrielle, DISTRICOM GAZ, environnement.
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ABSTRACT
Our study on risk analysis conducted at the DISTRICOM LPG filling center in Yamoussoukro
aimed to identify all sources of danger present at the DISTRICOM GAZ site, analyze them,
categorize them, and prepare adequately to minimize the potential damage resulting from
these incidents. The methods employed are based on the identification of hazards, risk
analysis, and risk classification. The first method involves a comprehensive inventory of all
potential hazards that may be present within the filling center. The second method aims to
identify anticipated events that could occur on the site and then evaluate them using a
criticality scale that considers their probability and severity. The results have revealed that, on
one hand, the hazards present in the filling center are related to the nature of the products,
possible malfunctions, and accidents associated with the installations. On the other hand, the
risk assessment, carried out using the criticality scale, has shown that the area marked in red
represents accidents considered unacceptable, the yellow zone pertains to controlled
accidents, while the green zone encompasses accidents deemed acceptable or tolerable.
Keywords: Gas, LPG, Filling center, storage, butane, analysis, risks, industrial zone,
DISTRICOM GAZ, environ
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INTRODUCTION
Le couvert végétal ivoirien est passé de seize millions (16 000 000) en 1960 à trois
millions (3 000 000) en 1993. L’une des raisons essentielles de cette déforestation est la
consommation excessive du bois de chauffe et du charbon de bois comme combustible. Face à
cette dégradation rapide et non contrôlée des ressources forestières nationales, les autorités
publiques ont pris des mesures restrictives dans le but de freiner cette situation. L’une de ces
mesures est la mise en place d’une politique de butanisation. Cette politique consiste à
faciliter l’accès du gaz butane à la population. Ce gaz est généralement utilisé à des fins de
cuisson par les ménages.
La vulgarisation de l’utilisation du gaz butane dans les ménages va créer une
accoutumance et donc une consommation croissante. Cela aura pour conséquence, de générer
des pénuries chez les revendeurs de gaz, qui eux ont des difficultés d’approvisionnement par
les centres emplisseurs situés à l’origine, tous à Abidjan.
L’Etat va donc encourager la création de centres emplisseurs, notamment à Abidjan,
Bouaké, Abengourou, Yamoussoukro, San Pedro et Daloa. Ainsi, la société DISTRICOM a
implanté un centre emplisseur et de distribution de gaz butane à Yamoussoukro en vue de
répondre au problème de pénurie de gaz auquel fait face la région des lacs voire le district
autonome de Yamoussoukro.
Compte tenu d'une part de la nature de l’installation et des procédés dans ce centre, et
d’autre part de la dangerosité des produits manipulés à savoir, le butane et le propane, le
centre emplisseur GPL de DISTRICOM peut présenter un risque d’ordre majeur pour les
établissements voisins ainsi que l’environnement et la population de la ville de
Yamoussoukro. Dans le souci d’identifier et évaluer les risques liés au stockage des GPL afin
d’éliminer ou minimiser l’apparition de ces derniers et d’assurer une grande couverture en
produits GPL sur la ville de Yamoussoukro, la Direction Régionale du Pétrole, de l’Energie et
des Energies Renouvelables de Yamoussoukro (DRPEERY) a soumis à notre réflexion le
thème suivant : « Analyse des risques dans le centre emplisseur de DISTRICOM à
Yamoussoukro. ».
L’objectif principal de cette étude est d’identifier toutes les sources de danger sur le site de
DISTRICOM afin de les analyser.
Les objectifs spécifiques qui en découlent consistent à :
▪ Identifier les potentiels de dangers et les évènements majeurs ;
▪ Evaluer le niveau de risque des évènements redoutés.
Ce document qui présente l’essentiel des travaux effectués se structure comme suit :
▪ La première partie est un ensemble de généralités ;
▪ La deuxième partie présente le matériel et les méthodes utilisées ;
▪ La troisième partie traite des résultats des différents travaux et des interprétations qui
en découlent.
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I.1.1 Historique
Autrefois Direction Régionale des Mines et de l’Energie de Yamoussoukro créée en 1991
par décret n°91-64 du 20 Février 1991, la DRPEERY a subi plusieurs mutations pour épouser
la configuration actuelle.
D’abord en 2013, le département des Mines a été remplacé par celui du Pétrole pour
devenir Direction Régionale du Pétrole et de l’Energie de Yamoussoukro.
Enfin, depuis 2018, elle porte le nom de Direction Régionale du Pétrole, de l’Energie et
des Energies Renouvelables de Yamoussoukro (DRPEERY).
I.1.2 Présentation
La Direction Régionale du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables de
Yamoussoukro (DRPEERY) est située dans le district de Yamoussoukro (figure 1). Elle a
son siège dans les locaux du quartier 100 logements filles, au premier étage du bâtiment E,
appartement E1. Sa principale mission est d’appliquer la politique de l’Etat dans les domaines
du pétrole et de l’énergie au niveau de quatre (4) régions dont Iffou, Moronou, N’zi, District
de Yamoussoukro et treize (13) Départements dont M’Batto, Bongouanou, Arrah, Toumodi,
Attiégbakro, Ouellé, Dimbokro, Bocanda, Tiébissou, Didiévi, Daoukro, M’Bahiakro et Prikro.
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DR
YAMOUSSOUKRO
Zanzan
Vallée du
Bandama Superficie 27 525 km2
14
13
8% de la superficie nationale
10 12 4 régions
9 11
13 départements
8
Como
6
é 51 sous-préfectures
7 3
Sassandra- 2
Marahoué
731 villages
4
Lagune
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I.1.3 Organisation
Pour la mise en œuvre des missions qui lui sont assignées, la DRPEERY dispose de trois
(03) Services à savoir :
▪ Le Service Hydrocarbures ;
▪ Le Service Energie ;
▪ Le Service Administratif.
Il est dirigé par le Chef de Service Hydrocarbures qui travaille en collaboration avec des
Inspecteurs des Hydrocarbures.
Ce Service est chargé de :
Il est dirigé par le Chef de Service Energie qui travaille en collaboration avec des
Inspecteurs Energie.
Ce Service est chargé de :
▪ L’instruction des dossiers d’électrification ;
▪ L’enquête administrative pour les projets d’électrification rurale ;
▪ La répression des fraudes en matière d’électricité.
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DIRECTEUR
REGIONAL
SERVICE SERVICE
SERVICE ENERGIE
HYDROCARBURES ADMINISTRATIF
SECRETAIRE
INSPECTEUR INSPECTEUR
HYDROCARBURES ENERGIE
Le centre emplisseur (CE) de DISTRICOM couvre une superficie de 9 722m². Compris entre
5°16’55’’ Ouest de longitude et 6°44’44’’ Nord de latitude, il se trouve à proximité de la route
de Yamoussoukro-Oumé avec quelques habitations comme voisinage.
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B1 6°44'45.24"N 5°16'56.70"
B2 6°44'45.08"N 5°16'53.55"O
B3 6°44'42.03"N 5°16'56.89"O
B4 6°44'41.90"N 5°16'53.61"O
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Créée en 2009 et située à Yamoussoukro, DISTRICOM est présente aujourd’hui dans plus
de 20 villes de la Côte d'Ivoire. C’est une Société Anonyme avec un capital de 200 000 000 F
CFA. Afin de répondre à l’évolution des besoins d'hydrocarbures, en 2019 elle fait la création
d’un Centre Emplisseur à Yamoussoukro (objet de notre étude) ; spécialisé dans le stockage,
le remplissage et la distribution de bouteilles de gaz butane. Le tableau ci-dessous présente les
informations générales relatives à la Société DISTRICOM.
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Sigle DISTRICOM
Nom du décideur ATTAR HUSSEIN
Fonction du décideur GERANT
Forme juridique SA
Superficie 9 722 m2
Nombre de salariés 252
Secteur d’activités Hydrocarbures
Adresse géographique Yamoussoukro, Route d’Oumé
Année de création 2019
Adresse postale BP 2487 YAMOUSSOUKRO
Téléphone 27 300 00 300 / 05 06 18 00 93
Capital 200 000 000 FCFA
Capacité de production 109,403 tonnes/jour
Activités CENTRE EMPLISSEUR DE BOUTEILLES DE
GAZ
Numéro de registre de commerce CI.TDI.2011.B.18.991
Numéro de compte contribuable 0918612B
Numéro CNPS 171814
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I.2.3 Organisation
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Le relief du district autonome de Yamoussoukro est assez monotone. C’est un relief tabulaire
qui s’abaisse du nord au sud. Il s’agit dans l’ensemble de plaine et de plateaux, dont les
altitudes varient entre 200 et 300 mètres. Les seuls accidents notables sont constitués par une
chaine de collines Birimiennes entre Yamoussoukro et Yamoussoukro. Il s’agit des collines
baoulés baoulés qu prennent naissance au Mont Kokoumbo et qui s’étirent du Nord au sud en
un bourrelet continu constellé de points assez élevés par endroit. En dehors de la chaine, les
surfaces subhorizontales sont dominées par des buts en reliefs résiduels isolés.
I.3.2 Végétation
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comme une vaste étendue herbeuse essentiellement graminée, parsemée plus ou moins
densément de petits arbres d’origine septentrionale, entrecoupée par endroit de bosquets
et marquée par une abondante de termitières. Cette savane est caractérisée par la présence
de rôniers qu’on observe entre Yamoussoukro et le fleuve Bandama
I.3.3 Climat
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I.3.4 Démographie
La population de Yamoussoukro est estimée à environ 250 000 habitants en 2023, soit une
densité de 143/km². Aux populations autochtones, c’est-à-dire les Baoulés, représentées par
les sous-groupes Akouè et Nanafouè, il faut adjoindre les allogènes ivoiriens ainsi que qu’une
forte commuté étrangère venue de la sous-région ( Burkina Faso, Mali, Ghana, Guinée,
Nigeria, Mauritanie, etc.).
L’agriculture dans cette région est dominée par les cultures vivrières( banane, manioc,
ignames, ETC.), les cultures maraîchères (production de légumes) et quelques cultures
pérennes entre autres le cacao, le café, les noix de cajou. Quant à l’exploitation forestière, elle
se résume en général à la production de bis et de produits secondaires tels que le charbon de
bois, le bois de chauffe.
I.3.5.2 Industrie
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I.3.5.3 Tourisme
La ville de Yamoussoukro fait partie des grandes villes touristique de la Cote d’Ivoire dans la
mesure où elle possède de grands sites touristiques, parmi lesquels on peut citer La Basilique
notre Dame de la paix, le Lac aux Crocodiles, la Fondation Felix Houphouët Boigny, les
grands complexes hôteliers (hôtel président, hôtel parlementaire), l’Institut Polytechnique
Felix Houphouët-Boigny (INP-HB) et la réserve de la faune d’Abokouamekro.
I.3.5.4 Transport
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de Yamoussoukro un pôle d’attraction des enseignants, des étudiants et élevés des quatre
points du pays et d’ailleurs.
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Les risques sont fréquents dans les installations industrielles en particulier les industries
pétrolières. Ce chapitre pourra donner une vue générale sur les risques industriels et quelques
règlementations en matière de sécurité industrielle.
Le mot “risque” est une notion dont la définition implique plusieurs termes qui méritent
une attention particulière. Il s’agira de donner des éléments de définition liés au risque.
II.1.1. Danger
Cette notion désigne ce qui menace ou compromet la sûreté, l’existence d’une personne ou
d’une chose en général (le danger), ou dans une circonstance donnée (un, des dangers) (cf.
Dic Le Grand Robert). Ainsi, une falaise est dangereuse par nature, car sa configuration
(Figure 6) expose l’homme qui s’y promène à une chute et donc à des dommages.
II.1.2. Aléa
L’aléa est la probabilité qu’un phénomène accidentel produise en un point donné des effets
d’une intensité donnée, au cours d’une période déterminée. L’aléa est donc l’expression, pour
un type d’accident donné, du couple (Probabilité d’occurrence * Intensité des effets).
Au sens de l’article 512-1 du code ivoirien, la probabilité d’occurrence d’un accident est
assimilée à sa fréquence d’occurrence future estimée sur l’installation considérée.
II.1.4. Risque
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Le risque désigne donc un danger bien identifié associé à l’occurrence d’un évènement (ou
série d’évènements) connu et parfaitement descriptible, dont on ne sait pas s’il se produira,
mais dont on sait qu’il peut se produire (parce qu’il a déjà été observé). Dès lors, la définition
du risque peut être résumée sur la figure 10.
II.1.5. Accident
Si le risque est une potentialité, l’accident est une réalité : c’est la concrétisation du risque,
c'est-à-dire le moment où le danger touche la cible, lui occasionnant des dommages plus ou
moins importants.
II.1.6. Vulnérabilité
La vulnérabilité est le caractère de ce qui peut être facilement atteint ou frappé par un
accident.
II.1.7. Gravité
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II.1.8. Cinétique
Le risque peut être aussi décomposé selon les différentes combinaisons de ses trois
composantes que sont l’intensité, la vulnérabilité et la probabilité (la cinétique n’étant pas
indépendante de ces trois (3) paramètres).
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TYPE DESCRIPTION
Directive européenne 96/82/CE dite SEVESO 2 et sa transcription dans l'arrêté
du 10 mai 2000 "relatif à la prévention des risques majeurs"
Directive Directive européenne 1999/92/CE relative au risque d'explosion qui a été
transcrite en droit français principalement par le décret du 24 décembre 2002 et
l’arrêté du 8 juillet 2003
Circulaire française du 10 mai 2010 récapitulant les règles méthodologiques
applicables aux études de dangers, à l'appréciation de la démarche de réduction
Circulaire
du risque à la source et aux Plans de Prévention des Risques Technologiques
(PPRT) dans les installations classées
Arrêté du 22 octobre 2004 relatif aux valeurs de référence de seuils d'effets des
phénomènes accidentels des installations classées
Arrêté du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la
probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité
Arrêté
des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des
installations classées soumises à autorisation
Grille de criticité de l’arrêté du 29 septembre 2005 du ministère de
l’Environnement et du Développement Durable français
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III.1 Matériel
Comme matériel informatique, les logiciels d’application ci-dessous ont été nécessaires :
▪ Word 2019 : pour un meilleur traitement des textes;
Elles ont été élaborées dans le contexte d'une enquête de terrain dans le but d'évaluer les effets
de l'utilisation du gaz butane comme carburant automobile sur la population de ladite ville et
sur l'économie ivoirienne. En effet il s'agit de questionnaires adressés à des cibles bien définis
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dans la ville de Yamoussoukro. Ces questions sont relatives aux consommations du gaz
butane, à sa distribution, à sa disponibilité et à son accessibilité.
-Un appareil photo numérique, qui a servi pour les prises de vue de quelques dépôts de
pompages ainsi que des bombonnes installées dans les véhicules.
L'application Forms App exécuté grâce à une tablette androïde pour la collecte de données
issues de l'enquête.
III.2 Méthode
La méthodologie employée pour mener à bien les travaux de recherche se subdivise en deux
phases dont la première est la méthodologie de collecte des données (qui elle-même
comprend une phase de recherche documentaire et une phase d'enquête sur le terrain) et la
méthodologie de traitement des données.
III.2.1 Méthode de collecte des données sur site – Etat des lieux
III.2.1.1 Méthodes d'identification des risques
Pour cette étape les documents consultés concernent les dossiers techniques (installation et
activités) et autres informations supplémentaires sur le site. Cette recherche a porté sur :
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implantation. En plus de cela une comparaison a été faite entre les anciennes photos aériennes
de la zone et celles prises récemment.
Cette phase a consisté à faire une visite guidée du dépôt avec le chef de dépôt. La visite a
porté sur l’ensemble des infrastructures et des installations du site. Cette visite a permis de
connaitre :
Elle a consisté à recenser toutes les activités puis à les classer en trois catégories :
Ce classement a été fait en fonction des périodes où les activités sont menées.
Pour connaitre les zones susceptibles d’être touchées par les impacts d’éventuels sinistres
(fuite majeure de gaz, incendie, explosion…) au dépôt, Une visite de voisinage immédiat du
dépôt a été fait avec le chef du dépôt et un employé autochtone de la zone. Durant cette visite
un recensement des zones sensibles a été fait. Ce recensement a concerné les ERP
(Etablissement Recevant du Public) et les cours d’eau situés dans un rayon de 1 kilomètre a
été fait autour du dépôt.
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L’analyse des accidents passés nous a permis de relever les causes profondes des incidents,
d’identifier les schémas et les risques récurrents, et nous a guidé sur la prévention grâce aux
enseignements tirés.
Ces deux sources d'informations ensemble renforcent la conformité, préviennent les erreurs
passées et présentes, et élèvent la sécurité globale du centre d'emplisseur.
Dans le cadre de notre analyse des risques pour le centre d'emplisseur DISTRICOM GAZ,
nous avons appliqué la matrice de probabilité-impact. Cette approche nous a permis de noter
la probabilité estimée que chaque risque se matérialise ainsi que l'impact potentiel sur nos
opérations et la sécurité. En attribuant des scores à ces deux dimensions, nous avons pu
hiérarchiser les risques en fonction de leur gravité et de leur probabilité, ce qui nous a guidés
dans le choix des actions d'atténuation les plus appropriées.
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des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées
soumises à autorisation (France))
Niveau de gravité Zone délimitée par Zone délimitée par Zone délimitée par le seuil des
le seuil des effets le seuil des effets effets irréversibles sur la vie
létaux significatifs létaux humaine
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b) Un hall d’emplissage
Il composé d’une ligne manuelle de 15 bascules stationnaires mixtes dont deux (2) ne sont
pas fonctionnels avec capacité d’environ 14 0000 bouteilles par jour (ANNEXE 3);
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• Au nord des habitats : le plus proche est à 18 mètres (m) du centre d’emplisseur
• Au sud par une voies à grande circulation reliant la ville de Yamoussoukro à la ville
d’Oumé
• A l’Ouest par un terrain vague
• A l’Est par un surplus de terrain réservé au stationnement des camions de transport
Il est important de noter qu’il n’y pas d’Etablissement Recevant du Publics ( ERP) au
voisinage du centrez d’emplisseur DISTRICOM GAZ
IV.1.3 Régime du vent
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Les risques externes se situent à plusieurs niveaux, et sont classés dans le tableau suivant :
Tableau V: Les risques externes identifiés
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PRODUIT BUTANE
Point éclair Inférieur à -50°C
Température d’ébullition Environ 0°C à 1 013 mbar
Domaine d’inflammabilité (L2 – LSI) 1,8% et 8,8%
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Tableau VII: Risques intrinsèques des produits présents sur le site (Source : GTAR, PSIE,
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Pour ce qui est du chargement et du déchargement des camions qui transportent les bouteilles
de gaz à DISTRICOM GAZ, les opérations se font manuellement par les ouvriers. Les risques
sont donc tres inévitables.
Tableau XI: Risques liés aux opérations de chargements et de déchargement
➢ Manque d’électricité
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Le CE dispose d’un bac à eau incendie de 225 m3 alimentés par forage et réseau public
SODECI. L'eau incendie est utilisée ponctuellement pour l’alimentation des dispositifs de
lutte incendie. En situation normale de fonctionnement, un manque d'eau brute ne représente
pas de potentiel de dangers. Cependant, en cas d’incendie, ce manque pourrait être
catastrophique s’il n’existe pas de source secondaire pour l’alimentation en eau.
Un manque d’huile hydraulique entrainera une perte fonctionnelle des lignes automatiques.
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Tableau XII: : Risques intrinsèques des produits présents sur le site (Source : GTAR, PSIE,
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L’analyse des accidents passés joue un rôle fondamental dans l’analyse des risques à de
nombreux titres :
• Elle permet d’identifier a priori les incidents ou accidents susceptibles de se produire à partir
:
- Des accidents ou incidents s’étant déjà produits sur le site étudié,
- Des accidents survenus sur des installations comparables à celles étudiées.
• Elle met en lumière les causes les plus fréquentes d’accident et donne des renseignements
précieux concernant les performances de certaines barrières de sécurité.
• Elle constitue une base de travail pertinente pour l’analyse des risques qui devra identifier a
priori des scénarios d’accidents.
Cette analyse porte à la fois sur les incidents et accidents survenus sur les installations
étudiées ou sur des installations similaires.
Lors du chargement d’un camion, alors que l’ouvrier tendait la bouteille pour la classer, son
collègue dans la précipitation a donné une bouteille tandis qu’il ne suivait pas et la bouteille
l’a heurté au niveau de l’oreille droit.
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Actions correctives:
o Demande aux ouvriers d’etre prudent dans l’exercice de leur fonction.
17/01/2023 – DISTRICOM GAZ (Côte d’Ivoire)
Actions correctives:
o Avertissement à la vigilance
Lors de sa marche arrière le chauffeur du camion de gaz a cogné le portail portail de la salle
de stockage des bouteilles vides. Ce qui l’a rendu inouvrable pendant un moment.
Mesures immédiates réalisées ou envisagées:
o Informer le directeur du centre
o Il a été notifier au chauffeur qu’une facture des réparations lui sera adressé.
Actions correctives:
o Avertissement à la vigilance
Actions correctives:
o Demande aux ouvriers d’etre prudent dans l’exercice de leur fonction.
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L’opérateur se tenait sur une bouteille B6 dans le but du chargement du camion vue la
distance séparant le camion d’avec le Hall d’emplissage, son glissa et il trébucha. Il fut blessé
au bras droit.
Mesures immédiates réalisées ou envisagées:
o L’opérateur a été conduire aux urgences
o Les premiers soins lui ont été conféré garce à la boite a pharmacie
Actions correctives:
o Exhortation à la vigilance
Pendant le chargement en voulant réceptionner la bouteille , celle-ci a croisé son index droit a
la palette provoquant une fracture du doigt.
Mesures immédiates réalisées ou envisagées:
o L’opérateur a été conduire aux urgences
Actions correctives:
o Exhortation à la vigilance
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une explosion sortant du camion a alerté le personnel du quai et l'on voyait une fumée sortie
au niveau de la batterie. Dès lors le courant qui alimente le camion a été coupé, un extincteur
a été mis à la disposition du camion et nous avons étouffé le départ de feu en déconnectant la
batterie du camion.
Actions correctives:
o Avec la collaboration du Transporteur nous allons déterminer la cause de l'incident
afin de prendre des précautions pour éviter un quelconque incident de ce genre.
De ces barrières ont été retenues comme Eléments Importants Pour la Sécurité (EIPS), les
barrières suivantes :
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Le réseau anti-incendie est maillé, et réparti sur l’ensemble des installations G.P.L.
Il comprend :
▪ Canon à eau :
▪ Poteau d’incendie :
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IV.3.1.2 Extincteur
CIGARES :
1) Coupe-feu : Les supports pieds sont enrobés en béton ignifuge (réfractaire) pour qu’ils
soient protégés du feu qui peut faire perdre les caractéristiques mécaniques de la tubulure à
cause de sa température (entre 600 et 1200° C) et éviter par la même occasion l’effondrement
de la sphère.
3) Thermostat : Si la température du liquide atteint les 45°C point consigne, le thermostat fait
déclencher le système d’arrosage et de refroidissement pour diminuer de la pression à
l’intérieur de la capacité.
5) Soupapes de sécurité : Ouverture intempestive des soupapes, à dix (10) bars dans le cigare
butane et 17,65 dans le cigare Propane qui projettent l’excès des gaz dû à une surpression,
vers l’atmosphère et protègent la capacité d’une éventuelle rupture de l’enveloppe
6) Niveau très haut : Si le liquide arrive à un niveau très haut il y a fermeture automatique de
la vanne de réception.
7) Niveau bas : Fermeture automatique des vannes d’aspiration afin d’empêcher l’arrivée des
gaz aux pompes.
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POMPERIE :
1- Pompes internes Elles sont protégées contre :
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
CAMIONS CITERNES :
- Pare-soleil : empêche que les rayons solaires inondent la citerne afin de lui éviter une
montée de pression.
- Pare-flamme : évite la sortie des étincelles du tuyau d’échappement.
- Cache batterie : étouffe les étincelles des cosses produites par le contact.
- Coupe courante : élimine toute source d’électricité lors de l’arrêt.
- Vanne d’urgence : c’est la vanne de la conduite d’huile comprimé reliée à la pompe
des clapets hydrauliques, actionnée en cas de fuite de gaz, afin qu’elle soit éliminée,
en agissant sur la fermeture des clapets cités plus haut. Les nouvelles citernes sont
équipées de vannes pneumatiques, leur fermeture en cas de fuite de gaz est liée à un
arrêt d’urgence.
- Mise à la terre. - Les soupapes de sureté tarées à 10 bars pour le butanier.
- Manomètre, thermomètre et jauge rotative (Détermine le taux de chargement du
produit dans la citerne)
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❖ Système de détection
1) Détection gaz : installé en bas des cigares et hall d’emplissage, la hauteur du détecteur par
rapport au sol est comprise entre 40 et 60 cm. Le système réagit en cas de fuite de gaz par
rapport à la limite inférieure et supérieure d’inflammabilité, entre 1,9% et 8,5% pour le
Butane. La fuite de gaz est signalée au niveau de la salle de contrôle (Signal sonore et
lumineux).
❖ Système d’intervention
▪ Arrêt d’urgence : se trouvent au niveau des différentes installations G.P.L
(Pomperies transfert, réception, poste de chargement et salle de contrôle).
Actionner en cas de fuite de gaz, son action permet la fermeture automatique des
vannes des cigares et la mise à l’arrêt des pompes afin de diminuer de l’ampleur
de la fuite.
▪ Bris de glace : Installés au niveau des cigares, des pomperies G.P.L et des postes
de chargement, reliés au système d’arrosage et de refroidissement. Utiliser en cas
de sinistre l’agent doit briser la glace afin de faire déclencher le système
d’arrosage et de refroidissement et donner l’alerte au niveau de la salle de
contrôle (Signal sonore + allumage lumineux + délimitation de la zone du
sinistre).
▪ Système d’alerte : installés au niveau du bloc administratif (R.D.C ) et poste de
garde relié à la salle de contrôle.
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
❖ Salle de contrôle :
Salle de commande de toutes les vannes automatiques se trouvant sur les différentes
installations (cigares, pomperie G.P.L, réseau anti-incendie et poste de chargement), reliées
aux armoires électriques des tableaux synoptiques et schématiques du centre.
❖ Indication :
❖ Contrôles périodiques :
Il s’agit d’un contrôle journalier de toutes les installations du centre avant tout activités
Le personnel d’exploitation, de maintenance installation fixe et de la sécurité industrielle, doit
vérifier périodiquement le bon fonctionnement et l'état des instruments suivants:
KOUADIO N’GORAN HENRI-J. Ingénieur de conception Mines et Géologie Option Pétrole 3e Année 50
ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
3- Au niveau de la Pomperie G P L :
➢ Les soupapes de Sûreté
➢ L'étanchéité de la tuyauterie et brides
➢ L'étanchéité des pompes
➢ Les Mises de terre
➢ Serrage les presse-étoupes
➢ Systèmes fixes d'arrosage
➢ Les instruments de détection (Température et de Gaz)
➢ Disponibilité du matériel de lutte contre l'incendie
➢ Propreté des lieux (les lieux doivent être désherbés et nettoyés)
KOUADIO N’GORAN HENRI-J. Ingénieur de conception Mines et Géologie Option Pétrole 3e Année 51
ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
➢ Toute intervention de réparation ou de travaux dans cette zone est soumise à une
autorisation.
Moyens d’alerte
Sirène d’alarme
Sirène d’alarme
Arête d’urgence
Détecteur thermique
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
Les méthodes d’analyse des risques permettent d’envisager de manière méthodique, les
différentes situations de dangers et évènements redoutés ainsi que leurs causes et
conséquences.
Cet aspect est particulièrement important en vue d’identifier les situations de dangers de la
manière la plus exhaustive possible
Les principaux outils d’analyse des risques d’accidents sont :
• Le Noeud Papillon.
Il existe bien entendu de nombreuses autres méthodes document. Néanmoins, pour plus de
précisions,
Notre choix s’est porté sur l’APR parmi les méthodes d’analyse car elle permet un examen
relativement rapide des situations dangereuses sur des installations. Par rapport aux autres
méthodes présentées ci-après, elle apparaît comme relativement économique en termes de
temps passé et ne nécessite pas un niveau de description du système étudié très détaillé.
Cet avantage est bien entendu à relier au fait qu’elle est généralement mise en œuvre au stade
de la conception des installations.
En revanche, elle permet d’identifier des points critiques devant faire l’objet d’études plus
détaillées. Elle permet ainsi de mettre en lumière les équipements ou installations qui peuvent
nécessiter une étude plus fine menée grâce à des outils tels que l’AMDEC, l’HAZOP ou
l’analyse par arbre des défaillances.
KOUADIO N’GORAN HENRI-J. Ingénieur de conception Mines et Géologie Option Pétrole 3e Année 53
ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
L’analyse Préliminaire des Risques nécessite dans un premier temps d’identifier les éléments
dangereux de l’installation. Ces éléments dangereux désignent le plus souvent :
➢ Des substances ou préparations dangereuses, que ce soit sous forme de matières
premières, de produits finis, d’utilités...,
➢ Des équipements dangereux comme des stockages, zones de réception expédition,
réacteurs, fournitures d’utilités (chaudière...),
➢ Des opérations dangereuses associées au procédé. L’identification de ces éléments
dangereux est fonction du type d’installation étudiée. Il est également à noter que
l’identification de ces éléments se fonde sur la description fonctionnelle réalisée avant
la mise en œuvre de la méthode.
L'utilisation d'un tableau de synthèse pour résumer les résultats de l'analyse des risques est
pratique.
L'analyse des risques va au-delà du simple remplissage du tableau.
Chaque fonction est examinée pour identifier les dangers liés aux produits ou équipements.
L'analyse d'accidents est une source d'information importante.
La démarche systématique comprend plusieurs étapes, notamment :
❖ Sélectionner le système ou la fonction à étudier à partir de la description fonctionnelle.
❖ Choisir un équipement ou produit pour ce système ou cette fonction.
❖ Examiner une première situation de dangers pour cet équipement.
❖ Analyser toutes les causes et conséquences possibles de cette situation de dangers.
❖ Identifier les barrières de sécurité existantes pour un enchaînement cause-situation de
danger-conséquences donné.
❖ Formuler des propositions d'améliorations si le risque est jugé inacceptable, avec des
commentaires pertinents.
❖ Envisager un nouvel enchaînement cause-situation de danger-conséquences pour la
même situation de danger.
❖ Si tous les enchaînements ont été étudiés, examiner une nouvelle situation de danger
pour le même équipement.
KOUADIO N’GORAN HENRI-J. Ingénieur de conception Mines et Géologie Option Pétrole 3e Année 54
ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
1 2 3 4 5 6 7 8
Le centre est muni d’un corps d’agents de sécurité chargés de la surveillance, il est composé
de trois équipes qui se relayent durant 24h (3 x 8h). Quatre(04) postes de sentinelle occupés
en permanence (24h/24) sont placés autour du centre. Un très bon éclairage du centre est
assuré durant le soir, le centre doivent entièrement clôturer avec une clôture en dur (mur de 03
KOUADIO N’GORAN HENRI-J. Ingénieur de conception Mines et Géologie Option Pétrole 3e Année 55
ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
mètre).
o La foudre
o Inondations le site situe sur un terrain plat, loin des écoulements superficiels,
aussi u réseau d’évacuation des eaux pluviale est effectué au niveau des
alentours, donc le risque d’une forte inondation est insignifiant.
o Gel de l’eau
o Les séismes
Le territoire de la zone d’étude est caractérisé par une faible activité sismique, donc le
risque d’une forte secousse tellurique est insignifiant.
KOUADIO N’GORAN HENRI-J. Ingénieur de conception Mines et Géologie Option Pétrole 3e Année 56
ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
1 2 3 4 5 6
Situation
Produit ou de danger Sécurités
N° équipement Causes Conséquences existantes
Rupture
guillotine Malveillance BLEVE. Gardiennage ;
Rejet gazeux ; Classemen
Choc explosion ; t des zones
03 ;
mécanique
Respect
des
Canalisations procédures
G.P.L
Fuites au Vanne ou Formation d’un Contrôles
niveau de la bride non nuage explosif ; techniques
04 canalisation étanches ; périodique
Corrosion/ UVCE des
fatigue métal installations
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
1 2 3 4 5 6
Produit ou Situations Sécurités
N° equipment de danger Causes Conséque existantes
nces
Rupture
catastrophique Choc ; Explosion. Vérifications
d’une bouteille périodiques
lors de Erreur opératoire (réepreuve) ;
l’emplissage (sur-remplissage) ; Fuite
(ruine) Consignesde
Fatigue de sécurité(voir
l’emballage annexe);
05
Respect des
procédures
Formation
Fuite Robinetterie ; d’un nuage Détecteur de
explosif; fuite ;
Bouteilles Joint d’étanchéité
défectueux ; Changer les
G.P.L UVCE robinets
Forte source d e défectueux;
chaleur (soleil)
Aération
06 conforme
Echauffement
Incendie moteur BLEVE Détecteur de
d’entraînement flamme ;
chaîne ;
Respect des
Liaison consignes de
équipotentielle sécurité &
défectueuse ; procédures( voire
Outils non-anti- annexe 04);
07 étincellent vérifier les
installations et
outils
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
1 2 3 4 5 6
Produit ou Situation Sécurités
N° équipement de danger Causes Conséquences existantes
froid)
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
1 2 3 4 5 6
Produit ou Situation Sécurités
N° équipement de danger Causes Conséquences existantes
;
Source de
chaleur ;
Remplacer l e s
Feu nu joints et
équipements
(Cigarettes, etc.) usés
consignes de
sécurité
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
1 2 3 4 5 6
Poste de
stockage gasoil Déchirure de Usure de la Déversement dans la Contrôle
16 l’enveloppe du citerne de cuvette de rétention périodique est
bac ravitaillement effectué sur tout
le matériel afin
de déterminer
l’état
d’avancement de
la corrosion.
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
1 2 3 4 5 6
Situation
Produit ouéquipement de danger Sécurités
N° Causes Conséquences existantes
Contrôle et
régénération du
déshumidificateur.
Déversement Contrôle Vérification
19 Déversement
accidentel dans la cuvette
insuffisant technique
de rétention
fonctionnelle du
sprinkler
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1 2 3 4 5 6
Situation
Produit ou de danger Sécurités
N° équipement Causes Conséquences existantes
20 Décharge Données incendie
Foudre électrique Paratonnerres
climatiques
Fortes Pluies Risque de
Dimensionnement
21 surcharge des suffisant du réseau
Inondation réseaux VRD de collecte
Gel du Données Risque
Risque de gel réseau anti- Utiliser un produit
22 de réseau d'eau incendie climatiques d'éclatement de anti-gel
réseau
Causes Risque de
Incendie dans Eloignement
23 les propagation du suffisant ; moyen
installationsav diverses d'intervention
feu au site externe
oisinantes
Intrusion Incendie Mise en place
Malveillance d'une clôture et
24 de la
télésurveillance
Acciden Transport de Morts ;
Risque camion Formation des
25 routier citerne matière Destruction chauffeurs (Brevet
dangereuse. équipements ; professionnel)
Livraison camions citerne
Les scénarios d’accidents majeurs à modéliser ont été retenus à la vue de leurs effets et
l’énergie mise en jeu lors d’un événement accidentel. Les deux phénomènes principaux
redoutés qui leur sont associés sont : Le B.LEV.E et l’U.V.C.E.
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
Chaque couple F/G est ensuite projeté dans la matrice de criticité ci-dessous, afin d’estimer
son caractère acceptable.
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
Le produit des deux donneront le niveau du risque dont on pourra juger l’acceptabilité ou
non.
Gravité 8 8 16 32 64
Gravité 4 4 8 16 32
Gravité 2 2 4 8 16
Gravité 1 1 2 4 8
Rejets gazeux
Malveillance 1 8 8
BLEVE
Eclatement UVCE
Incendie BLEVE 4 8 32
Données climatiques(chaleur)
BLEVE 1 8 8
Montée en pression
/ sur-remplissage BLEVE 1 8 8
Foudre Explosion 2 8 16
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CANALISATION GPL
Situation
dangereuse Causes Conséquences F G Risque
BLEVE 1 8 8
Rejet gazeux 4 4 16
Choc mécanique
BLEVE 4 4 16
Brides et vanne non Formationd’un nuage explosif
Fuite au niveau de étanches 4 4 16
la canalisation
Fatigue métal /
Corrosion U.V.C.E 4 4 16
Situation dangereuse
Causes Conséquences F G Risque
Erreur opératoire BLEVE 1 4 4
/ sur-remplissage
Rupture
catastrophique Choc mécanique Explosion 4 4 16
d’une bouteille
lors BLEVE 4 4 16
l’emplissage Fatigue de Explosion 4 4 16
l’emballages
Formation d’un nuage
Corrosion/fatigue explosif 4 4 16
Fuite Robinetterie,
UVCE 4 4 16
jointd’étanchéité défectueux
Echauffement moteur
d’entraînement
1 4 4
Incendie Liaison équipotentielle BLEVE 2 4 8
défectueuse
Outils non ADF 2 4 8
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
Situation
dangereuse Causes Conséquences F G Risque
Rupture Erreur BLEVE 1 4 4
catastrophique opératoire/ sur-
d’une bouteille lors
de l’emplissage remplissage
(ruine) Explosion 4 4 16
Choc mécanique
BLEVE 4 4 16
Fatigue de l’emballage
explosion 4 4 16
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
Situation dangereuse
Causes Conséquences F G Risque
Malveillance Rejets gazeux 1 4 4
Détachements /
arrachement du bras de Erreur humaine Rejets gazeux 4 4 16
chargement
Choc mécanique Rejets gazeux 4 4 16
Vanne/ Formationd’un
nuage explosif 4 4 16
articulation non
Fuite étanche
Formation d’un nuage
Rupture deflexible explosif 4 4 16
Morts 4 8 32
Camion non-conforme
Destruction des
installations 4 8 32
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ANALYSE DES RISQUES DANS LE CENTRE D’EMPLISSEUR DISTRICOM GAZ – YAMOUSSOUKRO
Calcul de diamètre :
Db : diamètre de la boule de
Db = 6,48 M0,325
feu en (m)
M : masse du liquide en
stocke en (kg)
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t = 0,852 M0,26
Dl en mètre
Dl = 3,12 M0,425
M en kg.
Ds = 4,71 (158916)0,405
Ds = 601, 86 m
Effet de surpression :
Calcul de la distance correspondante au seuil de létalité dl
dl en (m)
dl = 3,48 M1/3
M en (kg)
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ds = 8,7 M1/3
ds = 8,7 x (158916)1/3
ds = 471,23 m
Conclusion :
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- Certains de ces accidents sont surtout caractérisés par des événements liés à des fuites
de gaz liquéfiés sous pression ayant pour origine une erreur humaine.
L’analyse des tableaux des différents risques a permis de caractériser toutes les dérives
potentielles du procédé, leurs causes et leurs conséquences. Ainsi, pour chaque système
regroupé en zone, les situations dangereuses et les accidents pouvant se produire dans le
centre emplisseur ont été identifiés.
Les risques présents dans le centre emplisseur de DISTRICOM sont des situations
dangereuses pouvant provenir soit de l’intérieur ou de l’extérieur des installations.
Les risques qui proviennent de l’intérieur des installations sont dus à la hausse/baisse de la
température et de la pression et à la surpression/dépression des produits.
Ceux provenant de l’extérieur des installations sont du fait des dysfonctionnements, des
ruptures, des pertes de confinements, des étincelles, des chutes, des courts-circuits, des
défauts matériels, des effets dominos, des fuites, des corrosions, des erreurs humaines.
Les Tableau XXXII à Tableau XXXIII présentent l’ensemble des évènements redoutés pour
chaque système et la codification attribuée à chaque phénomène dangereux pour une insertion
dans la grille de criticité.
Les évènements redoutés observés dans ce tableau sont les évènements qui sont
susceptibles de se dérouler dans le centre emplisseur de DISTRICOM, ils sont à l’origine de
plusieurs phénomènes dangereux tels que les feux de nappe, les feux de torche, les dispersions
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de GPL, les UVCE, les BLEVE, les incendies, les pollutions, les inondations et l’éclatement
du ballon de compression d’air.
La codification des différents scenarios s’est faite selon l’ordre des systèmes dans le
découpage fonctionnel du centre emplisseur (voir annexe 4) pour le premier chiffre et selon
l’ordre des phénomènes dangereux de chaque système pour le deuxième chiffre.
L’interprétation des phénomènes dangereux (PhD) à partir de l’analyse des risques porte
essentiellement sur l’étude de la gravité ou du niveau d’intensité et de la probabilité ou de la
fréquence du phénomène.
La cotation de la gravité est une estimation qui est faite sur le PhD étudié pour chaque type
d’effet à cette phase de l’étude de façon qualitative (sans mesure exacte). Il n’y a pas de
chiffrage des conséquences mais l’évaluation se base sur une échelle par l’utilisation de l’un
des tableaux de cotation de gravité avec ou sans les mesures de sécurité. Cette estimation est
donnée selon l’arrêté ministériel du 29/09/2005.
- Le tableau XIV a présenté l’insertion des phénomènes dangereux dans la matrice des
risques en fonction de leur probabilité et de leur gravité.
Chaque phénomène dangereux est repéré par un code couleur qui permet de visualiser son
niveau de risque (ou criticité), sans prise en compte des barrières et avec prise en compte des
barrières. Ceci permet d’une part d’identifier les phénomènes dangereux (cases rouges et
orange) et d’autre part de montrer si des mesures de maîtrise des risques existent et si elles
sont suffisantes pour rendre le risque acceptable.
Zone en rouge = zone « NON » : zone de risques élevés qui implique des accidents
« inacceptables » susceptibles d’engendrer des dommages sévères à l’intérieur et hors des
limites du site.
Zone en jaune = zone: accidents maîtrisés par les mesures de maîtrises du risque déjà
mises en place.
Zone en vert : zone de risque moindre : accidents « acceptables » donc il n’y a pas lieu de
s’inquiéter outre mesure (le risque est maîtrisé et à surveiller).
Les évènements redoutés présents dans les cases vertes ont un niveau de criticité
acceptable tandis que ceux présents dans les cases jaune, orange et rouge ont un niveau de
criticité inacceptable.
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▪ L’effet de BLEVE
Si jamais un BLEVE se produit a DISTRICOM GAZ les conséquences dans les installations
avoisinantes précisément les habitats seront tres considérables. En effet la zone de stockage
côté Nord est à 17 mètres des habitants or le diamètre de la boule feu va jusqu’à 317 mètres.
L’évaluation des accidents passés nous permit de constater que hormis les risques les plus
probable comme le BLEVE, les accidents sur le site sont tres récurent ; presque chaque jours
un ouvrier est blessés, ce qui nous permet de mettre en causes les méthodes utilisées pour le
chargement et le déchargement des camions transporteurs des bouteilles de GPL.
V.2 RECOMMANDATIONS
Certaines mesures doivent être entreprises et aménagées en vue de mener dans les meilleures
conditions le stockage et le transport de GPL .Ces mesures sont liées aux domaines :
• Facteurs humains ;
• Les logistiques (véhicules, Dépotage…) ;
• Le management ;
• La réglementation.
V.2.1 Facteurs humains
Ce facteur est l’un des plus important dans la mesure où il se situe au centre de la
problématique; il y’a lieu d’agir et de réglementer essentiellement dans les domaines :
V.2.1.1 Qualification professionnelle
Le facteur qualification professionnelle est la base d’un recrutement, il s’agit notamment de
(Ces aspects concernent les ouvriers comme les chauffeurs d’engin) :
1. Présélection d’aptitude médicale (test physique et psychotechnique) avant toute formation ;
2. Exigence d’un niveau minimum avant recrutement ( le savoir lire et écrire au minimum) ;
3. Formation spécifique préalable au transport et à la manipulation de matière dangereuse et
recyclage permanent;
4. Formation pour l’obtention du Brevet Professionnel (B.P) pour les conducteurs d’engins de
transport du gaz.
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V.2.3 Le management
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CONCLUSION
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CONCLUSION
L'analyse approfondie des risques menés au sein du centre emplisseur de DISTRICOM GAZ
à Yamoussoukro a révélé une série de défis et de vulnérabilités qui nécessitent une attention
soutenue. Nous avons identifié que les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) présentent un potentiel
de dangers significatif en raison de leur inflammabilité et de leur explosivité. De plus, les
risques liés aux équipements sont étroitement liés aux conditions opérationnelles et doivent
être traités à la source pour minimiser les dangers.
L'analyse des risques a permis de mettre en lumière les causes et les conséquences possibles
de défaillances, en se concentrant sur les incidents les plus complexes et les plus redoutés,
évalués en fonction de la probabilité d'occurrence et de la gravité. Ces résultats ont été
intégrés dans une matrice de criticité pour hiérarchiser les mesures à prendre.
Dans le cadre de sa politique, DISTRICOM s'engage à mettre en avant la sécurité de son
personnel, de ses partenaires et des tiers, ainsi que l'hygiène industrielle et la protection de
l'environnement. Par conséquent, nous avons formulé des recommandations spécifiques visant
à prévenir les accidents majeurs, à en atténuer les conséquences et à garantir un niveau élevé
de sécurité pour les individus et l'écosystème.
Il est impératif que ces recommandations soient mises en œuvre de manière rigoureuse et
suivies de près pour assurer un environnement sûr et une exploitation responsable du centre
emplisseur DISTRICOM GAZ. La sécurité demeure notre priorité absolue, et cette analyse
des risques fournit un plan solide pour atteindre cet objectif.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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ANNEXES
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Le butane et le propane, définis sous le terme général de gaz de Pétrole Liquéfiés, sont
extraits soit du pétrole brut au cours des opérations de raffinage, soit du gaz naturel et des
associés dans les gisements de pétrole.
A titre indicatif, le raffinage de 100 t de pétrole fournit environ 4 t de Gaz de Pétrole
Liquéfiés.
PROPRIETES PHYSICO - CHIMIQUES
Leurs formules chimiques indiquent qu’ils sont composés de carbone et d’hydrogène d’où
leur nom d’hydrocarbures :
BUTANE C4H10 PROPANE C3H8
Le butane et le propane commercialisés ne sont pas des produits chimiquement purs mais
des mélanges d’hydrocarbures à des spécifications
Deux caractéristiques qui différencient le butane et le propane à la température ambiante
sont:
- La température d’ébullition ;
- La tension de vapeur ou pression du gaz.
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Température d’ébullition :
A une pression donnée, chaque liquide bout à une température fixe et cette température ne
varie pas pendant toute la durée de l’ébullition. Sous la pression atmosphérique normale : Le
butane bout à 0°C, le propane bout à 25 °C.
TABLEAU 1-2 (Pouvoirs calorifiques du butane et propane)
Pouvoirs
Butane commercialisé Propane commercialisé
calorifiques
49,4MJ ou 13,7 kwh par Kg 49,8MJ ou 13,8 kwh par Kg
PC Supérieur 120,5 MJ ou 33,5 Kwh par m3 à 25,9 Kwh par m3 à 15 °C et
15 °C et 1013 mbar 1013 mbar
46,0MJ ou 12,78 kwh par Kg
45,6MJ ou 12,66 kwh par Kg
PC Inférieur 109,6 MJ ou 30,45 Kwh par m3 à 23,7 Kwh par m3 à 15 °C et
15 °C et 1013 mbar
R
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1. .hall d’emplissage
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5. Type d’extincteurs
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FIN
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