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TRAVAIL N˚1 :
1. Calculer la transformé e en z de la sé quence yn suivante, sachant que ce signal peut s’é crire sous forme
analogique de la façon suivante : y(t) = 1.δ(t) + 2.δ(t-Te) + 1.δ(t-2T)
2. Calculer alors sa transformé e de Laplace Y(p) par un simple changement de variable qu’on pré cisera.
3. Si cette sé quence yn est la ré ponse d’un filtre à l’entré e xn ci-dessous, dé terminer la transmittance
T(z) de ce filtre.
4. En dé duire son algorithme et dessiner sa ré ponse à un é chelon. Estimer la transmittance en continu
To de ce filtre.
TRAVAIL N˚2 :
On considè re un systè me numé rique dé crit par l’é quation aux diffé rences suivante :
𝟑𝟑 𝟏𝟏
𝒚𝒚[𝒏𝒏] = 𝟐𝟐. 𝒙𝒙[𝒏𝒏 − 𝟏𝟏] + . 𝒚𝒚[𝒏𝒏 − 𝟏𝟏] − . 𝒚𝒚[𝒏𝒏 − 𝟐𝟐]
𝟒𝟒 𝟖𝟖
SYSTEME A ETUDIER
ACQUISITION ET TRAITEMENT D'UN ELECTROCARDIOGRAPHE
1. PRESENTATION :
La propagation de l'activité é lectrique cardiaque provoque l'apparition de diffé rences de potentiels (tensions) à
la surface du corps, qui peuvent ê tre enregistré es en diffé rents points de ré fé rence du corps humain : c'est
l'électrocardiogramme (ECG).
Ces potentiels seront pré levé s grâ ce à des é lectrodes positionné es sur le corps humain. Un exemple classique
consiste à pré lever les potentiels sur les poignets du patient, comme le montre le sché ma de la Figure 1 :
Le potentiel VM(t) est choisi comme ré fé rence (masse) pour l'é lectronique de mesure ainsi que pour l'ensemble
des tensions. La diffé rence de potentiel entre le poignet droit et la masse est telle que :
UR(t) = VR(t) - VM(t)
De mê me, la tension entre le poignet gauche et la ré fé rence de tension est noté e :
UL(t) = VL(t) - VM(t)
On s'inté resse dans cette é tude à l'é lectronique mise en œuvre pour l'acquisition et le traitement de cette
grandeur é lectrique.
La chaine d'acquisition et de traitement du signal ECG est repré senté e sur le Figure 2 :
La figure 3 montre un é lectrocardiogramme issu de ce traitement, qui pré cise les points clé s P, Q, R et S. Ces
quatre points servent au diagnostic mé dical :
2. TRAITEMENT DE L'ELECTROCARDIOGRAMME :
4. D'aprè s la condition de Shannon, donner la fré quence minimale d'é chantillonnage Femin à partir de
laquelle l'é chantillonnage de Vs(t) est correct ?
Pour des raisons technologiques, la fréquence d'échantillonnage qui sera utilisée est : Fe = 448 Hz
5. Les fré quences f1 et f2 vé rifient-elles la condition de Shannon ? [Rappel : Fe = 448 Hz].
6. Donner le spectre du signal é chantillonné sans l'utilisation d'un filtre anti-repliement ? Conclure.
7. Pour une fré quence d'é chantillonnage de 448 Hz, indiquer la fré quence minimale qui peut causer un
repliement spectral sur le spectre utile de Vs(t). [Rappel : La fré quence maximale du spectre utile de
Vs(t) est Fmax = 100 Hz].
8. Pour la fré quence d'é chantillonnage choisie, quelle doit ê tre la valeur de la fré quence de coupure du filtre
anti-repliement ?
3. TRAITEMENT NUMERIQUE :
Ce traitement numé rique pré senté à la Figure 12 est ré alisé par un microcontrô leur qui permettra d'implé menter
un algorithme offrant des proprié té s et des performances de filtrage irré alisable par la solution analogique :
Par la suite, on notera s(nTe) = s(n) et e(nTe) = e(n) pour tout n entier.
Le choix repose sur deux types de filtres numé riques :
Filtre 1 a pour é quation de ré currence :
𝑠𝑠(𝑛𝑛) = 𝑎𝑎0 . 𝑒𝑒(𝑛𝑛) + 𝑎𝑎1 . 𝑒𝑒(𝑛𝑛 − 1) + 𝑎𝑎2 . 𝑒𝑒(𝑛𝑛 − 2) + ⋯
Filtre 2 a pour é quation de ré currence :
𝑠𝑠(𝑛𝑛) = 𝑎𝑎0 . 𝑒𝑒(𝑛𝑛) + 𝑎𝑎1 . 𝑒𝑒(𝑛𝑛 − 1) + 𝑎𝑎2 . 𝑒𝑒(𝑛𝑛 − 2) + ⋯ + 𝑏𝑏1 . 𝑠𝑠(𝑛𝑛 − 1) + 𝑏𝑏2 . 𝑠𝑠(𝑛𝑛 − 2) + ⋯
9. Identifier parmi ces 2 filtres celui qui est non ré cursif et celui qui est ré cursif ?
Le filtrage qu'on dé sire implé menter est un filtre numé rique ré cursif à ré ponse impulsionnelle infinie (R.I.I) de
type passe- bas, ré alisé à partir d’un modè le analogique par la mé thode des trapè zes (Transformation biliné aire).
La mé thode des trapè zes consiste à remplacer l’opé rateur p dans la fonction de transfert H(p) par :
2 1 − 𝑧𝑧 −1 1
. 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑓𝑓𝑓𝑓 = = 448 𝐻𝐻𝐻𝐻
𝑇𝑇𝑇𝑇 1 + 𝑧𝑧 −1 𝑇𝑇𝑇𝑇