Vous êtes sur la page 1sur 8

Travaux Dirigés Télécommunication

UE 3EEP11

Par Aziz Benlarbi-Delaï, Professeur de Sorbonne Université


2
I. Signal – vecteur

Exercice 1 :
Donner la puissance moyenne et la valeur efficace des 3 signaux suivants :
a) 𝑔! (𝑡) = 𝐴 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) ,
b) 𝑔" (𝑡) = 𝐴 cos(𝜔# 𝑡 + 𝜑# ) + 𝐵 cos(𝜔$ 𝑡 + 𝜑$ ) ,
c) 𝑔" (𝑡) = 𝐷𝑒 %&'

Exercice 2 : signaux d’énergie ou signaux de puissance


On souhaite mesurer les deux signaux suivants :

Quelle serait la mesure adéquate ?

Exercice 3 : signaux ou vecteurs


On souhaite approximer, dans l’intervalle [t1,t2] le signal g(t) par la fonction c.x(t).
1- Définir un critère permettant d’évaluer la constante c, en donner l’expression.

La fonction en question, donnée dans la figure ci-dessous, est un signal carré qu’on souhaite
approximer, dans l’intervalle [0, 2p], par la fonction c.sin(t).
2- Que vaut c dans ce cas ?

3
Exercice 4 : bases orthogonales

Montrer que l’ensemble constitué des fonctions exponentielles complexes de type e()*! + , (n=0, ±1,
$-
±2,) constitue une base orthogonale sur n’importe quel intervalle de durée 𝑇, = & .
!

Exercice 5 : Décomposition d’un signal sur une base orthonormée


1- Trouver les bases orthogonales sur lesquelles peuvent se décomposer les signaux suivants.

1) Quelle est la dimensionnalité de cet espace signal ?


2) Trouver les vecteurs (signaux) orthogonaux

Exercice 6 : corrélation
1- Calculer la corrélation rn existant entre l’impulsion x(t) et les autres formes d’impulsion gi(t)
i=1,2,3,4,5.

4
II. Modulation analogique et Numérique

Exercice 1 : Modulation d’amplitude


Considérons un signal bande de base (le message) ayant pour expression :
𝑚(𝑡) = sin(2𝜋𝐹𝑡)
1) Quel est l’utilité d’une transposition en fréquence ? On posera v(t) le signal dit « porteur » de
fréquence f<<F.
2) Quel circuit peut-on proposer pour effectuer cette transposition qu’on appelle aussi
modulation d’amplitude ?
3) Donner l’allure du signal modulé et calculer son spectre. Conclure
4) Comment réaliser la démodulation (non cohérente et cohérente) ? Conclure en proposant des
solutions alternatives.

Exercice 2 : La modulation BPSK


A partir de l’instant t=0 et toutes les T secondes, on souhaite transmettre, à travers un canal de
transmission idéal, un message binaire.
Q-1) Quel est le nombre de symboles M ? En déduire le nombre de bits K
Dans cette configuration on utilise une modulation de phase pour différencier les deux états « 0 » et
« 1 ».
Pour coder « 1 », on pose 𝑠# (𝑡) = α cos(2𝜋𝑓. 𝑡)
Pour coder « 0 », on pose 𝑠$ (𝑡) = α cos(2𝜋𝑓. 𝑡 + 𝜋)
Q-2) Trouver l’ensemble des fonctions de base orthonormée et les coefficients =𝑠%/ > pour cette
modulation.
Q-3) Représenter dans la constellation 𝐼 = 𝜙# (𝑡) et 𝑄 = 𝜙$ (𝑡)

5
III. Processus aléatoire et probabilité

Exercice 1 :
Montrer que le processus aléatoire x(t) = Acos(ω, 𝑡 + Θ), où Q est une variable aléatoire
uniformément distribuée sur l’intervalle [0, 2p], est stationnaire au sens large.

Exercice 2 :
On considère maintenant un processus aléatoire binaire comme indiqué ci-dessous :

Le signal x(t) admet deux états 1 ou -1 de manière équiprobable. Les transitions d’un état à l’autre
s’opèrent toutes les Tb secondes avec une probabilité de changement d’état de 0,5. Les amplitudes
mesurées à l’instant t constituent une variable aléatoire notée x1 et les amplitudes prélevées à
l’instant t+t constituent la variable aléatoire x2. Les deux VA sont disctrètes et ne peuvent prendre
que les valeurs 1 ou -1.
1- Calculer la fonction d’autocorrélation
2- En déduire la densité spectrale de puissance

Exercice 3 :
Deux dés sont lancés. Quelle est la probabilité pour que leur somme soit égale à 8

Exercice 4 :
Soient A et B deux évènements : « AS rouge au premier tirage » et « AS rouge au second tirage »,
respectivement. Déterminer la probabilité P(AB).

Exercice 5 :
Un canal symétrique binaire a une probabilité d’erreur Pe=P(x/y)=10-5 de détecter x lorsque y est
émis. Une séquence de 8 bits est transmise sur ce canal. Quelle est la probabilité de recevoir 2 bits
faux ?

Exercice 6 :
Un canal symétrique binaire a une probabilité d’erreur Pe. P(1)=Q et par conséquent P(0=1_Q.
Déterminer les probabilités de recevoir 1 et 0 au niveau du récepteur ?

Exercice 7
Dans un canal de communication binaire, P(0)=0.4.
P(eI0)=1e-6 et P(eI1)=1e-4 sont les probabilités de détecter une erreur sachant qu’un « 0 » et un « 1 »
ont été envoyés respectivement. Calculer la probabilité d’erreur d’un tel canal.

6
Exercice 8 :

Soit un message binaire utilisant la modulation BPSK transmis à travers un canal AWGN de densité
spectrale de puissance 𝒩/2. On note

𝑠1 (𝑡) = −𝑠2 (𝑡) = √𝐸𝜑(𝑡)


Les probabilités des symboles valent respectivement 𝑃(𝑚# ) et 𝑃(𝑚$ ). Concevez le récepteur
optimal et déterminer la probabilité d’erreur correspondante.

7
IV. Bilan de liaison

Exercice 1 :
Considérons une liaison indoor LAN (Local Area Network) opérant à fc=900MHz, dans des cellules de
rayon 100 mètres, en utilisant des antennes non directionnelles.
1- Sous les conditions de propagation en espace libre, quelle puissance d’émission est requise au
point d’accès afin que tous les terminaux présents dans la cellule reçoivent une puissance
minimum égale à 10µW ?
2- Que devient cette puissance si l’on opère maintenant à fc=5GHz ?

Exercice 2 :
Soit un satellite géostationnaire émettant un signal à la fréquence porteuse de 10GHz. En l’absence
de bruit, et en considérant des antennes isotropes, quelle doit être la puissance à l’émission pour
que la puissance reçue de 1pW (cette puissance étant considérée par exemple comme la puissance
minimum détectable).

Vous aimerez peut-être aussi