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Polycopié d’exercices et examens résolus

Traitement Numérique du Signal

2eme Année Cycle Ingénieur, Filières GSTR, GSEA et MSC2E

M. Moussaoui
3 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

TABLE DE MATIERE

Série 1 4
Echantillonnage et reconstruction du Signal 4
Série 2 7
TFD 7
Série 3 8
Analyse Spectrale 8
Série 4 10
Transformée en Z 10
Série 5 12
Filtres Numériques 12
Corrections 17
Série 1 17
Echantillonnage et reconstruction du Signal 17
CORRECTIONS 23
Série 2 23
TFD 23
CORRECTIONS 26
Série 3 26
Analyse Spectrale 26
CORRECTIONS 28
Série 4 28
Transformée en Z 28
CORRECTIONS 34
Série 5 34
Filtres Numériques 34
4 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

SERIE 1

ECHANTILLONNAGE ET RECONSTRUCTION DU
SIGNAL

Exercice I : Échantillonnage des "électroniciens"

En pratique, un convertisseur A/D échantillonne le signal x(t) en chargeant un condensateur


pendant la période τ. La tension du condensateur est alors une mesure de la valeur échantillonnée.
L’action de charger le condensateur correspond à l’intégration du signal sur cette période τ :
𝑡+

∫ 𝑥() 𝑑 = 𝑥(𝑡) ∗ 𝑟𝑒𝑐𝑡 (𝑡 − ) ; 𝑡<
0 2
L’expression du signal échantillonné est
+

𝑥𝑒 (𝑡) = (𝑥(𝑡) ∗ 𝑟𝑒𝑐𝑡 (𝑡 − )) ∑ (𝑡 − 𝑘𝑇𝑒 )
2
𝑘=−

1) Quel type d’échantillonneur réalise tel opération


2) Déterminez la Transformée de Fourier 𝑋𝑒 (𝑓) du signal échantillonné
3) En supposant 𝑓𝑒 = 3𝐵, représentez le module de Xe(f) lorsque τ = Te/2 et τ = Te. Quelle est
l’influence de τ dans le domaine fréquentiel
4) Quelle est la différence avec l’´échantillonnage idéal ?

N.B : On supposera dans la suite le signal x(t) réel et de bande limitée [−B,+B]

Exercice II

Soit le signal 𝑥(𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝐹1 𝑡) + 𝐵𝑐𝑜𝑠(2𝜋. 3𝐹1 𝑡) avec 𝐹1 > 1. Le signal 𝑥𝑒 (𝑡) est le signal
échantillonné (échantillonnage parfait) avec une fréquence 𝐹𝑒 .
1. Le signal 𝑥(𝑡) est-il périodique ? Si oui donner sa période
2. Donner l’expression de 𝑋(𝑓)
3. Donner l’expression de 𝑋𝑒 (𝑓)
4. On choisit 𝐹1 = 20 𝐻𝑧, A=1, B=2 et 𝐹𝑒 = 100 𝐻𝑧. Représenter sur le même graphe le
1
module de 𝑋(𝑓) et de 𝐹 𝑋𝑒 (𝑓) entre 0 et 𝐹𝑒 .
𝑒
5 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

5. Expliquer les différences entre 𝑋(𝑓) et 𝑋𝑒 (𝑓). Quel est l’effet de l’échantillonnage sur le
spectre du signal ?
6. A partir des échantillons du signal numérisé, pourra-t-on restituer correctement x(t) ?
Pourquoi ?
7. On échantillonne maintenant le signal 𝑥(𝑡) sur une période τ. On note 𝑥𝑤𝑒 (𝑡) le signal
échantillonné sur un période τ. Donner l’expression de 𝑋𝑤𝑒 (𝑓).
8. On choisit maintenant 𝐹1 = 10 𝐻𝑧, 𝐹𝑒 = 100 𝐻𝑧, A=1, B=2 et τ=0,2s Donner l’allure de
1 𝜏
𝑋(𝑓), 𝐹 𝑋𝑒 (𝑓) et 𝐹 𝑋𝑤𝑒 (𝑓) sur un même graphique.
𝑒 𝑒

9. Expliquer les différences entre Xe(f) et 𝑋𝑤𝑒 (𝑓). A quoi sont-elles dues ?

Exercice III

Soit un signal à temps discret 𝑥(𝑛). Le module de spectre est représenté en fréquences normalisées
sur la figure 1.

FIG. 2 – Le module de Spectre de x(n).

On sous-échantillonne ce signal d’un facteur 2, c’est-à-dire qu’on prélève un échantillon sur 2 pour
faire un signal 𝑦(𝑛) : 𝑦(𝑛) = 𝑥(2𝑛).

1 𝑓 𝑓 1
1. Montrer que : 𝑌(𝑓) = 2 [𝑋 (2) + 𝑋 (2 − 2)]
𝑓 𝑓 1
2. Dessiner les modules |𝑋 (2)| et |𝑋 (2 − 2)|

3. A quelle condition sur 𝐹𝑚𝑎𝑥 le signal sous-échantillonné 𝑦(𝑛) porte-t-il la même information
que 𝑦(𝑛) ? Dessiner |𝑌(𝑓)| dans le cas limite.

On suppose que la condition précédente est vérifiée et on cherche à reconstruire x à partir de y. La


première étape de la reconstruction est de mettre y au même rythme que x, en intercalant un zéro
entre deux échantillons successifs de y. On obtient le signal w :
6 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

𝑛
𝑦 ( ) , 𝑠𝑖 𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑟
𝑤(𝑛) = { 2
0 𝑠𝑖 𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟

4. Montrer que W(f) = Y (2f). Dessiner |W(f)| dans le cas limite évoqué à la question 2. Quel est
le deuxième traitement à appliquer à w pour retrouver x ?
7 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

SERIE 2

TFD

Exercice I: TFD

1. Soit le signal discret représenté sur 4 points x(n) = [1, 0, 0, 1] avec N = 4, calculer sa Transformée
de Fourier discrète (TFD)
2. Calculer La TF inverse de 𝑋(𝑘) = [ 2, −1, −𝑗, 0, −1 + 𝑗 ]

Exercice II : Comparaison entre TFTD et TFD

Soit le signal à temps discret défini sous la forme :

1
𝑥(𝑛) = 𝑒 −𝑎𝑛 𝑢(𝑛), avec u(n) l’échelon unité, la période d’échantillonnage étant 𝑇𝑒 = 𝐹 .
𝑒

1. Déterminer la TFTD (Transformée de Fourier d’un Signal à Temps Discret) de x(n) que l’on notera
𝑋𝑇𝐹𝑇𝐷 (𝑘)
2. Déterminer la TFD (Transformée de Fourier Discrète) de x(n) que l’on notera 𝑋𝑇𝐹𝐷 (𝑘)
3. Comparer les résultats de la TFTD et de la TFD. D’où peut provenir l’écart entre ces résultats
et évaluer son comportement ? On cherchera à exprimer une relation entre 𝑋𝑇𝐹𝐷 (𝑘) et
𝑋𝑇𝐹𝑇𝐷 (𝑓)
8 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

SERIE 3

ANALYSE SPECTRALE

Exercice I

Soit un signal 𝑦(𝑡) composé de 3 sinusoïdes, son spectre théorique est représenté sur la figure 1
(on présente uniquement les fréquences positives). Ces sinusoïdes ont pour fréquences respectives
𝐹1 = 5 𝑘𝐻𝑧 , 𝐹2 = 5,15 𝑘𝐻𝑧 et 𝐹3 = 5,3 𝑘𝐻𝑧 . Le signal 𝑦(𝑡) est échantillonné pendant un
intervalle du temps ∆𝑡 = 35𝑚𝑠 35 ms, à une fréquence d’échantillonnage 𝐹𝑒 = 16 𝑘𝐻𝑧.

1. De combien d’échantillons dispose-ton ainsi ?

On souhaite visualiser son spectre à partir de cette séquence, par FFT (transformée de Fourier
rapide).

2. Comment s’y prendre, pour avoir une résolution suffisante en amplitude et en fréquence ?
(Justifiez votre réponse)

FIG -1

Exercice II

On souhaite analyser le spectre d’un signal 𝑦(𝑡) composé de deux sinusoïdes de même amplitude,
de fréquences respectives𝐹1 = 1 𝑘𝐻𝑧 et 𝐹2 = 1,1 𝑘𝐻𝑧 1000. Le signal 𝑦(𝑡) est échantillonné à
fréquence d’échantillonnage 𝐹𝑒 = 8 𝑘𝐻𝑧 . Pour cela, on prélève N échantillons, on complète
éventuellement par des zéros (zero-padding) et on calcule la TFD.
9 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

1. Quel doit être la valeur minimale de N pour assurer une résolution fréquentielle suffisante
2. A présent, la sinusoïde à 1100 Hz a une amplitude inférieure de 20 dB à celle de la sinusoïde
à 1000 Hz. Si l’on fixe N = 256, le spectre du signal ne fait pas apparaître le pic
correspondant à la sinusoïde à 1100 Hz. Pourquoi ?
3. Pour résoudre ce problème, on pondère la séquence de 256 échantillons par une fenêtre de
Hamming. Mais on ne voit toujours pas le pic correspondant à la sinusoïde à 1100 Hz.
Pourquoi ?
10 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

SERIE 4

TRANSFORMEE EN Z

Exercice I :

Trouver h(n) correspondant à la transformée en Z suivante :

𝑍 −2 − 2𝑍 −1 + 1
𝑋(𝑧) =
𝑎2 𝑍 −2 − 2𝑎𝑍 −1 + 1

Exercice II :

Soit F la fonction discrète :

𝑛𝜋 𝜋
𝑥(𝑛) = [1 − 𝑠𝑖𝑛 ( − )] 𝑢(𝑛)
6 3

1. Donner la transformée en z de F

En déduire les transformées en z de

𝑛𝜋
2. 𝑥1 (𝑛) = [1 + 𝑐𝑜𝑠 ( 6 )] 𝑢(𝑛 − 1)
𝑛𝜋 𝜋
3. 𝑥2 (𝑛) = 𝑒 −2𝑛 [1 − 𝑠𝑖𝑛 ( 6 − 3 )] 𝑢(𝑛)
𝑛𝜋 𝜋
4. 𝑥3 (𝑛) = 𝑛 [1 − 𝑠𝑖𝑛 ( 6 − 3 )] 𝑢(𝑛)

Exercice III :

Soit un système LTI définit par sa fonction de transfert suivante :

𝑍−𝑧0
𝐻(𝑧) = (𝑍−𝑝 ∗ , ou 𝑧0 est un réel.
0 )(𝑍−𝑝0 )

1. Quelle est la fonction discrète h(n). On utilisera la méthode des résidus et on posera 𝑝0 = 𝜆𝑒 𝜑
2. Quelle équation de récurrence correspond à 𝐻(𝑧)
11 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

Exercice IV :

Soit un système LI définit par décrits par l’équation aux différences suivante :

5 1
𝑦(𝑛) − 𝑦(𝑛 − 1) + 𝑦(𝑛 − 2) = 𝑥(𝑛)
6 6

1. Déterminer la fonction de transfert H(z) du système :


2. Dessiner la structure du filtre.
3. Représenter le diagramme pôles-zéros
4. Est-ce un filtre à réponse impulsionnelle finie ou infinie ? Est-il stable ?
𝐴𝑧 𝐵𝑧
5. Ecrire 𝐻(𝑧) sous la forme 𝐻(𝑧) = 𝑍−𝑝 + 𝑍−𝑝 , puis par la méthode des résidus, calculer la
𝑎 𝑏

réponse impulsionnelle du système.

Exercice V

Un système linéaire invariant dans le temps décrit par l’équation :

𝑦(𝑛) + 𝑎1 𝑦(𝑛 − 1) = 𝑏0 𝑥(𝑛) + 𝑏2 𝑥(𝑛 − 2)

1. Dessiner la structure du filtre correspondant


2. Trouver l’expression de sa réponse impulsionnelle
3. A quelle condition celui-ci est-il stable
4. Vérifier cette condition à partir de la fonction de transfert en z du système.
12 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

SERIE 5

FILTRES NUMERIQUES

Exercice 1 : Analyse d'un filtre

1. Donner l'équation aux différences et la fonction de transfert H(z) du filtre représenté sur la
figure.
2. De quel type est sa réponse impulsionnelle ?
3. Déterminer les pôles et les zéros du filtre. A quelle condition celui-ci est-il stable ?
4. Représenter le diagramme pôles-zéros de ce filtre dans le cas où  = 0.9 et  = 1 .
5. En déduire l'allure de sa réponse fréquentielle.

Fig. 1-

EXERCICE II : Analyse d’un filtre numérique

La figure 2 représente le diagramme pôles-zéros d’un filtre numérique. Les zéros et les pôles
ont pour modules respectifs λ et µ et pour arguments respectifs ±α et ±β :
13 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

Fig. 2- Diagramme pôles-zéros.

1. Indiquez la nature du filtre (passe-haut, passe-bas, ...). Est-ce un filtre à réponse impulsionnelle
finie ou infinie ? Est-il stable ?
2. Ecrire la fonction de transfert H(z) sous la forme :

3. Ecrire l’équation aux différences et dessiner la structure du filtre.

Exercice III : Synthèse d’un filtre RIF passe-bas

Synthétiser un filtre passe-bas en utilisant une fenêtre rectangulaire pour la réponse fréquentielle
d'un filtre passe-bas désiré donné par ωc = π/2/rad/sec, et prendre M=11.

1. Trouver les valeurs de h(n).


2. Tracez également le module de la réponse fréquentielle.

Exercice IV : Synthèse d’un filtre RIF passe-bande

On souhaite synthétiser un filtre RIF passe-bande à phase linéaire dont la réponse en fréquence
idéale H(f) possède une bande passante étendue entre les fréquences de coupure normalisées : 𝐹𝑎 =
1 1
et 𝐹𝑏 = 3.
6

1. Dessiner le module du filtre idéal H(f) entre −1/2 et 1.


2. Dans le cas où la fréquence d’échantillonnage est fixée à 20kHz, quelles sont les fréquences
réelles 𝑓𝑎 et 𝑓𝑏 de coupure du filtre, déduire la fréquence centrale de la bande passante du filtre.
14 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

3. Calculer la réponse impulsionnelle h(n) du filtre idéal H(f).


4. On cherche à approcher ce filtre idéal par un filtre RIF causal à phase linéaire par la méthode
du fenêtrage. On utilise le fenêtrage rectangulaire sur 5 points. Calculer les coefficients du filtre
ainsi synthétisé (précisez les étapes de synthèse)
5. Dessiner la structure de ce filtre

Exercice V : Synthèse d'un filtre RIF passe-haut

1. Montrer que la réponse impulsionnelle h(n) d'un filtre passe-haut idéal de fréquence de
coupure normalisée  c = 1 / 4 (voir figure 3) peut s'exprimer :

 sin (n / 2)
− n  0
 n
h(n ) = 
1
 pour n = 0
2

Ce filtre est-il réalisable sous forme d'un filtre RIF ?

Fig. 3- Réponse fréquentielle idéale

2. On cherche à approcher ce filtre idéal par un filtre RIF causal à phase linéaire, de longueur N
la plus petite possible, par la méthode du fenêtrage. Ce filtre doit respecter le gabarit
fréquentiel de la figure 4 : bande de transition de 1/10 ; atténuation de la bande basse
supérieure à 30 dB. Comment s'y prendre ?
3. On remplace le fenêtrage précédent par un fenêtrage rectangulaire symétrique sur 11 points.
4. Calculer les coefficients du filtre ainsi synthétisé
5. Dessiner la structure de ce filtre
6. Dessiner le gabarit dans lequel s'inscrit sa réponse fréquentielle, en précisant la largeur de la
bande de transition et l'atténuation de la bande basse.
7. Montrer que si l'on met en cascade (l'un à la suite de l'autre) deux filtres comme celui-ci, le
système ainsi constitué respecte le gabarit de la question 2.
15 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

Fig. 4 - Gabarit du filtre passe-bas


16 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique
17 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

CORRECTIONS

SERIE 1

ECHANTILLONNAGE ET RECONSTRUCTION DU
SIGNAL

Exercice I

1. Q1
C’est une opération d’échantillonnage avec maintien

2. Q2
On peut écrire 𝑥𝑒 (𝑡) sous la forme
𝑥𝑒𝑚 (𝑡) = 𝑥(𝑡). 𝛿𝑇𝑒 (𝑡) ∗ h(t)
Donc, la transformée de Fourier de 𝑥𝑒 (𝑡) est :
𝑋𝑒 (𝑓) = 𝑋(𝑓) ∗ 𝛿𝑓𝑒 (𝑓). 𝐻(𝑓)
Or

1
𝛿𝑓𝑒 (𝑓) = ∑ 𝛿(𝑓 − 𝑚𝑓𝑒 )
𝑇𝑒
𝑚=−∞

En utilisant le théorème de modulation, la transformée de Fourier de l’impulsion rectangulaire


s’écrit sous la forme :
𝑡 𝑠𝑖𝑛(𝜋𝑓𝜏) −𝜋𝑓𝜏
𝐻(𝑓) = 𝑇𝐹 {𝑟𝑒𝑐𝑡 ( )} 𝑒 −𝜋𝑗𝑓𝜏 = 𝜏 𝑒
𝜏 𝜋𝑓𝜏
Finalement,

𝝉 𝒔𝒊𝒏(𝝅𝒇𝝉) −𝝅𝒇𝝉
𝑿𝒆 (𝒇) = 𝒆 ∑ 𝑿(𝒇 − 𝒏𝒇𝒆 )
𝑻𝒆 𝝅𝒇𝝉
𝒏=−∞
18 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

3. Q3
• Cas τ = Te/2

• Cas τ = Te

4. Q4

L’échantillonnage avec maintien atténue les répliques de hautes fréquences tout en maintenant
celles de basses fréquences. L’échantillonneur bloqueur (τ = Te) atténue fortement les répliques
même celles de rang +/- 1, cette propriété d’atténuation peut être utile lors de la reconstruction du
signal échantillonné.
19 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

Exercice II

1. Q1
Le signal 𝑥(𝑡) est périodique de période 𝐹0 = 𝐹1

2. Q2
𝐴 𝐵
𝑋(𝑓) = (𝛿(𝑓 − 𝐹1 ) + 𝛿(𝑓 + 𝐹1 )) + (𝛿(𝑓 − 3𝐹1 ) + 𝛿(𝑓 + 3𝐹1 ))
2 2

3. Q3

𝑥𝑒 (𝑡) = 𝑥(𝑡)𝛿𝑇𝑒 (𝑡) = ∑ 𝑥(𝑛𝑇𝑒 )𝛿(𝑡 − 𝑛𝑇𝑒 )


𝑛=−∞

La multiplication de deux signaux dans le domaine temporel se traduit dans le domaine


fréquentiel par la convolution des spectres de ces deux signaux, c'est-à-dire :

𝑋𝑒 (𝑓) = 𝑋(𝑓) ∗ 𝛿𝑓𝑒 (𝑓) = ∫ 𝑋(𝑓 − 𝜇)𝑆(𝜇)𝑑𝜇
−∞

D'autre part, la fonction pigne de Dirac 𝛿𝑇𝑒 (𝑡) est périodique et peut être développée en série de
Fourier, donc sa transformée de Fourier est :

1
𝛿 𝐹𝑒 (𝑓) = ∑ 𝛿(𝑓 − 𝑚 𝐹𝑒 )
𝑇𝑒
𝑚=−∞

Comme la convolution entre une impulsion de Dirac et une fonction continue reproduit la valeur
de la fonction à l’endroit où se situe l’impulsion de Dirac, donc le spectre de base du signal
continu X(f) est répété en tous les multiples de la fréquence d’échantillonnage 𝐹𝑒 . On a donc :

∞ ∞ ∞

𝑋𝑒 (𝑓) = 𝐹𝑒 ∑ ∫ 𝑋(𝑓 − 𝜇)𝛿(𝜇 − 𝑚 𝐹𝑒 )𝑑𝜇 = 𝐹𝑒 ∑ 𝑋(𝑓 − 𝑚 𝐹𝑒 )


𝑚=−∞ −∞ 𝑚=−∞

∞ ∞
𝐴 𝐹𝑒
𝑋𝑒 (𝑓) = ( ∑ 𝛿(𝑓 − 𝐹1 − 𝑚 𝐹𝑒 ) + ∑ 𝛿(𝑓 + 𝐹1 − 𝑚 𝐹𝑒 ))
2
𝑚=−∞ 𝑚=−∞
∞ ∞
𝐵 𝐹𝑒
+ ( ∑ 𝛿(𝑓 − 3𝐹1 − 𝑚 𝐹𝑒 ) + ∑ 𝛿(𝑓 + 3𝐹1 − 𝑚 𝐹𝑒 ))
2
𝑚=−∞ 𝑚=−∞
20 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

4. Q4
On choisit 𝐹1 = 20 𝐻𝑧, A=1, B=2 et 𝐹𝑒 = 100 𝐻𝑧. Représenter sur le même graphe le module
1
de 𝑋(𝑓) et de 𝐹 𝑋𝑒 (𝑓) entre 0 et 𝐹𝑒 .
𝑒

𝐴 𝐵
𝑋(𝑓) = (𝛿(𝑓 − 𝐹1 ) + 𝛿(𝑓 + 𝐹1 )) + (𝛿(𝑓 − 3𝐹1 ) + 𝛿(𝑓 + 3𝐹1 ))
2 2

𝑋(𝑓)

+ 𝑋𝑒 (𝑓)

…… ……

𝑓
−3𝐹𝑒 −2𝐹𝑒 −𝐹𝑒−3𝐹1−𝐹10 𝐹1 3𝐹1
𝐹𝑒 2𝐹𝑒 3𝐹𝑒

5. Q5
On remarque que le spectre d’un signal échantillonné est la somme d’une répétition périodique du
spectre du signal continu 𝑋(𝑓). Cette périodisation se fait à un rythme égal à la fréquence
d’échantillonnage 𝐹𝑒 .
6. Q6
La fréquence maximale du spectre de signal analogique 𝐹𝑚𝑎𝑥 = 3𝐹1 = 60 𝐻𝑧. Or, 𝐹𝑒 =
100 𝐻𝑧 < 2𝐹𝑚𝑎𝑥 = 120 𝐻𝑧.
Le théorème de Shannon n’est pas respecté. Les répliques se recouvrent mutuellement, introduisant
ainsi un recouvrement spectral également appelé repliement. Dans ce cas, l’opération
d’échantillonnage modifie les caractéristiques du signal d’entrée et, par conséquence, il n’est plus
possible de retrouver le spectre du signal d’origine.
21 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

Exercice III

1. Q1

+∞ +∞
1 𝑓 𝑓 1 1 1
[𝑋 ( ) + 𝑋 ( − )] = ∑ 𝑥(𝑛)𝑒 −𝑗𝜋𝑛𝑓 + ∑ 𝑥(𝑛)𝑒 −𝑗𝜋𝑛𝑓 𝑒 +𝑗𝑛𝜋
2 2 2 2 2 2
𝑛=−∞ 𝑛=−∞

+∞ +∞
1 1
= ∑ 𝑥(𝑛)𝑒 −𝑗𝜋𝑛𝑓 + ∑ 𝑥(𝑛)𝑒 −𝑗𝜋𝑛𝑓 (−1)𝑛
2 2
𝑛=−∞ 𝑛=−∞

+1 𝑠𝑖 𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑟
Or, (−1)𝑛 = {
−1 𝑠𝑖 𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟

Donc,

1 𝑓 𝑓 1 1
[𝑋 ( ) + 𝑋 ( − )] = ∑ 𝑥(𝑛)𝑒 −𝑗𝜋𝑛𝑓
2 2 2 2 2
𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑟

1 1
= ∑ 𝑥(2𝑚)𝑒 −𝑗𝜋2𝑚𝑓 = = ∑ 𝑦(𝑚)𝑒 −𝑗𝜋2𝑚𝑓 = 𝑌(𝑓)
2 2
𝑚∈ℤ 𝑚∈ℤ

2. Q2

𝒇 𝒇 𝟏
𝑿( ) 𝑿( − )
𝟐 𝟐 𝟐

-2 -1 0 1/2 1 2

3. Q3

1 1
L’information portée par le signal est contenue dans le spectre restreint à [− 2 , + 2].

1 1 𝑓
Si 𝐹𝑚𝑎𝑥 ≤ 4, alors 𝑌(𝑓) = 2 𝑋 (2) sur cet intervalle.

1
Donc si 𝐹𝑚𝑎𝑥 ≤ 4, 𝑦(𝑛) porte la même information que 𝑥(𝑛).
22 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

1
• Si 𝐹𝑚𝑎𝑥 = 4

|𝒀(𝒇)|

-2 -1 0 1/2 1 2

4. Q4

+∞
𝑛
𝑊(𝑓) = ∑ 𝑤(𝑛)𝑒 −𝑗2𝜋𝑛𝑓 = ∑ 𝑦 ( ) 𝑒 −𝑗2𝜋𝑛𝑓
2
𝑛=−∞ 𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑟

On pose : 𝑚 = 2𝑛

𝑊(𝑓) = ∑ 𝑦(𝑚)𝑒 −𝑗2𝜋(2𝑚)𝑓 = 𝑌(2𝑓)


𝑚∈ℤ

|𝑾(𝒇)|

-2 -1 0 1/4 1/2 1 2

Pour retrouver x, il suffit d’appliquer un filtre passe-bas de fréquence de coupure ¼.


23 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

CORRECTIONS

SERIE 2

TFD

Exercice I

1. Q1

x(n) = [1, 0, 0, 1] avec N = 4,

𝑁−1 3
𝑛 𝑛
−2𝑗𝜋𝑘
𝑋(𝑘) = ∑ 𝑥(𝑛)𝑒 𝑁 = ∑ 𝑥(𝑛)𝑒 −𝑗𝜋𝑘 2
𝑛=0 𝑛=0

Soit

• 𝑋(0) = 𝑥(0) + 𝑥(1) + 𝑥(2) + 𝑥(3) = 2


𝜋
• 𝑋(1) = 1 + 0 + 0 + 𝑒 −3𝑗 2 = 1 + 𝑗
𝜋
• 𝑋(2) = 1 + 0 + 0 + 𝑒 −6𝑗 2 = 0
𝜋
• 𝑋(3) = 1 + 0 + 0 + 𝑒 −9𝑗 2 = 1 − 𝑗

2. Q2

La TF inverse de 𝑋(𝑘) = [ 2, −1, −𝑗, 0, −1 + 𝑗 ] s’écrit :

𝑁−1 3
1 𝑘 1 𝑘
𝑥(𝑛) = ∑ 𝑋(𝑘)𝑒 +2𝑗𝜋𝑛𝑁 = ∑ 𝑋(𝑘)𝑒 +𝑗𝜋𝑛 2
𝑁 4
𝑘=0 𝑘=0

D’où

1
• 𝑥(0) = 4 (𝑋(0) + 𝑋(1) + 𝑋(2) + 𝑋(3)) = 0
24 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

𝜋 3𝜋
1
• 𝑥(1) = 4 (𝑋(0) + 𝑒 +𝑗 2 𝑋(1) + 𝑒 +𝑗𝜋 𝑋(2) + 𝑒 +𝑗 2 𝑋(3))

1
• 𝑥(1) = 4 (2 − 𝑗 + 1 + 0 + 𝑗 + 1) = 1
1
• 𝑥(2) = 4 (2 + 1 + 𝑗 + 0 + 1 − 𝑗) = 1
3𝜋 6𝜋 9𝜋
1
• 𝑥(3) = 4 (𝑋(0) + 𝑒 +𝑗 2 𝑋(1) + 𝑒 +𝑗 2 𝑋(2) + 𝑒 +𝑗 2 𝑋(3)) = 0

Exercice II

1. Q1

1
𝑥(𝑛) = 𝑒 −𝑎𝑛 𝑢(𝑛), avec u(n) l’échelon unité, la période d’échantillonnage étant 𝑇𝑒 = 𝐹 = 1 .
𝑒

𝑋𝑇𝐹𝑇𝐷 (𝑓) = ∑ 𝑥(𝑛). 𝑢(𝑛) 𝑒 −𝑗2𝜋𝑛𝑓


𝑛=0

∞ ∞
−𝑎𝑛 −𝑗2𝜋𝑛𝑓 𝑛
𝑋𝑇𝐹𝑇𝐷 (𝑓) = ∑ 𝑒 𝑒 = ∑(𝑒 −𝑎 𝑒 −𝑗2𝜋𝑓 )
𝑛=0 𝑛=0

Si |𝑎| < 1, la série la série converge, on obtient alors :

1
𝑋𝑇𝐹𝑇𝐷 (𝑓) =
1− 𝑒 −𝑎 . 𝑒 −2𝑗𝜋𝑓

2. Q2
Soit 𝑋𝑇𝐹𝐷 (𝑘) la transformée de Fourier discrète pour n=0, 1, …, N-1.

𝑁−1
𝑛𝑘
𝑋𝑇𝐹𝐷 (𝑘) = ∑ 𝑥(𝑛). 𝑒 −𝑗2𝜋 𝑁
𝑛=0

𝑁−1
𝑘 𝑛
= ∑ (𝑒 −𝑎 . 𝑒 −𝑗2𝜋𝑁 )
𝑛=0

𝑘 𝑁
−𝑗2𝜋𝑁
1−(𝑒 −𝑎 .𝑒 )
= 𝑘
−𝑗2𝜋
1−𝑒 −𝑎 .𝑒 𝑁
25 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

𝑘 𝑁
−𝑗2𝜋
1−(𝑒 −𝑎 .𝑒 𝑁)
= 𝑘
−𝑗2𝜋
1−𝑒 −𝑎 .𝑒 𝑁

Finalement,
𝑘𝑁
−𝑗2𝜋
1−𝑒 −𝑎𝑁 𝑒 𝑁
𝑋𝑇𝐹𝐷 (𝑘) = 𝑘
−𝑗2𝜋
1−𝑒 −𝑎 .𝑒 𝑁

1 𝑒 −𝑎𝑁
= 𝑘 − 𝑘
−𝑗2𝜋 −𝑗2𝜋
1−𝑒 −𝑎 .𝑒 𝑁 1−𝑒 −𝑎 .𝑒 𝑁

3. Q3
Dans le calcul de la TFD, la variable fréquence, f, de la transformée de Fourier est échantillonnée
𝐹
pour des valeurs 𝑓𝑘 = 𝑘 𝑁𝑒 , avec ici 𝐹𝑒 = 1. On a alors la relation suivante entre 𝑋𝑇𝐹𝐷 (𝑘) et

𝑋𝑇𝐹𝑇𝐷 (𝑓) :
𝑘𝑁
1 − 𝑒 −𝑎𝑁 𝑒 −𝑗2𝜋 𝑁 1 𝑒 −𝑎𝑁
𝑋𝑇𝐹𝐷 (𝑘) = 𝑘 = 𝑘 − 𝑘
1 − 𝑒 −𝑎 . 𝑒 −𝑗2𝜋𝑁 1 − 𝑒 −𝑎 . 𝑒 −𝑗2𝜋𝑁 1 − 𝑒 −𝑎 . 𝑒 −𝑗2𝜋𝑁

𝑋𝑇𝐹𝐷 (𝑘) = 𝑋𝑇𝐹𝑇𝐷 (𝑓)(1 − 𝑒 −𝑎𝑁 )

𝑋𝑇𝐹𝐷 (𝑘) = 𝑋𝑇𝐹𝑇𝐷 (𝑓)(1 − 𝜖(𝑎, 𝑁))

La dernière équation du système précédent montre que la TFD de x(n) correspond à


l’échantillonnage fréquentiel de la TFTD de ce même signal multiplié par un terme d’erreur. On a
:

lim [1 − 𝜖(𝑎, 𝑁)] = 1


𝑛→+∞

0n s’arrange pour qu’en pratique on puisse négliger 𝜖(𝑎, 𝑁).


26 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

CORRECTIONS

SERIE 3

ANALYSE SPECTRALE

Exercice I

1. Q1

On a 16000 échantillons par seconde pendant 35 ms, donc :

35
16000 × = 560 é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠
1000

2. Q2

La résolution nécessaire en amplitude est 20 dB, il faut donc une fenêtre triangulaire, Hamming ou
de Hanning.

4
La résolution fréquentielle de la fenêtre égale à 𝑁 𝐹𝑒 avec N la taille de la fenêtre et 𝐹𝑒 = 16 𝑘𝐻𝑧.

4 𝐹 4×16000
Il faut 𝑁 𝐹𝑒 ≤ ∆𝐹 = 150 𝐻𝑧, c-à-d 𝑁 ≥ 4 ∆𝐹𝑒 = = 427
150

Comme la TFD est calculée par FFT, N doit être une puissance de 2, c-à-d 𝑁 = 512.

Exercice II

1. Q1

En notant ∆𝐹 = 1,1 𝑘𝐻𝑧 − 1𝑘𝐻𝑧 = 100 𝐻𝑧 et 𝐹𝑒 = 8 𝑘𝐻𝑧 , la relation suivante doit être
vérifiée :

2 𝐹 2×8000
∆𝐹 > 𝑁 𝐹𝑒 , c-à-d : 𝑁 > 2 ∆𝐹𝑒 = = 160
100
27 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

2. Q2

Parce que le fenêtrage rectangulaire utilisé n’assure pas une résolution en amplitude suffisante. En
effet les lobes secondaires liés au pic à 1 kHz sont à 13 dB en dessous du niveau de ce pic, donc
au-dessous du pic 1,1 kHz.

Q3

4
Avec une fenêtre de Hamming, il faut ∆𝐹 > 𝑁 𝐹𝑒 , c-à-d : 𝑁 > 320.

Donc si 𝑁 = 256, la résolution fréquentielle est insuffisante.


28 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

CORRECTIONS

SERIE 4

TRANSFORMEE EN Z

Exercice I :

𝑍 −2 − 2𝑍 −1 + 1 1 − 2𝑍 + 1 1 𝑎𝑍 𝑎𝑍 −1
𝑎𝑍
𝐻(𝑧) = 2 −2 = = (𝑍 − 2 + 𝑍 )
𝑎 𝑍 − 2𝑎𝑍 −1 + 1 (𝑍 − 𝑎)2 𝑎 (𝑍 − 𝑎)2 (𝑍 − 𝑎)2 (𝑍 − 𝑎)2

Donc,

ℎ(𝑛) = (𝑛 + 1)𝑎𝑛 𝑢(𝑛 + 1) − 2𝑛𝑎𝑛−1 𝑢(𝑛) + (𝑛 − 1)𝑎𝑛−2 𝑢(𝑛 − 1)

Exercice II :

1. Q1 :

𝜋 𝜋 𝜋 √3
𝑍 −𝑍 2 𝑠𝑖𝑛 (3 ) + 𝑍𝑠𝑖𝑛 (6 + 3) 𝑍 𝑍 − 2 𝑍2
𝑋(𝑧) = − 𝜋 = −
𝑍−1 𝑍 2 − 2𝑐𝑜𝑠 ( 6 ) 𝑍 + 1 𝑍 − 1 𝑍 2 − √3𝑍 + 1

√3 √3
1 + 2 − (1 + 3 2 ) 𝑍 −1 + 2𝑍 −2
𝑋(𝑧) =
1 − (1 + √3)𝑍 −1 + (1 + √3)𝑍 −2 + 𝑍 −3

2. Q2 :

𝑛𝜋
𝑥1 (𝑛) = [1 + 𝑐𝑜𝑠 ( )] 𝑢(𝑛 − 1)
6

On remarque 𝑥1 (𝑛) = 𝑥(𝑛 − 1)

Donc
29 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

√3
1 1− 2 𝑍
−1
𝑋1 (𝑧) = 𝑍 𝑋(𝑧) = −
𝑍 − 1 𝑍 2 − √3𝑍 + 1

√3 √3
(1 + 2 ) 𝑍 −1 − (1 + 3 2 ) 𝑍 −2 + 2𝑍 −3
𝑋1 (𝑧) =
1 − (1 + √3)𝑍 −1 + (1 + √3)𝑍 −2 + 𝑍 −3

3. Q3 :

𝑛𝜋 𝜋
𝑥2 (𝑛) = 𝑒 −2𝑛 [1 − 𝑠𝑖𝑛 ( − )] 𝑢(𝑛)
6 3

On remarque 𝑥2 (𝑛) = (𝑒 −2 )𝑛 𝑥(𝑛)

Donc

√3
𝑍 𝑒 −2 𝑍 − 2 𝑍 2
𝑋2 (𝑧) = −
𝑍 − 𝑒 −2 𝑍 2 − √3𝑒 −2 𝑍 + 𝑒 −4

√3 √3
(1 + 2 ) − (1 + 3 2 ) 𝑒 −2 𝑍 −1 + 2𝑒 −4 𝑍 −2
𝑋2 (𝑧) =
1 − (1 + √3)𝑒 −2 𝑍 −1 + (1 + √3)𝑒 −4 𝑍 −2 + 𝑒 −6 𝑍 −3

4. Q4 :

𝑛𝜋 𝜋
𝑥3 (𝑛) = 𝑛 [1 − 𝑠𝑖𝑛 ( − )] 𝑢(𝑛)
6 3

On remarque 𝑥3 (𝑛) = 𝑛𝑥(𝑛)

Donc

𝑍2
𝑑 𝑋(𝑧) 𝑍 − √3𝑍 + 1
𝑋3 (𝑧) = −𝑍 = 2
+𝑍 2 2
𝑑𝑧 (𝑍 − 1) (𝑍 2 − √3𝑍 + 1)
30 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

Exercice III :

1. Q1 :

𝑧 − 𝑧0
𝑅𝑝0 = lim 𝐻(𝑧)𝑧 𝑛−1 (𝑧 − 𝑝0 ) = lim ∗) 𝑧
𝑛−1 (𝑧
− 𝑝0 )
𝑧→𝑝0 𝑧→𝑝0 (𝑍 − 𝑝0 )(𝑍 − 𝑝0

𝑝0 − 𝑧0 𝜆𝑒 𝑗𝜑 − 𝑧0
𝑅𝑝0 = 𝑝0 𝑛−1 = 𝜆𝑛−1 𝑗(𝑛−1)𝜑
𝑒
(𝑝0 − 𝑝0∗ ) 2𝑗𝜆 sin 𝜑

De même

𝜆𝑒 −𝑗𝜑 − 𝑧0
𝑅𝑝0∗ = lim∗ 𝐻(𝑧)𝑧 𝑛−1 (𝑧 − 𝑝0∗ ) = −𝜆𝑛−1 𝑒 −𝑗(𝑛−1)𝜑
𝑧→𝑝0 2𝑗𝜆 sin 𝜑

Finalement

𝑛−1 𝑗(𝑛−1)𝜑
𝜆𝑒 𝑗𝜑 − 𝑧0 𝑛−1 −𝑗(𝑛−1)𝜑 𝜆𝑒 −𝑗𝜑 − 𝑧0
ℎ(𝑛) = 𝑅𝑝0 + 𝑅 𝑝0∗ =𝜆 𝑒 −𝜆 𝑒
2𝑗𝜆 sin 𝜑 2𝑗𝜆 sin 𝜑

𝜆𝑛−1
ℎ(𝑛) = [𝑒 𝑗(𝑛−1)𝜑 (𝜆𝑒 𝑗𝜑 − 𝑧0 ) − 𝑒 −𝑗(𝑛−1)𝜑 (𝜆𝑒 −𝑗𝜑 − 𝑧0 )]
2𝑗𝜆 sin 𝜑

𝜆𝑛−1
ℎ(𝑛) = [2𝑗𝜆 sin 𝑛𝜑 − 2𝑗𝑧0 sin(𝑛 − 1)𝜑]
2𝑗𝜆 sin 𝜑

2. Q2 :

𝑌(𝑧) 𝑧 − 𝑧0 𝑧 −1 − 𝑧0 𝑧 −2
𝐻(𝑧) = = 2 =
𝑋(𝑧) 𝑧 − 2𝜆 cos 𝜑 + 𝜆2 1 − 2𝜆 cos 𝜑 𝑧 −1 + 𝜆2 𝑧 −2

𝑌(𝑧)(1 − 2𝜆 cos 𝜑 𝑧 −1 + 𝜆2 𝑧 −2 ) = 𝑋(𝑧)(𝑧 −1 − 𝑧0 𝑧 −2 )


𝑇𝑍𝐼

𝑦(𝑛) = 𝑥(𝑛 − 1) − 𝑧0 𝑥(𝑛 − 2) + 2𝜆 cos 𝜑 𝑦(𝑛 − 1) − 𝜆2 𝑦(𝑛 − 2)


31 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

Exercice IV :

1. Q1 :

5 1
𝑦(𝑛) = 𝑦(𝑛 − 1) − 𝑦(𝑛 − 2) + 𝑥(𝑛)
6 6

TZ

5 1
𝑌(𝑧) = 𝑍 −1 𝑌(𝑧) − 𝑍 −2 𝑌(𝑧) + 𝑋(𝑧)
6 6

𝑌(𝑧) 1
𝐻(𝑧) = =
𝑋(𝑧) 1 − 𝑍 −1 + 1 𝑍 −2
5
6 6

2. Q2 :

5 1 1
𝑦(𝑛) = 𝑦(𝑛) − 𝑦(𝑛 − 1) − 𝑦(𝑛 − 2) + 𝑥(𝑛)
6 6 6

3. Q3 :
32 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

4. Q4 :

C’est un filtre à réponse impulsionnelle infinie. Les pôles sont à l’intérieur d’un cercle unité donc le
filtre est stable

5. Q5 :

1 𝑍2
𝐻(𝑧) = =
5 1 5 1
1 − 6 𝑍 −1 + 6 𝑍 −2 𝑍2 − 6 𝑍 + 6

𝑍2
𝐻(𝑧) =
1 1
(𝑍 − ) (𝑍 − )
2 3

3𝑍 2𝑍
𝐻(𝑧) = −
1 1
𝑍− 𝑍−
2 3

On utilise la transformée en Z inverse, on trouve :

1 𝑛 1 𝑛
ℎ(𝑛) = 3 ( ) 𝑢(𝑛) − 2 ( ) 𝑢(𝑛)
2 3

1
Exercice V

1. Q1

𝑥(𝑛) 𝑏0 ⊕ ⊕ 𝑦(𝑛)

𝑍 −1 𝑍 −1

− 𝑎1

𝑍 −1

𝑏2

2. Q2 :

ℎ(𝑛) = ℎ1 (𝑛) + ℎ2 (𝑛) = 𝑏0 (−𝑎1 )𝑛 ԑ(𝑛) + 𝑏2 (−𝑎1 )𝑛−2 𝜀(𝑛 − 2)

3. Q3 :
33 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

Le filtre est stable si |𝑎1 | < 1

4. Q4 :

𝑇𝑍
𝑦(𝑛) + 𝑎1 𝑦(𝑛 − 1) = 𝑏0 𝑥(𝑛) + 𝑏2 𝑥(𝑛 − 2) 𝑌(𝑧) + 𝑎1 𝑍 −1 𝑌(𝑧)

= 𝑏0 𝑋(𝑧) + 𝑏2 𝑍 −2 𝑋(𝑧)

𝑌(𝑧) 𝑏0 + 𝑏2 𝑍 −2
𝐻(𝑧) = =
𝑋(𝑧) 1 + 𝑎1 𝑍 −1
34 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

CORRECTIONS

SERIE 5

FILTRES NUMERIQUES

Exercice I :

1. Q1 :

𝑦(𝑛) = 𝑥(𝑛) − 𝛽𝑥(𝑛 − 1) − 𝛼 2 𝑦(𝑛 − 2)


1 − 𝛽𝑧 −1
𝐻(𝑧) =
1 + 𝛼 2 𝑧 −2

2. Q2 :

Filtre RII

3. Q3 :

𝑧. (𝑧 − 𝛽)
𝐻(𝑧) =
𝑧2 + 𝛼 2

Pôles = +/−𝑗𝛼 ; zéros = 0 et β. Stabilité si 𝛼 < 1

4. Q4 :

O O

X
35 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

EXERCICE II

1. Q1 :

Le filtre admet deux pôles donc c’est un filtre RII. Les pôles sont à l’intérieur d’un cercle unité donc
le filtre est stable

2. Q2 :

Solon le diagramme pole-zéros, le filtre possède :

▪ Deux pôles d’ordre 1 : 𝑝1 = 𝜇𝑒 +𝑗𝛽 et 𝑝2 = 𝜇𝑒 −𝑗𝛽


▪ Deux zéros : : 𝑧1 = 𝜆𝑒 +𝑗𝛼 et 𝑧2 = 𝜆𝑒 −𝑗𝛼

On peut écrire H(z) sous la forme :

(𝑍 − 𝑧1 )(𝑍 − 𝑧2 )
𝐻(𝑧) =
(𝑍 − 𝑝1 )(𝑍 − 𝑝2 )

𝑍 2 − (𝑧1 + 𝑧2 )𝑍 + 𝑧1 𝑧2
𝐻(𝑧) =
𝑍 2 − (𝑝1 + 𝑝2 )𝑍 + 𝑝1 𝑝2

𝑍 2 − 2𝜆𝑐𝑜𝑠(𝛼)𝑍 + 𝜆2
𝐻(𝑧) =
𝑍 2 − 2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)𝑍 + 𝜇 2

1 − 2𝜆𝑐𝑜𝑠(𝛼)𝑍 −1 + 𝜆2 𝑍 −2
𝐻(𝑧) =
1 − 2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)𝑍 −1 + 𝜇 2 𝑍 −2

Donc :

𝑏1 = −2𝜆𝑐𝑜𝑠(𝛼)

𝑏2 = 𝜆2
36 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

𝑎1 = −2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)

𝑎2 = 𝜇 2

3. Q3 :

𝑌(𝑧) 1 − 2𝜆𝑐𝑜𝑠(𝛼)𝑍 −1 + 𝜆2 𝑍 −2
𝐻(𝑧) = =
𝑋(𝑧) 1 − 2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)𝑍 −1 + 𝜇2 𝑍 −2

𝑌(𝑧) − 2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)𝑍−1 𝑌(𝑧) + 𝜇2 𝑍−2 𝑌(𝑧) = 𝑋(𝑧) − 2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)𝑍−1 𝑋(𝑧) + 𝜇2 𝑍−2 𝑋(𝑧)

Par la transformée en Z inverse :

𝑦(𝑛) − 2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)𝑦(𝑛 − 1) + 𝜇2 𝑦(𝑛 − 2) = 𝑥(𝑛) − 2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)𝑥(𝑛 − 1) + 𝜇2 𝑥(𝑛 − 2)

𝑦(𝑛) = 𝑥(𝑛) − 2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)𝑥(𝑛 − 1) + 𝜇2 𝑥(𝑛 − 2) + 2𝜇𝑐𝑜𝑠(𝛽)𝑦(𝑛 − 1) − 𝜇2 𝑦(𝑛 − 2)

La structure du filtre :

Exercice III

1. Q1 :

FIG -la réponse fréquentielle du filtre passe-bas idéal


37 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

On calcule la transformée de Fourier inverse :

Finalement
38 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

La fenêtre pondération est une fenêtre rectangulaire

Il s'agit d'une fenêtre rectangulaire de longueur M=11.

h(n) = hd(n)ω(n) = hd(n) pour 0 ≤ n ≤ 10

La réponse impulsionnelle est symétrique avec M=11 impair.


39 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

2. Q2 :

Exercice IV

1. Q1 :

Les fréquences de coupure valent 3.33kHz et 6.66kHz. La fréquence centrale vaut 5kHz.

2. Q2 :

ℎ(𝑛) = 2𝐹𝑏 𝑠𝑖𝑛𝑐 (2𝜋𝑛𝐹𝑐 ) − 2𝐹𝑎 𝑠𝑖𝑛𝑐 (2𝜋𝑛𝐹𝑎 )

Exercice V

1. Q1 :
2. Q2 :

Ce filtre n'est pas réalisable sous forme d'un filtre RIF, puisque h(n) est infinie et non causale.
40 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

3. Q3 :

Fenêtrage symétrique. Fenêtre de Hamming ou Hanning pour respecter les spécifications en


amplitude avec le minimum de coefs. Calcul de la longueur N :
Bande de transition = 𝛥𝜈/2 = 2/𝑁 ≤ 1/10. Donc 𝑁 ≥ 20 → 𝑁 = 21

4. Q4 :

h(0) = 1=2 ; h(1) = h(-1) = -1/П ; h(2) = h(-2) = 0 ; h(3) = h(-3) = 1/3П ; h(4) =h(-4) = 0.

5. Q5 :

On décale de 4 échantillons cette réponse impulsionnelle pour faire un filtre RIF causal.

6. Q6 :

Gabarit : comme celui de la figure 4, avec une atténuation de -21 dB pour la bande basse, et une
bande de transition de 1/11. Si l'on met en cascade 2 filtres comme celui-ci, la bande de transition
reste la même et l'atténuation en dB est doublée, passant à -42. On respecte donc bien le gabarit
initial. Intérêt : structure moins sensible aux erreurs de quantification des échantillons et des
coefficients.
41 Exercices et examens résolus : Electronique Numérique

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