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ÉCOLE DE GÉNIE
KALOMO Alain-Néhémie
19/03/2024
Table des matières
1. Introduction......................................................................................................................1
2. Concepts théoriques.........................................................................................................2
3. Calculs théoriques............................................................................................................4
4. Observations et résultats expérimentaux.........................................................................9
5. Discussion......................................................................................................................10
6. Conclusion.....................................................................................................................14
7. Références......................................................................................................................15
Liste de figure
1. Introduction
Dans ce contexte, nous avons été initiés au banc d’essai de flexion, afin d’obtenir
expérimentalement l'état de contrainte à certains endroits le long de la poutre suite à une
application des forces; nous avons recueilli et mesuré les déformations à l’aide de jauges
de déformation. Cela nous a permis de vérifier la théorie à l’aide de valeurs
expérimentales en ce qui concerne les calculs de la flèche, des déformations et des
contraintes à des endroits spécifiques sur la poutre.
2. Concepts théoriques
Dans le cas de la flexion d'une poutre, La contrainte normale peut être calculée à
partir de la formule de flexion de base, qui relie le moment fléchissant, la distance à partir
de l'axe neutre de la poutre, et le moment quadratique de la section transversale de la
poutre. La contrainte normale de flexion est donnée par la formule suivante :
M ∗y
σ=
I
(1)
Où :
σ est la contrainte normale en (N/m²),
M est le moment fléchissant en (Nm),
y est la distance de la fibre considérée à l’axe neutre en (m),
I est le moment d’inertie de la section en (m⁴)
La contrainte de cisaillement dans une poutre soumise à une flexion peut être calculées à
partir de la formule suivante :
V ⋅Q
τ=
I ⋅t
(2 )
Où :
La distribution est généralement parabolique pour les sections symétriques et peut être
différente pour les sections asymétriques. Les contraintes normales augmentent
linéairement avec la distance à partir de l'axe neutre, ce qui donne une distribution
parabolique lorsqu’elle est représentée graphiquement.
3. Calculs théoriques
L'analyse des contraintes internes est cruciale pour évaluer une poutre soumise à une
flexion. Avant de procéder au calcul des contraintes normales dans notre étude, nous
allons d'abord nous attacher à établir le moment d'inertie de la section transversale de la
poutre. En considérant la géométrie de la section, le calcul implique la détermination du
moment d'inertie d'une section rectangulaire simplifiée et l'ajustement en soustrayant les
contributions des parties non pleines. Cette approche se base sur une formule adaptée
pour les sections composites, qui sera la pierre angulaire pour les calculs de contraintes
qui suivent. Cette démarche méthodique permettra de poser les bases nécessaires pour
une comparaison éclairée entre les valeurs théoriques et expérimentales recueillies.
I =I 1−I 2
3 3
b ×h B× H
I= −
12 12
( 3)
( )( )
3
3 po ×3 po3 (3 po−0.25 po)× ( 3 po−0 ,5 po ) 4 ,16 × 10−7 m4
I= − ×
12 12 po
−6 4
I =1 , 32×10 m
F 10000
On a: R A = R B = = = 5000 N.
2 2
F L
M= ×
2 2
(4 )
10000 33 po ×0,0254 m/ po
M= ×
2 2
M =2095.5 N . m
moment flechissant
2200
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
0.0635 0.4572 0.9017 0.9652
moment flechissant
0¿ x ≤ 0,0635 m; M=0
0,9017¿ x ≤ 0,9652 m; M= 0
Pour la jauge 6 :
−M × y
σ 6=
I
M =1460 N . m
Jauge 6 :
−1460 N . m× 0,0136
σ 6= −6
1 ,32 ×10
σ 6=−15.04 MPa
Jauge 10 :
−1460 m ×0.036
σ 15= −6
1 , 32× 10
σ 15=39.8 MPa
Jauge 6 :
σ 6=E × ε 6
−6
σ 6=68 , 95 GPa ×(211×10 )
σ 6=14.54 MPa
Jauge 10 :
σ 10=E ×ε 10
−6
σ 10=68 , 95×−592× 10
σ 10=40.81 MPa
V =−2500 N
¿
¿
Pour calculer le premier moment d'aire de la section transversale d'une poutre, on
peut utiliser l'équation suivante :
Q= A 1 y 1 + A2 y 2
( 5)
(
Q= ( 0 ,25 × 3 ) × 1 , 5−
0 , 25
2
+¿ )
−5 3
Q=2×10 m
V ×Q
τ 16 =
I×b
−5 3
−2500 ×2 ×10 m
τ 16 = −6 4
1 , 32× 10 m ×0,00635 m
τ 16 =−5 , 96 MPa
2× ε 16
τ 16 =G×
sin (2θ)
−6
2 × 202×10
τ 16 =26 , 13GPa ×
sin 90
τ 16 =10.8 MPa
f =5000 ׿ ¿
f =0,00095 m
f =10000 ׿ ¿
f =0.00191 m
3 -121 -241
4 -13 -26
5 3 10
6 102 211
7 106 219
8 161 340
9 204 442
10 -294 -592
11 -247 -513
12 -108 -209
13 -18 -28
14 88 176
15 279 570
16 95 202
Valeur expérimentale de la 5 kN 10 kN
5. Discussion
Ci-dessous, les tableaux présentent les contraintes normales théoriques comparées aux
valeurs obtenues par expérimentation pour les deux cas analysés, incluant les
coordonnées de chaque jauge et la différence des contraintes calculées.
Pour déterminer la position de chaque jauge, des coordonnées basées sur les axes
z et y ont été assignées à chaque emplacement, suivant la figure 2 du document de
laboratoire, où le point d'origine se situe au centroïde, correspondant à l'axe neutre de la
section. Les contraintes normales expérimentales ont été évaluées pour chaque jauge
grâce aux déformations mesurées en laboratoire, utilisant la loi de Hooke, tandis que les
contraintes normales théoriques ont été déduites en appliquant les formules de la section
concernée. La comparaison entre les valeurs théoriques et expérimentales a révélé des
écarts pour chaque point. Ces différences s'expliquent par le fait que la contrainte
normale expérimentale englobe les contraintes de flexion et de tension, alors que la
contrainte normale théorique se limite à la contrainte de flexion. Par conséquent, un écart
avec une valeur théorique supérieure à l'expérimentale indique que les contraintes de
flexion et de tension agissent en sens inverses, variant selon la position de la jauge par
rapport à la fibre inférieure ou supérieure de la poutre. Il est également à noter que les
contraintes expérimentales affichent un écart entre les valeurs maximales et minimales
pour chacune des charges appliquées, et les valeurs théoriques des contraintes pour une
charge de10000 N sont le double de celles pour une charge de 5000 N
Charge: 5000 N
Jauge
Contraintes cisaillements théorique Contraintes cisaillements expérimentales
(Mpa) (Mpa)
16 -11.93 4.9
Charge : 10 000 N
16 -5.96 10.8
La jauge 16 est inclinée par rapport à l'axe neutre, ce qui la rend idéale pour
mesurer la contrainte de cisaillement. Malgré des variations importantes observées, nous
avons pu calculer théoriquement les contraintes pour tous les points en se basant sur la
contrainte de cisaillement. Étant donné que la jauge 16 se trouve au milieu de la poutre,
les autres jauges ne peuvent pas être utilisées pour analyser les contraintes. Selon la
théorie, la contrainte de flexion normale est maximale sur les bords extérieurs et nulle sur
l'axe neutre, tandis que la contrainte de cisaillement est maximale sur l'axe neutre et nulle
sur les bords extérieur
Pour estimer les valeurs théoriques des flèches résultant de l'application de deux
charges différentes, il est nécessaire d'utiliser la formule adaptée à la situation de charge
et à la configuration de la poutre. Cette formule permettra de calculer la déflexion de la
poutre sous l'effet des charges appliquées, en tenant compte des propriétés spécifiques de
la poutre comme le module d'élasticité, le moment d'inertie de la section transversale, la
longueur de la poutre, ainsi que la nature et la répartition de la charge.
( )
3
38
3
5000 ⋅0 , 025 4
F ×L 2
S 1= = =0,128 mm
48 × E × I 48 × 68 , 95× 109 ×1 ,32 ×10−6 m
( )
3
38
10000 ⋅ 0 , 025 4
2
S 2= 9 −6
=0,257 mm
48 × 68 ,95 × 10 × 1 ,32 ×10 m
0,128 mm 2,438 mm
5000
0,257 mm 3,652 mm
10000
5.4 Justification sur l’utilisation des jauges pour les contraintes de cisaillement.
Comme mentionné ci-haut, les causes d’erreurs les plus pertinents dans ce cas-ci
soit une mauvaise manipulation de notre part lors de l’expérience, soit la déflexion de la
machine ainsi que celle de la table et des appuis. Ces dernières ont influencé nos
résultats, raison pour laquelle nous avons de grands écarts et marges d’erreur entre nos
résultats théoriques et expérimentaux.
6. Conclusion
7. Références