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ÉCOLE DE GÉNIE
Chargement combiné
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Table des matières
1. Introduction......................................................................................................................1
2. Concepts théoriques.........................................................................................................2
3. Calculs théoriques............................................................................................................2
4. Observations et résultats expérimentaux.........................................................................3
5. Discussion........................................................................................................................3
6. Conclusion.......................................................................................................................3
iii
Chargement combiné
1. Introduction
Le chargement combiné, également connu sous le nom de chargement mixte ou
chargement simultané, se réfère à la situation où une structure est soumise simultanément
à plusieurs types de charges, tels que des charges statiques, dynamiques, thermiques, ou
encore des forces dues au vent. Cette notion est souvent utilisée en mécanique des
structures et en génie civil. L’analyse des charges combinées est essentielle pour
concevoir des structures sûres et efficaces.
Le but étant de nous initier au banc d’essai pour l’étude du chargement combiné, nous
avons eu à charger un certain nombre de poids sur le montage de la figure 1 ci-dessous
afin de recueillir les déformations expérimentales à l’aide de rosettes; ces dernières sont
installées sur le cylindre à paroi mince et sont soumises à l’effet d’une pression interne,
d’un moment fléchissant et d’un moment de torsion; Avec les déformations
expérimentales, nous aurons à analyser les résultats expérimentaux afin de vérifier l’état
plan de contraintes d’un corps soumis à l’effet d’un chargement combiné et faire une
contre-vérification par l’utilisation de logiciel Inventor pour effectuer une simulation
mécanique.
2. Concepts théoriques
Pour déterminer l’état plan de déformations à partir des lectures d’une rosette, on utilise
généralement les étapes suivantes :
Mesure des déformations par les rosettes : Tout d'abord, on a besoin de mesures de
déformations par les rosettes. Les rosettes de déformation sont des capteurs qui mesurent
les déformations dans différentes directions sur une surface. Typiquement, elles mesurent
les déformations dans trois directions orthogonales.
Calcul des déformations principales : À partir des déformations mesurées par chaque
jauge de la rosette, on peut calculer les déformations principales (c’est-à-dire les
déformations maximale et minimale) ainsi que l’orientation de ces déformations.
Pour déterminer l’état plan de contraintes à partir de l’état plan de déformation, on utilise
généralement les relations de comportement du matériau, qui relient les contraintes aux
déformations. Ces relations dépendent du type de matériau (élastique, plastique, etc.) et
de ses propriétés (module d’élasticité, coefficient de Poisson, etc.).
Dans le cas d’un matériau élastique isotrope, par exemple, les relations de comportement
sont données par les lois de Hooke. Pour un état plan de déformation (où les déformations
hors du plan sont nulles), ces lois se réduisent à :
σx =E ( εx + νεy )
( 1)
σy = E ( νεx + εy )
( 2)
τxy =Gγxy
(3)
Où :
Les équations de transformation des contraintes pour un état de contrainte plan sont les
suivantes :
σ x +σ y σ x −σ y
σx= ' + cos ( 2 θ ) +τ xy sin ( 2θ )
2 2
( 4)
σ x +σ y σ x −σ y
σ y=
' − co s ( 2 θ )−τ xy sin ( 2 θ )
2 2
( 5)
−σ x −σ y
τ x y=
' ' si n ( 2 θ ) +τ xy co s ( 2θ )
2
(6)
Où :
σx ' et σy ' sont les contraintes normales dans le système de coordonnées tourné,
τx ' y ' est la contrainte de cisaillement dans le système de coordonnées tourné,
σx et σy sont les contraintes normales dans le système de coordonnées original,
τxy est la contrainte de cisaillement dans le système de coordonnées original,
θ est l’angle de rotation.
3. Calculs théoriques
La force F : Il est crucial de convertir les mesures de poids en livres (lb), telles
qu'utilisées dans l'exemple n°7, en unités de force reconnues internationalement, à
savoir les Newtons (N).
( lb )∗1∗( lbf ) (N)
F=Poid du cas 7 ∗4,4482
1∗( lb ) ( lbf )
= 50 * 4,4482 = 222,41 N
Le moment de flexion M : Le calcul de ce paramètre exige la mesure de l'écart
entre le point où s'applique la force F et la position des rosettes. Selon les
données, cette distance est définie par D=0,28 m. Par conséquent, le moment de
flexion s'obtient en multipliant la force F par cette distance mesurée.
ici par d=0,4 m. Une fois cette mesure et tous les paramètres nécessaires obtenus,
la torsion se calcule en multipliant la force F par la distance du bras de levier.
Dans notre évaluation des réactions du cylindre face aux forces exercées, il est également
impératif de déterminer la pression appliquée sur celui-ci. Pour le cas n° 7, cette pression
est estimée à 400 psi, correspondant à une valeur de 2757.9 KPa. En ce qui concerne les
dimensions physiques du cylindre, nous disposons d'un diamètre interne de 41,15 mm et
d'un diamètre externe de 44,45 mm. La connaissance de ces dimensions est vitale pour le
calcul des déformations subies par le cylindre sous l'effet des forces appliquées. De plus,
le cylindre est fabriqué en acier inoxydable, caractérisé par un module d'élasticité de 200
GPa, un coefficient de Poisson de 0,30, et un module de cisaillement de 77,52 GPa.
L'ensemble de ces données est crucial pour l'évaluation précise des déformations et des
contraintes affectant le cylindre.
Dans l'illustration suivante, une correspondance explicite entre les jauges numérotées et
leurs désignations alphabétiques est mise en avant. Plus précisément, la jauge étiquetée
"a" est associée à la jauge numéro 2, la jauge "b" à la jauge numéro 1, et la jauge "c" à la
jauge numéro 0. Cette association entre numéros et lettres joue un rôle crucial, car elle
facilite l'interprétation des données collectées par la rosette. Grâce à cette connaissance
des correspondances, il est aisé de déterminer les déformations enregistrées par chaque
jauge, permettant ainsi le calcul précis des déformations normales et de cisaillement.
La déformation normale E x:
m
E x =Eb =E1=39 µ
m
La déformation normale E y :
m
E y =Ea−E b + Ec =133 µ
m
La déformation cisaillement γ xy
m
γ xy =¿ Ea −Ec =E2 −E0=−268 µ
m
9
E 200∗10 ( −6
2 ( x
σ x= ∗ ε + ν ε y )= 2
∗ 39+ 0 ,3∗133 )∗10 =17,340 MPa
1−ν 1−0.3
Contrainte circonférentielle ( σ y = σ θ ) :
9
E 200∗10 ( −6
2 ( y
σ y= ∗ ε + ν ε x )= 2
∗ 133+0 , 3∗39 )∗10 =31,802 MPa
1−ν 1−0.3
Il est important de noter que nos analyses se basent sur un cylindre à paroi mince. Ainsi,
avant de procéder aux calculs, il est nécessaire de déterminer le rayon moyen, noté r,
l'épaisseur de la paroi, notée t, ainsi que le moment d'inertie, noté J.
R exterieur+¿ R 0.02225−0.020575
r= interieur
= =0.0215375 m ¿
2 2
π π
∗( D −d )= ∗( 0.0225 −0.020575 ) =0.121∗10 m
4 4 4 2 −6 4
J=
32 2
|
|τ θx|= J ||
T ∗R exterieur 82.96∗0.0225
=
0.121∗10
−6 |
=15.43 MPa
La contrainte en x :
'
σ x ¿ σ xF +σ x =18.996 .082 MPa
Note :toutes Ces équations sont tirées de notre référence Résistance des matériaux, 3e
édition, Chapitre 7, page 172, Chapitre 9, page 233, Chapitre 8, pages 201, 202, 209 et 210):
3 20 0 51 0 -52 66 51 -30 0 0
5. Discussion
5.1. Déformations
Rosette 1
Cas m
Déformation en µ
m
εx εy γxy
1 36 139,1 -6,1
3 0 -1 -103
4 36 137 -111
5 73 276 -117
6 0 -3 -263
7 39 133 -268
8 74 266 -276
b) Interprétation du tableau
L'analyse individuelle des résultats démontre que la réaction de l'échantillon varie selon
les charges appliquées. Dans les cas de tests 1, 4, et 7, où la pression est maintenue
Rosette 1
b) Interprétation du tableau
L'analyse des données provenant de la rosette 1 révèle que les valeurs expérimentales
de la contrainte longitudinale σx pour les cas 1, 2, 4, 5, 7 et 8 s'alignent de manière
satisfaisante avec les prédictions théoriques, affichant des écarts compris entre 4,70 %
et 8,72 %. Cela indique que la rosette 1 a produit des mesures expérimentales assez
précises et en adéquation avec les valeurs théoriques anticipées. Néanmoins, une
divergence marquée est notée pour les cas 3 et 6, où les écarts observés par rapport
aux valeurs théoriques atteignent respectivement 116,54 % et 119,85 %. Cette
situation pourrait être attribuée aux très faibles valeurs de contrainte mesurées dans
ces cas, susceptibles d'engendrer des imprécisions notables lors de la mesure. Par
conséquent, les importantes disparités entre les résultats théoriques et expérimentaux
pour les cas 3 et 6 peuvent être envisagées comme une conséquence de la minime
grandeur des contraintes, propice à l'induction d'erreurs significatives de mesure. En
somme, bien que la rosette 1 ait fourni des données expérimentales fiables pour les
cas 1, 2, 4, 5, 7 et 8, elle a en revanche généré des résultats moins exacts pour les cas
3 et 6, en raison de la faible intensité des contraintes enregistrées.
Rosette 1
Contrainte circonférentielle σ θ
b) Interprétation du tableau
Dans l'analyse des données recueillies par la rosette 1, il apparaît que les mesures
expérimentales de la contrainte circonférentielle σθ divergent de manière significative des
valeurs théoriques dans la majorité des cas examinés. Pour les cas 1, 2, 4, et 5, les écarts
se situent entre 8 % et 11 %, tandis que pour les cas 7 et 8, les divergences atteignent de
14 % à 16 %. Cependant, pour les cas 3 et 6, les valeurs mesurées de la contrainte
circonférentielle sont particulièrement basses, allant jusqu'à des valeurs négatives dans le
cas 3, résultant en des écarts considérables de 127 % à 133 %. La raison de ces écarts
importants a été discutée précédemment.
Rosette 1
2 0 -1,000008
b) Interprétation du tableau
L'examen des données expérimentales obtenues par la rosette 1 révèle des divergences
notables entre les mesures de contrainte de cisaillement τxθ et les prédictions théoriques
pour tous les scénarios étudiés. Notamment, les résultats négatifs observés dans les cas 1
et 2 contrastent avec le modèle théorique qui anticipe une contrainte de cisaillement
nulle. Pour les cas 3, 4, et 5, les écarts s'étendent de 20 à 37 %, pouvant être attribués à
Il est crucial de souligner que les disparités les plus marquées apparaissent dans les
instances où les valeurs théoriques sont nulles ou extrêmement réduites, illustrant les
défis inhérents à la mesure précise de déformations minimes. Outre les erreurs de mesure,
il est essentiel de considérer l'effet potentiel des variations de pression et de l'ajout de
masse qui n'ont pas été spécifiquement abordés précédemment, en raison de leur
influence relative sur les écarts. Des fluctuations de pression ou des contraintes
additionnelles dues à la masse ajoutée pourraient affecter significativement les résultats
expérimentaux.
En conclusion, les écarts entre les valeurs théoriques et expérimentales de τxθ constatés
avec la rosette 1 peuvent s'expliquer par des erreurs de mesure, l'influence de la masse et
de la pression, ou encore par les limites des instruments de mesure, notamment la
difficulté de détecter avec fidélité des déformations extrêmement faibles.
6. Conclusion
La conclusion est un texte concis revenant sur les objectifs du laboratoire (ce n’est
cependant pas un copier-coller de l’introduction) et sur les principaux résultats. Cette
section vous force à synthétiser les résultats et à en tirer l’essentiel.
7. Références
N’oubliez pas d’inclure toute référence appropriée si vous utilisez des données, des
figures, des définitions provenant d’un livre, d’un site web ou d’un article scientifique
que vous avez consulté.
Remarque
8. Annexes
INDICATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Votre rapport de laboratoire doit respecter le titre des sections et l’ordre d’apparition des
sections présentés dans ce modèle de rédaction.
Il est essentiel de remettre un travail propre, bien ordonné, mais aussi bien écrit. Les
fautes de français agacent le lecteur, ne sont pas associées à un travail professionnel et
seront sanctionnées si elles sont présentes en un nombre jugé trop important.
d’identifier chaque colonne (ou rangée le cas échéant) par un titre ou un symbole ;
d’utiliser les mêmes unités pour toutes les valeurs d’une colonne et les indiquer
dans le titre de la colonne ;
Ne pas relier les points expérimentaux par une ligne continue, utilisez plutôt un
nuage de points.
Pour relier les points expérimentaux par une ligne continue, ajouter une courbe de
tendance appropriée. Afficher l’équation ainsi que le coefficient de corrélation
directement sur le graphique.
Si vous avez plusieurs séries de mesures sur un même graphique, utilisez des
marqueurs différents (cercles, carrés, triangles, etc.) et assurez-vous d’inclure une
légende.