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La commande des machines électriques est l’une des applications des convertisseurs statiques.
Cette commande nécessite l’association d’une machine (courant continu, synchrones,
asynchrones ou autres) dont le fonctionnement est à une vitesse variable en lui conservant un
couple optimum, à un convertisseur statique (redresseur, hacheur, gradateur, onduleur).
En fait, le choix du moteur d’entraînement dépend du travail demandé, du lieu de travail et de
la puissance à fournir. De même, la source d’énergie dont on dispose, les contraintes sur les
paramètres que l’on doit fournir et le prix de revient de l’ensemble déterminent le type du
convertisseur à associer au moteur.
Alors, on ambitionne d’étudier et d’analyser les possibilités d’association de convertisseur en
vue de la commande. L’apport des convertisseurs statiques tel que la possibilité de fonctionner
dans les quatre quadrants des axes couple vitesse, la solution des problèmes de démarrage et la
possibilité de régulation et de contrôle à distance.
II- Avantages d’un entraînement :
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Pour ce qui concerne la charge entraînée, nous pouvons citer la possibilité de régler le
couple et la vitesse en tout point du plan effort-vitesse. Cet avantage provient des qualités
de souplesse, de flexibilité, de précision et de rapidité attachées aux régulations du système.
III- Eléments d’un entrainement :
Convertisseur
Alimentation
Convertisseur dynamique ou Charge mécanique
électrique
statique électromécanique (entraînée et/ou entraînante)
(machine)
Consigne(s)
1- Description :
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machine. Elle fonctionne alors en frein pour la charge (exp :machine asynchrone tournant en
sens inverse du champ tournant). Elle peut aussi renvoyer l’énergie au réseau.
Γ
II I
Γ •Ω 0 Γ•Ω 0
Fonctionnement Fonctionnement
Génératrice ou moteur
frein
Ω
III IV
Γ•Ω 0 Γ •Ω 0
Fonctionnement Fonctionnement
moteur Génératrice ou
frein
Γ PMax
Γ Max
Point de fonctionnement
Γr Ω Max
Ω
Γem
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Faire de la variation de vitesse, c’est modifier le point de fonctionnement, donc à courbe
de couple résistant donné Γr c’est agir sur la courbe Γem = f (Ω) de la machine électrique.
L’étape le plus essentiel c’est de déterminer est-ce que le point de fonctionnement trouvé est
stable ou instable, on parle alors d’équilibres stable et instable.
Alors que, pour que le point de fonctionnement soit stable, il faut et il suffit que :
La pente du couple résistant par apport à la vitesse soit plus grande que la pente du couple
dΩ
moteur par apport à la vitesse. A une augmentation de la vitesse correspondra alors J 0,
dt
donc une diminution de la vitesse de rotation et un retour à l’équilibre.
V- Mode de fonctionnement :
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Seul le fonctionnement en génératrice est Γ
Γ•Ω 0
en vitesse variable : machine asynchrone à Fonctionnement
Génératrice ou
double alimentation ou alternateur)…. frein
Γ•Ω 0
Fonctionnement
moteur
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Ce type de fonctionnement correspond par exemple Γ
à l’entraînement d’un véhicule. Il faut pouvoir I
Γ•Ω 0 Γ •Ω 0
Fonctionnement Fonctionnement
moteur Génératrice ou
frein
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1. Qu’est-ce que la caractéristique mécanique d’un moteur ?
Tout moteur électrique (et de manière équivalente pour les moteurs à combustion) est caractérisé, dans
des conditions électriques données (U, f), par sa caractéristique mécanique : Tu= f(n). Celle-ci retrace
l'évolution du moment du couple moteur en fonction de sa fréquence de rotation.
C’est la caractéristique la plus importante de la machine puisqu’elle donne l’ensemble des points de
fonctionnement (Tu ;Ω) possibles. Elle permet en outre d’apprécier si une machine est adaptée ou non à
la charge mécanique à entraîner.
Les moteurs les plus répandus sont le moteur à courant continu (MCC), le moteur asynchrone (MAS) et
le moteur synchrone (MS). Ils ont les caractéristiques mécaniques respectives suivantes :
MCC : MAS : MS :
Tu
n
n
Une charge mécanique est caractérisée également par sa caractéristique mécanique moment du couple
résistant en fonction de la vitesse : Tr=f(Ω).
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les charges à couple proportionnel au carré de la Tr
vitesse Tr=aΩ2 ce qui donne une parabole.
C’est le cas des ventilateurs.
4. Quel sera le point de fonctionnement au régime permanent d’une machine entraînant une
charge ?
Une fois le régime transitoire terminé (exemple démarrage), la machine et la charge connectée
tourneront à la vitesse indiquée par l’intersection des 2 caractéristiques :
𝑻𝒖 = 𝑻𝑹
𝒅Ω
𝑻𝒖 − 𝑻𝑹 = 𝑱
𝒅𝒕
Avec J : moment d’inertie sur l’arbre du moteur ;
𝒅Ω
: accélération angulaire.
𝒅𝒕
Comme le moment d’inertie est positif (et reste constant tant que l’on ne change pas de charge ou de
moteur) alors :
𝒅Ω
Si 𝑻𝒖 > 𝑻𝑹 , >0 : le moteur accélère, la vitesse augmente.
𝒅𝒕
𝒅Ω
Si 𝑻𝒖 < 𝑻𝑹 , <0 : le moteur décélère, la vitesse diminue.
𝒅𝒕
𝒅Ω
si 𝑻𝒖 = 𝑻𝑹 , =𝟎 : le moteur tourne à vitesse constante.
𝒅𝒕
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6. Quelle est la condition pour qu’un moteur puisse démarrer ?
Au démarrage, il faut que 𝑻𝒖 > 𝑻𝑹 sinon le moteur n’accélère pas et ne pourra donc pas démarrer.
Exemple d’un moteur asynchrone entraînant une charge à couple résistant constant :
T en kNm
20
Tmax
Tu=f(n)
Charge 2 P2
15
Tud
10
P1
5
Charge 1
n en tr/min
0 1500
Pour l’entrainement de la charge 1, le couple utile au démarrage (Tud) est supérieur au couple
résistant de la charge. Le moteur démarrera et accélèrera jusqu’à atteindre le point de fonctionnement
P1.
Pour l’entrainement de la charge 2, Tud < Tr, le moteur ne démarrera pas. Le point de fonctionnement
P2 est théoriquement possible mais ne peux pas être atteint dans ces conditions. Pour l’atteindre, il faut
charger après démarrage ou intervenir sur les grandeurs électriques pour obtenir un T ud plus important.
On dit qu’un point de fonctionnement est stable lorsque toute modification de l’une des variables qui le
caractérise entraine une action correctrice qui tend à rétablir les valeurs initiales des variables.
Supposons par exemple que, pour une cause extérieure, le groupe ralentisse. Il y a deux possibilités
selon le type de point de fonctionnement initial :
On a une diminution de Ω, donc Ω < Ωn. On a une diminution de Ω, donc Ω < Ωn.
𝑑Ω
On a alors Tm > Tr donc > 0 : le moteur On a alors Tm < Tr donc
𝑑Ω
𝑑𝑡 𝑑𝑡
< 0 : le moteur
accélère. décélère.
Le groupe revient à sa vitesse initiale Ωn. Le groupe va finir par s’arrêter.
Pour qu’il y ait stabilité d’un point de fonctionnement, il faut qu’au voisinage de ce point, la pente
de Tm (couple moteur) soit inférieure à la pente de Tr (couple résistant de la charge).
Le signe de la puissance mécanique fournie par une machine tournante (puissance utile : Pu=TuΩ) dépend
du signe de Tu (couple utile de la machine) et de Ω (vitesse de rotation en rad.s-1).
Si Tu et Ω sont de même signe, la puissance mécanique fournie est positive et la machine fonctionne
en moteur (elle fournit de l’énergie mécanique). Graphiquement cela correspond aux quadrants 1 et 3.
Pour la traction ferroviaire cela correspond à un fonctionnement moteur en marche AV (1er quadrant) et
AR (3ème quadrant).
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