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: B4306 V1
Pompes rotodynamiques -
Date de publication :
10 mars 1997 Problèmes mécaniques
particuliers
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Pompes rotodynamiques
Problèmes mécaniques particuliers
par Jean POULAIN
Ingénieur de l’École supérieure d’électricité
Ancien élève de l’Institut Von Karman
Conseiller scientifique de l’Association française des constructeurs de pompes
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ρV 2
La description de l’évolution, dans le temps, des éléments pris en
compte et des moyens utilisés pour l’étude de la dynamique des
------------
2 ---------
2j
λ L
-
rotors est nécessaire pour comprendre cet article. On peut la
décomposer en trois phases, chacune représentée par une succes- avec λ = 4 f coefficient de perte de charge (f étant le coefficient
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Pour calculer la force de rappel, il convient d’abord d’évaluer la On remarque que la raideur K dimensionnelle (exprimée par
pression statique locale le long d’une génératrice : exemple en N/m) est proportionnelle à ∆ p et par conséquent, pour
une roue de pompe donnée, au carré de la vitesse.
ρ V λ x
2
p = p 1 – --------------- 1 + ξ + ----------- (2) Exemple
2 2 j
Considérons une roue de pompe ayant un diamètre de 0,3 m et tour-
Pour simplifier l’écriture, nous nous placerons dans le cas où nant à 3 000 tr/min. Elle supportera au niveau de sa garniture d’ouïe
p2 = 0, soit encore p1 = ∆p, d’où, en introduisant ρ V 2 /2 [relation (1)] : ∆ p ≈ 7 bar = 7 · 105 Pa. Supposons qu’elle ait une garniture d’ouïe
caractérisée par D = 150 mm, L = 2 cm et un jeu C = 0,25 mm.
L–x On détermine d’abord λ fonction du nombre de Reynolds dans
p = ∆p ---------------------------------------------------- (3)
L + 2 j ( 1 + ξ ) λ l’entrefer, ici λ = 0,03, puis µ = λL /4C = 0,6 et finalement (avec
ξ = 0,5) K = 0,194 . À cette raideur sans dimension correspond une
Pour une excentricité ε relativement faible, on a :
raideur effective [relation (6)] :
j = C (1 + ε cos θ )
K = 1,63 · 106 N/m
avec les notations de la figure 2. La force résultante F qui s’exerce
sur l’arbre s’écrit alors : Si la roue est équilibrée axialement (cas très fréquent), elle comporte
sur sa face arrière un piston d’équilibrage identique ou semblable à celui
de la garniture d’ouïe. Dans ce cas, la raideur globale due aux sections
2π L
de fuite situées en avant et en arrière de la roue est K t = 3,26 · 106 N/m.
F = – p cos θ R 1 d θ d x
0 0 Une telle raideur appliquée directement au niveau de la roue intervient
(4)
2π L de façon majeure sur le comportement de la pompe.
R 1 cos θ ∆ p ( L – x ) d θ d x
F=– 0 0
--------------------------------------------------------------------------------------
L + 2 C ( 1 + ε cos θ ) ( 1 + ξ ) λ
C π µ (1 + ξ) ω p = (K / M )1/2
K = K ----------------------------- = -----------------------------------------2 (6)
2 R1 L ∆ p 2 (1 + ξ + 2 µ) Avec les valeurs de l’exemple (K = 3,26 · 10 6 N /m) on obtient :
avec µ = λ L /4C. ω p = 500 rad/s
La fréquence propre du système roue-sections de fuite s’établit à :
f p = 79,7 s –1 = 4 782 min –1 pour une vitesse de rotation de
3 000 tr/min.
Il n’y a donc pas de vitesse critique, même si l’arbre ou les paliers
sont infiniment flexibles.
Si l’on augmente la vitesse de rotation au-delà de 3 000 tr/min,
la fréquence propre va augmenter, comme N, puisque K varie
comme N 2 (§ 1.2). Il n’y aura donc jamais de coïncidence entre la
vitesse de rotation et la fréquence propre, c’est-à-dire jamais de
vitesse critique.
Exemple
La fréquence propre f p sera toujours supérieure à N d’environ 60 %,
quel que soit N.
Cette situation se rencontre fréquemment et de nombreux essais
Figure 2 – Représentation de l’arbre excentré en ont démontré la réalité. En particulier, les pompes multi-
cellulaires de 8 ou 10 étages qui traversent au moins une vitesse
critique en air n’en traversent pas lorsqu’elles opèrent normale-
ment en eau. La condition d’inexistence des vitesses critiques peut
s’écrire, avec les hypothèses du paragraphe 1.2 :
K / M > 0,011 N 2
Bien entendu, lorsque la raideur de l’arbre ne peut être négligée,
la première fréquence propre n’est plus représentée, en fonction de
la vitesse de rotation, par une droite passant par l’origine, mais par
une courbe décalée à l’origine de la fréquence en air. Cette courbe,
lorsque N croît, tend de nouveau très rapidement vers une droite.
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1.4 Calcul complet d’une section de fuite 1.6 Utilisation pratique des 12 coefficients
d’interaction fluide-rotor
Le calcul du paragraphe 1.2 était très simplifié :
— nous avons supposé que l’arbre ne tournait pas ou que sa rota- Elle se fait [à partir des matrices (7)] au moyen de logiciels géné-
tion était sans influence et que l’arbre excentré dans son alésage raux de dynamique du rotor qui ne concernent pas seulement les
était immobile. Or, il est, en réalité, animé d’une vitesse de dépla- pompes, mais l’ensemble des machines tournantes et ne seront
cement et d’une accélération ; donc pas traités ici. Dans ces logiciels, chaque section de fuite est
— nous n’avons pas tenu compte d’une rotation possible du assimilée à un palier et introduite comme telle dans le programme.
fluide entrant dans la section annulaire de fuite. Il convient de s’assurer que le logiciel utilisé est bien capable de
Lorsque l’on prend en compte l’ensemble de ces termes, l’inte- prendre en compte des matrices de masse, dont l’influence ne peut
raction fluide-rotor ne se réduit pas à une simple relation entre un pas être négligée. En effet, un certain nombre de programmes,
déplacement et une force de rappel, mais conduit à une relation conçus dans une optique paliers à huile, ne peuvent recevoir que
matricielle entre les forces exercées par le fluide sur l’arbre, les des matrices de raideur et d’amortissement.
déplacements x, y de l’arbre, les vitesses de déplacement x ’, y ’ et Pour certains problèmes, particuliers, qui se situent en dehors du
les accélérations x ’’, y ’’ : cadre général des petites pompes, l’étude de la stabilité est d’une
grande importance. On prendra soin, dans ce cas, de ne pas limiter
Fx K xx K xy x B xx B xy x′ M xx M xy x ″ le calcul à la seule détermination des fréquences propres.
= + + (7)
Fy K yx K yy y B yx B yy y′ M yx M yy y ″ Nota : un petit nombre de cas, très simples, peuvent être résolus directement par un
calcul manuel. Un tel exemple est traité en annexe. La valeur industrielle de l’exemple est
faible, mais sa valeur didactique est grande, car elle permettra au lecteur de comprendre
Les matrices [K ] [B ] [M ] sont respectivement les matrices de les mécanismes et le cheminement du calcul.
raideur, d’amortissement et de masse (cette dernière doit son nom
à l’analogie avec la relation F = M Γ ).
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2. Poussée radiale
1.5 Interaction roue-volute sur la roue d’une pompe
à volute sans diffuseur
Des forces d’interaction fluide-rotor existent ailleurs que dans les
sections de fuite, en particulier au niveau de l’interface roue-volute
ou de l’interface roue-diffuseur.
2.1 Compréhension des phénomènes
Les relations entre les efforts exercés sur la roue au niveau de
l’entrefer roue-volute et les déplacements, vitesses et accélérations
Lorsqu’une volute est convenablement dimensionnée, la pression
du rotor n’ont pas encore été établies avec un niveau de confiance
régnant autour de la roue est théoriquement uniforme pour le point
comparable à celui des sections de fuite.
de fonctionnement nominal et la roue ne supporte pas d’effort
Nota : on trouvera, cependant, dans la référence [20], une analyse du phénomène faite
par Adkins et Brennen. Elle permet d’obtenir dans un cas particulier, une valeur approchée
radial. Il n’en est plus de même lorsque le débit s’écarte, en plus
des principaux coefficients. ou en moins, du débit de calcul. Dans ce cas, la distorsion du champ
de pression est à l’origine d’efforts radiaux sur la roue, dont la résul-
tante peut être grande, voire très grande, et dont l’évaluation est
absolument nécessaire.
En régime désadapté, la pression au diamètre extérieur de la
roue devient une fonction de l’angle d’azimut θ, positif dans le sens
de la rotation, et dont on prendra l’origine au point de départ du
bec de volute. Les essais montrent que la pression évolue, en fonc-
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En comparant les figures 6 et 8b, on peut voir que la poussée bombées, le sens de l’effort est aléatoire ; il convient alors de retenir
radiale à vanne fermée se trouve divisée par au moins 3 lorsque le signe le plus défavorable pour dimensionner la butée.
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Soit une pompe ayant un diamètre de roue D 2 = 2 r 2 = 0,47 m, la roue entre D = 0,290 m et D = 0,150 m, puisque, au-dessus
tournant à 1 480 tr / min, véhiculant de l’eau, avec un débit de de D = 0,290 m, les poussées avant et arrière de la roue se
0,36 m3/s, ayant à l’aspiration une pression totale de 150 kPa, et à compensent, avec nos hypothèses simplificatrices.
la sortie de la roue une pression statique égale à 585 kPa. Cette Dans le cas général, une telle façon de calculer ne devient
pompe, dont l’étanchéité avec l’atmosphère est assurée par une plus possible puisque les gradients de pression sont différents
garniture mécanique GM est représentée de façon symbolique par sur les deux faces de la roue ; il convient de prendre en compte
la figure 9. Enfin, nous conviendrons de compter les forces positive- l’ensemble des surfaces de la roue, comme nous venons de le
ment lorsqu’elles s’exercent de l’aspiration vers l’entraînement. faire.
■ Calcul de la vitesse et de la pression statique à l’entrée de la roue
La vitesse V1 devant la roue est, pour ∅ = 0,265 m,
V1 = Va1 = 6,53 m/s, correspondant à une pression dynamique de 3.2 Compléments à la théorie simplifiée
21,30 kPa et à une pression statique dans cette section de
128,7 kPa.
Le gradient de pression existant dans l’intervalle entre la roue et
■ Forces dues à la pression
le stator dépend, d’une part, de la distance j entre la partie fixe et
● À l’entrée de la roue entre D = 0 et D = 0,290 m. Nous suppose- la partie tournante, d’autre part, du débit moyen q centrifuge ou
rons que la pression est uniforme et égale à 128,7 kPa, en négligeant centripète qui circule dans cet intervalle et qui correspond habituel-
la pression d’impact due à la fuite, d’où : lement aux fuites.
f p1 = + 8 500 N Des formules de correction ont été proposées qui, par analogie
avec la formule simplifiée, chiffrent l’évolution de la pression en
● Entre D = 0,290 m et D = 0,470 m, on applique (12), d’où : fonction d’une vitesse de rotation du fluide (U = k U r ) intermédiaire
f p2 = 62 854 – 5 116 = + 57 338 N entre la vitesse nulle du stator et la vitesse U r du rotor.
La figure 10a donne la valeur de k en fonction du jeu relatif j /r 2
Sur la face arrière de la roue entre D = 0,470 m et D = 0,150 m,
●
dans le cas où le débit circulant dans l’entrefer est nul. On notera
on appliquera encore (12), d’où : que, lorsque j /r 2 tend vers la limite 0 [23], k devrait tendre vers 0,5
f p3 = – 91 156 + 11 602 = – 79 554 N pour des surfaces fixes et tournantes lisses ou ayant la même
rugosité. Les essais cités en [24] ont été réalisés pour un nombre
● En dessous du diamètre moyen de la garniture : de Reynolds U 2 r 2 / µ ≈ 106 et avec des surfaces de faible rugosité.
f p4 = – 1 790 N La figure 10b [24] donne k en fonction du débit q dans l’entrefer,
pour un jeu relatif j /r 2 = 0,2. Le débit de référence q r est :
en supposant p atmosphérique = 101,3 kPa. q r = 2 π r 2 jU 2 . On convient d’affecter q du signe + lorsque l’écou-
lement est centrifuge et du signe – lorsque l’écoulement est centri-
■ Force due à la variation de la quantité de mouvement axiale
pète.
à l’entrée de la roue (14) :
Pour utiliser les valeurs numériques de k (figures 10a et 10b ), il
f q = 1 000 × 0,36 × 6,53 = + 2 350 N convient de remplacer (11) et (12) respectivement par :
■ Poussée résultante 2 2
k U2
p = p 2 – ρ -------------------- 1 – ( r ⁄ r 2)
2
Fa = 8 500 + 57 338 – 79 554 – 1 790 + 2 350 = – 13 156 N (15)
2
r2 2 2 2 2 2
π ρ k U2 (r2 – r1 )
fp = 2 π r p d r = S p 2 – -----------------------------------------------------------
2
- (16)
r1 4 r2
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3.3.2 Roues ouvertes Il existe plusieurs causes d’incertitudes sur la valeur de la poussée
résultante. Les deux causes principales sont les suivantes.
Dans le cas d’une roue ouverte, le calcul de la poussée nécessite
de connaître l’évolution des pressions à l’intérieur de la roue sur la ■ Dissymétrie de pression à la sortie de la roue
surface de courant correspondant à l’extrémité des aubes, dont il Dans tout ce qui précède, nous avons supposé que la pression
faut bien entendu connaître le tracé. p 2 à la sortie de la roue était uniforme, c’est-à-dire prenait la même
Si l’on a utilisé pour la définition des aubes un programme de valeur sur les flasques avant et arrière. Il n’en est pas toujours
calcul soit pseudo-3D, soit Euler, soit Navier-Stokes, on disposera ainsi.
déjà de la loi de pression devant la roue, et le calcul de la poussée Une roue large, ayant une vue méridienne courbe ou des ailes
sera très simple ; il suffit de faire l’intégrale des efforts : gauches, même si elle est bien centrée par rapport au diffuseur qui
la suit, pourra présenter une différence de pression droite-gauche
p (r ) 2πr dr non négligeable et bien difficile à prévoir par le calcul. Il faudrait,
pour l’évaluer, faire un calcul 3D global et simultané de la roue et
Dans le cas contraire, il faut d’abord faire une estimation de la du diffuseur, ce qui demande des moyens de calcul importants. Il
pression statique p (r ). On peut procéder de la façon suivante : faudrait aussi pouvoir évaluer convenablement les conditions aux
— on calcule, en appliquant le théorème d’Euler, les pressions limites à la sortie du diffuseur.
totales p t (r ) en supposant que le facteur de glissement varie linéai- Lorsqu’une roue se trouve axialement décentrée, des différences
rement entre 1 et σ avec l’abscisse curviligne s de l’aube extérieure ; de pression notables peuvent exister entre les faces avant et arrière
— on revient sans difficulté aux pressions statiques, puisque de la roue, avec pour conséquence évidente une modification de la
l’on connaîtra le vecteur vitesse en tout point de l’aube. poussée axiale. Un décentrement axial pourra se rencontrer sur
des pompes chaudes en régime transitoire thermique. Il pourra se
constater aussi sur quelques étages de pompes multicellulaires à
cellules empilées où les tolérances de réalisation s’additionnent.
Enfin, on constatera pratiquement toujours une différence de
pression entre les deux côtés de la roue pour des fonctionnements
à petit débit. Elle sera associée à des champs de vitesse et des zones
de recirculation qui, en règle générale, ne seront pas centrés sur
l’axe du canal.
■ Difficulté d’une prévision exacte des gradients de pression
existants dans l’intervalle entre la roue et le stator
Les courbes des figures 10a et 10b permettent une évaluation
améliorée des gradients de pression, par rapport à l’hypothèse
d’une rotation à mi-vitesse, mais elles ne permettent pas une esti-
Figure 11 – Utilisation de nervures sur la face arrière de la roue mation exacte. Les essais qui ont conduit à l’établissement de ces
pour réduire la poussée axiale courbes ont en effet montré que des imperfections (par exemple,
des nervures ou des têtes de boulon, dépassant dans le stator,
même faiblement) peuvent modifier complètement le champ des
pressions. En outre, les surfaces fixes et tournantes ne sont pas tou-
jours sur des plans perpendiculaires à l’axe et j peut être fortement
dépendant du rayon.
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La pression régnant dans la capacité intermédiaire C dépend de interne au-dessus d’une valeur de consigne. On rencontre deux
la valeur du jeu j a ; on calcule facilement sa valeur qui donne types de systèmes, selon qu’il y a ou non un risque thermique.
l’équilibre axial de la pompe. On choisit j r , et D de telle façon que ● S’il n’y a pas de risque thermique, le système comporte un
j a calculé ne soit pas trop petit, c’est-à-dire tel qu’il soit compatible by-pass piloté par un débitmètre, qui prélève du fluide au refoule-
avec les imperfections de réalisation inévitables (telles que voile et ment de la pompe et le renvoie à l’aspiration, de façon à maintenir
conicité des surfaces fixes et tournantes, défauts de perpendicula- un débit interne supérieur à une valeur de consigne. Lorsque ∆p de
rité, etc, exactement comme on choisit une épaisseur de film pour la pompe est grand, la détente ne peut pas s’effectuer dans une
une butée à huile). simple vanne et il convient de prévoir des systèmes à détente mul-
Pour éviter des contacts rotor-stator durant la période de tiple ou fractionnée.
démarrage, pendant laquelle les conditions transitoires sont ● S’il y a risque thermique, il convient d’adjoindre sur le circuit un
éloignées des conditions du calcul, on pourvoit quelquefois la réfrigérant. Cependant, le débit « mini-thermique » (2 à 7 % Q n ) est
pompe d’une petite butée mécanique poussée par un ressort dont tellement différent du débit « mini-hydraulique » (25 à 65 % Q n ),
le rôle est d’augmenter j a à l’arrêt et au démarrage. Dans ce cas, que l’on préfère, quelquefois, réaliser deux circuits. Le circuit ther-
la force du ressort ne doit être qu’un petit pourcentage de l’effort mique, parce qu’il est tout petit, peut fréquemment utiliser une
axial hydraulique total. source froide existant déjà sur l’installation.
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réduisent à : X et Y :
Fx K xx K xy x B xx 0 x′
= + (17)
Fy K yx K yy y 0 B yy y ′ OG = OO 1 + O 1 G = ( X + d cos Ω t ) I + ( Y + d sin Ω t ) J (18)
Nous supposerons aussi que l’inertie polaire de la roue est faible Le vecteur accélération en G correspond à la dérivée seconde de
et que, par conséquent, il en est de même des forces giroscopiques. OG :
2 2
Γ G = ( X ″ – d Ω cos Ω t ) I + ( Y ″ – d Ω sin Ω t ) J (19)
6.2 Équilibre des forces agissant Finalement, l’équilibre des forces extérieures (17) et des forces
sur le mobile d’inertie correspondant à (19) s’écrit :
2
MX ″ + B xx X ′ + K xx X + K xy Y = d Ω M cos Ωt (20)
Considérons la figure 15 où O correspond à l’axe idéal des paliers
ou encore, dans l’exemple, à la position du centre des sections de 2
MY ″ + B yy Y ′ + K yy Y + K yx X = d Ω M sin Ωt (21)
fuite.
La solution des équations ci-dessus sans second membre permet
de déterminer les fréquences propres, l’amortissement et la stabilité.
avec 1 = M 2,
2 = M (Bxx + Byy ),
3 = M (Kxx + Kyy ) + Bxx Byy ,
4 = Bxx Kyy + Kxx Byy ,
5 = Kxx Kyy – Kxy Kyx .
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Kyx = – 0,4 · N/m Kyy = + 0,8 · N/m 106 106 Kxy = – K yx = 0,5 · 106, au lieu de 0,4 · 106. Le calcul est facile puis-
— Matrice d’amortissement à la vitesse de rotation normale : que ces coefficients n’interviennent que dans le terme 5 et
conduisent à une simple translation de Re (a ).
Bxx = + 1 · 103 N · s/m Bxy = 0
On trouve ainsi ω = 514,8 rad /s, et a = – 5 rad /s correspondant à
Byx = 0 Byy = + 1 · 103 N · s/m un rapport de deux amplitudes successives RA = 0,94. Le système
3 6 9 11
— 1 = 9, 2 = 6 ⋅ 10 , 3 = 5,8 ⋅ 10 , 4 = 1,6 ⋅ 10 , 5 = 8 ⋅ 10 a beaucoup perdu de sa stabilité puisque l’amortissement est
Partant d’une valeur de a donnée, on calcule ω 2 qui satisfait (24). passé de a = – 35 rad /s à a = – 5 rad /s, et RA de 0,65 à 0,94.
Par exemple, a = 0 donne ω 2 = 2,666 · 105. Reportant les valeurs En procédant de la même façon, on mettrait en évidence
de a et de ω 2 dans (23), on trouve Re = – 1,066 · 1011. l’influence des coefficients d’amortissement Bxx , Byy .
Pour a = – 10 rad /s, on trouve Re = – 7,27 · 10 1 0 ; pour
a = – 30 rad/s, Re = – 1,32 · 1010, etc.
Traçant Re (a ) on constate que Re s’annule pour a = – 35 rad /s et 6.6 Réponse à un balourd
ω = 506,5 rad/s. Ces valeurs satisfont à (22) et (23) et sont, respec-
tivement, l’amortissement global et la pulsation propre du système
(fréquence propre fp = 80,61 s–1). Il est possible de traiter de la même manière le problème de
réponse à un balourd, en cherchant les solutions particulières
La grandeur a est peu parlante à l’esprit, et il est souvent préfé-
de (20) et (21) avec second membre. Pour cela, on écrit que les solu-
rable de lui substituer RA, rapport de deux amplitudes successives ;
tions recherchées sont de la forme X = A cos ( Ω t + ϕ 1 ) et
RA = exp aτ, τ étant la période du phénomène (= 1/f ).
Y = Bcos (Ωt + ϕ 2). Ces valeurs doivent vérifier (20) et (21) quel que
Pour l’exemple, a = – 35 conduit à RA = 0,65. soit t . On obtient ainsi le système d’équations qui permet de
Rappelons que la limite théorique de la stabilité se situe à RA = 1, déterminer, pour une valeur de Ω donnée, A, B, ϕ 1 , ϕ 2 . Un balayage
mais que dans la pratique une machine devient difficile à exploiter en Ω permet de calculer les déplacements du mobile et l’évolution
dès que RA > 0,95. de la phase à la traversée d’une fréquence propre.
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B 4 306 − 12 © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
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78
en pour-cent
54
Rotors .............................. 37
(%)
I Équipement de contrôle .
Vannes, clapets ...............
3
4
Système de protection défaillant..........
Manque de lubrification ........................
4
4
L’étude, dont les résultats sont donnés tableau D , a été menée en Finlande
(1992) dans 20 centres industriels représentant différents secteurs d’activité.
Les statistiques ont été faites sur 1 690 pompes, ayant une moyenne d’âge de
R Autres .............................. 16 Autres...................................................... 28 12 ans et faisant partie d’un parc total de 6 340 pompes [4]. (0)
10
2
11,5
S Le tableau B donne les causes d’arrêt pour ces pompes.
Cette statistique est basée sur l’analyse de 343 sinistres. (0)
Impuretés dans le fluide,
obstruction d’un conduit ................. 17 10,5
Air dans le fluide, niveau
de pression anormal, cavitation ..... 7 8
Tableau B – Causes d’arrêt des pompes des circuits Paliers ............................................... 12 10
de refroidissement (%) Balourds, flexion d’arbre,
désalignement.................................. 17 24
Paliers ......................................... 29 Aubages directeurs ..................... 6 Accouplement, moteur,
Arbre, rotor................................. 22 Fixations....................................... 4 mauvais montage pompe ............... 13 10
Aubes du rotor (roues) .............. 21 Vannes, filtres.............................. 2
(Total rotor) ................................ (43) Équipement de protection.......... 1
Carter, stator .............................. 7 Autres........................................... 8 Cette étude diffère des précédentes en ce sens que la statistique ne porte
pas sur le nombre des incidents, mais sur le coût qu’ils ont généré, tant en
maintenance qu’en indisponibilité de l’installation.
Les coûts d’indisponibilité sont 1,6 fois supérieurs aux coûts de la mainte-
Les causes de défaillance sont imputables :
nance et représentent la dépense principale (coût de l’indisponibilité 240
— au produit (61 %) ; millions de FIM – monnaie finlandaise – par an, contre 150 millions de FIM par
— à l’exploitation (20 %) ; an pour la maintenance).
— à d’autres causes (19 %).
On notera qu’il n’y a pas de proportionnalité entre les dépenses de mainte-
Causes d’arrêt des pompes utilisées dans l’industrie chimique nance et les coûts d’immobilisation. La même notion ressort de plusieurs
ou pétrochimique autres études et les coûts d’indisponibilité y sont toujours supérieurs aux
L’étude, dont les résultats sont donnés tableau C, a été menée en Espagne coûts de la maintenance.
et porte sur 178 pompes centrifuges [3]. On remarquera que les joints sont encore responsables du plus grand coût
On remarquera la très grande participation des systèmes d’étanchéité (93 de maintenance et du plus grand coût d’indisponibilité.
soit 65 %) et des paliers (22, soit 16 %). Réunis, ils représentent 115 causes Industrie chimique et pharmaceutique
d’arrêt, soit plus de 80 % du total. Nous retrouverons cette tendance dans
d’autres enquêtes. (0) Ce qui suit est extrait d’une étude effectuée par Rhône-Poulenc et publiée
dans la référence [5].
Les pompes représentent en moyenne 9 % d’un budget d’entretien, à
l’intérieur d’une fourchette allant de 4 à 21 % selon les unités.
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S E 44-092 10-1985
bon fonctionnement et la prévention
des accidents.
Pompes. Guide d’exploitation pour le
Les valeurs alphanumériques entre [ ] correspondent à l’indice de classement
dans la normalisation française. Celles qui sont en tête de ligne correspondent
A bon fonctionnement et la prévention
des accidents.
à la référence dans la normalisation ISO/CEN. Les valeurs numériques entre ( )
correspondent à la date probable de publication.
O NF U 61-060 04-1994
acceptable.
Matériel agro-alimentaire. Pompes.
EN 12262 ou [E44-005] (06-1998) Pompes rotodynamiques. Documents
techniques.
Terminologie. Étendue de la fourniture,
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