MGC 00021

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE
ET POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DELA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI
Faculté des sciences & Technologie
Département de Génie Civil & Hydraulique
Pour l'Obtention du Diplôme

De Master en Génie Civil
Option : Structure
Thème
Etude d’un bâtiment (R+5) A Usage
D’habitation
Thème de recherche
Etude comparative
(Voile, portique)
Présenté par : Encadré par :

 MERZOUGUI SAMAH Mr. lahlouhi A
MM. CHIKHI N
Promotion : 2014 – 2015 

Après « El – HAMDOU OUA CHOUKRA LIALLAH »
Remerciement à DIEU TOUT PUISSANT qui n’a donné la santé, la
force et la volonté pour la confection de ce projet, permettez – moi de
remercier très respectueusement notre encadreur Monsieur
LAHLOUHI AISSA ainsi qui ’a MM. CHIKHI NASIRA pour leur patience
bien vaillante et leurs conseils judicieux
Mes remerciements anticipés à M M LES membres du Jury :
MM MAMECH, BESTANDJ ET OUCHNEN
Ma gratitude aussi envers M. LE DIRECTEUR de la faculté, M .le chef de
département ainsi
Que nos professeurs pour leur enseignement de qualité pédagogique et
scientifique performant et enrichissant sans oublier les membres de
l’administration et les agents de notre département Génie civil
Encore une fois, Merci à tous
Ce modeste projet est à mon père ABD EL KARIM et ma mère TAOUSSE qui
Se sont sacrifiés pour nous assurer de très bonnes conditions de vie et de travail
tout au long de ma scolarité
Je leur souhaite une très bonne santé et une vie plein de bonheur et de prospérité
avec toute mon affection
Je le dédie aussi à mes sœurs SOULEF, RADIA, DJAHIDA et ZOULIKHA

À qui je souhaite santé, bonheur, prospérité, et réussite dans les études
La vie professionnelle et familiale
Je dédie à mon marie

Hakim
Je dédie à mon fisse

Mohamed ouassim
mes oncles et toutes maternelles et paternels

A mes amis
A mes meilleurs amis FATOM, WAFA, ILHAM, CHAMSS qui ma soutenir dans
les bon et les mauvais moments
A tous ceux qui m aiment et tous ceux que j’aime.

Partie 1 : projet De
Calcul
Chapitre I : Introduction et présentation de l’ouvrage.
I.1 Introduction
I.2 Présentation du projet.
I.3 Hypothèse De Calcul.
I.4 Les Plans D ˊArchitectures.
Chapitre II : Caractéristiques des matériaux.
II.1 Introduction.
II.2 Composition du béton.
II.3 Dosage.
II.4 Préparation du béton.
II.5 Béton armée.
II.6 Présentation de la méthode de calcul aux états limites.
II.7 Béton.
II.8 Acier.
II.9 Règles des trois pivots .
II.10 Hypothèse de calcul.
II.11 Caractéristiques des matériaux utilisés.
Chapitre III : pré dimensionnement et descente des charges.
III.1 Introductions
III.2 pré dimensionnement des poteaux
III.3 Pré dimensionnement des poutres.
III.4 Pré dimensionnement des voiles.
III.5 pré dimensionnement des plancher.
III.6 l’acrotère.
III.7 pré dimensionnement des escaliers.
III. 8 Evaluations des charges.
III.9 Descente des charges.
Chapitre IV : Calcul des éléments secondaires.
IV.1 Les planchers.
IV.2 Balcon.
IV.3 Les Escaliers.
IV.4 Acrotère.
IV.5 Poutre Palier.
Chapitre V : Etude dynamique.
Chapitre VI : Calcul des éléments structuraux.
VI.1 Ferraillage des poutres.
VI.2 Ferraillage des poteaux.
VI.4 Ferraillage des voiles.
Chapitre VII : Etude de l’infrastructure.
VII.1 Les fondations
Chapitre
I
Présentation du
projet
Chapitre I Introduction et présentation de l’ouvrage
I.1) INTRODUCTION GENERALE:
L’étude des structures est une étape clé et un passage obligatoire dans l’acte de bâtir, faire
cette étude vise à mettre en application les connaissances acquises durant les années de
formation d’ingénieur à travers l’étude d’un ouvrage en béton armé. L’ouvrage en question
est un bâtiment en R+5, présentant une irrégularité en plan, l’ossature est en poteaux
poutres.
Après une descente des charges et un pré-dimensionnement des éléments de notre

structure, une étude dynamique et sismique est effectuée pour trouver les caractéristiques
intrinsèques du bâtiment et calculer les efforts engendrés par les différentes sollicitations.
Dans le cadre de cette étude, on a utilisé le logiciel de calcul par éléments finis (ETABS)
pour faire le calcul statique et dynamique des éléments structuraux. Les efforts engendrés
dans le bâtiment, sont utilisés pour ferrailler les éléments résistants suivant les
combinaisons et les dispositions constructives exigées par le BAEL91, le CBA93 et le
RPA99/version2003.
I.2) PRESENTATION DE L'OUVRAGE :
I.2.1) Introduction :
L'ouvrage à étudier est un bâtiment d’habitation implanté à Jijel (zone sismique II. a). Il
est composé d’un rez-de-chaussée, et de 05 niveaux. Notre sujet d'étude est en portiques
Auto stables,
I.2.2) Caractéristiques géométriques de la structure :
Les caractéristiques de la structure à étudier sont:

 La largeur en plan : 16,40 m.
 La longueur en plan : 23,00 m
 La hauteur du RDC : 3.06 m.
 La hauteur d'étage courant : 3.06 m.
 La hauteur totale du bâtiment (avec acrotère) :18.96 m
I.2.3) Données du site :
Département de Génie Civil 1

 Le bâtiment est implanté dans une zone classée par le RPA 99/version 2003
comme
une zone de moyenne sismicité (zone 2).
 L'ouvrage appartient au groupe d'usage (2).
 La couche porteuse des fondations est constituée d’un sol ferme (S3).
 La contrainte admissible du sol σsol = 2 bars.
I.3) HYPOTHESE DE CALCUL:
Dans notre étude, les hypothèses de calcul adoptées sont :

 La résistance à la compression à 28 jours fc28 = 25 MPa.
 La résistance à la traction ft28 = 2.1 MPa.
 Evj = 10818.865 MPa.
 Eij = 32164.19MPa.
 fe = 400 MPa.
I.4) LES PLANS DˊARCHITECTURESː




















 
  
 




 


 





 

 



























Chapitre
II
Caractéristiques des
matériaux
Chapitre II caractéristiques des matériaux
II/ CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX :
II.1) Introduction:
Béton, matériaux de construction reconstituant artificiellement la roche, composé de

granulats, de sable, de ciment, d’eau et éventuellement d’adjuvants pour en modifier les
propriétés c’est le matériau de construction le plus utilise au monde , qui ce soit en
bâtiment ou en travaux public.
II.2) Composition du béton :
Le dosage des différents constituants du béton dépend du type de matériau recherche,

détermine par ses utilisations .en effet, ses propriétés physiques et mécaniques dépendent
de sa composition et de facteurs extérieurs, tels que la température.
II.2.1) Ciment:
Ce sont essentiellement des mélanges de silicates et d aluminates de calcium obtenues par

cuisson a température(1450 C),et le broyage d un mélange minéral (calcaire+argile),en ces
constituants sont clinker , laitier(L),cendres(C),pouzzolanes(Z) et fillers qui sont mélanges
en proportions diverse pour la constitution des différentes catégories de ciment ,permis les
plus utilises :le CIMENT PORTLAND , il constitue de :
1- Artificiel (CPA)/……………………………. 97% clinker, 03% filler.
2- Compose (CPJ)/……………………………. 65% clinker, 35% divers constituants.
3- Le ciment de haut fourneau (CHF)/………65% a75% de laitier, 35% à 25% clinker+ filler.
4- Le ciment de laitier de clinker (CLK) /….. 80% laitier, 20% clinker + filler.
La teneur en ciment dépend de la résistance souhaitée, pour le béton de remplissage, peu

sollicites, le dosage est de 150 Kg/ m3. Pour toutes les pièces constituants la structure des
bâtiments, en béton arme ou précontraints .le béton contient généralement 350Kg/m3 de
ciment. pour les mortiers, mélanges de sable, de ciment et d’eau, la teneur atteint en
moyenne 450Kg/m3 .enfin, les coulis, utilises en injection dans des forages , ne comprennent
que du ciment et de l’eau .ils servent a boucher les microfailles et les fractures d’un terrain.

II.2.2) Granulats:
les granulats utilises sont des graviers issus de carrières , blocs de roche concasses et broyés
, ou des granulats roules , extraits du lit des rivieres.la taille des granulats varie en fonction
de celle du coffrage , de la densité d’acier pour les éléments en béton arme, et du type de
béton recherche, la taille des granulats est indiquée par deux chiffres , la plus grande
dimension des éléments les plus petits et celle des éléments les plus grands.par exemple , un
gravier 5/15 est compose de particules dont le diamètre varie entre 5 et 15 mm , pour les
bétons employés en bâtiment , les granulats les plus courants sont des graviers 5/15 et 15/25.
II.2.3) Sable:
Les grains de sable, de même origine que les granulats, ont un diamètre inférieur 5 mm.
Cette roche sédimentaire doit être propre et sans poussières argileuses.
II.2.4) Eau:
L’eau doit être propre ; c’est généralement de l’eau potable. si elle contient des chlorures ,
une réaction chimique a lieu et modifie la prise du ciment .le béton perd alors ses qualités
de résistance .la consistance du béton , et donc sa facilite de mise en œuvre dans les
coffrages , dépend de la quantité d’eau , plus un béton est liquide , plus il est facile a
travailler , mais un tel matériau pressente une plus faible résistance une fois sec .il est donc
nécessaire de définir la teneur en eau selon l’usage du béton , et d’obtenir le juste équilibre
pour que le matériau soit résistant et néanmoins maniable.
En générale, le béton mis en œuvre est plutôt sec, mais il est vibre au coulage pour lui
permettre de remplir correctement le coffrage, et pour expulser l’air emprisonne lors du
malaxage.
II.2.5) Adjuvants :
Lors du malaxage, on ajoute parfois des adjuvants au béton qui permettent de modifier les
propriétés du matériau .il est ainsi possible de rendre des bétons étanches, pour construire
des ouvrages souterrains ou des piscines ; on peut retarder ou accélérer le temps de prise du
ciment dans le béton .des adjuvants sont également utilises à des fins architecturales. Par

exemple, au cours du malaxage, on peut ajouter des pigments aux bétons ou aux mortiers.
Des durcisseurs de surfaces, des particules de quartz sont incorporés pour obtenir des dalles
en béton supportant des charges roulantes importantes, en usine par exemple .le béton peut
être rendu poreux et frottement perméable.
II.3) Dosage:
Afin de réaliser un béton dont les qualités soient celle recherchées en fonction de la nature
l’ouvrage, on dispose de plusieurs méthodes de calcule, on citera :
- Méthode de DREUX-GORISSE.
- Méthode de BOLOMEY.
- Méthode de d’ABRMS.
- Méthode de FAURY.
 Un béton dit 350, contient :
- 350 Kg de ciment.
- 700 Kg de sable (0/5).
- 1000 Kg de graviers de grains (5/15 et 5/25)
-200 L d'eau.
II.4) Préparation du béton:
II.4.1) Malaxage :
On mélange les composants à la main, à la pelle, ou au moyen d’engins mécaniques, tels

qu’une bétonnière, pour des grands travaux, le béton est fabrique dans une centrale qui
mélange automatiquement les constituants selon une composition programme a l avance, la
production peut atteindre plus de 300m3/h. l objectif est mélanger suffisamment les
composants pour obtenir une pâte homogène, au sein de laquelle les éléments les plus fins,
sable et ciment , comblent les vides l agglomération des granulats ;on doit également

envelopper les graviers pour obtenir, une fois sec . Un matériau reconstitution d une roche.
II.4.2) Coulage:
Le béton peut être transporte jusqu' au chantier par des toupies, bétonniers montées sur
camion .un pompe a béton achemine le matériau en hauteur ou sur des sites difficilement
accessibles aux camion , sur les gros chantiers , le pompage du béton permet des cadences
beaucoup plus importantes que si l on emploie des bennes amènes par grue sur le lieu du
coulage , le béton peut également être projet au moyen de compresseurs pneumatiques
II.4.3) Vibration:
Une fois coule dans un coffrage, le béton est vibre a l aide d aiguilles ou par des vibreurs
électriques montes directement sur le coffrage, l air expulse durant cette phase provient des
cavités entre les graviers, qui se remplissent de la pâte fine de ciment et de sable .la vibration
permet un mélange efficace et améliore le durcissement.
II.4.4) Durcissement:
La température ambiante a une grande influence sur le durcissement, ou prise, du béton.

Par temps de gel, il peut être nécessaire de chauffer l eau, par fois même les agrégats, avant
de malaxer et de couvrir le matériau pour retenir la chaleur dégager par la réaction
exothermique lors de la prise du ciment. Par temps très chaud, au contraire, on doit arroser
le béton et le garder l’ombre, afin que l eau nécessaire a la prise ne s évapore pas et provoque
un retrait, c est à dire une diminution de volume de la pièce. Ce phénomène engendre des
fissures dans le béton. Plus le béton est maintenu humide sur une longue période, plus sa
résistance sera importante.
II.4.5) Décoffrage:
Pour les pièces préfabriquées et les éléments non porteur , il est possible de décoffrer
quelques heures seulement après le coulage .en général , par temps doux , on coule le béton
le soir pour le décoffrer le lendemain matin.les éléments porteurs, comme les poutres ou les
planchers , doivent rester plusieurs jours dans leur coffrage ;le béton doit durcir
suffisamment pour supporter leur propre poids , ainsi que les charges qui y seront
appliquées.

II.5) Béton armée :
Le béton pressente une excellente résistance a la compression, environ 450DaN/cm, mais

dix fois moindre en traction ou en cisaillement .dans une pièce en béton supportant une
charge, une poutre par exemple, la partie haute travaille en compression et la partie basse
exerce des efforts de traction. Des études sur la résistance des matériaux permettent de
déterminer dans chaque cas les parties d une pièce en béton travaillant en compression ou
en traction, pour reprendre les efforts de traction du béton, des barres d aciers sont noyées
dans le béton. L’acier, qui possède une résistance égale en traction et en compression, est
place aux endroits ou le béton est le plus fragile.
Jadis, les aciers employés éteint des barres rondes de surface lisse, mais ce type d’acier
n’offre pas une adhérence suffisante sur le béton .en cas d effort important, il glisse dans le
matériau et les contraintes ne se transmettent plus correctement, aujourd'hui, ces aciers
sont surtout utilises pour des attentes d armatures.
En structure, les barres d aciers mises en œuvre le plus souvent sont torsadées. Elles sont
dites a haute adhérence, car leur surface rugueuse permet un lien intime avec le béton, et les
contraintes peuvent se transmettre entre les deux composants .les armatures du béton
permettent une grande économie de béton mais nécessitent des précautions particulières de
mise en œuvre. Il est ainsi indispensable que l acier soit correctement enrobe de béton et ne
soit pas au contact avec milieu extérieur.
L’idée d associer le fer et le béton a trouve sa première application en 1848, lorsque

Lambot construit une barque en béton arme a Marseille .Puis, a partir de 1852, les premiers
immeubles en béton arme sont construit a Paris. Monnier élabore des bacs à fleurs a
Versailles, puis fabrique des escaliers, réservoirs et des poteaux. Coignet produit des poutres
préfabriquées .en 1930, un ingénieur français, Freyssinet met au point la précontrainte des
armatures.
II.6) Présentation de la méthode de calcul aux états limites:
II.6.1) Définition:

Un état limite est état particulier d un structure ou de l un de ses éléments, dans lequel une
condition requise est strictement satisfaite et cesserait de l être dans le cas de modification
défavorable d’une action.
Il existe deux états limites :
II.6.2) Etat limite ultime (ELU):
On s’intéresse à la résistance de la structure ; on doit y garantir :
- équilibre statique.
- Stabilité de forme.
- Résistance de tous les éléments.
Pour ce faire, on fait un calcul de type rupture à partir de la loi de comportement des
matériaux réels ou idéals.
II.6.3) Etat limite de service(ELS):
On s intéresse aux conditions d exploitations de la structure en vérifiant :
- La contrainte de compression du béton.
- L ouverture des fissures.
- Les déformations.
On y fait un calcul de types contraints admissibles en supposant un comportement linéaire

élastique du matériau.
II.7) Béton :
II.7.1) Résistance a la compression : C.B.A 93 [A-2-1-1-1].
Dans le cas courant, le béton est caractériser du point de vue mécanique par sa résistance
caractéristique a la compression a l âge de 28 jours .notée :fc28 et choisies a priori compte

tenu des possibilités locales et des règle de contrôle qui permettent de vérifier qu’elle est
atteinte.
Pour le choix de la valeur de fc28 on peut considérer que :
On obtient facilement 25 MPa sur les chantiers faisant l'objet d'un contrôle régulier. Soit
dans notre projet : fc28 = 25 MPa.
La résistance a la compression a « j » jours est donnée par :

j
f cj   f c 28 ⇒ f c 28  40 MPA
4.86  0.83 j
Et pour j>28 jours.

j
f cj   f c 28  f c 28  40 MPA
1.4  0.95 j
II.7.2) Résistance à la traction : C.B.A 93 [A-2-1-1-2]
La résistance caractéristique à la traction du béton à « j » jours notée « ƒt j » est

f tj  0.6  0.06  f tj  f tj  60 MPA
conventionnellement définie par la relation:
Pour notre cas : ft28 = 2,1 MPa
II.7.3) Déformation longitudinale du béton: C.B.A93 [A.2.1.2.1]
Sous des contraintes normales d'une durée d’application inférieure à 24 heures. On admet
a défaut de mesure, qu’à l’âge de « j » jour le module de déformation longitudinale
instantanée du béton (Eij) est égale a :
Eij  110003 fcj  32164,20MPa
[A.2.1.2.2] CBA 93- On admet que, Sous contraintes normales d’une longue durée
d’application, le module de déformation différée et donnée par :
Ej  37003 fcj  10818,86MPa
II.7.4) Module de déformation transversal:
E E : module de Young.
G=
2(1 + ν ) 0.......à L ' E L S
ν : Cœfficients de poisson 0, 2....à L ' E L U


II.7.5) Les contraintes limites :
a/Compression :
Le diagramme contraint – déformation du béton utilisé dans ce cas est le diagramme de

calcul dit « parabole-rectangle » ; il comporte arc de parabole qui s’étend de l’origine des
coordonnées jusqu'à son sommet des coordonnées εbc=2‰ et σbc= fbu suivi d’un segment
droite parallèle à l’axe des déformations et tangent à la parabole à son sommet.
D’après CBA 93, on distingue deux états limites :
1-Etat limite ultime (E L U).
2-Etat limite de service (E L S).
a.1) Etat limite Ultime : [A.3.3.2] CBA93
Les sollicitations de calcul à considérer résultent des combinaisons d’action dont on

retient les plus défavorables.
-La contrainte limite du béton en compression est :

0,85. fc 28
fbu =
θ.γ b
1.5 en situation durable ou transtoire [ SDT ]

γb =
1.15 en situation accidentelle [SA ]
σbc
[Mpa]
1 pour une duree  24 houres 
 
  0.9 pour une duree entre 1h et 24h
0.85 pour une duree  1h 
 
fbu
« Diagramme contrainte – déformation du béton »

b.2) Etat limite de service : [A.4.5] CBA 93
Les vérifications à effectuer portent généralement sur :
*Un état limite de compression du béton [A.4.5.2].
*Un état limite d’ouverture de fissure [A.4.5.3].
Les contraintes de compression du béton est limite à 0.6fcj dans notre cas σbc lim=15MPa.
σbc [MPa]
σbc
εbc εbc
(‰)
« Diagramme contrainte – déformation du béton »
c.3) Contrainte Limite de cisaillement :
-La contrainte de cisaillement a E L U est définie par :

Vu
τu =
b0 .d
-La contrainte admissible de cisaillement est fixée par :
fc 28
τ u = min(0,2 ,5 MPa ) : Fissuration peu préjudiciable.
γb
fc 28
τ u = min(0,15 ,4 MPa )
γb : Fissuration préjudiciable & fissuration très Préjudiciable.
- Dans notre cas : τ=3,33 MPa Fissuration peu préjudiciable.

II.8) Acier :
II.8.1) Le matériau acier :
Les différents aciers utilisés dans le béton armé se distinguent par leur forme, leur
composition, leur mode d’élaboration, ainsi que par leurs propriétés mécaniques.
Du point de vue constructif, on distingue:
- Les ronds lisses de nuance FeE235, pour les armatures transversales.
- Les barres à haute adhérence de nuance FeE400, pour les armatures longitudinales.
- Les treillis soudés : Symbole TS
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier pour toutes les nuances.
Es = 2.105 MPa [A.2.2.1].C.B.A 93.

σ [Mpa]
Fe
-10 ‰ -Fe/ES
Fe/ES 10 ‰ ε s (‰)
-Fe
Diagramme contrainte déformation

II.8.2) Contrainte limite :
- E.L.U : On adopte un diagramme contrainte déformation:
fe 348MPA en SDT
s  
s 400MPA en SA
- E.L.S : Dans le cas où la fissuration préjudiciable la contrainte limite de service.
Elle dépend de l’état de fissuration admis:
348MPA en FPP
fe
σs = ⇒ MIN ( 1 f e ;90 η × f t 28 = 164.97 MPa en FTP
γs 2
MIN ( 2 f e ;110 η × f t 28 = 201.63 MPa en FP
3
η =1 pour rondes lisses
η =1.6 pour acier HA
II.9) Règles des trois pivots :

Allongement (traction) Raccourcissement (compression)
Section en béton armé
-2‰
εbc
-3,5‰
Fibre 0
comprimé
e B
Traction simple
3/7
2 h
h d
1
C h
As A
3
εs +10‰ Compression simple
0 2‰
Fibre
tendue

- Le domaine 1 (pivot A) : conditionné par l'allongement de l'acier, est celui de la

flexion (simple ou composée) sans épuisement de la résistance du béton ; lorsque toute la
section est située du côté des allongements, on est évidemment dans le cas de la traction
de faible excentricité. (Traction simple ou compression, flexion avec état limite ultime
atteint)
- Le domaine 2 (pivot B) : conditionné par le raccourcissement du béton, est celui de la

flexion (simple ou composée) avec épuisement de la résistance du béton sur la fibre la plus
comprimée ; les armatures voisines de la fibre opposée peuvent alors être soit tendues, soit
comprimées avec une petite partie de béton tendu (diagramme voisin de B0). (Flexion avec
état ultime atteint dans le béton).
- Le domaine 3 (pivot C): est celui de la section entièrement comprimée (Compression

simple ou composé).
II.10) Hypothèse de calcul :
a)E.L.U.
Conservation des sections planes avant et après déformation (Théorie de Navet Bernoulli).
La résistance du béton à la traction est négligeable.
Pas de glissement relatif entre l’acier et béton.
Raccourcissement ultime du béton : εbu= 3,5‰ en flexion.
εbu= 2 ‰ en compression.
Allongement ultime de l’acier est limité à 10 ‰,
Les diagrammes linéaires de déformation passent obligatoirement par l’un des pivots A, B ou
C.

b) E.LS.
Constriction des sections planes.
Le béton a une résistance de traction supposée nulle.
Pas de glissement relatif béton acier.
Les contraintes de compression pour le béton et de traction pour l’acier sont supposées.
Proportionnellement à leur déformation élastique (Loi de HOOK).
(σb=Eb. εb et σs=Es. εs).
Par convention η=Es/Eb rapport d’équivalence a pour valeur (n=15).
Il est fait abstraction du retrait et de fluage.
La contrainte limite ultime de résistance à la compression :
f c 28
f bu = 0.85
θ γb
II.11) Caractéristiques des matériaux utilisés :
Béton Acier
 Dosage : 350kg/m3.  Des barres HA FeE400.
 fc28 = 25 MPa.  fe = 400 MPa.
 ft28 = 2,1 MPa.  σs = 348 MPa.
 fcb = σb = 14,2 MPa.  Es = 2.105 MPa.
 γb = 1,5.  γs = 1,15.
 Eij =32164,2 MPa.  η = 1,6.
 Eυ = 10721 ,4 MPa.

Chapitre
III
es s
Prédimenssionement
des éléments
Chapitre III Pré dimensionnement et descente des charges
III.PRÉ DIMENSIONNEMENT DES ÉLÉMENTS

III.1) Introduction :
Le pré dimensionnement des éléments résistants est une étape régie par des lois qui
découlent généralement de la limitation des déformations (flèche...), et parfois de la
condition de résistance au feu. Cette étape représente le point de départ et la base de
la justification à la résistance, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage.
III.2) pré dimensionnement des poteaux :
Les poteaux sont des éléments en béton armée dont la forme est généralement :
Carrée, rectangulaire, où circulaire.
Le Pré dimensionnement des poteaux avec la condition de non flambement,
consiste à vérifier la condition suivante :
Selon les règles (BAEL) on a :
l f = 0.7 × h e h e = la hauteure d' etage

l f = 0.7 × 306 = 214.2cm
( )
Max λ x , λ y ≤70
lf lf
λ x = 3.46 × λ y = 3.46 ×
bi hi
bi : parallèle a l'axe x
hi : parallèle a l'axe y
lf 3.46  214.2
 x  3.46   bi   10.58cm
bi 70
bi  10.58cm
Alors on prend bi=hi=30 cm
D'après les conditions de RPA 99/V 2003 Art 7.4.1
La zone séismique II a
 Min (b, h) ≥ he/20 ….………(1)
 1/4 < b/h <4 ……..………(2)
 Min (b, h) ≥ 25cm .…….. (3)

-Dans notre projet le nombre dʹétage est (R+5 ) alors on prend une
section rectangulaire
On propose b=30cm, h=40cm
 La vérification: (RPA99 /V2003-art-7.5.1)
* B/h =0.75  1/4 < 0.75 < 4 ……………….……...c v
* Min (b, h) = 30cm > 25cm…………………………c v
* Min (b, h) > he/20………. Min (30, 30) > 15,3 cm……cv
Toutes les conditions sont vérifiées donc les dimensions des poteaux sont:
b=30cm
h=40cm.
h = 40 cm
b = 30 cm
III.3) pré dimensionnement des poutres :

Les poutres sont des éléments horizontaux en béton armé coulés sur place dont le rôle
est lʹacheminement des charges et surcharges émanant des planchers aux éléments
verticaux (poteaux, voiles)
On distingue les poutres principales qui constituent des appuis aux poutrelles et les
poutres secondaires qui assurent le chainage.
Leur dimensionnement sʹ effectuer par les formules données par le BAEL91et vérifier
suivent le règlement parasismique algérien RPA99.une vérification de la rigidité sʹ
effectue a lʹ aide des formules données par la RDM
-Les conditions de dimensionnement :
l max l max
 ≤h≤
15 10
 0.3h ≤ b ≤ 0.7 h

III.3.1) les poutres longitudinales:

pour ; Lmax = 4,20m
420 420
≤ℎ≤
15 10
28 ≤ h ≤ 42
Donc on adopte : h = 40cm
0.3 ℎ ≤ b ≤ 0.7 h
12 ≤ b ≤ 28
Donc on adopte : b =30
La vérification selon le (RPA 99/V2003-art-7.5.1)
 b ≥ 20cm  30 ≥ 20cm ……... cv
 h ≥30 cm  40 > 30 cm …..….cv
 h / b < 4  1.33 < 4 …………cv
III.3.2) les poutres transversales:
Lmax = 4.40m
a : La hauteur 𝒉𝒕
l max l max
 ≤h≤
15 10
440 440
 ≤h≤
15 10
 29,33≤ h ≤ 44
 h =40cm
b: la largeur de la poutre.
 0.3 h ≤ b ≤ 0.7 h
 12 ≤ b ≤ 28
On adopts: b =30 cm, h =40 cm
La vérification selon le RPA 99 :
 b ≥ 20cm  30 ≥ 20cm ……. cv
 h ≥30 cm  40 > 30cm …….cv
 h / b < 4  1.33 < 4 …………cv
Conclusion :
Nous adopterons des poutres de dimensions suivantes :

 Poutres principales : h= 40 cm et b = 30 cm
 Poutres secondaires : h= 40 cm et b = 30 cm
h = 40 cm h = 40 cm
b = 30 cm b = 30 cm
Poutre secondaire Poutre principale
III.3.3) la poutre palier:
- ht : la hauteur de la poutre
- L : partie libre L = 3,00 m
L L
 ht 
15 10
20  ht  30
Recommandation de RPA 99 Version 2003
h  30 , b  25
0,4ht  b  0,7 ht
ht  35 cm ht
   1.17  3
b  30 cm  b  Condition vérifiée

III.4) les voiles:
Pré dimensionnement des murs en béton armé justifiés par l’article (7.7.1 du
RPA99) ils servent d’une part à contreventé le bâtiment en reprenant les efforts
horizontaux (séisme et vent) et d’autre part de reprendre les efforts verticaux qu’ils
transmettent aux fondations.
 Les charges verticales, charges permanentes et surcharges.

 Les actions horizontales, effet de séisme et du vent.
 Les voiles assurant le contreventement sont supposés pleins.
Seuls les efforts de translation seront pris en compte ceux de la rotation ne sont pas
connues dans le cadre de ce pré dimensionnement.)
Dʹaprès l ʹarticle 7-7-1 RPA99/version2003
« Les éléments satisfaisants la condition (L ≥ 4 e) sont considérés comme des

voiles, contrairement aux éléments linéaires. » avec
L : porté du voile.
e : épaisseur du voile.
L’article 7.7.1 RPA99
« L’épaisseur minimale est de 15 cm » .de plus l’épaisseur doit être déterminé en

fonction de la hauteur libre d’étage hé et des conditions de rigidité aux extrémités.
On adopte Alors :
e =20cm
e
𝒉𝒆 L
e
Figure (2.2) : Coupe de voile en élévation.

III.5) planchers (corps creux) :

Les plancher sont des aires limitant les déférents niveaux d un bâtiment. Leur rôle
principal est de transmettre les charges et les surcharges qui lui sont directement
appliquées aux éléments porteurs, tout en assurant des fonctions de confort comme
l’isolation phonique, thermique et l’étanchéité des niveaux extrêmes.
Les planchers sont constitués de poutrelles préfabriquées associées aux corps creux.
Ce type de planchers doit être calculé pour que les flèches développées durant la durée
d exploitation de l’ouvrage ne soient pas trop élevées à cause des désordres que cela
occasionnera aux cloisons, aux revêtements et au plancher lui-même.
L épaisseur du plancher est donné par la formule suivante :
L
ht ≥ 22,5
L : la plus grande portée dans le sens des nervures entre nus

L=480cm
480
ht ≥ 22,5
ht≥21,33cm
Donc on adoptera un plancher de 24 cm d’épaisseur composé d’un corps creux de 20

cm et d’une dalle de compression de 4 cm ; h=24 cm. (Plancher:20+4)
III.5.1) Les poutrelles :
Selon (BAEL 83 P118)
0.3 ht≤b0 ≤0.4 ht
7.2 ≤ b0 ≤ 9.6 On prendre. b 0=10cm
b  b0
b=2b1 +b0 Alors b1= . On a , b=65 cm
2

65  10
Donc b1= =27.5cm
2
b1=27.5cm.
Il faut vérifier les deux conditions suivantes:
L0
b 1≤ L0: la distance entre deux faces voisines.
2
L
B1≤ L: la plus grande portée de travées de la poutrelle.
10
L0=b - b0=55cm
55
b 1≤ =27.5. b1=27.5…............ C V.
2
480
L=480 → b1=27.5cm ≤ =48→……... C V.
10
III.5.2) Les nervures :
La section transversale des nervures est assimilée à une section en T de caractéristique

géométriques suivantesː
La largeur de la table de compression est égale a : b=2b1+b0
Avec b1=min(L0/2,L/10)  b1= min(55/2,450/10)
 On prend donc : b1=27.5cm …………… (la plus faible valeur)
Et on a : b=2b1+b0=227.5+10=65cm  b=65cm

b=65cm
h0=4 cm
ht=24 cm
h=20 cm
b1=27.5cm b1=27.5cm
b0=10 cm
III.6) l’acrotère :
5cm 10cm
3cm
7cm
60cm
G
a) charge permanente :
S= [0.60.1+0.050.1+ (0.030.1)/2+0.070.1
 S=0.0732 m²
G=Sx25  G= 1.837 KN/ml

b) Surcharge d’exploitation:
Q= 1 KN/m

III.7) pré dimensionnement des escaliersː
Les escaliers sont des éléments constitués d’une succession de gradins. Ils
permettent le passage à pied entre les différents niveaux d’un bâtiment. Les escaliers
utilisés dans notre ouvrage sont en béton armé.
La cage dʹescalier est située à lʹ intérieur du bâtiment et lʹ escalier adopté est du

type coulé en place dont la paillasse viendra s appuyer sur le palier.
 Le nombre des marches et des contres marches :
14cm ≤ h ≤ 18cm on adopts h = 17cm

28cm ≤ g ≤ 36 cm on adopts g = 30cm
For mule de Blundell:
59cm≤ g+2h ≤ 66cm
2h + g = 2 (17) + 30 = 64cm.
59cm≤ 64 ≤ 66cm.......CV

 Nombre des contre marches par foulée :

n = H / h = 306 /17 = 18 marches.
 Nombre des marches par foulée :
n / 2 = 18 / 2 = 9 marches.
 Ligne de foulée :
L = g (n / 2 - 1) = 30 (9-1) = 240 cm
 L’angle d’inclinaison :
H / 2 153
tg    0,56    29,25
270 270
La longueur de la paillasse est : L=(153/sin32.52°)=2.85m
Epaisseur de la paillasse (ep) :
L L0
 ep 
30 20
L0:la longueur développée
L0=L+1,07
L : la longueur on plan de la volée
285 285
 e => 9,5cm < ep < 14,25cm
30 20
On adopt e=14cm

Chapitre III pré dimensionnement et descente des charges
III.8) Evaluation Des Chargesː

III.8.1) introduction:
Pour l’obtention d’une bonne résistance et d’une bonne stabilité de l’ouvrage
il est nécessaire d’uniformiser la distribution des charges au niveau de touts les
éléments porteurs de charges des planchers.
- Les charges réglementaires :
Les charges réglementaires sont en général dues:
Les charges permanentes qui présentent le poids mort.
Les charges d’exploitation ou surcharges.
- Les charges permanentes :
Il s'agit de prendre en compte le poids réel des éléments mis en œuvre pour
construire le bâtiment. Là encore, afin d'uniformiser et faciliter les procédures de
calcul, le législateur fourni des listes de poids volumiques en fonction des
matériaux utilisés.
- Les charges d’exploitation :
Tout bâtiment entre dans une catégorie réglementaire et doit être capable de
supporter les charges et sollicitations correspondant à une utilisation "normale".
On comprend aisément que le plancher d'un groupe à usage d’habitation, est à
priori, moins chargé qu'un plancher d’une bibliothèque.
III.8.2) Evaluation des charges :
III.8.2.1) plancher :
a) Planchers terrasses :
La terrasse est inaccessible et réaliser en dalle en corps creux surmontée de
plusieurs couches de protection en forme de pente facilitant lʹévaluation des
eaux pluviale.
Gravier de protection de l'étanchéité (e = 2,3cm)….. …….. = 0,44 KN/m2
Etanchéité multicouche (e=2cm)……………………...…..= 0.4 KN/m2
Isolation thermique (e =3cm)……..……………..................= 0.12 KN/m2
Forme de pente(e=10cm) .………..………………………. = 2,2 KN/m2
Dalle en corps creux (20+4)cm ………………….……..…..= 3,1 KN/m2

Enduit de plâtre (e =2cm )…………………….….…………0.02x10 = 0.20
G = 6,4 KN/m2 ; Q = 1.00 KN/m2
b) Planchers d'étage courant+RDC :
Revêtement par carrelages (e=2cm) …………………. 0.02 × 22 = 0.44 KN/m2
Mortier de pose (e=2 cm)…………………. ………….0.02 × 20 = 0.40 KN/m2
Enduit de plâtre (e=2 cm)……………………………. .0.14 × 1 = 0. 14KN/m2
Cloison de séparation …………………………….…… = 0,75 KN/m2
Chape de ciment ……………………………….......... 0.02 × 18 = 0.34 KN/m2
Dalle en corps creux (20+4) cm …………….…….…. = 3,1 KN/m2
G = 5.17 KN/m2 ; Q = 1.50 KN/m2
III.8.2.2) les balcons :
Carrelage (e =2cm) ……...............................................0,02×22.= 0,44 KN/m2
Mortier de pose (e =2 cm) ………….…………...............0,02× 20= 0.40 KN/m2
Sable fin ……………………….... ………………………0.02 × 18 = 0,36 KN /m2
Dalle pleine en BA………………………………………...0.15 × 25 = 4,00 KN/m2
Enduit de ciment……........................................................... 0.02 × 18 = 0.36 KN/m2
G = 5.56 KN/m2 ; Q = 3,5 KN/m2
III.8.2.3) les escaliers :
a- paillasse:
1- paillasse ………….. … ……………………………………=5 ,17 KN /m2
2- la marche ( h =17cm,γ=25KN/m² ) ………...( 0,17/2 ) × 25 = 2,13 KN /m2
3- carrelage (e=2cm)………...………………... …. 0.02 × 22 = 0.44KN /m2
4- garde de corps ………………………………….……………= 0.2 KN /m2
5- mortier de pose (e=2cm)…..………………….. …0.02 × 2 = 0.40 KN /m2
G = 8,34KN/m2 Q = 2.50 KN/m2

III.8.2.4) Poutre palier :

-Poids propre : G = 0,35 x 0,30 x 25 = 2,625 KN/m
- Charge d’exploitation : Q = 2,5 KN/m
- Réaction du palier :
ELU : Ru = 30,74 KN
ELS : Rs = 36,74 KN
-Poids propre du palier : 25 x 0,20 x 1,85 = 9,25 KN/m

III.9) Descente des charges :

III.9.1) Introduction :
La descente des charges est obtenue en déterminant le cheminement des efforts dans la
structure depuis leurs poids d’application jusqu’ aux fondations. D’une façon générale,
les charges se distribuent en fonction des surfaces attribuées à chaque élément.
III.9.2) La loi de dégression des charges : (DTR) page 16
Soit 𝑄0 la charge d’exploitation sur le toit ou la terrasse couvrant le bâtiment, 𝑄1 ,𝑄2 ,

𝑄3 ... 𝑄𝑛 les charges d’exploitation respectives des planchers des étages 1,2,3,….n
,numérotés à partir du sommet du bâtiment.
On adoptera pour le calcul des points d’appuis les charges d’exploitation suivantes :
Q0 ∑0 = Q0
Q1 ∑1 = Q0 + Q1
Q2 ∑2 = Q0 + 0, 95 (Q1 + Q2)
Q3 ∑3 = Q0 + 0, 9 (Q1 + Q2 + Q3
Q4 ∑4 = Q0 + 0, 85 (Q1 + Q2 + Q3 + Q4)
3  n i n
Qn ∑i = Q0   Qi pour n
2n i 1
n≥ 5
niveau dégression Q cumulée

( KN/m2 )
Sous terrasse Q0 1
Sous le 5 eme étage Q0+Q1 2,5
Sous le 4eme étage Q0+0,95(Q1+Q2) 3,85
Sous le 3eme étage Q0+0,90(Q1+Q2+Q3) 5,05

Sous le 2eme étage Q0+0,85(Q1+Q2+Q3+Q4) 6,10
Sous le 1eme étage Q0+0,80(Q1+Q2+Q3+Q4+Q5) 7,00
Sous le RDC Q0+0,75(Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Q6) 7,75
III.9.3) Etapes de calcul :
Les étapes de pré dimensionnement sont :
 Le choix du poteau le plus sollicité.

 Le calcul de la surface reprise par ce poteau.
 La détermination des efforts repris par ce poteau à l’ELU et on fait vérification à
RPA 99 version 2003.
poteau d'angle
poteau central
poteau de rive
 Poteau Central :
0,4m 1,2 m
S = 13,85 m2
2,20 m
2,1 m 0,3m 1,975

m

Nivea Sectio Elément NG (KN) coefficie NQ (KN)

u n nt
Plancher terrasse 13,85×6,4 88,64
Poutres (0,4×0,3× 12,225

principales 𝟒, 𝟎𝟕𝟓)×25
05 N05 01 13,85
Poutres (0,3×0,40×3,4)×25 10,2
secondaires
111,065
Poids de N05 111,065
N’05 Poteaux (0,3×0,4×3,06)×25 9,18
120,24
Poids de N05 120,24
Plancher etage 13,85 ×5,17 71,60
04 N04 Poutres (0,4×0,3× 12,225

01
Poutres (0,3×0,35𝟑, 𝟒)×25 10,2
34,625
secondaires
94,025
Poids de N04 94,025
N’04 Poteaux (0,3×0,4×3,06)×25 9,18
223,445
Plancher étage 13,85 ×5,17 71,60

N03 Poutres (0,4×0,3× 12,225

03 0,95 53,32
Poutres (0,3×0,35×3,4)×25 10,2
secondaires
317,47
Poids de N03 317,47
N’03 Poteaux (0,3×0,4×3,06)×25 9,18
327,27
Poids de N03 327,27
02 N02 Poutres (0,4×0,3× 12,225 0,90 69,94

Poutres (0,3×0,35×3,4)×25 10,2

secondaires
421,295
N’02 Poteaux (0,3×0,4×3,06)×25 9,18
430,47
Poids de N01- 430,47
N01 Poutres (0,4×0,3× 12,225

0,85 84,49
Poutres (0,3×0,35×3,4)×25 10,2
01
secondaires
524,52

Poids de N01 524,52
N’01 Poteaux (0,3×0,4×3,06)×25 9,18
533,7
Poids de N01 533,7
Plancher etage 13,85 ×5,17 71,60 96,95
N RDC Poutres (0,4×0,3× 12,225

0,80 107,34
Poutres (0,3×0,35×3,4)×25 10,2

secondaires
627,72
RDC
N’ Poids de NRDC 627,72

RDC
Poteaux (0,3×0,4×3,06)×25 9,18
936,905
-Vérification au flambement
lf
λ= lf = 0.7 l
i
l = 2.66 m
lf = 1.86 m
I I
i= ⇒ λ = lf ×
B B
lf
λ = 12 × = 21.50 < 50
b
0.85
α= = 0.79
1 + 0.2( λ 35) 2
Suivant l’R.P.A version 2003 la section de l’acier dans la zone II égale 0.80 %
Br = (a – 2) (b-2)

Nu
Br ≥
f c 28 fe
α( + 0.008 )
0.9 γb γs
Br ≥59.99 m2
Br = (30-2) (40-2) = 1064 cm2
Br fc 28 fe
Nu ≤α [ + A× ]
0.9γb γs
0.8 0.8
A= B (300  400 )  960 mm 2
100 100
A min = 0,2bh/100=240 mm2
A min = 8(b+h)/100=96 mm2
A = max (Amin RPA, Amin BAEL)
Amax = 960 mm2
Nu=1,35G + 1,5Q
Nu = 1,35(936,905) + 1,5(107,34)  Nu = 1318,49KN
- D’après l’article B.8.4.1 de CBA93 : l’effort normal agissant ultime Nu d’un poteau doit
être au plus égal à la valeur suivante :
Nu  ((Brfc28 / 0.9b)+(Afe / s))
Avec :
 b : Coefficient de sécurité du béton tel que :
γb
= 1,5 situation durable ou transitoire.
 b =1,15 situation accidentelle.

s : Coefficient de sécurité de l’acier tel que :
s = 1,15 situation durable ou transitoire.
 s =1 situation accidentelle.
N u = 1,35 G + 1,5 Q
G : poids propre des éléments qui sollicitent le poteau considéré
Q : surcharge d’exploitation qui sollicite le poteau
 : Coefficient de réduction destiné a tenir compte à la fois des efforts du second ordre
et de l’excentricité additionnelle
0,85 λ  50

  Pour
 2
1  0,2
35
[1]
α = 0,6
50
λ
() 2
Pour 50  λ  70
 : L’élancement du poteau considéré
B : Aire total de la section du poteau
AS : Section d’acier minimale.
fc28 : Contrainte de compression du béton à 28 jours (Ici en prend fC28= 25 MPa)
fe : Contrainte limite élastique des aciers (Ici en prend fe = 400 MPa)
Br : La section réduite d’un poteau obtenue en déduisant de la section réelle 1cm

d’épaisseur sur tout son périphérique tel que :
Nu  ((106425 / 0.91,5)+(960400 / 1,15))
1318,49KN  23042,83kn...........CV

Chapitre
IV
Calcul des éléments

secondaires
ChapitreⅢ Calcul des Eléments secondaires
IV.1/ ETUDE DES PLANCHERS:
IV.1.1) Définition :
Les planchers ont un rôle très important dans la structure. Ils supportent les charges
verticales puis les transmettent aux éléments porteurs et aussi ils isolent les différents
étages du point de vue thermique et acoustique.
La structure étudiée comporte des planchers à corps creux. Ce type de plancher est
constitué par des éléments porteurs (poutrelle), et par des éléments de remplissage
(corps creux) , avec une dalle de compression de 4 cm d’épaisseur.
 Dalle en corps creux :
face supérieur rugueuse hourdis
ht
Plancher a corps creux
20
55
24
« Corps Creux »
IV.1.2) Dimensionnement des poutrelles:

b1  min (L / 2, L1 / 10)
Avec : L : distance entre deux parements voisins de deux poutrelles : (65 -10), ( L = 55 cm )
L1 : longueur de la plus grande travée. (L1 = 450cm)

b0 : largeur de la nervure. (b0 = 10 cm)

h0 : épaisseur de la dalle de la dalle de compression (h0 = 4cm).
h0
b1
L b0
Application :
b1  min (27,5 .45)
b1 = 27,5 cm
b = 2.b1 + b0 = 65 cm
Les planchers :
Les planchers sont des éléments horizontaux plans qui permettent la séparation entre deux
niveaux successifs et déterminent les différents niveaux d'un bâtiment.
On a un seul type des planchers dans notre projet : Plancher en corps creux.
 Les fonctions principales sont :
 Fonction de résistance :
Les planchers supportent leur poids propre et surcharges d’exploitation.
 Fonction d’isolation :
Ils assurent l’isolation thermique et acoustique des différents étages.

IV-1/ Plancher à corps creux :

Description: b
La hauteur des corps creux est de 11 ; 15cm ou 16 ;
h0
20cm ou 25cm; leur longueur de 55cm.
La dalle de compression a normalement une
ht
épaisseur de 4cm, éventuellement de 5cm; elle est
armée d'un simple quadrillage d'armature constitué
en général par nappe de treillis soudé.
En Algérie les entre-axes des nervures les plus

couramment utilisés sont 56cm et 65cm.
b0= (8÷14) cm on prend généralement bo
b0 =10cm (largeur de la nervure).

Longueur du corps creux lc =55 cm, donc : Section en T de la poutrelle
b =b0+lc=65 cm (entre axes des nervures)

h0 =4 cm ; ht= (20+4) cm.
 Méthode de calcul (Méthode forfaitaire) :
La méthode forfaitaire est applicable au calcul des poutres, notamment aux nervures, des
planchers à surcharges modérées à condition de vérifier ce qui suit :
1- La fissuration est considérée comme peu -préjudiciable.
2- L'absence de charge rapidement variable dans le temps et de position.
3- La surcharge d'exploitation est modérée c'est -à- dire: Q ≤ max {2G ; 5 KN/m2}.
4- Les éléments de poutre ont une section constante.
5- Les rapports d'une portée sur les portées voisines sont compris entre 0,8 et 1,25.
Dans le cas ou l’une de ces (05) conditions complémentaires n’est pas satisfaire,
on peut appliquer la méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
relativement élevée (méthode de QAQUOT).
 Principe de la méthode :
La méthode consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travée et sur appuis en
des fonctions fixées forfaitairement de la valeur maximale du moment fléchissant M0 dans la
travée dite de comparaison, c'est – à – dire dans la travée isostatique indépendant de même
portée soumise aux mêmes charges que la travée considérée.
 α =Q/G+Q.
 Mo : La valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de comparaison.

 Mw et Me les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et droite dans
la travée considérée.
 Mt : moment maximal en travée dans la travée considérée.
Mt, Me et Mw doivent vérifier les conditions suivantes :
1) Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
M0
2) M t  1  0,3  Travée intermédiaire.
2
M0
3) M t  1,2  0,3  Travée de rive.
2
Les moments sur appuis doivent avoir les valeurs suivantes :
1) Cas de 02 travées :
0,15M0 0,6M0 0,15M0
0,15M0 0,5M0 0,5M0 0,15M0
3) Cas de plus de 03 travées :
0,15M0 0,5M0 0,4M0 0,4M0 0,5M0 0,15M0
Efforts tranchants :
Vu=Qu*L/2 (Valeur absolue à l’effort tranchant isostatique sur l’appui).
Soit on majore forfaitairement les efforts tranchants de la nervure de référence :
 De 15 0/0 pour les nervures à deux travées,
 De 10 0/0 pour les nervures à plus de deux travées.
V01 1,15V02
1,15V01 V02

2) Cas de plus de deux travées :

V03
V01 1,1V02
1,1V01 V02
 Vérification des conditions de la méthode forfaitaire :
1) Fissuration peut préjudiciable …

vérifié.
2) L'absence de charge rapidement variable dans le temps et de position … vérifié.
3) Poutre à inerties transversales constantes … vérifié.
4) Charge d’exploitation modérée : Qmax ≤ max (2G, 5KN/m²)
Vérification: Qmax ≤ max (2G, 5KN/m²)
 Pour les étages: Gc =5,17 KN/m², Qmax= 1,5KN/m².

Qmax =1,5 KN/m²≤ 10,34 KN/m²⟹ Condition vérifié.
 Pour le terrasse: Gt = 6,4 KN/m², Qt = 1KN/m².

Qt =1 KN/m² ≤ 12,8 KN/m² ⟹ Condition vérifié.
5) Les rapports d'une portée sur les portées voisines sont compris entre 0,8 et 1,25 :
Dans ces planchers on à 05 types des poutrelles qui sont représentées dans le schéma si
dessous :
a) 1er type : 0,8 ≤ 3,85/4,25= 0,90m ≤ 1,25 & 0,8 ≤ 4,25/4,50 =0,94m ≤ 1,25
0,8 ≤ 4,50/4,25 =1,05m ≤ 1,25 & 0,8 ≤ 4,25/3,85 =1,10m ≤ 1,25 … vérifié.
3,85 4,25 4,50 4,25 3,85

mm m m m m
mm
mm
m
b) 2éme type : 0,8 ≤ 4,25/4,50= 0,94 m≤ 1,25 & 0,8 ≤ 4,50/4,25=1,05m ≤ 1,25 … vérifié
4,25 4,50 4,25

m m m
c) 3éme type : 0,8 ≤ 3,85/4,25 =0,90≤ 1,25 & … vérifié.
3,85 4,25
mm m
mm
m
d) 4éme type : seul travée….. vérifié.
4,50
e) 5eme type : 0,8 ≤ 4,25/3,85 =1,10≤ 1,25 … vérifié.
4,25m 3,85m
la méthode forfitaire est applicable dans notre cas.
Evaluation des charges et des sur charges :
G Q α= qu=0.65* qs=0.65*
plancher
(KN/m2) (KN/m2) Q/G+Q (1.35G+1.5Q) (G+Q)
Terrasse 6,4 1 0,135 6,591 4,81
courant 5,17 1.5 0,225 6 4,33
RDC 5,17 1,5 0,225 6 4,33
 Calcul à E.L.U :
 Pour plancher d étage courant et RDC : On prend :
qu =5,8938KN/ml
a) 1er type : qu=6KN/ml.
 Calcul des poutrelles :
1
3,85 4,25 4,50 4
4,25 3,85
2 3 5 6
m m m m
M12=qu*L2/8 =6*(3,85)2/8=11,117KN.m
M23 = qu*L2/8 = 6*(4,25)2/8 = 13,54 KN.m
M34= qu*L2/8 = 6*(4,50)2/8 = 15,187 KN.m
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
Calcul des moments :
0,15M01=1, 0,5M12=6,7 0,4M23=6,0 0,4M34=6,0 0,5M45=6, 0,15M56=1,6

66KN.m 25KN.m 75KN.m 75KN.m 725KN.m 6KN.m
1
3,85 4,25 4,50 4
4,25 3,85
2 3 5 6
m m m m m
Pour la travée (1-2) :

Mt1 ≥ Max (11,67 ; 11,86) –4,192⟹ Mt1 ≥ 11,86 – 4,192 ⟹ Mt1 = 7,668 KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M0/2 ⟹ Mt1 =7,668 KN.m ≥ 7,04 KN……… vérifié.
Mt2 ≥ Max (14,12 ; 14,45) – 6,37 ⟹ Mt2 ≥ 14,45– 6,37 ⟹ Mt2 = 8,08 KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1+0,3α) M0/2 ⟹ 8,08KN.m ≥7,22 KN.m …….vérifié.
Mt2 ≥ Max (15,95 ; 16,21) – 6,07 ⟹ Mt3 ≥ 15,95– 6,07 ⟹ Mt3 = 10,72 KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1+0,3α) M0/2 ⟹ 10,72KN.m ≥8,106 KN.m……….vérifié.
Mt1 ≥ Max (14,12 ; 14,45) – 6,37 ⟹ Mt4 ≥ 14,45 – 6,37 ⟹ Mt4 = 8,08KN.m

Vérification :
Mt ≥ (1+0,3α) M0/2 ⟹ 8,08KN.m ≥ 7,22 KN.m……vérifié.
Pour la travée (5-6):
Mt2 ≥ Max (11,67 ; 11,86) – 4,192 ⟹ Mt5 ≥ 11,86 – 4,192 ⟹ Mt5 = 7,668 KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M0/2 ⟹ 7,668 KN.m ≥ 7,04 KN.m … vérifié.
0,5M02=6,33KN.m 0,5M05=6,33KN
0,4M03=5,06KN.m 0,4M04=5,06KN.m mmm.m
0,15M01=1,66KN. 0,15M06=1,64KN.m
m
1 2 3 4 5 6
Mt2=8,08KN.m Mt3=10,72KN. Mt4=8,08KN.m

Mt1=7,668KN.m m
M=7,688KN.m
Calcul des efforts tranchants :

V01=V06=qu*L/2 =6*3,85/2 = 11,55 KN
V02 =V05= qu*L/2 = 6*4,25/2 = 12,75 KN
V03=V04= qu*L/2 = 6*4,50/2 = 13,5 KN
V01=11,55KN 1,1V01=12,705K V03=13,5KN V04=13,5KN

N 1,1V05=12,705KN
1 2 3 4 5 6
1,1V01=12,705KN
V03=13,5KN V04=13,5KN 1,1V05=12,705K
N
b) 2éme type : qu=6 KN/ml.
4,25m 4,5m 4,25m

1 2 3 4

M0=qu*L2/8 =6*(4,25)2/8=13,54KN.m
M0=qu*L2/8 =6*(4,50)2/8=15,187KN.
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
0,15M0=2,031 0,5M0=7,593KN.m 0,5M0=7 ,593KN. 0,15M0=2,031

KN.m m
4,25m 4,5m 4,25m

1 2 3 4
Pour la travée (1-2) & (3-4) :

Mt1 ≥ Max (14,22 ; 14,45) – 4,812 ⟹ Mt1 ≥ 14,45 - 4,812 ⟹ Mt1 = 9,638 KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M0/2 ⟹ Mt1 =9,638KN.m ≥ 8,58 KN.m…….vérifié.
Mt2 ≥ Max (15,95 ; 15,80) – 7,593 ⟹ Mt2 ≥ 15,95– 7,593 ⟹ Mt2 = 8,106KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1+0,3α) M0/2 ⟹ 8,357Kn.m ≥8,106 KN.m…… vérifié.
0,5M0=7,593KN.m 0,5M0=7,593KN.
m
0,15M0=2,031KN 0,15M0=2,031KN
.m .m
1 2 3 4
Mt2=8,106KN.m
Mt1=9,638KN.m Mt3=9,938KN.m

V01=V04 =qu*L/2 =6*4,25/2 = 12,75KN
V02=V03 =qu*L/2 =6*4,5/2 = 13,5KN

V0=12,75KN 1,1V02=14,025KN 1,1V03=14,025KN
1 2 3 4
,
1
1
1
1
1
c)1 3éme type : qu =6 KN/ml
1
1
1
,
1
1 3,85 4,25
1 2 3
m m
M01 = qu*L2/8 = 6*(3,85)2/8 = 11,117KN.m

M02 = qu*L2/8 = 6*(4,25)2/8 = 13,54KN.m
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
0,15M01=1,667KN. 0,6M02=8,124KN.m 0,15M01=1,667KN.

m m
1
3,85 2
4,25 3
m m

Mt1 ≥ Max (11,67 ; 11,87) - 4,895 ⟹ Mt1 ≥ 11,87 – 4,895 ⟹ Mt1 = 7,04KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M01/2 ⟹ 7,04KN.m ≥ 6,975KN.m … vérifié.
Mt2 ≥ Max (14,217 ; 14,45) – 8,124 ⟹ Mt2 ≥ 14,45 – 8,124 ⟹ Mt2 = 8,58 KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M02/2 ⟹8,58 KN.m ≥ 6,3526KN.m ……vérifié.
0,6M02=8,124KN.m
0,15M02=1,667KN.
0,15M01=1,667KN. m
m
1 2 3
Mt1=7,04KN.m Mt2=8,58KN.m

V01 = qu*L1/2 = 6*3,85/2 = 11,55 KN
V02 = qu*L2/2 = 6*4,25/2 = 12,75KN
V01=11,55KN 1,15V02=14,66KN
1 2 3
1,15V01=12,13KN V02=12,13KN
d) 4éme type : qu =6KN/m

On prend la charge du mur exterieur comme une charge concentre:
P=14*0,30*2,72*1)*0,65=7,42 kn/ml
M0=qu*L2/8 =6*(4,50)2/8=15,18KN.m
M=22,60kn.m
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
0,15M01=3,39KN.m 0,15M01=3,39KN.m
1
4,50 2
m

Mt1 ≥ Max (23,73 ; 24,12) – 3,39 ⟹ Mt1 ≥ 24,12– 3,39 ⟹ Mt1 = 20,73KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M01/2 ⟹ 20,73 KN.m ≥ 14,32KN…..… vérifié.
0,15M01=3,39KN.m 0,15M01=3,39KN.m
1 2
Mt1=20,73KN.m

V0 = qu*L/2 = 6*4,50/2 = 13,5 KN
V01=13,5KN
1 2
V01=13,5KN
 Pour plancher terrasse : On prend qu =6,591 KN/ml
a) 1er type : qu=6,591 KN/ml.

1
3,85 4,25 4,50 4
4,25 3,85
2 3 5 6
m m m m m
M01=qu*L2/8 =6,591*(3,85)2/8=12,21KN.m
M02 = qu*L2/8 = 6,591*(4,25)2/8 = 14,88 KN.m
M02 = qu*L2/8 = 6,591*(4,50)2/8 = 16,68 KN.m
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
0,5M02=7,44 0,15M01=1,83
0,15M01=1,83 0,5M02=7,44 0,4M03=6,67K 0,4M03=6675
KN.m KN.m
KN.m KN.m N.m KN.m
1
3,85 4,25 4,50 4
4,25 3,85
2 3 5 6
m m m m m

Mt1 ≥ Max (12,82 ;12,70 ) – 4,635 ⟹ Mt1 ≥ 12,82 – 4,635 ⟹ Mt1 = 8,185KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M0/2 ⟹ Mt1 =8,185 KN.m ≥ 7,57 KN.m … vérifié.

Mt2 ≥ Max (15,624 ; 15,56) – 7,055 ⟹ Mt2 ≥ 15,624– 7,055 ⟹ Mt2 = 8,569KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1+0,3α) M0/2 ⟹ Mt2 =8,569KN.m ≥ 7,74KN.m … vérifié.
Mt2 ≥ Max (17,,514 ; 17,355) – 6,67 ⟹ Mt3 ≥ 17,514– 6,67 ⟹ Mt3 = 10,844 KN.m
Vérification :

Mt ≥ (1+0,3α) M0/2 ⟹ Mt3 =10,844KN.m ≥ 8,67KN.m … vérifié
0,5M01=7,44KN.m 0,5M02=7,44KN.m
0,4M01=6,67KN.m 0,4M01=6,67KN.m
0,15M01=1,83kn.m 0,3M02=1,83KN.
m
1 2 3 4 5 6
Mt2=8,569KN.m Mt3=10,844KN.m Mt4=8,569KN.m

Mt1=8,185KN.m
Mt5=8,185KN.m

V01=V06=V03= qu*L/2 =6,591*3,85/2 = 12,687KN
V02 =V05=qu*L/2 =6,591*4,25/2 = 14,00KN
V03 = qu*L/2 = 6,591*4,5/2 = 14,82KN
V01=12,687KN 1,1 V01=13,75KN V03=14,82KN V04=14,82KN 1,1V05=13,75KN
1 2 3 4 5 6
b) 2éme type : qu =6,591 KN/ml.
4,25m 4,5m 4,25m

1
Département 2
de Génie Civil 3 4 51
M0=qu*L2/8 =6,591*(4,25)2/8=14,88KN.m
M0=qu*L2/8 =6,672*(4,50)2/8=16,68KN.m
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
0,15M0=2,232 0,5M0=8,34KN.m 0,5M0=8,34KN.m 0,15M0=2,232

KN.m
4,25m 4,5m 4,25m

1 2 3 4
Pour la travée (1-2) & (3-4) :

Mt1 ≥ Max (15,624 ; 15,48) – 5,286 ⟹ Mt1 ≥ 15,624-5,286 ⟹ Mt1 = 10,338 KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M0/2 ⟹ Mt =10,338KN.m ≥ 9,23 KN.m…….vérifié.
Mt2 ≥ Max (17,514; 17,35) – 8,34 ⟹ Mt2 ≥ 17,514– 8,34 ⟹ Mt2 = 9,174KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1+0,3α) M0/2 ⟹ 9,174KN.m ≥8,67 KN.m…… vérifié.
0,5M0=8,345KN.m 0,5M0=8,34KN.m
0,15M0=2,232KN 0,15M0=2,232KN
.m .m
1 2 3 4
Mt2=9,174KN.m
Mt1=10,338KN. Mt3=10,338KN.

V01=V04 =qu*L/2 =6,591*4,25/2 = 14,00KN
V02=V03 =qu*L/2 =6,591*4,5/2 = 14,82KN
V0=14KN 1,1V02=15,4KN 1,1V03=16,302KN
V04=14
1 2 3 4
,
1
1
1
1
1
c)3éme type1 : qu =6,591 KN/ml.
1
1
1
,
1 1
3,85 2
4,25 3
1 m m
M01 = qu*L2/8 = 6,591*(3,85)2/8 = 12,21KN.m

M02 = qu*L2/8 = 6,591*(4,25)2/8 = 14,88KN.m
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)
0,15M01=1,83KN.m 0,6M02=7,326KN.m 0,15M02=1,83KN.m
1 3,85 2 4,25 3
m m

Mt1 ≥ Max (12,82 ; 12,70) – 4,578 ⟹ Mt1 ≥ 12,82 – 4,578 ⟹ Mt1 = 8,242 KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M01/2 ⟹ Mt1 =8,242 KN.m ≥7,57KN.m … vérifié.
Mt2 ≥ Max (15,624 ; 15,48) – 4,578 ⟹ Mt2 ≥ 15,624– 4,578 ⟹ Mt2 = 11,046KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M02/2 ⟹ Mt2 =11,046 KN.m ≥ 9,23 KN.m … vérifié.
0,6M01=7,326KN.m
0,15M02=1,83KN.m
0,15M01=1,83KN.m
1 2 3
Mt2=11,046KN.
Mt1=8,2425KN. m
m

V01 = qu*L1/2 = 6,591*3,85/2 = 12,69 KN
V02 = qu*L2/2 = 6,591*4,25/2 = 14 KN
V01=12,84KN 1,15V02=16,307KN
V03=14,18KN
1 2 3

d)4éme type : qu =6,591 KN/ml
1
4,50 2
m
M0=qu*L2/8 =8,45*(4,50)2/8=21,38KN.m
M=22,60kn.m
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
0,15M01=3,39KN.m 0,15M01=3,39KN.m
1
4,50 2
m

Mt1 ≥ Max (23,73 ; 23,51) – 3,39 ⟹ Mt1 ≥ 23,73 – 3,39 ⟹ Mt1 = 20,34KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M01/2 ⟹ 20,34 KN.m ≥ 14,01 KN…..… vérifié.
0,15M01=3,39KN.m 0,15M01=3,39KN.m

1 2

V0 = qu*L/2 = 6,591*4,50/2 = 14,82 KN
V01=14,82KN
1 2
Données
V01=14,82KN
Géométrie : Largeur de la poutre b= 65 Cm
Hauteur de la section h= 24 Cm
Hauteur utile des aciers tendus d= 21 Cm
Hauteur utile des aciers comprimés C= 03 Cm
Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Matériau : Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu = 20,73 KN.m

Chargement :
Moment réduit limite μl = 0,392

 Tableau donnant les valeurs max des moments de travée(Mtravée) et de l’appui
Mtravée Mappuis Vmax Max Max

Plancher Max Vmax
(KN.m) (KN.m) (KN) Mtravée Mappuis
RDC 20,73 3,39 13,5

20,73 3,39 14,82
Etage courant 20,73 3,39 13,5
(KN.m) (KN.m) (KN)
Terrasse 20,34 3,39 14,82
(Mappuis) et des efforts tranchants (V) :
 Calcul de ferraillage :
i. Calcul des armatures longitudinales :
Les armatures seront calculées en flexion simple à ELU car la fissuration est peut
prejudisiables :
Calcul du moment capable de la table
Calcul du α0 :
α0=h0/d=4/21 ⟹ α0 = 0,19
D’après BAEL91/modifié 99 page 127 (tableau) : α0 =0,19 ⟹ μ0 =0,153.
Le moment capable de la table:
MTable= μ0bd2fbc =0,153.0,65. (0,21)2.14, 2=45,75 KN.m
⟹ MTable=45,75 KN.m
Mu= Mtravée =20,73KN.m ≤ MTable=45,75 KN.m.
Donc l'axe neutre est dans la table de compression. Comme le béton tendu n'intervient
pas dans les calculs de résistance, on conduit le calcul comme si la section était
rectangulaire de largeur constante égale à la largeur de la table b.

65
65
21
21 24
10
Calcul des moments réduits :
μ= Mu / (b × d² × fbu)=20,73.103/(65.212.14,2) =0,050
μ=0,050≤ μl =0,392 ⟹ Pas d'aciers comprimés (A’ =0 cm²)
D’après le BAEL91/modifié 99 page 460(tableau 5) :
μ=0,050 ⟹ α = 0,0641
β = 0,974
Détermination de la section théorique des aciers tendus :
As=Mu/(β.d.σs) =20,73.103/(0,974.21.348) =2,91cm2.
Condition de non fragilité :
As ≥ Amin=Max b.h/1000 ; 0,23.b.d.ft28/fe = Max 1,56cm2 ; 1,64 cm2
As =2,91 cm2 ≥ Amin =1,64 cm2 ….… vérifié.
Choix des sections commerciales des armatures ‎tendus :
As théorique=2,91 cm2 ⟹ As réel =3,39 cm2 ⟹ 3HA 12

En appuis :
Données
Géométrie : Largeur de la poutre b= 65 Cm
Hauteur de la section h= 24 Cm
Hauteur utile des aciers tendus d= 21 Cm
Hauteur utile des aciers comprimés C= 03 Cm
Matériau : Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu = 3 ,39 KN.m

Chargement :
Moment réduit limite μl = 0,392
Calcul des moments réduits :
μ= Mu / (b × d² × fbu)=3,39.103/(65.182.14,2) =0,012
μ=0,012 ≤ μl =0,392 ⟹ Pas d'aciers comprimés (A’ =0 cm²)
D’après le BAEL91/modifié 99 page 460(tableau 5) :
μ=0,012 ⟹ α=0,0151
β = 0,994
Détermination de la section théorique des aciers tendus :
As=Mu/(β.d.σs) =3,39.103/(0,994.21.348) =0,46cm2.
Condition de non fragilité :
As ≥ Amin=Max b.h/1000 ; 0,23.b.d.ft28/fe = Max 1,56cm2 ; 1,64cm2
As =1,66 cm2 ≥ Amin =1,64 cm2 … vérifié.
Choix des sections commerciales des armatures ‎tendus :
As théorique=1,66 cm2 ⟹ As réel =1,92 cm2 ⟹ 1 HA 10+1 HA 12.

ii- Calcul des armatures transversales :
Données
Matériaux : Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Contrainte limite de traction du béton ft28 = 2.1 MPa
Contrainte min (0,2fc28/γb ; 5 MPa) τlim = 3,33 MPa
Section des armatures longitudinales Al = 1,92 cm²
Diamètre des armatures longitudinales Фl= 12 mm
Coefficient de sécurité γb= 1.5
Coefficient de sécurité γs= 1.15
Géométrie : Largeur de la poutre b= 65 cm
Largeur de l’âme b0 = 10 cm
Hauteur totale de la poutre h= 24 cm
Hauteur de la table h0 = 04 cm
Hauteur utile de la poutre d= 21 cm
Largeur de l'appui b’= 30 cm
Chargement : L’effort tranchant Vu max 14,82 KN
Vérification de la contrainte de cisaillement :
Contrainte tangente :
τu = Vu max /bd =14,82.103/100.210 =1,70MPa.
Armature droite : α =900
τu =1,70MPa ≤ τlim=3,33 MPa … vérifié.
Calcul des armatures transversales et leur espacement (α =900) :
At/b0St ≥ γs. (τu – 0,3 ftj.k)/0,9.fe.(sin α + cos α)
k =1 ; On flexion simple et sons reprise de bétonnage.
At/St ≥ 10.1,15(1,70 – 0,3.2,1.1)/0,9.400 ⟹ At/St ≥ 12,305/360=1/29,10
⟹ At/St ≥ 1/29,10

Pourcentage minimale :
At/St ≥ 0,4.b0/fe ⟹ At/St ≥ 1/100.
At/St ≥ 1/100 … vérifié
Diamètre minimale :
Фt ≤ min (Фl ; h/35 ; b0 /10) = min (12 mm ; 6,85 mm ; 10 mm).
On prend : Фt =8 mm.
At = 2 Ф 6 = 0,57 cm2.
At/St ≥ 1/29 ⟹ St = At .29=0,57. 29
Espacement minimale :
St ≤ min (0,9d; 40 cm) = min (18,9 cm ; 40 cm).
⟹ St = 15 cm.
Vérification des armatures longitudinales :
Appuis intermédiaire :
Al ≥ 1,15. (Vu max –Mu max/0,9.b0)/fe ⟹
1,92 cm2 ≥ 1,15. (14,82.10-2-20,73.10- 2/0,9.0,1) /400
Al = 1,92 cm2 ≥ 0,0016 cm2 … vérifié.
Vérification de la condition d'adhérence :
τser = Vu max / (0,9.d. (

μ) ≤ τser lim=ψs.ft28
ψs = 1 ; ronds lisses.
ψs = 1,5 ; haute adhérence.
La somme de des périmètres des barres tendues :

μ ; μ= π (1,0+1,2) =6,911 cm.
τser = Vu max / (0,9.d. ( 3

μ) =14,82.10 /0,9.210.69.11 =1,13 MPa

τser lim=ψs.ft28 =3,15 MPa
τser = 1,13MPa ≤ τser lim =3,15 MPa ………vérifié.
Vérification de compression du béton :
Vu max=14,82 KN ≤ 0,267.a.b0.fc28 = 0,267.260.100.25.103 = 173,55 KN…….vérifié.
Calcul à E.L.S :
Plancher RDC, etage courant :

 Calcul du moment Mser :
On prend le cas le plus défavorable qui donnée les moments max dans le calcul à E.L.U :
4éme type : qs =4,33KN/ml
1
4,50 2
m
M0=qu*L2/8 =4,33*(4,50)2/8=10,96KN.m
M=18,38kn.m
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
0,15M01=2,76KN.m 0,15M01=2,76KN.m
1
4,50 2
m

Mt1 ≥ Max (19,23 ; 19,62) – 2,76 ⟹ Mt1 ≥ 19,62 – 2,76 ⟹ Mt1 = 16,86KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M01/2 ⟹16,86 KN.m ≥ 11,64KN…..… vérifié.

0,15M01=2,76KN.m 0,15M01=2,76KN.m
1 2
Mt1=16,86KN.m

V0 = qu*L/2 = 4,33*4,50/2 = 9,74 KN
V01=9,74KN
1 2
V01=9,74KN
Plancher terasse :
: qs =4,81KN/ml
1
4,50 2
m
M0=qu*L2/8 =4,81*(4,50)2/8=12,327KN.m
M=18,38kn.m
Mt ≥ Max (1,05M0 ;(1+0,3α) M0)-(Mw+Me)/2
0,15M01=2,76KN.m 0,15M01=2,76KN.m
1
4,50 2
m


Mt1 ≥ Max (19,30; 19,12) – 2,76⟹ Mt1 ≥ 19,30 – 2,76⟹ Mt1 = 16,54KN.m
Vérification :
Mt ≥ (1,2+0,3α) M01/2 ⟹ 16,54KN.m ≥ 11,40 KN…..… vérifié.
0,15M01=2,76KN.m 0,15M01=2,76KN.m
1 2
Mt1=16,54KN.m

V0 = qu*L/2 = 4,81*4,50/2 = 10,957 KN
V01=10,957KN
1 2
V01=10,957KN
Moment en travée (Mtravée ser) 16,86 KN.m

Moment en appuis (Mappuis ser) 2,76 KN.m
Vérification des contraintes :
Données
Matériaux : Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Contrainte limite de traction du béton ft28 = 2,1 MPa
Section d’acier tendue en appuis As = 1,92 cm2
Section d’acier tendue en travée As= 2,36 cm2
Coefficient d’équivalence n= 15

Coefficient : η=1,6 pour : HA > 6 mm η= 1,6
η=1,3 pour : HA  6 mm
η=1,0 pour : rond lisse

Géométrie : Largeur de la poutre b= 65 cm
Largeur de l’âme b0 = 10 cm
Hauteur totale de la poutre h= 24 cm
Hauteur de la table h0 = 4 cm
Hauteur utile de la poutre d= 21 cm
Chargement : Moment en travée Mtravée ser 16,86 KN.m
Moment en appuis Mappuis ser 2,76 KN.m
En travée :
Position de l’axe neutre :
b y2 65 y 2
− 15 As d − y = 0  − 15 2.36 21 − y = 0  y = 4,26 cm.
2 2
Moment d’inertie :
b y3
I0 = + 15 As d − y 2 =11595,08 cm4
3
Contrainte dans le béton :
σb =Mser.y/I0 =16,86.103.4,26/11595,08 =6,19 MPa ≤ σbc lim=15Mpa…..vérifié.
Contrainte dans l’acier :
σs = 15Mser. (d-y)/I0 = 15.16,86. 103. (21-4,26)/11595,08 = 281,51MPA
σs = 265,51MPA ≤ σs lim=348MPa ……..vérifié.
En appuis :
b y2 65 y 2
− 15 As d − y = 0  − 15 1,92 21 − y = 0  y = 3,89 cm.
2 2

Moment d’inertie :
b y3
I0 = + 15 As d − y 2 =9706,64 cm4
3
Contrainte dans le béton :
σb =Mser.y/I0 =2,76.103.3,89/9706,64 =1,106 MPa ≤ σbc lim=15Mpa…..vérifié.
Contrainte dans l’acier :
σs = 15Mser. (d-y)/I0 = 15.2,76. 103. (21-3,89)/9706,64= 72,98MPA
σs = 72,98MPA ≤ σs lim=348Mpa…….vérifié.
FERALLAGE :
2HA 12
2 6
3 HA 12
Dessin de ferraillage
Sous sol + RDC + 3 étages

IV.2) LES BALCONS:

Le balcon est constitué d’une dalle pleine faisant suit a la dalle du plancher.
Le balcon travaille comme une console encastrée au niveau de la poutre de rive.
L’épaisseur de la dalle plaine sera déterminée par la condition de la résistance à la flexion.
115
 Epaisseur de la dalle : ép.  =11,5
10
 On prend: e = 15 cm.
Les charges de calcul:

Pour une unité de longueur:
G=5,56kn/ml
Q=3,5kn/ml
 Schéma statique :
(G, Q)
P
L= 1.15m
La charge concentrée (maçonnerie)
matériaux épaisseur (cm) Poids Poids pour

surfacique une bande de
d (kn/m2) 1m (kn/ml)
Briques 20 1,75 0,791
creuses
Enduit 2 18 0,36
De ciment
∑ 1,151kn/ml
p=1,151×2,26=2,60kn
 Combinaisons des charges

ELU
qu = 1.35G + 1.5Q ⇒1,35(5,56) +1,5(3,5)=12,76 kn/ml
Pu = 1.35p=1,35×2,60=3,51kn
ELS
qser =G + Q =5,56+3,5=9,06kn/m
ps=p=2,60kn/ml
 calcul des sollicitations
MU = 12,47kn.m
Ms=8,98kn.m
Vu=18,184kn
 Calcul de la section des armatures
ELU
Pour le calcul on prend une bande de 1m.
b= 100cm ; d= 8cm ; σb= 14,2MPa.
M 12,47×10 3
μ = b×d 2U×f = 100×8×14.2 = 0.137
bc
μ = 0.137 ≤ μ b =0.392
α = 1.25 1 − 1 − 2μ = 0,185
β = 1 – 0.4 α = 0,926
 Détermination de la section théorique des aciers tendus
AS = Mu/ (β d σs) = 4,84cm2

On adopte une section 5HA12 (5,65cm2)
Condition de non Fragilité :
Amin = 0.23 b. d. ft28 / fe =0,96cm2
AS=5, 65cm2>0,96cm2…………………………CV
Le ferraillage
M b (cm) d (cm) μ α β AS calcul AS min AS adopte

(KN.m) (cm2) (cm2) (cm2)

12,47 100 8 0.137 0.185 0.926 4,84 0,96 5HA12
5.65
Vérification :
 Espacement :
St ≤ min (3h; 33 cm) = 33 cm
On adopts: St = 25 cm
 Les armatures de répartition :
Ar = AS /4 = 5.65 / 4 = 1.41 cm2
On adopts: Ar = 5HA8 = 2.51 cm2
ELS
s M 8,98×10 3
μ = b×d 2 ×f = 100×8×14.2 = 0.098
bc
α = 1.25 1 − 1 − 2μ = 0,129
β = 0,948
AS = Ms/ (β d σs)= 3,40cm2
 Vérification de l’effort tranchant:
VU = 23.28 KN
u V 18,184×10 3
τu = b×d = = 0.227MPa
100×800
τ µ = 0.227 MPa ≤ τ admis = 2.5 MPa ………… CV

 Lʹaxe neutre
by2+30 As y-30 As d = 0
100y2+169.5y-1356=0
Y= 2,93 cm

Mu (kn m) Ms (kn m) γ α K α<K
12,47 8,98 1.38 0,129 0.44 CV
K= (γ -1)/2+ fc28/100 , γ=Mu/Mser

Donc la vérification des contraintes n'est pas nécessaire
 Vérification de la flèche
h/L>1/16 0,130 0,0625 vérifier
h/L>Mt/10M0 0,130 0,087 vérifier
AS/b0d<3,6/Fe 0,007 0,009 vérifier
Schéma de ferraillage:

Chapitre IV Calcul des Eléments secondaires
IV.5) ETUDE POUTRE PALIER :
1) Calcul à l’état limite ultime :
a) Combinaison à considérée
qu = 1,35 G + 1,5 Q = 1,35 x 2,625 + 1,5x30,74

qu = 49,40 KN/m
qs = G + Q = 2,625 + 36,74
qs = 39,36 KN/m
b) Réaction d’appuis
qu l 49,40  3
R A  RB    71,7 KN
2 2
c) Moment fléchissant et l’effort tranchant
M 0  qu
l2
 49,40 
32
8 8
M 0  55,575 KN .m
Pour tenir compte de semi encastrement :
Ma = 0,30 Mmax = 16,67 KN.m
Mt = 0,85 Mmax = 47,24 KN.m

qu = 49,40KN/ml
a b
3,00
m
71,7
Moment: -71,7
16,67 16,67
47,24
d) Calcul les armatures longitudinales
Mu b St
Zone  Obs As (cm²) Adoptée
(KN.m) (cm)
Travée 47,24 0,030 0.985 SSA 4,18 4HA14=6,16 10
Appuis 16,67 0,010 0.995 SSA 1,45 3HA10=2,35 30
2) Vérification à l’ELU
a) Vérification de la condition de non fragilité

f t 28 2,1
Am in  0,23 bd  0,23  30  33   1,2cm 2
fe 400
Am in 1.2 cm²   At  6.16 cm² , Aa  2,35 cm² 
b) Vérification de l’effort tranchant
Vu 71,7
u    0,72 MPa
b  d 30  33
 u  min0,13 f t 28 ,5MPa  3,33MPA
 u  0,72 MPa   u  3.33 MPa
 Pas de risque de cisaillement.
c) Influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis
f c 28
Vu  71,7 KN  0,4  0,9  bd  594 KN .
s
d) Influence de l’effort Vu sur les armatures longitudinaux inférieures
1,15  M  1,15  16,67 

Aa  2,35cm 2  Vu  u    71,7    0,05cm 2 .
fe  0,9d  400  0,9  0,33 
Vérifiée.
e) Vérification de l’adhérence aux appuis
u i  3,14  3 1  11,304cm
Vua 71,7
 se  
0.9  d  U i 0.9  33  11 .304
 se  s  f t 28  3.15 MPa
 se  2,13 MPa  se 3.15 MPa
 Vérifiée.
f) Calcul des ancrages des barres :
 su  0,6s f t 28  2,835 MPa

fe
Ls    35,27 
4 su
Ls = 42,32 cm > 30 cm.
Nous adaptons pour des raisons pratique un crochet normal sera calculée comme suit :
Lr = 0,4 Ls = 16,93 cm
Lr = 17 cm

g) Calcul les armatures transversales :
h b 
Diamètre  t  min  t , ,  l 
 35 10 
 35 30 
 t  min  , ,1,2  1 cm
 35 10 
Nous prenons :
 t  8 mm
Espacement
S t max  min 0,9.d,40 cm  29 ,7cm

St1 = 25cm
A .f 6,16  400
St 2  t e   220 cm
0,4.b 0,4  30
0,8. At f e 0,8  6,7  400
St3    172,44 cm
b u  0,3. f t 28  301,05  0,3  2,1
S t  min S t1 , S t 2 , S t 3   25 cm
Selon le RPA version 2003 (Art 7.5-2 )
L’espacement doit vérifiée :

Aux appuis :
h 
st  min  ,12 ,30   min 8,75, 14 ,4 ,30  .
4 
St = 7 cm
En travée :
h
st   17,5 cm
2
St = 15 cm
3) Vérification à l’ELS :
qs = 39,36 KN/ml
a) Réaction aux appuis :

l
RA = RB = q s   59,04 KN
2
b) Les moments :
l2
M 0  q s   44 ,28 KN .m
8
Ma = -13,28KN.m

Mt = 37,64 KN.m
qs = 39,36KN/ml
a b
3,00
m
59,04
Moment: 59,04
13,28 13,28
37,64
c) Vérification des contraintes du béton et de l’acier :
zone Ms (KN.m) As (cm2) 1 1 K s  bs  bc

travée 37,64 6,16 0,68 0,879 0,038 251,32 9,55 15
appuis 13,28 2,35 0,342 0,909 0,025 171,80 4,30 15
Les contraintes sont vérifiées à l’ELS.
d) État limite de déformation : (vérification de la flèche) :
Pour se dispenser du calcul du la flèche il faut vérifier :

h 1 35
-    0,12  0,0625
L 10 300
h 1 Mt 37 ,64
-    0,1   0,085
L 10 M 0 44 ,28

As 6,79 4,2
-   0,0069   0,0105
b.d 30  35 fe
Les conditions sont vérifiées

IV.3) ETUDE DES ESCALIERS :
1) Définition :
L’escalier est un élément qui permet la circulation verticale entre les différents niveaux
d’un bâtiment. Il est défini par son emmarchement, giron, contre marche et sa volée.
L’escalier est conçu de manière à être parcouru par les utilisateurs avec un minimum
d’effort et un maximum de sécurité.
2) Eléments constitutifs :
Collet
Emmarchement
Ligne de foulée Palier
Palier g h
(n+1) contre marche

t
Emmarchemen
A A
Paillasse
Palier de repos n marche
Volée (L) Lp
Mur d’échiffre
a) Vue en plan d’une cage d’escalier b) Coupe A-A
Figure (3.8) : Les éléments constitutifs d’un escalier
Les éléments constitutifs d’un escalier
 Emmarchement : Longueur de la marche ;

 Giron : g : Largueur d’une marche prise sur la ligne de foulée.
 h : Hauteur d’une marche ;
 Mur d’échiffre : Le mur qui limite l’escalier ;
 Paillasse : Le plafond qui monte sous les marches ;
 Contre marche : La partie verticale d’une marche ;

 Le jour : L’espace entre 2 volées en projection horizontale ;

 Le collet : Le bord qui limite l’escalier du coté du jour ;
 Ligne de foulée : La courbe décrite par une personne prenant l’escalier ;
 Volée : C’est une suite de marche (avec 20 marches au maximum) ;
 Palier de repos : C’est la partie horizontale d’un escalier entre 2 volées ;
Dans notre projet on a un seul type d’escaliers : Escaliers avec un palier.
3) présentation :
Schéma statique :
1.53
29,25m
1,5m 2,70m 1,15m
Notations utilisées
g : giron,
h : hauteur de la contre marche,
ep : épaisseur de la paillasse,
H : hauteur de la volée,
L : longueur de la volée projetée,
3.1) Pré dimensionnement :

Il comporte 03 volées identiques et 02 paliers intermédiaires.
Calcul du nombre de marches (n-1) pour chaque volée :
n. h = H

(n – 1) g = L
2h + g = 64
-64 h² + (2h + L + 64).n + 2H = 0
Avec :
H = 1,53 m
L = 2,7 m
Après résolution de l’équation du deuxième ordre, on obtient n = 9
D’ou le nombre de marches (n-1) = 8 marches.
-Calcul de la hauteur de la contre marche et le giron
h = H /n = 153 / 9 = 17 cm
g = L / (n-1) = 270 / 8 = 30 cm
-Vérification de la relation de BLONDEL
59 cm  g + 2h  66 cm
59 cm  g + 2h = 64  66 cm
 La relation est vérifiée.
3.2) Pré dimensionnement de la paillasse et du palier :
L’épaisseur du palier et de la paillasse (ep) est donnée par :
L0 L
 ep  0
30 20
L0 : Longueur d palier et de la paillasse
h 17
tg    0.566
g 30
  =29.25  , Cos = L / L1

L 270
L1    310,34c m
cos 0.87
L0 = 310,34 + 107 = 417c,34m
417,34 417,34
 ep 
30 20
 13,91 cm  ep  20,86 cm
Nous prenons:
ep = 18 cm
Conclusion :
Nous prenons une épaisseur de 18 cm pour tous les escaliers de notre bâtiment.
3.3) Détermination des sollicitations de calcul :
Le calcul s’effectuera, pour une bonde de (1m) d’emmarchement et une bonde de (1m)
de projection horizontale de la volée. En considérant une poutre simplement appuyée en
flexion simple.
a) Charges et surcharges :
La palliasse :
Poids des marches……………………… 25 x0, 17 /2 = 2,13 KN /m²
Poids de la palliasse…………………… .. 25 x 0,18 /cos29.25 = 5,17 KN/m²
Poids des revêtements………………………………….… . = 0,44 KN/m²
Poids des gardes corps…………………………………… . = 0,20 KN/m²
G = 8,34 KN/m²
Le palier :
Poids de la dalle………………………… 0,18x 25 = 4,5KN/m²
Poids des revêtements……………………………… = 0,84KN/m²

G = 5,34KN/
Surcharges d’exploitation ………………………………….. Q = 2,5 KN/m²
d) Combinaisons des charges
ELU:
qu = (1,35G +1,5 Q) x 1
La palliasse : qu = (1,35 x 8,34 +1,5 x 2,5) = 15,00 KN/ml
Le palier : qu = (1,35 x 5,34 +1,5 x 2,5) x 1 = 10,96 KN/ml
ELS:
qs = (G +Q) x 1m
La palliasse : qs = (8,34 + 2,5) x 1 = 10,34 KN/ml
Le palier : qs = (5,34 + 2,5) x 1 = 7,84 KN/m
3.4) Ferraillage :
a) Calcul des efforts
Les réactions aux appuis
RA = 26,639 KN
RB = 52,405 KN

15,KN/ml
10,96KN/ml 10,96KN/ml
1,5m 2,70m 1,15m
VvKN
00,00KN
00,00KN
00,00KN
18,17KN.m
7,095KN.m
20,10KN.m
b) Calcul des armatures
Il sera basé sur le calcul d’une section rectangulaire, soumise à la flexion simple.
1-Sur appuis A : Ma = 7,095 KN.m

Armature principale
M ua
b 
b  d 2  f bu
22.75  10 3
b   0,022
100  18  14,2
2
Section simplement armée
b = 0,022   = 0,989
M ua
As 
fe
 d 
s
As  1,374 cm 2
As = 3HA10 = 2,35 cm2 avec St = 15cm
Armature de répartition :
Aa 2,35
Ar    0,60 cm2 /ml
4 4
Soit : Ar = 5HA10 = 3,93 cm2 . Avec St = 15 cm
2- Sur appuis B : Ma = 18,17 KN.m
Armature principale :
M ua
b 
b  d 2  f bu
18,17  10 3
b   0.056
100  18  14,2
2
 Section simplement armée b = 0,056   = 0,971
M ua
As 
fe
 d 
s
As  3.58 cm 2

Soit: As = 4HA12 = 4,52 cm2 avec St =15 cm
Armature de répartition :
Aa 4,52
Ar    1,13 cm2.
4 4
Soit: Ar = 5HA8 = 2,51 cm2 avec St = 15 cm
En travée: Mt = 20,10 KN.m
Armature principale :
M tu
b 
b  d  f bu
20,10
b   0,062
100  18  14,2
2
Section simplement armée
b = 0,024   = 0,968
M tu
As 
  d fe s
As  3,72 cm²
Soit :
At = 4HA12 = 4,52 cm2 avec S t = 15 cm.

Armature de répartition
At 4,52
Ar    1,13 cm2/ml
4 4
Soit :
Ar = 5HA10 = 3,94 cm avec St = 15 cm.

3.5) Vérification à l’E L U :
A) Condition de non fragilité :
f t 28 2 ,1
Amin = 0 ,23  bd   0 ,23  100  18   2 ,17 cm 2
fe 400
Amin < (Asa ,Asb , As )  Condition vérifiée
b) Espacement des barres :
-armatures principales St.max = 15 cm  min 3h ; 33cm = 33 cm  vérifiée
-armatures de répartition : St.max = 15 cm  min 4h ; 45cm = 45 cm  vérifiée
c) Vérification de la contrainte d‘adhérence et d’entraînement : (BAEL 91 Art A

6,13)
se   se = s ft28 = 1,5  2,1= 3,15 MPa.
Appui A :
u   n   9,42 cm
i
Vu
 se 
0,9  d   u i
30,57  10
 se   2,40 MPa
0,9  18  9,42
 se  2,40 MPa   se  3.15 MPa
Pas de risque d’entraînement des barres longitudinales.
d) Vérification de l’effort tranchant : (BAEL 91 Art 5-1.2)

Vu max 305700
u    0,204 MPa
b  d 1000  180
La fissuration est peu nuisible donc :
 u  min 0.13 f c 28 ,5 MPa   3.33 MPa

u = 0,204 MPa <  u = 3,25MPa Condition vérifiée.
e) Ancrage des barres : (BAEL 91 Art A6-1.2.1) s = 0,6  2  ft28 = 0,6  1,5  2,1=2,84 MPa
La longueur de scellement droit :
  fe
Ls 
4  s
.
400  
Ls   35,27 
4  2,84
A l’appui B  Ls = 35,27 cm
Les armatures doivent comporter des crochets, vu que la longueur de scellement est
importante.
La longueur d’ancrage mesurée hors crochets est :
La = 0,4  Ls = 0,4  35,27 = 14,018 cm.
f) Influence de l’effort tranchant sur le béton : (BAEL 91 Art A 5-1.3.21)
0,4  f c 28  0,9  bd
Vu 
s
0,4  25  10 1  0,9  18  100
Vu   1080 KN
1,5
Vu (max) = 30.57 KN < Vu  1080KN .  Vérifié.
g) Influence de l’effort tranchant sur les armatures longitudinales :
Aa = 4,71  1,15  Vu 

Mu 
0  Donc vérifiée
fe  0,9  d 
3.6) Vérifications à l’ELS :

 Calcul des efforts à l’ELS
RA = 12,162 KN
RB = 38,2KN

10,34KN/ml
7,84KN/ml 7,84KN/ml
1,5m 2,70m 1,15m
VvKN
00,00KN
00,00KN
00,00KN
13,27KN.m
20,01KN.m
00,00KN.m
a) l’état limite d’ouverture des fissurations :
La vérification n’est pas nécessaire car l’élément est couvert donc la fissuration est peu
nuisible.
b) L’état limite de compression du béton :
 bc  K s   bc  15MPa
En travée : Mt = 5,67 KN.m
100 Ast
1   0,283 .
bd
1  0,283  1  0,916 , K1  44,52  K  0,022

Mt
s   91,30 .
Ast  1 d
 bc  K s  2. MPa   bc  15 MPa
-Appuis A : Ma1= 20,016 KN.m
100 Aa
1   0,147
b.d
1  0,937 K= 0,015
 s  61,036 MPa
 bc  K . s  2,91MPa <  bc  15MPa
- Appuis B : Ma2 =13,27 KN.m
100 As
1   0,28
bd
1  0,28  1  0,916 , K1  44,522  K  0,022
M a1 14.33  103
s    213,67MPa
Ast 1d 3,93  0,925  18
 bc  K s  4.70 MPa   bc  15 MPa
c) Etat limite de déformation (vérification de la flèche) :
bh 2
 15 Ast d
S / xx 50  400  15  4 ,52  18
V1   2 
B0 bh  15 At 100  20  15  4 ,52
V1  10,26 cm  V2  9,74 cm
 I 0  70863 ,61 cm 4

5 11,74  (4,25 ) 2  10 4
f    0,0065 m  0,65 cm
384 10818 ,865  70863 ,61
_
f  0,65cm  f  0,85  Condition vérifiée
IV.4) L’ACROTERE :
1) Introduction :
L’acrotère est un élément de sécurité au niveau de la terrasse. Il forme une paroi contre
toute chute, il est considéré comme une console encastrée à sa base, soumise à son poids
propre et à une surcharge horizontale.
Il est soumis à la flexion composée due à :
 Un effort normal du à son poids propre (G).
 Un moment du à la surcharge (Q)
IL a pour rôle de :
 Protection d’étanchéité.
 Servant comme garde corps.
 Entretient des façades.
5cm 10cm
3cm
7cm
60cm
G
Modélisation et schéma statique de l’acrotère

a) charge permanente :
10 cm
Q
S= [0.60.1+0.050.1+ (0.030.1)/2+0.070.1
 S=0.0732 m²
60 cm
G=Sx25  G= 1.837 KN/ml
G
b) Surcharge d’exploitation :
Q= 1 KN/ml
c) Détermination de l’effort due au séisme :
D’après le RPA99V2003 (Article 6.2.3) les éléments non structuraux doivent être calculés
sous l’action des forces horizontales suivant la formule suivante ;
FP = 4 A CP WP
A =0,15 .………………………..A: coefficient d’accélération de zone (zone II).
CP =0,80…………………CP : facteur de force horizontale (élément en console).
WP = 1.837KN/ml................................................................WP : poids de l’acrotère.
D’où : FP = 4×0,15×0,80×1.837  FP = 0.88 KN/ml
 Pour G : NG= 1.837 KN/ml
MG= 0
TG= 0
 Pour Q : NQ=0
MQ=HxQ= 0.6 KN/ml
TQ=Q= 1 KN/ml
 Pour Fp : NFp= 0
MFp=0.6x0.88= 0.528 KN/ml

TFp=Fp= 0.88 KN/ml
On a : FP≤Q ; alors, le ferraillage sera donc donnée par les sollicitions du deuxième cas qui
sont :
 Poids propre : NG = 1.837 KN/ml

 Surcharges : Q = 1.00 KN/ml
 Un moment : ME =: Q..h=1.000.6= 0.6 KN/ml
 Un effort tranchant : TQ = 1.00 KN
Sollicitations :
Etat limite ultime :

NU = 1.35 NG = 1.35 ×1.837 = 2.48 KN
MU = 1.5 MQ = 1.5×0.6 = 0.9 KN.m
TU = 1.5TQ = 1.51 = 1.5 KN
Etat limite de service :
Nser = NG = 1.837 KN
Mser = MQ = 0.6 KN.m
Tser=TQ= 1 KN
Verification de non flambement:
Le calcul se fait à l’état limite ultime, notre acrotère est assimilé à une console:
Lf=2.L0 Lf: la longueur de flambement.
Lf =2x0.6  Lf= 1.2 m
Lf 12
λ= a: l’épaisseur de l’acrotère.
a
1.2 12
=  λ = 41.57 λ: l’élncement.
0 .1

L’excentricité:
a 0 .1
e0 =  e0 = = 0.017 m
6 6
 e0 =1.7 cm e0: l’excentricté du noyau central.
Mu 0.9
e1=  e 1= = 0.36 m
Nu 2.48
 e1 =36 cm e1: l’excentricté du premier ordre.
e1 > e 0  la section est partiellement comprimée.
λ max= Max((50,min(100, e1/a) ) cm
λ max = Max((50,min(100, 0.36/0.1) ) cm  λ max= 50
on a : λ = 41.57  λ max= 50 donc : pas de risque de flambement.
L’excentricité totale de calcul :
e=ea+e1+e2
l
ea=Max(2cm , )
250
60
ea = Max(2cm , )  ea=2cm.
250
Lf ²
e2=(3x )(2+a.φ)
10000xh
α=0 car : G ne crée aucun moment.
φ=2
(1.2)²
donc : e2=(3x )x2  e2=0.86 cm
10000x0.1
Alors : e=ea+e1+e2
e=2+36+0.86  e=38.58 cm

Calcul du coefficient de majoration : (δf)

δf= min( 1+0.15(λ/35)²(a/e0) , 1.4 ) …………..…..si : e0 /h >0.75
1+0.2+(λ/35)² …………………………….…. si : e0 /h  0.75
Lf 12 1.2 12
 λ= =  λ = 41.57
a 0 .1
 e1/a = 3.6 > 0.75
Donc: δf= min 1.4 ; 1+0.15(/35)²(a/e0)
= min 1.4 ; 1+0.15(41.57/35)²(0.1/0.36)
= min 1.4 ; 1.059
Alors : δf= 1.059
2) Ferraillage :
 Calcul à l’ELU : Le calcul se fait sur une section rectangulaire avec :

h =10 cm
b =100 cm d=8 cm
h=10cm
d= 8 cm
d’= 2 cm
b=100cm
Mu*/A
Nu*/A A
Mu*/G
Nu*/G
« Schémas des Coupes transversales de l’acrotère »
- Les sollicitations majorées :
Nu* = δf x Nu = 1.059x2.48 = 2.626 KN
MUG* = Nu* (e0 + ea) = 2.626 ( 0.36 + 0.02 ) = 0.99 KN.m

- Évaluation des moments au niveau des armatures tendues :
MUA* = MUG* + Nu* (d - h/2)
MUA*=0.99 + 2.48 ( 0.08 - 0.1/2 )  MUA* = 1.064 KN.m
- Calcul à la flexion simple :
On peut maintenant terminer le calcul par assimilation à la flexion simple.
bu=fbu=(0.85.fc28)/ γb γb=1.5
0.85 x 25
bu= = 14.16 MPa
1.5
400
s=fe /γs = = 348 MPa
1.15
- Le moment réduit :
M UA 1.064 x10 3
= =   = 0.012
bo d ² f bu 1x0.08 2 x14 .16
  c = 0.186  pas d’acier comprimé.
On a le domaine(1) , s = 1 % , s = 348 Mpa
 = 1.25 (1 - (1  2u) )   = 0.015
Z = d(1 – 0.4)  Z = 7.95 cm
Af = MUA* / Zs  Af = 38.32 cm²
As = Af – Nu/s  As = 0,30cm²
MUA* (KN/ml)   z (m) s (%) s (MPa) Af (cm2/ml) AS(cm2/ml)
1.064 0.012 0.015 0.0795 1 348 0.383 0.30
Tableau de Calcul de la section des armatures.

 Calcul à l’E.L.S :
Position du centre de pression : Nser = 1.837 KN
Mser = 0.6 KN.m
es = Mser/Nser = 0. 6/1.837 = 0.32 m
e0 = h /6 = 0.017 m.
es  e 0  La section est partiellement comprimée (S.P.C)
- Sollicitations majorées :
Nser* = δf x Nser = 1.059x1.837= 1.945 KN
Mser/G* = (δf x Mser) + (Nser* x ea)
= (1.059 x 0.6) + ( 1.945 x 0.02 ) = 0.67 KN.m
- Le moment fictief:
MserA* = MserG* + Nser* (d - h/2)
MserA* =0.67 + 1.945 ( 0.08 - 0.1/2 )  MserA* = 0.728 KN.m
- Calcul au Flexion simple:
-La contrainte du béton est donnée à ELS par la formule suivante :
bc = 0.6 fc28 = 15 Mpa
-La contrainte de l’acier :
sc = min (2/3 fc, 150 Mpa ) (Fissuration préjudiciable).
= 1.6
sc = min (2/3  400, 1501.6)  sc = 240 Mpa
Calcul du moment limite de service M1 :
M1 = r .b.d².bc

r = (r/2) / (1 - r/3)
r = (15bc) / (15bc + s) = 0.484
r = 0.203  M1 =0.0195 KN.m
MserA*  M1 ( pas d’armateur comprimé A`= 0 ).
Z = d(1 - r/3) = 0.067 m
As = Mser /(Z.s) = 0.728/(0.067240) = 0.45 cm²
- Calcul à la flexion compose:
Aser = As - Nser* /s = 0.45.10-4 - (1.945/240)
Aser = 0.36cm²
Mais: As=Max[Au , Aser , Amin ]
Pourcentage minimal d’armatures longitudinales:
Amin=0.23.b.d.ft28/fe= 0.966 cm²
Alors : As=Max[Au , Aser , Amin ]
As = Max[0.30 , 0.36 , 0.966 ]  As=0.966 cm²
Nous adoptons un ferraillage symétrique : 4 T 8 /ml ………….. As=2.01 cm²
- Vérification de la condition de non fragilité :
As=2.01 cm²  Amin=0.966 cm² …………………………………..C.V
 Vérification au cisaillement :
On doit vérifier la condition suivante : u < u’
Vumax
u =
b0 d
Vu = 1,5 KNm

 u = 0,0015/ (1x0.08) = 0.0187 Mpa
 u = min ( 0.15 fc28 / b , 3 MPa)
= min ( 2.5 Mpa , 3 MPa)  u’= 2.5 MPa
u < u  pas de risque de cisaillement.
Alors : les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
 Vérification des contraintes :
On doit vérifier que :  b   bu et  s   s
 bu =0.6.fc28 =15 Mpa
 b =K.Yser
K=Nser/I.Y ……………………………………………….BAEL91.
Position du centre de pression (C):
C : c’est la distance du centre de pression à la fibre la plus comprimée de la section.
Yc : la distance de l’axe neutre au centre de pression.
Yser=Yc+C
C= h/2 - e0 = 0.1/2 – 0.6/1.837  C=-0.276 m
C<0  le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section.
Calcul de la solution :
Yc : c’est la solution d’équation.
Yc3 + p.Yc + q =0
A A
p= -3C² - (C - d).(6n ) + (d - C)(6n. )
B B

A A
q= -2C3 - (C - d)².(6n ) + (d - C)²(6n. ) ; A =0
B B
A
Donc : p= -3C² - (C - d).(6n )= - 0.222 m²
B
A
q= -2C3 - (C - d)².(6n ) = - 0.0397 m²
B
3
L’équation devient : Yc – 0.212 Yc + 0.0363 =0
 =q²+4.p3/27………………………………………………BAEL91
 = (0.0363)²+4.(-0.212)3/27
 = - 0.0000448
3.q 3
< 0  on calcul : cos  =
2. p p
cos  = - 0.986   =170.40°
p
a=2  a=0.5446 m
3
les solution des équation sont :
Y1= a.cos(  /3) = 0.298 m.
Y2= a.cos(  /3+120°) = 0.543 m.
Y3= a.cos(  /3+240°) = 0.245 m.
On choisit la solution qui convient parmi les (3) solutions.
Soit : Y1=Yc=0.298 m.
Yser=Y1=C= 2.2 cm.  Yser= 2.2 cm.
Calcul du moment d’inertie de la section totale homogène (I) :
I=b.Ys3 + 15.As(d – Ys)²  I=2.079.10-5 m4

K=(Ns/I).Yc  K=26331.217 m-3
 b=K.Yser = 26331.217x0.022   b=0.579 MPa
 b=0.579 MPa   bu =15MPa ………………………C.V
Vérification à la fissuration :
 s=15.K.(d – Yc)   s= 22.908 MPa.
La fissuration est préjudiciable :
 s= 22.908 MPa  sc = 240 Mpa ……………………………C.V
- Les armatures de répartition:
A1 2.01
At= = = 0.502 cm²
4 4
On adopte : 4 T 8 = 2.01 cm².
60
L’espacement : St= = 15 cm
4

Schéma de ferraillage :

Chapitre
V
Etude Sismique
ChapitreⅣ étude dynamique
V/ETUDE DYNAMIQUE ET SISMIQUE
V.1 / But :
Le but de cette étude est de déterminer les sollicitations engendrées par éventuel séisme
chaque niveau de notre bâtiment
V.2) méthode de calcul:
Le règlement RPA 2003 propose trois manières différentes de calcul
 Méthode statique équivalente.

 Méthode d’analyse modale spectrale.
 Méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
V.2.1) Méthode statique équivalentes :
Principe:
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la structure sont remplacées par un
système
de forces statiques fictives, dont les effets sont considérés équivalents au effets d'action
sismique.
Cette méthode ne peut être utilisée que dans les conditions suivantes :
a- le bâtiment étudié doit satisfaire aux conditions de régularité en plan et en élévation.
b- le bâtiment doit présenter une hauteur au plus égale à 65m en zone Iet II, et à 30m en
zone
III.
c- si le bâtiment présente une configuration irrégulière tout en respectant les conditions
énoncées en (a.)
 Condition d'application :
Le bâtiment ou le bloc étudié doit satisfaire les conditions ;
 Régularité en plan et en élévation avec une hauteur plus égale à 30m en zone IIA
 Les planchers sont supposés indéformables dans leur plan.
 Les masses des différents niveaux diminuent progressivement.
 Le système de contreventement ne présente pas d'élément porteur vertical
discontinu.
 La forme du bâtiment doit être compacte

 La distance entre le centre de masse et le centre de gravité ne dépasse

 pas 15 % de la dimension du bâtiment à la direction de l'action sismique n considère.
 Le bâtiment présente une symétrie orthogonale aussi bien pour » et « b » il doit
satisfaire aux conditions complémentaires
Ici les conditions d’application de la méthode statique équivalente ne sont pas toutes
remplies. Il faut donc utiliser la méthode dynamique modale spectrale en utilisant le spectre
de réponse défini dans le RPA 99 version 2003. Néanmoins, à cause de certaines vérifications
nécessaires
Il est indispensable de passer par la méthode statique équivalente
 Calcul de la force sismique totale :
La force sismique totale V, appliquée à la base de la structure, doit être calculée
successivement dans deux directions horizontales orthogonales selon la formule
A. D. Q
V W
R
Avec :
 A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau 4.1 suivant la zone
sismique et le groupe d’usage du bâtiment.
 D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie de site, du
facteur de correction d’amortissement (  ) et de la période fondamentale de la
structure (T).
 Q : facteur de qualité
Le facteur de qualité de la structure est fonction de

- la redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent
- la régularité en plan et en élévation
- la qualité du contrôle de la construction
 R : coefficient de comportement global de la structure
Sa valeur unique est donnée par le tableau 4.3 en fonction du système de

contreventement tel que défini en 3.4
Classification du site

Selon le RPA99V2003 Les sites sont classés en quatre (04) catégories en fonction des
propriétés mécaniques des sols qui les constituent.
On est la présence d’un site meuble (catégorie S3)

Détermination des coefficients
 A : Le coefficient d’accélération de zone:
Donné par le tableau (4.1) suivant la zone Sismique et le groupe d’usage du bâtiment:
 Pour un ouvrage du groupe 2 en Zone IIa on à : A =0.15. tableau (4.1)

 R : coefficient de comportement global de la structure:
Sa valeur unique est donnée par le tableau (4.3)
Pour un ouvrage du système de contreventement mixte en BA on à:R=5.

 D : facteur d’amplification dynamique moyen:
Fonction de la catégorie du site, du facteur de correction d’amortissement (  ) et de la
période fondamentale de la structure (T).
 2 .5  0  T  T2

 2
D  2.5T2 T 3 T2  T  3.0s
 2 5
2.5T2 3.0 3 3.0 T 3 T  3.0s
 T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site (tableau 4.5).

O pour un site type S3ː T1=0.15sec et T2=0.5sec
 : Facteur de correction d’amortissement (quant l’amortissement est différent de 5%):
  = 7 / 2    0.7
Où  (%) : est le pourcentage d’amortissement qui critique la fonction du matériau

Constitutif, du type de structure et de l’importance des remplissages (RPA tableau 4.2).
 Pour un ouvrage du portique en BA dense on à :  (%)=7===>
  = 7 / 2   =0.882.
 Q : facteur de qualité:
5
La valeur de Q est déterminée par la formule : Q  1   Pq
1

Pq est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q " est satisfait ou non».
valeurs des pénalités
Pq
Critère q » Observé N/observé
1. Conditions minimales sur les files 0 ,05 0,05

de contreventement
2. Redondance en plan 0,05 0,05
3. Régularité en plan 0 0,05
4. Régularité en élévation 0 0,05
5. Contrôle de la qualité des 0,05 0,05

matériaux
6. Contrôle de la qualité de 0,10 0,10

l’exécution
 Pour un ouvrage du système en portiques Autostable en BA on à:

6
Q  1   Pq ===>Q=1.25
1
VERIFICATIONS REGLEMENTAIRES Selon RPA99:
 Estimation de la période fondamentale de la structure:(RPA Art 4.2.4):
1. La valeur de la période fondamentale (T) de la structure peut être estimée à partir

de formules empiriques ou calculée par des méthodes analytiques ou numériques.
2. La formule empirique à utiliser selon les cas est la suivante :

3
T  CThN 4 (1)

 hN : hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au

dernier niveau (N).
 CT :coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage.
valeurs du coefficient CT
Cas n° Système de contreventement CT
1 Portiques autostables en béton armé sans remplissage en 0,075
2 maçonnerie 0,085
3 Portiques autostables en acier sans remplissage en maçonnerie
Portiques autostables en béton armé ou en acier avec remplissage 0,050

en maçonnerie
4
Contreventement assuré partiellement ou totalement par des
0,050
voiles en béton armé, des palées triangulées et des murs en
maçonnerie
On à :
hN =18.96 m et CT =0.05 ====>
 T= CT hN3/4=0.05*18.963/4=0.45 sec .
_ Les périodes calculés à partir des méthodes numériques ne doivent pas dépasser celles des
formules empiriques au plus de 30 %.
 T empirique = 0.45 sec x1.3 = 0,60s > T numérique = 1,1229sec.
Dans notre cas structure Auto stables la période fondamentale correspond a la plus
petite valeur obtenue par les formule 4-6et 4-7 du RPA99/version2003
T = 0,09. hn / D (2)
D: Dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.
DX=23,00m Tx=0,35s
DY=16,40m Ty=0,42s
0  Tx  0,5

D = 2.5x = 2.2
0  T y  0,5
 Calcul du poids de la structure W : [RPA99version2003/formule 4.5]
W  WGi   WQi
Avec;
WGi : Poids du aux charge permanentes ;
WQi : Poids du aux charges d’exploitation ;
W GI : Résultante des réactions verticales dues aux charges permanentes ;
W Qi ; Résultante des réactions verticales dues aux charges d’exploitation ;
 : Coefficient de pondération, fonction de la nature et de la durée de la charge

d'exploitation donné en (tab 4-5 page 45)  = 0.2
W=18322,22kn
La force sismique totale V appliquée a la base dans les deux sens
0,15  2.2  1,25
V X  VY   18322 ,22  1511 ,58 KN
5
V.2) Etude dynamique

1-Description du logiciel ETABS :
ETABS est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments. Il
permet de modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface
graphique unique.
Il offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.
ETABS permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels (AUTOCAD,
SAP2000 et SAFE).
2-Analyse et conception structurales
Les étapes générales suivant sont exigé pour analyser et concevoir une structure eutilisant
l’étabs :
 Crées ou modifiez un modèle qui définit numériquement la géométrie : les
propriétés le chargement et paramétrés d’analyse du modèle.
 Passez en revue les résultats de l’analyse.

 Vérifier et optimiser la conception de la structure
 Centre de masse et centre de rigidité :
 Calcul de l’excentricité
Excentricité théorique :
ex =|XCM -XCR| ey =|YCM -YCR |
 Excentricité accidentelle : RPA99/v2003(4.2.7)

eacc= 0.05L
Diaphragme Excentricité Excentricité Excentricité

théorique accidentelle
Sens-x sens-y eacc Sens-x Se

ns-y
1 0 ,034 0,222 1,15 1,15 0,82
2 0,045 1,576 1,15 1,15 0,82
3 0,042 2,245 1,15 1,15 0,82
4 0,036 2,581 1,15 1,15 0,82
5 0,03 2,777 1,15 1,15 0,82
6 0,026 2,783 1,15 1,15 0,82

 Périodes et facteurs de participation modale :
Remarque :
1°/Ce modèle présente une période fondamentale T=0.5333sec.
2°/Les2eme et 3eme mode sont des modes de translation.
3°/Le 1 ere mode est un mode de torsion.
4°/Les 5 premiers modes sont suffisants pour que la masse modale atteint les90% (selon
RPA 99/version 2

1ere MODE

2EME MODE

3EME MODE
La période fondamentale T=0.5333sec est inferieure a celle calculée par les formules
empirique
les formules empiriques donnée par le RPA 99/version 2003
C’est-à-dire : 0,5333  1,3(0,45)

Déplacements et Efforts tranchant de chaque diaphragme
STORY EX EY V
UX UY UX UY VX VY
STORY6 0,0067 0,0009 0,0003 0,0058 466,42 630,66
STORY5 0,0056 0,0007 0,0002 0,0047 829,23 1100,81
STORY4 0,0043 0,0006 0,0002 0,0035 1100,8 1436,93
STORY3 0,0029 0,0004 0,0001 0,0023 1303,46 1687,09
STORY2 0,0016 0,0002 0,0001 0,0013 1446,7 1864,6
STORY1 0,0006 0,0001 0 0,0004 1527,23 1959,22
Vérification des déplacements :

Les déplacements horizontaux de chaque niveau dus aux efforts horizontaux sont aux
niveaux de plancher
D’ après le RPA 99/v2003 le déplacement horizontal { chaque niveau « k » de la structure est
calculé comme suit : k =R.eK
eK : déplacement du aux forces sismique FI
R : coefficient de comportement (R=5)
Le déplacement relatif au niveau « K » par rapport au niveau « K-1 » est égal à :

k = k -k-1
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacent,
ne doivent pas dépasser 1% de la hauteur de l’étage
Niveau ky ∆𝐤(m)

kex kx kx key
ky
6 0,0067 0,0335 0,0055 0,0058 0,029 0,0055 0.0306
5 0,0056 0,028 0,0065 0,0047 0,0235 0,006 0.0306
4 0,0043 0,0215 0 ,007 0,0035 0,0175 0,006 0.0306
3 0,0029 0,0145 0,0065 0,0023 0 ,0115 0,005 0.0306
2 0,0016 0,008 0,005 0,0013 0,0065 0 ,0045 0.0306
1 0,0006 0,003 0,005 0,0004 0,002 0,0045 0.0306

Donc tous les déplacements relatifs sont inférieurs aux déplacements admissibles imposé
par le « RPA99/V2003 » et qui est de l’ordre de 1% de la hauteur d’étage.
Vérification de l’effort tranchant à la base :
La résultante des forces sismique à la base vt obtenue par combinaison des valeurs modale
ne doit pas être inférieure à 80%de la résultante des fores sismique déterminé par la
méthode statique équivalente v pour une valeur de la période fondamentale donnée par la
formule empirique appropriée
0,8V V
statique dynamique
(KN) (KN)
Suivant X 1209 ,26 1527,23 Condition vérifiée
Suivant Y 1209,26 1959,22 Condition vérifiée
 Justification vis-à-vis P- :
Les effets du 2eme ordre (ou effet P- à peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite)
 = pkk/vkhk  0.10
Pk : poids totale de la structure et des charges d’exploitation associer au-dessus du niveau
«k» Pk = ni=k wgi +  wpi
Vk : effort tranchant d’étage au niveau « k »
k : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »
hk : hauteur de l’étage « k »
si 0.10  k  0.20 les effet p- peuvent être pris en compte de manière approximation en
amplifiant les effet de l’action sismique calculée au moyen d’une analyse élastique du 1°
ordre par le facteur 1/ (1-k).
Si k  0.20 est potentiellement instable et droit redimensionnée.

Dans le sens xx :
Niveau pk kx Vkx hk 

6 3053,702 0,0055 466,42 3,06 0,01176768
5 6107,412 0,0065 829,23 3,06 0,01564495
4 9161,112 0 ,007 1100,8 3,06 0,01903778
3 12214,814 0,0065 1303,46 3,06 0,01990587
2 15268,524 0,005 1446,7 3,06 0,01724516
1 18322,226 0,005 1527,23 3,06 0,01960299
Dans le sens yy :
Niveau pk ky vky hk 

6 3053,702 0,0055 630,66 3,06 0,00870307
5 6107,412 0,006 1100,81 3,06 0,01087864
4 9161,112 0,006 1436,93 3,06 0,01250093
3 12214,814 0,005 1687,09 3,06 0,01183034
2 15268,524 0,0045 1864,6 3,06 0,01204211
1 18322,226 0,0045 1959,22 3,06 0,01375264
Danc  0.1 dans tous les niveaux, donc effet p- est négligé

Chapitre
IV
Calcul des éléments

structuraux
Chapitre VI Calcul des éléments structuraux
VI.) CALCUL DES ELEMENTS STRUCTURAUX
VI.1) Calcul Des Poutres :
VI.1.1) Introduction :
Les poutres sont ferraillées en flexion simple en tenant compte les combinaisons
suivantes :
 1.35G  1.5Q …………………...........E.L.U
 G  Q ……………………………….E.L.S
 G  Q  E …………………………....RPA 99 version 2003
VI.1.2) Recommandation du RPA 99 version 2003 :
VI.1.2.1) Armatures longitudinales (RPA.art 7.5.2.1)
Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la

poutre est de 0,5% en toute section.
 Poutres principales et Poutres secondaires : A min  0.005  30  40  6.00cm 2
Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :

 4% en zone courante
 6% en zone de recouvrement
En zone courante :
 Poutres principales et Poutres secondaires : A max  0.04  30  40  48cm 2
En zone de recouvrement :
 Poutres principales et Poutres secondaires : A max  0.06  30  40  72cm 2
La longueur minimale de recouvrement est de : 40 (zone IIa )

L'ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les
poteaux de rive et d'angle doit être effectué, avec des crochets à 90°.
On doit avoir un espacement maximum de 10cm entre deux cadres et un
minimum de trois cadres par nœud.

VI.1.2.2) Armatures transversales (RPA, art 7.5.2.2)
 La quantité d'armatures transversales minimales est donnée par :

At  0.003S t .b
 L'espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé

comme suit :
h 
S t  min  ,12 l   Dans la zone courante et en travée si learmatures
 4 
comprimées sont nécessaires.
h
St   En zone de recouvrement.
2
 l : Le plus petit diamètre utilisé des armatures longitudinales, et dans le cas d'une
section en travée avec armatures comprimées, c'est le diamètre le plus petit des
aciers comprimés.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de
l’appui ou de l'encastrement.
VI.1.2.3) Etapes de calcul des armatures longitudinales :
Mu
b 
b .d 2 . bc
Pour les Fe E400
 Si : b    section simplement armée.
 Si : b    section doublement armée
Section sans armatures comprimées ( A S'  0) :
Mu
 Si : b    0.186  A s 
 .d . s
 bc
 Si: 0.186  b    0.392  A s  u .b .d .
s
Section avec armatures comprimées ( A S'  0) :
 b  l  0.392
On redimensionne la section ou on introduit des armatures comprimées.

M u  0.392.b .d 2 . bc
On prend : b  l  AS' 
348(d  d ' )
A S : La section inférieure tendue ou la moins comprimée selon le cas.
A S' : La section supérieure la plus comprimée.
Remarque :
 G+Q+E 𝜎𝑏𝑐 = 18.48𝑀𝑃𝑎 ; 𝜎𝑠 = 400𝑀𝑃𝑎

 1.35G+1.5Q 𝜎𝑏𝑐 = 14.2𝑀𝑃𝑎 ; 𝜎𝑠 = 348𝑀𝑃𝑎
VI.1.3) Calcul du ferraillage:
Le ferraillage est résumé dans les tableaux suivants:
VI.1.3.1) Poutres principales et Poutres secondaires :
b=30cm ; h=40cm ; d=36cm

Travées :
Tableau: ferraillage poutres principales et secondaires on Travées :
M (kn .m )   As As (adop )
Combinaison
112,693 0.204 0,885 3,90 3HA14=4.62
1.35G+1.5Q
Appuis :
Tableau: ferraillage poutres principales et secondaires on Appuis :
M (kn .m )   As A s (adop )cm 2

Combinaison
103,623 0.188 0.895 3,94 3HA12+3HA12=6.79

G+Q+E
VI.1.4) Les vérifications nécessaires :
VI.1.4.1) Poutres principales :
- Condition de non fragilité
f t 28 2.1
A s min  0.23b .d .  0.23  30  36   1.30cm 2
fe 400

Donc : As=3HA14 = 4.62cm2 > A min = 1.30cm2…………………….cv
- Pourcentage minimum exigé par RPA :

A min  0.5%.b .h  0.005  30  40  6.00cm 2
Aminadop=3HA12+3HA12=6.79cm2 >Amin RPA=6cm2…….cv

- Pourcentage maximum exigé par RPA :
o En zone courante :
A max  4%.b .h  0.04  30  40  48cm 2
Amaxadop=3HA14+3HA12+3HA12=11.41cm2<As max=48cm2…..CV
o En zone de recouvrement :
A max  6%.b .h  0.06  30  40  72cm 2
Amaxadop=3HA14+3HA12+3HA12=11.41cm2<As max=72cm2…..CV
- Condition de non vérification de la flèche :
40 1
 0.083   0.0625.........................................C .V
480 16
40 0.75M 0
 0.083   0.075....................................C V
.
480 10M 0
𝐴𝑠 4.62 4.2
= = 0.004 < = 0.01 ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ 𝐶𝑉
𝑏𝑑 30 × 36 𝑓𝑒
- Vérification de la contrainte de cisaillement :
   ad  3.33MPa
𝑇𝑚𝑎𝑥 124,73×10 3
𝑇𝑚𝑎𝑥 = 101.51𝐾𝑁 → 𝜏𝑢 = = = 1,154𝑀𝑃𝑎
𝑏𝑑 300×360
𝜏𝑢 = 1,154𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑎𝑑 = 3.33𝑀𝑃𝑎 ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ 𝐶𝑉
- Influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis :
f c 28
V u  0.4. .b .a Avec: a=0.9.d=0.9×36=32.4cm
b
25
𝑉𝑢 = 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 101,51 < 0.4 × × 300 × 324 = 684𝐾𝑁 ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ 𝐶𝑉
1.5
- Détermination des armatures transversales:

 Selon B.A.E.L:

h b   400 300 
t  min  ,  l ,   min  ,12,  mm
 35 10   35 10 
 min 11.43,12,30  11.43mm
t  11.43mm  On prend t  8mm
Soit: At  48  2.01cm 2
- Espacement des armatures transversales:
D’après RPA:
L’espacement maximal:
h 
En zone nodale : S t  min  ,12 l ,30  cm  min 10,14.4cm  10cm
4 
h
En zone courante: S t   20cm
2
Soit: S t  10cm (zone nodale)
S t  15cm (Zone courante)
- L’armature transversale minimale d’après le RPA :
Zone nodale :
A t=0.003×10×30=0.9cm2
Zone courante :
A t=0.003×15×30=1.35cm2
- Longueur de la zone nodale:
L  2.h  2  40  80cm
- Vérification à l’E.L.S:
Fissuration peu préjudiciable :

La fissuration s’effectue au niveau de la section la plus sollicitée.
On doit vérifier :
  1 f c 28 
Mu
 k   Avec :
2 100 M ser

Tableau: Vérification à l’E.L.S poutres principales
Mser(kn.m) Mu(kn.m) γ αu K αu < K
Travée 82,395 112,693 1.368 0.1 0.434 C.V
Appui 54.421 103,623 1.38 0.163 0.44 C.V
VI.1.5) Schéma de ferraillage
Schéma de ferraillage poutre principales

Chapitre V Calcul des éléments structuraux
VI.2) CALCUL DES POTEAUX :
VI.2.1) Introduction :
Les poteaux seront calculés en flexion composée dans les deux sens, en tenant
compte des combinaisons considérées comme suit :
 1.35G  1.5Q …………………...........E.L.U

 G  Q ………………………………….E.L.S
 G  Q  1.2E ………………………….RPA 99 version 2003
VI.2.2) Recommandation du RPA 99 version 2003 :
- Armatures longitudinales (RPA.art 7.4.2.1):
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans

crochets
Le pourcentage minimal sera de : 0.8%
en (zone IIa ).
 Poteau (40  30) A min  0.008  30  40  9.60cm 2
Le pourcentage maximal sera de :

 4% en zone courante.
 6% en zone de recouvrement.
En zone courante :
 Poteau (40  30) A max  0.04  30  40  48cm 2
En zone de recouvrement :
 Poteau (40  30) A max  0.06  30  40  72cm 2
 Le diamètre minimal est de 12

 La longueur de recouvrement minimal est de L R  40 l (zone IIa ).

 La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas
dépasser : L  25cm (zone IIa ).
 Les jonctions par recouvrement doivent être faite si possible, à l’extérieure
des zones nodales (zones critiques).
 La zone nodale est constituée par le nœud poutre-poteaux proprement dit
et les extrémités des barres qui y concourent.
- Armatures transversales (RPA, art 7.4.2.2) :
 Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule :
At  V .
 a u
St h .f e
V u : est l'effort tranchant de calcul.

h : Hauteur totale de la section brute.
f e : Contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale.
a : est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la
rupture par effort tranchant :

a  2.5  g  5
a  3.75  g  5
 g : L’élancement géométrique du poteau.

lf lf
g  Ou g 
h b
l f : Longueur de flambement des poteaux.
S t : est l'espacement des armatures transversales.

S t  min 10lmin ,15cm  En zone nodale.
S t  15 lmin En zone courante.
 lmin : est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.
At
 La quantité d’armatures transversales minimale est donnée comme suite :
b .S t
g  5  A min  0.3%

g  3  A min  0.8%
3  g  5  Interpolation entre les valeurs limites du poteau.
 Les cadres et les étriers doivent ménager des cheminées verticales en nombre et
diamètre suffisants (  12mm ) pour permettre une vibration correcte du béton

sur toute la hauteur des poteaux.
 Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une
longueur droite de 10 min .
VI.2.3) Calcul du ferraillage :
Données : b , h ,  bc
Et N u , M u  e .N u
 1  N u b .h . bc
 1  0.81 Comparer :  1 à 0.81

 1  0.81
X  (0.5  d / h )  1 (0.5 
Lire :   f ( 1 )
d / h  e / h ) /(6 / 7  d / h )
calcul : Exc   .h X  1.32(0.4  (0.4   ) 1
Avec :   e / h
Comparer : X à 0.19
Comparer e
e  Exc avec Exc e  Exc X  0.19 X  0.19
Section est Section est

Section est entièrement partiellement partiellement
comprimée E.L.U atteint comprimée
Comprimée
A  4.P (cm 2 )
Compare
P : périmètre X 0 X 0
X à0
0.2%  A / R  5%
As  0 As  0
A S'  0 A S'  0

VI.2.4) Vérification à l’E.L.S :
- Etat limite d’ouvertures des fissures :
Aucune vérification n’est nécessaire car la fissuration est peu nuisible.
- Contrainte dans le béton
b   b  0.6f c 28  0.6  25  15MPa
On a deux cas a vérifiée, en flexion composée et à l’ELS.
Ms h
  Section entièrement comprimée.
Ns 6
Ms h
  la section est partiellement comprimée.
Ns 6
Il faut vérifier que :
Ms
b   b  15MPa ,  b  k .y 1 , k 
I x x
b .y 3
I x x   15  As (d  y ) 2  As' ( y  c ' ) 2 
3
y1  y 2 c
y 23  p .y 2  q  0 (Pour déterminer y 2 )
Avec :
90As' 90As
p  3c 2  (c  c ' )  (d  c )
b b
90A s' 90A s

q  2c  3
(c  c ' ) 2  (d  c ) 2
b b
h
c e
2

C : distance entre le centre de pression et la fibre la plus comprimée.
VI.2.5) Ferraillage des poteaux :
- la nature de la section des poteaux vis-à-vis de la flexion composée

avec compression:
a. L’élancement:
lf I
g  ,i  , lf = 0.7 hé
i B
Pour le cas le plus défavorable :
lf = 0.7 x 3.06 = 2.142 m
If 2.142
g    7,14
b 0.3
b. L’excentricité réelle:
M
e1 
N
On remplace « e1 » par l’excentricité totale de calcul :
e t  e1  e 2  e a
e a : L’excentricité additionnelle.
e1 : L’excentricité du résultant des contraintes normale avant l’application de
l’excentricité additionnelle.
e 2 : L’excentricité due aux l’effort du second ordre liée à la déformation de la
structure.
 L 
e a  max 2cm ,   2cm
 250 
3l f2
e2  (2   )
h 104

Dans cette expression :
0    1 , on prend :   0.5
 : Le rapport de déformation final due au fluage à la déformation instantanée

sous la charge considérée, il est pris en général égal à 2
N : Inchangé.
M  et  N
- Exemples de calcul:
Nous adopterons le même ferraillage pour tous les étages :
 Poteau :(30×40) :
c=c’=4cm; FeE400 ; fc28=25MPa
Les efforts de calcul obtenu par ces combinaisons sont tirés à partir des fichiers
résultats du logiciel ETABS, comme indiquer sur le tableau suivant :
sollicitation combinaison M(KNm) N(KN) V(KN)
M3 cor ;N max G+Q+1.2E 0,698 713,33 22,03

M2max ;Ncor ELU 30,46 109,38
Ferraillage longitudinale
- Première cas :
b  30cm , h  40cm , Nmax=109,38KN, Mcor=30,46KN
𝜎𝑏𝑐 = 14,2𝑀𝑃𝑎 (ELU)
𝑁 109,38×10 3
𝛹 = 𝑏∙ℎ∙𝜎 = 300×400×14,2 = 0,64
𝑏𝑐
𝑒 𝑁𝑐 e Nc
𝛹 = 0.064 ⇨ ℎ
= 0,165 (Graphe  F ( ) ) BAEL
h

eNc =0.165×400=66mm=6.6cm
Mu 30,46
e1 = = = 0,27m = 27cm
Nu 109,38
2
3 × 0.7 × 3.06
𝑒2 = 2 + 0.5 × 2 = 0.01𝑚 = 1𝑐𝑚
0.4 × 104
 306 
e a  max 2cm ,   2cm
 250 
et = 27+1+2= 30cm
et = 30cm > eNc = 6.6cm
Donc la section est partiellement comprimée
Mu=et×N=109,38×30×10-2=32,814KN.m
- Moment par rapport les armatures tendus :
ℎ 40
𝑀𝑓 = 𝑀𝑢 + 𝑁 𝑑 − = 32,81 + 109,38 × 36 − 10−2 = 50,31𝐾𝑁. 𝑚
2 2
µ=0.056, α=0.0721 β=0.971
𝑀 50,71×10 5
𝐴𝑓 = 𝛽𝑑 𝑓𝜎 = 0.971×36×348×10 2 = 4,16𝑐𝑚2
𝑠
𝑁 30,46×10 3 ×10 −2
𝐴𝑠 = 𝐴𝑓 − 𝜎 𝑐 = 4,16 − = 3.28cm2
𝑠 348
Selon RPA AS min  0.7%  b  h  0.007  30  40   8,4cm 2
On adopte : As=8HA14=12.32cm2
- Deuxième cas :
b  30cm et h  40cm , Nmax=713,33KN, Mcor=0,698KN
0.85×25
𝜎𝑏𝑐 = = 18.48𝑀𝑃𝑎 (Cas accidentelle)
1.15
𝑁 713,33×10 3
𝛹 = 𝑏∙ℎ∙𝜎 = 300×400×18.48 = 0,321
𝑏𝑐
e Nc
𝑒 𝑁𝑐
 F ( )
𝛹 = 0.321 ⇨ = 0,156 (Graphe h )
ℎ

eNc =0.156×400=62,4mm=6.24cm
Mu 0,698
e1 = = = 0,00098m = 0,098cm
Nu 713,33
2
3 × 0.7 × 3.06
𝑒2 = 2 + 0.5 × 2 = 0.01𝑚 = 1𝑐𝑚
0.4 × 104
 306 
e a  max 2cm ,   2cm
 250 
et = 0,098+1+2= 3,098cm
et = 3,098cm < eNc = 6.6cm
Donc la section est Entièrement comprimée
Mu=et×N=713,33×3,098×10-2=22,09KNm
- Moment par rapport les armatures tendus :
ℎ 40
𝑀𝑓 = 𝑀𝑢 + 𝑁 𝑑 − = 22,09 + 713,33 × 36 − 10−2 = 136,22𝐾𝑁𝑚
2 2
µ=0.030, α=0.0381 β=0.985
  0,030 <  lim  0,372
' 0 Pas d’armature comprimée.
𝑀 136,22×10 5
𝐴𝑓 = 𝛽𝑑 𝑓𝜎 = 0.985×36×348×10 2 = 11,038𝑐𝑚2
𝑠
𝑁𝑐 713,33 × 103 × 10−2

𝐴𝑠 = 𝐴𝑓 − = 11,038 − = −9,46𝑐𝑚2
𝜎𝑠 348
As < 0 donc on place un pourcentage minimal d’armatures identique à celui des

poteaux.
 b.h f 
Donc  s min  max ;0,23.b.d . t 28    s  1,45 cm 2
1000 fe 

Ferraillage minimal de RPA 99/ version 2003 :
AS min  0.7%  b  h  0.007  30  40   8,4cm 2
 Choix des armatures :

8HA14  12.32cm 2
 VI.2.6) Armatures transversales :p112

Les armatures transversales sont disposées de manière à empêcher tout mouvement
des aciers longitudinaux vers les parois du poteau, leur but essentiel :
 Reprendre les efforts tranchant sollicitant les poteaux aux cisaillements.

 Empêcher le déplacement transversal du béton.
o Diameters des aciers :
 lmax 16
t   t   5.33mm
3 3
t  8mm
o Espacement des armatures transversals: RPA p67

- En zone nodale :
 
S t  min 10lmin ,15cm  min 10 1.2,15cm   12cm
S t  10cm
- En zone courante :
S t  15 lmin  15  1.2  18cm
S t  15cm
- Longueur de recouvrement :
L R  40 l  40 1.6  64cm

- Vérification de la qualité d’armature :
Pour le cas le plus défavorable :
l f =0.7×3.06=2.142cm
𝑙𝑓 2.142
λg= = = 7.14 > 5 → 𝜌𝑎 = 2.5
𝑏 0.3
- En zone nodale :
𝝆𝒂 ×𝑽𝒖 ×𝑺𝒕 𝟐.𝟓×𝟎.𝟏𝟎×𝟐𝟐,𝟎𝟑

𝐴𝑡 = = = 0.034 𝑐𝑚2
𝒉×𝒇𝒆 𝟎.𝟒𝟎×𝟒𝟎𝟎
- En zone courante :
𝝆𝒂 ×𝑽𝒖 ×𝑺𝒕 𝟐.𝟓×𝟎.𝟏𝟓×𝟐𝟐,𝟎𝟑

𝐴𝑡 = = = 0.052𝑐𝑚2
𝒉×𝒇𝒆 𝟎.𝟒𝟎×𝟒𝟎𝟎
Le diamètre des armatures transversales :
t  8mm , soit : 48  2.01cm 2
En zone nodale :
A min  0.003.b .S t  0.003  30 10  0.9cm 2
A min  0.9cm 2  At  2.01cm 2 .......................C V

.
En zone courante :
A min  0.003.b .S t  0.003  30 15  1.35cm 2
A min  1.35cm 2  At  2.01cm 2 .....................C .V
VI.2.7) Vérification de l’effort tranchant :
Fissuration peu-préjudiciable :
22,03 × 103
𝜏𝑏 = = 0.203𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑎𝑑 = 3.33𝑀𝑃𝑎 ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ 𝐶𝑉
300 × 360

Vu
b    bu  b .f c 28
b .d
b  0.075 Si : g  5
b  0.04 Si : g  5
 bu  0.075  25  1.875MPa
22,03×10 3
𝜏𝑏 = = 0.203𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑏𝑢 = 1.875𝑀𝑃𝑎 ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ 𝐶𝑉
300×360
- Vérification des contraintes à ELS :

o On doit vérifier la contrainte de béton :
 bc   bc  0.6 f c 28  15 MPa
o On doit vérifier la contraint dans l’acier :
 s   s  240MPa
On calcul l’aire de la section homogène :

S  b.h  15  s   's   S  30  40   15  8,4
 S  1326cm 2
Calcul la position de centre de gravité résistant X G :
 30 
 8,4 45  
X G  15   2
 X G  0,14 cm  X G  0,0014 m
40  15  8,4
2
Calcul de moment de l’inertie de la section :
b.h 3   h  
2
I  b.h. X G  15  . d   X G  
2
 I  0,253576 m 4
3   2  

Calcul des contraintes dans le béton :
h 
N ser .e  X G .  X G 
 sup
N 2   sup  6,162 MPa
 ser  
s I
h 
N ser .e  X G .  X G 
N 2 
 inf  ser    inf  6,165 MPa
s I
 inf   sup On prend  inf  6,165 MPa
 bc  0,6. f c 28   bc  15 MPa
𝜎𝑠𝑢𝑝 = 6,162𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑎𝑑 = 15𝑀𝑃𝑎 ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ 𝐶𝑉

.
𝜎𝑖𝑛𝑓 = 6,165𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑎𝑑 = 15𝑀𝑃𝑎 ⋯ ⋯ ⋯ ⋯ 𝐶𝑉

VI.3) ETUDE DES VOILES :

VI.1) Introduction :
Les violes sont des éléments destines à résister aux efforts horizontaux tel que du vent
et du séisme et aussi à équilibre la structure vis-à-vis de la rotation autour de l’axe
vertical passant par le centre de torsion.
VI.2) FERRAILLAGE DES VOILES :
Les voiles sont calculés dans deux directions horizontales et verticales à la flexion
composée en général, sous effort de compression N et un moment de flexion M. Tiré à
partir des fichiers résultats de ETABS sous les combinaisons suivant :
1.35G  1.5Q, ELU
G  Q, ELS

  Selon le RPA2003
G  Q  E
0.8G  E
Le calcul se fait selon la combinaison la plus défavorable et convenable aux conditions

suivantes :
 Pourcentage des armatures horizontales et verticales :
 0,15% de la zone globale des voiles.
 0,10% en zone courante.
 Espacements des aciers verticaux et horizontaux S t  min 1,5a;30 cm  .
 Longueur de recouvrement :
 40Ø pour les barres situées dans les zones. Où le renversement de signe des
efforts est possible.
 20Ø les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles des charges.
 Les deux nappes d’armature doivent être reliées avec au moins 4 épingle au m2
 Le diamètre des barres verticales et horizontales ne doit pas dépasser 1/10 de
l’épaisseur de voile.
 Les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.

Première cas (voile transversalleVT) : N m ax  4698 ,938 KN
M m ax  2289 ,892 KN .m
V  942,868KN
V (1,4V )  1320 ,01KN .
L= 5,35 m ; b= 0.20 m ;
 Calcul la surface et l’inertie :
A = 1,575m2
I = 0,9156m4
 Calcul des contraintes :
 4698,938 2289,892  3,5  -5,769

1      10 3
N MV  1,575 0,9156  MPa
 1.2 = 
A I
 4698,938 2289,892  3,5  +11,74

2      10
3
 1,575 0,9156 
δ1=-5,769 MPA -
LT
δ2=11,74MPA
L=5.35

Donc la section est partiellement tendue et le calcul se fait comme suit:

- On évalue la longueur de la zone de tendue à partir des triangles semblables.
longueur de la zone tendue

longueur 1 2,30 m
LT  L
1   2
Volume des contraintes pour la zone tendue
Volume des contraintes T= ( 1  e  a) / 2 1326,87 KN
Détermination de la section des aciers

section théorique de l'acier As= T/ f e 33,171 cm2
section des armatures de couture Avj  1,1V / f e  V / f e 25,928 cm2
Section des armatures de Avja. = Avj×Lt / L 8, 52 cm2
couture en zone tendue
section totale des armatures Avj .LT 41,691 cm2

ATOT= As+
L
section minimale Amin= 0,15%x L x e 21,00 cm2
section adoptée A  17.07  48T 8 cm2
Tableau
a) Exigence du RPA :
Selon l’RPA 99 version 2003 :
Pour le diamètre des barres le RPA recommande de prendre :
𝛷 Min ≤ /10 = 200/10 = 20mm, On prend 𝛷 = 14 mm en zone courante.
𝛷 Min ≥ 10 𝑚𝑚 pour la zone d’about, On prend 𝛷 = 16𝑚𝑚 en zone

d’about.

b) Espacement :
 En zone courante : St ≤ Min (1.5e ; 30) Soit: St = 20 cm
 En zone d’about : St = St /2 Soit: St =10 cm

c) Vérification de l'effort tranchant:
La vérification de la résistance des voiles au cisaillement se fait avec la valeur de
l’effort tranchant trouvé à la base du voile, majoré de 40%(Article 7.7.2 des
RPA99/Version 2003)
La contrainte de cisaillement est :
V
b  Avec : V  1.4V
b0 d
V : Effort tranchant à la base du voile.
b0 : Épaisseur du voile.
d : Hauteur utile. d= 0,9h
h : hauteur totale de la section brut
- D’après l’article (7.7.2 des RPA 99/Version 2003). La contrainte limite est :
 U  0.2 f c 28
- Il faut vérifier la condition suivante :  b ≤ τb
Vérification de la contrainte de cisaillement

contrainte tangente V  b  1,04 MPa
b 
b0 d
contrainte tangente limite  bg  0.20 f c 28 b  5 MPa
vérification de la contrainte de b  b 1.04<5 c.v

cisaillement
Tableau VII-10)

d) Armatures horizontales: l'Art7.7.4.3.RPA99/VERSION 2003

Espacement:
En zone courante ; ST ≤ min (1.5e; 30cm)  soit ST= 20cm
Zone d’about : St = St /2 Soit:  St =10 cm
Détermination de la section de la section des armatures horizontales

section théorique d'acier  .e.S t As= 1.42 cm2
As≥ u PAGE 111 rpa
0 .9 f e
vérification de contrainte 0.025 f c 28 0,625MPa< u c.v
section minimale Amin=0.25%.20.20 page Amin= 1,00 cm2/ml

79rpa
section adoptée A=4.02cm2/ml 2x4T8/ml
Deuxième cas : voile avec ouvertures ; VL

N m ax  999 ,33 KN
1) Ferraillage des trumeaux: M m ax  1894 ,079 KN .m
V  1273,34KN
V (1,4V )  1782 ,676 KN .
L = 4,50 m ; b = 0,20 m
 Calcul la surface et l’inertie :
A= 1,02m2
I=0,61m4
 Calcul des contraintes :
 999,33 1894,079  2,26  -6,03

1      10 3
N MV  1,02 0,61  MPa
 1.2 = 
A I
 999,33 1894,079  2,54 
2      10 3
 1,02 0,61  +8,86

δ1=-6,03MPA -
LT
δ2=8,86MPA
L=4,50 m
Donc la section est partiellement tendue et le calcul se fait comme suit:

- On évalue la longueur de la zone tendue à partir des triangles semblables.
longueur de la zone tendue

longueur 1 1,82 m
LT  L
1   2
Volume des contraintes pour la zone tendue
Volume des T= ( 1  e  a) / 2 1097,46 KN
contraintes
Tableau VII-13)
Détermination de la section des aciers

section théorique de l'acier As= T/ f e 27 ,43 cm2
section des armatures de couture Avj  1,1V / f e 35,13 cm2
Section des armatures de Avja. = Avj×Lt / L 14,21
couture en zone tendue
section totale des armatures Avj .LT 41,64 cm2

ATOT= As+
L

section minimale Amin= 0,15%x L x e 13,50 cm2

section adoptée A  39.86  48T 8 cm2
Tableau VII-14)
a) Exigence du RPA
Selon l’RPA 99 version 2003 :
Pour le diamètre des barres le RPA recommande de prendre :
𝛷 Min ≤ e /10 = 200/10 = 20mm, On prend 𝛷 = 14 mm en zone

courante.
𝛷 Min ≥ 10 𝑚𝑚 pour la zone d’about, On prend 𝛷 = 16𝑚𝑚 en zone

d’about.
b) Espacement :
 En zone courante : St ≤ Min (1.5e ; 30) Soit: St = 20 cm
 En zone d’about : St = St /2 Soit: St =10 cm

c) Vérification de l'effort tranchant:
La vérification de la résistance des voiles au cisaillement se fait avec la valeur de
l’effort
tranchant trouvé à la base du voile, majoré de 40%(Article 7.7.2 des RPA99/Version

2003)
La contrainte de cisaillement est :
V
b  Avec : V  1.4V
b0 d
V : Effort tranchant à la base du voile.
b0 : Épaisseur du voile.
d : Hauteur utile. d= 0,9h
h : hauteur totale de la section brut

- D’après l’article (7.7.2 des RPA 99/Version 2003). La contrainte limite est :
 U  0.2 f c 28
- Il faut vérifier la condition suivante :  b ≤ τb
Vérification de la contrainte de cisaillement

contrainte tangente V  b  3,98 MPa
b 
b0 d
contrainte tangente limite  bg  0.20 f c 28 b  5 MPa
vérification de la contrainte de b  b 3,98<5 c.v

cisaillement
Tableau VII-15)
d) Armatures horizontales: l'Art7.7.4.3.RPA99/VERSION 2003

Espacement:
En zone courante ; ST ≤ min (1.5e; 30cm)  soit ST= 20cm
zone d’about : St = St /2 Soit:  St =10 cm
Détermination de la section de la section des armatures horizontales

section théorique d'acier  .e.S t As= 1.42 cm2
As≥ u PAGE 111 rpa
0 .9 f e
vérification de contrainte 0.025 f c 28 0,625MPa< u c.v
section minimale Amin=0.0015×e× ST page Amin= 1,00 cm2/ml

79rpa
section adoptée A=4.02cm2/ml 2x4T8/ml
Tableau VII-16)

Ferraillage des linteaux :

Les linteaux sont des éléments reliant les trumeaux d’un même voile, ils sont
assimilés à des poutres encastrées à leur extrémité et sont calculés en flexion simple.
 Methode de calcul :
 Contraintes limites de cisaillement :
 b   b 0.2 f c 28
V
b 
b 0 d
V 1.4  Vu , calcul
b0 : Epaisseur du linteau ou du voile

d : Hauteur utile (d = 0.9 h)
h : Hauteur totale de la section brute
 Premier cas :  b  0.06 f c 28
Les linteaux sont calculés en flexion simple, (avec les efforts M, V) il devra
disposer :
- Des aciers longitudinaux de flexion  AL
- Des aciers transversaux  AT
- Des aciers en parties courante (de peau)  AC
- Aciers longitudinaux :
Les aciers longitudinaux supérieurs et inférieurs sont calculés par la formule suivante :
M
Al  Avec : z = h-2d
’
z. f e
h : hauteur totale du linteau

d’ : distance d’enrobage
M : moment dû { l’effort tranchant (V =1,4.Vu)
- Aciers transversaux :
l
 Premier sous cas : linteaux longs (  s = >1)
h
A t .f e .z
Avec : St 
V
St : espacement des cours d’armatures transversales
At : section d’un cours d’armatures transversales
l
 Deuxième sous cas : linteaux courts (  s =  1)
h
A t .f e .z
Avec : St  et V = min (V1 ; V2)
V  A t .f e
M ci  M cj
Ou : V1 = 2. Vu calcul ; V2 
l ij
Mci et Mcj : moments résistants ultimes des sections d’about { gauche et { droite du
linteau de portée lij sont calculés par : Mc = At.fe.z
Mci
lij
Mcjjj
Effort tranchant :
M ci  M cj Moment fléchissant
V1 
l ij Ac
t
Deuxième cas :  b  0.06 f c 28
Dans ce cas, il y’a lieu de disposer les ferraillages longitudinaux (supérieures

etinférieures), transversaux et en zone courante (armatures de peau) suivant les
minimums réglementaires.
Les efforts (M ; N) sont repris suivant des bielles diagonales (de traction et de
compression) suivant l’axe moyen des armatures diagonales Ad à disposer
obligatoirement.
V
Le calcul de ces armatures se fait suivant la formule : Ad =
2.f e . sin 
h  2d
Avec : tg = ; V = Vcalcul (sans majoration).
l

Schéma de ferraillage de linteau
AD
A
Fc
Ft
A
h / 4  50
S h/4
Coupe A-A
Al’
AD
Ac
h 6 ,S=10
At
Al

Ferraillage minimal :
a. Armatures longitudinales :
 (AL, AL') ≥ 0.0015xbxh
b. Armatures transversales :
 Pour τb ≤ 0.025 fc28 At ≥ 0.0015.b.S
 Pour τb > 0.025 fc28 At > 0.0025.b.S
c. Armatures en section courante (armatures de peau):
Les armatures longitudinales intermédiaires ou de peau Ac (2 nappes) doivent être au
total d'un minimum égal à 0.20%.
d. Armatures diagonales :
 Si : τb > 0.06 fc28 AD ≥ 0.0015.b.h
 Si : τb ≤ 0.06 fc28 AD = 0
Exemple de calcul :
M g  158 ,04 KN
2) Ferraillage des linteaux:
M d  157 ,383 KN .m
h = 1,20 m ; e=0,20m, L=1 m
d = 0,9h = 0,9×1,20 = 1,08m
Mg  Md 158,04  157,383
Vu= = = 315,423KN.
L 1
V= 1,4 Vu=1,4x 315,423= 441,60KN
V 441,60  10 3
b  = = 2,04 MPa
bd 200  1080
 u = 0,20 f c 28 = 0,20x25= 5MPa
 b  2,04 MPa <  u = 5MPa
 b  2,04 MPa > 0,06 f c 28 = 1,5 MPa

Donc on est au 2éme cas:

Dans ce cas, il y a lieu de disposer les ferraillages longitudinaux (supérieurs et

inférieurs), transversaux et en zone courante (armatures de peau) suivant les minimum
réglementaire suivantes:
Al, A'l ≥ 0,0015 .b.h=0,0015.20.120=3,6 cm2
On adopte : 2x2T16=8,04 cm2
  si b  0,025. f c 28
 At  0,0015.b.s, 

  si b  0,025. f c 28
 At  0,0025.b.s, 
Avec s: est l'espacement des cours d'armatures transversal
h 120
S   30cm
4 4
Soit S=20cm  8barre
At≥ 0,0025 .b.s= 0,0025.20.20= 1cm2
 b = 2,04 MPa > 0,025. f c 28 = 0,625MPa.
On adopte At= 1.01 cm2  2T8

Ac≥ 0,002.b.h= 0,002.20.120= 4,8cm2
On adopte Ac= 4.71= 6T10
AD≥ 0,0015.b.h= 0,0015.20.120= 3,6cm2
V h  2d '
Et AD= , avec tg 
2. f e sin  L
V= Vcal (sans majoration)

120  2 x3
 tg  = 1,14    48,74
100
441 ,60  10 3
AD= = 7,34cm2
2  400  0,752
On adopte: A= 12.06cm2 = 2x3T16 (tirant)

Chapitre
VII
Etude de
L’infrastructure
Chapitre VII Etude de L infrastructure
VII. L’infrastructure
VII.1) Introduction :
La construction doit être équilibrée par rapport au sol. La fondation transmet au sol. Les
efforts des charges permanentes et les charges d’exploitation des actions climatiques, en
général, elle reçoit les actions accidentelles du sol.
Le choix de fondation s’effectue { partir de deux critères principaux
- assurer la sécurité du habitants et la stabilité de l’immeuble.
- Adopter une solution économique.
La fondation superficielle qui est par définition { faible fondeur dont l’encastrement dans le
sol D  4B avec B : largeur de la semelle.
Pour la structure étudiée on propose des fondations isolées sous poteaux et un radier partiel
sous la cage d’escalier.
VII.2) Radier partiel :
- En peut utilisé les valeurs suivant en fonction de 
 = 25°
Nq = 20.7
N = 10
Nc = 10.7
0,7 m Terre Végétale
Sol .argileux b=140 Mpa

 1 =20.5 Kn/m3 Cs=0.01
C= 13 Kpa Cc = 0.1
 = 25° e0 = 0.6
-6m
Sable fin de capacité moyenne
 =19.5 Kn/m3 , C= 0.5
-9m e0 = 0.23 Mpa  =340

a) Calcule de (D) : (condition forfaitaire)

D = (1/10, 1/8) Ht ; Ht : L’hauteur du bâtiment
D = (1.836, 2.2295 m) , Ht = 18.36 m
D = 2 m,
1
 2' N  B  CN C   1 ( N q  1)
q adm   1 D  2
(I) Fs (Pour des semelles filantes)

Fs : Coefficient de sécurité, (Fs=3)
γ '2 = γ n - γ w = 20.5 + ( 10) = 10.5 KN/m3

1
(10.5)(10) B  13(10.7)  20.5(20.7  1)
qadm  20.5(2m)  2
3
N N
q adm    356( B)  17,5 B 2
B L L
L: La longueur de la semelle
B: Largeur de semelle
B  L = 4.9124 m2
B = 1.228 m
b) dimensionnement des semelles :
Mur (BA)
Voile VL1= VL2 Vt Semelle
1.35G+1.5Q 217.398 91.783

(N)t
L
N(t) -1m- 54.349 28.682 t
B
c) Détermination de la semelle filante :

Sens transversales et longitudinale:
Voile L(m) N(KN/m²) B(m) A(B.L) m²
VL1= V’L2 4 m 543.49 1.228 4.911 m²

Vt 3.2 m 286.82 0.72 m² 2.311

d) Détermination les semelles des poteaux de la cage d’escalier :
Sens longitudinale : tableau 1
Combo 1.35G+1.5Q G+Q G+Q±E 0.8G±E
M(KN.m) 13.94 10.157 4.874 1.61

(M2)
N(KN) 971.168 711.850 778.799 582.184
Sens transversale : tableau 2
Combo 1.35G+1.5Q G+Q G+Q±E 0.8G±E
M(KN.m) 13.95 10.157 13.1255 13.528

(M2)
N(KN) 971.168 711.850 794.421 575.974
- On adopte les valeurs de tableau : (2)

- Contrainte admissible de Sol qadm (cas d’uni semelle carrée)
B
(1 - 0.2 B A). 2' .( ).N   1 .D.(N q - 1)  (1  0.2 B A)CC N C
q adm   1D  2
(II) Fs
Solution B = A = 1.62 m  On prend A=B=1.70 m

e) Justification des Radier :
S1 = Surface occupée par les semelle (V21, V’21 , Vt, P0)
S1 = (4.912)2+2.311+(1.7)²2 = 15.025 m²
Stot = 24.3 m² S1/Stot = 0.618
→ La surface occupé S1 = 61.8 %
61.8% > 0.5%  Alors:

Etant donnée que la surface occupée par les semelle dépassé à 50% de la surface totale
(cage d’escalier). Alors on peut que prendre radier partielle puisque il est plus pratique dans
ce cas et économie.
 Evaluation de la charge admissible du sol :
A = 5.4 m, et B=4.5 m
D’après (TERZAGUI) calcule qs par la formule précédente (II)
Qsol=414.5 KN/m²  0.414 Mpa → 4.415 bar
 Pré dimensionnement du radier:
L’épaisseur de Radier a prendre en compte est plus grand épaisseur donnée par les
conditions suivantes:
Lmax
h  Lmax  4.3  h  0.43m
1) Condition forfaitaire : 10
Lmax : (Lmax = si la distance maximale entre nue de deux Voiles)
Tmax
b    u b  0.05 f c 28  1.25Mpa
bd
q.Lmax Nu
Tmax    Lmax
2 2S cag
Nu=Nu (tout les élément de la charge d’escalier)

Nu= 194.2336 t (pour les trois tedend)
Tmax = 79.96 t/m
79.06t / m
b   1.25Mpa
bd
799 .6  10 ( N / cm)
d
(100 )  (1.25 )
d  63.968 cm
Alors on prend he = 70 cm.
Vérification des contraintes :
- Les efforts normaux et les sollicitations : y=4,5
Nser=(G+Pradier+(Q)(voil radier)
Nser=528.579 t.m x=4,5
Mx=MBDC + TrocD = MEx
My=MRDC + TRDC  D = MEy

Mx = 355.645 t.m
My = 986.491 t.m
- Les constraints:
N ser M x
 12  
Sb Iy
 4.5
 xG  2  2.25 m

4.5  (5.4) 3  yG 
5.4
Ix   318.8646m  2.7 m
12 4
on a  2
I y  41.006m 4
1. Le sens (x -x) :
N ser M 1 528.579  10 355.645  10   0.21752 MPa

 12   x    x4  12
24.3(1000) 41.006  (100)  22  0.217511MPa
4
SB Iy
2. Le Sens (y-y) :
 moy  0.0217 MP  0.0414 MP
N ser My 528.579  10 355.645  10   0.217529 MPa

 12   y   y 1
24.3  (1000) 318.8646  (100)  2  0.21755215 MPa
4
S Bat Ix
Vérification de l’excentricité:
- En considérant le cas plus défavorables :
N= 0.8 NG
Suivent (x-x):
Mx 355.645 t.m e 4.5
ex    0.717  x   1.125 C.V
0.8 N G 495.45 t 4 4
Suivent (y-y):
My 986.491 t.m
ey    2m
0.8 N G 495.45 C. non V
ly 5.4
e y  2m    1.35
4 4
Donc Il faut redimensionnent le radier : en prend

8
ey  2   2m
4
Alors notre radier est dimension lx=4.5 ; ly = 8 m
he=0.7m
Ly=8m
Lx=4,5
1. Condition du radier:
Le but est de connaître si le radier soit rigide ou souple selon (verdeyen)

le  l 
2 Semelle rigide

le  l 
2 Semelle Souple
4 EI 4 Eh3
le  4 4
k .b 12k .b
avec E : module d’élasticité du béton.
I : Inertie de la semelle
b : la largeur de la semelle b=1m
k : coefficient du radier du sol, K=4kg/cm3 (pour un sole moyen)
le : La distance max entre nus de deux voiles successives.
h : La largeur de la semelle.
Donc : E=200000 kg/cm3


le   30.284m  lmax  4.5m
2
Alors la semelle rigide
* Vérification le voile qui présente le cas plus défavorable. Soit le voile (VL1)
NG=136.57 t
NQ = 22.0186 t.
Nu= 1.35G+ 1.5 Q
Nu= 217.397 t.
0.2
he=0.7m
b=1m
Donc : la charge par mètre linéaire:

Qu=N (ml) = N4/4 = 54.35 t/mc
c= 2[a+b+he] 
avec: a = 0.2m, b=1m, he=0.8 m
c= 4 m.
c : Permettre de feuillé moyen
0.045 c*he*fc28
Qu : 543.5 KN < 3600 KN.
Dans il n’y a pas de poinçonnement.
Ferraillage du radier
- Méthode de calcul :
Le calcule de radier sera assimilé a ce lui d’une plancher reversée soumise à la réaction
moyenne du sol supposée uniformément chargé.
Donc le radier sera composé en panneaux appuyés sur 4 côtes.
- La méthode de calcul est base sur la méthode direct (exacte) (A l’aide de logiciel (Sap 2000
V8)

* Schéma de Radier
* Résultat :
On prend les moments donnée par (Sap 2000) si Mty et May et Mx et (Mtx = 0.85 Mx,
Max = 0.3 Mx] puisque nous avons effectuée (Mtx= 0.85 Mx , Max = 0.3 Mx)
Une encastrement partiel du radier avec les appuis de Rive.
* Les charges prendre en compte :
(85) = 36 m² → surface nouvelle de Radier :
Qser =moy = 0.0217Mpa = 217.52 KN/m²
Mais on redimensionnés le Radier donc :
Suivent (y-y) :
3 1   2
 may   0.147MPa 
4
Suivent (x – x) :
3 1   2
 may   0.145MPa
4
Alors
qser= 147.48 KN/m²
* Les barres employée :

h 70
   7cm
10 10
x   y  14mm
Soit
L’enrobage c=7 cm (c=0.9, h=7cm)
  
d x  h   c  x   63.7cm
 2
d y  d x  x   y  60.9cm
2. Le ferraillage:
On a déterminer le ferraillage au suivent (BAEL) et en prend on compte les fissurations
très préjudiciable alors le calcul ce fait a (E.L.S)
 s  176 MPa
3. Evaluation des Sollicitation :

Mtx= 129.21 KN.m → Max = 0.3 Mtx = 38.763 KN.m (appui de Rive)
Mty= 120.14 KN.m → May = 166.65 KN.m (appui . Intermédiaire)
a) Calcul le ferraillage :
Suivant (x -x)
En travée :
M tx
1 
b dx  s
2
On a: b = 100 cm, dx= 63.7 cm,
 s  176 MPa
1  0.0018  B1  0.9275 K1  54 .60

M tx
Atx   12.42 cm 2
B1 d x  s
2
Suivant (x -x) :
En appuis
M ax
1 
b dx  s
2
1  0.00054  B1  0.959 K1  107

M ax
Atx   3.60 cm 2
B1 d x  s
2
Suivant (y-y) :
En travée :
M ty
1  
b dy s
2
1  0.00184  B1  0.928 K1  54 .44
Aty  12.078 cm 2
En Appuis :
M ey
1  
b dy s
2
1   B1  0.917 K1  45 .24
Aay  16.21 cm2
4. Ferraillage Minimale:
En travée
( x x ) f t 28
Amin  0.23 b d x  7.69
f e 400 cm2
( y y ) f t 28
Amin  0.23 b d y  5.88
f e 400 cm2
a. Pourcentage Minimale :
  0.0008 b h  5.6 cm2

Amin
Dans le sens de petite partie cette valeur doit majorité à 20% (art B.7.4)
Alors :
b. Vérification de la contrainte :
s 176
b    3.24   b  15MPa 
K1 54.24 la condition vérifier.
c. Le Ferraillage Adopte :

Atx = 12.42 cm².
Aax = 7.69 cm²= Amin
Aty = 12.078 cm²
Aay = 16.21 cm².
5. Calcul de poutre :
- On a une poutre Isostatique leur fonction c’est une point d’appuis du radier. Il est soumis
à la charge appliquée sur le radier.
Evaluation des charges sur la poutre :
Principe d’évaluation (ligne de Rupture)
ly = 8 m
ly = 4.5 m
1ere cas
lx=4.5 m
ly = 4.5
m
2eme cas
ly = 4.5 m
lx = 1.3 m
1 ère cas :
l x  1 . 5 m , l y  5 .7 m
 2 

l m   0 .5  l y
 6 
l m  2.075m

2
l
M 1  q m  78.83
8
2eme cas :
l x  1.3m, l y  4.5m
appartis à Mr Belazougui
M2 
q lx

4.5 48
 
3l y  l x  52.067kN.m
2 2
a. Calcule ferraillage (E.L.S) (F.P) :

M
1   0.00624
b d 2 s  B1  0.8780 K1  25 .98
On b=30, d =63 cm, h= 70 cm
A = 9.86 cm²
b. Condition de Nom fragilité :
ft 2x
Amin  0.23 b d  2.2821 cm 2
fe
c. Pourcentage minimal :
  0.001 b h  2.1 cm2

Amin
Alors on adopte le ferraillage calcule : Acal = 9.86 cm²
5T16=10.05 cm²
d. Vérification E.L.S :
b  s
s 240
b    9.238 MPa  15 MPa  C.V
K1 25.98
Remarque :
sur l’appui on adopte (0.3M0)=Ma
On à semi encastrement entre travée et l’appuis
Ma = 39..27
 1 = 0.00137 → k =64.37 β =0.937
1 1
Aa = 2.77 cm².
Donc le ferraillage final sur travée.

9.86 c m² → 5T16=10.05 cm²
2.77n cm² → 3T12 = 3.39 cm²
e. Calcul les armatures transversale :
 ht min b0 
t  min  ; e , . min( 2, 1.6 ,3)
 35 10 
On t  8  At  48  2.01cm2
f. Condition de cisaillement (art, A5, 1,21)
La fissuration préjudiciable donc :
 
l f   0.5  l x
On  4
Dans cas de charge trapézoïdal :
lx (4.5)
TA  TB  q (2l y  l x ) 146.48  [2(5.4)  4.5]
8 = 8
TA=TB=519.09 KN
Dans le cas de charge triangulaire:
q (l x ) 2 146.48 (4.5) 2
TA  TB      82.395 KN
(4.5) 8 4.5 8
Tmax=519.09 + 82.395 =601.49 KN
Alors :
Tmax 601.49
u    3.187Mpa
b  d 30  63
Si la fissuration est préjudiciable alors:
 u  2.25MPa   u  3.187   u  donc des Armatures

Al
At   2.01cm 2
4
Transversale est nécessaire :

g. Calcule l’espacement :
S t 2  min( 0.9d 340 cm)  40 cm
At  0.8  fe
St2   6.73 cm fe  235
 u b0
At  fe
St 3   67.00 cm
b  0.4
St=min(St1, St2, St3) = 6 cm
6. Calcul de tassement:
Définition:
Le tassement d’un immeuble est le phénomène de déformation généralement verticale
du sol sous les charges revenant de cet immeuble:
On peut évaluer le tassement { l’aide de la méthode classique { décomposé le sol en
plusieurs couches horizon les fictives en un point « m » situe à une profondeur « h » le
tassement est donné par la formule suivante :
0

S (h)   dh
E0
h .
- Pour notre projet le radier placer au niveau de la 1ère couche.
- Donc la couche au-dessous de radier sont concernés par le tassement.
1ère couche : Hi=0.2 Bmay = largeur du radier
Hi= 0.2  8 = 1.6 m
2ème couche: Hi2=H2/2 = (3/2)=1.5m
 Tassement des couches :
 him  Hi
Si     S  10 cm
E0
=0.2 le cas de fondation rigide.
 nim : la contrainte de compression moyenne.

- calcule de la pression due au poids propre de terre :
1- Point 1 (Hi) : P1=1Hi1=20.51.6=32.8 KN/m².
2- Point 2 (Hi) : P2=P1 + 1 (H1- Hi1) = 32.8+20.5(5.3-1.6)= 108.65 KN/m².
3- Point 3 (Hi2) : P3=P2 + 2 Hi2 = 108.65+19.5(1.5)=137.9 KN/m².
4- Point 4 (H2) : P4=P3 + 2 (H2- Hi2) = 137.9+19.5(3-1.5)= 167.15 KN/m².
- Calcule de la contrainte verticale dûe à la structure :
 Les contraintes dues à la structures diminues avec la profondeur (Zi) = K0| PZi| : avec
PZi : Pression due au poids propre en un point considère (Zi)
x0 : coefficient de réduction.
m.n(1  m²  2  n²) 1  m 
K0   arctg 
2   (1   ²)(m²  n²) 1  m²  n² 2    
x 1m ² 
² n

en radian
L Z
m 
Bmoy Bmoy
 Zim   Zin 1
  m
Zi
2
 Zi H i
S
0
  max(  moy
x
, moy
y
)  145.48 KN/m²
 Zi  K 0 (13964  PZ )
poin Zi Hi Eo Ko Pzi σ σ- Abs σzi σzi(m)N/ Si

ts (m (m (N/m (N/m N/m Pzi (σ- N/m2 m2 (m)
) ) 2) 2) 2 Pzi)
1 1,6 1,6 60000 0,26 32800 1464 11368 11368 29794, 21438,003 0,0114
0 21 80 0 0 39 3
2 6 4,4 60000 0,345 10865 1464 3783 3783 13081,6 8186,022 0,012
0 8 0 80 0 0 1 01
3 7,5 1,5 60000 0,383 13790 1464 8580 8580 3290,4 5996,25 0,003
0 5 0 80 3
4 9 1,5 60000 0,421 167150 1464 - 2067 8702,0 4351,035 0,002
0 80 2067 0 7 18
0
0,028
6
0.0286<0.10 m C.V

Les fondations isolées :
On a première de type des poteau le premier (poteau de rive) Et le deuxième poteau
intermédiaire :
a. Les combinaisons utilisées :
1- (1.35G+1.5G)  ELUR
2- (G+Q)  ELS
3- G + Q  E
4- 0.8G  E
- De notre cas on de sens « x. et .y » chaque sens remise à des forces séismique
déférents. Et donnée des sel licitation dévers (M2 et M3) on vas prendre le sens plus
solliciter. Ou bien le sens qui donnée des sollicitation importante.
- D’après la vérification on a trouvée ses sollicitation importante dans le sens (x – x)
M3 à partir des combinaisons 3 et 4 mais des combinaisons (EL4) et (EL5) donnée les
sollicitation max dans le sens (y-y) les résultats résumée dans le tableau suivent :
 Poteau de rive :
Des combinaient Les sens M (KN.m) N (KN)
ELUR 2  (y) 14.047 -914.304

ELS 2  (y) 10.22 -668.382
G + Q E 3  (x) 19.725 -708.731
0.8G  E 3  (x) 18.668 -511.069
 Poteau intermédiaire :
Des combinaient Les sens M (KN.m) N (KN)
ELUR 2 (y) 3.222 -1690.705

ELS 2 (y) 2.346 -1237.165
G + Q E 3 (x) 15.38 -1238.544
0.8G  E 3 (x) 15.092 -882.704

 Calcule la contrainte admissible : (on à D = 2 m )
 
1  0.2 A     2  N 8   DN q  1  1  0.2 A  C  N C 
1 B B  B
 sol    D 
F       
Nγ = 10.4
NQ = 20.5
NC = 20.7
C = 13 Kpa
Pour B=A (semelle carrée )
N = 347.33 B2 + 7 B3
1 – pour les poteaux de Rive :
Si Nu = 914.304
B = 1.597 m on prend B = 1.6 m
2 – pour le poteau intermédiaire :
Si Nu = 1690.705  B = 2.2 m
Alors :
σ adm = 362.73 KN m 2
σ adm = 36.2 t m 2
 adm  3.62 bar

Dimensionnement de la semelle :
On a : poteau de Rive : A=B = 1.6 m → semelle (1)
Poteau de intermédiaire A = B = 2.2 m → semelle (2)
La hauteur de la semelle :
B  b 160  30

a) semelle (1) : d≥ 4 4
m
d ≥ 32.5 cm ht = 40
m
Soit d = 35 cm

 3.8 cm
ht = d + c . c ≥ 3cm + 2 soit c = 5 cm
ht = 35 + 5 = 40 cm

ht ht
(
÷ )
h1 = 2 3  h1  6   1  14 .4 cm
Vérification de stabilité de la semelle :
D’après l’ (R.P.A). La vérification se fait en tenu compte des sollicitations dues { la
combinaison (0.8G ± E)
M
e0 = N
18.668KN.m B 1 .6
e0 = = 0.036 < = = 0.266 → C.V
511.069KN 6 6
A (E.L.S) :
M ser 10.22
e0 = = < 0.266 → C.V
N ser 668.382
Vérification de la contraint du sol :
- en peut prendre la combinaison (G + Q ±E)
On a :
N3 = 19.725 KN.m avec A = B = 1.6 m
N = 708.831 KN.m
N 6M
σ1 = + = 305.74 KN m = 3.05 bar > 0
B A B A2
N 6M
2    247 .95 KN m  2.479 bar  0
B A B A2
2
3 1   2
1   2.913 bar   sol  3.062 bar 1
4
- Calcule ferraillage :
M
- pour que la fissuration et très préjudiciable donc le ferraillage ce fait à (E.L.S)
Q
 s  176 Mpa
M ser  10 .22 KN.m

ht
Nser = 668.382 h1
 moy  291 .3 KN  N eq  708 .731 KN
Ax  Ay  N eq   A  a  / 8 h  s  Belazoqui. P 71
708730  N  100 - 30

Ax  Ay   16.359 cm2
8  40  176  10 2
on adopte 9T16 =18.1cm2
Vérification du besoin des crochets:
 s   0.6 2  ft28 ft28  2.1Mpa   1.5 pour les HA

 s   2.84Mpa
Longueur de scellement :
 fe1.6 400
 
Ls= 4  s  = 4 2.84 =56.33cm
B
 40cm
4
Ls>B/4 donc on doit prévoir des crochets
 La semelle N°(2) (poteau intermédiaire)

B - b 220  30
d 
d  474.5 4
Sois d = 50 cm
ht = d + c
d t  80  50  55 cm
h h 
h1   t  t 
 2 3
h1  20 cm  h1  6  1  14 .4 cm
 Vérification de la stabilité de la semelle :

Combinaison : (0.8G ±E)
M 15.092 B 2.2
e0    0.017    0.366
N 882.704 6 6 →CV
Alors la stabilité de la semelle assuré M
(ELS)
M 2.346 NQ
e0    0.336  C.V
N 1237.105
 vérification des combinaisons de sol :
On peut prendre la combinaison (G + Q±E)
M s  15 .38 KN.m 2
1
N ser  1238 .544 KN

N 6M
1   2
 264.563 KN / m 2  2.64 bar
BA BA
N 6M
2    247.231 KN / m 2  2.47 bar
BA BA 2
 m oy  2.6 bar  3.062 bar
* Calcule ferraillage : (ELS)

 s  176 Mpa  M ser  2.34 KN .m
On à : N ser  1237.1 KN .m
 m oy  2.6460 Mpa  N eq  1238 .544 KN .
D’après de la belazougui (P61)

1238544  220  30
Ax  Ay 
8  50  176  102
Ax  A y  33.42 cm2
on adopte 10T20=31.41
Soit St = 20 cm (pour toute les semelle)
Vérification du besoin des crochets:
 s   0.6 2  ft28 ft28  2.1Mpa   1.5 pour les HA

 s   2.84Mpa
Longueur de scellement :
 fe 2 400

Ls= 4  s  = 4  2.84 = 70.423cm
B
 55cm
4
Ls>B/4 donc on doit prévoir des crochets

Calcul de tassement :
poin Zi Hi Eo Ko Pzi σ σ- Abs σzi Σz Si

ts (m) (m) (N/m ( N/m Pzi (σ- N/m2 (m)N/ (m)
2) N/m2 2 Pzi) m2
)
1 0,44 0,44 6000 0,20 32800 2913 2585 2585 53768 31660,2 0,004
00 8 00 00 00 98 64
2 6 5,56 6000 0,05 10865 2913 1826 18265 9552,5 7522,15 0,0139
00 23 0 00 50 0 95 75 4
3 7,5 1,5 6000 0,03 13790 2913 15340 15340 5491,7 4558,45 0,002
00 58 0 00 0 0 2 28
4 9 1,5 6000 0,02 167150 2913 12415 12415 3625,1 1812,59 0,000
00 92 00 0 0 8 91
0,021
8
0.0218 < 0.10 m
- Longrine :
1) ELUR :
Nu m0 J   1690.705 KN
N   N u / 15  112 .71 71 KN
A u  N  / 100   10
 10  340 Mpa    10 %
112710
A4   3.24 cm2
100  348
2) ELS :
N ser  1237 .165 KN.m
N ser  1237 .165 15  82 .478 KN
72478
A ser   2.37 cm 2
100   10
- on prendre (30x40) pour notre projet :

0.6  30  40
min 
A RPA
100
 7.2 cm2
A BAEL  30  40  2.1  6.3 cm2

min 400

Aadople  max ARPA BAEL
min , Amin , Acd   A  ARPA  7.2 cm2
A = 7.2 cm2
2 T12
==> A = 4T12 + 2T14
2 T14
40
Cadre Φt
30 2 T12
l
t    t  4.67 cm 2
3
 t  6 mm
Calcule l’espacement :
St  min 20 cm,150 cm  RPA
St  min 20 cm,18 cm  St  15 cm
La dalle flottante :
1. Introduction:
La terre pleine peut constituer le soubassement d’un immeuble, cette solution est souvent plus
économique qu’un vide sanitaire, dans la mesure où le sol le permet.
On distingue deux types de dallage sur terre plein
 Dallage porteur: est lié à la bêche périphérique.
 Dallage non porteur: est indépendant de la structure.
Le choix entre ces deux cas sera fonction des charges verticales et la nature du sol. Pour se
fixer les idées, précisons que le système â dallage porteur s’accommode bien d’une structure
légère, mais dans notre projet, nous avons une structure lourde, donnez la préférence au
système à dallage non porteur.

2. Mise en œuvre :
La mise en oeuvre d’un dallage sur terre plein sans être très délicaté doit se faire en
respectant les trois étapes suivantes
 La préparation du sol
 La mise en place de terre pleine
 L’exécution du dallage
a) Préparation du sol
La préparation du sol qui doit comporter 4 étapes
 Décapage
 Nivellement
 Compactage
 Drainage
b) Mise en place de terre pleine
La terre pleine est un rapport de matériaux disposé sur le sol en place que va servir
d’appui au dallage. Il peut être constitué par des cailloux, des graviers et des sables mélangés
ou non, il ne doit comporter ni graviers ni matières organiques. Le matériau est répandu et
compacté par couches régulières de 20 cm d’épaisseur au plus.
Cette terre pleine va recevoir une couche d’isolation ou d’étanchéité. Il faut donc
l’aménager pour éviter le poinçonnement. Dans ce but répandez { la surface un lit de sable
de 5 cm d’épaisseur moyenne ou bien un lit de mortier maigre de 3 cm.
On peut réaliser la couche d’étanchéité { l’aide de feuille de polyéthylène, il est même
prudent de prévoir cette disposition systématique. La terre pleine doit avoir une hauteur
minimale pour éviter le rejaillissement des eaux de pluie sur la façade. On peut admettre
environs 15 { 20cm entre le sol extérieur et l’assise de la maçonnerie de façade.
c) Exécution de dallage:
L’épaisseur minimale du dallage doit être de 8 cm. pour notre projet, on choisit une
épaisseur de 15 cm en béton armé.
Pour un dallage non porteur c’est { dire indépendant de la structure { j’aide d’un joint de 2
cm au minimum.
L’armature est constituée par une nappe de treillis soudés soit forfaitairement le panneau
P903 (extraits DOC.ADETS) de section Ax = Ay = 0,64 cm2/m —> de maille de 15 x
15cm, ces armatures placées à la partie supérieure.


Partie 2 : Thème De
Recherche
PROBLEMATIQUE
1 .Introduction
2. Définition d’un BAP
3. Composition d’un BAP
4. Les constituants d’un BAP
5. Classification des BAP
6. Contrôle des Bétons Autoplaçants
7. Fabrication des Bétons Autoplaçants
8. Avantage
9. Domaines d’application
10. Caractéristiques techniques des BAP
CONCLUSION
Introduction :
Les tremblements de terre les plus récents à survenir dans le monde ont
causé la mort de dizaines de milliers de personnes et des dommages matériels
évalués à des milliards de dinars, a titre d’exemple :
Le 21mai 2003, la secousse tellurique survenue près de BOUMERDESS a fait
trembler des Immeubles occupés à BOUMEDESS et à ALGER, rappelant aux
habitants de la région méditerranéenne qu’ils vivent dans la zone sismique la plus
active de l’ALGÉRIE. Toutefois, des tremblements dont l’amplitude va de
modérée à élevée risquent aussi de se produire dans d’autres régions
ALGERIENNE À titre d’exemple, le tremblement de terre qui a secoué la région
du CHELEF, en 1981, a été le plus important à se produire en Algérie.
L’analyse et l’observation des structures endommagées, traitent des aléas
sismiques, en particulier le règlement parasismique algérien.
Les tremblements de terre récents ont soulevé des inquiétudes quant aux
dommages considérables que des secousses sismiques pourraient causer aux
vieux immeubles, Il pourrait en résulter de nombreuses pertes de vie qui
seraient source d’importantes pertes économiques et d’indicibles souffrances
humaines. Les immeubles récents conçus et construits d’après des normes plus
rigoureuses devraient mieux résister aux secousses sismiques.
La construction des immeubles situés aux zones sismiques fait le point sur les
recherches en cours dans ce domaine. La rénovation des immeubles en vue
d’accroître leur résistance aux secousses sismiques constitue une activité
relativement nouvelle pour les ingénieurs en génie civil.
2.)Calcule coefficient de participatif (

αi) :
Sens longitudinal :
Mode 1
niveau wk ok wk.ok wk.ok2

6 275,8415 1 275,8415 275,8415
5 322,242 0,94814 305,53053 289,68572
4 322,242 0,83862 270,23859 226,62748
3 322,242 0,67811 218,51552 148,17756
2 322,242 0,47636 153,5032 73,122784
1 322,242 0,24565 79,158747 19,445346 
1887,0515 1302,7881 1032,9004 0,8707738
1
Mode 2

6 275,8415 0,96777 266,95113 258,34729
5 322,242 0,53402 172,08367 91,896123
4 322,242 -0,17942 -57,81666 10,373465
3 322,242 -0,79889 -257,4359 205,66298
2 322,242 -1 -322,242 322,242
1 322,242 -0,67735 -218,2706 147,8456
1887,0515 -416,7304 1036,3675 0,0888
Mode 3

6 275,8415 0,91374 252,04741 230,3058
5 322,242 -0,12955 -41,74645 5,4082527
4 322,242 -1 -322,242 322,242
3 322,242 -0,5366 -172,9151 92,78622
2 322,242 0,64259 207,06949 133,06078
1 322,242 0,91374 294,44541 269,04654
1887,0515 216,6588 1052,8496 0,0236267
3.)Construction contre ventée par portique auto stable:

Zone II :
calcul des forces sismique à la base :
a- Sens longitudinal et transversal :
Mode i Ti(sec) Sa/g alpha W(t) V(t)

Mode 1 0,9796 0,05233 0,8707738 1887,0515 85,988396
Mode 2 0,3336 0,09508 0,0888 1887,0515 15,932567
mode 3 0,209 0,09508 0,0236267 1887,0515 4,2391178
0,9832005 87,554675
V=87,5546t
2
ESTIMATION DES FORCES DE NIVEAU POUR LA METHODE DYNAMIQUE
SPECTRALE :
sens X et Y:
mode1
NIVEAU Wk Vi Oki Wki.Oki Fki
6 275,842 85,988396 1 275,8415 18,206467
5 322,242 85,988396 0,9481 305,53053 20,166043
4 322,242 85,988396 0,8386 270,23859 17,836656
3 322,242 85,988396 0,6781 218,51552 14,42276
2 322,242 85,988396 0,4764 153,5032 10,131728
1 322,242 85,988396 0,2457 79,158747 5,2247436
somme 1302,7881 85,988396
mode2
6 275,842 15,932567 0,968 266,951 -10,2
5 322,242 15,932567 0,534 172,084 -6,58
4 322,242 15,932567 -0,18 -57,817 2,21
3 322,242 15,932567 -0,8 -257,44 9,84
2 322,242 15,932567 -1 -322,24 12,3
1 322,242 15,932567 -0,68 -218,27 8,34
somme -416,73 15,9
mode3
6 275,8415 4,239117808 0,91374 252,0474122 4,931526873
5 322,242 4,239117808 -0,12955 -41,7464511 -0,816805631
4 322,242 4,239117808 -1 -322,242 -6,304945045
3 322,242 4,239117808 -0,5366 -172,9150572 -3,383233511
2 322,242 4,239117808 0,64259 207,0694868 4,051494636
1 322,242 4,239117808 0,91374 294,4454051 5,761080485
somme 216,658796 4,23911781
- Les forces a chaque niveau : X-X et Y-Y
niveau Fk1 Fk2 Fk3 Fk

6 18,206467 -10,21 4,9315269 21,446703
5 20,166043 -6,579 -0,816806 21,227853
4 17,836656 2,2105 -6,304945 19,04691
3 14,42276 9,8424 -3,383234 17,785795
2 10,131728 12,32 4,0514946 16,457531
1 5,2247436 8,345 5,7610805 11,407316
3
- Stabilité de l'ouvrage au renversement :
Sens X-X
Wi h H bi Fki wi,bi Fki,Hi Mstab Mrenv

276 3,1 3,06 11,5 21,45 3172,177 65,62691
322 3,1 6,12 11,5 21,23 3705,783 129,9145
322 3,1 9,18 11,5 19,05 3705,783 174,8506 21701,1 1049,3287
322 3,1 12,24 11,5 17,79 3705,783 217,6981
322 3,1 15,3 11,5 16,46 3705,783 251,8002
322 3,1 18,36 11,5 11,41 3705,783 209,4383
C= 20,68 >1,5 Ok
Sen s Y-Y
Wi h H bi Fki wi,bi Fki,Hi Mstab Mrenv

276 3,1 3,06 8,5 21,45 2344,653 65,62691
322 3,1 6,12 8,5 21,23 2739,057 129,9145
322 3,1 9,18 8,5 19,05 2739,057 174,8506 16039,9 1049,3287
322 3,1 12,24 8,5 17,79 2739,057 217,6981
322 3,1 15,3 8,5 16,46 2739,057 251,8002
322 3,1 18,36 8,5 11,41 2739,057 209,4383
C= 15,29 >1,5 Ok
4.)Vérification du déplacement :
- Calcul des déplacements :
Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme

suit
k = R ek (4.-19)
ek : déplacement dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion)

R =5: coefficient de comportement
Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à :
k = k - k-1
[k]=[K-1].{Fi}
[K-1] matrice de rigidité.
{Fi}vecteur de force dans le sens considéré.
4
Sens X-X
niveau δck R δk Δk(m)

6 0,001586 5 0,0079285 0,0003
5 0,001533 5 0,007667 0,0006
4 0,001406 5 0,0070285 0,001
3 0,001197 5 0,0059825 0,0015
2 0,0009 5 0,0045 0,002
1 0,000499 5 0,0024955 0,0025
4.)Justification vis-à-vis de l'effet Fk –Δ:
L'excentricité des charges verticales résultat des déplacements relatifs des

étages, provoque dans les murs et les poteaux des efforts axiaux additionnelles
ce, phénomène est appelé (effets Fk- Δ):
- θ=Fk Δk/kW hi
-
Fk:masse du niveau k à n,
Δk: déplacement relatif du niveau k,
Wk : effort tranchant du niveau k,
hk:hauteur du niveau k,
niveau Wk Fk Δk(m) hk θ
6 275,8415 21,446703 0,0002615 3,06 0,001099131
5 322,242 21,227853 0,0006385 3,06 0,003167492
4 322,242 19,04691 0,001046 3,06 0,005783196
3 322,242 17,785795 0,0014825 3,06 0,008777728
2 322,242 16,457531 0,0020045 3,06 0,012826321
1 322,242 11,407316 0,0024955 3,06 0,023037472
0,05469134 <0,10
= Fk  k / Wk hk  0.10
Donc les effets de second ordre peuvent entre négligés.
5
L’effet de cœfficient d’accélération (A)
Zone I
SENS longitudinal et transversal :
modei Ti(sec) Sa/g alpha W(t) V(t)

mode1 0,9796 0,029 0,8707738 1887,0515 47,652656
mode2 0,3336 0,053 0,0888 1887,0515 8,8812162
mode3 0,209 0,053 0,0236267 1887,0515 2,3629916
0,9832005 48,530767
V=48,5307t
sens X et Y:
mode1
6 275,8415 47,65265603 1 275,8415 10,08957655
5 322,242 47,65265603 0,94814 305,5305299 11,17552533
4 322,242 47,65265603 0,83862 270,238586 9,884636292
3 322,242 47,65265603 0,67811 218,5155226 7,992738923
2 322,242 47,65265603 0,47636 153,5031991 5,614754411
1 322,242 47,65265603 0,24565 79,1587473 2,895424513
somme 1302,78808 47,652656
mode2
6 275,842 8,8812162 0,968 266,951 -5,6891716
5 322,242 8,8812162 0,534 172,084 -3,6673887
4 322,242 8,8812162 -0,18 -57,817 1,232169
3 322,242 8,8812162 -0,8 -257,44 5,4863865
2 322,242 8,8812162 -1 -322,24 6,8675118
1 322,242 8,8812162 -0,68 -218,27 4,6517091
somme -416,73 8,8812162
6
mode3
6 275,8415 2,3629916 0,91374 252,047 2,74895798
5 322,242 2,3629916 -0,12955 -41,746 -0,4553081
4 322,242 2,3629916 -1 -322,24 -3,514536
3 322,242 2,3629916 -0,5366 -172,92 -1,8859
2 322,242 2,3629916 0,64259 207,069 2,25840572
1 322,242 2,3629916 0,91374 294,445 3,21137217
somme 216,66 2,362992
Les forces a chaque niveau : X-X et Y-Y
SENS X-X et Y-Y :
niveau Fk1 Fk2 Fk3 Fk

6 10,08957655 -5,68917 2,748957975 11,9047469
5 11,17552533 -3,66739 -0,455308145 11,7707014
4 9,884636292 1,232169 -3,514536047 10,5629654
3 7,992738923 5,486387 -1,885900043 9,87628126
2 5,614754411 6,867512 2,258405719 9,15361034
1 2,895424513 4,651709 3,211372168 6,35096782
Conclusion :
- Comparaison entre les deux systèmes de contreventement (Mixte;

portique):
Nous avons réalisé une étude comparative entre deux structures la
première comporte des voiles de contreventement par contre la deuxième
comporte uniquement des portiques auto stables.
Cette étude à pour but d'évalue la force sismique dans deux système et
montre l'importance de cette force en tenant compte des paramètre qui influent
sur cette dernier en fin nous donnons les idée de base qui permettent de choisir
le système de contreventement le plus convenable.
Nous avons enregistré dans le cas des voiles des valeurs sismique très
importants elle sont presque le double de celle enregistré dans le cas de la
structure en portique auto stables.
La déférence entre ces valeurs et le pourcentage d'augmentation ont été
représente dans le tableau ci-dessous.
7
- Pourcentage d’augmentation (force sismique a la base):
V(t) V(t) %
105,9629 85,988396 123,22929
23,38631 15,932567 146,78305
9,142968 4,2391178 215,68091
6,270426 2 313,52131
108,8974 87,554675 124,37648
- Pourcentage d'augmentation (force sismique de niveau):
niveau Fk (t) Fk (t) % Déférence

6 33,58499 21,446703 156,59747 12,138292
5 32,48636 21,227853 153,03646 11,258503
4 27,59026 19,04691 144,85424 8,5433466
3 21,78358 17,785795 122,47741 3,9977854
2 16,713 16,457531 101,55232 0,2554741
1 6,201056 11,407316 54,360339 -5,20626
- Les paramètres influents sur la force sismique :
La masse :
La force sismique est proportionnelle avec la masse de la structure.
Nous avons constaté que la masse de la structure contreventé par voile est
nettement supérieure de celle contreventé par portique, d’où la masse est l'un
des factures qui influents sur la force sismique.
2. la rigidité :
Dans la dynamique des structures le paramètre le plus important est la

rigidité, la période est inversement proportionnellement avec la rigidité
de la structure ce qui prouve que la force sismique en fonction de la
rigidité.
En conclusion l'augmentation de la force sismique est toujours très difficile de

définie toutes les paramètres influent exactement sur les forces sismique.
- Comparaison entre les deux zone (I et II) :

L'influence du coefficient d'accélération (A) :
Le coefficient d'accélération de la zone sismique. Donc il influe directement sur
la force sismique, pour bien éclaircir son influence nous avons étudié une
structure en portique implanté dans deux régions, la première en zone faible
sismicité et la deuxième dans la zone de moyenne sismicité.
8
Après les calcule des deux cas nous avons obtenu des résultats qui montres la
déférence.
Le tableau ci-dessous représente l'écart et le pourcentage d'augmentation des
forces entre les zones (I et II)
Pourcentage d’augmentation (les forces sismiques a la base)
V(t) V(t) %
85,988 47,653 180,4
15,933 8,8812 179,4
4,2391 2,363 179,4
2 48,531 4,121
87,555 87,555 100
Pourcentage d'augmentation (force sismique de niveau):
niveau Fk (t) Fk (t) % Déférence

6 21,447 11,9047 180,15 9,542
5 21,228 11,7707 180,34 9,4572
4 19,047 10,563 180,32 8,4839
3 17,786 9,87628 180,09 7,9095
2 16,458 9,15361 179,79 7,3039
1 11,407 6,35097 179,62 5,0563
Le tableau montre que la force sismique dans la zone (II) est très supérieure de
celle calculée pour la zone (I).
Résumé :
Le séisme est un problème très accentué dans ces derniers temps surtout
dans les régions de forte sismicité dans le monde entier.
L’effet du séisme est très important dans le domaine de construction puisqu’il
peut détruire des villes entières d’où les pertes humaines et dégâts matériels
sont très importantes.
Pour cette raison nous avons donné a l’étude séismique une importance
exceptionnelle, et on a utilisé la méthode dynamique.
Résultats de calculs :
1 – Les forces séismiques.
2 – Déformation de la construction au moment du séisme
3 – Les résistants au séisme (quel sont les éléments influencés par la force
sismique )
4 – La disposition du système de contreventement (voile).
9
D’après cette étude nous avons constaté que le voile à une grande importance
dans la dissipation de l’énergie séismique.
C’est-à-dire le voile reprend une grande partie de la charge séismique,
sachant que l’effort sismique est proportionnel à la rigidité de la construction.
En effet lorsqu’on prévoit des systèmes de contreventement (voile) il faut tenir
compte de certains critères :
1 – Le système de contreventement doit être placé le plus loin possible du
centre de rotation pour mieux résister aux forces sismiques.
2 – La disposition des voiles ne doit pas influer sur la valeur de l’excentricité
de la construction pour que la répartition des charges sismique soit régulière.
3 - On doit respecter les normes et la forme architecturale du bâtiment lors
de l’emplacement des voiles de contreventement.
4 – La disposition du système de contreventement dans le plan est très
importante, s’il s’agit du noyau central le problème de l’excentricité ne se pose
pas, puisque ce type de système reprend la totalité des forces horizontales. Par
contre dans le cas d’une structure mixte on doit placer les voiles loin du centre
pour justifier leurs existences vis-à-vis de la résistance aux efforts séismiques.
Nous avons constaté comme exemple que la combinaison qui a donnée un

moment maximum dans le poteau du dernier étage est celle de l’ELU
(1.35G+1.5Q). Cela est due à une valeur importante l’excentricité dans le sens y
qui atteint 3.4m c’est-à-dire le centre de gravité est proche du poteau ce qui
produit un moment important due à cette combinaison au lieu des combinaisons
qui tiennent compte de la force sismique. Autrement dit la charge verticale sur
ce poteau est très importante par rapport à la force sismique qui lui revient.
10
Règlements :
 RPA99V2003 : règlement parasismique algérienne.

 CBA93 : règles de conception et de calcul des structures en béton armé.
 DTR B.C.2.2: Document technique réglementaire (charges et surcharges).
 DTR B.C.2.42: Document technique réglementaire (règles de conception et
de calcul des parois et murs en béton banche).
Livres :
 Cours de béton armé règles BAEL (calcul des éléments simples et des
structures de bâtiment)……………………………………………………Jean-Pierre
MOUGIN.
 BAEL 91 modifie 99 et DTU associes………….. Jean-Pierre MOUGIN.
 Calcul pratique des tours en béton arme……………..M.DIVERS.
 Traite de béton arme 4………………………………André GURRIN E Roger-Claude
LAVAUR.
 Ossatures des bâtiments…………………………….André COIN.
 Calcul des structures en béton arme…………………….……BELAZOUGHI.
 Thèse traités.
Cours :
 Béton armé 3éme et 1er année Master.

 Mécanique des sols 1er année Master.
 Résistance des matériaux (RDM).
 Matériaux de construction 3éme année (MC)
Logiciels :
 ETABS 9,7……………………………………………..Analyse des structures.

 AUTOCAD 2010…………………………………….Dessin.
 EXEL 2007…………………………………………..Calcul.
 WORD 2007………………………………………….Traitement du texte.
 Power point2007…………………………………..Présentation de mémoire.
 Paient…………………………………………………… Traitement des images
L’étude de ce projet est la première expérience qui nous a permis de
mettre en application toutes les connaissances acquises durant notre
cursus universitaire.
Ce travail nous a incités à se documenter, et à connaître les différentes

étapes de calcul pour l’étude d’un bâtiment.
Par suite, on a constaté que l’élaboration d’un projet ne se base pas

uniquement sur le calcul, mais plutôt sa concordance avec le coté
pratique.
L’utilisation de l’outil informatique nous a permis d’économiser

beaucoup de temps, mais la maîtrise du logiciel reste une étape très
importante qui demande la connaissance de certaines notions de base
des sciences de l’ingénieur.
Ce travail n’est qu’une petite contribution que nous espérons qu’il sera
d’une grande utilité pour les promotions futures.
‫ملخص‬
RPA99/version2003
RESUME
Ce projet consiste principalement en l’étude dynamique d’une structure (R+5)

La structure est implantée à JIJEL, zone de sismicité élevée (zone IIa). L’étude
est conforme aux Règles Parasismiques Algériennes 99 modifiées en 2003
Le dimensionnement ainsi que le ferraillage des éléments ont été fait
conformément aux règles de conception et de calcul des structures en béton armé
(CBA93), en appliquant le BAEL91.
SUMMARY
This project consists mainly in dynamic analysis of a structure (R+5) (housing,.

The structure is located in jijel which is characterized by a high seismic activity
(zone IIa). The study is carried out regarding the Algerian seismic code (RPA99
modified in 2003).
The structural elements dimension and their reinforcement were carried out
according to the Algerian reinforced concrete code (CBA93) and the limits states of
reinforced concrete (BAEL91).

MGC 00021

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE

UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI OUM EL BOUAGHI

Faculté des sciences & Technologie

Département de Génie Civil & Hydraulique

Pour l'Obtention du Diplôme

Présenté par : Encadré par :

Promotion : 2014 – 2015 

Remerciement à DIEU TOUT PUISSANT qui n’a donné la santé, la

force et la volonté pour la confection de ce projet, permettez – moi de

remercier très respectueusement notre encadreur Monsieur

bien vaillante et leurs conseils judicieux

Mes remerciements anticipés à M M LES membres du Jury :

MM MAMECH, BESTANDJ ET OUCHNEN

Ma gratitude aussi envers M. LE DIRECTEUR de la faculté, M .le chef de

Je le dédie aussi à mes sœurs SOULEF, RADIA, DJAHIDA et ZOULIKHA

Je dédie à mon marie

Je dédie à mon fisse

mes oncles et toutes maternelles et paternels

A tous ceux qui m aiment et tous ceux que j’aime.

I.1) INTRODUCTION GENERALE:

Après une descente des charges et un pré-dimensionnement des éléments de notre

I.2) PRESENTATION DE L'OUVRAGE :

I.2.2) Caractéristiques géométriques de la structure :

Les caractéristiques de la structure à étudier sont:

I.2.3) Données du site :

Département de Génie Civil 1

Dans notre étude, les hypothèses de calcul adoptées sont :

I.4) LES PLANS DˊARCHITECTURESː

Département de Génie Civil 2

Département de Génie Civil 3

Département de Génie Civil 4

II/ CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX :

Béton, matériaux de construction reconstituant artificiellement la roche, composé de

II.2) Composition du béton :

Le dosage des différents constituants du béton dépend du type de matériau recherche,

Ce sont essentiellement des mélanges de silicates et d aluminates de calcium obtenues par

1- Artificiel (CPA)/……………………………. 97% clinker, 03% filler.

2- Compose (CPJ)/……………………………. 65% clinker, 35% divers constituants.

La teneur en ciment dépend de la résistance souhaitée, pour le béton de remplissage, peu

Département de Génie Civil 5

Département de Génie Civil 6

 Un béton dit 350, contient :

- 700 Kg de sable (0/5).

- 1000 Kg de graviers de grains (5/15 et 5/25)

II.4) Préparation du béton:

On mélange les composants à la main, à la pelle, ou au moyen d’engins mécaniques, tels

Département de Génie Civil 7

La température ambiante a une grande influence sur le durcissement, ou prise, du béton.

Département de Génie Civil 8

II.5) Béton armée :

Le béton pressente une excellente résistance a la compression, environ 450DaN/cm, mais

L’idée d associer le fer et le béton a trouve sa première application en 1848, lorsque

II.6) Présentation de la méthode de calcul aux états limites:

Département de Génie Civil 9

Il existe deux états limites :

II.6.2) Etat limite ultime (ELU):

On s’intéresse à la résistance de la structure ; on doit y garantir :

- Résistance de tous les éléments.

II.6.3) Etat limite de service(ELS):

On s intéresse aux conditions d exploitations de la structure en vérifiant :

- La contrainte de compression du béton.

- L ouverture des fissures.

On y fait un calcul de types contraints admissibles en supposant un comportement linéaire