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I- Définitions:
Le cancer est un terme général appliqué à un grand groupe de
maladies qui peuvent toucher n'importe quelle partie de
l'organisme.
C‟est la division anarchique, incontrôlable et incessante d‟une
cellule mutée.
Les cellules prolifèrent d‟abord localement, sans franchir la
membrane basale : c‟est un carcinome « in situ ». Puis elles se
propagent dans le tissu avoisinant et commencent à se
dédifférencier: c‟est un cancer « infiltrant ».
Quand les cellules cancéreuses sont néovascularisées et
totalement dédifférenciées, elles ont la capacité de migrer à
travers les vaisseaux sanguins et lymphatiques, par lesquels elles
vont coloniser des tissus à distance : ce sont des « métastases ».
Selon l‟OMS, l'une de ses caractéristiques est la prolifération
rapide de cellules anormales qui peuvent essaimer dans d'autres
organes, formant ce qu'on appelle des métastases.
A:Carcinome bourgeonnant de la
lèvre inférieure,
B: carcinome ulcéré de
l‟hémilangue gauche,
C: carcinome bourgeonnant du
bord libre droit de langue,
D: carcinome ulcéro‐nécrotique de
langue et du plancher buccal,
Cancer ORL
Cancer de la gencive mandibulaire
La radiothérapie est un traitement locorégional des cancers.
Elle consiste à utiliser des rayonnements (on dit aussi rayons
ou radiations) pour détruire les cellules cancéreuses en
bloquant leur capacité à se multiplier.
Son objectif est double:
1- Détruire les cellules cancéreuses en déposant le maximum
de dose prescrite sur le volume tumoral (condition d‟une
survie prolongée et meilleure couverture tumorale),
2- Préserver et protéger le mieux possible les tissus sains et
les organes avoisinants (pas de complications).
II- Historique et évolution de la radiothérapie:
Découverte des RX par Röntgen en1895,
1896 : découverte des propriétés radioactives de l‟Uranium
(Becquerel),
1898 : découverte du Radium (P. & M. Curie),
1901 : premières applications de Radium à l‟hôpital Saint Louis,
Jusqu‟en 1950 RX 250 KV,
Réseau médical
c- Technique d’IMRT ou RCMI:
IMRT: Radio-Thérapie par Modulation d‟Intensité ou RCMI:
Radio-Thérapie conformationnelle par Modulation d‟Intensité: est la
modulation de l‟intensité par variation volontaire de la fluence
(quantité de photons par unité de temps) des faisceaux en cours de la
séance,
Un nouveau type de radiothérapie conformationelle représente un
bouleversement technique et conceptuel dans la pratique quotidienne
des radiothérapeutes.
La radiothérapie conformationnelle avec modulation d‟intensité
repose sur la variation volontaire et maîtrisée de la dose au sein
même du faisceau.
Grâce à des systèmes de collimation dynamique, il est désormais
possible de faire varier rapidement la forme de la région irradiée
pendant le traitement, selon une programmation définie à l‟avance, Il
devient possible d‟irradier des tumeurs de forme concave, ce qui était
impossible même avec (RTC3D).
- IMRT statiqueTechnique « step and shoot »:
C‟est la division du champ en plusieurs sous-unités,
La fenêtre de traitement bouge d‟un bout du champ à l‟autre,
A chaque segment son nombre d‟UM calculé sera délivré.
Pas d’irradiation durant le mouvement des lames,
Fluence délivrée par une somme de champs statiques
- IMRT dynamiqueTechnique de « la fenêtre glissante »:
Les lames du MLC bougent pendant l‟irradiation,
Les barres du MLC se déplacent quand on administre la radiation.
L'intensité des faisceaux varie dans la zone de traitement.
La tumeur reçoit la radiation en provenance d'une série de petits faisceaux
d'intensités différentes.
On emploie la technique à feux croisés (faisceaux émis d'au moins deux
directions différentes au même moment), ce qui permet d'administrer une
dose constante tout en épargnant les OAR,
On a recours à un MLC pour modeler ces petits faisceaux.
L‟IMRT sculpte les faisceaux de façon très précise et permet à la dose
administrée d‟être ajustée selon les différentes parties de la zone de
traitement.
L‟IMRT permet d'administrer la radiation de façon ciblée.
Meilleure « conformation » de la cible,
Meilleure homogénéité de la dose à l‟intérieur de la cible,
Limitation de l‟exposition des organes sains,
Augmentation de la dose tumorale.
Gradients de dose plus importants aux bords de la cible,
Outils nécessaires:
En plus de ceux de la RC3D,
Alourdissement de la logistique de traitement pour des
bénéfices évidents.
Logiciels dosimétriques puissants,
Planification inverse (optimisation de la fluence des faisceaux
à partir des contraintes prescrites),
Outils de transfert (logiciels et réseaux) et d‟automatisation
des traitements,
Contrôle de qualité rigoureux et renforcé,
Plus de temps médecin, physicien, manipulateur
Planification dosimétrique de L’IMRT: Planification inverse
KV-CBCT
KV-CBCT: C‟est un système Bras comportant un
autonome est composé de deux parties tube à rayons X
supportées par des bras robotisés,
attachées de part et d‟autre de
l‟accélérateur au niveau du statif ce qui
permet de rétracter ces deux bras
lorsqu‟ils ne sont pas utilisés.
L‟un de ces bras comporte un tube à
rayons X, c‟est la source de rayonnement
(50 kV à 140 kV) et l‟autre un détecteur
plan en silicium amorphe. Ces deux bras
sont mobiles au moyen de trois
articulations et sont déplacés au moyen
d‟un boîtier de commande à infrarouge à
l‟intérieur de la salle de traitement ou
depuis le pupitre de commande à
l‟extérieur de la salle.
C‟est la solution développée par les
sociétés Varian et Elekta dans leurs
modèles de On-Board Imager (OBI), et
X-ray Volumetric Imager (XVI), Bras comportant un détecteur
respectivement. plan en silicium amorphe
MV-CBCT: Il combine un système
d‟imagerie portale doté d‟un détecteur
plan de 40x40 cm² en silicium amorphe,
monté sur le statif de la machine à 145
cm de la source, et les énergies du
faisceau de traitement (X6MV)à très
faible débit de dose.
Les images de transmission 2D sont
enregistrées pendant la rotation autour
du patient.
Le volume reconstruit est un cylindre de
25.6 cm de diamètre sur 25.6 cm de
hauteur.
Acquisition ≈ 45 secondes
Acquisition+reconstruction <2min,
Dose typique: 2 à 9cGy,
Ces systèmes MV/ kV CBCT permettent l‟acquisition automatisée
d'images de projections, la reconstruction d'une image tridimensionnelle
par tomographie conique et la superposition de celle-ci avec l‟image
tridimensionnelle CT de planification (image de référence).
Les deux types d‟équipements présentent respectivement des avantages
et inconvénients. Par exemple, un des avantages des appareils utilisant le
MV-CBCT est qu‟ils sont moins sensibles aux artefacts métalliques que
ceux utilisant du kV-CBCT; néanmoins ces derniers présentent un
meilleur contraste des tissus mous que les premiers.
Remarque importante: Dans la
plupart des centres utilisant
l‟IGRT, la dose additionnelle liée
à l‟imagerie est rarement
compilée quantitativement voire
reportée dans les dossiers des
patients. Ceci représente une
lacune et dans l‟optique
d‟amener la communauté à y
réfléchir.
Quelles sont les différence entre CBCT et CT conventionnelle:
Le CBCT utilise la combinaison de nombreuses projections 2D acquises lors
d‟une rotation unique d‟une source de rayonnement autour du patient. Par
reconstruction, ces multiples projections 2D acquises lors d‟une seule rotation,
aboutissent à une image 3D. Contrairement à la majorité des imageurs CT
conventionnels, où le volume est irradié lors de plusieurs rotations par un
faisceau fin en éventail dit fan beam, en imagerie CBCT, le faisceau
d‟irradiation est conique d‟où le terme cone beam. Les principales différences
techniques entre les 2 modalités d‟imagerie sont résumées dans la figure ci-
dessous.
Autre différence majeure, le détecteur dans le cas de l‟imagerie
CBCT est une matrice 2D alors qu‟il est constitué d‟une barrette de
détecteur linéaire (1D) pour le CT conventionnel.
Les données anatomiques du patient sont acquises lors d‟une rotation
unique à basse vitesse en CBCT alors que de multiples rotations à
haute vitesse sont nécessaires pour acquérir les informations
anatomiques pour reconstruire un volume avec un CT classique.
Avec une vitesse de rotation basse lors de l‟acquisition des images, le
CBCT est plus sensible aux mouvements internes, même si cela peut
être contourné et pris comme un avantage dans l‟optique d‟obtenir un
volume moyen plus représentatif que le volume donné par un CT.
La radiothérapie guidée par l‟image conduit à 3 analyses successives :
- Quantification des variations anatomiques inter/intra-fraction,
- Quantification de l‟impact dosimétrique de ces variations,
- Stratégie corrective allant du simple déplacement du patient pour
repositionner la tumeur (Si la position de la tumeur sous
l‟accélérateur ne correspond pas à sa position théorique définie lors
de la planification) à une nouvelle planification (en cas de
déformation majeure des structures anatomiques).
Elle a permis de réduire les marges autour des volumes tumoraux,
Elle a permis de diminuer les toxicités,
Elle ouvre de nouvelles indications telles que l‟irradiation de tumeurs
para-spinales ou des ré-irradiations.
Elle nécessite un contrôle de qualité rigoureux.
De nombreuses questions sont cependant encore non complètement
résolues :
- Modalités optimales d‟utilisation,
- Quelles tumeurs pour quelles machines,
- Fréquence optimale des contrôles,
- Prise en compte de la dose délivrée par l‟imagerie,...
e- La technique du "gating", imagerie 4D :
La technique du "gating" ou la Radiothérapie asservie à la
respiration «RAR»: est une technique de radiothérapie synchronisée
avec la respiration. Les organes du patient vont légèrement bouger en
cours de la séance, principalement à cause de la respiration. Ce sera
également le cas de la tumeur, surtout si elle est située dans un organe
mobile, comme les poumons par exemple.
Au cours de traitement, l‟accélérateur ne délivre l‟irradiation que
pour une phase donnée du cycle respiratoire.
Ces systèmes nécessitent l‟utilisation d‟un indicateur permettant de
suivre la respiration du patient et donc les mouvements de la cible.
Les marqueurs peuvent être internes (repères métalliques) ou externes
(Système de caméra et laser infrarouges) les plus souvent utilisés.
Les données anatomiques du patient, utilisées pour planifier la
radiothérapie synchronisée avec la respiration, doivent en principe
refléter la position exacte des organes à la phase de traitement.
Certains dispositifs de traitement intègrent un scanner 4D permettant
de réaliser un examen scanner quadridimensionnel en temps réel.
Le scanner 4D permet d‟obtenir des images du thorax en mouvement,
aux différentes phases du cycle respiratoire.
L‟irradiation et l‟acquisition d‟images sont faites de façon intercalée.
En général le patient respire librement ou effectue une respiration
maîtrisée de telle manière à ce que le volume cible ne soit irradié
que lorsqu‟il se trouve dans sa position de fin d‟expiration et est
stoppée pour le reste du cycle respiratoire.
- RAR avec respiration maîtrisée:
- RAR avec respiration libre:
Vidéo à voir
Vidéo à voir
f- La technique VMAT (Volumetric Modulation Arc Therapy) d’Elekta
ou RapidArc de Varian :
Elle fait la synthèse des dernières évolutions techniques de la radiothérapie
en associant la radiothérapie conformationelle guidée par l‟image conjuguée à
la modulation d‟intensité.
C‟est une forme sophistiquée d'IMRT rotationnelle dans laquelle la dose
d'irradiation est délivrée à la tumeur lors de la rotation continue de 360º de
l'unité de traitement.
Le traitement se déroule avec des débits variables, délivrés en continu selon
des tirs multiples en faisceaux très excentrés.
La distribution de la dose se dépose de façon précise, en redessinant la
forme de la tumeur et s'adaptant à la forme de celle-ci, cette technique permet
de réaliser plus rapidement le traitement comparativement à d'autres
techniques.
Contrairement aux traitements IMRT traditionnels, au cours desquels la
machine doit tourner plusieurs fois autour du patient ou s'arrêter et redémarrer
à plusieurs reprises pour traiter la tumeur sous différents angles, la
technologie VMAT/RapidArc est en mesure de délivrer la dose à l'ensemble
de la tumeur dans une rotation à 360 degrés, généralement en moins de deux
Les organes sains sont préservés lors de l‟irradiation des tumeurs
voisines.
Le processus pour délivrer des doses par technique VMAT est très
complexe. Il nécessite des experts en radiophysique et en dosimétrie.
Une assurance qualité est obligatoire à chaque étape du processus.
VMAT IMRT
2 – Les appareils de traitement les plus usuels en radiothérapie:
59 Co
27 + 10n 60 Co
27 +
La période radioactive du cobalt 60 = 5,26 ans.
Activité d‟une source de cobalt 60 décroît de 1% par mois.
La source doit être changée après 5ans, toute fois et pour des
considérations financière cette durée est largement dépassée.
La source de Cobalt60 (sous forme de billes ou de plaquettes) contenue à
l'intérieur d'une capsule cylindrique en acier inoxydable et scellée par
soudage. Un joint doublement soudé est utilisé pour empêcher toute fuite de
la matière radioactive.
Le diamètre typique de la source cylindrique est compris entre 1à 2 cm; la
hauteur du cylindre est d'environ 2,5 cm. Souvent, un diamètre de 1,5 cm est
choisi comme compromis entre le coût et la pénombre.
Grains Disque
Les activités typiques de ces sources sont de l‟ordre de 5000 à 10 000 Ci
(185 à 370 TBq) avec un débit de dose typique à 80 cm de la source de
l'ordre de 100-200 cGy / min.
L‟irradiation est homogène sur toute la surface en regard du collimateur.
L‟émission de rayonnement est composée de deux photons gamma de 1,17
Mev et 1,33 MeV. On donne habituellement l‟énergie moyenne de 1,25 MeV
Ni60**
1. Protection en plomb ;
2. Barillet porte source en
tungstène qui tourne pour
mettre la source en position de
traitement (A) ;
3. Protection en Uranium
appauvri ;
4. Source de cobalt 60 en
position arrêt faisceau ;
5. Lampe de simulation ;
6. Pré-collimateur ;
7. Support mobile ;
8. Collimateur ;
9. Prolongateurs amovibles ;
10. Axe du faisceau du
rayonnement.
Tête de télécobalt avec son système de collimation.
- Données dosimétriques:
Energie moyenne: 1.25Mev
Profondeur du maximum dans l‟eau est de 0.5cm pour un champ de (10*10) cm2 à la
„DSP‟ = 80cm,
Courbe de rendement en profondeur d‟un faisceau de cobalt 60« Alcyon»,
pour un champ de référence (10*10) cm2 à la „DSP‟ = 80cm.
2.1- Accélérateurs linéaires de particules «linacs» :
- Introduction :
Les linacs médicaux sont des accélérateurs qui accélèrent la cinétique
des électrons des énergies de 4 à 25 MeV en utilisant des champs RF
allant de 103 MHz (bande L) à 104 MHz (bande X), dont la majorité
fonctionnant à 2856 MHz (bande S).
On en distingue deux grandes catégories d‟accélérateurs :
- Les accélérateurs linéaires « Linac »,
- Les accélérateurs circulaires « Cyclotrons ».
Différents types de linac sont disponibles pour une utilisation
clinique. Certains fournissent des rayons X uniquement dans la
gamme 4MV ou 6 MV, tandis que d‟autres fournissent à la fois des
rayonsX et électrons avec différentes énergies.
Un linac moderne fournira deux énergies de photons (6MV et 18
MV) et plusieurs énergies d'électrons (par exemple 6, 9, 12, 16 et 22
MeV).
Sa technologie est complètement différente de celle du l‟appareil de
cobalthérapie car il est totalement informatisé et doté d‟un système de
contrôle et d‟enregistrement des paramètres «Record and Verify»).
- Histoire et évolution des accélérateurs linéaires :
Première génération:
- Première machine était construite en
1952 à Hammersmith,
Siemens
Photos d ‟accélérateurs des trois principaux constructeurs
- Composants d’un accélérateur linéaire:
Composants généraux: Les linacs sont généralement montés de manière
isocentrique et les systèmes opérationnels sont répartis sur cinq sections principales et
distinctes de la machine à savoir:
- Le bras;
- Le support du bras ou portique;
- L‟armoire de modulateur;
- La table de traitement;
- Les consoles de commande et de contrôle.
Composants techniques :Les composants constituant le faisceau principal d‟un linac médical
moderne sont généralement regroupés en six classes:
- Système de génération d'énergie RF;
- Système d'injection;
- Section accélératrice;
- Guide d'ondes;
- Système auxiliaire;
- Système de transport de faisceau;
- Système de collimation et de surveillance de faisceau.
Diffuseurs
Egalisateurs
Canon à électrons
Chambre D‟ionisation :
Collimateur primaire
Un collimateur secondaire constitué de mâchoires asymétriques
(X1,X2) et (Y1,Y2) , servant à délimiter des champs d‟irradiation de
forme carrée ou rectangulaire dont la dimension maximale est de 40 ×
40 cm² au niveau de l‟isocentre. La Commission internationale
électrotechnique recommande que la transmission du signal du faisceau
primaire des rayons à travers ce collimateur ne doit pas dépasser 2% de
la valeur de faisceau ouvert.
Les mâchoires X1 et X2
Les mâchoires Y1 et Y2
Un collimateur multi lames MLC (Multi Leaf Collimator)
constitué de plusieurs lames fines avec deux largeurs 0.5 et/ ou 1cm,
deux types se présentent, le premier est de 80 lames de 1cm de
largeur, le deuxième est constitué de 120 lames dont 40 lames de
1cm placées de part et d‟autre du collimateur et 80 lames de 0.5cm
placées au milieu. La majorité des accélérateurs modernes sont
équipés de ce genre de collimateur qui permet de générer différents
champs en protégeant les tissus sains sans l‟utilisation des caches.
Le MLC n‟est utilisé qu‟en mode photons.
MLC à 80 lames.
Imageur portal peut effectuer une rotation de 0 à 360° dans les deux
sens (horaire et anti horaire), permettant avec différentes séquences
d‟imagerie l‟acquisition d‟images ( avant, pendant, après irradiation).
Ces images, dites images portales, montrent exactement la zone
irradiée d‟où leurs fortes utilités pour la vérification des traitements et
le positionnement du patient.
Table de traitement
Principe de base d’un LINAC:
Dans la conception de base de l'accélérateur (voir schéma simplifié en bas), un
filament chauffé fait bouillir un nuage d'électrons. Ces électrons sont ensuite
accélérés par un champ électrique appliqué entre le filament (cathode) et une
fine fenêtre métallique (anode). Les linacs cliniques fonctionnant dans la région
du MeV nécessitent un guide d'ondes d'accélération pour atteindre l'accélération
requise sur une distance raisonnable. Les électrons frappent ensuite une cible
(où ils produisent des rayons X de Bremsstrahlung) ou une feuille de diffusion
(pour répartir spatialement le faisceau d'électrons). Enfin, le faisceau peut être
davantage conformé dans la tête de traitement.
Composants techniques:
Système d'injection dit aussi canon à électrons :
C‟est est un tube à vide très résistant, fait en céramique. Sa principale fonction est
de produire des électrons fondée sur l‟effet thermoélectronique et l‟accélération
des e- dans une structure comparable à un tube cathodique. Le vide qui règne dans
ce tube a pour fonction de faciliter le déplacement des électrons afin d‟éviter toute
interaction avec autres molécules présentes. Ces canons sont de deux principaux
types; type diode et type triode et sont constitués principalement de:
- La cathode: c‟est une plaque en tungstène chauffée par un filament spiralé relié
au pôle négatif de la haute tension, il est chauffé par un fort courant électrique
jusqu‟à incandescence pour arriver à produire des électrons. Le courant crée l‟effet
thermoïonique qui fait vibrer les électrons des atomes. Sans l‟effet thermique, les
électrons n‟auront pas assez d‟énergie cinétique pour s‟extraire, d‟où l‟importance
d‟avoir une haute tension.
- La grille de commande: c‟est une électrode disposée entre la cathode et
l‟anode. Sa principale fonction est de concentrer les électrons en un point de sorte
que ceux-ci puissent franchir l'ouverture de l'anode. Ce mouvement est rendu
possible grâce au champ électrique variant de positif à nul à l‟intérieur du canon à
électron. En effet si:
• Le champ électrique est positif, la grille de commande attire les électrons,
• Le champ est nul, les électrons peuvent se rendre jusqu‟à l‟anode.
- L’anode: c‟est une plaque chargée positivement. C'est pourquoi elle
peut attirer les électrons chargés négativement. Elle possède une
différence de potentiel supérieure à celle de la cathode, ce qui permet de
créé un grand courant d'électrons et ainsi faciliter le passage de ceux-ci
vers la cavité de groupement des électrons.
Remarque: Les canons à électrons de
technologie récente possèdent:
• Un dispositif de polarisation de la
cathode permettant de contrôler le
courant entre le filament et la cathode,
• Un dispositif de contrôle de
l‟émission des électrons dans la
section accélératrice. La quantité
d‟électrons émise dans celle-ci est
proportionnelle à la puissance de
chauffage de la cathode. Ce contrôle
permet de réguler le débit de dose
délivrée au patient.
Canon à électrons
La section accélératrice:
Vue en coupe d'un guide d'ondes accélérant les ondes stationnaires pour un
linac de 6 MV. Le canon à électrons est à gauche, la cible à droite,
les deux en permanence intégré.
La principale fonction des cavités est de regrouper les électrons en paquets.
Les électrons provenant de l‟anode, arrivent aux cavités de groupement en un
flux continu.
Le champ électrique qui règne dans ces cavités sera appliqué aux électrons par
alternance de phases (nulles, positives et négatives).
Chaque phase entraîne un effet différent sur les électrons. Par exemple, la
phase négative ralentit les électrons. La phase nulle, quant à elle, n‟a aucun
effet sur les électrons. Enfin, la phase positive permet l‟accélération des
électrons. En effet:
- Un premier électron arrive dans les cavités en phase négative; celui-ci
sera donc décéléré.
- Par la suite, un second électron arrive en phase nulle; celui-ci ne sera ni
ralenti ni accéléré. Il gardera donc sa vitesse initiale.
- Un troisième électron arrive à son tour lors de la phase positive; celui-ci
verra sa vitesse accélérée.
A cet effet, le deuxième électron rattrapera le premier puisque sa vitesse est
moindre que le deuxième, alors que le troisième électron rattrapera les deux
autres en raison de son accélération. C‟est ainsi que se produit le
regroupement des électrons.
Ces alternances de phases font de sorte que les électrons arrivants dans un flux
continu dans les cavités peuvent en ressortir regroupés.
Comment est produite l’onde hyperfréquence ?
1
Système de transport du faisceau d'électrons:
-La section accélératrice est généralement montée parallèlement à l‟axe de rotation du
bras et les faisceaux d'électrons doivent être pliés pour frapper la cible de rayons X ou
être capable de sortir par la fenêtre de sortie du faisceau.
- Dans les linacs à basse énergie (a) , la cible est intégrée à la section accélératrice
(photo à dte) et aucun transport de faisceau entre celle-ci et la cible n‟est nécessaire,
- Dans les linacs de moyenne (10 MV) et de haute énergie (plus de 15
MV) (b), un système de transport de faisceau d‟électron est
indispensable pour transporter le faisceau d'électrons de la section
accélératrice à la cible de rayons X ou à la fenêtre de sortie du linac
pour les traitements par faisceau d'électrons.
Système de déviation et tri des électrons:
Pourquoi dévier le faisceau d‟e- en sortie de la section accélératrice ?
Le système de déviation est une partie torique qui aura pour but de:
- Focaliser et changer la direction du faisceau d‟électrons grâce à un système
constitué d‟électro-aimants ainsi que des bobines de direction imposant au
faisceau une boucle de 270° afin de donner une direction perpendiculaire
au faisceau à son arrivée. Cette déviation assure les modifications de
trajectoires pour focaliser les e- sur un axe bien défini (passage d‟un
faisceau horizontal à un faisceau vertical).
- Trier, sélectionner et filtrer l‟énergie de faisceau souhaitée.
La déviation à 270°, le champ magnétique ainsi que les fentes d‟énergie
permettent de sélectionner et d‟obtenir un faisceau d‟e- d‟énergie plus
uniforme.
Deux positions possibles : Fentes d’énergies
- Fente étroite permet de travailler
en régime électrons, Fenêtre de sortie
- Fente large à régime photons
Système de déviation où le faisceau circulera sous vide, son énergie sera limitée par
les « fentes d ’énergies ».
Système auxiliaire:
Le système auxiliaire comprend plusieurs composants qui ne sont pas
directement impliqué dans l‟accélération des électrons. Il comprend les
quatre systèmes suivants:
- Un système de pompage sous vide: Le filament du canon, le cuivre
des cavités ont tendance à« dégazer »,. Il faut donc avoir un dispositif
qui permet de capturer ces impuretés qui perturbent le faisceau
d‟électrons ou le champ électrique. C‟est la pompe ionique qui
remplie ce rôle primordiale en produisant une pression de vide
d‟environ 10-6 torr dans la section accélératrice et le générateur RF;
- Un système de refroidissement par eau utilisé pour refroidir la
section accélératrice , la cible, circulateurs et générateur RF assurant
ainsi la stabilité thermique;
- Un système de pression d'air en option pour le mouvement
pneumatique de la cible et autres composants de mise en forme du
faisceau;
- Protection contre le rayonnement de fuite.
Système de refroidissement en eau
Le barreau porte cible:
Lobe Lobe
d ’émission d ’émission
Filtres
Second diffuseur
égalisateur
Filtre photon
Filtres électrons
Contrôle des faisceaux : La chambre d ’ionisation :
La chambre d ‟ionisation est un détecteur de rayonnements ionisants.
Il s‟agit d‟un dispositif qui permet de mesurer un courant issu de
l‟ionisation de l‟air contenu dans une enceinte. Cette ionisation est
relative au faisceau d ‟électrons ou de photons. Le courant ainsi
mesuré donne une valeur absolue de la dose de radiation délivrée par
le système. La chambre doit être étalonnée en utilisant un dosimètre
de référence externe au système. Pour des raisons de sécurité, deux
chambres moniteur plates sont installées (au cas où une lâche)
permettant:
- De mesurer la dose exprimée en UM / 1 UM = 1 cGy,
- De contrôler les débits de dose
- De contrôler l‟homogénéité du faisceau de sortie
- De contrôler la symétrie du faisceau de sortie.
Cadre stéréotaxique
La RCS est indiquée dans:
- Le traitement des troubles fonctionnels, des malformations vasculaires, de certaines
tumeurs bénignes et des lésions métastatiques.
- Les doses prescrites de 12 à 25 Gy; plus la lésion est grande, plus la dose est faible.
- Les tumeurs qui sont situées en profondeur dans le cerveau,
- Les tumeurs qui sont difficiles à atteindre ou qu'on ne peut pas enlever par chirurgie
parce que cela causerait des dommages à trop de tissus normaux du cerveau,
- Une récidive ou des métastases au cerveau.
- On peut aussi avoir recours à la radiothérapie stéréotaxique pour administrer une dose
supplémentaire de radiation (complément d'irradiation) au cerveau après une
radiothérapie externe classique afin de détruire toutes les cellules cancéreuses qui
pourraient rester.
Le simulataur standard
Simulation « virtuelle »
Le scanner standard
Le simulateur scanner « Simscan »,
Le simulateur standard
Le diaphragme ou collimateur
comporte un croisillon radio
opaque matérialisant le centre et
les axes des faisceaux, ainsi que
2 paires de barres ou
délinéateurs pour simuler les
bords du champ de traitement
Un porte cassette et un
amplificateur de brillance sont
montés à l‟opposé du tube à diaphragme
rayons X sur un support
permettant le réglage de la
distance isocentre film : le
réglage de l‟agrandissement de
la taille du faisceau sur le film.
Porte cassette
La table: de matière radiotransparente, rigide, et similaire
à celle de traitement ( mêmes degrés de mouvements et de
rotation).
La tête radiogène est
réglable:
On peut modifier la
distance entre la source et
l‟isocentre : simulation
d‟un appareil de Co60,
DSA=80cm, ou d‟un
accélérateur linéaire,
DSA=100cm.
On peut effectuer des
rotations ( de 0° à 360°),
selon les deux sens horaire
et anti horaire.
Appareil de simulation « Elekta »
Les étapes d‟une simulation classique
Mise en place du patient sur la table en s‟aidant des trois lasers,
Choix de la position du traitement adéquate dépendamment de la
localisation ,
Confection du moyen de contention approprié (si besoin),
Définition et mise en place de l‟isocentre des faisceaux
d‟irradiation sur la peau du patient,
Définition de la distance qui sépare la source et la peau du patient «
DSP »,
Mise en place des faisceaux d‟irradiation en se servant du télémètre
(la lampe de simulation),
Obtention des images de référence (radiographies classiques, BEV,
DRR),
Relevées des paramètres géométriques du traitement ( dimensions
des champs, DSP ou DSA, rotation du bras ou collimateur…);
Acquisition et transfert vers TPS des données anatomiques du
patient pour le calcul du temps de traitement et de la distribution de
dose.
Le simulation virtuelle
L‟évolution des techniques de traitement en radiothérapie
(Radiothérapie 3D, Radiothérapie 4D …)
L‟apparition des tomodensitomètres (scanners)
Le simulateur classique n‟est plus d‟actualité,
Il est remplacé par la simulation virtuelle qui fait appelle aux
images CT et aux systèmes de planification de
traitement (TPS).
Les ordinateurs sur lesquels on récupère les images possèdent des
outils de visualisation 3D rapides et puissants.
Une reconstruction des images des faisceaux (BEV, DRR,…) est
réalisée en temps réel.
Ces systèmes peuvent être intégrés à des systèmes de calculs de dose.
Un ordinateur (TPS) récupère cette série de coupes scanner
(coupes transverses) et permet de reconstruire le patient en
3 dimensions. On a alors accès aux structures internes du
patients et on peut dessiner tous les volumes nécessaires à
la simulation (volumes tumoraux, organes à risque…).
Il faudra s‟assurer que le diamètre de reconstruction
englobe tout le patient (réglage du FOV = Field Of View)
afin que le faisceau de traitement voit l‟épaisseur réelle du
patient et que la dosimétrie et durées de traitement soient
correctes.
Scanner Simulateur
Un scanner simulateur dit aussi “simscan” est un scanner équipé par des
accessoires dédiés à la radiothérapie comme :
- Plateau de la table plat et en fibre de carbonne (radiotransparent),
- Système de laser permettant de transférer les coordonnées de
l‟isocentre à la surface du patient,
- Un système de simulation virtuelle.
5- Technique de traitement selon la distance entre le patient et la
source :
On distingue deux techniques quant au positionnement des faisceaux
d‟irradiation :
5.1-La technique Distance Source Peau (DSP):
C‟est une technique qui est principalement réservé aux faisceaux
uniques de photons et électrons. Le point de référence est le point
cutanée par lequel pénètre l‟axe du faisceau. On l‟appelle point
d‟entrée.
Technique très simple à appliquer,
Elle était la seule technique appliquée au début de la radiothérapie,
Pour l‟accélérateur DSP=100cm et pour le cobalt 60 DSP=80cm,
Utilisée pour les localisations superficielles (peau),
Appliquée pour les traitements par faisceaux d‟électrons,
Traitement par un seul faisceau de photons,
Appliquée pour les techniques utilisant un nombre réduit de
faisceaux.
La technique DSP possède des inconvénient:
Demande plus de temps du manipulateur,
Demande plus d‟effort du manipulateur
Le manipulateur est obligé de rentrer
dans la salle de traitement après chaque
fin de traitement de chaque faisceau,
Il est obligé de déplacer de la table après
chaque faisceau,
Chaque faisceau nécessite une nouvelle
mise en place afin de remettre la distance
adéquate au niveau de chaque point
d‟entrée,
Technique inutilisable pour les balistique
de traitement avec plusieurs faisceaux;
Temps de traitement est plus long;
5.2- La technique Distance Source Axe (DSA):
Dite aussi technique Distance Source Tumeur (DST),
Elle est utilisée pour des irradiations multi-faisceaux de photons,
Le point de référence est le plus souvent le centre du volume cible que
l‟on situera à l‟isocentre de l‟appareil de traitement,
Tous les faisceaux concourent alors en ce même point.
Schéma représentant la géométrie des deux techniques de
traitement DSP et DSA
XI- Etapes de préparation pour un traitement en radiothérapie:
1- Traitement classique ou conventionnel 2D:
Pour ce type de traitement, on fait appel au simulateur pour centrer le
malade sans faire un scanner dosimétrique, car la balistique de
traitement ne sera pas obtenue suite à une planification dosimétrique,
mais sera générée seulement au cours de la simulation durant laquelle
on va:
Positionner le patient en fonction de la localisation tumorale et
selon la position la plus adéquate et la plus alaise;
Lui attribuer les moyens de contention adéquats à son type de
cancer (coussin, plan incliné, masque thermoformé personnalisé…) ;
qui permettent de:
Limiter les mouvements durant la séance
Augmenter la dose en respectant les tissus sains
Reproduire la même position durant toutes les séances,
Eviter de tracer directement sur la peau du patient (visage).
Quelques exemples de contentions
Repose bras et repose jambes+ plan incliné Matelas de contention Bain marie
Le repose bras + plan incliné Masque thermoformé: à gauche à 5pt, à droite à 3pt
Reporter la projection du volume cible afin d‟optimiser le centrage.
Pour visualiser les tumeurs palpables, les cicatrices, les
adénopathies, les organes critiques… On utilisera des artifices
radiologiques (billes métalliques, fils de plomb, produit de
contraste…) visibles sur les clichés radiologiques de repérage ;
Repérer les centres de tous les champs par tatouage afin de les
positionner le plus fidèlement possible ;
Déterminer et tracer les organes et tissus sains qu‟il faut protéger
des radiations( caches, MLC);
Déterminer les paramètres d‟irradiation (nombre de faisceaux,
dimension des champs, DSP ou DSA, HT, angle du bras…).
Toutes ces données seront transmises au service de dosimétrie pour
réaliser les calculs des temps de traitement. Le repérage et la
simulation fournissent donc un ensemble de documents servant
d‟une part à la mise en place du patient sous l‟appareil de
traitement et à son contrôle, et d‟autre part au calcul de la durée de
l‟irradiation.
2- Préparation pour un traitement 3D:
Etape 1: préparation acquisition des données anatomiques du patient par
scanner:
Images portales IP
Etape 4: réalisation du traitement au niveau de l‟accélérateur linéaire:
Les histogramme dose-volume « HDV »
La qualité d‟une balistique de traitement est appréciée par
l‟analyse de la distribution de dose dans le volume cible et les
organes à risques grâce notamment aux histogrammes dose-volume
« HDV ».
Ils sont les facteurs prédictifs de toxicité.
Les HDV sont des courbes fournies par les « TPS » permettant
d‟informer sur les doses reçues par les différents volumes( PTV ou
OAR) et d‟apprécier la qualité d‟une planification par moyen des
caractéristiques dosimétriques suivantes:
D%: rapporte la dose (Gy) reçue par un pourcentage du
tissu ou du volume considéré (%).
D5%: dose reçue par 5% du volume de l‟organe considéré.
V%: rapporte le volume (%) recevant un pourcentage de la
dose prescrite (%).
V95%: volume recevant 95% de la dose prescrite en %
VGy: rapporte le volume (%) recevant la dose spécifiée et
plus (Gy).
Il en existe deux types à savoir:
1- HDV différenciel ou direct:
Ce type d‟HDV permet de connaitre le volume de l‟organe (en % ou en
cm3) qui reçoit une dose située entre les deux limites d‟un intervalle de
dose donné (% ou cGy).
2- Histogramme dose-volume cumulatif:
Donne la représentation graphique cumulative du volume de tissus d‟un
organe ou d‟une région d‟intérêt (% ou cm3) ayant reçu une dose D (%
ou cGy) de la dose totale.
Modificateurs de faisceaux d’irradiation (les plus utilisés):
Les appareils de traitement par radiothérapie sont conçues de telle
manière à ce qu‟ils délivrent des intensités de faisceau homogènes,
L‟identification et la caractérisation dosimétrique des faisceaux
d‟irradiation (mesures dosimétriques PDD, profil de dose…) est faite
sur un fantôme d‟eau homogène dont la surface d‟entrée et les contours
sont réguliers. Or les contours des patients ainsi que les volumes
tumoraux ne les sont pas, en plus des hétérogénéités présentes (os, air,
graisse,…). Ceux-ci rendent inhomogène la distribution de la dose.
Modificateurs de faisceaux
d’irradiation
Les modificateurs de faisceaux:
Ce sont des matériaux que l‟on place entre la source et le patient de
telle façon à ce que le faisceau de rayonnement passe à travers.
L‟objectif de leur utilisation est de:
Modifier la qualité, la forme ou l‟uniformité des faisceaux,
Protéger les organes critiques,
Décroitre la dose des points chauds, ou les déplacer loin d‟un
organe à risque,
Bien épouser les volumes cibles par l‟isodose de référence (95%
de la dose prescrite),
Diminuer les doses reçues par les organe à risque en respectant
leurs doses de tolérance,
Améliorer et homogénéiser la distribution de dose au sein des
volumes cibles….
Plusieurs types des modificateurs de faisceau existent les
plus répandus sont: