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Produits de contraste dans

l’imagerie médicale, types et


indications

Service d’imagerie médicale, centre de traumatologie et des brands brulés – Ben Arous

Résident Cherifi
Introduction:

 L’imagerie médicale est fondée sur l’étude des contrastes tissulaires


liés aux procédés physiques utilisés et à la nature physico-chimique
des tissus. Très vite, pour augmenter et/ou confirmer les
informations fournies par l’image, l’idée d’administrer des produits
pour accentuer les contrastes s’est imposée aux utilisateurs.
Aujourd’hui, nombreux sont les examens qui s’effectuent avec
l’administration de produits de contraste , bien entendu adaptés à
la technique d’imagerie.
 Définition

 Les produits de contraste sont des produits chimiques appartenant


à la classe des médicaments.
ils sont donc soumis à la législation en vigueur (réglementation
de prescription, de dispensation, de détention).
Classés sur liste I (repérés par un cadre rouge sur l’emballage, donc
sont considérés comme « dangereux » même en conditions normales
d’utilisation), ils font l’objet d’une prescription médicale obligatoire
(PMO) et sont dispensés par un pharmacien.

 Concentrés au niveau d’un appareil ou d’un organe, ils en donnent
une image plus informative.
Les produits de contraste permettent de mieux visualiser les
vaisseaux, les cavités, les parenchymes et les tissus anormaux.
Ils seront adaptés et choisis en fonction :
– des organes ou des appareils à explorer ;
– de la technique d’exploration (radiologie conventionnelle,
tomodensitométrie, IRM, échographie)
 Il existe différentes catégories de produits de contraste
-Produits à base de sulfate de Baryum.
-Produits de contraste iodés (PCI)
-Produits de contraste gadolinés (PCG)
-Produits de contraste gazeux utilisés en échographie.
sulfate de baryum

 Propriétés chimiques:
 Le sulfate de baryum est un produit minéral qui se présente sous la
forme d’une poudre blanche, opaque aux rayons X ; comme il est
insoluble, il n’est donc ni digéré, ni absorbé en cas
d’administration, dans le tube digestif. Après administration du
produit, la concentration de baryum sanguin ou urinaire ne s’élève
que de quelques microgrammes.

  Indications:

 Le plus utilisé depuis plusieurs décennies comme opacifiant du tube


digestif.
Utilisé indifféremment par voie orale (TOGD) ou rectale (lavement
baryté), il tapisse et délimite le tube digestif aussi bien en radiologie de
projection qu’en tomodensitométrie.
 l’opacification de l’intestin grêle par entéroclyse est plus performante
qu’un transit simple per os, le produit de contraste étant administré par
une sonde au niveau de l’angle de Treitz.
Il faut noter cependant la supplantation de ces examens digestifs
contrastés par les techniques endoscopiques classiques (caméra) ou
virtuelles (TDM).
 Les principaux produits barytés sont commercialisés sous les
dénominations suivantes :
 -Micropaque®
 - Micropaque côlon®
 - Micropaque scanner®
 - Microtrast®.
Agents de contraste utilisés en imagerie par résonance
magnétique (IRM)
 La technique d’imagerie par résonnance magnétique est basée sur le
phénomène de la résonnance magnétique nucléaire des noyaux
d’atomes d’hydrogène (les protons) présents dans les molécules
d’eau. Ces protons sont munis d’un moment magnétique (le spin)
qui peut occuper deux positions et qui en présence du champs
magnétique d’un aimant correspondent à des énergies distantes de
deltaE. L’application d’une onde de radiofréquence d’énergie
DeltaE, permet de modifier les états énergétiques des spins.
 Il faut noter que ce n’est pas l’agent de contraste qui est visualisé en
IRM mais son influence sur la relaxation des protons de l’eau située
autour de l’agent de contraste.
 Si le produit de contraste raccourcit le temps T1 (agents de contraste
paramagnétiques), on observe un hypersignal en pondération T1.
 S’il raccourcit le T2 (agents de contraste super-paramagnétiques),
on aura par contre une diminution du signal en pondération T2 et
T2*.
Classification:
 On peut distinguer 2 grandes classes de produits de contraste :

 les chélates de Gadolinium, paramagnétiques, avec un effet principal de


rehaussement en pondération T1
 les particules de ferrite super-paramagnétiques (SPIO et USPIO): considérés
comme des agents de contraste négatifs puisqu’ils provoquent une diminution
du signal lors des séquences pondérées en T2 comme T1,employées pour leur
effet en pondération T2 et T2* (baisse du signal)
 Dans chacune de ces classes, certains produits de contraste pourront être
spécifiques d’organes (foie, ganglions, rémanence vasculaire).
Agents de contraste Paramagnétiques
(Chélates de gadolinium extracellulaires non spécifiques)

 Agents T1 : ↓ du temps de relaxation T1 ↑ du contraste en T1 (= positifs)


 Le produit de contraste le plus utilisé en imagerie par résonance magnétique est à base
d'une terre rare, le gadolinium.
 Ce métal est toxique à l’état libre chélaté afin de pouvoir être utilisé en imagerie ;
 Cet agent de contraste a une distribution extracellulaire de sorte qu'une synchronisation
entre son injection et l'acquisition des images est importante.
 Pas de passage à travers la barrière hémato-encéphalique saine
 Ce produit est éliminé par les reins. 80% de la dose initiale est excrété par cette voie dans
les 6h qui suivent l'injection.
 Il existe deux types de produits de contraste Gadolinés:
 1) Les produits type macrocyclique:
-ProHance® (Gd-HP-DO3A)
-Dotarem Artirem® (Gd-DOTA) )
-Gadovist®

 -2) Les produits de type linéaire:


-Omniscan@ (GADODIAMIDE),
-Optimark (gadoversetamide)
-Magnevist® (Gd-DTPA)
-PMultihance® (Gd-BOPTA)
 Agents superparamagnétiques (SPIO)

 Ces produits de contraste sont composés de nanoparticules d'oxyde de


fer.
 Ils sont surtout utilisés dans la détection/caractérisation des lésions
hépatiques.
 Leur demi-vie plasmatique est variable (40–60 minutes), mais leur
demi-vie d’élimination hépatique peut être trés longue (11 jours pour
certains).
 L’imagerie est optimale entre 30 et 60 minutes après l’injection.

Noms commerciaux
 Endorem® / Feridex® (AMI-25)
 Resovist® / Cliavist® (SH U 555A)
 Sinerem® / Combidex® (AMI-227)
 Une deuxième classification (fonctionnelle) selon la
pharmacocinétique des produits peut être utilisée et qui les classe
en:
 Agents non spécifiques extracellulaires
 Agents spécifiques d’organe ou de secteur.
 Les PDC spécifiques en IRM:
 FOIE
agents du système réticulo-endothélial : ENDOREM®, FERIDEX®,
CLIAVIST®
 agents hépatobiliaires : (chélates de manganèse : Mn-DPDP: TESLASCAN®:
n’est plus commercialisé) • Chélates de gadolinium : Gd-BOPTA:
MULTIHANCE®
 • VASCULAIRE
(agents extracellulaires : chélates de Gd), MULTIHANCE ® agents à
rémanence vasculaire : VASOVIST®
 • GANGLIONS
agents du système réticulo-endothélial : SINEREM® (AMI 227)
 • BALISAGE DU TUBE DIGESTIF : ABDOSCAN®, jus de fruits, eau, ...
Imagerie hépatobiliaire:

 1)Agents hépatobiliaires :
 chélate de Gadolinium MULTIHANCE ® (Gd-BOPTA)
 Effet de contraste positif (agent T1)
 Double distribution : espace extracellulaire et captation d’une
fraction par les hépatocytes normaux (4x)
 Double intérêt : Imagerie dynamique et Imagerie spécifique
hépatique aux temps tardifs (40 à 120 min)
2. Agents du système réticulo-endothélial (SPIO)

 Exemples : ENDOREM® (AMI 225) (Guerbet) (=supra paramagnétique)


 Ces agents vont être phagocytées par les macrophages du foie (Cellules de Kupffer) .
 Le parenchyme hépatique, sur les séquences pondérées en T2, sera en hyposignal.
 Toutes les lésions hépatiques (hyperplasie nodulaire focale par ex.) qui contiennent des
macrophages auront un signal similaire au parenchyme hépatique normal. A l'inverse, des
lésions bénignes comme des kystes simples ou des hémangiomes qui n'ont pas de macrophages
auront un comportement de signal différent du parenchyme hépatique normal. Des tumeurs
métastatiques qui n'ont pas de tels macrophages auront également un comportement différent
du parenchyme hépatique: elles apparaîtront en hypersignal en T2 (alors que le foie sain est
fortement hypointense) et en hyposignal en T1.
 La prise de contraste est basée sur le contenu cellulaire (macrophages) plutôt que la
vascularisation.
 L’imagerie est optimale entre 30 et 60 minutes après l’injection.
Carcinome hépatocellulaire. IRM après injection d’un produit de contraste super paramagnétique.
a) Image pondérée en T2: la lésion du lobe gauche (flèche) est très discrètement hyperintense par rapport au
parenchyme adjacent, située entre la division des vaisseaux portes des segments II et III.
b) Image pondérée en T2, une heure après injection d’un produit de contraste superparamagnétique (Endorem®)
: la lésion est en hypersignal relatif (flèche) par rapport au foie adjacent qui est devenu hypointense après
injection de particules d’oxydes de fer ; la lésion ne contient pas de cellules de Kupffer, son signal reste donc
identique à celui mis en évidence avant injection.
Adénome hépatocellulaire. IRM après injection d’un produit de contraste superparamagnétique.
a) Image pondérée en. La lésion (têtes de flèche) est discrètement hyperintense par rapport au
parenchyme adjacent, avec une zone très hyperintense (flèche) correspondant à une hémorragie.
b) b) Image pondérée en T2 une heure après injection d’un produit de contraste superparamagnétique
(Endorem®) : la lésion (tête de flèche) est en isosignal par rapport au foie adjacent après injection ; la
lésion contient donc autant de cellules de Kupffer que le foie adjacent ; la zone interne hémorragiqu
 3 -Agents hépatospécifiques(mangafodipir)
 Cet agent est dit hépatospécifique car il est capté par les
hépatocytes.
 Après injection intra veineuse, le foie sain augmente de signal
sur les séquences pondérées en T1 tandis que les métastases
hépatiques, qui ne captent pas l'agent, ont un signal inchangé.
 Les propriétés paramagnétiques de cette molécule sont
attribuables aux particules de manganèse.
 Ce composé est éliminé principalement via le système biliaire.
 Teslascan® (Mn-DPDP)
 
Imagerie vasculaire:

 2 possibilités:
 - Agents non spécifiques extra-
cellulaires
 - Agents à rémanence vasculaire
 Agents à rémanence vasculaire

 But : prolonger la durée de séjour de l’agent de contraste dans le compartiment


vasculaire
  Forte fixation à l’albumine
 S’éliminant par filtration glomérulaire prolongation du temps de présence
intravasculaire.
 • Augmentation de la relaxivité T1 (x5 à x10) par rapport aux autres PDC non liés
 • Dose injectée : (3x) moindre que les autres PDC : 0,03 mmol/kg ou 0,12 ml/kg
ex: 40 kg : 4,5 ml, 100 kg: 12 ml
 •  Déconseillé chez enfant < 18 ans (pas d’eétude)
 •  Applications possibles
  Imagerie de perfusion d’organe
  Imagerie de perméabilité capillaire
  Imagerie à la phase stationnaire (artères et veines) (dès 3-5 min
jusqu’à 1H) ex: veinographie

En recherche, des produits de contraste à base de chélates de Gadolinium


liés à des macromolécules (dérivées du polyéthylène glycol) sont étudiées.
Trop volumineuses pour franchir l’endothélium normal, elles permettraient
de mieux caractériser les lésions cancéreuses, qui s’accompagnent d’une
augmentation de la perméabilité de la paroi vasculaire.
Agents de balisage du tube digestif
 1) Agents positifs:
 Nanoparticules superparamagnétiques :
LUMIREM®
  Cristaux disposés à la surface de microbilles
de substance non absorbées par la
 muqueuse digestive (polystyrène)
  Administration par voie orale
  Abaissement du signal en T1 et T2 :
meilleure distinction des structures
avoisinantes
  Contre-indication : perforation d’organes
creux ou occlusion intestinale
 2) Agents négatifs:
 T2 : eau / méthylcellulose
 T1 : chélates de gadolinium dilués
Les produits de contraste iodés
 Principe d’action
 Les produits de contraste iodés (PCI), par définition, comportent de
l’iode. Leur efficacité est directement proportionnelle à leur teneur
en iode.
l’iode majore l’atténuation des rayons X, essentiellement par effet
photo-électrique.
 . Les PCI offrent un excellent contraste sur l’image entre les
territoires dont ils rehaussent la densité et les zones adjacentes.
Aspects physico-chimiques

 La structure de base est un composé organique de type cycle benzénique sur


lequel sont fixés trois atomes d’iode en position 2, 4 et 6. La fixation de
l’iode est covalente, et de ce fait solide.
 Ce sont la nature des substituts en position 1, 3 et 5 et la structure globale du
produit (monomère ou dimère) qui font la spécificité du produit.
 Produits tri-iodés ioniques
 ( 3 atomes d’iode/2 particules) ex: Télébrix®, Radioselectan®
 Osm: 1700-2200mOsm/kg H2O
 2 approches pour diminuer l’osmolarité
- Dimères hexa-iodés ioniques ( 6 atomes d’iode / 2 particules)
 ex: Hexabrix®

-  Monomères tri-iodé non ioniques (3 atomes d’iode /1 particule)


 ex: Omnipaque®, Iopamiron®, Xenetix®

Osm: 600-900mOsm/kg H2O)


 3. Dimères hexa-iodés non-ioniques (6 atomes d’iode pour 1
particule)
 Iotrolan (Isovist®)
 Iodixanol (Visipaque®

Osm= osm plasma


Haute osmolalité (PHO) HOCM (High Basse osmolalité (PBO) LOCM (Low Basse osmolalité (PBO) LOCM Isoosmolalité (PIO) IOCM (Iso
Osmolality) 1700 - 2200 mOsm/kg Osmolality) 600 - 900 mOsm/kg (Low Osmolality) 600 - 900 Osmolality) 300 mOsm/kg
mOsm/kg

IONIQUES IONIQUES NON - IONIQUES NON - IONIQUES

Monomère 3iode/2 particules Dimère 6iode/2 particule Monomère 3iode/1particule Dimère


6 iode / 1 particule

Amidotrizoate Radioselectan Ioxaglate Hexabrix Iopamidol Iopamiron Iodixano Visipaque l Nycomed


Schering Guerbet Schering

Ioxitalamate Telebrix Iohexol Omnipaque


Guerbet Nycomed

Iopromide Ultravist
Shering

Iopentol Ivepaque
Nycomed

Ioversol Optiray
Guerbet

Iobitridol Xenetix
Guerbet

Ioméprol Ioméron
Bracco
 Caractéristiques générales:
 Les molécules sont de faible taille, ce qui leur permet de franchir
l'endothélium vasculaire là où il est fenêtré et de ne pas emboliser le
réseau capillaire.
 Ces produits sont incolores, hydrosolubles et stables dans de bonnes
conditions de conservation : à l’abri de la chaleur mais également de
la lumière et des rayons X (les rayonnements électromagnétiques
étant susceptibles de fragiliser la liaison iode - noyau benzénique,
avec apparition de iodures).
 Concentration en iode :
 La concentration en iode des produits fait référence au mg d’iode
par ml de solution.

 Les présentations déclinent souvent différentes concentrations de


chacun des produits, adaptées à différentes utilisations.
 Exemples :
-concentrations de 350 à 370 mg/ml (urographie intraveineuse)
- 240 à 300 mg/ml (scanner)
- 120 à 250 mg/ml (intra cavitaire).
Pharmacocinétique après injection intravasculaire

 Biodistribution:
 Résulte, après injection IV, de leur petite taille et de leur réactivité très limitée
avec les particules circulantes et les tissus
 Pas de métabolisme et pas d’organe cible.
 Leur répartition répond à un simple gradient de concentration molaire de part
et d’autre des capillaires, avec pour limite l’absence de diffusion hors du
secteur intravasculaire dans les territoires protèges par la barrière hémato-
encéphalique (BHE) et l’absence de passage intracellulaire significatif en
l’absence de lésion membranaire.
 Elimination
 Voie principale
 L’élimination essentielle (95 à 99 %) est rénale, par simple filtration glomérulaire
sans sécrétion tubulaire ni réabsorption. Cette élimination est majorée pas la
diurèse osmotique induite par l’hyperosmolalité.

 Voies accessoires
 Les voies d’élimination accessoires ne deviennent significatives qu’en cas
d’insuffisance rénale
 - Biliaire : cette voie est très limitée et représente au plus de 5%, sauf insuffisance
rénale (7- 20%) ; les produits sont alors retrouvés dans les fèces.
 - Salivaire, quantitativement négligeable mais qui a été incriminée comme à
l’origine de possibles parotidites.
 - Colique, marginale.
 - Sudorale et lacrymale, négligeable.
LE RADIOLOGUE
LES ELEMENTS A PRENDRE EN COMPTE
 Produit de contraste iodé le plus faiblement osmolaire
 Dosage et clairance de la créatinine
 Allergie connue aux produits de contraste iodés
 Dose d’iode par kg de poids
 Choix de la concentration la concentration sera fonction :
-  de l’organe à explorer,
-  du type d’indication,
-  du radiologue.
Choix de la vitesse d’injection
Choix du débit d’injection: Les débits d’injection couramment utilisés varient de 2,5 à 5ml/s
dans la littérature.
arthroscanner

 Cet examen consiste à explorer une articulation (épaule, genou, cheville,


hanche, poignet…) en opacifiant au préalable la cavité articulaire par un produit
de contraste iodé.
 L’opacification de la cavité permet une étude optimale des ligaments, des
cartilages et des tendons.
Elle nécessite donc une ponction de l’articulation à l’aide d’une aiguille fine
Hystérographie

 Quoiqu’elle soit supplantée par l’IRM pour l’étude de l’utérus et les


trompes, l'hystérographie reste l'examen de référence pour évaluer
la perméabilité de ces dernières.
 L'hystérosalpingographie consiste en une instillation de produit de
contraste iodé dans l'utérus et les trompes via une canule accolée au
col de l'utérus. L'absence de passage du produit de contraste depuis
les trompes de Fallope dans la cavité péritonéale signe une
obstruction tubaire.
Hystérographie
normale, avec
perméabilité
conservée des deux
trompes
Angiographie par tomodensitométrie (Angioscanner -
AngioCT)

  L'angiographie par tomodensitométrie recherche les lésions


vasculaires et/ou fournit une cartographie des vaisseaux en vue de la
planification d'un traitement. L'angioscanner est un examen
minimalement invasif puisqu'il ne nécessite qu'une ponction
veineuse et l'injection de produit de contraste iodé. 
Coroscanner

 L’angioscanner des coronaires ou coroscanner est un examen de tomodensitométrie qui


permet de visualiser plus particulièrement le cœur et les artères coronaires de manière non
invasive.
 Chaque artère du cœur sera alors précisément analysée, son trajet étant suivi depuis
l’origine (racine de l’aorte) jusqu’à sa partie la plus distale. Le médecin aura la possibilité
de visualiser l’intérieur de l’artère coronaire à l’aide de logiciels de reconstructions et
pourra également évaluer le degré de rétrécissement d’une artère ou sténose.
  
 De plus, la pratique de ce scanner coronaire permettra de mesurer la fraction d’éjection du
ventricule gauche, correspondant à la différence entre la systole (contraction du cœur) et la
diastole (relâchement du cœur). Par ailleurs, toutes les structures anatomiques voisines du
cœur pourront être analysées lors de la réalisation du coroscanner.
Myélo-scanner
 Le scanner permet une visualisation directe des disques intervertébraux. Il permet de juger
des dimensions du canal rachidien. Avec le produit de contraste introduit dans l'espace
sous-arachnoïdien, il démontre les contours de la moelle épinière et il peut juger de la
présence de lésions extramédullaires-intradurales, de kystes et méningocèles, de lésions
comprimant le sac dural, etc. Sur les coupes axiales, les racines nerveuses sont bien
distinguées des structures osseuses.
 ctuellement, cet examen est le plus souvent pratiqué chez des patients:
• ayant une contre-indication à effectuer une IRM;
ou
• une discordance radio-clinique.

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