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Interaction magnétique Physique Champ magnétique

Province : Mediona Première année


Lycée qualifiant : May Ziadé Unité 3 : Magnétisme du cycle du
Pr.ELANSARI JALAL baccalauréat

Unité 3.2. Les forces électromagnétiques Sc. Ex


– loi de Laplace

Introduction

Le fonctionnement du haut-parleur et des moteurs électriques dépend des


forces électromagnétiques appelées forces de Laplace.
 Quelle est la force de Laplace ? Comment la réaliser ?
 Quelle est son expression ?

I. La force électromagnétique :
1) Activité:

Le circuit du document 1 comporte :


✓ Deux rails horizontaux en cuivre, parallèles, reliés à un générateur de courant
continu ( G ) par l’intermédiaire d’un rhéostat et un interrupteur ( K ), un
ampèremètre ( A ) permettant de contrôler le passage du courant électrique.
✓ Un barreau cylindrique (AB) en cuivre, rectiligne et homogène, reposant
perpendiculairement sur les rails.
✓ Un aimant en U est disposé tel que le barreau (AB) est placée dans l’entrefer ;
le champ magnétique uniforme qui règne entre les deux branches de l’aimant
est vertical, dirigé vers le bas et perpendiculaire au plan formé par les rails et
le barreau. Doc 1 : le barreau (AB) placé dans un
champ magnétique et non parcouru par
✓ (K) ouvert : le barreau est immobile. un courant électrique ne se déplace
✓ (K) fermé : pas.

 le barreau se met en mouvement perpendiculaire aux rails, dans le sens


indiqué dans le( doc2).
 Inversons le sens de circulation du courant électrique en agissant sur les connexions établies aux
bornes de ( G ) ; le déplacement du barreau a lieu dans le sens contraire (Doc3).

Doc 3: le barreau (AB) placé dans un champ magnétique et


Doc 2 : le barreau (AB) placé dans un champ magnétique et parcouru parcouru par un courant électrique se déplace vers la position
par un courant électrique se déplace vers la position (A’B’). (A’B’).

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Interaction magnétique Physique Champ magnétique

1. Qu’observez-vous lorsqu’on ferme le circuit.


qu’on lorsqu’on ferme K on observe que la tige roule ; donc la tige soumis à une force due au passage du
courant dans la tige
2. Qu’observez-vous lorsqu’on change le sens du courant
si on inverse le sens du I la tige roule dans le sens contraire. On déduit donc que le sens de la force
dépend du
sens du I
3. Qu’observez-vous lorsqu’on augmente l’intensité I.(Animation)
Lorsqu’on augmente I, la tige roule très vite. on déduit donc que l’intensité de la force augmente avec
I.
4. Qu’observez-vous lorsqu’on diminuer la longueur de la partie de tige plongée dans le champ magnétique.
si on diminuer la longueur de la partie plongée; la tige roule moins vite et vis-vers ça. On déduit donc
que l’intensité de la force augmente avec la longueur de la partie plongée de la tige.
5. La force qui s’applique sur la partie de la tige s’appelle force magnétique. Donner son expression.
la partie de la tige plongée dans le champ magnétique subit une force appelée Force de Laplace son
expression est donnée par la loi de Laplace
2) Conclusion :

 La loi de la place :
Lorsqu’une partie d’un conducteur métallique de longueur L se trouve dans un champ magnétique 𝐵 ⃗
et parcourue par un courant électrique d’intensité I, elle est soumise à une force magnétique appelée
force de Laplace.
 Caractéristiques de la force de Laplace :
 Point d'application : milieu de la portion du conducteur qui se trouve
dans le champ magnétique
 Direction : perpendiculaire au plan déterminé par le conducteur et le
vecteur champ magnétique
 Sens : il est donné par la règle de la main droite ou la règle des trois
doigts. (Photos ci-contre)
 Intensité : elle est donnée par la relation suivante : Règle de la main droite

F : ……………………………………………………………………
B : ……………………………………………………………………
I : …………………………………………………………………….
L : …………………………………………………………………….. Règle des trois doigts
𝛼 : …………………………………………………………………….

3) Application 1:
Représenter, dans chacun des cas suivants, le sens et la direction du courant électrique, du champ
magnétique ou de la force de Laplace :

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Interaction magnétique Physique Champ magnétique

4) Application 2:
Deux rails métalliques parallèles horizontaux distants de 20cm sont reliés à un générateur
de courant continu d'intensité I = 0,5 A. Sur ces deux rails une tige métallique MN peut
glisser sans frottement en restant perpendiculaire aux rails. L'ensemble est plongé dans un
champ magnétique uniforme d'intensité B = 0,5 T, perpendiculaire au plan des rails.
1. Représenter le vecteur de la force de Laplace.
2. Calculer l’intensité de la force de Laplace.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………

II. Application de la force de Laplace :


Le fonctionnement de la plupart des appareils et lié au couplage électromécaniques, c’est-à-dire un effet
électrique produit une action mécanique et vice versa
1) Le moteur électrique :
Un moteur à courant continu est constitué essentiellement
d’une partie mobile et d’une partie fixe :
 PARTIE MOBILE ( LE ROTOR )
Elle comporte une boucle de fil conducteur rigide dont les deux extrémités sont reliées à deux demi-cylindres
conducteurs ( C 1 ) et ( C 2 ) séparés par un isolant et appelés lames du collecteur ; l’ensemble tourne librement
autour d’un axe fixe, appelé axe de rotation de la spire ou du rotor dans son ensemble.
Collecteur ; l’ensemble tourne librement autour d’un axe fixe, appelé axe de rotation de la spire ou du rotor dans son
ensemble.
 PARTIE FIXE ( LE STATOR )
C'est un aimant fixe qui crée un champ magnétique autour de lui.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Conclusion
Grâce au collecteur, il ya changement du sens de circulation du courant électrique à chaque demi-tour ; le couple
de forces de Laplace conduit à un mouvement de rotation du rotor dans le même sens car le moment de ce couple
ne change pas ainsi de signe. Dans un moteur à courant continu, on utilise de l’énergie électrique pour faire
tourner le rotor.
Le moteur électrique est donc un convertisseur d’énergie électrique en énergie cinétique de rotation.

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Interaction magnétique Physique Champ magnétique

2) Le haut-parleur :
Le haut-parleur est composé des éléments suivants :
-Un aimant circulaire qui crée un champ magnétique radial. .
- Une bobine en cuivre pouvant tourner autour du pôle nord de l'aimant.
- Une membrane liée à la bobine.
Lorsqu'un courant électrique d'intensité I passe dans la bobine, chacune
de ses spires est soumise à la force de Laplace qui la met en mouvement
ce qui provoque le mouvement de membrane qui agit sur la couche d'air
qui l'entoure et elle produit un son qui a la même fréquence que celle du
courant électrique

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Optique Conditions de visibilité d’un objet

Province : SIDI SLIMANE Première année


Lycée qualifiant : KACEM AMINE Unité 4 : OPTIQUE du cycle du
Pr.ELANSARI JALAL baccalauréat

Chapitre 1 Visibilité d’un objet Sc. Ex


Sc. Math

Introduction

L’arc en ciel est un phénomène naturel du à la déviation de la lumière lors de


la traversée des gouttelettes d’eau en suspension dans l’air
 Quel sont les conditions de visibilité d’un objet
 Comment se propage de la lumière ?
 Comment de forme les images à travers d’un miroir ? Figure 1 : Arc en ciel
 Comment se propagent les rayons lumineux lorsqu’ils se
passent d’un milieu a un autre ?

I.Les conditions de visibilité


1) Activité:
1) A quelle condition Ahmed peut-il lire son livre ?
Ahmed ne peut lire son journal que si le lampadaire est allumé. Ceci devient
impossible en l’absence de toute lumière. Un objet n’est visible que s’il est éclairé.
2) Si le lampadaire est allumé, pourquoi Ahmed peut-il lire le livre ?
La lumière reçue par le journal est renvoyée dans la direction d’Ahmed
Un objet est visible s’il diffuse de la lumière.
3) Pourquoi Ahmed ne voit-il pas le lampadaire ni le pot de fleurs posé sur la table ?
Ahmed ne voit ni le lampadaire ni le pot de fleurs car la lumière provenant de ces deux objets ne pénètre pas dans ses
yeux.
Un objet, lumineux ou éclairé, est visible si la lumière qu’il envoie pénètre dans l’œil
de l’observateur
4) Quelle est la différence fondamentale entre un objet lumineux et un objet
éclairé ?
Un objet lumineux émet de la lumière (Soleil, étoiles, lampes, bougies, laser… )
alors qu’un objet éclairé renvoie la lumière (Planètes, tous les objets visibles…)
5) La photo ci-contre représente l’anatomie « physicienne » de l’œil
Lorsque la lumière pénètre dans l’œil d’Ahmed que traverse-t-elle ? Que
rencontre-t-elle ?
Lorsque la lumière pénètre dans l’œil d’Arthur, elle traverse tout d’abord
l’ensemble pupille-iris puis le cristallin et elle rencontre enfin la rétine.
2) Conclusion

Pour voir un objet, il doit être éclairé et l'œil de l'observateur doit recevoir la lumière diffusée par cet
objet.

Pour le physicien, l’œil est constitué de trois parties principales :


• L’ensemble pupille-iris qui joue le rôle de diaphragme (ouverture circulaire de diamètre
variable) ;
• Le cristallin qui joue le rôle de lentille ;
• La rétine qui joue le rôle d’écran.

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Optique Conditions de visibilité d’un objet

II.propagation rectiligne de la lumière


1) Activité expérimentale
 Cas n°1 : Un élève dispose de manière aléatoire trois cartons percés d’un trou devant une lampe.
 Cas n°2 : Il déplace ensuite les cartons pour pouvoir observer la lumière de la lampe à travers les trois
trous.

2) Observations
 Cas n°1 : Il ne voit pas la lumière.
 Cas n°2 : Il voit la lumière et se rend compte qu’il peut tendre un fil de couture entre son œil et la
lampe. Ce fil passe par les trois trous.
3) Conclusion
 Dans un milieu transparent et homogène, la lumière se propage à partir de
la source en ligne droite.
 On modélise le trajet rectiligne de la lumière par une droite fléchée
(portant une flèche indiquant le sens de propagation de la lumière) appelée
rayon lumineux.

III.Réflexion de la lumière
La nature offre tous les jours des exemples remarquables validant les
théories de la lumière. Comment expliquer la formation de ce double du
paysage qui semble bien réel dans les profondeurs de ce lac ? Est-ce
encore une illusion d'optique ?comment forment les images à travers les
miroirs ?

1) Activité expérimentale ; « Mise en évidence de la réflexion de la


lumière »
 Matériel
Lampe, rapporteur gradue, miroir
 Manipulation
1er) Envoyer un rayon lumineux sous incidence d’angle i
2e) Mesurer l’angle r de réflexion
3e) Répéter la mesure pour d’autres angles.
4e) Les résultats obtenues rassemblent au tableau suivants

1) Piste de travail Figure 2: réflexion de la lumière

1. Quelle est la relation qui relie les angles i et r ?


i = r.

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Optique Conditions de visibilité d’un objet

2. Le rayon incident, le rayon réfléchi et la normale


appartiennent-ils au même plan ou non ?
Les deux rayons et la normale sont coplanaires.

3. Un objet AB est disposé devant un miroir (Figure 4)


a) Compléter les trajets des deux rayons lumineux issus de B
b) Construire l’image A’B’ de l’objet AB par rapport au miroir
c) Comparer les longueur A’B’ et AB
[A’B’]= [AB].
d) Comparer les distances séparent l’objet et son image du Figure 3:Image à travers un miroir

miroir
AB et A’B’ sont symétriques par rapport au miroir.
………………………………………………………………………………………………………………………………………
e) Déduire les caractéristiques de l’image par rapport à un miroir plan
L’image et l’objet sont symétriques par rapport au miroir et de même taille
2) Conclusion

La refléxion des rayons lumineux sur des surfaces réfléchissantes obéit à des
lois appelées :
Lois de Descartes relatives à la réflexion sont :
 1ère Loi : Le rayon réfléchi est situé dans le plan des rayons incident
 2èmeLoi : L'angle de réflexion est égal à l'angle d'incidence. 𝑖 = 𝐫
Remarque
Les angles sont tous mesures entre les rayons et la normale

3) Exercice d’application :
On considère le faisceau lumineux issu d'un point source A
représenté sur la figure ci contre . Ce faisceau rencontre un
miroir (M) vertical.
1- Tracer le faisceau réfléchi par le miroir.
2-Montrer que le faisceau semble provenir d'un point A'
symétrique de A par rapport au plan du miroir.
…………………………………………………………………………………………………
IV.Réfraction de la lumière
Par temps très chaud en été, le paysage, à l'horizon, semble se
refléter dans l'eau « mirage ». Figure 5
 Quels sont les phénomènes physiques qui combinent leurs
effets pour engendrer une telle illusion ? Figure 4 : Mirage

En plaçant un crayon dans un verre d’eau, on a l’impression comme s’il était cassé figure 7

 Comment se propagent les rayons lumineux


lorsqu’ils passent d’un milieu à un autre ?

Figure 5:crayon cassé

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Optique Conditions de visibilité d’un objet

1) Activité expérimentale « mise en évidence la réfraction de la lumière »


A) Passage d’un milieu à un milieu plus réfringent
 Manipulation
1er) Envoyer un rayon lumineux sous une incidence d’angle 𝑖1
2e) Mesure l’angle de réfraction 𝑖2
3e) Répéter la mesure pour d’autres angles
4e) Les résultats obtenus rassemblent aux suivants :
Remarque : La réfraction de la lumière a lieu sans changement de
direction lorsque l'incidence est normale figure ci-contre

𝒊𝟏 (°) 0 10 20 30 40 50 60
Figure 6: incidence normale
𝒊𝟐 (°) 0 6,5 12,9 19,1 24,8 30 34,5

 Piste de travail :
1) Comparer 𝑖1 et 𝑖2 . Le rayon réfracté se rapproche-t-il de la normale
ou s’en éloigne ?
i2< i1, le rayon se rapproche de la normale.
2) Compléter le tableau suivant :
sin( 𝑖1 )
sin(𝑖2 )
Figure 7: Réfraction de la lumière
3) La figure ci-contre. Représente 𝐬𝐢𝐧( 𝒊𝟏 ) en fonction de 𝐬𝐢𝐧( 𝒊𝟐 )
a) Quelle est la nature de cette courbe ?
Linéaire. ……………………………………………………………………
…………………………………………………
b) Ecrire l’equation de cette courbe.

Sini1=1,53.sini2……………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
Figure 8
B) Passage d’un milieu à un milieu moins réfringent
 Manipulation
1er) Envoyer un rayon lumineux sous une incidence d’angle 𝑖1
2e) Mesurer l’angle de réfraction 𝑖2 .
3e) Augmenter la valeur de 𝑖1 jusqu’à une valeur 𝑖𝐿 tel que l’angle de réfraction 𝑖2 = 90°
4e) Augmenter d’avantage la valeur de 𝑖1 pour devenir 𝑖1 > 𝑖𝐿

Figure 9: Réfraction de la lumière Figure 10: Angle limite Figure 6:Réflexion totale

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Optique Conditions de visibilité d’un objet

1) Pourquoi le rayon ne dévie-t-il pas sur la face hémisphérique


C’est une incidence normale.
………………………………………………………………………………………………………………………………
2) Comparer 𝑖1 et 𝑖2 (Figure 9). Le rayon réfracte se rapproche-t-il de la normale ou s’en éloigne ?
i2> i1, la rayon s’éloigne de la normale
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
1
3) Sachant que 𝑖𝐿 = 41°. Vérifie que sin( 𝑖𝐿 ) = 𝑛 (n :indice de réfraction). (Figure 10).
n = 1,52 ……………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
4) Quel est le phénomène observé lorsque 𝑖1 > 𝑖𝐿 ? a quel loi obéit-il ? (Figure 11).
Réflexion totale. Obéit aux lois de la réflexion.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………

2) Conclusion :
 Définition
 La réfraction est le changement de direction que subit un rayon lumineux quand il traverse la surface
de deux milieux transparents différends.
 Un rayon perpendiculaire à la surface n’est pas dévié 𝑖1 = 𝑖2 = 0°.
 Enoncé des Lois de Descartes relatives à la réfraction :
 1ère Loi :Le rayon réfracté, le rayon incident et la normale sont dans le même plan (le plan
d’incidence)
 2ème Loi : L'angle d'incidence et l'angle de réfraction sont lié par la relation suivante:
𝐧𝟏 . 𝐬𝐢𝐧( 𝒊𝟏 ) = 𝐧𝟐 . 𝐬𝐢𝐧( 𝒊𝟐 )

𝐧𝟏 et 𝐧𝟐 Les indices de réfraction relatifs au milieu 1 et milieu

 Réflexion totale
 L’angle de réfraction vaut, au maximum, 90°. Alors
l’angle d’incidence a une valeur limite notée 𝒊𝐥𝐢𝐦 .

𝑛′
𝑖lim = sin−1 ( )
𝑛

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Optique Conditions de visibilité d’un objet

 Si l’angle d’incidence 𝑖1 est supérieur à 𝑖lim , il n’existe pas


de rayon réfracté, toute la lumière est réfléchie, on parle de
réflexion totale.

 À retenir :
Le phénomène de réflexion totale intervient :
– lors du passage d’un milieu à un autre d’indice plus faible ;
– lorsque i dépasse sa valeur limite 𝑖lim pour laquelle r = 90°.

V.Applications : « réfraction de lumière »


1) Le prisme
La dispersion de la lumière blanche par un prisme est
essentiellement due au phénomène de réfraction de la
lumière , à chaque couleur du spectre correspond une valeur
particulière de l'indice de réfraction relatif du prisme par
rapport à l'air.

Figure 7: Dispersion de la lumière blanche par un prisme


2) Une fibre optique

La fibre optique est un guide d'onde qui exploite les propriétés réfractrices de la lumière. Elle est
habituellement constituée d'un cœur entouré d'une gaine. Le cœur de la fibre a un indice de réfraction
légèrement plus élevé (différence de quelques millièmes) que la gaine. La lumière se propage de proche
en proche par réflexions totales successives.

Figure 8: modélisation d'une fibre optique

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

Direction provinciale : Mediona Première année


Lycée qualifiant May ziadé baccalauréat
Pr. El ANSARI JALAL scientifique /
SC-EX
Unité 4.3 SC-M A TH

Introduction
Les molécules organiques sont omniprésentes dans notre vie quotidienne (santé, vêtements, habitation, énergie et transports,
alimentation…)

Elle s’implique aussi dans la vie elle-même, puisqu’elle règle tout le fonctionnement cellulaire des organismes vivants :
activité musculaire et nerveuse, digestion, respiration, et même activité cérébrale.

Quel est l’élément de base en chimie organique ? Comment est-il


lié aux atomes voisins ?

I) La chimie organique et ses domaines


1) Définition

 La chimie organique est la chimie du carbone et de ses composés, naturels ou synthétiques


 Les espèces organiques sont constituées d’un nombre limité d’éléments chimiques. Outres que le
carbone C , on rencontre généralement l’élément hydrogène H .
 Les espèces ne contenant que du carbone et de l’hydrogène sont appelées hydrocarbures
Exemples :
Le méthanes 𝑪𝑪𝑪𝑪𝟒𝟒 , Éthanal 𝑪𝑪𝟐𝟐 𝟒𝟒 𝑶𝑶 , Aspirine 𝑪𝑪𝟗𝟗 𝟖𝟖 𝑶𝑶𝟒𝟒 , Caféine 𝑪𝑪𝟖𝟖 𝟏𝟏𝟏𝟏 𝑶𝑶𝟐𝟐 𝑵𝑵𝟒𝟒
𝑯𝑯
𝑯𝑯
𝑯𝑯
2) Les ressources naturelles des substances organiques

Les substances organiques naturelles sont considérées comme des sources principales utilisées par les
chimistes.
Comment se forment ces substances et où se trouvent-elles ?

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

2-1) La photosynthèse

 Les plantes utilisent de l’eau et du dioxyde de carbone 𝑪𝑪𝑪𝑪𝟐𝟐 qui existe


dans l’air pour fabriquer les molécules des substances organiques. On
appelle cette transformation la photosynthèse.
 Cette transformation se fait grâce à l’énergie lumineuse qui est apportée
par les rayons solaires qui agissent sur la matière chlorophylle qui existe
dans les plantes.
Par exemple la formation du glucose est grâce à la photosynthèse
schématisée par l’équation suivante :
𝐶𝐶ℎ𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙ℎ𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦 − 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙è𝑟𝑟𝑟𝑟

6𝑪𝑪𝑶𝑶𝟐𝟐 (𝒈𝒈) + 6 𝟐𝟐 𝑶𝑶(𝒍𝒍) → 𝑪𝑪𝟔𝟔 𝟏𝟏𝟏𝟏 𝑶𝑶𝟔𝟔 (𝒂𝒂𝒂𝒂) + 6𝑶𝑶𝟐𝟐 (𝒈𝒈)


𝑯𝑯
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2-2) La synthèse biochimique

 C’est une transformation chimique des substances nutritives effectuée par


les cellules et les tissus des êtres vivants pour produire des molécules
diverses, comme les vitamines, les hormones, les lipides et les protides
indispensables à la croissance et la rénovation. On appelle ces
transformations des synthèses biochimiques

2-3) Les hydrocarbures fossiles


De nos jours, les principales ressources des substances organiques
proviennent des combustibles fossiles dont le charbon, le pétrole et les
gaz naturels, formés par la décomposition d’organismes végétaux et
animaux marins microscopiques accumulés au fondes mers.

II) Le carbone : élément fondamental de la


chimie organique

Tous les composés organiques contiennent l’élément carbone C.


Au carbone, sont associés le plus souvent l’hydrogène H, l’oxygène O
et l’azote N. Plus rarement, le soufre S, le chlore Cl, le fluor F, le
brome Br, l’iode I et le phosphore P.

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

1) Tétravalence du carbone

Structure électronique du carbone : Z = 6 soit (𝑲𝑲)𝟐𝟐 (𝑳𝑳)𝟒𝟒 soit 4 électrons sur sa


couche externe.
Afn de respecter la règle de l’octet, un atome de carbone établit 4 doublets
liants i.e 4 liaisons covalentes. L’atome de carbone est dit tétravalent.
Cette propriété est découverte par le savant allemand F.A.Kekulé (1829-1896)

2) La géométrie des molécules organiques :


La géométrie des molécules organiques dépend du nombre d’atomes liés au carbone.

2-1) Le carbone tétragonal :

 L’atome de carbone est lié à 4 atomes (𝑪𝑪𝑪𝑪𝟒𝟒 ),


 C’est au centre d’un tétraèdre. 4 liaisons simples C – H

2-2) Le carbone trigonal :

 L’atome de carbone est lié à 3 atomes (C2H4) molécule


d’éthylène molécule plane.
 2 liaisons simples C – H et 1 liaison double C = C

2-3) Le carbone diagonal :

 L’atome de carbone est lié à 2 atomes (C2H2) molécule


d’acétylène molécule linéaire.
 1 liaison simple C – H et 1 liaison triple C ≡ C ou 2 liaisons
doubles C = C (ex : CO2)

2-4) Deux liaisons covalentes doubles

Dans la molécule de dioxyde de carbone CO2 chaque atome


de carbone forme une liaison covalente double avec un atome
d’oxygène et une liaison covalente double avec l’autre atome
de carbone. La molécule est linière.

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

III) L’importance de la chimie organique dans notre vie quotidienne


La chimie organique est considérée comme le pilier de l’économie mondial, car c’est elle qui
fournit la matière première dans tous les domaines industriels.

1) Les matières plastiques


On les rencontre dans les domaines de l’emballage (sac,
conteneurs, bouteilles) du bâtiment (menuiserie,
plomberie…) les transports (carrosserie de voiture),
l’ameublement

2) Les combustibles et les carburants :

On les utilise dans les centrales thermiques ou pour le


chauffage domestique. Ce sont des hydrocarbures fournis par
l’industrie pétrolière

3) Les parfums :
La majorité des constituants des parfums proviennent de
l’extraction de produits naturels d’origine végétal.

4) Les médicaments :

De nos jours, on élabore par synthèse des molécules


sophistiquées comme celles des antibiotiques oraux ou des
antiviraux

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

Direction provinciale : Mediona Première année


Lycée qualifiant May ziadé baccalauréat
Pr. El ANSARI JALAL scientifique /
SC-EX
Unité 6 SC-MATH

Introduction
Une chaine carbonée squelette carbonée est l’enchainement des atomes de carbone
constituant la molécule organique considérée.

Comment peut-on écrire une formule chimique d’une molécule organique ?


Comment procède-t-on pour donner un nom à un composé chimique ?

I) Quelle est la structure d’une molécule organique ?


1) Activité :

2) Exploitation :
Examiner les modèles moléculaires représentées ci-dessus :
1. Qu’est en commun toutes ces molécules ?
Toutes ces molécules présentent un enchaînement d’atomes de carbones liés par des liaisons simples ou
doubles, et forment des cycles. Cet enchaînement constitue le squelette carboné de la molécule
2. Qu’est-ce qui distingue les molécules (5) et (6) des autres molécules ?
Les molécules (5) et (6) contient d’autre atomes que le carbone et l’hydrogène, l’atome d’oxygène et du
chlore, ces groupes d’atomes sont appelés : groupes caractéristiques qui permet de définir des familles
organiques.
3. Qu’est-ce qui distingue les molécules (1) et (2) , et la molécule (3) ?
Les molécules (1) et (2) les atomes de carbones sont liés par une simple liaison covalente on dit qu’elles sont
saturées . Par contre la molécule (3), les atomes de carbones sont liés par un double liaison. ont dit qu’elle
est insaturée.
4. Qu’est-ce qui distingue les deux molécules (1) et (2) ?

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

La chaîne carbonée de (1) est linéaire par contre la chaîne carbonée de (2) est ramifiée
5. Qu’est ce qui distingue la molécule (4) des molécules (1), (2) et (3) ?
La molécule (4) est cyclique .
3) Application :

 Choisir parmi les molécules organiques ci- dessus les molécules qui ont une chaîne linéaire et
ramifiée d’une part et une chaîne saturée et insaturée d’autre part.

 ……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

II) Représentation des molécules organiques


1) La formule brute
La formule brute d’une molécule organique nous renseigne sur la nature et le nombre des différents atomes
constitutifs. Elle permet de déterminer la masse molaire de cette molécule.

 Exemple :
Donner la formule brute de la molécule (1) d’éthane citée dans l’activité 1 et calculer sa masse molaire.

la formule brute de la molécule éthane : C3H8 et sa masse molaire 28g/mol


2) La formule développée plane
La formule développée indique tous les atomes et toutes les liaisons.

 Exemple

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

3) La formule semi-développée
La formule semi développée ne montre pas les liaisons entre les hydrogènes et les autres atomes .

 Exemple

4) La représentation topologique
La formule topologique est une représentation simplifiée des molécules organiques dans laquelle
les atomes de carbone et la majorité des atomes d’hydrogène ne sont pas représentés.

 L’écriture d’une formule topologique tient compte des particularités suivantes :


Les liaisons carbone / carbone sont représentées par des segments.
Les doubles liaisons sont représentées par des doubles segments.
Lorsqu’un atome de carbone intervient dans deux liaisons successives les traits qui
représentent ces liaisons forment un angle (environ 120◦ ce qui correspond à l’angle des
liaisons dans un carbone tétravalent possédant une géométrie tétraédrique )
Les groupements sont représentés ainsi que leur liaison .

 Exemple

5) Application 2
Donner l’écriture topologique des espèces ayant la formule semi-développée suivante :

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

III) Les hydrocarbures saturés : les alcanes et les cyclanes


1) Définition 1 :
Les alcanes sont des hydrocarbures de formules brute CnH2n+2. Leurs chaînes carbonées sont
saturées et ne présentent pas de cycles.
Leurs atomes de carbones sont tétragonaux.

 Exemple

2) Définition 2 :
Les cyclanes sont des hydrocarbures saturés présentant au moins un cycle. De formule brute
CnH2n

 Exemple

3) Nomenclature des alcanes :


3.1) Les alcanes à chaîne carbonée linéaire

Règle 1 :
Le nom d’un alcane linéaire est constitué d’un préfixe qui indique le nombre d’atomes de carbones
de la chaîne (méth-, éth-, prop-, but-, pent-, hex-,...) suivi de la terminaison -ane

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

3.2) Les groupes d’alkyles non ramifiés

Règle 2 :
En retirant un atome d’hydrogène à un atome de carbone terminal d’un alcane linéaire on obtient
un groupe alkyle dont le nom s’établit en remplaçant la terminaison -ane par la terminaison -yle

3.3) Les alcanes à chaîne carbonés ramifiée

 La chaîne carbonée la plus longue est appelée chaîne principale.

 Son nombre d’atomes détermine le nom de l’alcane.

 On numérote la chaîne principale de façon à ce que le numéro du premier atome de


carbone portant une ramification soit le plus petit possible.

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

Règle 3 :
Le nom d’un alcane ramifié est constitué des noms des ramifications alkyles, pris dans l’ordre
alphabétique, précédés de leur indice de position et suivi du nom de l’alcane linéaire de même
chaîne principale

4) Application 3
Donner le nom de l’alcane de formule suivante :

Réponse

 On choisit la chaîne principale : la chaîne carbonée la plus longue.


 On numérote la chaîne principale de façon à ce que le numéro de l’atome de carbone portant une
ramification soit le plus petit possible.
 Le nom de l’alcane correspond au nombre d’atome de carbone. et il y a trois ramification , sur le
carbone 2 on a deux ramification ( méthyle + méthyle ) sur le carbone 3 une seule
ramification(méthyle)
 D’où le nom de cette molécule : 2,2,3-triméthylpentane

5) Nomenclature des cyclanes

Règle 4 :
On nomme les alcanes cycliques ou les cyclanes par le nom de l’alcane précédé du préfixe cyclo

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

 Exemple

IV) Les hydrocarbures non saturés : les alcènes et les dérivée


éthyléniques
1) Définition

Les alcènes sont des hydrocarbures non saturées, non cycliques qui possèdent une double liaison
C=C , leur formule brute est CnH2n .
Les dérivés éthyléniques des composés organiques qui possèdent au moins une double liaison C=C.
Les atomes de carbones des doubles liaisons sont trigonaux .

 Exemples :

2) Nomenclature des alcènes


Pour nommer un alcène on suit les étapes suivantes :

 On détermine la chaîne carbonée principale qui contient la liaison double.


 On numérote cette chaîne de façon que le premier atome contient la liaison double ait le plus
petit numéro possible.
 On remplace dans le nom de l’alcane le suffixe (-ane) par le suffixe (-ène)
 On précise comme pour les alcanes ramifiés les positions des alkyles.

3) Application 4
Donner le nom de des molécules de formules suivantes :

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

 ……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

V) Isomérie
1) Définition

On appelle isomères, des molécules ayant la même formule brute mais des représentations
développées ou semi développées différentes.
On distingue deux types d’isomérie, isomérie de constitution et stéréoisomère

2) . Isomères de constitution
Les isomères de constitution ne se différent que par l’enchaînement des atomes de carbones
(isomère de chaîne) ou par la position du doubles liaison dans la chaîne carbonée (isomère de
position) .
C4H10 et C4H8
 Exemple :

3) Stéréoisomère Z-E
Des stéréoisomères sont des composés ayant même formule brute et la même formule
semi développée mais des formules spatiales différentes (Z vient de Zuzammen :
ensemble « même côté » et E vient de Entgegen : contre « côté opposé»)

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Chimie organique Chimie Evolution et extension de la chimie organique

Conditions :
✓ La stéréoisomérie Z, E nécessite une double liaison entre 2 carbones
✓ R1 ≠ H et R2 ≠ H

VI) Influence de la chaîne carbonée sur les propriétés physiques d’un


hydrocarbure
Les propriétés physiques (température d’ébullition, densité, solubilité) d’un hydrocarbure dépend de la longueur
et la nature de la chaîne carbonée (linéaire ou ramifiée).

1) Densités des alcanes et des alcènes


Pour les espèces liquides d’une même famille (alcanes , alcènes ,alcools, ... ) à chaîne carbonée
linéaire, la densité par rapport à l’eau augmente avec la longueur de leur chaîne carbonée

2) La solubilité dans l’eau


Les hydrocarbures sont insolubles dans l’eau ; moins dense que l’eau et non miscibles à elle.
Mais soluble dans des solvant organiques.
La preuve que les hydrocarbures sont insoluble dans l’eau , c’est l’apparition des marées noires à la
surface des mers .

3) Température d’ébullition
Les composés organiques d’une même famille n’ont pas la même température d’ébullition ; cette
température augmente lorsque la longueur de la chaîne carbonée augmente .

VII) Distillation
fractionnée

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