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stationaire
– Rappel SUP –
Classe : MPSI
Matière : Électrostatique
Année scolaire : 2021{2022
Préambule
L’électromagnétisme en régime stationaire se divise en deux parties essentielles :
• Électrostatique dans le vide.
• Magnétostatique.
Le principe de causalité postule que derrière chaque effet, il y a une cause.
M M
⃗
EpM q ⃗
BpM q
r r
⃗vP
P P
qfixe qmobile
effet “ f pcause)
À priori :
Le champ électrostatique est définit comme étant une perturbation causée par
l’existence d’une charge fixe dans une région de l’espace.
⃗
EpM q “ f pqfixe q
Le champ magnétique est définit comme étant une perturbation causée par
l’existence d’une charge mobile (” courant) dans une région de l’espace.
⃗
BpM q “ f pcourantq
2
Axe 1
Champ et potentiel électrostatiques
M
⃗
EpM q
(effet)
r
P
qfixe
(cause)
3
1.1 Notion de la charge électrique
A Charge ponctuelle
Ce modèle de la charge ponctuelle n’est valable que si les dimensions de l’élément de volume
entourant le point source P où se trouve la charge, sont négligeables devant la distance P M .
dτ
P
e
Le volume élémentaire dτ pP q centré en P est occupé par la charge élémentaire dqpP q telle
que :
dqpP q “ ρpP qdτ pP q
¡
Q“ ρpP qdτ pP q
➔ Unité :
dqpP q
ρpP q “ en pC.m´3 q
dτ pP q
Question : Calculer la charge totale contenue dans une sphère pO, Rq chargée uni-
formément en volume avec la charge volumique ρ.
dS
La charge élémentaire dqpP q contenue dans l’élément de surface dSpP q est donnée par :
➔ Unité :
dqpP q
σpP q “ en pC.m´2 q
dSpP q
! σ “ρˆe
Question : Calculer la charge totale contenue dans un disque pO, Rq chargé sur-
faciquement avec une charge surfacique uniforme σ “ cte.
Réponse : ij żR ż 2π
Q“ σpP qdSpP q “ σ rdr dθ “ πR2 σ
0 0
➔ Unité :
dqpP q
λpP q “ en pC.m´1 q
dlpP q
! λ“ρˆs
Application : Soit un cylindre de rayon R et de hauteur h ; chargé en volume avec
une charge volumique ρ “ cte.
1. Calculer la charge q contenue dans ce cylindre.
2. En faisant tendre R vers O, réécrire l’expression de cette charge en fonction de
λ et h seulement.
Réponse :
1. ¡ żR ż 2π żh
q“ ρdτ “ ρ rdr dθ dz “ πR2 hρ
0 0 0
2. R Ñ 0 ñ s “ πR2 Ñ 0
q “ρˆsˆh“λˆh pλ “ ρ ˆ sq
RÑ0
λ
R
segment de fil
M
q2
r
P ⃗er
q1
P ⃗er
qfixe
⃗ qpP q # „ qpP q
EpM q“ 3
PM “ ⃗er
4πε0 P M 4πε0 r2
S’il y a une charge q 1 placée au point M , elle va subir une force électrostatique telle que
! :
F⃗P ÑM “ q 1 EpM
⃗ q
Remarques :
• Le champ EpM⃗ q crée par une charge ponctuelle est indéfini au point source P
c’est à dire en r “ 0.
⃗
• Si q ą 0 : le champ EpM q diverge de la source
⃗
• Si q ă 0 : le champ EpM q converge vers la source
q3 qi
Le champ résultant crée par l’ensemble des charges ponctuelles au point M est donné par :
N N
⃗
ÿ
⃗
ÿ qi # „
EpM q “ Ei pM q “ 3
Pi M
i“1 i“1
4πε0 Pi M
⃗
Le champ EpM q vérifie le principe de superposition.
dqpP q
⃗
Le champ élémentaire dEpM q crée par la charge élémentaire dqpP q s’écrit :
⃗ dqpP q # „
dEpM q“ PM
4πε0 P M 3
1. Densité volumique de charge
ρpP qdτ pP q # „ ρpP qdτ pP q # „
¡
⃗
dEpM q“ PM ⃗
ñ EpM q“ PM
4πε0 P M 3 4πε0 P M 3
Bilan :
#„
żB żB
⃗ “
CpEq ⃗ ¨ dl
E “´ dV “ VA ´ VB
A A
❝ La circulation du champ électrostatique le long de la courbe AB est égale à la d.d.p
entre ces deux points. ❞
Propriétés :
# „ #„
grad f ¨ dl “ df
• Coordonnées cartésiennes :
# „ Bf Bf Bf
grad f “ ⃗ex ` ⃗ey ` ⃗ez
Bx By Bz
• Coordonnéescylindriques :
# „ Bf 1 Bf Bf
grad f “ ⃗er ` ⃗eθ ` ⃗ez
Br r Bθ Bz
• Coordonnées sphériques :
# „ Bf 1 Bf 1 Bf
grad f “ ⃗er ` ⃗eθ ` ⃗eφ
Br r Bθ r sin θ Bφ
et puisque
⃗ “ EpM
⃗ #„ # „ #„
dCpEq q ¨ dl “ ´dV pM q “ ´ grad V pM q ¨ dl
⃗ # „
EpM q “ ´ grad V pM q
ρpP qdτ pP q
dV pM q “
4πε0 P M
σpP qdSpP q
dV pM q “
4πε0 P M
λpP qdlpP q
dV pM q “
4πε0 P M
A Lignes de champ
❝ Sont définies, à un instant t donné, comme étant les courbes tangentes au champ
électrique. ❞ !
⃗ #„ )
M { EpM q ^ dl “ ⃗0
⃗
EpM q
B Surface équipotentielle
❝ C’est l’ensemble des points M de l’espace tel que le potentiel est constant ❞
tM { V pM q “ cteu
C Propriété 1
Soit AB une surface équipotentielle :
⃗ “ EpM
⃗ #„ ⃗ #„
dCpEq q ¨ dl “ ´dV pM q “ 0 ñ EpM q K dl
⃗
❝ Les lignes de champ EpM q sont perpondiculaires aux équipotentielles. ❞
D Propriété 2
Soit AB une surface équipotentielle :
A V “ cte
B
⃗ # „
et comme VA ă VA1 EpM q ¨ AA1 ă 0
⃗ # „
❝ EpM q et AA1 sont de sens opposés. ❞
A1
⃗
EpM q
A V “ cte
B
⃗ q
EpM q“ ⃗er
4πε0 r2 `
q
V pM q “
4πε0 r
équipotentielles
Symétrie : Invariance :
Permet de déterminer la direction Permet de déterminer les variables dont
⃗
du champ électrostatique EpM q. ⃗
dépend le champ électrostatique EpM q.
A Invariance
■ Invariance par translation :
Si la distribution de charge est invariante par translation suivant un axe pOxq par
exemple :
ρpx, y, zq “ ρpx ` dx, y, zq
⃗ ne dépend pas de x.
Conséquence : E
■ Invariance par rotation :
Si la distribution de charge est invariante par rotation autour d’un axe p∆q.
Exemple : cylindre infini de rayon R.
z – Il y a invariance par translation suivant pOzq.
– Il y a invariance par rotation autour pOzq.
ρpr, θ, zq “ ρprq
ρ
R ⃗ θ, zq “ Eprq
Epr, ⃗
V pr, θ, zq “ V prq
M pzq
qA qB
x
´a O a
⃗ qA # „ qB # „
EpM q“ 3
AM ` 3
BM
4πε0 AM 4πε0 BM
avec ## „ # „ # „ # 1
AM “ AO ` OM “ a⃗ex ` z⃗ez AM “ pa2 ` z 2 q 2
# „ # „ # „ ñ 1
BM “ BO ` OM “ ´a⃗ex ` z⃗ez BM “ pa2 ` z 2 q 2
d’où
⃗ 1 ´ # „ # „¯
EpM q“ 3 qA AM ` qB BM
4πε0 pa2 ` z 2 q 2
1. qA “ qB “ q ą 0
⃗ q
EpM q“ 3 ˆ 2z⃗ez
4πε0 pa2 ` z 2 q 2
⃗
EpM q
⃗ B pM q
E ⃗ A pM q
E
M pzq
qA qB
x
´a O a
2. qA “ ´qB “ q ą 0
⃗ q
EpM q“ 3 ˆ 2a⃗ex
4πε0 pa2 ` z 2 q 2
z
⃗ A pM q
E
M pzq ⃗
EpM q
⃗ B pM q
E
qA qB
x
´a O a
Exploitation :
1. qA “ qB “ q ą 0 :
Le plan pM yOzq est un plan de symétrie de la charge.
⃗
ñ EpM q P à ce plan.
2. qA “ ´qB “ q ą 0 :
Le plan pM yOzq est un plan d’antisymétrie de la charge.
⃗
ñ EpM q K à ce plan.
Principe de Curie :
! ❝ L’invariance et la symétrie des causes doivent se retrouver aux effets. ❞
λ
⃗er
α0 M α x
´α0
P
dlpP q
A
1. Étudier la symétrie du problème.
2. ⃗
Calculer le champ EpM q au point M P à l’axe médiateur.
3. Déduire le potentiel électrostatique V pM q.
4. Évaluer le cas du fil infini.
Réponse :
1. pM xOzq et pM yOxq deux plans de symétrie
⃗
EpM q “ EpM q⃗ex
2.
⃗ λdlpP q # „
dEpM q“ PM
4πε0 P M 3
⃗ λdz
dEpM q“ ⃗er p⃗er “ cos α⃗ex ` sin α⃗ez q
4πε0 r2
puisque le champ est porté par ⃗ex , la composante suivant ⃗ez s’annule par raison
de symétrie
⃗ λdz
dEpM q“ cos α⃗ex
4πε0 r2
comme il est facile de travailler avec des angles :
⃗ λ cosx2 α dα
dEpM q“ 2 cos α⃗ex
4πε0 cosx2 α
ż α0
⃗ λ
EpM q “ cos αdα⃗ex
´α0 4πε0 x
⃗ λ
EpM q“ sin α0⃗ex
2πε0 x
3. En utilisant l’équation locale :
⃗ # „
EpM q “ ´ grad V pM q
⃗ dV pM q
EpM q⃗ex “ ´ ⃗ex
ż dx
V pM q “ ´ EpM qdx
ż
λ
V pM q “ ´ sin α0 dx
2πε0 x
λ sin α0
V pM q “ ´ ln x ` cte
2πε0
On donne : V px0 ąą xq “ 0. Ce qui implique :
λ sin α0
cte “ ln x0
2πε0
et par conséquent :
λ sin α0 x
V pxq “ ´ ln
2πε0 x0
π
4. Pour le cas d’un fil infini : α0 Ñ 2
⃗ fil8 pM q “ λ
E ⃗ex
2πε0 x
λ x
Vfil8 pM q “ ´ ln
2πε0 x0
y
M pzq
⃗er
λ
P
R dlpP q
θ x
O
O
R
P
Réponse :
1. pM xOzq et pM yOzq deux plans de symétrie
⃗
ñ EpM q P à ces plans
⃗
ñ EpM q “ EpM q⃗ez
2.
⃗ λdlpP q # „
dEpM q“ PM
4πε0 P M 3
# „ # „ # „
avec P M “ P O ` OM “ ´R⃗er ` z⃗ez
` ˘1
P M “ R2 ` z 2 2 et dlpP q “ Rdθ
donc
⃗ λRdθ
dEpM q“ 3 p´R⃗er ` z⃗ez q
4πε0 pR2 ` z 2 q 2
⃗
Comme le champ EpM q est porté par ⃗ez , la composante suivant ⃗er s’annule par
⃗ λRz
EpM q“ 3 ⃗
ez
2ε0 pR2 ` z 2 q 2
3. Méthode 1 :
λdlpP q λRdθ
dV pM q “ “ 1
4πε0 P M 4πε0 pR2 ` z 2 q 2
λR
V pM q “ 1
2ε0 pR2 ` z 2 q 2
λR
V pzq “ 1
2ε0 pR2 ` z 2 q 2
4. Les graphes :
‚ limzÑ0 Epzq “ 0 ?
ñ Epzq admet un extremum en z0 “ ˘ 2R.
‚ limzÑ8 Epzq “ 0
‚ Epzq est impaire.
´z0
z
z0
V pzq
λ
2ε0
M pzq
O dSpP q
r
P
⃗
ñ EpM q P à l’intersection de ces plans
⃗
ñ EpM q “ EpM q⃗ez
2.
⃗ σdSpP q # „
dEpM q“ PM
4πε0 P M 3
# „ # „ # „
avec P M “ P O ` OM “ ´r⃗er ` z⃗ez
⃗ σrdrdθ
dEpM q“ 3 p´r⃗er ` z⃗ez q
4πε0 pr2 ` z 2 q 2
➔ Graphe :
´ 2εσ0
➔ Conclusion :
Pour les systèmes chargés surfaciquement, le champ électrostatique est discontinu
à la traversée d’une surface :
σ
Epz “ 0` q ´ Epz “ 0´ q “
ε0
ñ Relation de passage :
⃗ 1n “ σ ⃗n1Ñ2
⃗ 2n ´ E
E
ε0
⃗ # „
4. Potentiel crée par un plan infini. On a : EpM q “ ´ grad V pM q (équation locale)
dV pzq
ñ Epzq “ ´
ż dz
ñ V pzq “ ´ Epzqdz
#
V pzq “ ´ 2εσ0 z ` C1 , si z ě 0
ñ
V pzq “ ` 2εσ0 z ` C2 , si z ď 0
V pzq
⃗
C’est une autre méthode de calcul du champ EpM q.
A Orientation de la surface
■ Surface ouverte : On dit qu’une surface est ouverte si et seulement si elle est
délimitée par un seul contour, comme le disque, ...
Comment orienter une surface ouverte ?
➔ L’orientation de la surface ouverte nécessite l’orientation du contour délim-
itant cette surface.
➔ On suit la règle de la main droite, tir bouchon, ...
➔ Exemples : disque pO, Rq
! ⃗n
R R
O O
⃗n
#„
dS “ dS⃗n “ πR2⃗n
■ Surface fermée : On dit qu’une surface est fermée si et seulement si elle délimite
un volume (n’est pas délimitée par un seul contour) comme la sphère, le cylindre, ...
Comment orienter une surface fermée ?
➔ La surface fermée est orientée par sa normale dirigée vers l’extérieur.
➔ Exemples : sphère pO, Rq
⃗n
!
R
#„
dS “ dS⃗next “ 4πR2⃗er
D Formulation mathématique
#„
£
⃗ “ ⃗ Qin pSf G q
ϕpEq EpM q ¨ dS M “
ε0
S
avec
⃗ “ BAx px, y, zq BAy px, y, zq BAz px, y, zq
divpAq ` `
Bx By Bz
on obtient : ¡ ¡
⃗ pM q “ ρpM qdτ pM q
divpAqdτ
ε0
ce qui donne :
⃗ ρpM q
div EpM q“
ε0
Fil infini chargé linéiquement avec une densité linéique uniforme λ “ cte ą 0
z
r M ⃗er
O
b
⃗eθ
Réponse :
1. • pM, ⃗er , ⃗eθ q et pM, ⃗er , ⃗ez q deux plans de symétrie.
⃗
EpM q “ EpM q⃗er
S2
⃗nL
λ
r M ⃗er
h O
b
⃗eθ
Surface latérale
S1
⃗n1
■ Évaluer le premier terme :
#„
£
⃗
ϕpEq “ ⃗
EpM q ¨ dS M
ij ij ij
“ Eprq⃗er ¨ dS p´⃗ez q ` Eprq⃗er ¨ dS⃗ez ` Eprq⃗er ¨ dS⃗er
S S2 SL
ij1
“ Eprqrdθdz
SL
⃗ “ rEprq2πh
ñ ϕpEq (1.1)
⃗ λ
Eprq “ ⃗er
2πε0 r
ρ h"R
R
Réponse :
1. • pM, ⃗er , ⃗eθ q et pM, ⃗er , ⃗ez q deux plans de symétrie.
⃗
EpM q “ EpM q⃗er
ρ
h"R
O M
r
ρ r 2π h
¡ ż ż ż
Qin pSf G q 1
“ ρdτ “ rdrdθdz
ε0 ε0 ε0 0 0 0
Qin pSf G q ρ r2
ñ “ 2π h (1.4)
ε0 ε0 2
Par identification entre (1.3) et (1.4)
ρr
Eprq “ ; rďR
2ε0
➔ Cas de r ě R :
z
ρR2
Eprq “ ; rěR
2ε0 r
3. Potentiel électrostatique :
On a :
⃗ # „
EpM q “ ´ grad V pM q pÉquation localeq
dV prq
Eprq⃗er “ ´ ⃗er
ż dr
V prq “ ´ Eprqdr
➔ Si r ď R :
ρr2
ż
ρr
V prq “ ´ dr ñ V prq “ ´ ` C1
2ε0 4ε0
➔ Si r ě R :
ρR2 ρR2
ż
V prq “ ´ dr ñ V prq “ ´ ln r ` C2
2ε0 r 2ε0
On donne : V pr “ Rq “ 0
ρR2
#
C1 “ 4ε0
ρR2
C2 “ 2ε0
ln R
Finalement : # ρ
´ 4ε0 pr2 ´ R2 q ; r ď R
V pM q “ ρR2
2ε0
ln Rr ; rěR
4. Graphes :
Eprq
ρR
2ε0
r
R
r
R
5. Pour R Ñ 0 :
ρ ” λ
cylindre 8 fil 8
Dans ce cas là, on ne peut pas évaluer la situation où r ď R !!!
• r ě R (càd r ą 0) :
ρR2 ρR2 π ρs λ
EpM q “ “ “ “
2ε0 r 2ε0 rπ 2πε0 r 2πε0 r
2 2
ρR r ρR π r ρs r λ r
V pM q “ ´ ln “ ´ ln “ ´ ln “ ´ ln
2ε0 R 2ε0 π R 2πε0 R 2πε0 R
⃗
On retrouve bien le champ EpM q et le potentiel V pM q crée par un fil 8
chargé linéiquement.
6. #
ρ ; 0ďrďR
ρpM q “
0 ; ailleurs
⃗ 1 d prEr prqq ρ
div EpM q“ “
r dr ε0
EpR` q “ EpR´ q
C2 ρR ρR2
ñ “ ñ C2 “
R 2ε0 2ε0
Finalement : # ρr
2ε0
; rďR
EpM q “ ρR2
2ε0 r
; rěR
σ
⃗ez
h"R O r ⃗eθ
M ⃗er
■ Symétrie et invariance :
⃗
EpM q “ Eprq⃗er
■ Évaluer le premier terme :
£ £
⃗ “
ϕpEq ⃗
Eprq ⃗ “
¨ dS Eprq⃗er ¨ rdθdz⃗er “ rEprq2πh
ñ Eprq “ 0 ; r ă R
➔ Cas de r ą R :
z
σ
h"R r
O M
R
r
R
Le champ EpM q est discontinu à la surface (r “ R) :
σ
EpR` q ´ EpR´ q “
ε0
■ Potentiel V pM q :
➔ Cas de r ď R :
V prq “ C1
➔ Cas de r ě R :
ż
σR
V prq “ ´ dr
ε0 r
σR
V prq “ ´ ln r ` C2
ε0
➔ Donnée du problème :
On donne : V pR0 " Rq “ 0
σR
ñ C2 “ ln R0
ε0
σR r
ñ V prq “ ´ ln ; rěR
ε0 R0
Par continuité di potentiel :
V pR´ q “ V pR` q
σR R
ñ C1 “ ´ ln
ε0 R0
σR R
ñ V prq “ ´ ln ; rďR
ε0 R0
■ Graphe :
V prq
´ σR
ε0
ln RR0
r
R
ρ R
Exercice 2 : Soit une sphère (O, R) chargé surfaciquement avec une charge sur-
facique uniforme σ “ cte.
σ R
⃗
1. En étudiant l’invariance et la symétrie du problème, exprimer le champ EpM q
et le potentiel V pM q en tout point de l’espace (r ě R et r ď R).
2. Tracer les graphes.
On a :
⃗ # „
EpM q “ ´ grad V pM q
En exploitant la forme locale du théorème de Gauss :
⃗ ρpM q
div EpM q“
ε0
On obtient : ´ # „ ¯ ρpM q
div ´ grad V pM q “
ε0
ρpM q
∆V pM q “ ´
ε0
En coordonnées cartésiennes :
! ∆f “
B2f
`
B2f
`
B2f
Bx2 By 2 Bz 2
∆V pM q “ 0
⃗
Bilan : On peut calculer le champ EpM q et le potentiel V pM q par l’une des méthodes
suivantes :
Méthode directe :
Méthode de Gauss : ⃗ # „
# „ ‚ EpM q “ 4πεqpPP
q
M 3PM
⃗
ů
q ¨ dS “ Qε0in
0
EpM
⃗ q # „
‚ dEpM q “ 4πεdqpP
0 P M 3PM
⃗
EpM q
Équation de Maxwell-Gauss : # „
⃗
EpM q “ ´ grad V pM q
⃗
div EpM q “ ρpM q
ε0
V pM q
Équation de Poisson : # „
⃗
EpM q “ ´ grad V pM q
∆V pM q “ ´ ρpM
ε0
q
Question : Citer les différentes analogies existantes entre les phénomènes électriques
et mécaniques ?
M M
⃗
EpM q ⃗
P P GpM q
q m
• Champ électrostatique • Champ gravitationnel
⃗ qpP q # „ GmpP q # „
EpM q“ PM ⃗
GpM q“´ PM
4πε0 P M 3 P M3
• Potentiel électrostatique • Potentiel gravitationnel
qpP q GmpP q
Vélec pM q “ Vgrav pM q “ ´
4πε0 P M PM
# „ ⃗ # „
⃗
• EpM q “ ´ grad Vélec pM q • GpM q “ ´ grad Vgrav pM q
#„ ů
⃗ #„
⃗
ů
• EpM q ¨ dS M “ Qε0in • GpM q ¨ dS M “ ´4πGmin
Préambule
Soit un échantillon métallique à l’état naturel, globalement neutre ; l’expérience qu’il
contient des charges, cela signifie qu’il y a autant de charges ‘ que de charges a.
Définition
Un dipôle électrostatique est un doublet de charges de signes opposés, distantes de
a » 10´10 m dont on observe les effets à grande distance r ! a.
42
2.1 Schéma du dipôle
z
⃗er
M
b⃗eφ
⃗eθ
` a2 P p`qq
r
θ
x O y
´ a2 N p´qq
r"a
i
p⃗ “ ⃗0 ` p⃗
1
c/c : p⃗ 1 “ p⃗
Avec :
$# „ # „ # „
&P M “ P O ` OM “ ´ a2 ⃗ez ` r⃗er
%N# „ # „ # „ a
M “ N O ` OM “ 2 ⃗ez ` r⃗er
$ ´ ¯ 21 ´ ¯ 21
2 a2
&P M “ r2 ` a ´ ar⃗ez ¨ ⃗er “ r 1 ` ´ ar ⃗ez ¨ ⃗er
’
’
4 4r2
´ ¯ 21 ´ ¯ 12
a2 a2
’
%N M “ r 2 ` ` ar⃗ez ¨ ⃗er “r 1` ` ar ⃗ez ¨ ⃗er
’
4 4r2
$ ´ ¯´ 12
1 1 a2 a
1` ⃗e ¨ ⃗er
’
’
& PM
“ r 4r2
´ r z
´ ¯´ 21
a2
’ 1 1
1` ` ar ⃗ez ¨ ⃗er
’
%
NM
“ r 4r2
Ce qui donne :
q a qa⃗ez ¨ ⃗er p⃗ ¨ ⃗er
V pM q “ ⃗ez ¨ ⃗er “ 2
“
4πε0 r r 4πε0 r 4πε0 r2
p cos θ
V pM q “
4πε0 r2
Vq prq
Vq prq
r
A Méthode 1
En utilisant la forme locale traduisant la relation champ-potentiel :
⃗ # „
EpM q “ ´ grad V pM q
$ BV pr,θq
’Er pr, θq “ ´ Br
’
’
&
Eθ pr, θq “ ´ 1r BVBθ
pr,θq
’
’
’
% 1 BV pr,θq
Eφ pr, θq “ ´ r sin θ Bφ
$ cos θ
’
’Er pr, θq “ 2p
4πε0 r3
: composante radiale
’
&
p sin θ
Eθ pr, θq “ 4πε 0r
3 : composante orthoradiale
’
’
’
%
Eφ pr, θq “ 0
B Méthode 2
On peut utiliser également le principe de superposition :
⃗ q # „ ´q # „
EpM q“ 3
PM ` 3
NM
4πε0 P M 4πε0 N M
Avec : $ ´ ¯´ 32
a2
1 1
1` ´ ar ⃗ez ¨ ⃗er
’
’
& P M3
“ r3 4r2
´ ¯´ 32
a2
’ 1 1
1` ` ar ⃗ez ¨ ⃗er
’
%
NM3
“ r3 4r2
DL d’ordre 1 au voisinage de 0 ( ar „ 0)
$ ` ˘
1 1
&PM 3 » r3
1 ` 3a ⃗e ¨ ⃗er
2r z
1 1
` ˘
%
NM3
» r3
1 ´ 3a ⃗e ¨ ⃗er
2r z
Donc :
„´ ¯ˆ ˙ ´ ¯ˆ ˙ȷ
⃗ q a 3a a 3a
EpM q“ ´ ⃗ez ` r⃗er 1 ` ⃗ez ¨ ⃗er ´ ⃗ez ` r⃗er 1 ´ ⃗ez ¨ ⃗er
4πε0 r3 2 2r 2 2r
q ” ı
“ ´ a⃗ez ` 3a⃗er p⃗ez ¨ ⃗er q
4πε0 r3
⃗
On en déduit les composantes du champ EpM q en utilisant le schéma suivant :
p⃗
⃗er
θ
⃗eθ
⃗eθ
` a2 P p`qq Eθ
r
θ
x O y
´ a2 N p´qq
On a :
Eθ sin θ 1
tan β “ “ “ tan θ
Er 2 cos θ 2
⃗
Pour que EpM q “ EpM q⃗ey , il faut que :
π π
θ`β “ ñβ“ ´θ
2 2
or
¯ 1
´π
tan β “ tan ´ θ “ tan θ
2 2
1 1
ñ “ tan θ0
tan θ0 2
2
ñ tan θ0 “ 2
?
ñ θ0 “ tan´1 p 2q “ ... rad
! )
M {V pM q “ cte
p cos θ cos θ
V pM q “ “ cte ñ “ cte
4πε0 r2 r2
a
rpθq “ r0 |cos θ|
!
⃗ #„ ⃗ )
M {EpM q ^ dl “ 0
» fi » fi » fi
Er dr 0
ñ Eθ ^
– fl – rdθ fl “ 0 fl
–
0 r sin θdφ 0
» fi » fi
rEθ sin θdφ 0
ñ – ´rEr sin θdφ fl “ 0 fl
–
rEr dθ ´ Eθ dr 0
"
φ “ cte
ñ
rEr dθ “ Eθ dr
rpθq “ r0 sin2 θ
⃗
C’est l’équation des lignes de champ EpM q.
N
S