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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀1 𝑀2
𝑢12 =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀1 𝑀2
L'interaction électrique entre ces deux charges dans le vide est décrite par la loi de Coulomb:
q1q 2
F 12 k u 12
M 1M 2 2
k : constante caractéristique de l'attraction électrique (k > 0).
1
k 9.109 SI .
4 0
0 : permittivité diélectrique du vide.
Remarque : La loi de Coulomb reste valable dans un matériau isolant à condition de replacer 0 par ,
permittivité diélectrique du milieu.
r 0 ( r : permittivité relative du milieu, sans dimension)
Ordre de grandeur :
KINANI
ELECTROSTATIQUE
1 qQ Q
F A M u AM q u AM
4 0 AM 2
4 0 AM 2
Q
On pose : E Q M u AM .
4 0 AM 2
E Q M est défini en tout point de l'espace. On l'appelle le champ électrique crée en M par la charge Q
située en A.
Ainsi , F A M q E Q M .
Interprétation :
Indépendamment de la présence de q en M, les propriétés de l'espace en M sont modifiées puisqu'une autre
charge q' placée en ce point serait également soumise à une force du même type de la part de Q.
1.2.2. Modélisation d’une répartition de charges – Principe de superposition
La notion de charge électrique ne s’applique qu’à des particules ponctuelles (extension spatiale de l’ordre de
10−15 m). L’observation de la matière se faisant à plus grande échelle on va donc comme en
thermodynamique s’intéresser à des grandeurs moyennes ce qui conduit à considérer des charges
«continues» bien que la charge électrique soit quantifiée.
1.2.2.1. Distribution discrète
On considère un ensemble de charge qi en Mi . avec i ={1,2,….,n}
n
La charge totale de cet ensemble de charge est : Qtot q i
i 1
1 qi q M M
F qi q Fq q u M i M avec : u M i M i
i 4 0 M i M
2
i
i
MiM
1 qi
F qi q q u MiM
i 4 0 M i M
2
Définition :
Le champ E
qi
M crée par q i en M est défini par : F q q q E q M .
i i
1 qi
Ainsi E q M u MiM E q M
i i 4 0 M i M
2
i
i
Ainsi, le champ crée par les n charge est la superposition des champs crées par chacun des champs agissant
seul.
1.2.2.2. Densité volumique de charge
KINANI
ELECTROSTATIQUE
La charge totale contenue dans le volume V s’obtient en sommant l’ensemble des volumes élémentaires :
Q P .dV P .
P V
La charge totale contenue sur la surface S s’obtient en sommant l’ensemble des surfaces élémentaires:
Q dq P .dS .
S P S
KINANI
ELECTROSTATIQUE
Si maintenant deux des trois dimensions d’un corps chargé sont très faibles devant la troisième, on peut
modéliser ce corps par un fil. On définit alors une densité linéique de charges en un point P, notée P 4
telle que la charge élémentaire dq porté par un élément de longueur dl au voisinage du point P soit donné par
dq
: dq P .dl P soit : P ( s’exprime en C.m-1).
dl P
La charge totale contenue sur le fil AB s’obtient en sommant l’ensemble des portions élémentaires :
Q P .dl P .
P AB
1 P .dl P
D'où : E AB M d E M 4 u PM
AB AB 0 PM 2
Remarque : Cette distribution est une modélisation des conducteurs filiformes.
Or : P P ; d P d P d et PM P M r .
.d .d
d E tot M
1
4 0 r 2 u 1 u2 1
4 0 r 2
e .
KINANI
ELECTROSTATIQUE
Conclusion: En tout point du plan de symétrie, le champ électrique est contenu dans ce plan.
1.2.3.2. Distribution de charges ayant un plan d’antisymétrie 5
Un plan π* est un plan d'antisymétrie d’une distribution de charges si , quels que soient les points P et P'
symétriques par rapport à π : δ (P) = - δ (P').
On suppose un cas particulier où la distribution (D) est volumique : δ ≡ ρ .
ρ (P) = - ρ (P') .
Avec P P ; d P d P d et PM P M r
Conclusion: En tout point du plan d’antisymétrie, le champ électrique est perpendiculaire à ce plan.
Remarque : Si la distribution de charges présente un axe de symétrie, alors le champ électrostatique est
automatiquement porté par cet axe.
En effet : un axe de symétrie s’obtient par l’intersection d’au moins deux plans de symétrie.
KINANI
ELECTROSTATIQUE
1 cos
Ainsi : dE r dE cos E r dz
4 0 PM 2
Les variables PM , z et sont liés. Il faut choisir une variable d’intégration. Choisissons l’angle
.
r d
Sachant que: cos et z r tan dz r
PM cos 2
1 cos
0
cela donne : E r d 2sin 0 .
0
4 0 r 4 0 r
L L
L L 2 2
Avec : sin 0 2 2 et Q dz dz L .
AM L
2
L L
r
2
2 2
2
On peut finalement écrire le champ électrique :
1 Q
E M ur
4 0 r L 2
r
2
2
Remarques :
On remarque que le champ est invariant par rotation autour du fil.
Q
Pour r L on retrouve E M u r ce qui est cohérent avec le fait qu’à grande
4 0 r 2
distance le segment est assimilable à un point.
Pour un segment infini : 0 E M ur .
2 2 0 r
Pour le point O appartenant au segment (la source) le champ n'est pas défini (car r=0).
2.2. Disque uniformément chargé
KINANI
ELECTROSTATIQUE
On considère un disque d'axe (Oz), de rayon R, ayant une distribution uniforme de charge constante 0 .
7
On cherche le champ en M Oz .
Symétries :
xOz est un plan de symétrie pour , et M est dans ce plan, donc : Ey(M)=0.
De même avec yOz, Ex(M)=0.
Donc : E M E z M k E z z k .
Calcul de Ez :
Découpage de la distribution de charges :
On considère un élément infinitésimal repéré par P r , et de longueur dr et rd .
Cet élément a pour aire dS rdrd ( en assimilant les arcs à la corde correspondante, de longueur rd ).
Alors : E z z E M .k d E M .k
D 0, R
PM z z
Or : u PM .k .k .
PM PM r2 z 2
2 R
z 0 rdrd z 0 rdr
Donc : E z z 3
3
d
D 0, R
4 0 r z
2 2 2 0 0
4 0 r z
2
2 2
Ainsi, en intégrant tout d'abord par rapport à θ :
KINANI
ELECTROSTATIQUE
z 0r z 0
R R
r
E z z 2 dr dr 8
3
2 0 3
0
4 0 r z2 2
2 0
r 2
z
2 2
r 1
Une primitive de 3
est 1
:
r 2
z
2 2
r 2
z 2 2
z 0 1 1
Donc : E z z 1
.
2 0 z
R z
2 2 2
Remarques :
Lorsque : z R (et z 0 )
zQ 1 1 zQ 1 1
E M 2
1
k 2
1
k
2 0 R z 2 0 R z
R z
2 2 2
R 2 2
z 1 2
z
2 2
1
Q R Q 1 R 2
E M 1 1 2 k 1 1 k
2 0 R 2 z 2 0 R 2 2 z 2
Q
E M k ce qui est cohérent avec le fait qu’à grande distance le disque est assimilable à un
4 0 z 2
point.
Cas d'un plan infini uniformément chargé R :
0
E M 2 k ; z 0
z
E z z 0
0
2 0 z E M 0 k ; z 0
2 0
KINANI
ELECTROSTATIQUE
élémentaire d r est :
E .d r
q
4 0 r 2
e r .d r
q
4 0 r 2
e r dre r rd e r sin d e
q
4 0 r 2
dr
1 q
E .d r
d
4 0 r
La circulation de A à B sur la courbe Γ ne passant pas par O s’écrit :
q 1 1
B
C AB E .d r
A
4 0 rA rB
Elle ne dépend pas du choix du chemin Γ suivi pour aller de A à B. La circulation du champ électrostatique
pour aller d’un point A à un point B se conserve si on emprunte un autre chemin Γ' reliant ces deux points.
On dit que la circulation du champ créé par une charge est conservative : C AB C AB .
3.1.1.2. Champ de gradient et potentiel électrostatique
Etant donné que pour une charge ponctuelle, la circulation élémentaire du champ électrique s’écrit :
E .d r dV r , avec V r q
4 0 r
cte , nous pouvons identifier le champ créé par la charge ponctuelle
à un champ de gradient.
En effet, la variation élémentaire du potentiel s’écrit (dans le système de coordonnées cartésiennes par
V x V y V
exemple) : dV r x
dx
y
dy z dz V r .d r .
z
Par identification , on obtient : E r V r gradV r
Avec : V r
q
4 0 r
cte .
Où V r est le potentiel électrostatique créé par la charge q placée en O. Il est défini à une constante près.
On en déduit que la circulation de A à B du champ E créé par une charge ponctuelle q est égal à la
différence de potentiel entre ces deux points :
q 1 1
B
C AB E .d r V A V B
A
4 0 rA rB
3.1.2. Cas d’une distribution de charge
3.1.2.1. Circulation du champ d’une distribution
Le principe de superposition nous permet d’obtenir le champ créé par une distribution en effectuant
l’addition des champs créés par chacune des parties élémentaires de la distribution. Par conséquent, la
circulation du champ électrostatique d’un point A à un point B ne dépend pas du chemin suivi entre A et B
. Cette propriété du champ électrostatique a pour corollaire :
KINANI
ELECTROSTATIQUE
La circulation du champ électrostatique créé par une distribution de charges est conservative. On en déduit
que la circulation du champ électrostatique sur un contour (courbe fermée) est nulle : E .d l 0 10
Ce résultat est indépendant du contour choisi.
3.1.2.2. Expression du potentiel V crée par une distribution de charges
L’opérateur gradient étant un opérateur linéaire, il est possible d’obtenir le potentiel électrostatique d’une
distribution, par superposition des potentiels créés par les charges élémentaires de la distribution dq P situées
au point P : dV r dq P
4 0 PM
.
1 qi
Ensemble de charges ponctuelles : V M V0
i 4 0 M i M
1 P .d
Distribution volumique de charges : V M V0
Volume 4 0 PM
1 P .dS
Distribution surfacique de charges : V M V0
S 4 PM
0
1 P .dl
Distribution linéique de charges : V M 4 0 PM V0
AB
Le potentiel électrostatique est toujours défini à une constante près. Pour obtenir le champ électrostatique
créé par une distribution de charges, il est préférable de calculer le potentiel électrostatique V (M) lorsque
cela est possible et de dériver en suite le champ électrostatique en utilisant la relation : E M V M .
Remarque :
Dans le cas de distributions d’extension infinies (plan, fil...), ces intégrales ne convergent pas
nécessairement. On calculera alors le champ électrostatique en premier lieu, et ensuite le potentiel V
. Un autre problème de convergence de l’intégrale apparaît si nous nous intéressons au calcul du
potentiel en un point de la distribution, c'est-à-dire en un point tel que PM=0.
Dans le cas d’une distribution volumique, l’intégrale converge s’il n’y a pas de charges à l’infini. Si
la distribution de charges est de taille finie, on peut poser V 0 car il n’y a pas de charges à
l’infini. Ceci permet d’annuler la constante d’intégration. En revanche, du fait de la présence de
charges à l’infini, il n’est plus possible de poser V 0 si la distribution est de taille infinie.
3.1.3. Exemples de calcul de potentiel
3.1.3.1. Segment fini uniformément chargé
Pour l'énoncé et la figure voir 2.1.
L L
1 P .dl 2 2
1
2
ln z r z
2
dz
V M 2
4 0 PM 4 0 1
4 0
AB
L
2 r 2
z 2 2 L
2
1
1
2 L2 L L2 L
ln r 2
2 2
V r ln r
4 0 4 2 4 2
Or : E r V r
dV
dr
ur .
KINANI
ELECTROSTATIQUE
r r
1 1 11
2 L2 2 2 L2 2
r r
4
L L
dV 4 r 1
dr 4 0 1 1
4 0 1
r 2
4 0 r 1
r 2 L L r 2 L L 2 L2 2 2 L2 2
2 2 2 2
r
r
4 2 4 2 4 4
Alors, on retrouve la même expression du champ, trouvée en 2.1.,
L
E r
4 0 r
1
u
1 r
Q
4 0 r
1
u
1 r
2 L 2 2
2 L 2 2
r r
4
2
Remarque :
L'expression du gradient en coordonnées cylindriques :
V 1 V V
V ur u uz
r r z
dV
Et du fait que V ne dépend que de r, il s'est réduit en : V ur .
dr
R
0 2 2 2
1
0 2 1
V M r z R z z
2 2
2 0 0 2 0
Du fait que V ne dépend que de z alors :
dV dV
E r V r
dx
i
dV
dy
j k
dz
dV
dz
k
dV 0 z z 0z 1 1
Avec : E M 1
k
2 0 1
2 0 z
R z R z
dz z
2 2 2
2 2 2
Alors on retrouve la même expression du champ établie en 2.2.
3.2. Travail de la force électrostatique
Le travail de la force f q E exercée sur la charge lors d’un déplacement élémentaire d l de celle-ci est :
W f .d l q E .d l qdV d qV .
Le travail de cette force correspondant à un déplacement de la charge q d’un point A à un point B est :
W A B q V B V A qC AB .
Ce travail ne dépend pas du chemin suivi et s’identifie à une fonction d’état qui ne dépend que de la position
de la particule.
L’énergie potentielle d’interaction entre une charge q et un champ électrostatique E créant le potentiel V
est : Ep = qV.
3.3. Notion de tension électrique
KINANI
ELECTROSTATIQUE
La tension électrique est par définition une différence de potentiel électrique (d.d.p) entre deux points A et B
: U AB V A V B 12
Cette tension s'exprime comme le potentiel électrique en Volt. A remarquer que la tension est indépendante
de l'origine des potentiels de la même façon qu'une durée est indépendante du choix de l'origine des temps.
La connaissance du champ électrique en tout point d'une région de l'espace permet de calculer la tension
entre deux points de cette région par un calcul intégral :
B B
E .dl dV V A V B U AB
A A
3.4. Topographie du potentiel électrostatique
3.4.1. Lignes de champ
Définition : soit un champ vectoriel a r , t à un instant t donné, on appelle ligne de champ une courbe
Si d l est le vecteur déplacement en M à la ligne de champ, on a colinéarité entre a r , t et d l :
a r ,t d l 0 .
dx dy dz
En coordonnées cartésiennes : d l dx , dy , dz :
ax ay az
d d dz
En coordonnées cylindriques : d l d , d , dz :
a a az
dr rd r sin d
En coordonnées sphériques : d l dr , rd , r sin d :
ar a a
Remarques :
Une ligne de champ ne peut pas avoir la forme d’une boucle fermée sur elle même. En effet, la
circulation du champ sur une telle boucle ne pourrait avoir qu’une valeur finie (sauf si le champ est
nul sur toute la boucle ou non défini en certains points, ce qui interdirait de la définir comme étant
une ligne de champ). Ce serait en contradiction avec la relation E .d l 0 . Cette propriété est à
retenir lors du tracé des lignes de champ.
On oriente chaque ligne de champ dans le sens du vecteur . Les lignes de champ s'éloignent des
sources chargées positivement et se dirigent vers les sources chargées négativement.
KINANI
ELECTROSTATIQUE
3.4.2.Tube de champ
On appelle tube de champ la surface engendrée par l'ensemble des lignes de champ qui s'appuient sur un 13
même contour fermé.
Le vecteur dr est contenu dans le plan tangent en M à la surface équipotentielle. Par définition du potentiel,
V N V M E .dr . La surface considérée étant une surface équipotentielle, on a V N V M . On en déduit que
E .dr 0 et que le champ électrostatique en M est normal à la surface équipotentielle. Plus généralement,
une surface définie par f r cte admet le vecteur f r comme vecteur normal.
Soit une ligne de champ traversant deux surfaces équipotentielles de potentiels V1 et V2 aux points M1 et
M2. Supposons que le champ E soit orienté de M1 vers M2.
V 2 V 1 V M 2 V M 1 E .dr 0
M1
On a donc V2 < V1. Le champ est donc orienté du potentiel le plus élevé vers le potentiel le moins élevé.
Conclusion : Le champ électrostatique est perpendiculaire aux surfaces équipotentielles et les lignes de
champ sont orientées dans le sens des potentiels décroissants.
3.4.4. Exemples de cartes de champ
Voici quelques cartes de champ présentées sur la figure suivante pour des distributions de
charges ponctuelles. Les lignes de champ sont en lignes continues et les équipotentielles en pointillés.
KINANI
ELECTROSTATIQUE
14
KINANI
ELECTROSTATIQUE
15
4. Théorème de Gauss
4.1. Flux du champ électrostatique
4.1.1. Orientation d'une surface
Un élément de S d'aire dS situé autour d'un point M sera caractérisé par le vecteur dS dS e n où e n est un
vecteur unitaire normal en M à la surface S et dirigé comme suit :
KINANI
ELECTROSTATIQUE
h
Le théorème de Gauss s’écrit donc : 2 rhE E E r er
0 2 r 0 2 r 0
dV
Le potentiel en M se déduit de E par : V r ln r cte .
dr 2 r 0 2 0
KINANI
ELECTROSTATIQUE
Les lignes de champ sont des droites radiales, et les surfaces équipotentielles des cylindres coaxiaux, de
révolution autour du fil. 17
Notez qu’il n’est pas possible ici de choisir la constante de sorte que le potentiel soit nul à l’infini : ceci est
dû à la présence de charges à l’infini.
4.3.2. Plan infini uniformément chargé
Soit un plan P infini portant une charge surfacique uniforme sur tout le plan. On rappelle qu’un plan peut
être considéré comme infini si la distance du point considéré au plan est petite devant les dimensions du
plan.
Le plan M , e r , e : plan de symétrie de la distribution de charge .
Par conséquent , E M E r e r .
Champ à l’extérieur : r R
Soit (S1) la surface de Gauss passant par le point M extérieur (cylindre de rayon r).
Q 1
On a : E ext .dS E ext .dS E ext . dS 2 rhE ext et int 2 Rh
S2 SL SL
0 0
1 R
Le théorème de Gauss donne donc : 2 rhE ext 2 Rh E ext e
0 0r r
Champ à l'intérieur: r R
Soit (S2) la surface de Gauss passant par le point P intérieur (sphère de rayon r).
KINANI
ELECTROSTATIQUE
Q int
On a : E
S1
int .dS E int .dS E int dS 2 rhE int et
SL SL
0
0 18
Le théorème de Gauss s'écrit donc : 2 rhE int 0 E int 0 .
Q int 1
r 2h
0 0
1 r
Le théorème de Gauss s'écrit donc : 2 rhE int r 2 h E int e r .
0 2 0
Sphère uniformément chargé en surface
4.3.5.
Par suite de la symétrie sphérique, on peut considérer que V = V(r ) et par conséquent que
dV
E r gradV e r est radial d’une part, et ne dépend que de r d’autre part.
dr
Champ à l’extérieur : OM R
Soit (S1) la surface de Gauss passant par le point M extérieur (sphère de rayon r).
Q 1
On a : E ext .dS E ext .dS E ext dS 4 r 2 E ext et int 4 R 2
S2 S2 S2
0 0
1 R2
Le théorème de Gauss donne donc : 4 r 2 E ext 4 R 2 E ext e
0 0r 2 r
Champ à l'intérieur: OP R
Soit (S2) la surface de Gauss passant par le point P intérieur (sphère de rayon r).
On a : E int .dS E int .dS E int dS 4 r 2E int et
S1 S1 S1
Q int
0
0
Le théorème de Gauss s'écrit donc : 4 r 2 E int 0 E int 0 .
KINANI
ELECTROSTATIQUE
Champ à l’extérieur : OM R
Soit (S1) la surface de Gauss passant par le point M extérieur (sphère de rayon r).
Q 1 4
On a : E ext .dS E ext .dS E ext dS 4 r 2 E ext et int R 3
S2 S2 S2
0 0 3
1 4 R3
Le théorème de Gauss donne donc : 4 r 2 E ext R 3 E ext er
0 3 3 0 r 2
Champ à l'intérieur: OP R
Soit (S2) la surface de Gauss passant par le point P intérieur (sphère de rayon r).
Q 1 4 3
On a : E int .dS E int .dS E int dS 4 r 2E int et int r
S1 S1 S1
0 0 3
Le théorème de Gauss s'écrit donc :
1 4 3 r
4 r 2 E int r E int er .
0 3 3 0
KINANI
ELECTROSTATIQUE
KINANI