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Electrostatique
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Electrostatique-magnétostatique
Chapitre 1
Charge et Champ Electrostatique
I- INTRODUCTION
On se limite ici à l’étude de l'électrostatique dans le vide, c'est-à-dire aux
interactions électriques entre les charges électriques immobiles et indépendantes du
temps, placées dans le vide.
Si on introduit, dans une région de l’espace, des charges électriques fixes (sources),
les propriétés de l’espace sont alors modifiées : l’espace, est par conséquent, caractérisé en
tout point M par :
−¿ Un champ électrostatique ⃗ E (M ) décrit par la loi de Coulomb : grandeur vectorielle,
−¿ Potentiel électrostatique V (M ) : grandeur scalaire.
II- CHARGE ELECTRIQUE
La charge électrique d’une particule est une grandeur scalaire algébrique. Elle
s’exprimée en coulomb (C) dans le SI ; elle a les propriétés suivantes :
● La charge électrique d’un système isolé (imperméable aux échanges de matière) est une
grandeur qui est conservée (reste constante au cours du temps), c’est-à-dire n’est pas
modifiée par suite du mouvement des charges.
● La charge électrique est indépendante du référentiel choisie.
Une charge q est dite ponctuelle si ses dimensions sont négligeables par rapport à la
distance à laquelle ont subit son effet (C’est l’analogue du point matériel en mécanique).
On définit une distribution de N charges ponctuelles : Il s’agit d’une répartition discrète de
charges.
Dans la matière, la répartition de charges est continue. Une distribution continue de
charges peut être décomposée en charge élémentaires dq de centre P (source).
On distingue alors trois types de distributions de charges continues :
1) Distribution linéique de charge : Densité linéique
Lorsque les charges sont réparties sur un système
filiforme, la charge élémentaire dq est portée par une longueur
élémentaire dl de centre P.
On définit une densité linéique de charges λ (P) , à partir
de la charge dq portée par un élément dl du fil, entourant le
point P par :
dq
λ (P)=
dl
La charge totale du fil est donnée par l’intégrale curviligne:
❑
Q=∫ λ( P)dl
Γ
Exemple :
Déterminer la charge électrique totale dans les cas suivants:
1) Un arc de cercle de rayon R et vu sous un angle 2 α et portant une densité de charge
linéique uniforme λ 0 .Déduire alors la charge d’un cercle de centre O et de rayon R portant
une densité de charge linéique uniforme λ .
2) Un disque de rayon R et portant une densité de chargessurfacique uniforme σ =σ 0.
3) Un cylindre creux et fermé de rayon R, de longueur h et portant une densité de charge
superficielle σ =σ 0 e−θ .
4) Une sphère de rayon R ayant une densité volumique de charges uniforme ρ .
III- SYMÉTRIE DES DISTRIBUTION DES CHARGES
On étudie l’influence des opérations simple de symétrie sur une distribution (D) de
charges telles que la symétrie plane, la translation ou la rotation autour d’un axe.
1) Symétrie plane
On dit qu’une distribution de charge (D) possède un plan de symétrie pair Π, (ou
plan de symétrie Π) si pour deux points P et P’ symétriques par rapport à Π, on a :
' ' '
ρ ( P )=ρ ( P ) ou σ ( P ) =σ ( P ) ou λ ( P ) =λ( P )
2) Antisymétrie plane
On dit qu’une distribution de charge (D) possède un plan
de symétrie impair Π’ (ou plan d’antisymétrie Π’) si pour deux
points P et P’ symétriques par rapport à Π’, on a :
ρ ( P )=− ρ(P ) ou σ ( P ) =−σ (P ) ou λ ( P ) =−λ( P )
' ' '
2
Electrostatique-magnétostatique
⃗
P1 P2 1 q1 q 2
En posant , u⃗ 12= et r =‖⃗
P1 P2‖, la loi de Coulomb est : ⃗
F 12= ⃗u12
‖⃗
P1 P2‖ 4 π ε0 r2
Conformément au principe de l’action et de la réaction, la charge q 2 exerce sur q 1
une force électrostatique ⃗F 21 qui est égale et opposée à ⃗F 12.
⃗
F 21=−⃗
F12
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Electrostatique-magnétostatique
4
Electrostatique-magnétostatique
( ) ( )
n
q ⃗
PM n
qi
⃗
F =q ∑ 4 π iε i 3 =q ∑ 4 π1 ε 2
u⃗ i
i=1 0 ‖⃗
P i M‖ i=1 0 ri
Si on remplace la charge q par une autre charge q ' , la force totale exercée par cette
distribution de charge est :
( )
n
qi
⃗
F '=q ' ∑ 4 π1 ε r 2i
⃗ui
i=1 0
Il apparait que le remplacement de q par q ' n’a pas modifié l’expression vectorielle
entre parenthèse. Cette grandeur vectorielle due aux charges extérieurs est appelée champ
électrostatique et donnée par la relation suivante :
⃗
F
n
1 qi
n
E = =∑
⃗ ⃗
u = ∑ ⃗E (M )
q i=1 4 π ε 0 r 2i i i=1 i
Cette relation définie le champ électrostatique crée au point M par une distribution
de charge ponctuelle q 1 , q 2 , … q n placée respectivement aux points P1 , P2 , … Pn.
Le champ électrostatique ⃗E (M) est la somme vectorielle des champs ⃗Ei (M) crées
par les charges q i.
L’introduction du champ ⃗E aboutit à une nouvelle description de l’interaction
électrostatique. Nous avons remplacée l’action à distance contenue dans la loi de Coulomb
par la notion de champ électrostatique.
Remarque :
Ce champ existe indépendamment du fait qu’il existe ou non une autre charge q en
présence de la charge q i, source du champ Ei .
2) Champ électrostatique crée par une charge ponctuelle
Le champ électrostatique crée au point M par une charge ponctuelleq placée au point
P1 est alors :
1 q ⃗
P1 M
⃗
E=
P1 M ‖ ‖⃗
P1 M‖
2
4 π ε 0 ‖⃗
⃗
P1 M
En posantu⃗r = et r =‖⃗
P1 M ‖ , l’expression du champ devient :
‖⃗
P1 M ‖
⃗ 1 q
E= u⃗
4 π ε0 r2 r
Nous remarquons à partir de la relation précédente que :
● Si ¿ 0 , le champ électrostatique ⃗E et u⃗r sont de même sens, c'est-à-dire ⃗E fuit de la
chargeq .
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Electrostatique-magnétostatique
2) Tubes de champ
L’ensemble des lignes de champ s’appuyant sur un
contour fermé engendre une surface appelée tube de
champ.
⇒ Le champ ⃗
E possède au moins les propriétés de symétrie de la distribution (D) de
charges. Ces propriétés sont fondamentales car elles permettent de simplifier énormément
le calcul du champ électrostatique. Il est conseillé d’étudier les propriétés de symétries du
champ avant tout calcul.
Exemple :
- Si la distribution volumique de charge (D) est invariante par translation selon (Oz).
⇒ ρ ( M )= ρ ( r , θ ) ( ρ est indépendante de la variable z )
⇒⃗
E ( M )= ⃗
E (r , θ)
- Si de plus, la distribution de charge (D) est invariante par rotation autour de (Oz).
⇒ ρ ( M )= ρ ( r ) ( ρ est indépendante de la variable θ )
⇒⃗E ( M )= ⃗
E (r ).
2) Comportement de ⃗E ( M ) vis-à-vis un plan de symétrie pair
On considère deux charges q identiques ( q >0 ) placées en P et P’, où P’ est le
symétrique de P par rapport au plan Π (Π est un plan de symétrie pair).
Soit M ’ le symétrique du point M par rapport au plan Π. On constate que le champ
électrostatique en M ’ est le symétrique du champ en M : ⃗E ( M ' )=Sym ( ⃗
E ( M ) ).
Les composantes du champ parallèles au plan de symétrie, ⃗E¿/ ¿¿, sont conservées
alors que celle perpendiculaires au plan ⃗E⊥ sont inversées :
E ∕ ∕ ( M ' )=⃗
⃗ E ⊥ ( M ' )=− ⃗
E ∕ ∕ ( M ) et ⃗ E⊥ ( M )
En particulier, en un point du plan de symétrie pair ( M =M ’) on a :
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Electrostatique-magnétostatique
IX- APPLICATIONS
Application 1 : Champ électrostatique crée par une distribution discrète de charge
Soit un ensemble de quatre charges ponctuelles identiques placées aux quatre sommets
d'un carré de coté a, situées dans le plan (xOy) d'un repère cartésien (O , x , y , z ). L'origine des
coordonnées étant prise au barycentre du carré.
1) Quelles forces en direction, sens et module agissent sur chacune d'elles ?
2) Quelle est la valeur du champ électrostatique ⃗E au centre du carré ?
3) Que devient l'expression de ce champ la charge q A change de signe ?
4) Déterminer la direction, le sens et le module du vecteur champ électrostatique ⃗E en un
point M situé sur l'axe ( Oz ) tel que z> 0, perpendiculaire au carré.
5) Représenter la variation du champ E en fonction z .
Application 2 : Champ électrostatique crée par un segment de droite chargé
uniformément
On considère un segment de droite [ AB ] de longueur 2 a et de milieu O . Ce segment
est porté par l'axe (Oz) et uniformément chargé avec une densité de charge linéaire λ > 0.
1) Montrer que champ électrostatique ⃗E possède deux composantes dans le plan ( yOz) .
2) Déterminer le champ électrostatique ⃗E crée en un point M de l'espace par cette
distribution de charge. On pourra utiliser la variable angulaire = (⃗ MH ,⃗MP). On pose
OP=l , OH =z 0 et HM = y 0. H représente le projeté orthogonal de M s ur [ AB ] .
3) Déduire le champ électrostatique ⃗E en un point M du plan médiateur.
4) Déduire l'expression du champ électrostatique ⃗E crée par un fil infini uniformément
chargé.
Application 3 : Champ électrostatique crée par une spire circulaire chargé non
uniformément
Une spire circulaire de centre O et de rayon R placé dans le plan (xOy), porte une
charge électrique répartie avec une densité linéique λ tel que : λ ( P ) =λ0 sin θ où λ 0 est une
constante positive et θ=( ⃗
Ox , ⃗
OP ) , P étant un point quelconque de la spire.
Déterminer les composantes du champ électrostatique ⃗E (0) crée au centre O, par
l’ensemble de la charge portée par le cercle.
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Electrostatique-magnétostatique
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Electrostatique-magnétostatique
Chapitre 2
Circulation du Champ Electrostatique
Potentiel Electrostatique
I- CIRCULATION DU CHAMP ÉLECTROSTATIQUE
Soit une charge q placé en un point M de l’espace où existe un champ
électrostatique ⃗E (M ). La charge subie une force électrostatique ⃗F (M ) qui s’écrit :
⃗
F (M )=q ⃗
E (M )
Au cours d’un déplacement élémentaire d ⃗OM , le travail élémentaire δW de ⃗
F est :
⃗ ⃗ ⃗
δW = F . d OM =q E . d ⃗r =q . dC
⃗
OM
avec u⃗ = ⃗ : vecteur unitaire dirigé de O vers M.
‖OM‖
La circulation élémentaire dC du champ ⃗E (correspondant à un déplacement
élémentaire d ⃗r du point M sur la courbe AB) est :
1 q
dC= ⃗
E ( M ) . d r⃗ = u⃗ . d ⃗r
4 π ε0 r2
Or,
d ⃗r =d ⃗
OM =d ( r ⃗u )=dr u⃗ +rd ⃗u ⇒ d ⃗r . u⃗ =dr + u⃗. d ⃗u=dr
puisqued ( ⃗
u . ⃗u )=2 ⃗u . d u⃗ =0
La circulation élémentaire dC s’écrit alors :
d C=⃗
E ( M ) . d ⃗r =
q dr
4 π ε0 r 2
=−d
(
q 1
4 π ε0 r
+Cte =−dV (r)
)
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Electrostatique-magnétostatique
∮ ⃗E ( M ) . d r⃗ =O ∀ Γ
Γ
Conclusion :
La circulation d’un champ électrostatique sur tout contour fermé est nulle ; elle
exprime le caractère conservatif de la circulation.
Sens physique : les lignes de champ d’un champ électrostatique ne peuvent pas être
fermées : le champ électrostatique ne tourbillonne pas autour de sa source (charge
électrostatique).
3) Potentiel électrostatique de distributions continus de charges
Pour une distribution (D) de charges continues, la distribution peut être découpée en
charge élémentaire dq de centre P. Chacune de ces charges élémentaires crée un potentiel
électrostatique appelé potentiel élémentaire. Le potentiel V ( M ) crée par toute la
distribution en un point M de l’espace est, par application du principe de superposition,
la somme des potentiels élémentaires crées par les charges dq :
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Electrostatique-magnétostatique
❑
1 dq(P)
V ( M )= ∫
4 π ε 0 (D ) ‖⃗
PM ‖
tel que,
dq=λ ( P ) dl :pour une distribution de charge linéique.
dq=σ ( P ) dS : pour une distribution de charge surfacique.
dq=ρ ( P ) dτ :pour une distribution de charge volumique .
1 ❑ λ ( P ) dl 1 ❑ σ ( P ) dS 1 ❑
ρ ( P ) dτ
V ( M )= ∫
4 π ε 0 (D ) ‖⃗
PM‖
ou V ( M ) = ∬
4 π ε 0 (D ) ‖⃗
PM ‖
ou V ( M ) = ∭
4 π ε 0 (D) ‖⃗PM ‖
4) Relation entre champ et le potentiel électrostatique
Le potentiel électrostatique a été défini à partir de la circulation élémentaire du
champ électrostatique ⃗E :
dC= ⃗
E ( M ) . d r⃗ =−dV
Or,
dV =⃗
grad V . d ⃗r
D’où, la relation entre ⃗E et V :
E (M )=−⃗
⃗ grad V ( M )
Cette relation dite ‘locale’ exprime que le champ électrostatique ⃗E dérive du
potentiel scalaire V.
Par l’intermédiaire de cette relation, la connaissance de V en un point de l’espace
suffit pour déterminer ⃗E (M ). Cette relation implique des conditions de continuité et de
dérivabilité sur la fonction V(M). Elle constitue l’une des équations fondamentales de
l’électrostatique.
Unité : l’unité du potentiel électrostatique dans le SI est le Volt (V ). D’après la
relation qui lie le champ électrostatique ⃗E et le potentiel électrostatique V , l’unité du
champ électrostatique est le Volt par mètre (V/m).
Remarque :
1) Le signe (−¿) dans la relation ⃗E (M )=−⃗ grad V (M ) exprime que le champ ⃗
E est dirigé
dans le sens des potentiels décroissants.
2) La relation ⃗E ( M ) .d r⃗=−dV exprime que le champ ⃗E est en chaque point normal aux
surfaces équipotentielles (Ce sont des surfaces d’équation V =Cste , c’est à dire d’égal
potentiel).
En effet,
Si V =Cte , alors dV =0 ⇒ ⃗ E ( M ) . d r⃗ =0 ⇒ ⃗
E ( M ) ⊥ d ⃗r
Exemple :
Déterminer les lignes de champ ⃗E et les surfaces équipotentielles crées par une
charge ponctuelle q positive.
Réponse
−¿ Les lignes du champ crée par la charge q sont des demi-droites concourantes en
O et divergentes.
−¿ Les surfaces équipotentielles sont des sphères centrées en O , point où se trouve
la charge. Il est clair que le champ ⃗E est dirigé dans le sens des potentiels décroissants (de
V1 vers V2 tel que V2¿V1)
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Electrostatique-magnétostatique
−¿ La direction de ⃗
E est normale aux surfaces équipotentielles.
5) Application
On considère une distribution D constituée de charges réparties le long d’une spire
d’axe de révolution (Oz) et de rayon a avec une densité linèique uniforme λ .
1) Calculer le potentiel V (M ) en un point M de l’axe de l’anneau.
2) Déduire l’expression du champ électrostatique.
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Electrostatique-magnétostatique
Chapitre 3
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Electrostatique-magnétostatique
( d Ω e 1=
⃗u . n⃗ 1 d S 1
r
2
1
=−d Ωe2 =
u⃗ . ⃗n2 d S 2
r2
2
) r 1 =O M 1 et r 1=O M 1
b) La charge q à l’intérieur de ( Σ )
Le cône élémentaire de sommet O découpe sur ( Σ ) deux surfaces élémentaires d S 1 et
d S 2 centrées respectivement en M 1 et M 2. Dans ce cas, l’angle solide sous lequel du point O
on observe d S 1 est égale à l’angle solide sous lequel du point O on observe d S 2.
⇒ d Ωi 1=d Ωi 2=d Ωi
Le flux élémentaire, d ϕ i, du champ ⃗E , crée par la charge q , sortant des surfaces d S 1
et d S 2 est :
q q
d ϕ i= d Ω i 1= d Ωi 2
4 π ε0 4 π ε0
q
⇒ d ϕ i=d ϕi 1=d ϕ i 2= d Ωi
4 π ε0
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Electrostatique-magnétostatique
❑
q
ϕ i=∯ d ϕi = Ω
( Σ)
4 π ε0 i
Ωi est l’angle solide sous lequel du point O on voit tout l’espace (Ωi=4 π ).
q
⇒ ϕi =
ε0
Conclusion :
❑
q
ϕ i=∯ ⃗ E . n⃗ ext dS= lorsque q est à l ' intérieur de ( Σ )
( Σ)
ε0
( ) (∑ )
❑ ❑ ni ❑ ne
ϕ=∯ ⃗ dS=∯
E .⃗ ∑ ⃗Ei (M ) . ⃗
dS+∯ E e( M ) . ⃗
⃗ dS
(Σ) (Σ) i=1 (Σ ) e=1
ni ne
⇒ ϕ=∑ ϕ i + ∑ ϕ e
i=1 e=1
qi
Avec, ϕ i= ε et ϕ e =0
0
ni
q i Q∫ ¿
⇒ ϕ=∑ = avec Q∫ ¿ :charge à l intérieur de ( Σ ). ¿ ¿
'
i=1 ε0 ε0
Conclusion :
Le flux sortant de la surface fermée ( Σ ) du champ électrostatique ⃗E est égal à la
somme, divisé par ε 0, des charges intérieures à la surface ( Σ ).
❑
1
n Q∫ ¿ i
ϕ=∯ E . dS= ∑ q i=
⃗ ⃗ ¿
(Σ) ε 0 i=1 ε0
Avec, Q∫ ¿ ¿ la charge totale à l’intérieur de la surface ( Σ ).
Ce résultat constitue le théorème de Gauss.
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Electrostatique-magnétostatique
❑
1 ❑ Q∫ ¿
ϕ=∯ ⃗ E .⃗
dS= ∫ dq= ¿
(Σ) ε0 ( D ∩ Σ ) ε0
Avec, dq=λ d lou dq=σ dS ou dq=ρ d τ
IV- APPLICATION DU THÉORÈME DE GAUSS
1) Principe
Le calcul du champ électrostatique à l’aide du théorème de gauss n’est en
général<possible (envisageable) que dans des cas de distributions de charges à symétries
élevées telles que : distribution à symétrie sphérique, cylindrique …. On calcule le flux du
champ à travers une surface fermée de géométrie adaptée au symétrie du problème.
Démarche suivie
♠ Détermination de la structure du champ par des considérations de symétrie et
d’invariance ;
♠♠ Choix de la surface de Gauss (la surface Σ fermée) : on choisi une surface fermée
permettant un calcul simple du flux.
♠♠♠ Applications du théorème de Gauss permet de déterminer l’amplitude du
champ.
2) Exemples
a) Distribution volumique de charges à symétrie cylindrique
On suppose que la charge est répartie sur un cylindre
d’axe (z ’ z), de rayon R et de longueur infinie (r ≪h) avec une
densité volumique de charge uniforme égale à ρ .
♠ Structure du champ ⃗E (M ): M point quelconque de
l’espace.
On adopte le système de coordonnées cylindrique ; la
base utilisée est : ( u⃗r , u⃗θ , ⃗u z ) et les variables sont r , θ et z.
- Les plans ( M , u⃗ r , u⃗ θ ) et ( M , u⃗ r , u⃗ z ) sont deux plans de
symétrie pair pour la distribution de charge. Donc Le champ
électrostatique appartient à leur intersection : c'est-à-dire,
⃗
E ( M ) ϵ ( M , ⃗ur , ⃗uθ ) ∩ ( M , u⃗ r , u⃗ z )
⇒⃗
E ( M )=E r ( M ) u⃗ r (1)
- Toute rotation autour de ( z ' z ) et toute translation suivant ( z ' z )laissent la distribution
de charge invariante, donc E ( M ) est indépendant deθ et de z . On a alors :
E ( M )=E ( r ) (2)
(1) et (2) ⇒ ⃗
E ( M )=E r ( r ) u⃗ r
♠♠ Surface de Gauss
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Electrostatique-magnétostatique
Remarquons que le champ E(M ) est uniforme sur une surface d’équation r =Cte (r
distance entre le point M et l’axe (z ’ z)). On choisit alors comme surface de Gauss une
surface cylindrique d’axe (z ’ z) fermée par les bases, de rayon r et de longueur h (il s’agit
bien d’une surface fermée).
La surface totale S du cylindre est formée par la surface latérale S L et les deux
surfaces de bases Sb.
S=S L + S b 1+ S b 2
Le flux du champ ⃗E s’écrit alors :
❑ ❑ ❑ ❑
ϕ=∯ ⃗
E ( M ) . d ⃗S =∯ ⃗
E ( M ) . d ⃗S L +¿ ∯ ⃗
E ( M ) . d ⃗S b 1+ ¿∯ ⃗
E ( M ) . d ⃗S b 2 ¿ ¿
S SL Sb1 Sb2
⇒ ϕ=ϕ S +ϕ S +ϕ SL b1 b2
Comme le champ⃗E ( M ) est radial en tout point de l’espace, alors aucun flux ne
traverse les deux surfaces de bases.
ϕ S =ϕ S =0( ⃗
b1
E ⊥ n⃗ où ⃗n représente la normale à S b )
b2
ϕ (⃗
E ) =2 πrh . E ( r )
♠♠♠ Applications du théorème de Gauss
Q 2π h
❑ Q∫ ¿
Théorème de Gauss : ϕ=∯ ⃗E . ⃗
dS= ¿
(Σ) ε0
2
ρπ r h ⃗ ( ρr
⇒ 2 πrh. E ( r ≤ R )= ⇒ E r ≤ R )= ⃗ur
ε0 2 ε0
- Si r ≥ R (Le point M est à l’extérieur de (D)), alors
Q R
❑ Q∫ ¿
Théorème de Gauss : ϕ=∯ ⃗E . ⃗
dS= ¿
(Σ) ε0
2 2
( ) ρπ R h ⃗ ( ) ρR
⇒ 2 πrh. E r ≥ R = ⇒E r≥R = ⃗ur
ε0 2 ε0 r
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Electrostatique-magnétostatique
{
ρ ( R −r )
2 2
+V 0 ,∧r ≤ R
V ( r )= 4 ε 0
−ρ R 2
4 ε0
ln
R
r ( )
+ V 0 ,∧r ≥ R
21
Electrostatique-magnétostatique
Remarquons que le champ E(M ) est uniforme sur une surface d’équation r =Cte (
r =OM distance entre le point M et le centre O de la sphère). On choisit alors comme
surface de Gauss une sphère de même centre O et de rayon r .
⇒ d ⃗S=r sin θ dθdφ . ⃗ur
2
S(O ,r ) 0 0
ϕ (⃗
E ) =4 π r E ( r )
2
❑ Q∫ ¿
Théorème de Gauss : ϕ=∯ ⃗E . ⃗
dS= ¿
(Σ) ε0
3
4 πρ r ρr
⇒⃗
2
⇒ 4 π r E ( r ≤ R )= E ( r ≤ R )= u⃗ r
3ε0 3 ε0
- Si r ≥ R (Le point M est à l’extérieur de (D)), alors
Q R
❑ Q∫ ¿
Théorème de Gauss : ϕ=∯ ⃗E . ⃗
dS= ¿
(Σ) ε0
3 3
4 πρ R ρR
⇒⃗
2
⇒ 4 π r E ( r ≥ R )= E ( r ≥ R )= u⃗
2 r
3ε0 3 ε0 r
ρR
On vérifie que le champ E est continu en r =R ; E ( r=R )= 3 ε
0
Remarque :
On peut exprimer le champ à l’extérieur de la sphère en fonction de la charge total Q
de la sphère.
❑
4 Q
Q=∭ ρdτ = πρ R3 ⇒ ⃗
E (r ≥ R)= u⃗
2 r
S 3( O, R )
4 π ε0 r
Nous remarquons que le champ à l’extérieur de la sphère est équivalent au champ
crée par une charge ponctuelle Q placée en O.
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Electrostatique-magnétostatique
{
ρ ( 2 2)
3 R −r ,∧r ≤ R
6 ε0
V ( r )=
ρ R3
,∧r ≥ R
3 ε0 r
σ 2 πRh ⃗ σR
⇒ 2 πrh. E ( r > R )= ⇒ E ( r > R )= u⃗
ε0 ε0 r r
Nous remarquons que le champ E est discontinu en r =R ;
E¿
D’une façon générale, le champ E est discontinu à la traversée d’une surface
chargée.
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Electrostatique-magnétostatique
2 2
σ 4 πR σR
⇒⃗
2
⇒ 4 π r E ( r > R )=E ( r ≥ R ) = 2 ⃗ur
ε0 ε0 r
Nous remarquons que le champ E est discontinu en r =R ;
⃗
E¿
M 1 et M 2 deux points situés de part et d’autre de (S) et très voisines de (S) tel que
⃗
M 1 M 2 ⊥ à( S).
⃗
M1 M2
Soient ⃗E1 et ⃗E2 les valeurs du champ électrostatique en M 1 et M 2 et n⃗12= ⃗ :
‖M 1 M 2‖
vecteur unitaire ⊥ à (S) orienté du (1) vers (2).
On démontre que :
σ
E2 N −E 1 N =
ε0
Ou encore,
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Electrostatique-magnétostatique
σ
n⃗12 . ( ⃗
E 2− ⃗
E1 ) =
ε0
et E2 T −E1 T =0
Ou encore,
n⃗12 ∧ ( ⃗
E 2− ⃗
E1 )=0
Conclusion :
A la traversée d’une surface chargée avec une densité σ et séparant l’espace en deux
régions vides, la composante normale du champ électrostatique ⃗E subit une discontinuité
σ
égale à ε alors que la composante tangentielle est continue.
0
VI- APPLICATIONS
Application 1 :
Dans l’espace assimilé au vide, la plan (xOy) d’un repère orthonormé direct de base
( u⃗ x , u⃗ y , ⃗u z ) porte une charge surfacique de densité σ > 0.
1) a) A l’aide des considérations de symétrie et d’invariance, déterminer la direction du
champ électrostatique et les variables dont il dépend.
b) En appliquant le théorème de Gauss, déterminer l’expression de ⃗E (M ) en tout point M
de l’espace.
2) On considère deux plans (π1) et (π2) d'équations respectives z=−a/2 et ¿ a /2 (a> 0). Ces
plans sont uniformément chargés avec des densités de charges respectives respectivement
σ et -σ.
a) En utilisant le principe de superposition, déterminer le champ électrostatique ⃗E (M ) dans
les trois régions : z >a ,−a< z <a et z <−a.
b) Déduire l'expression du potentiel V (M ). On prendra le potentiel nul sur le plan (xOy).
3) Représenter la variation du champ électrostatique E et du potentiel V
4) Préciser la forme des lignes de champs et des surfaces équipotentielles.
Application 2 : (Examen MP1 2013-2014)
On admet que l’atome d’hydrogène puisse être assimilé à un proton ponctuel de
charge (+e ), avec un électron non localisé dont sa charge électrique (−e ) est répartie en
volume selon une symétrie sphérique centrée sur le proton. Le potentiel créé par l’atome à
la distance r =OM du proton est de la forme :
V ( M )=V ( r )=
Ke
r
exp
−r
a ( )
1
Avec, a est une distance et K= 4 π ε
0
25
Electrostatique-magnétostatique
26
Electrostatique-magnétostatique
Chapitre 4
Relations Fondamentales de l’Electrostatique
dans le Vide
Les lois de l’électrostatique dans le vide fait intervenir un formalisme utilisant les
opérateurs gradient, divergence, rotationnel et le laplacien définis à partir de l’opérateur
‘nabla’ ⃗
∇.
I- OPÉRATEURS GRADIENT, DIVERGENCE, ROTATIONNEL ET LAPLACIEN
On définit les opérateurs gradient, divergence et rotationnel par les relations :
grad f =⃗
⃗ A=⃗
∇ ( f ) ;÷ ⃗ ∇.⃗ A =⃗
rot ⃗
A et ⃗ ∇ ∧⃗
A
Le laplacien d’un scalaire f est définit par :
grad f )= ⃗
Δ f =¿ (⃗ ∇ . (⃗
∇f)
On peut vérifier, dans le cas général que :
¿ (⃗ rot (⃗
A ) =0 et ⃗
rot ⃗ grad f ) =0
() () ( )
∂ ∂ ∂
∂x ∂r ∂r
∇ ∂
⃗ ∇ 1 ∂
⃗ ⃗
∇ 1 ∂
∂y r ∂θ r ∂θ
∂ ∂ 1 ∂
∂z ∂z r sin θ ∂ z
∮ ⃗A . d ⃗l=∬ ⃗
rot ⃗
A . d ⃗S
( C) (S)
∯ ⃗A . d ⃗S=∭ ¿ ⃗A dτ
( Σ) (τ )
27
Electrostatique-magnétostatique
Nous avons montré que la circulation du champ ⃗E sur un contour fermé est
conservative :
❑
∮ ⃗E . d ⃗l=∮ −dV =0 ,
( C)
Ceci veut dire que le champ ⃗E dérive d’un potentiel V selon la relation :
E =−⃗
⃗ grad V
⇒ rot E =rot (−⃗
⃗ ⃗ ⃗ grad V )
⇒⃗rot ⃗
E =⃗0
En appliquant le théorème de Stokes au champ ⃗E , on aura :
❑ ❑
∬⃗ E . d ⃗S =∮ ⃗
rot ⃗ E .d l⃗
( S) (C )
❑
E =⃗0, alors ∮ ⃗
rot ⃗
Comme ⃗ E . d ⃗l =0.
( C)
Conclusion :
❑
(τ)
❑ ❑
ρ
⇒∯ ⃗
E .d ⃗S =∭ dτ
(Σ ) (τ )
ε0
Avec, ( τ ): volume intérieur à (Σ)
Il vient,
ρ(M )
¿⃗
E (M )=
ε0
Forme locale du théorème de Gauss
Si l’espace ne contient pas de charge, ρ ( M )=0, on a alors : ¿ ⃗E ( M )=0
3) Equation de Poisson
On a :
ρ(M) ρ(M)
¿⃗
E ( M )= ⇒÷(−⃗ grad V )=
ε0 ε0
ρ(M)
⇒−Δ V ( M )=
ε0
ρ (M )
Soit , Δ V ( M ) + =0
ε0
Si l’espace ne contient pas de charge, ρ ( M )=0, on a alors :
28
Electrostatique-magnétostatique
Δ V ( M )=0
Equation de Laplace
Nous résumons dans le tableau ci-dessous les lois de l’électrostatique dans le vide.
Relations Relations Relations
intégrales locales locales
concernant ⃗ E concernant ⃗E concernant V
Circulation de ⃗
E:
❑
1ére loi : ⃗
E dérive rot ⃗
⃗ E =⃗0 E =−⃗
⃗ grad V
d’un potentiel
∮ ⃗E . d ⃗l=0
( C)
scalaire V (relation champ
potentiel)
Flux de ⃗
E:
2 ème
loi : ⃗
E obeit ❑ Q∫ ¿
¿⃗
E=
ρ
ΔV +
ρ
=0
au théorème de ∯ ⃗
E . d ⃗
S=
ε0
¿ ε0 ε0
( Σ)
Gauss (équation de Gauss (équation de Poisson)
ou Maxwell-Gauss)
b) Théorème de Gauss
En choisissant une surface fermée (Σ) en rapport avec la symétrie de la distribution
(D) de charge :
❑ Q∫ ¿
∯ ⃗E . d ⃗S= ε0
¿
( Σ)
c) Relation de Maxwell-Gauss
Si on connait la densité de charge ρ(M ) en chaque point M , on peut utiliser la
relation de M-G :
ρ(M )
¿⃗
E (M )=
ε0
d) Relation champ-potentiel
Si on connait le potentiel électrostatique en chaque point M , on peut utiliser la
relation locale liant le champ au potentiel :
E (M )=−⃗
⃗ grad V ( M )
e) Relation de passage
A la traversée d’une surface (S) chargée avec une densité surfacique σ pour deux
points M 1 et M 2 au voisinage de part et d’autre de la surface chargée, on a :
29
Electrostatique-magnétostatique
c) Relation de Poisson
Si on connait la densité de charge ρ(M ) en chaque point M , on peut utiliser
l’équation de Poisson :
ρ(M )
Δ V (M )+ =0
ε0
d) Continuité du potentiel
Le potentiel électrostatique est continu en tout point M :
V ( M 2 )−V ( M 1 )=0
V- APPLICATION
On considère une sphère de centre O et de rayon R portant une charge Q . Calculer à
l'aide de la forme locale du théorème de Gauss le champ électrostatique créé par cette
charge dans les deux cas suivants :
a) Charge uniformément répartie dans le volume de la sphère.
b) Charge uniformément répartie sur la surface de la sphère.
On rappelle que la divergence de ⃗E dans le système de coordonnées sphériques
s'écrit :
1 d 2 1 ∂ 1 ∂ Eφ
¿⃗
E= 2 ( r Er ) + ( sinθ. Eθ ) +
r dr rsinθ ∂θ rsinθ ∂ φ
30
Electrostatique-magnétostatique
Chapitre 5
Dipôle Electrostatique Rigide
I- DEFINITION
On appelle dipôle électrique (ou électrostatique) un ensemble de deux charges
ponctuelles opposées(−q ) et(+ q)placée respectivement aux points A et B et distants de a
(a=‖⃗AB‖) tel que la distance a est très petite devant la distance d’observation r (a≪r ) :
approximation dipolaire.
La notion de dipôle peut être étendue au cas d’une distribution de charge (D)
globalement neutre dont le barycentre des charges négatives (noté A) est différent de celui
des charges positives (noté B).
Le dipôle électrique joue un rôle important, d’une part en chimie (un grand nombre
de molécules se comportent comme des dipôles électriques : on parle de molécules
polaires comme H2O, NH3, HCl …), et d’autre part, dans l’explication du comportement
électrique des isolants (diélectriques).
II- POTENTIEL ET CHAMP ELECTROSTATIQUE CRÉE PAR UN
DIPOLE ELECTRIQUE
31
Electrostatique-magnétostatique
V ( M )=V A ( M ) +V B ( M )
−q −q q q
V A ( M )= = et V B ( M )= =
4 π ε 0 AM 4 π ε 0 r 2 4 π ε 0 BM 4 π ε 0 r 1
●⃗
OM =⃗
OB+ ⃗
BM donc ⃗
BM =⃗
OM − ⃗
OB
2 2 2 2 2
BM ‖ =‖⃗
‖⃗ OM‖ +‖⃗
OB‖ −2‖⃗
OM ‖ ‖⃗
OB‖ cos (⃗
OM , ⃗
OB )
()
2
2 a 2
r 1= +r −a r cos θ
2
r 1=r ¿ ¿
1 1
≅ ¿¿
r1 r
●⃗
AM=⃗
AO +⃗
OM
2 2 2 2 2
AM ‖ =‖⃗
‖⃗ AO‖ +‖⃗
OM‖ + 2‖⃗
AO‖ ‖⃗
OM ‖ cos ( ⃗
AO ,⃗
OM )
()
2
a a
+r +2 r cos (⃗ OM )
AO , ⃗
2 2
r 2=
2 2
()
2
2 a 2
r 2= +r + a r cos θ
2
r 2=r ¿ ¿
1 1
≅ ¿¿
r2 r
⟹ V A ( M )=
−q
=
−q
≅
−q
4 π ε 0 AM 4 π ε 0 r 2 4 π ε 0 r (a
1− cos θ
2r )
⟹ V B ( M )=
q
=
q
≅
q
4 π ε 0 BM 4 π ε 0 r 1 4 π ε 0 r (
a
1+ cos θ
2r )
Le potentiel au point M est :
V ( M )=
−q
4 π ε0 r ( a
1− cos θ +
2r ) q
4 π ε 0r ( a
1+ cos θ =
2r ) q a cos θ
4 π ε0 r r
q a cos θ p cos θ
V ( M )= 2
= 2
4 π ε0 r 4 π ε0 r
Soit r⃗ =⃗ OM=r u⃗ r le vecteur position du point M et ⃗p le moment dipolaire tel que
⃗p=q a k⃗
On a :
⃗p . u⃗ r= p cos θ=qa cos θ
⃗p . u⃗ r
⟹ V (M )= 2
4 π ε0 r
Cette expression qui fait intervenir un produit scalaire est indépendante de tout
système de coordonnées. Il est intéressent de noter que pour un dipôle électrique, le
potentiel décroît en (1/ r 2 ) comparé à (1/r ) pour une charge ponctuelle.
3) Calcul du champ électrostatique d’un dipôle
D’après le principe de superposition, le champ électrostatique en M est donné par :
⃗
E ( M )= ⃗
EA (M )+ ⃗
EB ( M )
⃗
Le champ E ( M ) est donc contenu dans le plan (M , AB).
33
Electrostatique-magnétostatique
⃗
E ( M )=E r u⃗ r + Eθ ⃗uθ
Pour calculer les composantes du champ, on utilise la relation locale :
E ( M )=−⃗
⃗ grad V (M )=−
∂V
∂r
⃗er +
(1 ∂V
r ∂θ
⃗eθ + ( )
1 ∂V
e⃗
r sin θ ∂ φ φ ( ))
2 p cos θ
Er = 3
4 π ε 0r
● E θ= ( )
−1 ∂ V −1 ∂ p cos θ
r ∂θ
=
r ∂ θ 4 π ε 0r(2
=
)
p sin θ
4 π ε0 r
3
p sin θ
Eθ = 3
4 π ε0 r
● E φ= ( )
−1 ∂ V
r sin θ ∂ φ
⟹ E φ =0
p
⟹⃗
E= 3(
2 cos θ ⃗e r +sin θ ⃗e θ )
4 π ε0 r
On peut démontrer que ⃗E ( M ) peut s’écrire aussi :
⃗ 1 3 ( ⃗p . ⃗ur ) u⃗ r −⃗p
E ( M )= 3
4 π ε0 r
Le module du champ ⃗E ( M ) est donnée par :
P
‖⃗E‖= 3
( √ 1+3 cos2 θ )
4 π ε0 r
Il est à noter que pour un dipôle électrique, le champ décroît en (1/r 3 ) comparé à
(1/ r ) pour une charge ponctuelle.
2
p
On pose: E0 = 3
4 π ε0 r0
♠ Au point M 1 ( r 0 ,θ=0 )
34
Electrostatique-magnétostatique
{
2p
E1 r = =2 E 0
M1 0
4 π ε 0 r 03
E1 θ=0
( π
♠ Au point M 2 r 0 , θ= 2 )
{
E2 r =0 0
M2 p
E2 θ= =E 0
4 π ε 0 r 03
♠ Au point M 3 ( r 0 ,θ=π )
{
−2 Pp
E3 r = =−2 E0
M3 0
4 π ε 0 r 03
E3 θ =0
( 3π
♠ Au point M 4 r 0 ,θ= 2 )
{
E 4 r =0 0
M4 −p
E4 θ= =−E0
4 π ε 0 r 03
35
Electrostatique-magnétostatique
Quelques équipotentielles
5) Ligne de champ d’un dipôle
Pour obtenir les équations des lignes de champ, il suffit d’écrire que le champ ⃗E est
colinéaire avec l’élément d ⃗l
E =Er e⃗ r + Eθ e⃗ θ et d ⃗l=dr e⃗ r +rdθ ⃗e θ
⃗
⃗
E ∧ d l= ⃗ 0⃗
dr Er 2 cos θ dr 2 cos θ
= = ou encore = dθ
rdθ E θ sin θ r sin θ
L’intégration de cette équation donne :ln (r )=2 ln ¿
⟹ r=k {sin} ^ {2} {θ}
C’est l’équation des lignes de champ.
36
Electrostatique-magnétostatique
⃗
M O=⃗p ∧ ⃗
E =− pE sin θ ⃗e z
37
Electrostatique-magnétostatique
q1
W e=q2 V 12=q2 .
4 π ε 0 r 12
1
⇒ W e = ( q1 V 21+ q2 V 12)
2
précédente en remplaçant ∑
i
❑par ∫ ❑et q i par dq . On obtient :
Dis(D)
❑
1
W e= ∫ V . dq/dq=ρdτ ou σdS ou λd l
2 (D )
⇒W B
En présence d’un champ électrique, le dipôle sera dans une position stable lorsque
son énergie d’interaction avec le champ électrique sera minimale.
♠ Si θ=( ⃗p , ⃗Eext ) =π c'est-à-dire ⃗p et ⃗Eext sont antiparallèle, alors W ∫ ¿= p E ¿ est maximale : ext
38
Electrostatique-magnétostatique
V- APPLICATION
On considère une sphère de centre O et de rayon R , chargée uniformément avec une
densité volumique positive.
1) Déterminer l'expression du champ électrostatique ⃗E ( M ) en tout point M de l’espace crée
par une sphère, en appliquant le théorème de Gauss.
2) On considère maintenant la superposition de deux sphères S1 et S2 de même rayon R, de
centres respectifs O1 et O2, chargées uniformément avec des densités volumiques ❑1=+¿ et
❑2=−ρ . Les centres O1 et O 2, distants de a (a≪ R ), sont situés sur l’axe (z ’ z) tel que
O2 O 1=⃗a=a ⃗k . On prendra le point O milieu du segment [ O1 O 2 ] comme origine (voir figure).
⃗
Un point M de l’espace est repéré par r⃗ =⃗ OM . On notera r⃗ 1=⃗ O 1 M , r⃗ 2=⃗
O 2 M et
θ=( ⃗k , ⃗
OM )
b) Montrer que le potentiel V (M ), en un point extérieur aux sphères tel que r ≫ R, est
donné par :
Qacos θ
V ( M )= 2
4 π ε 0r
où Q étant la charge totale de la sphère S1. Commenter ce résultat.
c) En déduire les composantes radiale Er et ortho-radiale Eθ du champ électrostatique.
d) Déterminer l’équation des lignes de champ.
39
Electrostatique-magnétostatique
Magnétostatique
40
Electrostatique-magnétostatique
Chapitre 1
Champ Magnétostatique
I- INTRODUCTION
La magnétostatique est l’étude des champs magnétiques crées par des distributions
de courants volumiques, surfaciques ou filiforme indépendantes du temps.
Dans les chapitres précédents, nous avons abordés que des particules chargées
immobiles, mais que ce passe t-il lorsqu’on considère ces particules sont en mouvement ?
II- LE COURANT ELECTRIQUE
1) Distribution de courant électrique
Les charges élémentaires dq ( ¿ λd l ou σdS ou ρdτ ) mobiles et animées d’une vitesse ⃗v
produisent un courant électrique :
D’intensité I =λv pour les distributions de charges linéiques ou filiforme
De vecteur densité de courant surfacique k⃗ s=σ ⃗v pour les distributions de charges
surfacique
De vecteur densité de courant volumique ⃗j =ρ ⃗v pour les distributions de charges
volumique.
On en déduit l’équivalence : charge en mouvement---courant électrique
dq ⃗
- Pour une distribution filiforme : Id l⃗ = λvd l⃗ = vd l = v⃗ dq
dl
dq
- Pour une distribution surfacique : ⃗k s ds=σ ⃗v ds= ⃗v ds= ⃗v dq
ds
dq
- Pour une distribution volumique : ⃗jdτ =ρ v⃗ dτ= v⃗ dτ =v⃗ dq
dτ
D’où la relation d’équivalence :
⃗v dq ⟺ Id l⃗ ⟺ ⃗k s ds ⟺ ⃗j dτ
Remarque :
On appelle ligne de courant, une courbe de l’espace tangente en tout ses points au
vecteur densité de courant ⃗j . Un tube de courant est l’ensemble des lignes de courant
s’appuyant sur un contour fermé.
2) Intensité de courant électrique : On définit l’intensité de courant électrique à
travers une surface S orientée pendant l’intervalle de temps dt par la quantité de charges
traversant algébriquement la surface S par unité de temps :
41
Electrostatique-magnétostatique
δQ (P)
I=
dt
Soit,
δ Q ρdτ ρd ⃗S .d l⃗ ρd ⃗S . ( ⃗v dt )
2
dI = = = = =( ρ ⃗v ) . d ⃗S
dt dt dt dt
⇒ dI =⃗j . d ⃗S avec ⃗j=ρ v⃗
❑
⇒ I =∬ ⃗j . d ⃗S
(S )
L’intensité de courant traversant une surface orientée est égale au flux de ⃗j à travers
cette surface.
Dans le cas d’une nappe de courant, l’intensité de courant est donnée par :
I =∫ k⃗ s . d l⃗ =k s d l ⊥ avec , d ⃗l ⊥ k⃗ s
Remarque :
Une distribution de courant volumique est équivalente à une distribution surfacique
de courant si son épaisseur e est négligeable devant la distance qu’elle sépare du point M .
Cette distribution est équivalente à une distribution filiforme si la largeur b est négligeable
devant la distance qui le sépare du point M .
⃗ (P )∧⃗
μ0 d C PM
d⃗
B (M )=
4π ‖⃗PM ‖
3
⃗
PM
Avec , u⃗=
‖⃗
PM ‖
42
Electrostatique-magnétostatique
43
Electrostatique-magnétostatique
un point : un vrai vecteur est transformé en son symétrique par rapport à un plan de
symétrie pair alors qu’un pseudo-vecteur est transformé en l’opposé du symétrique.
44
Electrostatique-magnétostatique
45
Electrostatique-magnétostatique
Exemple :
2) Force de Lorentz
Si la charge q est soumise à la fois à un champ magnétique ⃗B et un champ
électrostatique ⃗E . La force globale subie par la charge q résulte donc à la fois l’interaction
électrostatique et de l’interaction magnétique. Elle est appelée force de Lorentz donnée
par :
⃗
F =q ( ⃗
E +⃗v ∧ ⃗
B)
VI- APPLICATIONS
Application 1 :
On considère un segment filiforme [ AB ] de
longueur2 a d’un circuit fermé parcouru par un
courant constant d’intensité I . Le champ magnétique
⃗
B (M ) créé par le segment AB en un point M est donné
par :
μ0 I
⃗
B= ( sin α 2 −sin α 1 ) u⃗θ
4πr
Où r est la distance entre [ AB ] et le point M et α 1 et α 2
sont les angles sous les quels sont vue les extrémités
du fil.
Le champ magnétique ⃗B crée par cette spire en un point M de son axe à une distance
x de son centre est donné par :
46
Electrostatique-magnétostatique
μ0 I
⃗
B=
3
sin α ⃗u x
2R
avec α est l’angle que fait la droite ( MP ¿ avec l’axe (Ox)
1) Exprimer le champ magnétique ⃗B en fonction de R et x
2) Représenter graphiquement l'allure de B en fonction de x .
3) Déterminer le champ magnétique crée par deux spires identiques, au milieu de leurs
centres lorsqu’elles sont parcourues par le même courant dans les deux cas suivants :
a) Les deux courants sont de même sens
b) Les deux courants sont de sens contraire
4) Déterminer le champ crée en un point sur l'axe d'un solénoïde fini comportant n spires
jointives par unité de longueur en fonction des angles θ1 et θ 2 sous les quels sont vues du
point M les spires extrêmes de la bobine. Le solénoïde est parcouru par le même courant I .
5) Que devient l’expression du champ magnétique⃗B :
a) En un point M centre du solénoïde
b) Lorsque la longueur L du solénoïde est très supérieure au rayon R des spires.
47
Electrostatique-magnétostatique
Chapitre 2
Théorème d’Ampère
I- LIGNES DE CHAMPS ET FLUX DE CHAMP MAGNÉTIQUE
1) Lignes de champ et tube de champ
Les lignes de champ d’un vecteur sont des courbes de l’espace telle qu’en chacun de
ses points le vecteur y soit tangent.
Le fait que le vecteur champ magnétique ⃗B soit en tout
point de (C) parallèle à d ⃗l on peut écrire :
B ∧ d ⃗l=⃗0
⃗
Il vient,
¿⃗
B (M )=0
Remarque :
1) Le flux entrant du champ ⃗B à travers une section d’aire s1 d’un tube de champ est égal
au flux sortant du champ ⃗B à travers toute section d’aire s2 de ce tube de ce champ (le flux
de ⃗B à travers la surface latérale du tube de champ est nul puisque ⃗B ⊥ à d ⃗s) ; on peut écrire
alors :
⏟
ϕ 1( B) + ϕ⏟
L (B) ⏟
+ ϕ2 (B) =0 ⇒|ϕ 1|=|ϕ 2|
flux à travrers s1 flux à travrers sL est nul flux à travrers s2
48
Electrostatique-magnétostatique
⇒ Le champ est plus intense dans les régions où la section du tube de champ est faible.
2) Le flux du champ ⃗B est conservatif (différent de celui du champ électrostatique ⃗E ), ce
qui entraine que les lignes de champ ⃗B se referment sur elles-mêmes contrairement aux
lignes de champ de ⃗E qui sont divergentes en général.
II- THÉORÈME D’AMPÈRE
1) Circulation du champ magnétique
On considère une région de l’espace où règne un champ magnétique. Soient une
courbe Γ délimitée par deux points A et B, et M un point de cette courbe.
On définit la circulation élémentaire d C du champ magnétique en M par le produit
scalaire :
B (M ). d l⃗
d C=⃗
La circulation de ⃗B le long de la courbe Γ est alors :
❑
C=∫ ⃗
B ( M ) d ⃗l
Γ
∮ ⃗B ( M ) d l⃗ =μ0 ∑ I∫ ¿ ¿
Γ
49
Electrostatique-magnétostatique
❑ ❑
∬⃗ B . d ⃗S =∮ ⃗
rot ⃗ B . d l⃗ avec ( S ) surface qui s' appuie sur (C)
( S) ( C)
∮ ⃗B . d l⃗ =μ 0 ∑ I∫ ¿ =μ0∬ ⃗j. d ⃗S ¿
( C) (S)
❑ ❑
⇒∬ ⃗ B . d ⃗S =μ0∬ ⃗j. d ⃗S , on aura donc :
rot ⃗
(S ) (S )
rot ⃗
⃗ B (M )=μ0 ⃗j(M )
Forme locale du théorème d’Ampère
III- APPLICATION DU THÉORÈME D’AMPÈRE AU CALCUL DE CHAMPS
1) Principe
1ère étape :
Détermination de la structure du champ ⃗B ( M ) et ses propriétés de symétrie :
● La direction de ⃗B ( M ) en évoquant les plans de symétrie pair et impair
● Les variables d’espace dont dépend le champ B(M ) en examinant les invariances
par rotation et/ou par translation de la distribution de courant.
ème
2 étape :
Choix du contour d’Ampère :
On choisit le contour d’Ampère qui rend simple le calcul de la circulation de ⃗B.
3ème étape :
Application du théorème d’Ampère ⇒ norme de ⃗B.
2) Exemple 1
On considère un fil de longueur infinie parcouru par un courant électrique
d’intensité I constante.
1) En utilisant le théorème d’Ampère, déterminer⃗B (M ).
2) On suppose que le fil infini est de section circulaire de rayon R et que le vecteur densité
de courant volumique ⃗J est uniforme et parallèle à son axe.
a) Déterminer le courant I qui circule dans le cylindre en fonction de J et R .
b) En utilisant le théorème d’Ampère (forme intégrale) déterminer ⃗B (M ) en tout point M
de l’espace.
c) Représenter la courbe donnant les variations de Ben fonction de r .
3) Exemple 2
On considère un solénoïde de longueur infinie d’axe (z ’ z), de rayon R et comportant
n spires jointives par unité de longueur. Chaque spire est parcourue par un courant
d’intensité I .
1) Par des considérations de symétrie et d’invariance déterminer la direction de ⃗B (M ) ainsi
que les variables dont-il dépend en un point M de l’espace.
2) En utilisant le théorème d’Ampère, montrer que le champ magnétique est uniforme à
l’intérieur et à l’extérieur du solénoïde (on notera ces deux constantes B∫ ¿ ¿ et Bext ).
50
Electrostatique-magnétostatique
M 1 et M 2 deux points situés de part et d’autre de (S) et très voisines de (S) tel que
⃗
M 1 M 2 ⊥ à( S).
⃗
M1 M2
⃗ ⃗ M M
Soient B1 et B2 les valeurs du champ électrostatique en 1 et 2 et 12 ⃗ : ⃗
n =
‖M 1 M 2‖
vecteur unitaire ⊥ à (S) orienté du (1) vers (2).
On a alors :
● continuité de la composante normale du champ ⃗ B:
B2 N −B1 N =0
Ou encore,
n⃗12 . ( ⃗
B 2− ⃗
B 1) =0
● et discontinuité de la composante tangentielle du champ ⃗
B:
B2 T −B1 T =μ0 k s
Ou encore,
n⃗12 ∧ ( ⃗
B 2− ⃗
B1 ) =μ 0 ⃗k s ou ⃗
B 2− ⃗
B1=μ0 k⃗ s ∧ ⃗n12
V- APPLICATION
Un point M de l’espace est repéré dans la base cylindrique (⃗ur , u⃗θ , ⃗u z) par (r , θ , z). On
considère un cylindre d’axe ( z ’ z ), de longueur infinie et de rayon R. Ce cylindre est le
siège d’un courant volumique dont le vecteur densité de courant ⃗j (P) en tout point P du
cylindre s’écrit :
51
Electrostatique-magnétostatique
52
Electrostatique-magnétostatique
Chapitre 3
Dipôle Magnétique
I- DÉFINITIONS
- On appelle dipôle magnétique une boucle de courant filiforme parcourue par un
courant constant I de dimension très petite par rapport aux distances envisagées.
- Soit n⃗ le vecteur unitaire normal à la boucle de courant orienté par le sens de
courant et S est la surface limitée par la boucle ; on appelle moment magnétique ⃗ M du
dipôle, le vecteur ⃗
M =IS ⃗n
n⃗
Exemple : ⃗
M
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Electrostatique-magnétostatique
1 p sinθ μ0 M sin θ
Eθ = Bθ=
4 π ε0 r3 4π r
3
Dipôle Dipôle
électrique magnétique
Energie potentielle d’interaction d’un W =−⃗p . ⃗
E ext W =−⃗
M .⃗
Bext
dipôle avec un champ extérieur
Couple de force subi dans un champ ⃗
Γ =⃗p ∧ ⃗
Eext ⃗
Γ =⃗
M∧⃗
B ext
extérieur
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Electrostatique-magnétostatique
Champ au point M
éloigné (OM =r )
1 2 p cos θ μ 0 2 M cos θ
Er = Br=
4 π ε0 r
3
4π r
3
1 p sinθ μ0 M sin θ
Eθ = Bθ=
4 π ε0 r3 4π r
3
2 2
Equation des lignes r =k sin θ r =k sin θ
de champ
Energie potentielle
d’interaction d’un W =−⃗p . ⃗
E ext W =−⃗
M .⃗
Bext
dipôle avec un champ
extérieur
Moment du couple de
force subi le dipôle ⃗
Γ =⃗p ∧ ⃗
Eext ⃗
Γ =⃗
M∧⃗
B ext
dans un champ
extérieur
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