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REPUBLIQUE DU NIGER

Fraternité-Travail Progrès

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRES


SECRETARIAT GENERAL

CONTINUITE PEDAGOGIQUE DANS LE CONTEXTE DE


LA PANDEMIE DE LA COVID19

CLASSE DE 1ère c

FASCICULE N°1

Mai 2020

0
Table des matières

Préface.........................................................................................................2

FRANÇAIS………………………………………….......…………..……3

MATHEMATIQUES………………………............…………..…..……5

SCIENCES PHYSIQUES………………………………...............……18

1
Préface
Le secteur de l’éducation occupe une place privilégiée dans les politiques de développement
des pouvoirs publics au regard des ressources humaines, matérielles et financières consenties par
l’Etat. En effet, près de 20% du budget national est alloué au secteur de l’éducation qui est aussi le
premier pourvoyeur d’emplois dans notre pays.
Malgré les multiples pesanteurs d’ordre climatique, sécuritaire et démographique, plusieurs
programmes et plans stratégiques sont élaborés et mis en œuvre par les autorités politiques pour un
développement pérenne de notre système éducatif. Dans un monde très compétitif et en perpétuelle
mutation, il est impératif de mettre l’accent sur une formation de qualité afin d’avoir des cadres en
quantité et en qualité qui œuvreront dans tous les secteurs pour un Niger prospère.
C’est dans cet élan plein d’enthousiasme qu’est intervenue la pandémie de la COVID-19 qui
a bouleversé l’ordre mondial et a perturbé notre système éducatif du fait de la fermeture de tous les
établissements d’enseignement de notre pays. Cependant, j’ai instruit mes collaborateurs très tôt
pour élaborer une stratégie de riposte à la COVID-19 afin d’assurer la continuité pédagogique et de
maintenir le niveau des élèves. Un comité technique des cadres de mon ministère dirigé par M. Le
Secrétaire Général a été mis en place et a réfléchi sur les différents scénarii de sauvetage de l’année
scolaire 2019-2020. Par ailleurs, des groupes disciplinaires avec des équipes d’experts composés
d’un inspecteur pédagogique, d’un conseiller pédagogique et d’un enseignant expérimenté ont été
mis en place pour élaborer des supports didactiques destinés aux enseignants et aux apprenants, par
le canal des médias. En plus, une version imprimée de ces productions sous forme de fascicules
sera mise à la disposition de tous les élèves pour améliorer leur apprentissage.
Cette pandémie que nous vivons encore, nous recommande plus d’imagination afin
d’innover nos pratiques enseignantes et de nous préparer à l’imprévu. Aussi devrons-nous
moderniser nos méthodes d’enseignement pour être dans l’air du temps par l’introduction
progressive des techniques de l’information et de la communication dans l’éducation.
Je félicite le comité technique pour la conception et le suivi de la mise en œuvre du plan
stratégique de riposte à la COVID-19 et l’ensemble des experts qui ont élaboré ces documents avec
une grande minutie, un esprit professionnel et un sentiment patriotique pour que rayonne l’école
nigérienne.
Je vous souhaite un bon usage de ces supports didactiques.
Monsieur Le Ministre des Enseignements Secondaires
MOHAMED SANOUSSI EL HADJI SAMRO

2
FRANҪAIS

3
Commentaire Composé
Séance 1 : le champ lexical
OS1 : à la fin de la leçon, l’élève doit être capable d’identifier un champ lexical dans
un texte ;
OS2 : à la fin de la séance, l’élève doit être capable de définir le champ lexical.
Texte : dans ce texte ci-dessous, relevez les mots qui ont un rapport avec la forge. Justifiez-le.
La forge était divisée en deux. A une extrémité il y avait des machines qui découpaient,
moulaient et assemblaient des boîtes métalliques. Les ouvriers de ces machines avaient un salaire
hebdomadaire et régulier. A l’autre extrémité et dans un espace plus restreint était installée une
rangée de petits foyers avec chacun sa provision de charbon. Un ouvrier ajustait et soudait au-
dessus de ces foyers les boîtes au fur et à mesure qu’elles sortaient des machines.
Peter Abrahams, Je ne suis pas un homme libre, Ed. Casterman
Réponse :
Les mots : machines ; découpaient ; moulaient ; assemblaient ; boîtes métalliques ;
ouvriers ; rangée ; foyers ; charbon ; soudait…

→Ces mots relevés évoquent la réalité de la forge (thème principal), ils constituent le
champ lexical de celle-ci.
NB : l’étude d’un champ lexical permet alors de trouver le thème principal et/ou les thèmes
secondaires d’un texte.
Définition :
On appelle « champ lexical » l’ensemble des mots qui se rapportent à une même réalité. Les mots
qui forment un champ lexical peuvent avoir pour points communs d’être synonymes ou d’appartenir
à la même famille, au même domaine, à la même notion.
Exemple :
1. Le champ lexical de la guerre :
- Synonyme : guerre, conflit, combat …
- Même famille : guerre, guerrier, guerroyer…
- Même domaine : soldat, arme, troupe, capitaine…
- Même notion : blessure, violence, hostilité…

2. Le champ lexical de la mort :


Défunt, funèbre, cadavre, s’éteindre, tombeau, deuil, pleurs, mort…
Exercices :
Texte 1 : dans ce texte ci-dessous, les mots en gras appartiennent à quel champ lexical ?
La maison, enduite d’un ancien badigeon rouillé, toute plate au milieu des grands hôtels
Louis XIV qui l’avoisinaient, n’avaient que trois fenêtres de façade ; et ces fenêtres,
carrées sans persiennes, étaient simplement garnies d’une rampe de fer, deux barres en
croix.
E. Zola, Au bonheur des dames, (1883).

Texte 2 : relevez dans le texte ci-dessous les 3 champs lexicaux annonçant l’imminence de
l’orage
Dehors, il faisait tout à fait nuit ; une nuit d’été que des lueurs éparses un peu partout éclairaient
encore. L’atmosphère était lourde et l’orage énorme surplombait les pelouses. Très loin, au
couchant, une longue déchirure rouge dans le ciel noir éclairait faiblement les pointes d’une
forêt. Dans le parc, les massifs tassés attendaient, comme toutes les choses de la terre,
qu’éclatât la détente. Au loin, il tonnait depuis longtemps déjà, mais les bruits qui d’abord
avaient été lents et sourds, venaient maintenant de toutes parts et, roulant à la rencontre les uns
des autres, se heurtaient avec fracas. Une première grosse goutte tomba sur Marie qui se hâta.

Guy De Maupassant, une vie (1883).

4
MATHEMATIQUES

5
DENOMBREMENT
Prérequis
. Opérations sur les ensembles
. Applications injectives, surjectives, bijectives

Objectifs
- Calculer le cardinal de la réunion de deux ensembles, du produit cartésien de deux ensembles,
de l’ensemble des parties d’un ensemble fini.
- Reconnaitre les notions : p-liste, arrangement, permutation, combinaison.
- Utiliser les notions : p-liste, arrangement, permutation, combinaison pour résoudre des
problèmes de dénombrement.
- Reconnaitre la formule du binôme de Newton.
- Utiliser le triangle de Pascal.
1- Cardinal d’un ensemble fini :
Définitions : un ensemble E est dit fini s’il a un nombre fini d’éléments.
On appelle cardinal d’un ensemble E le nombre d’éléments de cet ensemble on le note CardE
Remarque : Si E à n éléments on écrit CardE=n.
Card∅=0.

2-Cardinal de la réunion de deux ensembles :


Propriétés :
Soient A et B deux sous-ensembles d’un ensemble fini E :
Card(A∪B) = CardA + CardB - CardA∩B
Si A∩B=∅, A et B sont dits disjoints on a Card(A∪B) = CardA + CardB ;
Si A1 ; A2 ; A3 ; …… ;An sont n sous-ensembles d’un ensemble fini E, deux à deux disjoints alors
Card(A1∪ A2∪A3…..∪An)=cardA1+cardA2…..+cardAn.

3-Cardinal du produit cartésien de deux ensembles :


Propriétés :
Etant donnés deux ensembles finis E et F ; l’ensemble des couples (a, b) tels que a ∈ E et b ∈ F est
le produit cartésien E×F (on lit ≪ E croix F≫).
CardE×F=CardE×CardF
Remarque : Lorsque E=F on a E×E=E² et CardE2=CardE×CardE=(CardE)2
De façon générale :
Si E1 ; E2 ;…En sont n ensembles alors : Card(E1×E2×…..×En)=CardE1×CardE2×…CardEn.
En plus si E1=E2=E3=….En=E alors CardEn=(CardE)n
4-Cardinal de l’ensemble des parties d’un ensemble :
Propriété :
Soit E un ensemble fini à n éléments. L’ensemble 𝒫(E) des parties de E est fini et Card 𝒫(E) =2n .
5-Arrangements ; permutations :
1-p-listes :
a) Définition : Soit E un ensemble fini à n éléments.
On appelle p-listes de E tout élément de Ep=E×E×…×E ( p fois)
b) Propriétés : Le nombre de p-listes d’un ensemble E à n éléments est np.
Remarque : le nombre d’application d’un ensemble à p éléments vers un ensemble à n éléments est
np.

6
2-Arrangement
a) Définition :
Soit E un ensemble à n éléments et p un entier naturel tel que : n ≥ p.
On appelle arrangement de p éléments de E tout p-listes (ou une suite) d’éléments de E deux à deux
distincts.
b) Propriété :
Le nombre d’arrangements de p éléments d’un ensemble E à n éléments, noté , est tel que :
=n(n-1) (n-2) (n-3) …(n-p+1).
Remarque : le nombre d’application injective d’un ensemble fini à p élément vers un ensemble fini
à n éléments est .
3- Permutation
a) Définition :
Soit E un ensemble à n éléments. On appelle permutation de E tout arrangement des n
éléments de E.
b) Propriétés :
Le nombre de permutations d’un ensemble à n éléments est donc
=n(n-1) (n-2) …(n-n+1) =n(n-1) (n-2) …1=n ! (Se lit factorielle n).
Par convention 0 ! =1
Remarque : Le nombre d’application bijective d’un ensemble à n éléments vers un ensemble à n
éléments est : n !
Avec la notation précédente on a : =

6- Combinaison :
a) Définition : Soit E un ensemble à n éléments et p un entier naturel tel que 0≤p≤n. 0n
appelle combinaison de p éléments de E, toute partie de p éléments de E.
b) Propriétés : Le nombre de combinaison de p éléments de E noté est tel
que : .
Remarque : Le nombre des parties à p éléments d’un ensemble à n éléments est :

c) Formule du Binôme ; Triangle de Pascal :


Soit a et b deux réels et n un entier naturel quelconque.
- Si n=0 on a =1
- Si n=1 on a
- Si n=2 on a
- …
- Pour n quelconque on a car a+b=b+a (c’est
la formule du Binôme de newton).
De la propriété : On a le tableau suivant :(c’est le triangle de Pascal)

p 0 1 2 3 4
n
0 1
1 1= 1=
2 1= 2= 1=
3 1= 3= 3= 1=
4 1= 4= 6= 4= 1
5 =1 =5 =10 =10 =5

7
Différents types des tirages : Si dans un sac contenant n objets (boules, jetons…), on tire p objets.
Tirages
Simultanés Successifs
Avec remise Sans remise

Exercices résolus
Exercice N°1 :
Dans un club de 50 membres tout membre joue au basket ou au football.
30 jouent au basket, 25 jouent au football.
Combien de membres jouent les deux sports ?
Solution
Soit E l’ensemble des membres du club
A l’ensemble des membres qui jouent au basket
B l’ensemble des membres qui jouent au football
On a CardE=Card(A∪B)=CardA+CardB-CardA∩B
On a alors 50=30+25-CardA∩B
Donc CardA∩B=5.
Le nombre des membres qui jouent les deux sports est égal à 5.
Exercice N°2 :
Un sac contient 5 boules rouges et 3 boules noires
1-On tire simultanément trois boules du sac. Déterminer le nombre des résultats
permettant d’obtenir :
a) Une boule rouge et deux boules noires
b) Au moins une boule rouge.
2- On tire successivement trois boules avec remise. Rependre alors les questions a) et b)
3- On tire successivement trois boules sans remise. Rependre alors les questions a) et b)
Solution
1-a) le nombre est :
1-b) le nombre est : =55
2-a) le nombre est : =135
2-b) le nombre est :
3-a)
3-b) =330.
Exercice N°3:
On tire simultanément 8 cartes dans un jeu de 32 cartes. Déterminer le nombre de tirages
contenant :
1-Exactement 3 piques ;
2-Au moins 6 piques ;
3-Exactement 3 piques, dont le roi ;
4-3piques, 2trefles et 3coeurs.
Solution
1-Le nombre de tirage est : .
2- Le nombre de tirage est : .
3- Le nombre de tirage est : .
4- Le nombre de tirage est :

8
Séries d’exercices :
Exercice N°1 :
A) On constitue un groupe de 6 personnes choisies parmi 25 femmes et 32 hommes
1) De combien de façons peut-on constituer ce groupe de 6 personnes ?
2) Dans chacun des cas suivants, de combien de façons peut-on constituer ce groupe avec :
a) uniquement des hommes ;
b) des personnes de même sexe ;
c) au moins une femme et au moins un homme
B) Une femme a dans sa garde-robe 4 jupes, 5 chemisiers et 3 vestes. Elle choisit au hasard une
jupe, un chemisier et une veste. De combien de façons différentes peut-elle s’habiller ?
C) Déterminer le nombre d’anagramme de chacun des mots suivants :
SECONDAIRE ; DENOMBREMENT.

Exercice N°2
Dans une urne sont placés cinq jetons rouges, six jetons verts et quatre jetons jaunes. On tire
simultanément et au hasard trois jetons de l’urne.
1) Combien y-a-t-il de tirages possibles ?
2) Déterminer le nombre des possibilités dans les cas suivants :
Les trois jetons sont de couleurs différentes,
On obtient 2 jetons rouges et 1 jeton vert,
On obtient exactement un jeton jaune,
On obtient au moins un 2 jetons rouges.

EXERCICE N°3

Un clavier de 9 touches permet de composer le code d’entrée d’un immeuble, à l’aide d’une lettre
suivie d’un nombre de 3 chiffres distincts ou nom.
1) Combien des codes différents peut-on former ? A B C
2) Combien y-a-il de codes sans le chiffre 1 ? 1 2 3
3) Combien y-a-t-il de codes comportant au moins une fois le chiffre 1 ? 4 5 6
4) Combien y-a-t-il de codes comportant des chiffres distincts ?
5) Combien y-a-t-il de codes comportant au moins deux chiffres identiques ?

EXERCICE N° 4
1) Dans une classe de 30 élèves, 21 étudient l’anglais, 14 étudient l’allemand, 3 n’étudient ni
l’anglais, ni l’allemand. Combien étudient les deux langues ?
2) Une urne contient 9 boules numérotées de 1 à 9.
a) De combien de façons différentes est-il possible de tirer 3 boules simultanément de l’urne ?
b) Combien de tirage font-ils apparaitre 3 numéros pairs ?
c) Combien de tirage font-ils apparaitre deux numéros pairs et un numéro impair ?
d) Pour combien de tirages, la somme des numéros est-elle paire ?

EXERCICE N°5
I) Un sac contient 26 jetons représentant les 26 lettres de l’alphabet, dont 20 consonnes et 6 voyelles.
1) On tire au hasard simultanément cinq jetons du sac. Déterminer le nombre de tirages distincts :
a) Contenant exactement 2 voyelles.
b) Contenant au moins 1 voyelle.
2) On tire au hasard successivement 5 jetons, avec remise. Déterminer le nombre de tirages distinct :
a) contenant exactement 2 voyelles.
b) Contenant au moins 1 voyelle.
c) Contenant au moins 2 lettres identiques.

9
EXERCICE N°6
I) Dans un sac se trouvent cinq jetons verts numérotés de 1 à 5 ; trois jetons blanc numérotés de
1 à 3et quatre jetons rouges numérotés de 1 à 4.
1) On tire au hasard successivement et sans remise trois jetons du sac. Déterminer le nombre de
tirages contenant :
a) 3 jetons de couleurs différentes.
b) au moins deux jetons verts.
c)Exactement un jeton vert et un numéro 2.
2) On tire au hasard simultanément trois jetons du sac. Déterminer le nombre de tirages
contenant :
a) 3 jetons de même couleur.
b) au plus un jeton rouge.
II) Quatre garçons et deux filles s’assoient sur un banc.
1) Quelle est le nombre de dispositions possibles ?
2) Quelle est le nombre de dispositions possibles si les garçons sont d’un côté et les filles de
l’autre ?
3) Quelle est le nombre de dispositions possibles si chaque fille est intercalée entre deux
garçons ?
EXERCICE No7
I)1)Résoudre dans IN les équations suivantes 3Cn3  4Cn2 et 2 An3  n2  32n  15
II) Dans une classe de 30 élèves, chaque élève étudie au moins une des trois langues anglais,
allemand, espagnol.
Un élève étudie les trois langues, 17 étudient l’anglais, 8 étudient l’anglais et l’allemand, 5 étudient
l’anglais et l’espagnol, 17 étudient exactement deux langues, 26 étudient l’allemand ou l’anglais.
1) Combien d’élèves étudient une seule langue
2) On choisit au hasard trois élèves pour traduire un texte en anglais.
a) Combien a-t-on de choix possibles ?
b) Combien a-t-on de choix pour que le texte ne soit pas traduit ?
c) Combien a-t-on de choix pour que chacun des élèves choisis soit à mesure de traduire le texte ?
d) Combien a-t-on de choix pour que chacun des élèves choisis parle anglais mais qu’aucun ne parle
espagnol ?
EXERCICE No8
Une urne contient 4boules noires et 6 boules blanches indiscernables au toucher
1)On tire successivement 3 boules sans remise.
Déterminer le nombre de tirages tels que :
a) On n’obtient que des boules noires.
b) Toutes les boules tirées sont de la même couleur.
c) On obtient des boules de deux couleurs.
d) On obtient exactement une boule blanche.
2) On tire successivement 3 boules avec remise. Déterminer le nombre de tirages contenant :
a) au moins une boule noire.
b) Au plus deux boules blanches.
c) Une boule blanche et deux boules noires dans cet ordre.
EXERCICE N09
Pour répondre à un sondage, on doit classer 5 chanteurs pris dans une liste de 20. Parmi les 20
chanteurs, il y a 12 hommes, 8 femmes et 6 étrangers dont 2 femmes.
1) Calculer le nombre de classements possibles.
2) Calculer le nombre de classements sachant que :
a) 2 femmes occupent les deux premières places, suivies de 3 hommes.
b) on a choisi exactement 2 femmes ;
c) il y a au moins deux femmes choisies.
3) Calculer le nombre de classements contenant au moins un étranger.
4) Calculer le nombre de classements contenant exactement un étranger et deux femmes.
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EXERCICE N010
Un sac contient 26 jetons représentant les 26 lettres de l’alphabet, dont 20 consonnes et 6 voyelles.
1) On tire simultanément 5 jetons du sac. Déterminer le nombre de tirages distincts :
a) Contenant exactement 2 voyelles.
b) Contenant au moins 1 voyelle.
2) On tire successivement 5 jetons, avec remise. Déterminer le nombre de tirages distincts :
a) Contenant exactement 2 voyelles.
b) Contenant au moins 1 voyelle.
c) Contenant au moins 2 lettres identiques.

EXERCICE No11
I)1) Résoudre dans IN les équations suivantes 3Cn  4Cn et 2 An  n  32n
3 2 3 2

II) Dans une classe de 34 élèves, 26 aiment les Maths, 20 sont sportives et 7 sont musiciennes. Aucune
étudiante ne déteste les maths, le sport et la musique. De plus, 4 sont des matheuses musiciennes, 15 sont des
matheuses sportives et 3 sont des musiciennes sportives
1) Y a-t-il une élève satisfaisant les idéaux grecs, c’est-à-dire matheuse, musicienne et sportive ?
2) On choisit au hasard trois élèves pour traiter un exercice de Maths.
a) Combien a-t-on de choix possibles ?
b) Combien a-t-on de choix pour que l’exercice ne soit pas traité ?
c) Combien a-t-on de choix pour que chacun des élèves choisis soit à mesure de traiter l’exercice ?
d) Combien a-t-on de choix pour que chacun des élèves choisis aiment les Maths mais qu’aucune ne soit
musicienne ?

STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Prérequis :
- série statistique à une variable discrète
- série statistique à une variable continue avec regroupement par classe de même amplitude
Objectifs
 Organiser et représenter des données statistiques (tableaux, diagrammes, histogrammes)
 Déterminer les caractéristiques de position d’une série statistique groupée en classe (classe modale,
médiane, moyenne)
 Déterminer les caractéristiques de dispersion d’une série groupée en classe (écart moyen, variance,
étendue, écart-type)

I. Séries statistiques à une variable continue

1. Regroupements par classes

Voici les notes obtenues par des candidats à un concours : 17 10 9 10 11 16 15 10 3 5 7 7 2


15 9 10 11 15 16 17 12 11 9 6 0 7 11 14 16 10 12 14 15 10 9 8 8 7 12 10 14 13 10
11 9 8 6 7 6 4 .

On obtient les deux tableaux ci-dessous qui représentent des regroupements en classes de ces
mêmes notes.

11
Classes [0 ;3[ [3 ;6[ [6 ;9[ [9 ;12[ [12 ;15[ [15 ;18[ Total

Effectifs 2 3 11 18 7 9 50

[O ;5[ [5 ;8[ [8 ;10[ [10 ; 12[ [12 ;14[ [14 ;18[ Total

Classes

Effectifs 4 9 8 13 4 12 50

2. Centre et amplitude d’une classe

Une classe est un intervalle de type :

Son centre et son amplitude

3. Histogramme

Un histogramme est la représentation graphique d’une série statistique à variable continue. L’aire de
chaque rectangle de l’histogramme est proportionnelle à son effectif ou à sa fréquence. La hauteur
de chaque rectangle peut se calculer par la formule :

où est l’amplitude de base choisie

II. Caractéristiques d’une série statistique à une variable continue

1. Caractéristiques de position

a. Classe modale
On appelle classe modale d’une série statistique présentant un regroupement en classe, toute
classe d’effectif maximal.
Exemple :
Dans les tableaux ci-dessus les classes modales sont respectivement : [9 ; 12[ et [10 ;12[
b. Médiane
On appelle médiane d’une série statistique présentant un regroupement en classe, le nombre
réel qui partage la série en deux effectifs égaux.
Pour le calcul de la médiane on procède par interpolation linéaire :

où est la classe médiane, N(a) est l’effectif cumulé


croissant de la classe qui précède la classe médiane et N(b) l’effectif cumulé croissant de la
classe médiane.

Remarque : On peut aussi utiliser les fréquences cumulées croissantes pour calculer la médiane.
Dans ce cas on a : où F(a) est la fréquence cumulée croissante de la
classe qui précède la classe médiane et F(b) la fréquence cumulée croissante de la classe médiane.

Remarque : la médiane est aussi l’abscisse du point du polygone des effectifs cumulés qui a pour
ordonnée (c’est aussi l’abscisse du point d’intersection des deux polygones des effectifs cumulés).

12
c. Moyenne arithmétique :
On appelle moyenne arithmétique d’une série statistique présentant un regroupement en classes le
réel défini par :

Où les sont les centres des classes de la série et N son effectif total.

2. Caractéristiques de dispersion :
a) Etendue
On appelle étendue d’une série statistique présentant un regroupement en classes la différence entre
la borne supérieure de la dernière classe et la borne inférieure de la première classe.

b) Ecart moyen
L’écart moyen d’une série statistique présentant un regroupement en classes est le réel tel
que : .

c) Variance et écart-type
La variance d’une série statistique présentant un regroupement en classes est le réel positif noté V
tel que : .

L’écart-type est le réel

Exercices résolus

Exercice N°1

On considère la série statistique suivante

Classes [O ; 5[ [5 ; 8[ [8 ; 10[ [10 ; 12[ [12 ; 14[ [14 ; 18[ Total

Effectifs 4 9 8 13 4 12 50

1) Construire l’histogramme de cette série.

2) Donner la classe modale de la série.

3) Calculer la moyenne et la médiane de la série.

4) Calculer l’étendue, l’écart moyen, la variance et l’écart-type de la série.

Solution

1) Construction de l’histogramme

Classes [O ;5[ [5 ;8[ [8 ;10[ [10 ; 12[ [12 ;14[ [14 ;18[ Total

Effectifs 4 9 8 13 4 12 50

13
Amplitudes 5 3 2 2 2 4

Hauteurs 1,6 6 8 13 4 6

Pour les calculs des hauteurs des rectangles on a pris


Construire alors l’histogramme.

2)La classe modale de la série est [10 ;12[car elle a le plus grand effectif.

3) Calcule de la moyenne arithmétique et de la médiane de la série

Classes [O ;5[ [5 ;8[ [8 [10 ; 12[ [12 ;14[ [14 ;18[ Total
;10[

Effectifs 4 9 8 13 4 12 50

Effectif cumulé 4 13 21 34 38 50
croissant

2,5 6,5 9 11 13 16

10 58,5 72 143 52 192 527,5

La moyenne arithmétique est

[10 ; 12[étant la classe médiane on a :

4) Calcule de l’étendue, l’écart moyen, la variance et l’écart-type

Classes [O ;5[ [5 ;8[ [8 ;10[ [10 ; 12[ [12 ;14[ [14 ;18[ Total

14
Effectifs 4 9 8 13 4 12 50

2,5 6,5 9 11 13 16

32,2 36,45 12,4 5,85 9,8 65,4 162,1

25 380,25 648 1573 676 3072 6374,25

L’étendue est 18

L’écart moyen

La variance

L’écart-type

Exercice N°2
Une étude statistique d’une variable continue X portant sur une population de 200 individus a donné
le tableau ci-dessous :
Classes [50 ;60[ [60 ;70[ [70 ;75[ [75 ;90[ [90 ;100[
Effectifs a 60 50 b 30
Où a et b sont deux entiers naturels. On donne la moyenne =73.875
1) Calculer les valeurs a et b.
2) Pour les valeurs a et b trouvés calculer l’écart-type de la série.
3) Construire l’histogramme de la série pour les mêmes valeurs a et b
Solution
Reprenons le tableau en ajoutant deux lignes :

Classes [50 ;60[ [60 ;70[ [70 ;75[ [75 ;90[ [90 ;100[
Effectifs a 60 50 b 30
Centre des classes 55 65 72.5 82.5 95
55a 3900 3625 82.5b 2850
1) On a N=200=a+b+140 ⟹ a+b=60
De plus =73.875= (55a+82.5b+10375) ⟹ 55a+82.5b=4400
On obtient ainsi le système :
En le résolvant on a : a=20 et b=40.
2) Comme a=20 et b=40 V(X)≅141.546 or σ= ≅11.89
3) L’histogramme de la série
Complétons le tableau avec les hauteurs de chaque rectangle.
Classes [50 ;60[ [60 ;70[ [70 ;75[ [75 ;90[ [90 ;100[
Effectifs 20 60 50 40 30
Hauteur du rectangle 20 60 100 26.7 30

Nous rappelons que chaque hauteur

15
Série d’exercices
Exercice 1 : On a relevé les montants en francs des dépôts dans un centre des chèques, pour un jour donné.
50 500 630 640 470

350 2000 450 940 1250

750 600 1790 200 670

880 900 1100 1320 980

1390 100 510 810 1180

580 1090 740 1150 250

1510 1400 910 455 990

1050 390 180 1490 850

490 1650 1450 710 1160

740 790 790 560 560

1) Prendre une marge de variation de 0 à 2000F. la partager en 10 classes de même amplitude.


Dresser alors le tableau des effectifs, des fréquences cumulées croissantes et décroissantes.
2) Représenter l’histogramme de la série groupé en classes
3) Calculer la médiane de cette série groupée en classes
4) Calculer la moyenne, l’écart moyen, la variance et l’écart-type de la série groupé en classes.

Exercice 2 : Le tableau suivant donne le nombre d’auditeurs, en milliers, d’une station de radio
suivant les heures d’écoute.

Heures [4 ; 6[ [6 ; 8[ [8 ; [10 ;12[ [12 ; 13[ [13 ; 15[ [15 ;18[ [18 ;20[ [20 ;24[
d’écoute 10[
Nombre 1000 1200 800 900 2000 700 600 2300 500
d’auditeurs

1) a) Construire le polygone des fréquences cumulés croissantes.


b) En déduire l’intervalle médian de la série.
16
2) Déterminer la classe modale et la moyenne de la série.
3) Déterminer la variance et l’écart-type de la série.

EXERCICE No3
Le tableau suivant donne l’âge des habitants d’une ville :
Âge [0 ; 6[ [6 ; 15[ [15 ; 25[ [25 ; 35[ [35 ; 45[ [45 ; 60[ [60 ; 90[
Nombre 40 34 32 29 22 21 18
1) Construire l’histogramme représentant cette série statistique.
2) Déterminer la classe modale et l’étendue de cette série.
3) Calculer l’âge moyen des habitants de cette ville et l’écart type.
4) Calculer l’écart moyen de cette série.

EXERCICE N°4
Les notes obtenues par les élèves d’une classe de première a l’issue d’un devoir de mathématique
sont les suivantes : 2 3 2 17 10 14 13 7 7 14 16 7 9 10 11 3 17 11 9 10 10 14 7 3 5 7
6 14 16 10 3 11 5 3 2 7 8 9 10 7 8 11 13 15 14 17 6 12 16 10.
1)Regrouper ces notes dans les classes suivantes :[2 ;8[ ;[8 ;10[ ;[10 ;12[ ;[12 ;14[ et [14 ;18[.
2) Déterminer les fréquences de chacune des classes.
3) Construire l’histogramme des effectifs de la série statistique.
4) Déterminer la classe modale de la série.
5) Calculer la moyenne et la médiane de la série.
6) Sur un même graphique, construire les deux polygones des fréquences cumulées. Vérifier le
résultat obtenu à la question 5).
6) Calculer l’écart moyen et l’écart type de la série.
EXERCICE N05
On a relevé la distance parcourue par chacun des 150 taxis d’une compagnie entre leur mise en
circulation et leur première panne. Les résultats de cette enquête sont résumés dans le tableau ci-
dessous, les distances étant exprimées en milliers de kilomètres.
Distance [0 ; 5[ [5 ; 7 [ [7 ; 9 [ [9 ; 15 [
parcourue

EFFECTIF 15 A 36 B
1) Déterminer les réels a et b tels que
2) Construire l’histogramme représentant cette série ainsi que le polygone des effectifs.
3) Quelle est la classe modale de la série.
4) Calculer l’écart moyen et l’écart type de la série.
EXERCICE No6
Le tableau suivant donne la répartition des clients d’une boutique selon le montant, en euros, de
leurs achats :
Montant [0 ; 15[ [15 ; 30[ [30 ; 60[ [60 ; 120[ [120 ;240[
en euro
Nombre 57 135 104 52 12
de client
1) Construire l’histogramme représentant cette série statistique, ainsi que le polygone des effectifs.
2) Déterminer la classe modale et le mode de cette série.
3) Calculer la moyenne et l’écart type de cette série.
4) Calculer l’écart-moyen de cette série.

17
PHYSIQUE - CHIMIE

18
19
THEME 2 : Chimie minérale et générale : métaux et oxydoréduction
Chapitre 1 : Couples oxydant-réducteur en solution aqueuse, classification qualitative.
Objectifs : A la fin du chapitre chaque élève doit être capable de :
-Définir le couple oxydant-réducteur ;
-Citer le couple H3O+/H2 ou H+/H2.
-Citer et classer qualitativement quelques couples oxydant-réducteur suivant leur pouvoir oxydant
ou réducteur ;
-Utiliser la classification des couples oxydant-réducteur.
Prérequis :
-Une oxydation est une perte d’électrons.
-Une réduction est un gain d’électrons.
-Un oxydant est toute espèce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons ;
-Un réducteur est toute espèce chimique capable de céder un ou plusieurs électrons.
-Tous les atomes des métaux peuvent perdre des électrons et donner des cations.
-Une solution acide contient les ions H3O+
I-Notion de couple oxydant-réducteur
1-Expériences
a-Réaction entre le fer et une solution acide
Les solutions aqueuses d’acide chlorhydrique et d’acide sulfurique réagissent avec certains métaux.
a.1-Expérience
Versons une solution d’acide sulfurique sur de la limaille de fer.

b-observations :
On observe une réaction avec dégagement d’un gaz qui est le dihydrogène et la solution filtrée est
de couleur vert-pâle. Une solution d’hydroxyde de sodium ( Na+ + OH-) versée dans le filtrat donne
un précipité vert de Fe(OH)2 : le filtrat contient donc des ions Fe2+.
L’équation-bilan de la réaction est :
Fe +2H+ H2 + Fe2+
+
Ou Fe +2H3O 2H2O + H2 + Fe2+
c-Interprétation :
Le fer métal est transformé en ion Fe2+ et le proton H+ en dihydrogène selon les demi-équations :
Fe Fe2+ +2e- (oxydation)
+
2H + 2e- H2 (réduction)
Cette réaction consiste à un transfert d’électrons entre le fer et les ions H+ des solutions acides.

b-Réaction entre les ions Cu2+ et le fer métal


Dans une solution de sulfate de cuivre, de couleur bleue due aux ions cuivre II, plongeons une lame
de fer bien décapée.

20
a-1-Observations :
-la décoloration de la solution ;
-la formation d’un dépôt métallique rougeâtre de cuivre sur la lame de fer ;
-la solution finale de couleur vert-pâle due aux ions Fe2+
a-2-interprétation :
-le fer métal est transformé en ion Fe2+ :
Fe Fe2+ +2e- (oxydation)
-les ions Cu2+ sont transformés en cuivre métal :
Cu2+ +2e- Cu (réduction)
Les électrons n’existent pas en solution, en conséquence, le fer a pu céder ces électrons car les ions
Cu2+ les ont captés.
L’équation-bilan de la réaction est donc :
Fe + Cu2+ Fe2+ + Cu.
On assiste donc à un transfert d’électrons entre le métal fer et les ions cuivre II.
C-Réaction entre le cuivre métal et les ions argent Ag+
On plonge une lame de cuivre dans une solution de nitrate d’argent.

La réaction est spontanée, le cuivre se recouvre d’un dépôt métallique d’argent et la solution se
colore en bleue. Les démi-équations et l’équation-bilan de la réaction sont :
2 (Ag+ +e- Ag) (reduction)
2+
Cu Cu +2e- (oxidation)
2Ag+ + Cu 2Ag + Cu2+
On assiste à un transfert d’électrons entre le métal cuivre et les ions Ag+.
VID_20200428_103510.mp4

2-Définition d’un couple oxydant-réducteur


a-le couple Cu2+/Cu
-lors de la réaction entre le fer et les ions cuivre II, on a : Cu2+ (oxydant) + 2e- Cu
-lors de la réaction entre le métal cuivre et les ions Ag+ on a : Cu (réducteur) Cu 2+ +2e-
Les ions cuivre II en gagnant les électrons conduisent au métal cuivre et le cuivre métal en cédant
des électrons conduit aux ions Cu2+ : on dit que Cu2+ et Cu forme un couple oxydant-réducteur noté
Cu2+/Cu.
b-Généralisation :
Deux espèces Ox et Red forment un couple oxydant-réducteur si le gain d’électrons par l’oxydant
Ox conduit au réducteur Red et réciproquement le réducteur en cédant les électrons conduit à
l’oxydant ox. On écrit : Ox +n e- Red.
Exemples des couples oxydant-réducteur :
Fe2+ +2e- - Fe : on a le couple Fe2+/ Fe ;
+
Ag +e- Ag : on a le couple Ag+/Ag ;
2H+ +2 e- H2 : on a le couple H+/H2 ou H3O+/H2
Application1 :
En utilisant les espèces chimiques énumérées ci-après, former les différents couples oxydant-
réducteur possibles et écrire les demi-équations électroniques correspondantes :
Co; Ba2+; K+; Co2+; Cr; Ba; K; Cr3+.

21
Résolution :
Les différents couples et les demi-équations électroniques sont :
Co2+/Co: Co Co2+ +2 e-;
Ba2+/Ba: Ba Ba2+ +2 e-;
+
K /K : K K+ + e- ;
Cr3+/Cr : Cr3+ + 3 e- Cr
II-Classification qualitative des couples oxydant-réducteur
1-Etude des couples Fe2+/Fe et Cu2+/Cu
-Lorsque l’on plonge une lame de fer dans une solution contenant des ions cuivre II, une réaction se
produit spontanément :
Fe+ Cu2+ Cu + Fe2+
-Si on plonge une lame de cuivre dans une solution contenant les ions fer II, aucune réaction ne se
produit.
Conclusion :
-le fer réduit les ions cuivre II alors que le cuivre ne réduit pas les ions Fe2+ : on dit que le fer est un
réducteur plus fort que le cuivre.
-D’autre part, l’ion cuivre II oxyde le fer alors que les ions fer II n’oxyde pas le cuivre : on dit que
les ions Cu2+ sont des oxydants plus forts que les ions Fe2+.
On a le schéma :

2-Le couple Cu2+/Cu et Ag+/Ag


La réaction naturelle entre ces couples a pour équation-bilan : 2 Ag+ + Cu 2Ag + Cu2+
+
Les ions argent oxydent le cuivre et le cuivre métal réduit les ions Ag : le cuivre est donc plus
réducteur que le métal argent et que les ions Ag+ sont plus oxydants que les ions Cu2+.
On a le schéma de classement suivant :

3-Généralisation du classement :
Ainsi, des études expérimentales ont permis de classer les métaux en fonction de leur pouvoir
réducteur.

22
NB : Les solutions acides attaquent le fer et l’équation-bilan de la réaction est :
Fe +2H+ Fe2+ + H2 : les ions H+ oxydent donc le fer et le couple H+/H2 est donc au-dessus
2+
du couple Fe /Fe. Les acides attaquent aussi le plomb, mais n’attaquent pas le cuivre ; d’où la
position du couple H+/H2 sur l’échelle.
4-Utilisation de la classification :
Cette classification permet de prévoir le sens d’une réaction d’oxydoréduction entre deux couples
oxydant-réducteur en présence : un oxydant ne peut oxyder que les réducteurs des couples moins
oxydants que lui selon la règle de gamma.
En effet, l’oxydant le plus fort réagit avec le
réducteur le plus fort.

d’où l’équation-bilan : n’Ox1 +nRed2 n’Red1+ nOx2 .


Application2:
En utilisant la classification électrochimique des métaux, prévoir si les systèmes suivants donneront
lieu, ou non, à une réaction naturelle (écrire, dans le cas où il y a réaction, l’équation-bilan) : Ag
+Al3+ ; Cu2++Al ; Cu+ Zn2+ ; Zn+ Cu2+ ; Al3+ +Cu ; Hg+H3O+
Solution :
Ag + Al3+ réaction impossible
3Cu2++ 2Al 3Cu +2 Al3+
2+
Cu + Zn réaction impossible
2+
Zn + Cu Zn2+ +Cu
Al3+ + Cu pas de réaction
+
Hg + H3O pas de réaction

23
Exercices de maison

EXERCICE 1
1)-En utilisant les différentes espèces chimiques énumérées ci-après, former les différents couples
redox possibles et écrire les demi-équations électroniques correspondantes :
Co ; Ba2+ ; Mg ; Pb ; Co2+ ; Cr ; Ni2+ ; Mg2+; Cr3+; Ni; K+; Ba; Mn; K; Pb2+.,Mn2+
2)-Nommer les éléments correspondants à l’aide de la classification périodique.

EXERCICE 2
Soit l’équation-bilan, non équilibrée, ci-dessous :
Ni2+ +Al Ni + Al3+
1)-Equilibrer cette équation.
2)-Identifier les deux couples redox mis en jeu, en déduire les demi-équations électroniques
correspondantes.
EXERCICE 3
Soit les couples suivants : Ag /Ag ; Fe /Fe ; Al3+/Al.
+ 2+

1)-Ecrire les demi-équations électroniques relatives à ces couples.


2)-En utilisant la classification qualitative des couples, prévoir la réaction naturelle qui a eu lieu
entre les couples redox :
a)- Fe2+/Fe et Ag+/Ag ;
b)-Fe2+/Fe et Al3+/Al.
3°-Ecrire, dans chaque cas, l’équation-bilan de la réaction correspondante.

EXERCICE 4
On introduit une masse m=1g de limaille de fer dans un volume V=250mL de solution diluée
d’acide sulfurique telle que la concentration en ions H+aq soit initialement Co= 0,2mol/l.
1)-Quelle est la composition d’une solution aqueuse d’acide sulfurique ?
2)-Ecrire l’équation de la réaction qui se produit.
3)-Quel est le volume de dihydrogène dégagé ?
4)-Quelles sont les concentrations finales en ions H+ et en ion fer (II) Fe2+ ?
Donnée : Vm=22,4l ; M(Fe)=56 g.mol-1
EXERCICE 5
Les équations-bilans suivantes traduisent des réactions d’oxydo-réduction spontanées (ou
naturelle).
a. Au3+ + Al Au + Al3+
b. 3Hg2+ +2 Al 3Hg + 2 Al3+
3+
c. 2Au + 3Hg 2Au + 3Hg2+
1. Pour les équations a. et b. indiquer :
-l’oxydant, le réducteur
-les couples redox concernés
-les demi-équations-électroniques mises en jeu
2. Classer les réducteurs et les oxydants respectivement par pouvoir réducteur et oxydant
croissant
3. Le cuivre Cu est plus réducteur que le mercure Hg
L’ion Cu2+ est plus oxydant que l’ion Al3+
Indiquer la position relative des quatre couples redox mis en jeu dans la classification
électrochimique qualitative (sur un axe vertical).
4. Y-a-t-il réaction si on plonge une lame de cuivre dans une solution de (Au3+ +3Cl-) ? si on
plonge une lame de cuivre dans une solution de (2Al3+ + 3SO42-) ?
Résolution des exercices proposés

24
Exercice1 :
1. Couples redox et demi-équations électroniques
2+
Co /Co : Co Co2+ + 2e-
Ba2+/Ba : Ba Ba2+ +2 e-
Mg2+/Mg : Mg Mg2+ + 2e-
2+
Pb /Pb : Pb Pb2+ +2 e-
Ni2+/Ni : Ni Co2+ + e-
2+
Mn /Mn : Mn Mn2+ +2 e-
Cr3+/Cr : Cr Cr3+ + 3e-
+
K /K : K K+ + e-

2. Nom des éléments


Co : cobalt
Ba : baryum
Mg : magnésium
Pb : plomb
Ni : nickel
Mn : manganèse
Cr : chrome
K : potassium
Exercice2
1. Equilibrage de l’équation-bilan
3 Ni2+ + 2 Al 2 Al3+ +3 Ni
2. Couples mis en jeu
Ni /Ni et Al3+/Al
2+

Demi-équations électroniques
Al Al3+ + 3e
Ni2+ +2e Ni
Exercice3 :
1. Démi-équations électroniques
Ag Ag+ + e
Fe Fe2+ + 2 e
Al Al3+ + 3 e
2. Réactions naturelles
a. Réduction des ions Ag+ par le métal fer
b. Réduction des ions fer II par l’aluminium
3. Equations-bilans
a. Fe + 2 Ag+ Fe2+ +2Ag
b. 3Fe2+ +2Al 3Fe + 2Al3+
EXERCICE 4 :
1. Composition de la solution aqueuse d’acide sulfurique
H2SO4 + 2H2O 2H3O+ + SO42-
Une solution d’acide sulfurique contient des ions hydronium H3O+ et des ions sulfate SO42-
2. Equation de la réaction
Fe + 2 H3O+ Fe2+ +H2 +2 H2O
3. Volume de dihydrogène dégagé
nombre de moles de fer
n(Fe)= AN : n(Fe)= =1,78.10-2mol
-nombre de moles d’ions H3O+
n(H2SO4)= C0.V or n(H2SO4)= n(H3O+) alors n(H3O+)=2C0.V
AN : n(H3O+)=2 0,2 0,25=0,1mol
n(H3O+)/2=5.10-2mol
25
n(Fe) n(H3O+)/2 : Fe est le réactif limitant
n(H2)=n(Fe)=1,78.10-2mol
Le volume de H2 :
n(H2)= alors v(H2)=n(H2) Vm=1,78.10-2 22,4=0,398
v(H2)=0,398L.
4. Concentrations finales en ion H+ et ions Fe2+

nombre de moles d’ions H3O+ apportés par la solution d’acide sulfurique n(H3O+)=0,1mol
nombre de moles de H3O+ disparus n(H3O+)=2n(Fe)=2 1,78.10-2=3,56.10-2mol
nombre de moles de H3O+ restant n1(H3O+)=0,1 – 3,56.10-2=6,44.10-2mol
concentration des ions H3O+ en solution =
AN : = =0,257mol.L-1
Concentration des ions Fe2+ en solution
Nombre de moles de Fe2+ en solution : n(Fe2+)=n(Fe)=1,78.10-2mol
=
AN : = = 0,0712 mol.L-1.

EXERCICE 5 :
1. -Equation 1
l’oxydant est Au3+ et le réducteur est Al
couples concernés sont : Au3+/Au; Al3+/Al
demi-équations électroniques
Au3+ +3 e Au
Al Al3+ +3e
-Equation 2 :
3Hg2+ + 2 Al 3Hg +2Al3+
l’oxydant est Hg2+ et le réducteur est Al
couples concernés sont : Hg2+/Hg; Al3+/Al
demi-équations électroniques
Au3+ +3 e Au
Al Al3+ +3e

2. Al est plus réducteur que Hg car Al réduit les ions Hg2+. Hg est plus réducteur que Au car il
réduit les ions Au3+
-classement par pouvoir réducteur croissant

-classement par pouvoir oxydant croissant

3. Le cuivre Cu est plus réducteur que le mercure Hg : le couple Cu2+/Cu est donc situé en
dessous du couple Hg2+/Hg dans la classification.
L’ion Cu2+ est plus oxydant que l’ion Al3+ : le couple Cu2+/Cu est donc situé au-dessus du
couple Al3+/Al dans la classification.
4. D’après la règle de Gamma l’oxydant Au3+ du couple Au3+/Au peut réagir avec le
réducteur Cu du couple Cu2+/Cu situé en dessous de la classification. Il n’y a pas de réaction

26
entre l’ion Al3+ et le métal cuivre : le schéma indique que c’est la réaction inverse qui est
possible
Thème2 : Electricité
Chapitre2 : Loi d'ohm pour un récepteur non ohmique; Bilan énergétique
Objectifs d’apprentissage : A la fin de ce chapitre chaque élève doit être capable de :
-Tracer la caractéristique U = f(l) d'un récepteur non ohmique à partir d’un montage et exploiter
cette caractéristique ;
-Définir la f.c.e.m. et exprimer la loi d’Ohm pour un récepteur non ohmique ;
-Exprimer le bilan énergétique dans un circuit électrique et dans un circuit électronique
(transistor) ;
-Donner les raisons de la différence entre les puissances d’entrée et de sortie au niveau du transistor.
Pré-requis :
-un dipôle est un composant électrique qui comporte deux bornes : une borne d’entrée et une borne
de sortie.
-il y a des dipôles actifs (qui fournissent de l’énergie) et des dipôles passifs (qui consomment de
l’énergie).
- pour représenter un dipôle on utilise la convention générateur et la convention récepteur

-La puissance aux bornes d’un dipôle soumis à une tension et parcouru par un courant d’intensité I
est P=UI
- la loi d’ohm pour un générateur est UPN=E-rI
- il y a deux sortes de transistor : NPN et PNP.
Chapitre 2 : Loi d'ohm pour un récepteur non ohmique; Bilan énergétique
I. Caractéristique U=f(I) d’un récepteur non Ohmique
1. Définition
Un récepteur non ohmique est un dipôle capable de transformer une partie de l’énergie électrique
reçue en une autre forme autre que l’énergie calorifique.

Exemples : L’électrolyseur qui transforme l’énergie électrique en énergie chimique et le moteur qui
transforme une partie de l’énergie électrique en énergie mécanique.
2. Tracé de la caractéristique U=f(I)
a. Dispositif expérimental
Matériel :
-Générateur de tension variable
-Voltmètre
-Ampèremètre
Electrolyseur
Fils de connexion

27
b. Mesures
I( mA) 0 0 50 100 150 200 250
U(V) 0,9 2,5 84 14 175 22 28

c. Tracé de la caractéristique
Echelle : 1cm pour 25 mA et 1cm pour2V

3. Exploitation de la caractéristique
La courbe UAB=f(I) est une droite croissante ne passant pas par l’origine : c’est une droite affine
d’équation UAB=a.I + b où a est la pente de la droite et b l’ordonnée à l’origine.
b est la force contre électromotrice notée E’.
a= est la résistance interne de l’électrolyseur.
L’équation de la caractéristique est donc : UAB=E’ + r’I : c’est la loi d’ohm pour le récepteur.
4. Définition de la f.c.e.m
On appelle force contre électromotrice (f.c.e.m) notée E’ d’un récepteur la tension minimale qu’il
faut appliquer à ses bornes pour qu’il fonctionne.
Application1 : la caractéristique intensité-tension d’un récepteur est une droite passant par les
points (I1=5A ; U1= 15V) ; (I2=10A ; U2=20V)
1. Tracer la caractéristique de ce récepteur à l’échelle 1cm pour 2,5A et 1cm pour5V.
2. Calculer la f.c.e.m E’ et la résistance interne r’ de ce récepteur

28
Solution:
1. Tracé

2. Calcul de la f.c.e.m. et de la résistance interne.

r’=2,5 et E’=2,5V.
II. Bilan énergétique
1. Bilan énergétique d’un circuit électrique
a. Puissance reçue par un récepteur
=UAB.I or UAB=E’+r’.I =E’I+r’.I²
Avec u=E’.I :puissance utile
j=r’.I² : puissance dissipée par effet joule dans un circuit électrique
b. Bilan énergétique dans un circuit électrique : loi de Pouillet

-Puissance fournie au circuit


f=UPN.I=E.I-r.I²
-Puissance joule dans le conducteur ohmique j= R.I²
-Puissance reçue par l’électrolyse r=UAB.I=E’I + r’I²
Conservation de l’énergie
f= r + j=EI-rI²=E’.I +r’.I² +R.I²
E-E’=I.(R+r+r’) alors I= : c’est la loi de Pouillet
2. Bilan énergétique d’un circuit électronique comportant un transistor.
29
a. Puissance reçue par un transistor
r=UBE.IB +UCE.IC

Application2 : un transistor a les caractéristiques suivantes : UBE=0,7V ; IB=100 A ; UCE=10V ;


IC=20mA. Calculer la puissance reçue par le transistor.
Solution :
Puissance d’entrée : e=UBE.IB
AN : e=0,7 x 10-4=7.10-5W
Puissance de sortie : s=UCE.IC
AN : s=10 x 2.10-2=0,2 ; s=0,2W
s e.
Puissance reçue est r= e + s
AN : r =0,2 +7.10-5=0,2 ; r =0,2W.
NB : la puissance de sortie est différente de la puissance d’entrée à cause de l’amplification du
courant par le transistor.
b. Bilan énergétique dans un circuit électronique avec un transistor
Application3 : Un transistor NPN fonctionne grâce à deux générateurs de résistances négligeables
selon le schéma ci-dessous :
On donne : f.e.m des générateurs : E1=1,5V ; E2=9V
Résistances : R1=8k ; R2=100
Coefficient d’amplification : =200
On mesure dans ces conditions :
-tension UBE=0,7V et UCE=7,5V.
-intensité de courant : IB=100 A et IC=15mA.

Calculer :
a. Les valeurs des puissances électriques 1 et 2 fournies par les générateurs ;
b. Les puissances R1 et R2 consommées dans les résistances :
c. La puissance dissipée T dans le transistor ;

30
d. Faire un bilan énergétique de ce circuit.

Solution :
a. Puissance fournie par les générateurs
f=E1.IB + E2.IC
AN : f=1,5.10-4 + 9*15.10-3=1,35.10-1W
b. Puissance dissipée par effet joule dans les résistances R1 et R2
j=R1.IB² + R2.IC²
AN : j=8.103*10-8 +100 (15.10-3)²=2,25.10-2W
c. Puissance dissipée dans le transistor
T=U BE.IB + UCE.IC
AN : T=0 ,7.10-4 + 7,5*15.10-3=1,125.10-1W
e. Bilan énergétique
f=0,135W
r= j + T
AN : r=2,25.10-2 + 1 ,125.10-1=0,135W= f

31
Exercices de maison:
Exercice1 :
On trace la caractéristique d’un électrolyseur (A, B) à électrode de carbone et contenant une
solution aqueuse de chlorure de sodium.
Pour une tension UAB inférieure à 2,6V, l’intensité I du courant st nulle. Pour une tension
supérieure, on observe un dégagement gazeux sur les électrodes. On a relevé les couples de valeurs
suivants :
I (mA) 2 5 10 19 30 40 50 60 70
UAB(V) 2,75 2,85 2,95 3,10 3,20 3,27 3,35 3,42 3,50
I (mA) 80 90 100
UAB(V) 3,56 3,63 3,70

1. Tracer la caractéristique intensité tension. Sur un certain domaine de fonctionnement à préciser, la


caractéristique est linéarisable. Déterminer la force contre électromotrice E’ et la résistance interne
r’.
2. Pour une tension appliquée de 3,5V, calculer la puissance électrique consommée.

Exercice2 :
Un électrolyseur de f.c.e.m. 1,5V et de résistance interne 48 est branché aux bornes d’un
générateur de f.e.m. 4,5V et de résistance interne 2 .
1. Calculer l’intensité du courant dans le circuit.
2. Calculer la puissance électrique engendrée par le générateur, la puissance électrique transformée
utilement par l’électrolyseur, la puissance transformée au total par effet joule.
3. Faire le bilan énergétique du circuit.
Exercice3 :
Pour démarrer un moteur de f.c.e.m. E’ et de résistance interne r’, on le met en série avec un
générateur de f.e.m. E=110V et de résistance interne 2 , un rhéostat de résistance totale R=8 , un
ampèremètre et un interrupteur K.
1. On règle le rhéostat à sa valeur maximale, on ferme K.
indique I=10A et le moteur ne tourne pas. Calculer r’.
2. On diminue progressivement la valeur de la résistance R du rhéostat. Le moteur tourne et lorsque
R=5 , indique I=7,5A. Calculer E’ et la puissance du moteur dans ces conditions.
3. Si au démarrage, on oublie d’utiliser le rhéostat, quelle valeur peut atteindre l’intensité ? Quel est
l’intérêt du rhéostat de démarrage ?

Exercice 4 :
Un transistor NPN fonctionne grâce à deux générateurs de résistances négligeables selon le schéma
suivant.
On donne : f.e.m du générateur : E1=1,5V ; E2=9V ; Résistance R2=100 ; Coefficient
d’amplification : =200.
1. On mesure dans ces conditions :
2. tension UBE=0,7V
3. intensité du courant de base IB=100 A.

32
Calculer :
a. La valeur à choisir pour la résistance R1 ;
b. L’intensité IC;
c. La valeur de la tension UCE ;
d. Les valeurs des puissances électriques 1 et 2 fournies par les générateurs, celles des puissances
R1 et R2 consommées dans les résistances ; la puissance dissipée PT dans le transistor
e. Faire un bilan énergétique de ce circuit.
EXERCICE 5 :
un transistor dont le coéfficient d’amplification est égal à 120 fonctionne selon le schéma ci-
dessous.
Le générateur continu qui l’alimente a une résistance interne négligeable et une f.e.m E0=14V. Les
conditions observées sont les suivantes :
UBE=0,6V ; UCE=8V ; R1=1200 .

Calculer :
a. Les intensités IE ; IB et IC.
b. La valeur de la résistance R2 ;
c. La puissance g fournie par le générateur au reste du circuit
d. La puissance th dissipée par effet joule dans l’ensemble des deux résistances R1 et R2
e. La puissance T dissipée dans le transistor. Conclure

33
Résolution des exercices
Exercice1:
1. Tracé de la caractéristique intensité-tension

2. la puissance électrique consommée


Pour UAB=3,5V, l’intensité du courant correspondante est I=70mA
c= u + j=E’I + r’I²
AN : c=3*0,07+7*0,007²=0,244W
Exercice2:
1. L’intensité du courant dans le circuit
Loi de Pouillet : I=
AN : I= 0,06 I=0,06A
2. -La puissance électrique engendrée
e=E.I
AN: e=4,5*0,06=0,27 e=0,27W
-la puissance utile
u=E’.I
AN: u=1,5*0,06=0,09 u=0,09W
-la puissance calorifique
j=(r + r’)I²
AN: j= 50*0,06²=0,18W
3. le bilan énergétique du circuit
e=0,27W
r= u + j
AN: r=0,09 + 018=0,27 ; r=0,27W
Donc e= u + j
Exercice3:
1. la valeur de la résistance interne r’ du moteur
E –rI=r’I + RI alors E=I(R +r +r’)

34
r‘= -r – R
AN: r‘= -2-8=1; r‘=1
2. la f.c.e.m E’ du moteur
E – E’=(R+r+r’).I alors E’=E – (R +r+r’)
AN : E’=110 –(5 +1 +2)=50 ; E’=50V
La puissance du moteur
m=E’.I
AN: m=50*7,5=375; m=375W
3. l’intensité du circuit pour R=0
I=
AN : I= =36,66 ; I=36,66A
Le rhéostat au démarrage limite le courant dans le circuit.

Exercice4:
a. La valeur de la résistance
E1=UBE + R1.IBalorsR1=

AN: R1= alors R1=8.103


b. intensité IC
IC= .IB
AN: IC=150*10-4=1,5.10-2; IC=1,5.10-2 A=15mA
c. latension UCE
E2=R2.IC + UCE alors UCE=E2 – R2.IC.
AN : UCE=9-100*15.10-3=7,5
UCE=7,5V
d. Puissance fournie par les générateurs
f=E1.IB + E2.IC
AN : f=1,5.10-4 + 9*15.10-3=1,35.10-1W
d. Puissance dissipée par effet joule dans les résistances R1 et R2
e. j=R1.IB² + R2.IC²
AN : j=8.103*10-8 +100 (15.10-3)²=2,25.10-2W
f. Puissance dissipéedans le transistor
T =U BE.IB + UCE.IC
AN : T=0 ,7.10-4 + 7,5*15.10-3=1,125.10-1W
f. Bilanénergétique
f=0,135W
r= j + T
AN : r=2,25.10-2 + 1 .125.10-1=0,135W
Exercice5:
a. Le même courant, d’intensité IB, traverse le générateur et la résistance R1. La loi d’Ohm aux
bornes du générateur fournit : UPE=U0=14V (car r=0)
Dans la branche verticale PE : UPE=UPC + UCE=R1.IE +UCE d’où IE=

AN : IE= =5.10-3 ; IE=5mA


La loi des nœuds en C s’écrit :IE=IC +IB= IB + IB =IB( + 1)
D’où IB= = =4,1.10-2A=41 A et IC= IB = IE= IE=5mA
b. la résistance R2 est parcourue par le courant d’intensité IB ; écrivons la loi d’Ohm :
35
UCB=R2.IB avec UCB=UCE-UBE=8-0,6=7,4V ; soit R2= = =1,8.105=180K
c. g=UPE.IE+E0.IE=14*5.10-3=70.10-3 W=70mW
d. th=R1.IE² + R2.IB²=1200*(5.10-3)² +1,8.105*(41.10-6)²=3.10-2W=30mW
La puissance dissipée dans la résistance R2 est négligeable car le courant IB est très faible.
e. La puissance Tdissipée dans le transistor
-6 -3 -3
T=UBE.IB + UCE.IC=0,6*41.10 +8*5.10 =40.10 W=40mW
On vérifie que la puissance g fournit par le générateur (70mW) est égale à la somme de la
puissance th consommée dans les résistances (30mW) et de la puissance T dissipée dans le
transistor (40Mw). Ce résultat est conforme au principe de la conservation de l’énergie.

Thème2 : Electricité
Chapitre1 : Energie électrique
Objectifs : À la fin de ce chapitre, chaque élève doit être capable de :
- Définir le champ électrostatique et le vecteur champ électrostatique ;
- Exprimer la relation = q ;
-Donner les caractéristiques du vecteur champ électrostatique ;
-Donner l’unité de l’intensité du vecteur champ électrostatique ;
-Définir un champ électrostatique uniforme ;
-Exprimer la d.d.p. entre deux points A et B d'un champ électrostatique uniforme ;
-Donner l’expression de l’énergie potentielle d’une charge électrostatique entre deux points A et B
et appliquer la conservation de l’énergie.
Pré requis
-Il existe des charges électriques positives et les charges électriques négatives.
-Deux charges électriques de même signe se repoussent et deux charges électriques de signes
contraires s’attirent.
-L’unité de la charge électrique est le coulomb.
-Le travail d’une force pour un déplacement de A à B, est :
W( = . =F.AB.

Chapitre 1 : Energie électrique


I. Champ électrostatique.
1. Définition
Approchons une règle chargée, d’un pendule électrostatique portant une charge q.

La présence de la règle chargée a modifié l’équilibre de la boule en exerçant une force


électrostatique e telle que + + e=

36
Par définition, il existe un champ électrostatique dans une région donnée, lorsqu’une charge q
placée dans cette région est soumise à une force électrostatique.
2. Vecteur champ électrostatique
La force électrostatique qui s’exerce sur une charge q ne dépend que de la charge q et du champ
électrostatique qui existe en ce point.
=q alors = .

= est appelé vecteur champ électrostatique au point considéré.


3. Caractéristiques du vecteur champ électrostatique
= a les caractéristiques suivantes :
Point d’application : point M du champ
Direction : celle prise par la force e
Sens : même sens que la force e si q 0, sens contraire de e si q 0
Intensité : E=
L’intensité du vecteur champ électrostatique est le V.m-1, dans le système international.
Application1 : Répondre par vrai ou faux
1. Quel que soit le signe de la charge, la force électrostatique et le champ électrostatique ont
même direction.
2. L’unité du champ électrostatique est le V.m.
Solution
1. Vrai
2. Faux
II. champ électrostatique uniforme
Entre deux plaques conductrices parallèles, reliées aux bornes d’un générateur de tension continue
existe un champ constant.
Caractéristiques de
Direction : perpendiculaire aux plaques,
Sens : dans le sens des potentiels décroissants
Intensité E= .

Application2 : Deux plaques conductrices A et B, parallèles et distantes de 12 cm sont soumises à


une tension UAB=600V.
Préciser à l’aide d’un schéma les caractéristiques du champ électrostatique régnant entre ces
plaques.
Résolution :

37
Direction : perpendiculaire aux deux plaques : verticale
-Sens : de la plaque A vers la plaque B
-Intensité E=
AN : E= =5.103 V.m-1.
III. La différence de potentiel entre deux points A et B d’un champ électrostatique uniforme
1. Travail d’une force électrostatique
le travail d’une force électrostatique dans un champ électrostatique uniforme , pour un
déplacement de A à B est par définition W(( e )= e. =q . =q.(VA-VB)
2. Expression
La différence de potentiel (d.d.p) entre les points A et B est exprimée par la grandeur
VA-VB = . . Elle est notée UAB= VA-VB = . .
IV. Énergie potentielle électrostatique d'une charge électrique
1. Définition
La force électrostatique est une force conservative (comme le poids).
W(( e )= qVA-qVB=EpA-EpB
Avec EpA=qVA: énergie potentielle de la charge q en A ;
EpB=qVB: énergie potentielle de la charge q en B.
2. Energie électrique d'une charge électrique
Une particule chargée entrant dans un champ électrostatique avec une vitesse v possède l’énergie
E= mv² +qV.
Cette énergie est constante dans ce champ.
EA=EB E= mvA² +qVA= mvB² +qVB.
Application 3: On maintient une d.d.p. de 1000V entre deux plaques conductrices identiques,
parallèles, distantes de 5cm.
Un proton se déplace entre les plaques d’un point A à un point B distants de 2cm.
1. calculer l’intensité du champ électrostatique entre les plaques.
2. calculer la d.d.p. UBA=VB-VA
3. calculer l’énergie potentielle électrostatique du proton en A puis en B sachant que VA=800V
et VB=400V.
4. avec quelle vitesse ce proton atteindra-t-il le point B s’il quitte le point A avec une vitesse
nulle. on donne : mp=1,67.10-27 kg ; e=1,6.10-19 C
Résolution :

38
1. l’intensité du champ électrostatique entre les plaques
E= AN : E= =2.104V.m-1.
2. La différence de potentiel entre les points A et B.
UBA=VB-VA= . =E.BA. , )= E.BA. )=-E.BA car et sont opposés.
4 -1 -2
AN : UBA=VB-VA=-2.10 V.m *2.10 m=-400V
3. L’énergie potentielle de la charge q
-en A, EpA=qVA
AN :EpA=1,6.10-19C*800 V=12,8.10-17J
-En B, EpB=qVB
AN : EpB=1,6.10-19C*400 V=6,4.10-17C.
4. La vitesse d’arrivée du proton en B
Conservation de l’énergie
EB=EA alors mvB² +qVB= mvA² +qVA
mvB² - mvA²=q(VA-VB)

or vA=0 mvB² =q(VA-VB) vB²= d’où vB=

AN : vB=
vB=2,77.105m.s-1.

Exercices de maison
Exercice1: Répondre par vrai ou faux
1. Quel que soit le signe de la charge, la force électrostatique et le champ électrostatique ont
même direction.
2. L’unité du champ électrostatique est le V.m
3. Dans un champ uniforme , la différence de potentiel entre deux points C et D est donnée
par VC-VD= . .
4. Entre deux plaques chargées le champ électrostatique a une direction parallèle aux plaques.
5. L’énergie totale d’une particule chargée dans un champ électrostatique uniforme est
constante.
Exercice2 : Un proton portant une charge élémentaire e=1,6.10-19 C est placé dans un champ
électrique de norme E=104 V.m-1.
1. Calculer la norme de la force subit par cette particule.
2. Comparer le poids du proton à la force électrostatique sachant que la masse du proton
mp=1,67.10-27 kg. On prendra g=10 N/kg.
Exercice3 : La boule d’un pendule électrostatique a une masse m=3 g et une charge q=1 C.
1. Faire l’inventaire des forces qui s’exercent sur la boule chargée du pendule.
2. Quelle est l’intensité du champ électrostatique horizontal au point où se situe la boule (de
dimensions négligeables) lorsque le pendule est écarté de la verticale d’un angle =10°. On
prendra g=10 N/kg.

39
Exercice4 : Dans un champ électrostatique un proton est soumis à une force électrostatique qui
compense son poids.
1. Faire un schéma en représentant les forces appliquées au proton.
2. Déterminer les caractéristiques de ce champ.
3. Conclure.
On donne mp=1,67.10-27kg ; e=1,6.10-19 C et g=10N/kg.
Exercice5 : Sous l’action d’un champ électrostatique des ions Fe3+, émis sans vitesse initiale en
A atteignent le point B avec une vitesse v=50km.s-1.
Des ions Fe2+ sont aussi émis en A sans vitesse initiale.
On donne e=1,6.10-19C, m (Fe3+)=9,32.10-26kg=m (Fe2+ ); AB=20 cm.
Dire si les affirmations suivantes sont justes ou fausses. Justifie les réponses.
1. Le champ électrostatique créé entre A et B a pour valeur:
a. 1214V.m-1
b. 3640V.m-1
c. 243V.m-1
2. Le champ électrostatique est dirigé de A vers B
3. La valeur du champ électrostatique ne dépend que de la distance entre les plaques A et B
4. L’énergie potentielle électrostatique des ions Fe3+ en A est égale à celle des ions Fe2+ en A
(on prendra VB=0)
5. En B, les énergies cinétiques des ions Fe3+ et des ions Fe2+ sont égales
6. En B, l’énergie totale des ions Fe3+ est supérieure à celle des ions Fe2+.
Devoir de maison
Exercice 1 : 2 points
Trouver les caractéristiques du vecteur champ pour que la force électrostatique s’exerçant sur un
proton compense son poids. (1,5pt)
Que dire de la valeur de ? Conclure. (0,5pt)
On donne la masse du proton mp=1,67.10-27 kg et sa charge q=+e=1,6.10-19 C.
Exercice 2 : 2,5pts
Une goutte d’huile de masse m=3,2.10-13kg est en équilibre entre les plaques horizontales de deux
conducteurs métalliques chargés. La goutte a une charge q=-1,6.10-17 C.
Le champ électrique entre les plaques est uniforme
1. a. Faire un schéma en précisant les forces appliquées à la goutte d’huile et les représenter.
(1pt)
b. Préciser la plaque chargée positivement et le sens de . (1pt)
2. Calculer la valeur du champ électrique entre les plaques. (0,5pt)
Exercice 3 : 3pts
Dans un accélérateur électrostatique, le champ électrostatique est de 2.106 V.m-1.
1. Quelle est la différence de potentiel existant entre deux électrodes placées dans ce champ
supposé uniforme et séparées par une distance de 40 cm. (0,5pt)
2. Quelle variation d’énergie cinétique subit une particule de charge q=1,6.10-11C lorsqu’elle se
déplace spontanément de l’une à l’autre de ces électrodes ? Faire un schéma. (1,5pt)
3. Cette particule partant d’une électrode sans vitesse, quelle est sa vitesse à l’arrivée sur
l’autre électrode si sa masse est m=10-6 g. (1pt)
Exercice 4 : 2,5 pts
-
Sous l’action d’un champ électrostatique uniforme , des ions chlorures émis sans vitesse
-
initiale en A atteignent le point B avec une vitesse v égale à 50km/s. des ions sont aussi émis
en A sans vitesse initiale. On donne : e=1,6.10-19 C, m( -
)=5,85.10-26 kg ; AB=20cm. dire si les
affirmations suivantes sont justes ou fausse. Justifier les réponses.
1. le champ électrostatique créé entre A et B est dirigé de A vers B.
2. le champ électrostatique a pour valeur :
40
a. 2285V.m-1
b. 467 V.m-1
c. 100V.m-1
3. en B l’énergie totale des ions 35Cl- est supérieure à celle des ions 37Cl-
Résolution Exercices de maison
Exercice1 :
1. vrai
2. faux
3. vrai
4. faux
5. vrai
Exercice2 :
1. La norme de la force
e=q or q=e alors e=e
Donc Fe=eE.
AN: Fe=1,6.10-19 C*104V.m-1=1,6.10-15 N
2. Comparaison du poids et de la force électrostatique
-le poids du proton P=mg
AN : P=1,67.10-27 kg*10 N/kg=1,67.10-26 N
P=1,67.10-26 N
-comparaison : Fe=1,6.10-15 N et P=1,67.10-26 N :
Le poids est négligeable devant la force électrostatique.
Exercice3 :
1. Les forces appliquées à la boule sont:
- le poids de la boule =m
- la tension du fil
- la force électrostatique e=q
2. L’intensité du champ électrostatique
= = alors E=

AN : E= E=5289,8V.m-1.
Exercice4 :
1. Le schema

2. Les caractéristiques du champ


-Direction : perpendiculaire aux plaques: verticale
-Sens : dirigé vers le haut
-Intensité :
À l’équilibre + e = alors e=-
P=Fe=qE or q=e et P=mg donc eE=mg d’où E=

AN: E= *10
E=1,043.10-7 V.m-1.
3. Conclusion: le champ est constant (E= ) donc uniforme.
Esxercice5 : Propositions justes ou fausses
41
1. La valeur du champ électrostatique
mvB² - mvA²=qUAB or VA=0 ; mvB²=qUAB or UAB= alors mvB²=q

mvB²=2 q or q=3e alors on a: mvB²=6e E=

: E=
E=1214V.m-1.
2. Juste car et ont même sens.
3. Faux car il dépend aussi de la tension.
4. Faux car Ep1=q1V et Ep2=q2V or q1 q2
5. Faux car m1v1²=q1VB et m2v2²=q2VB or q1 q2
6. Juste car E1= m1vB²+q1VB et car E2= m2vB²+q2VB
Or q1 q2 et m1 m2 d’où E1 E2.

Résolution Devoir de maison


Exercice1 :
Dans le champ électrostatique , le proton est soumis à :
-son poids =m ;
-La force électrostatique e=q . (0,5pt)

(0,5pt)
A l’équilibre on a : + e= =- e P=Fe mg=eE d’où E= g (0,25pt)

AN : E= *10
E=1,04.10-7V.m-1. (0,25pt)
La valeur du champ est très faible (0,25pt)
Conclusion : pour des champs d’intensité constante, la force électrostatique est très supérieure au
poids. (0,25pt)
Exercice2 : 2,5 pts
1. a. Dans le champ uniforme, la goutte est soumise à:
-son poids =m ;
-la force électrostatique e=q (0,25pt)
A l’équilibre de la goutte on aura : + e=

(0,75 pt)
b. La charge q étant négative, elle est attirée par la plaque positive.
La plaque supérieure est donc chargée positivement (0,5pt)
e=q e et sont de sens contraire. est dirigé vers le bas. (0,5pt)
2. la valeur du champ électrostatique
D’après la condition d’équilibre on a P=Fe mg= E
42
E= g (0,25pt)

AN : E=
E=2.105 V.m-1. (0,25pt)
Exercice3 :
1. La différence de potentiel existant entre les deux électrodes.
Entre les électrodes, l’intensité du champ est par définition E= d’où U=E.d (0,25pt)
AN : U=2.106*0,4=8.105 ; U=8.105 V.m-1. (0,25pt)
2. La variation de l’énergie cinétique de la particule soumise uniquement à la force
électrostatique
Ec= W( e)=q.U alors Ec= q.U (0,5pt)
AN : Ec=1,6.10-11*8.105=1,28.10-5
Ec=1,28.10-5 J (0,5pt)
Schéma de l’expérience

(0,5pt)
3. La vitesse de la particule à son arrivée sur l’autre électrode
Appliquons la loi de la conservation d’énergie à la particule
Ei=Ef mvi²+ qVi= mvf²+ qVf mvf²=q(Vi-Vf)=qU car vi=0 = vf= (0,5pt)

AN : vf= =160
vf=160 m.s-1. (0,5pt)
Exercice 4 : 2,5 pts
1. Le sens du champ entre A et B
Chaque ion Cl- est soumis à la force électrostatique e=q dirigée de A vers B. or q 0.
e et sont de sens contraire. va de B vers A. la proposition est donc fausse. (0,5pt)
2. La valeur du cham électrostatique
Ec= mvf²= U= Ed, d’où E= (0,5pt)

AN: E= =2285
E=2285V.m-1 (0,25pt).
C’est donc la proposition A qui est vraie (0,25pt)
3. Les énergies totales des ions 35Cl-- et 37Cl-
E== mv²+ qV
Or les deux ions ont la même énergie cinétique Ec= mv² (0,25pt)
Et la même énergie potentielle électrostatique Ep= qV (0,25pt)
Donc les deux énergies sont égales. (0,25pt)
La proposition est donc fausse (0,25pt)

43
44

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