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Appadourai David
Question 2 :
1. Donner la définition complète d’un cardinal.
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Le système de Frege s’écroule mais son projet est continué par d’autres. Zermelo et
Fraenkel, avec l’intention d’éviter des nouvelles paradoxes, arrivent à axiomatisent le
système de Cantor. Zermelo et Fraenkel n’ont pas l’intérêt de fonder les mathématiques.
Ils cherchent plutot résoudre des problèmes d’ordre métamathématique comme l’indépendance
de axiomes. Cependant les bases de la théorie de Cantor sert encore à Russell et White-
head pour rédiger Principia Mathematica, un système fondé sur les notions de classe et
de types. De même David Hilbert tente de fonder les bases de la théorie de la géométrie.
La théorie des ensembles décrit l’univers de ”tous les objets mathématiques”, des
plus primitifs aux plus complexes tels que les diveres infinités. Le besoin de trouver des
fondements uniques a comme origine la peur des mathématiciens pour l’incertitude et
la possbilité de dériver des contradictions. Kline affirme que la raison principale par la-
quelle la théorie des ensembles sert de fondement pour toutes les mathématiques est que
il est possible de dériver toutes les mathématiques à partir de la théorie des nombres 1 ”.
Ce qui est merveilleux dans cette théorie est que le langage ensembliste est extrêment
simple, il compte qu’avec un seul symbole : l’appartenance ∈. Les ensembles sont aussi
des concepts primitifs et construits par un petit nombre d’axiomes et règles.
Peut-on parler des fondements uniques ? Si bien le projet de fonder les mathématiques
est unique et insipire la plupart de développements mathématiques au début du XXe
siècle, on n’a qu’un approche unique au problème. Aux efforts de Frege Russell et White-
head, Hilbert et Bernays etc, il faut en ajouter ceux qui différaient de l’approche ensem-
bliste et formaliste. L’école intuitioniste de Brouwer et l’approche théorique-modélique
aux fondements des mathématiques nous empêchent de parler non seulement de fonde-
ments uniques mais aussi de la possibilité de fonder les mathématiques tout court.
Gödel a mis fin à ce genre de projet en 1931 en démontrant que aucun système
d’axiome suffissamment puissant pour construire l’arithmétique éléméntaire n’est pas
complète. C’est-à-dire qu’il y existe toujours des énoncés arithmétiques qui, étant vrais,
ne sont pas prouvables dans le système.
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preuve de foi de l’existence de fondements uniques des mathématiques, ”Il existe plus
des ensembles que des choses dans le monde”. La possiblité de trouver une manière de
rendre compte de cet univers qui promet le paradis mathématique s’est vite écroulé
. Mais selon Jean Dieudonné aucun autre projet a été si fructifère dans l’histoire
des mathématiques. ”Entre le debut du XXe siècle et aujourd’hui il y a eu plus des
découvertes et développements mathématiques que dans la période entre Euclide et le
XXe siècle”, Dieudonné affirme.
Dans Why do we prove theorems ?, Yehuda Rav défend l’idée selon laquelle la
pratique la plus fondamentale du mathématicien n’est pas celle de trouver, presque
mécaniquement, des démonstrations à des théorèmes. Il soutient que c’est plutôt ”l’in-
vention de méthodes, outils, stratégies et concepts pour résoudre des problèmes dans
l’agenda interne de la recherche ou qui sont suggérés par une application externe” 3 .
Dans ce sens ce sont l’astuce et le génie créatif du mathématicien emportés envers les
problèmes, qui fondent essentiellement la pratique mathématique.