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Si (p) est vérifiée, alors (q) est vérifiée : on dit que (p) implique (q).

On note : (p) => (q).


Pour que (q) soit vérifiée, il suffit que (p) soit vérifiée : on dit que (p) est une condition suffi­
sante pour que (q) soit vérifiée.
Si (q) n'est pas vérifiée, alors (p) ne peut pas être vérifiée (puisque (p) implique (q)J : il faut
donc que (q) soit vérifiée pour qüe (p) le soit ; on dit que (q) est une condition nécessaire
pour que (p) soit vérifiée.
(q) => (r) et (r) => (q) : on dit que (q) et (r) sont équivalentes ou que (q) est vérifiée si et seu­
lement si (r) est vérifiée.
On note : (q) o (r).
Lorsque deux conditions sont équivalentes, chacune d’elles est une condition nécessaire et
suffisante pour que l’autre soit vérifiée.
• D'une manière générale, on peut retenir que :
la négation de [(p) ou (q)] est [(non p) et (non q)) ;
la négation de [(p) et (q)] est [(non p) ou (non q)].

Exemples
• La négation de (x inférieur à y/ ou égal à y) est (.v non inférieur à y et différent de y). Donc, la négation
de (x y) est (x > y). On démontre de môme que la négation de (x < y) est (x y).
• La négation de (—1 < *x et *x < 1) est (— 1 > *x ou *x 1).
Donc, la négation de (-1 x* < 1) est (x * < -1 ou x > 1 ).
La méthode de démonstration precedente est appelée raisonnement par l'absurde.
Son principe est le suivant : pour démontrer qu'une proposition (p)2 est vraie, on prouve que
la négation de cette proposition (non p) est fausse.
Pour cela :
- on suppose que (non p) est vraiç ;
- on cherche à en déduire une proposition (q) que l'on sait fausse.
Ainsi, lorsque l'on y parvient, on aboutit à une contradiction et on a démontré que (non p) est
fausse, c'est-à-dire que (p) est vraie.
Définition
A et B sont des ensembles non vides.
On appelle fonction de A vers B toute correspondance qui,
à chaque élément de A, associe un ou zéro élément de B.

Vocabulaire et notations
On dit que /est la fonction de A vers B qui, à x, associe f[x) ;
A est l'ensemble de départ, B l'ensemble d'arrivée de /;
x est la variable, /(x) l'image de x par /.
On note /: A—>B
x»-
/[x).
*

- Lorsque v est l’image de u par /, on dit que u est un antécédent de v par f. On écrit : v = J (u).
- Lorsque l’ensemble d'arrivée d'une fonction/est un ensemble de nombres réels, on dit que/est une
fonction numérique.
- Lorsque l’ensemble de départ d'une fonction numérique/est un ensemble de nombres réels, on dit que
/ est une fonction numérique d’une variable réelle.
■ Implication
• Dans un énoncé de propriété, « l’implication » se traduit par : si (p) alors (q)
on note : (p) =>
=> (q)
on lit : (p) implique (q)
Cependant, dans certains énoncés de propriété, l’implication est implicite.
• Dans une démonstration, l’utilisation d’une « implication » permet de déduire directement une
conclusion C à partir d’une donnée D du problème, on évitera alors l’expression : « si D alors C », ce qui
pourrait sous-entendre une supposition (ce qui n’est pas le cas d'une donnée D de problème).
En général,on écrit indifféremment :
(1) on a D ; donc C. (2) puisque D ; donc C.
L’implication permet une démonstration par déduction directe d’une conclusion C à partir de I
la donnée D d’un problème, ou de l’hypothèse H d’une propriété.

■ Contraposée d’une implication_________________________________________


Définition - Propriété
• On appelle contraposée de l’implication : (p) => (q)
l’implication : non (q) => non (p).
• On admet qu’une implication et sa contraposée sont logiquement équivalentes.
Lorsqu'il est difficile de démontrer une implication (p) => (q), on peut penser à démontrer sa contrapo­
sée : non (q) => non (p).
Exemple
Pour reconnaître une injection, on peut utiliser :
l’implication : xa* x 2 =❖ /(xJ *
* f(x 2]
ou bien
sa contraposée : /(xJ = f(x2) => x1 =x2
■ Principe de la démonstration par récurrence
La démonstration par récurrence comporte deux étapes avant la conclusion.
Pour démontrer que : pour tout nombre entier naturel supérieur à n0, Pn,
on peut procéder comme suit :
lre étape : établissement de la condition initiale qui est « l'existence d’un héritage ».
On vérifie que : Pno est vraie.
2° étape : démonstration d’un algorithme récurrent ; c’est « le principe d’un droit de succession »
On établit que : si pour un nombre entier naturel k supérieur à noï eS( vraie,
alors Pfc+1 est vraie.
Conclusion : pour tout nombre entier naturel n supérieur à n0, Pn.
Dnnczz3 Deux types d'énoncés mathématiques
• On distingue deux types d’énoncés mathématiques liés à une propriété p définie sur un ensemble E.
x0 éteint un élément particulier de E, p(x0) est une proposition ; elle est soit vraie, soit fausse ; on dit
qu’elle possède une valeur de vérité.
x étant un élément quelconque de E, p(x) est appelé fonction propositionnelle (de la variable x). En géné­
ral, elle ne fait pas l'objet d’une démonstration car elle ne possède pas une valeur de vérité.
- Les énoncés universels
Ce sont les propositions quantifiées du type : pour tout x élément de E, p(x)
quantificateur universel
- Les énoncés existentiels
Ce sont les propositions quantifiées du type : il existe x élément de E, p(x)
quantificateur existentiel
• On admet que :
- la négation d’un énoncé universel est un énoncé existentiel ;
- la négation d’un énoncé existentiel est un énoncé universel.
ssBoaua Différentes méthodes de démonstrations

Tableau récapitulatif

<D Démonstration par un exemple ou un contre-exemple


• Démonstration par un exemple
Pour établir un énoncé existentiel,
(1) Il existe x élément de E, p(x)
il suffît d’exhiber un exemple d'élément de E ayant la propriété énoncée p.
• Démonstration par contre-exemple
Pour établir un énoncé existentiel, négation d’un énoncé universel :
(2) Il existe x élément de E, non q(x)
il suffît d’exhiber un exemple à cet énoncé existentiel (2) ; on dit que l’on a produit un
contre-eXempIe à sa négation, l'énoncé universel ci-dessus :
(3) Pour tout x élément de E, q(x).

@ Démonstration par implication et par contraposition


I (p) => (q) | si et seulement si I non (q) =» non (p)
implication permettant contraposé de
une déduction directe (p) => (q)

® Démonstration par disjonction des cas


• Naturellement, on convient de dire que la proposition suivante est vraie : (p) ou non (p) ;
c’est le principe du tiers exclu.
• La démonstration par disjonction des cas est basée sur ce principe, elle revient donc à exa­
miner exhautivement tous les cas.

I ® Démonstration par l’absurde


• Naturellement, on convient de dire que l’énoncé mathématique suivant est faux : (p) et non (p) ;
c’est le principe de non-contradiction.
La démonstration par l’absurde est basée sur ce principe ; elle consiste donc, à rejeter toute

I
hypothèse qui conduit à une contradiction.
- on
• Ainsi conclut
pour que (p)
démontrer estl’vraie
que énoncé il y a contradiction.
carmathématique (p) est vraie :
- on suppose que non (p) est vraie ;
- on en déduit un énoncé (q) que l’on sait être fausse ;
(§) Démonstration par récurrence
Pn est un énoncé mathématique qui dépend d’un nombre entier naturel n.
Pour démontrer par récurrence que :
« pour tout n supérieur à n0, Pn » est vraie.
On procède comme suit,
lrc étape :
on vérifie que Pn(j est vraie ;
2e étape :
on suppose que : « pour un nombre entier naturel k supérieur à n0, Pfc » est vraie,
on démontre que : PA. +1 est vraie ;

I__________
on conclut.
B Partition d’un ensemble
IMH»
Bp B2, ... , Bn forment une partition de ^U.
signifie que
Bp B2, ... , Bn sont deux à deux disjoints et B] U B2 U ... U Bn = °ll.

Br B2, B3 forment une partition de °U.


signifie que
Bj n B2 = 0 ; B2 A B3 = 0 ; Bt n B3 = 0 ;
B.1 U B..4 U B,J = °lt.
Pour démontrer qu’une proposition qui et ■:>><; ■■r un entier natiimi n. est vraie peut tout
n SÈipérieur ou égal à bu, du procède en deu^ étapes ;
* on (Lïmiintrc que : P(^) esl vraie .
• on démontre que : pour tout entier k supérieur ou i-nal à ji„. si P{fc) est vraie alors
P(Jc + 1] est \T.iic.

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