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Exemples
• La négation de (x inférieur à y/ ou égal à y) est (.v non inférieur à y et différent de y). Donc, la négation
de (x y) est (x > y). On démontre de môme que la négation de (x < y) est (x y).
• La négation de (—1 < *x et *x < 1) est (— 1 > *x ou *x 1).
Donc, la négation de (-1 x* < 1) est (x * < -1 ou x > 1 ).
La méthode de démonstration precedente est appelée raisonnement par l'absurde.
Son principe est le suivant : pour démontrer qu'une proposition (p)2 est vraie, on prouve que
la négation de cette proposition (non p) est fausse.
Pour cela :
- on suppose que (non p) est vraiç ;
- on cherche à en déduire une proposition (q) que l'on sait fausse.
Ainsi, lorsque l'on y parvient, on aboutit à une contradiction et on a démontré que (non p) est
fausse, c'est-à-dire que (p) est vraie.
Définition
A et B sont des ensembles non vides.
On appelle fonction de A vers B toute correspondance qui,
à chaque élément de A, associe un ou zéro élément de B.
Vocabulaire et notations
On dit que /est la fonction de A vers B qui, à x, associe f[x) ;
A est l'ensemble de départ, B l'ensemble d'arrivée de /;
x est la variable, /(x) l'image de x par /.
On note /: A—>B
x»-
/[x).
*
- Lorsque v est l’image de u par /, on dit que u est un antécédent de v par f. On écrit : v = J (u).
- Lorsque l’ensemble d'arrivée d'une fonction/est un ensemble de nombres réels, on dit que/est une
fonction numérique.
- Lorsque l’ensemble de départ d'une fonction numérique/est un ensemble de nombres réels, on dit que
/ est une fonction numérique d’une variable réelle.
■ Implication
• Dans un énoncé de propriété, « l’implication » se traduit par : si (p) alors (q)
on note : (p) =>
=> (q)
on lit : (p) implique (q)
Cependant, dans certains énoncés de propriété, l’implication est implicite.
• Dans une démonstration, l’utilisation d’une « implication » permet de déduire directement une
conclusion C à partir d’une donnée D du problème, on évitera alors l’expression : « si D alors C », ce qui
pourrait sous-entendre une supposition (ce qui n’est pas le cas d'une donnée D de problème).
En général,on écrit indifféremment :
(1) on a D ; donc C. (2) puisque D ; donc C.
L’implication permet une démonstration par déduction directe d’une conclusion C à partir de I
la donnée D d’un problème, ou de l’hypothèse H d’une propriété.
Tableau récapitulatif
I
hypothèse qui conduit à une contradiction.
- on
• Ainsi conclut
pour que (p)
démontrer estl’vraie
que énoncé il y a contradiction.
carmathématique (p) est vraie :
- on suppose que non (p) est vraie ;
- on en déduit un énoncé (q) que l’on sait être fausse ;
(§) Démonstration par récurrence
Pn est un énoncé mathématique qui dépend d’un nombre entier naturel n.
Pour démontrer par récurrence que :
« pour tout n supérieur à n0, Pn » est vraie.
On procède comme suit,
lrc étape :
on vérifie que Pn(j est vraie ;
2e étape :
on suppose que : « pour un nombre entier naturel k supérieur à n0, Pfc » est vraie,
on démontre que : PA. +1 est vraie ;
I__________
on conclut.
B Partition d’un ensemble
IMH»
Bp B2, ... , Bn forment une partition de ^U.
signifie que
Bp B2, ... , Bn sont deux à deux disjoints et B] U B2 U ... U Bn = °ll.