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COURS DE MATHEMATIQUES I EN PREMIERE ANNEE UNEPH : SEANCES IV ; V 07/02-09/2022

PREMIER SEMESTRE p
, avec p  Z , et q  N * ,
3 RAISONNEMENTS q
Introduction. L’une des attributions p
mathématiques en sciences est de pouvoir Alors a  , pour p  Z , et q  N * .
q
déduire des lois scientifiques complexes à
p'
partir d’un ensemble d’hypothèses De même b  . Maintenant
q'
considérées comme vraies. En économie,
on déduit la contrainte budgétaire qu’une p p' pq' qp'
ab    ab 
augmentation de 1% du revenu du q q' qq'
consommateur induit, sous une hypothèse Or le numérateur pq'qp' est bien un
de non satiété, une augmentation de 1% de élément de Z; le dénominateur qq’ est lui
sa dépense moyenne, cette dernière étant un élément de N * .
calculée à partir d’une pondération donnée Donc a  b s’écrit bien de la forme
par les coefficients budgétaires. De même, p' '
une augmentation du prix d’un bien se ab 
q' '
traduit par une diminution de cette même
avec p' ' Z et q' ' N * . Ainsi a  b  Q .
consommation moyenne.

Définition 3.2 Cas par cas.


Un raisonnement est un processus ou une Raisonnement cas par cas.
méthode d’élaboration avec une suite de Si l’on souhaite vérifier une assertion P(x)
logiques permettant d’établir certains faits pour tous les x dans un ensemble E, on
ou certaines vérités. On en distingue montre l’assertion pour les x dans une
plusieurs types. Mais, les méthodes les partie A de E, puis pour les x
plus classiques sont : n’appartenant pas à A. C’est la méthode de
disjonction ou du cas par cas.
3.1 Raisonnement direct Exemple 2. Montrer que pour tout x  R,
Raisonnement direct x 1  x 2  x  1 .
On veut montrer que l’assertion « P  Q
» est vraie. On suppose que P est vraie et Démonstration. Soit x  R, . Nous
on montre qu’alors Q est vraie. C’est la distinguons deux cas.
méthode à laquelle vous êtes le plus
Premier cas: Soit x  1  x  1  x  1.
habitué.
Calculons alors ( x 2  x  1)  x  1 .
Exemple 1. Montrer que si a, b  Q , alors ( x 2  x  1)  x  1  x 2  x  1  x  1
a  b Q .
Donc, ( x 2  x  1)  x  1  x 2  2 x  2
Démonstration. Prenons a  Q , b  Q .
Donc, ( x 2  x  1)  x  1  ( x  1) 2  1  0
Rappelons que les nombres rationnels Q
sont l’ensemble des réels s’écrivant Ainsi x 2  x  1  x  1  0
Donc, x 2  x  1  x  1 .

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et on cherche une contradiction. Ainsi si P


Deuxième cas: soit est vraie alors Q doit être vraie et donc « P
x  1  x  1   x  1. Nous obtenons  Q » est vraie.
( x 2  x  1)  x  1  x 2  x  1  ( x  1)
Exemple 4. Soient a, b  0 . Montrer que si
( x 2  x  1)  x  1  x 2  0 . a b
 alors a  b .
Donc, x  x  1  x  1
2
1 b 1 a
Conclusion. Dans tous les cas Démonstration. Nous raisonnons par
a b
x 1  x  x  1 .
2
l’absurde en supposant que 
1 b 1 a
et a  b .
3.3 Par la contraposée.
a b
Le raisonnement par contraposition est Comme  alors
1 b 1 a
basé sur l’équivalence suivante : « P  Q
a(1  a)  b(1  b)
» est équivalente à « non(Q)  non(P) ».
Donc si l’on souhaite montrer l’assertion « donc a  a 2  b  b 2 d’où a 2  b 2  b  a .
P  Q », on montre en fait que si non(Q) Cela conduit à (a  b)(a  b)  (a  b) .
est vraie alors non(P) est vraie. Comme a  b alors a  b  0 et donc en
Exemple 3. Soit n   . Montrer que si n 2 divisant par a  b on obtient a  b  1 .
est pair alors n est pair. La somme de deux nombres positifs ne
peut être négative. Nous obtenons une
Démonstration. Nous supposons que n contradiction.
n’est pas pair. Nous voulons montrer a b
Conclusion : si  alors a  b .
qu’alors n 2 n’est pas pair. 1 b 1 a
Comme n n’est pas pair, il est impair et Dans la pratique, on peut choisir
donc il existe k   tel que n  2k  1 . indifféremment entre un raisonnement par
contraposition ou par l’absurde. Attention
Alors n 2  4k 2  2k  1
cependant de bien écrire quel type de
 n 2  2(2k 2  k )  1  n 2  2l  1
raisonnement vous choisissez et surtout de
avec l  2k 2  k   . Et donc n 2 est ne pas changer en cours de rédaction !
impair.
3.5 Par le contre-exemple.
Conclusion : nous avons montré que si n Si l’on veut montrer qu’une assertion du
est impair alors n 2 est impair. Par type « x  E, P(x) » est vraie alors pour
contraposition ceci est équivalent à : si n 2 chaque x de E il faut montrer que P(x) est
est pair alors n est pair. vraie. Par contre pour montrer que cette
3.4 Par l’absurde. assertion est fausse alors il suffit de
Le raisonnement par l’absurde pour trouver x  E, tel que P(x) soit fausse.
montrer « P  Q » repose sur le principe (Rappelez-vous la négation de « x  E,
suivant : on suppose à la fois que P est P(x) » est « x  E, nonP(x) »). Trouver
vraie et que Q est fausse (contraire de Q)

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un tel x c’est trouver un contre-exemple à Démonstration. Pour n  0 , notons P(n)


l’assertion « x  E, P(x) ». l’assertion suivante : 2 n  n .
Nous allons démontrer par récurrence que
Exemple 5. Montrer que l’assertion P(n) est vraie pour tout n  0 .
suivante est fausse « Tout entier positif est
somme de trois carrés ». Initialisation. Pour n  0 nous avons
(Les carrés sont les 0 2 ,12 ,2 2 ,32 ,4 2... 2  1  0 . Donc P(0) est vraie.
0

Par exemple: 6  2  1  1 .)
2 2 2 Hérédité. Fixons n  0 . Supposons que
P(n) soit vraie, c’est-à-dire n  0 , 2n  n
Démonstration. Un contre-exemple est 7: Véracité de l’hypothèse : Nous allons
les carrés inférieurs à 7 sont 0, 1, 4 mais montrer que P(n  1) est vraie, c’est-à-dire
avec trois de ces nombres on ne peut faire n  0 , 2n1  n  1.
7.
2n1  2  2n  2n1  2n  2n (1)

2 n
n
3.6 Par Récurrence.
Par hypothèse : n   0,  n
Le principe de récurrence permet de 
2  1
montrer qu’une assertion P(n), dépendant
2 n  n
de n, est vraie pour tout n   . La 
n  0   n  2n  2n  n  1
démonstration par récurrence se déroule en 2  1
trois étapes:  n 1
2  2  2
n n

Donc,  n n  0

2  2 n
 n  1
E1 : Initialisation
Lors de l’initialisation, on prouve la  2n1  n  1 n  0
véracité de P(n) pour n  n0 . Donc P(n  1) est vraie.

E2 : Hérédité/ Hypothèse Conclusion. Par le principe de récurrence


Pour l’étape d’hérédité, on suppose P(n) P(n) est vraie pour tout n  0 , c’est-à-dire
est vraie pour tout n  n0 . 2 n  n pour tout n  0 .

Remarque :
E3 : Vérification et conclusion
– Si on doit démontrer qu’une propriété est
On utilise l’hypothèse définie en E2 et on
vraie pour tout n  n0 , alors on commence
démontre alors que l’assertion P(n  1) au
rang suivant est vraie. l’initialisation au rang n0 .
Enfin dans la conclusion, on rappelle que – Le principe de récurrence est basé sur la
par le principe de récurrence P(n) est vraie construction de N. En effet un des axiomes
pour tout n   . pour définir N est le suivant : « Soit A une
partie de N qui contient 0 et telle que si
Exemple 6. Montrer que pour tout n   , n  A alors (n  1)  A . Alors A  N ».
2n  n .

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Exercices p
 ( p, q)  Z  Z * / a  b 2 
1. (Raisonnement direct) Soient a, b  R . q
p p
Montrer que si a  b , alors a  ab  b et ab 2  b 2 a
q q
ab
a b p  aq p  aq
2 b 2  2
q qb
Solution
Soient a, b  R Montrons que si a  b , Or a, b, p, q  Z  p  aq  Z et qb  Z *
p  aq
alors a  ab  b  Q
qb
a  b  a 2  ab et ab  b 2 en
multipliant les deux membres par a, Ce résultat est absurde, car 2 Q .
respectivement par b. Donc, si b  0 alors a  b 2  Q
a  b  a  ab  b
2 2

a  b  a  ab  b en prenant la 4. (Absurde) Soit n  N * . Montrer que


racine carrée des trois membres. n 2  1 n’est pas un entier.
b) Soient a, b  R Montrons que si a  b ,
ab 5. (Contre-exemple) Est-ce que pour tout
alors a  b
2
x  R on a x  2  x 2  4 ?
ab  2a  a  b et
Solution
a  b  2b en ajoutant a aux deux La réponse est non. Car :  3  2 , mais
membres, respectivement b.
(3) 2  4 . Donc, l’assertion est fausse.
a  b  2a  a  b  2b
ab
ab  a  b en divisant 6. (Récurrence) Montrer que pour tout
2
n  1,
les trois membres par 2.
n(n  1)
1  2  3  .......  (n  1)  n 
2
2. (Cas par cas) Montrer que pour tout
n N , n(n  1) est divisible par 2
7. Pour n  N * , on note,
(distinguer les n pairs des n impairs).
n(n  1)(2n  1) et
n 2

bn   k 
k 1 6
3. (Contraposée ou absurde) Soient
 n(n  1) 
n 3 2

a, b  Z . Montrer que si b  0 alors cn  k


k 1

 2

a  b 2 Q . (On utilisera que n(n  1)(2n  1)


Démontrer que bn 
6
2 Q )
Solution
Solution
b) Démontrons par récurrence que :
Supposons que a  b 2  Q et b  0 . n(n  1)(2n  1)
bn 
a  b 2 Q 6
1. Etape d’initialisation :
b0 est vraie, car pour n=1, on a : 1=1.

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2. Etape d’hérédité ou hypothèse de  (n  1)n  2


n 1 3 2

récurrence. cn1   k   
k 1  2
Etant donné n N * , supposons que bn soit Donc, pour tout n N * , l’égalité est vraie.
vraie. Alors :
8. (Récurrence) Fixons un réel x  0 .
n 2

bn   k  bn1  bn  (n  1) 2
k 1 Montrer que pour tout entier n  1 ,
n(n  1)(2n  1) (1  x) n  1  nx .
 bn1   (n  1) 2
6
n(n  1)(2n  1)  6(n  1) 2 9. Pour se mettre en connaissance…
 bn1 
6 Démontrer que, pour tout n  N , on a
(n  1)n(2n  1)  6(n  1) 2 n 1  n! n n .
 bn1 
6 Solution
(n  1)(n  2)2(n  1)  1 P1 : Montrons que la propriété est vraie
 bn1 
6 pour n=2
Donc, pour tout n N , l’égalité est vraie.
*
2 n1  n! n n  2  2  4
P2 : Supposons que 2 n1  n! n n soit vraie
 n(n  1)  Montrons que 2 n  (n  1)! (n  1) ( n 1)
n 3 2
c) Démontrons que cn   k   
k 1  2  2 n1  n! n n  2 n1  n! et n!  n n
n  N *
2 n1  n!  2  2n1  2n!
- Etape d’initialisation :  2 n  2n!
c1 est vraie car, pour n=1, on a : 1=1 Comme 2  (n  1) , en multipliant par n !,
- Etape d’hétérie ou hypothèse de on a : 2n! (n  1)n!  (n  1)!
récurrence :
 2n! (n  1)!
Etant donné n N * , supposons que cn soit
2 n  2n! et 2n! (n  1)!
vraie. Alors :
 2 n  2n! (n  1)!
 n(n  1) 
n 3 2

cn   k     2 n  (n  1)! (1)
k 1  2 
n!  n n en multipliant par (n+1), on a :
 n(n  1) 
n 1 3 2

cn1  k     (n  1)
3
n!  n n
k 1  2 
 (n  1)n! (n  1)n n
 n(n  1)  2 2 (n  1) 3
n 1 3 2

cn1   k      (n  1)! (n  1)nn  (n  1)(n  1)n


k 1  2  22
n 1
n 2 (n  1) 2 2 2 (n  1) 3
3  (n  1)! (n  1) n 1 (2)
cn1  k  
k 1 4 4 Rapprochons les inégalités (1) et (2)

cn1
n 1
 k 
3

(n  1) 2 n 2  4(n  1)  2n! (n  1)! et (n  1)! (n  1)n 1
k 1 4  2n  (n  1)! (n  1) n 1
n 1
cn1   k 
3
(n  1)n  22
k 1 22 10. Limite de validité -
Pour n  N , on considère la propriété

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suivante : Pn : 2 n  n 2 . montrer que : a  b  2 a  b


1. Montrer que l'implication Pn  Pn1 est Correction exercice 1 :
vraie pour n  5 . ( 2 a  b ) 2  ( a  b ) 2  2(a  b)  a  b  2 ab
2. Pour quelles valeurs de n la propriété Pn
est vraie ? ( 2 a  b)2  ( a  b)2  a  2 a b  b

11. Montrer que 2 n’est pas un nombre


rationnel, par un raisonnement par ( 2 a  b)2  ( a  b)2  ( a  b)2  0
l’absurde.
Solution ( 2 a  b)2  ( a  b)2  0
Démontrons par l’absurde que 2 n’est
pas un nombre rationnel. ( 2 a  b)2  ( a  b)2
Supposons que 2 est un nombre
2 ab  a  b
rationnel
p
2  Q  p  Z , q  IN * / 2  irreductib le 14. 1. Démontrer par contraposition, pour
q
n N* :
p
2  p  2q , Si l'entier (n 2  1) n'est pas divisible par 8,
q
alors l'entier n est pair.
En prenant le carré des deux membres,
2. En remarquant qu'un entier impair n
p  2q  p 2  2q 2 donc, p 2 pair s'écrit sous la forme n = 4k + r avec
p 2 pair  p pair (1) k  N et r  1,2,3(à justifier), prouver la
p pair  a  Z / p  2a contraposée.
Remplaçons p dans p 2  2q 2 , il vient : 3. A-t-on démontré la propriété de l'énoncé
?
4a 2  2q 2  q 2  2a 2 donc, q 2 pair
q 2 pair  q pair (2) 15. Démontrer que la somme des n
p pair (1) et q pair (2) est absurde avec premiers entiers naturels impairs vaut n 2
p Solution
irreductib le . Donc, 2 n’est pas un
q Démontrons par récurrence
n
Pn :  (2k  1)  n 2
nombre rationnel.
k 1

12. On suppose que 2 , 3 et 6 sont Initialisation. n  2 


irrationnels. Montrer que (2 1  1)  (2  2  1)  2 2
1. 2  3  Q ; 2. ( 2  3 ) 2  Q n  2  (1)  (3)  4
3. 2  3  6  Q , 4. ( 2  3  6 ) 2  Q . Donc, la propriété Pn est vraie pour n  2
Hérédité. Fixons n  2 . Supposons que
13. Exercice Pn soit vraie, c’est-à-dire n  2 ,
Si a et b sont des réels positifs ou nuls,

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n
p 2 multiple de 3  p multiple de 3
 (2k  1)  n 2 (1)
k 1 p multiple de 3  a  Z / p  3a
Véracité de l’hypothèse : Nous allons Remplaçons p dans p 2  2q 2 , il vient :
montrer que Pn1 est vraie, i.e.
9a 2  3q 2  q 2  3a 2 donc,
n 1

 (2k  1)  (n  1)
k 1
2
, q 2 multiple de 3

n
q 2 multiple de 3  q multiple de 3 (2)
 (2k  1)  n
k 1
2
 p multiple de 3 (1) et q multiple de 3 (2)
n est absurde avec
 (2k 1)  2(n  1) 1  n
k 1
2
 2(n  1)  1 p
irreductib le . Donc, 3 n’est pas un
n 1
q
  (2k  1)  n 2  2n  2  1 nombre rationnel.
k 1
n1
  (2k  1)  n 2  2n  1 18. Soit a n 
1
.
k 1 n(n  1)
n1

 (2k  1)  (n  1) 2 a) Calculer:
k 1 a1  a 2  a 3 et a1  a 2  a 3  a 4
Donc, la propriété Pn est vraie n  IN . b) Deviner
Alors la somme des n premiers entiers a1  a 2  a 3  a 4  .....  a n n  IN
naturels impairs vaut n 2 . c) Utiliser une démonstration par
récurrence pour vérifier votre conjecture.
16. Ecrire la démonstration de la propriété
ci-dessous : 19. Utiliser l’induction mathématique pour
A  B  C   A  B   A  C  prouver que n  2 n n  IN
Solution 19 (déjà fait)
17. Montrer que 3 est irrationnel Pour n  1; on a 21  2  1 .
Solution 17 Donc, la propriété est vraie pour n  1
Démontrons par l’absurde que 3 n’est Supposant le résultat acquis au rang n  1 ;
pas un nombre rationnel. n  2 n , montrons qu’elle est aussi vraie
Supposons que 3 est un nombre pour n+1, i.e. n  1  2n1 n  1 . En
rationnel effet,
p 2 n1  2  2 n  2n
2  Q  p  Z , q  IN / 3  irreductib le n1
*

q 2  2  2 n  n  n (1)
p n  1 par hypothèse  n  n  n  1
3   p  3q ,
q  2n  n  1 (2)
En prenant le carré des deux membres, 2 n1  2n (1)
p  2q  p 2  3q 2
(1) et (2) 
2n  n  1 (2)
donc,
2
p multiple de 3

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2 n1  2n  n  1  2n1  (n  1) n(n  1)(n  1)


1 2  2  3  ...  (n  1)  n 
Donc, n  IN , le résultat est vrai, puisqu’il 3
l’est au rang n + 1 23.. On considere la suite (un ) definie par:
2
u0  3 et un 1  n  N .
20. Soit la suite (u n ) définie par : 1  un
un  6  un1 avec u0  0 est bornée Demontrer par recurrence, que pour tout
entier naturel n, on a : 0  un  3
Indication : montrer que 0  un  3
Solution 23
Démontrons par récurrence que 0  un  3
21. On suppose que 0  u0  1 et
Initialisation.
1
u n1  (u n  u n2 ) , n  IN . 0  u 0  3 Donc, l’inégalité est vraie par
2
définition.
Montrer que n  IN , 0  un  1
Hérédité. Fixons n  0 , Supposons que
Solution 21
l’inégalité soit vraie, i.e. 0  un  3
Démontrons par récurrence que 0  un  1
Véracité de l’hypothèse
Initialisation.
Montrons alors qu’elle l’est aussi pour
0  u0  1 Donc, l’inégalité est vraie par n  0 i.e.
définition. 0  un1  3
Hérédité. Fixons n  0 , Supposons que
Par hypothèse, 0  un  3  0  1  u n  3  1
l’inégalité soit vraie, i.e. 0  un  1
ar après réduction, on a :
Véracité de l’hypothèse
1 1
Montrons alors qu’elle l’est aussi pour 0  1  un  4  0  
1  un 4
n  0 i.e.
En multipliant par 2, on a :
0  un1  1
  0  2  1  3  0  u n 1  3
1 1
0
Par hypothèse, 0  u n  1  0  u n2  1 1  un 4 1  un 2
par addition membres à membres, on a : Donc, la suite (u n ) est bornée par 0 et 3
0  un  u n2  2 24 :
En divisant par 2 les trois membres : a  /Z si a 2 est impair, alors a est impair
u n  u n2 a  /Z si a 2 est pair, alors a est pair
0  1  0  u n1  1
2
Donc, la suite (u n ) est bornée par 0 et 1

22. On considère la suite définie par :


u0  0 et un1  2  un . Montrer que
n  IN , 0  un  2

18. Démontrer que :

June 11, 2022 8


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