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MATHS
K. Commault • É. Mercier • S. Passerat • E. Tournesac
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Avant-propos
Cet ouvrage vous propose, en un seul volume, toutes les clés nécessaires pour réussir votre
année de Mathématiques en première année de TSI :
Cours complet
Rigoureusement conforme aux nouveaux programmes, il contient tous les outils pour acquérir
les connaissances et les savoir-faire indispensables.
Fiches de synthèse
Pour une révision efficace avant les khôlles ou les épreuves, l’essentiel du cours est présenté
de manière synthétique sous forme de fiches de révision.
Vrai/faux
Première étape vers l’entraînement, des vrais/faux sont proposés pour permettre de tester
rapidement la compréhension du cours.
Exercices guidés
Ces exercices, de difficulté croissante, fournissent de nombreux conseils visant à vous aider à
démarrer dans la résolution de l’exercice. Ils sont assortis d’un corrigé détaillé.
1
Table des matières
Chapitre 3. Étude globale d’une fonction d’une variable réelle à valeurs réelles . . . . . . . . 73
1. Généralités sur les fonctions d’une variable réelle à valeurs dans R 73 – 2. Dérivation 81 –
3. Étude d’une fonction 84 – 4. Fonctions usuelles 85 – Synthèse et méthodes 98 – Exercices 100
– Corrigés 103
2
Table des matières
3
Table des matières
4
CO
U
RS
Pratique calculatoire
1
Chapitre
Objectif
L’objectif de ce chapitre est de renforcer les techniques de calcul sur des outils indispen-
sables en mathématiques ainsi que dans les autres disciplines scientifiques. Les définitions
précises et rigoureuses sont différées aux autres chapitres.
1. Nombres et fonctions
1.1. Droite réelle
Définition 1.1.
• On appelle droite réelle toute droite munie de deux points distincts :
– O est appelé « origine » et est associée au nombre 0 ;
– I est associé au nombre 1.
• Les nombres réels sont les abscisses des points de cette droite.
• On note R l’ensemble des nombres réels.
• Un intervalle de R désigne l’ensemble des réels compris entre deux bornes.
• Un intervalle est dit fermé s’il contient ses bornes finies, ouvert s’il ne les contient
pas, semi-ouvert sinon.
Exemples
−∞ O I +∞
−3 0 1 π
5
Maths TSI - 1re année
Notation
Quelques sous-ensembles de R seront fréquemment utilisés et ont des notations propres :
• R+ = [0; +∞[ désigne l’ensemble des réels positifs (ou nuls) ;
• R− =] − ∞; 0] désigne l’ensemble des réels négatifs (ou nuls) ;
• N et Z désignent les ensembles des entiers naturels et relatifs respectivement.
Remarques
1. De façon générale, la présence de ∗ signifie qu’on prive l’ensemble de 0. Ainsi, R∗
désigne l’ensemble des réels non nuls.
2. Pour deux ensembles A et B , l’ensemble des éléments qui sont dans A mais pas dans
B est noté A \ B (on lit « A privé de B »). On a ainsi : R∗ = R \ {0}.
3. Attention à ne pas confondre crochets et accolades. Les crochets servent uniquement
pour les intervalles, les accolades sont utilisées pour décrire des ensembles :
• {1; 2; 3; 4; 5; 6} est l’ensemble des résultats possibles lorsqu’on lance un dé ;
• R+ = {x ∈ R / x ≥ 0}.
|{z}
tels que
Vocabulaire
Soit x un nombre réel.
• −x est l’opposé de x . Si x correspond au point M sur la droite réelle, −x correspond
au point symétrique de M par rapport à O .
1
• Si x est non nul, est l’inverse de x .
x
Attention : −x désigne l’opposé de x et donc −x est peut être positif (si x est négatif ).
Notation (x n pour n ∈ N)
• On pose x 0 = 1 et, pour n > 0, x n = x × x × · · · × x .
| {z }
n facteurs
1
• Si x 6= 0 alors x −n
désigne l’inverse de x n . Par exemple, x −3 =
.
x3
• Règles de calcul : soit x et y des réels non nuls, n et m des entiers relatifs. On a :
xn
(x y )n = x n y n x n x m = x n +m = x n −m
xm
6
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
• On peut multiplier ou diviser l’inégalité par λ selon le signe de λ :
– si λ est positif, on ne change pas le sens de l’inégalité :
a b
a < b ⇐⇒ λ × a < λ × b et a < b ⇐⇒ < .
λ λ
– si λ est négatif, on change le sens de l’inégalité :
a b
a < b ⇐⇒ λ × a > λ × b et a < b ⇐⇒ > .
λ λ
Remarques
1. ⇐⇒ se lit « est équivalent à » ou « si, et seulement si ».
2. La propriété précédente peut s’écrire avec des inégalités larges.
Exemple
En France, le taux maximal autorisé pour un conducteur est de 0,5 g d’alcool par litre de
sang. Sachant que le taux d’élimination varie entre 0,10 et 0,15 g/L par heure, un individu
ayant un taux de 1,1g/L peut-il conduire après 8h sans consommer d’alcool ?
Soit T le taux d’élimination de cette personne. On a :
0, 1 ¶ T ¶ 0, 15 ⇐⇒ 0, 8 ¶ 8T ¶ 1, 2 ⇐⇒ −0, 8 ¾ −8T ¾ −1, 2 ⇐⇒ 0, 3 ¾ 1, 1 − 8T ¾ −0, 1.
Le taux résiduel d’alcool par litre de sang est dans [−0, 1; 0, 3] (et donc dans [0; 0, 3] car c’est
une quantité positive), la personne peut donc conduire.
Notez cependant que pour la plupart des individus, le taux résiduel n’est pas nul...
Remarques
1. Soient a et b deux réels avec a < b a-t-on nécessairement a 2 < b 2 ?
Non, prenez par exemple −3 < 2 mais (−3)2 > 22 .
Cette erreur classique est due au fait que x 7→ x 2 n’est pas monotone sur R.
2. Les fonctions exp et ln sont strictement croissantes sur R et R∗+ respectivement, on
peut donc les appliquer sans changer le sens d’une inégalité.
Exemple
Pour x ∈ [5; 10], encadrons e12−3x . On a :
5 ¶ x ¶ 10 ⇔ 15 ¶ 3x ¶ 30 ⇔ −15 ¾ −3x ¾ −30 ⇔ −2 ¾ 12−3x ¾ −18 ⇔ e−2 ¾ e12−3x ¾ e−18 .
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Maths TSI - 1re année
Remarque (Attention : un exemple ne permet pas de prouver qu’une propriété est vraie !)
Prenons un exemple non numérique. Soit la proposition P : « Dans la Seconde 1, tous les
élèves sont des garçons ». Prendre comme exemple un garçon de la classe ne prouve pas
que P est vraie. Par contre, exhiber une fille de la Seconde 1 suffit pour affirmer que P est
fausse.
Exemples
1. Il est souvent utile de faire une figure pour illustrer :
−∞ B O I +∞
-2,6 0 1
| − 2, 6| = O B = 2, 6
2. | − 5| = 5 ; |12| = 12 ; |π| = π ; |π − 5| = 5 − π.
Remarques
• Puisque la valeur absolue est une distance c’est une quantité positive ou nulle.
• Si x ∈ R+ alors |x | = x ; si x ∈ R− alors |x | = −x , ce qui semble paradoxal car l’idée
« naturelle » de la valeur absolue est qu’elle élimine les signes −.
Propriété 1.2.
Soient a et b deux réels, M et N leurs points correspondants sur la droite réelle.
On dit que la longueur M N est la distance entre les nombres a et b et on la note dist(a , b ).
On a : dist(a , b ) = |b − a |.
Conseils méthodologiques
Puisqu’une valeur absolue peut être interprétée comme une distance, il est souvent utile de
faire une figure pour résoudre les exercices proposés.
8
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
Exemples
1. Résoudre |x − 3| = 7 revient à trouver tous les réels x dont la distance à 3 est 7 :
−∞ -4 O 10 +∞
0 3
-7 +7
On a donc comme ensemble de solutions : {−4; 10}.
2. Pour résoudre |5+ x | > 2, on commence par remarquer que |5+ x | = |x +5| = |x −(−5)|.
On cherche donc tous les réels x dont la distance à −5 est strictement supérieure à 2 :
−∞ −∞ -7 -3
O +∞
-5 0
-4,1 -2 +2 +π +7,9
Remarque
Étant donnés deux ensembles A et B , A ∪ B (lire « A union B ») est l’ensemble qui contient
les éléments de A ainsi que les éléments de B : A ∪ B = {x /x ∈ A ou x ∈ B }.
Remarque
Si on interprète l’inégalité triangulaire en termes de distance, elle affirme que le plus court
chemin entre a et b ne passe pas par c , sauf quand c ∈ [a , b ] (qui est le cas d’égalité).
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Maths TSI - 1re année
y
y = 2x − 1
J
x
y = −0, 3x − 1
x
∆>0 ∆=0 ∆<0 ∆>0
Figure 1.2. Trois paraboles orientées vers le haut, une vers le bas.
10
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
y
J (1 ;1)
O I x
1
Figure 1.3. L’hyperbole y = .
x
Propriété 1.7.
Soit (E ) une équation. Lorsqu’on fait une opération arithmétique élémentaire (ajouter un
réel, soustraire un réel, multiplier par un réel non nul, diviser par un réel non nul) on obtient
une nouvelle équation équivalente à (E ).
Exemples
2x 2
1. 3x + 2 = x + 4 ⇐⇒ 3x + 2 − 2 − x = x + 4 − 2 − x ⇐⇒ 2x = 2 ⇐⇒ = ⇐⇒ x = 1.
2 2
On en conclut que 1 est l’unique solution de (E ), autrement dit : l’ensemble des
solutions de (E ) est {1}.
x +5 x +5
2. Que penser du raisonnement suivant : = 0 ⇐⇒ × x = 0 × x ⇐⇒ x + 5 = 0 ?
x x
Dans la première équation, il est absurde de considérer x = 0 : c’est une valeur inter-
dite. Par contre, dans la dernière, x = 0 est autorisé ; ces deux équations ne sont donc
pas vraiment équivalentes. Lorsqu’on résout une équation, il faut commencer par
déterminer l’ensemble des valeurs autorisées pour la variable. Ensuite, la résolution
est effectuée uniquement parmi ces valeurs. Corrigeons le raisonnement en précisant
qu’il est valable sur R∗ :
x +5 x +5
∀x ∈ R∗ , = 0 ⇐⇒ × x = 0 × x ⇐⇒ x + 5 = 0 ⇐⇒ x = −5.
x x
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Maths TSI - 1re année
Remarques
1. Le symbole ∀ se lit « pour tout ».
2. Les valeurs interdites proviennent notamment des situations suivantes :
• on ne peut pas diviser par un nombre nul ;
• on ne peut pas calculer la racine carrée d’un nombre strictement négatif ;
• on ne peut pas calculer le logarithme népérien d’un nombre négatif ou nul.
D’une part on obtient des valeurs approchées des solutions (cela étant, si la lecture semble
indiquer que x1 vaut −3, on peut tester −3 dans l’équation pour voir si c’est une solution).
D’autre part, la lecture est faite sur une partie de la courbe. Il est possible que d’autres
points d’intersection (donc d’autres solutions) existent en dehors de la fenêtre observée.
Reprenons l’exemple précédent :
Figure 1.5. Sur une fenêtre plus grande, une nouvelle solution apparaît.
12
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
2.2. Équations polynomiales
2.2.1. Généralités
Définition 1.3.
• Un polynôme est une fonction de la forme
P (x ) = a 0 + a 1 x + a 2 x 2 + · · · + a n x n
avec a 0 ∈ R, . . . , a n −1 ∈ R et a n ∈ R∗ .
• L’entier naturel n est appelé degré du polynôme P .
• Pour i ∈ {0; 1; . . . ; n}, a i est appelé coefficient de degré i . On dit également que a n est
le coefficient dominant.
Exemples
1. f (x ) = 3 − 3x + x 2 − x 4 est un polynôme de degré 4. Ses coefficients sont :
a 0 = 3 ; a 1 = −3 ; a 2 = 1 ; a 3 = 0 et a 4 = −1.
2. Les fonctions affines (non nulles) sont des polynômes de degrés 1 ou 0.
Par exemple : g (x ) = 3x − 5 est de degré 1 ; h (x ) = −8 est de degré 0.
Remarques
1. La définition qui a été donnée exclut le cas particulier du polynôme nul (car on
demande qu’au moins un coefficient soit non-nul). Une définition plus complète
sera vue lors du chapitre dédié aux polynômes.
2. L’expression P (x ) = a 0 +a 1 x +a 2 x 2 +· · ·+a n x n est ambigüe. En effet, elle sous-entend
que n est supérieur ou égal à 3, ce qui n’est pas nécessairement le cas. Une meilleure
notation existe :
X n
P (x ) = ak x k .
k =0
k
On lit : « somme des a k x pour k variant de 0 à n ».
Définition 1.4.
• On dit qu’une équation est polynomiale lorsqu’elle se ramène, par opérations, à une
équation du type P (x ) = 0 avec P un polynôme.
• On dit alors que le degré de l’équation est le degré de P .
• Les solutions éventuelles de P (x ) = 0 sont appelées les racines de P .
Exemple
Soit (E ) : x − x 3 = 3x 2 + 1.
On a (E ) ⇐⇒ x − x 3 − 3x 2 − 1 = 0 donc (E ) est polynomiale de degré 3.
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Maths TSI - 1re année
Conseils méthodologiques
On cherche à résoudre (E1 ) : a x + b = 0 avec a ∈ R∗ et b ∈ R.
−b
• Par opérations on a : (E ) ⇐⇒ x = .
a
• On peut interpréter graphiquement cette résolution : la fonction f (x ) = a x + b est de
degré 1 (a 6= 0). Sa courbe représentative est une droite qui n’est pas horizontale, elle
a donc un unique point d’intersection avec l’axe des abscisses.
Exemple
πx + 2
Résoudre (E ) : = 3x − 1.
7
−9
On a : (E ) ⇐⇒ πx + 2 = 7(3x − 1) ⇐⇒ πx − 21x = −9 ⇐⇒ x = .
π − 21
Remarque
L’ordre dans lequel les opérations sont effectuées est arbitraire et si on en choisit un autre
on obtiendra le même résultat. Il est par contre possible que le résultat semble différent : il
est important de simplifier les expressions, notamment les racines carrées et les fractions.
• Racines carrées p p p
Simplifier une racine carrée c’est appliquer la règle : Ap× B =p A × B.
p : A = C p(avec p C ¾ 0),pon a alors A = C = C .
2
Lorsque A estpun carré 2
14
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
2.2.3. Équations de degré 2
Exemples
1. Résoudre 2x 2 = 3x + 1.
On a : 2x 2 = 3x + 1 ⇐⇒ 2x 2 − 3x − 1 = 0. Posons a = 2, b = −3 et c = −1.
On calcule le discriminant ∆ = b 2 − 4a c = 17 > 0 donc l’équation a deux solutions :
p p
3 + 17 3 − 17
x1 = et x1 = .
4 4
2. Résoudre 4x 2 − 3x = 0.
3
On a : 4x 2 − 3x = 0 ⇐⇒ x (4x − 3) = 0 ⇐⇒ x = 0 ou 4x − 3 = 0 ⇐⇒ x = 0 ou x = .
4
Remarque
Dans le dernier exemple on a utilisé une propriété fondamentale de R : un produit est nul
si, et seulement si, un (au moins) des facteurs est nul. On est ainsi passé d’une équation de
degré 2 à deux équations de degré 1.
Exemples
1. Résoudre x (x − 2) − x 3 + 2x 2 = 0. On a :
x (x −2)−x 3 +2x 2 = 0 ⇔ x (x −2)−x 2 (x −2) = 0 ⇔ (x −2)(x −x 2 ) = 0 ⇔ x (x −2)(1−x ) = 0.
Finalement, x (x − 2) − x 3 + 2x 2 = 0 ⇔ x ∈ {0, 1, 2}.
2. Résoudre x 4 − x 2 − 1 = 0.
On pose X = x 2 et l’équation devient X 2 − X − 1 = 0.
Cette équation est de degré 2, son discriminant vaut ∆ = 5 > 0, elle a donc deux
15
Maths TSI - 1re année
p p
1+ 5 1− 5
solutions : X 1 = et X 2 = .
2 2
p 2: x en est solution si, et seulement si, x = X 1 ou x = X 2 .
2 2
Revenons à l’équation initiale
• X 1 > 0 donc X 1 = ( X 1 ) et alors :
x 2 = X 1 ⇔ x 2 − ( X 1 )2 = 0 ⇔ (x − X 1 )(x + X 1 ) = 0 ⇔ x ∈
p p p p p
X 1; − X 1 ;
• X 2 < 0 donc l’équation x 2 = X 2 n’a pas de solutions réelles.
t 1 + p5 t 1 + p5
(v v )
Finalement l’ensemble des solutions de x − x − 1 = 0 est
4 2
;− .
2 2
Exemples
1. Facteur commun : 2x − 2 − x 2 + x = 2(x − 1) − x (x − p 1) = (x −p1)(2 − x ).
2. Égalité remarquable : x 4 − 4 = (x 2 − 2)(x 2 + 2) = (x − 2)(x + 2)(x 2 + 2).
3. Factorisation à l’aide d’une racine. Soit P (x ) = x 3 + x − 2. On remarque que P (1) = 0
donc on peut factoriser P (x ) par x − 1. Autrement dit, il existe des réels a , b et c tels
que P (x ) = (x − 1)(a x 2 + b x + c ).
Pour trouver les valeurs de a , b et c , on va identifier les coefficients de même degré
dans les deux membres de l’équation.
P (x ) = (x − 1)(a x 2 + b x + c ) ⇔ x 3 + x − 2 = a x 3 + x 2 (b − a ) + x (c −b)−c
= a
1
a = 1
0 = b −a .
⇔ ⇔ b = 1
1 = c −b c = 2
−2 = −c
16
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
Remarque
Dans l’exemple précédent, comment faire pour trouver que 1 est racine de P ? On teste !
On considère qu’on doit s’apercevoir lorsque P a une racine dans {−2; −1 : 0; 1; 2} ; on dit
alors que P a une racine évidente.
Exemples
1. Résoudre ln(3x + 1) = ln(x − 7).
1
• ln(3x + 1) existe si, et seulement si, 3x + 1 > 0 ⇔ x ∈] − ; +∞[.
3
• ln(x − 7) existe si, et seulement si, x − 7 > 0 ⇔ x ∈]7; +∞[.
La résolution de cette équation a donc lieu sur ]7; +∞[.
∀x ∈]7; +∞[, ln(3x + 1) = ln(x − 7) ⇔ eln(3x +1) = eln(x −7) ⇔ 3x + 1 = x − 7 ⇔ x = −4.
Or, −4 ∈/ ]7; +∞[ donc l’ensemble des solutions de l’équation est ;.
2. Résoudre e x +2 = 15.
2
Les deux membres de l’équation sont définis sur R et ils sont strictement positifs
donc on peut appliquer ln :
∀x ∈ R, e x +2 = 15 ⇔ ln(e x +2 ) = ln(15) ⇔ x 2 + 2 = ln 15 ⇔ x 2 = ln 15 − 2. p
2 2
ln 15p− 2 > 0 donc cette équation du second degré a deux solutions réelles : ln 15 − 2
et − ln 15 − 2.
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Maths TSI - 1re année
Remarque
Ces définitions prolongent celles vues dans le triangle rectangle, au collège.
Cosinus et sinus étaient alors nécessairement positifs puisque définis comme des rapports
de longueurs. À présent, cosinus et sinus prennent leurs valeurs dans [−1; 1], en tant que
coordonnées des points du cercle trigonométrique.
18
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
Propriété 1.9.
Les valeurs de cos et sin suivantes sont à connaître par cœur :
π π π π
x 0
p6 p4 3 2
3 2 1
cos x 1 2 0
p2 p2
1 2 3
sin x 0 2 2 2 1
Remarque
Ces valeurs remarquables sont données pour les angles du quadrant supérieur droit. Par
symétries, on passe aux trois autres quadrants.
Exemple
π 1
On cherche à résoudre cos(3x − ) = − . La figure ci-dessous montre que deux points du
4 2
1
cercle trigonométrique correspondent à des angles dont le cosinus vaut − :
2
π 1 π 2π π 2π
On a : cos(3x − ) = − ⇔ 3x − = + k × 2π ou 3x − = − + k × 2π avec k ∈ Z.
4 2 4 3 4 3
Ces deux nouvelles équations sont résolues par opérations :
π 1 11π 5π
cos(3x − )=− ⇔ 3x = 12 + k × 2π ou 3x = − 12 + k × 2π avec k ∈ Z
4 2 11π 2π 5π 2π
⇔ x= 36 + k × 3 ou x = − 36 + k × 3 avec k ∈ Z.
19
Maths TSI - 1re année
11π 2π 5π 2π
§ ª
Finalement, l’ensemble des solutions de l’équation est : +k × ;− +k × /k ∈Z .
36 3 36 3
Exemple
p
Résolvons (I1 ) : 2x + 3 < πx − 4. p
p p −4 − 3
On procède par opérations : 2x + 3 < πx − 4 ⇔ x (2 − π) < −4 − 3 ⇔ x > .
p 2−π
−4− 3
Finalement, l’ensemble des solutions de (I1 ) est 2−π ; +∞ .
20
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
Remarque
On peut également interpréter graphiquement
p la résolution de (I1 ).
(I1 ) est équivalente à x (2 − π)p+ 4 + 3 < 0, c’est-à-dire qu’on cherche les valeurs depx
pour lesquelles x (2 − π) + 4 + 3 est strictement négatif. La fonction x 7→ x (2 − π) + 4 + 3
est une fonction affine décroissante, car son coefficient directeur est négatif. Sa courbe
représentative est donc de la forme :
p
y = x (2 − π) + 4 + 3
x0 x
Remarque
Le signe du coefficient dominant de P donne l’orientation de la parabole correspondante
(vers le haut ou le bas). À l’aide de la Figure 1.2 on retrouve facilement le signe de P .
Exemple
Résoudre (I2 ) : x < x 2 − 3.
On a (I2 ) ⇔ 0 < x 2 − x − 3. On pose P (x ) = x 2 − x − 3 et (I2 ) ⇔ P (x ) > 0. p
1 − 13
P a pour discriminant ∆ = 13 > 0, il admet donc deux racines réelles : x1 = et
p 2
1 + 13
x2 = . Finalement, P (x ) est strictement positif pour x ∈] − ∞; x1 [∪]x2 ; +∞[.
2
Attention : on a bien x1 < x2 , sinon l’ensemble donné n’aurait pas été correct.
21
Maths TSI - 1re année
Exemples
1. Résoudre x 3 + 2 > x 2 . On a x 3 + 2 > x 2 ⇔ x 3 − x 2 + 2 > 0. Posons P (x ) = x 3 − x 2 + 2.
−1 est racine évidente de P donc on peut factoriser P (x ) par (x + 1), un rapide calcul
nous donne P (x ) = (x + 1)(x 2 − 2x + 2).
Étudions le signe de chaque facteur :
• x + 1 > 0 ⇔ x > −1 ;
• x 2 − 2x + 2 = (x − 1)2 + 1 qui est strictement positif sur R.
Construisons le tableau de signe de P (x ) :
x −∞ −1 +∞
Signe de x + 1 − 0 +
Signe de (x − 1) + 1 2
+
Signe de P (x ) − 0 +
5− x 5− x 5− x
2. Résoudre ¶ 0. On remarque que = .
x 2 − 3x − 1 x 2 − 3x + 2 (x − 1)(x − 2)
Les facteurs sont tous de degré 1, on peut donc construire le tableau :
x −∞ 1 2 5 +∞
Signe de 5 − x + 0 −
Signe de (x − 1) − 0 +
Signe de (x − 2) − 0 +
5−x
Signe de (x −1)(x −2) + − + 0 −
5− x
Finalement, ¶ 0 a pour solution ]1; 2[∪[5; +∞[.
x 2 − 3x − 1
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CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
Attention : on utilise le « prime » lorsque la fonction a un nom. Si l’on veut dériver une
quantité qui n’a pas de nom on utilisera de préférence la notation différentielle.
dx 3
Par exemple, la dérivée de x 3 s’écrira plutôt que (x 3 )0 .
dx
f (x ) = f 0 (x ) = Remarque
k 0 k ∈R
x 1
xn n x n −1 n ∈ N∗
1 −n
n x n +1 n ∈ N∗ , x ∈ R∗
px 1
x p
2 x
x ∈ R∗+
1
ln x x x ∈ R∗+
ex e x
cos x − sin x
sin x cos x
Exemples
1. La fonction x 7→ e3x +2 est la composée g ◦ f avec g = exp et f (x ) = 3x + 2.
2. Soient les fonctions f (x ) = 3x + 2 et g (x ) = ln x .
On a : g ◦ f (x ) = g (f (x )) = ln(3x + 2), mais pour quelles valeurs
de x cette quantité
est-elle bien définie ? f est définie sur R, g sur R∗+ et g ◦ f sur x ∈ R/ f (x ) ∈ R∗+ .
Or, f (x ) ∈ R∗+ ⇔ 3x +2 > 0 ⇔ x ∈]− 23 ; +∞[. Finalement g ◦ f est définie sur ]− 23 ; +∞[.
23
Maths TSI - 1re année
Remarques
• La composée g ◦ f correspond à opérer les fonctions l’une après l’autre, f puis g :
x 7−→ f (x ) 7−→ g f (x ) ;
f g
Exemples
1. Considérons la fonction u(x ) = cos(x 2 + 3x + 5). On a u = g ◦ f avec g = cos et
f (x ) = x 2 + 3x + 5. Ces deux fonctions sont définies et dérivables sur R donc leur
composée g ◦ f l’est également. On a u 0 = (g ◦ f )0 = g 0 ◦ f × f 0 = − sin ◦ f × f 0 .
On a donc, ∀x ∈ R, u 0 (x ) = − sin(x 2 + 3x + 5) × (2x + 3).
2. Soit u une fonction dérivable. En appliquant la dérivation des composées, on retrouve
des formules vues en Terminale :
u0 p 0 u0
(u n )0 = n u n −1 × u 0 ; (eu )0 = u 0 eu ; (ln u)0 = ; ( u )= p .
u 2 u
Remarque
p
Pour que ln(u) et u soient définies et dérivables, il faut que u prenne ses valeurs dans R∗+ .
Remarque
La dérivée sert notamment pour l’étude des variations, cela sera revu au Chapitre 3.
24
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
Exemple
Soit f (x ) = 3x + 5. La fonction F (x ) = 32 x 2 + 5x est une primitive de f .
La fonction F2 (x ) = 32 x 2 + 5x + 17 est une autre primitive de f .
Remarque
Soit f n’a aucune primitive, soit f a une infinité de primitives (qui diffèrent les unes des
autres par l’addition d’une constante).
Exemples
1. Trouver une primitive de f (x ) = cos x − 3x 5 .
• x 7→ cos x est la dérivée de x 7→ sin x .
• x 7→ −3x 5 est un monôme de degré 5. La dérivation fait perdre un degré aux
6
polynômes, prenons comme candidat x 7→ x 6 . On a dx
dx = 6x on en déduit que
5
d(− 21 x 6 )
dx = − 12 × 6x 5 = −3x 5
Une primitive de f (x ) est donc F (x ) = sin x − 12 x 6 .
2. Trouver une primitive de f (x ) = e4x −2 .
On sait que la dérivée de e x est e x , prenons comme candidat e4x −2 .
4x −2 d( 1 e4x −2 )
On a dedx = 4e4x −2 on en déduit que 4dx = 14 × 4e4x −2 = e4x −2 = f (x ).
1 4x −2
Finalement, une primitive de f est F (x ) = 4 e .
Propriété 1.13.
Soit u une fonction dérivable, f une fonction dont on cherche une primitive F .
25
Maths TSI - 1re année
Remarque
Les tableaux de primitives sont une écriture « à l’envers » des tableaux de dérivation, on se
limite à rappeler les quelques cas particuliers de composées de la propriété précédente.
Notation
lim f (x ) = b peut également être noté lima f = b ou f (x ) → b .
x →a x →a
26
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
Propriété 1.14. Opérations sur les limites
Soient a un réel ou alors +∞ ou −∞, f et g deux fonctions pour lesquelles on puisse
étudier la limite en a . Dans la suite, `1 et `2 désignent des réels, on note F.I . pour forme
indéterminée.
• Limite de la somme f + g
lima f `1 +∞ −∞ +∞ −∞ +∞
lima g `2 `2 `2 +∞ −∞ −∞
lima f + g `1 + `2 +∞ −∞ +∞ −∞ F.I .
• Limite du produit f × g
lima f `1 ±∞ ±∞ ±∞
lima g `2 `2 =
6 0 0 ±∞
±∞ selon ±∞ selon
lima f × g `1 × `2 F.I .
la règle des signes la règle des signes
f
• Limite du quotient
g
lima f `1 ±∞ `1 ±∞ `1 =
6 0 0
lima g `2 6= 0 ` 2 6= 0 ±∞ ±∞ 0+ ou 0− 0
f `1 ±∞ selon ±∞ selon
lima 0 F.I . F.I .
g `2 la règle des signes la règle des signes
Remarque
L’expression forme indéterminée signifie que beaucoup de situations différentes sont pos-
sibles et qu’il n’y a pas de règle générale qui s’applique.
Prenons par exemple la forme indéterminée « ∞ − ∞ = F.I . ». Avec des fonctions f et g
qui tendent vers +∞ (par exemple en +∞) on peut avoir :
• f − g → 0 : par exemple avec f (x ) = x et g (x ) = x ;
• f − g → +∞ : par exemple avec f (x ) = x 2 et g (x ) = x ;
• f − g → −∞ : par exemple avec f (x ) = x et g (x ) = x 2 ;
• f − g → 4 : par exemple avec f (x ) = x + 4 et g (x ) = x ;
• f − g qui n’a pas de limite : par exemple avec f (x ) = x + cos x et g (x ) = x .
Exemples
1. Déterminer lim (3x + 2)e x .
x →+∞
On sait que lim (3x + 2) = +∞ et lim e x = +∞ donc, par produit des limites,
x →+∞ x →+∞
lim (3x + 2)e x = +∞.
x →+∞
27
Maths TSI - 1re année
Remarque
Avec les notations précédentes, b ∈ R ∪ {−∞; +∞}.
Exemple
Déterminons lim e3−5x .
x →+∞
On sait que lim 3 − 5x = −∞ et lim e x = 0. Par composition, on déduit : lim e3−5x = 0.
x →+∞ x →−∞ x →+∞
28
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
Conseils méthodologiques (Étudier une limite)
Soit f une fonction définie sur un domaine D ⊂ R, a une borne de D ou un élément de D.
Pour étudier lim f (x ) :
x →a
1. On commence par conjecturer la limite cherchée à partir de l’observation de C f .
2. On essaye d’appliquer les règles d’opérations sur les limites.
3. Si on a une F.I., on essaye de la lever en manipulant l’expression de f (x ).
4. Sinon, on essaye d’utiliser les limites remarquables.
Remarques
1. Pour tout entier naturel n, k =0 k et n (n+1)
Pn
2 sont deux nombres ; la propriété à démon-
trer est l’égalité de ces deux nombres.
2. La propriété P est elle-même constituée d’une infinité de « sous-propriétés » : l’égalité
pour n = 0, l’égalité pour n = 1, l’égalité pour nP = 2, etc...
Pour n ∈ N on note Pn la propriété au rang n : k =0 k = n (n+1)
n
2 .
Pour prouver que P est vraie, il faut prouver que P0 est vraie, que P1 l’est également,
etc... P4
3. Si l’on prend par exemple n = 4, P4 est k =0 k = 4(4+1) 2 . On peut calculer les deux
P4
membres : k =0 k = 0 + 1 + 2 + 3 + 4 = 10 et 4(4+1)
2 = 10, P4 est donc Vraie.
Cela ne permet pas de dire si Pn sera vraie ou fausse pour n 6= 4 : on ne peut pas
déduire que la propriété est vraie à partir d’un exemple (ou de quelques uns).
(Par contre, si P4 avait été fausse, cela aurait fourni un contre-exemple prouvant que
P elle-même aurait été fausse).
29
Maths TSI - 1re année
• Conclusion : la propriété étant vraie au plus petit rang et héréditaire, elle est également
vraie au 2e rang. Puis, encore par hérédité, elle est vraie au 3e rang (elle se transmet
du 2e au 3e ) et ainsi de suite. Finalement la propriété est vraie pour tout entier n.
Remarque
Dans la preuve de l’hérédité, on travaille sous la supposition que Pn est vraie. Cette sup-
position s’appelle l’Hypothèse De Récurrence (HDR), c’est un outil souvent déterminant
pour atteindre l’objectif de cette étape : prouver que Pn +1 est aussi vraie.
Exemple
0
X 0(0 + 1)
• Initialisation : montrons que P0 est vraie, autrement dit que k= .
k =0
2
P0 0(0+1)
On calcule : k =0 k = 0 et 2 = 0 donc P0 est vraie.
• Hérédité : supposons qu’il existe un certain entier n tel que Pn est vraie, c’est-à-dire
n
X n(n + 1)
k= : (HDR).
k =0
2
• Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et héréditaire, elle est donc vraie pour
tout entier n.
Remarque
On a prouvé la valeur de la somme des n + 1 premiers termes de la suite arithmétique de
premier terme 0 et de raison 1. Grâce à cette somme, on peut déduire n’importe quelle
somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique.
30
CO
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
U
RS
Exemples
3! = 3 × 2 × 1 = 6, 4! = 4 × 3 × 2 × 1 = 24, 10! = 3 628 800.
Remarque
Dans la définition, l’utilisation des pointillés est ambiguë. En effet, n! = n ×(n −1)×· · ·×2×1
suggère qu’il y a au moins quatre facteurs.Q Or, 1! = 1, 2! = 2 × 1, 3! = 3 × 2 × 1. Cette
P ambiguïté
se lève grâce à l’utilisation du symbole qui désigne un produit (comme désigne une
somme). On a alors :
Yn
n! = k.
k =1
Définition 1.10.
Soit n ∈ N et k un entier naturel inférieur à n.
n!
On appelle coefficient binomial « k parmi n » le nombre .
k !(n − k )!
n
C’est un entier et il est noté .
k
Exemples
3
3! 5
4! n
n
n
2 = = 3, 2 = = 6 ; ∀n ∈ N, n = 1, 0 = 1 et 1 = n.
2! × 1! 2! × 2!
Remarque
Ces coefficients vont servir en dénombrement, on les étudiera plus en avant dans le chapitre
dédié. On expliquera notamment pourquoi ce sont des entiers (ce qui n’est pas évident tel
qu’on les a défini ici).
Propriété 1.17.
n +1
n n
Soit n ∈ N et k un entier naturel inférieur à n. On a + = .
k k −1 k
Démonstration
On calcule :
n n n! n! n! 1 1
+ = + = + .
k k −1 k !(n − k )! (k − 1)!(n − k + 1)! (k − 1)!(n − k )! k n + 1 − k
1 1 n +1−k +k n +1
Calculons la parenthèse : + = = . On obtient donc :
k n +1−k k (n + 1 − k ) k (n + 1 − k )
n +1 (n + 1)! n +1
n n n!
+ = × = = .
k k −1 (k − 1)!(n − k )! k (n + 1 − k ) k !(n + 1 − k )! k
31
Maths TSI - 1re année
Démonstration
On procède par récurrence.
• Initialisation : montrons que la propriété est
P0vraie
n
pour n = 0.0
On a d’une part (a + b )0 = 1 et d’autre part k =0 k a k b n −k = 0 a 0 b 0 = 1.
Ces deux nombres sont égaux, la propriété est donc bien vérifiée pour n = 0.
• Hérédité : supposons qu’il existePnun certain entier n tel que la propriété soit vraie au
n
rang n, c’est-à-dire (a + b )n = k =0 k a k b n −k : (HDR).
Montrons que la propriété est alors également vraie au rang n + 1 c’est-à-dire :
n+1
n + 1 k n+1−k
X
n +1
(a + b ) = a b : (Objectif).
k =0
k
On a : Pn n
(a + b )n+1 = (a + b )n (a + b ) = k =0 k a k b n −k × (a + b )
Pn Pn
a k +1 b n −k + k =0 a k b n +1−k
n n
= k =0 k k
On a donc :
Pn Pn
(a + b )n +1 a n +1 +
n n
= k =1 k −1 a k b n+1−k + k =1 k a k b n+1−k + b n+1
Pn
a n +1 + a k b n +1−k + b n +1 .
n n
= k =1 k −1 + k
n n n+1 n +1 n +1
On utilise la propriété k −1 + k = k et on remarque que 0 = n +1 = 1 pour
écrire :
Pn n +1 n +1
(a + b )n +1 a n +1 + k =1 a k b n +1−k + b n +1
n+1
= 0 k n +1
Pn +1 n +1
= k =0 k a k b n+1−k .
La propriété est donc vraie au rang n + 1.
• Conclusion : la propriété a été initialisée pour n = 0, elle est héréditaire, elle est donc
vraie pour tout entier naturel n.
32
SY
N
TH
Synthèse et méthodes
ÈS
E
Pratique calculatoire
Dérivation
• Si f est dérivable on note f 0 sa dérivée. Si l’on souhaite dériver une quantité qui n’a
+2)
pas de nom, on utilise la notation différentielle. On écrira ainsi cos0 (x ) ou d(3x
dx .
33
• Pour calculer une dérivée on se sert :
– des dérivées des fonctions de référence (qu’il faut connaître parfaitement).
– des formules de dérivation :
0
f f 0 ×g − f ×g0
(f + g )0 = f 0 + g 0 ; (f × g )0 = f 0 × g + f × g 0 ; = .
g g2
– On peut également dériver une composée de fonctions dérivables avec la for-
mule : (f ◦ g )0 = f 0 ◦ g × g 0 .
Primitives
Pour déterminer une primitive on peut utiliser les tableaux des primitives qui sont une
écriture « à l’envers » des tableaux de dérivation. Notamment :
u0 u0
Si f est de la forme... u0un u 0 eu u
p
u
1 n +1 p
alors une primitive est F = n+1 u eu ln |u| 2 u
34
Exercices
Pratique calculatoire
Vrai ou faux ?
Vrai Faux
a) L’intervalle [1; 2] est un ensemble infini.
b) N est un intervalle inclus dans R.
c) Le carré d’un nombre est toujours supérieur ou égal à ce
nombre.
d) |x − 5| = π a une infinité de solutions.
e) Deux polynômes ayant les mêmes racines sont égaux.
f) Une équation trigonométrique peut ne pas avoir de solutions
1
g) cos x = 2 a deux solutions.
h) La courbe d’équation y = ln(x + x − 2) a une tangente
2
parallèle à la droite d’équation y = x .
f
i) On peut avoir lim+∞ f = lim+∞ g = +∞ et lim+∞ g = +∞.
f
j) On peut avoir lim+∞ f = lim+∞ g = +∞ et lim+∞ g = −3.
Exercices guidés
35
EX
Maths TSI - 1re année
Exercice C (5 min.)
Soit x ∈ R tel que cos x = 0, 1.
1. Quelles sont les valeurs possibles pour sin x ?
2. On sait de plus que −π < x < 0, que vaut tan x ?
cos x
(On rappelle que, pour tout x tel que sin x =
6 0, tan x = .)
sin x
Exercice D (5 min.)
1. Prouver par récurrence que, pour tout entier naturel n, n 2 − n est pair.
2. Prouver le résultat précédent sans récurrence.
Exercices
Exercice 1 (5 min.)
Sans calculatrice, ranger les nombres suivants par ordre croissant.
103 3
a = −1 b= 999 c = −10−4 d= π e =1 f = −c g =0 h = (10−2 )2 i = 0, 13 j = 0, 2 .
36
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
ES
C
CI
ER
37
EX
Corrigés
Pratique calculatoire
a) Vrai. Il y a une infinité d’éléments dans cet ensemble, autrement dit : il y a une infinité de
réels compris entre 1 et 2. (Attention à ne pas confondre ensemble infini et ensemble borné, ce
qu’est [1; 2].)
b) Faux. N est inclus dans R mais ce n’est pas un intervalle.
1 1 1
c) Faux. Par exemple, 2 est supérieur à ( 2 )2 = 4 .
d) Faux. Les deux solutions de |x − 5| = π sont 5 − π et 5 + π, ce sont les deux nombres dont la
distance à 5 vaut π.
e) Faux. Par exemple, P (x ) = x et Q (x ) = x 2 ont pour seule racine 0 mais ce sont des polynômes
différents.
f) Vrai. Par exemple, cos x = 2 n’a pas de solution car un cosinus est dans [−1; 1].
1
g) Faux. Il y a deux points sur le cercle trigonométrique ayant pour abscisses 2 mais ils cor-
π
respondent à une infinité de mesures. Ces mesures sont de la forme 3 + 2k π et − π3 + 2k π avec
k ∈ Z.
h) Vrai. Soit f (x ) = ln(x 2 + x − 2). f (x ) existe si, et seulement si, x 2 + x − 2 > 0.
x + x − 2 > 0 ⇔ (x − 1)(x + 2) > 0 ⇔ x ∈] − ∞; −2[∪]1; +∞[. Notons D f cet ensemble et
2
remarquons que f est dérivable sur D f (en tant que composée de fonctions dérivables).
Pour a ∈ D f , la tangente à y = f (x ) au point (a ; f (a )) a pour équation y = f 0 (a )(x − a ) + f (a ) ;
cette tangente est parallèle à la droite y = x si, et seulement si, leurs coefficients directeurs sont
égaux, c’est-à-dire si, et seulement si, f 0 (a ) = 1.
+1 2a +1
∀x ∈ D f , f 0 (x ) = x 2x
2 +x −2 et donc ∀a ∈ D f , f (a ) = 1 ⇔ a 2 +a −2 = 1 ⇔ −a + a + 3 = 0.
0 2
p
1− 13
Cette dernière
p
équation a pour discriminant ∆ = 13 donc ses solutions sont a 1 = 2 et
a 2 = 1+ 2 13 mais on écarte a 1 ∈
/ Df .
Finalement, y = f (x ) admet une unique tangente parallèle à y = x : sa tangente au point
(a 2 ; f (a 2 )).
i) Vrai. Par exemple en prenant f (x ) = x 2 et g (x ) = x .
j) Faux. Beaucoup de situations sont envisageables pour cette F.I. mais, étant donné que
lim+∞ f = lim+∞ g = +∞ on peut affirmer que lorsque x est suffisamment grand, f (x ) et g (x )
f (x ) f
sont strictement positifs, donc le quotient g (x ) l’est aussi. La fonction g peut converger vers un
f
réel, mais seulement un réel positif. (Par exemple pour f (x ) = 2x et g (x ) = x on a lim+∞ g = 2.)
38
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
Exercice A
Commençons par convertir les données dans les unités pour lesquelles la formule est donnée :
• masse : m = 0, 058 kg
• vitesse :1 km/h = 1 000 m/3 600 s = 1/3, 6 m/s = 361 m/s = 10 5
36 m/s = 18 m/s.
10
5 5 7×52
La vitesse de la balle en m/s est donc v avec 180 × 18 ¶ v ≤ 210 × 18 ce qui donne 50 ¶ v ¶ 3 .
72 ×54 m 58
La fonction x 7→ x 2 est croissante sur R+ donc 2 500 ¶ v 2 ¶ 9 . On multiplie par 2 = 1000×2 :
58 m 72 × 54 58 5 × 29 72 × 5 × 29
2 500 × ¶ v2 ¶ × ⇔ ¶E¶
1 000 × 2 2 32 1 000 × 2 22 32 × 23
Avec des valeurs décimales (et approchées à 10−3 ) , on a 36, 25 ¶ E ¶ 98, 681 (en J).
Exercice B
1. On conjecture l’existence de trois solutions.
2. On calcule 3 × 13 + 12 − 5 × 1 + 1 = 3 + 1 − 5 + 1 = 0 donc 1 est bien une solution de (E ).
3. On développe puis on identifie les coefficients de mêmes degrés :
3x 3 + x 2 − 5x + 1 = (x − 1)(a x 2 + b x + c ) ⇐⇒ 3x 3 + x 2 − 5x + 1 = a x 3 + x 2 (b − a ) + x (c − b ) − c
3=a
a =3
1= b −a
⇐⇒ ⇐⇒ b =4 .
−5 = c − b c = −1
1 = −c
Exercice C
1. On sait que cos2 x +sin2 x = 1, on en déduit que sin2 x = 0, 99 donc sin x ∈ { 0, 99; − p0, 99}.
p p
0,99
2. −π < x < 0 implique que sin x < 0 donc sin x = − 0, 99. On en déduit que tan x = 0,1 =
p
p
10 0, 99.
Exercice D
1. Prouvons par récurrence que pour tout entier n le nombre n 2 − n est pair.
• Initialisation : pour n = 0 on a n 2 − n = 0 − 0 = 0 qui est bien un nombre pair.
• Hérédité : supposons qu’il existe un entier n tel que n 2 − n soit pair, c’est-à-dire qu’il existe
un entier k tel que n 2 − n = 2 × k . Montrons qu’alors (n + 1)2 − (n + 1) est également un nombre
pair. On a : (n + 1)2 − (n + 1) = n 2 + 2n + 1 − n − 1 = (n 2 − n) + 2n = 2k + 2n = 2(k + n). (n + 1)2 − n 2
ÉS
39
CO
Maths TSI - 1re année
• Conclusion : la propriété a été initialisée pour n = 0, elle est héréditaire, elle est donc vraie
pour tout entier naturel.
2. Pour tout entier naturel n, n 2 − n = n(n − 1).
Pour n = 0, n(n − 1) = 0 est pair. Pour n > 0, n et n − 1 sont deux entiers successifs donc l’un est
pair et donc leur produit est pair. Il suit que n 2 − n est également pair.
Exercice 1
On a : a < c < g < f = h < i < j < b < e < d .
Pour comparer des nombres il est pratique d’avoir leur écriture décimale ou une approximation
103
de leur écriture décimale. Par exemple, 999 = 1999
000
vaudra à peu près 1 mais en étant supérieur à
1 car 1 000 > 999.
Exercice 2
On pose P (x ) = 2x 3 + 3x 2 − x + 2. On remarque que −2 est racine évidente de P . Il est donc
possible de factoriser P (x ) par (x + 2) ; autrement dit, il existe un polynôme Q (x ) qui vérifie
P (x ) = (x +2)Q (x ). Puisque le degré de P est 3 et celui de x +2 est 1 alors celui de Q est 2. Autrement
dit, il existe des réels a , b et c tels que P (x ) = (x +2)(a x 2 +b x +c ). On développe et on identifie les
coefficients pour obtenir a = 2, b = −1 et c = 1. Finalement P (x ) = 0 ⇔ x +2 = 0 ou 2x 2 −x +1 = 0.
Le polynôme du second degré 2x 2 − x + 1 a un discriminant strictement négatif, l’équation
2x 2 − x + 1 = 0 n’a donc pas de solution. Finalement, l’ensemble des solutions de (E ) est {1}.
Exercice 3
a +b a +b +a −b a +b a +b −b a +b
On vérifie l’indication donnée : 2 + a −b
2 = 2 = a et 2 − a −b
2 = 2 = b.
a +b a −b a +b a −b
On a donc cos a + cos b = cos + + cos − .
2 2 2 2
Exercice 4
• Domaine de définition : soit P (x ) = x 2 + 3x + 1. f (x ) a du sens si, et seulement
p
si, P (xp) > 0.
P a pour discriminant ∆ = 5 donc P admet deux racines distinctes : x1 = −3−2 5 et x2 = −3+2 5 . Le
coefficient dominant de P est strictement positif donc P (x ) > 0 ⇔ x ∈] − ∞; x1 [∪]x2 ; +∞[.
Finalement, f est définie sur le domaine D f =] − ∞; x1 [∪]x2 ; +∞[.
40
Chapitre 1 – Pratique calculatoire
• Limites aux bornes du domaine : D f a quatre bornes, donc il y a quatre limites à déterminer.
lim P (x ) = +∞ et lim ln X = +∞ donc, par composition des limites, lim f (x ) = +∞.
x →−∞ X →+∞ x →−∞
De manière analogue, lim f (x ) = +∞.
x →+∞
lim P (x ) = 0+ et lim+ ln X = −∞ donc, par composition des limites, lim− f (x ) = −∞.
x →x1− X →0 x →x1
De manière analogue, lim+ f (x ) = −∞.
x →x2
• Variations : f = ln ◦P est dérivable en tant que composée de fonctions qui le sont et on a :
P 0 (x ) 2x + 3
∀x ∈ D f , f 0 (x ) = ln0 (P (x )) × P 0 (x ) =
= .
P (x ) x + 3x + 1
2
x −∞ x1 − 32 x2 +∞
Signe de 2x + 3 − 0 +
Signe de f 0 (x ) − +
+∞ +∞
Variations de f
−∞ −∞
Exercice 5
n
X n 2 (n + 1)2
On procède par récurrence pour établir que pour tout n ∈ N∗ on a k3 = .
k =1
4
n
n 2 (n+1)2 12 (1+1)2
X
3 3
• Initialisation : pour n = 1, k = 1 = 1 et 4 = 4 = 1 donc la propriété est vraie.
k =1
n
n 2 (n + 1)2 X
• Hérédité : supposons qu’il existe un entier non nul n tel que . k3 =
k =1
4
n +1
X (n + 1)2 (n + 2)2
Montrons qu’alors la propriété est également vraie au rang n+1, c’est-à-dire k3 = .
k =1
4
On a :
n +1 n
X X n 2 (n + 1)2 (n + 1)2 2 (n + 1)2 2
k3 = k 3 + (n + 1)3 = + (n + 1)3 =
n + 4(n + 1) = n + 4n + 4
k =1 k =1
4 4 4
• Conclusion : la propriété a été initialisée pour n = 1, elle est héréditaire, elle est donc vraie
pour tout entier non nul.
Exercice 6
n
X n
X n
X n
X n
X
1. (a) On a : uk = 2k − 3 = 2k + −3 = 2 k + n × (−3).
k =1 k =1 k =1 k =1 k =1
n n
X n(n + 1) X n(n + 1)
Or, k= donc uk = 2 − 3n = n(n + 1) − 3n = n(n − 2).
2 2
ÉS
k =1 k =1
GI
RR
41
CO
Maths TSI - 1re année
n n n n n
X X X X n(n + 1)
X
(b) uk = k r + u0 = kr + u0 = r k + n × u0 = r
+ n × u0.
k =1 k =1 k =1 k =1 k =1
2
2. (a) Pour n = 0 le résultat est évident. Sinon, on développe puis on travaille les sommes :
Xn X n n
X n
X n
X n
X n +1
X
(1 − q ) qk = qk −q qk = qk − q k +1 = qk − qk
k =0 k =0 k =0 k =0 k =0 k =0 k =1
n
X Xn
=1+ k
q −( q k + q n +1 ) = 1 − q n +1 .
k =1 k =1
n
X n
X n
X
(b) On a : vk = v0 q k = v0 q k . Puisque q 6= 1 on peut diviser la relation prouvée à la
k =1 k =1 k =0
n
X 1 − q n +1
question précédente par 1 − q et on obtient : vk = v0 .
k =1
1−q
Exercice 7
1 1 1 k +1 1 k +1−1 k
1. ∀k ∈ N, − = × − = = .
k ! (k + 1)! k ! k + 1 (k + 1)! k! (k + 1)!
n n n n n n +1
X k X 1 1 X 1 X 1 X 1 X 1
2. = − = − = − .
k =0
(k + 1)! k =0 k ! (k + 1)! k =0 k ! k =0 (k + 1)! k =0 k ! k =1 k !
Ces deux sommes sont télescopiques, c’est-à-dire que leurs termes vont pour la plupart se
compenser deux-à-deux. Finalement, il ne restera que le premier terme de la première somme
n
X k 1 1 1
et le dernier terme de la seconde : = − =1− .
k =0
(k + 1)! 0! (n + 1)! (n + 1)!
Exercice 8
1. ∀θ ∈ R, cos(3θ ) = cos(2θ ) ⇐⇒ 3θ = 2θ + k × 2π ou 3θ = −2θ + k × 2π (k ∈ Z)
⇐⇒ θ = k × 2π ou θ = k × 2π 5 (k ∈ Z).
Les solutions dans [0; π] sont donc 0, 2π 4π
5 et 5 .
2. Pour tout réel θ , on a :
cos(3θ ) = cos(θ + 2θ ) = cos(θ ) cos(2θ ) − sin(θ ) sin(2θ ) = cos(θ )(cos2 (θ ) − 1) − 2 sin2 (θ ) cos(θ ).
On substitue 1 − cos2 θ à sin2 θ et on obtient : cos(3θ ) = 4 cos3 (θ ) − 3 cos(θ ).
3. En posant X = cos θ on a cos(3θ ) = cos(2θ ) qui devient 4X 3 − 3X = X 2 − 1. Cette dernière
équation est équivalente à 4X 3 − 2X 2 − 3X + 1 = 0.
4. 4X 3 −2X 2 −3X +1 a pour racine évidente 1 donc on peut le factoriser par X −1 et on trouve :
4X 3 − 2X 2 − 3X + 1 = (X − 1)(4X 2 + 2X − 1).
¦ p p ©
On a donc (E ) ⇔ X = 1 ou4X 2 + 2X − 1 = 0 ⇔ X ∈ 1; −1+4 5 −1−4 5 .
2π 4π
5. D’après les questions précédentes, les solutions de (E ) sont cos 0, cos 5 et cos 5 . On a
−1+p5
cos 2π 2π
5 ∈]0; 1[ donc cos 5 = 4 .
42
VUIBERT
MATHS
TSI 1re année
SOMMAIRE :
1. Pratique calculatoire – 2. Nombres complexes – 3. Étude globale d’une fonction d’une
variable réelle à valeurs réelles – 4. Géométrie élémentaire du plan – 5. Géométrie
élémentaire de l’espace – 6. Équations différentielles linéaires – 7. Dénombrement –
8. Systèmes linéaires – 9. Nombres réels et suites numériques – 10. Limites et continuité –
11. Dérivabilité – 12. Intégration sur un segment – 13. Développements limités – 14. Polynômes –
15. Calcul matriciel – 16. Espaces vectoriels – 17. Espaces vectoriels de dimension finie –
18. Applications linéaires et représentations matricielles – 19. Probabilités sur un univers fini –
20. Variables aléatoires réelles sur un univers fini.
Les auteurs
Keven Commault est professeur en classes préparatoires scientifiques au lycée Joseph
Gaillard à Fort-de-France.
Éric Mercier est professeur en classes préparatoires scientifiques au lycée Jean Perrin
à Saint-Ouen-l’Aumône.
Stéphane Passerat est professeur en classes préparatoires scientifiques au lycée Louis
Vincent à Metz.
Emily Tournesac est professeur en classes préparatoires scientifiques au lycée Antonin
Artaud à Marseille.
ISBN : 978-2-311-40255-1
www. .fr