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INTRODUCTION AUX DROITS DE L'HOMME

- SEMANA 1
QUIZ 1

1
point

1. 
Pourquoi considère-t-on que les droits de l’homme sont des droits subjectifs ?

Car les droits de l’homme constituent des prérogatives permettant à leurs titulaires d’exiger
quelque chose du destinataire du droit

Car les droits de l’homme trouvent leur fondement dans la morale, qui est par nature
subjective

Car les droits de l’homme ne s’appliquent qu’aux hommes

1
point

2. 
Les droits de l’homme ne peuvent être invoqués que par des personnes physiques, à
l’exclusion des personnes morales.

Vrai

Faux

1
point

3. 
Les droits de l’homme, en tant que droits moraux, existent indépendamment de leur
consécration dans un ordre juridique donné.

Faux

Vrai

1
point

4. 
Les droits de l’homme représentent un plafond de protection au-delà duquel les législations
nationales ne peuvent pas aller.

Vrai

Faux

1
point

5. 
Le principe de subsidiarité des droits de l’homme implique…

… qu’ils ne protègent que les intérêts les plus fondamentaux de la personne humaine

… qu’ils protègent tous les aspects de la personne humaine

1
point

6. 
En tant que valeur fondatrice des droits de l’homme, la dignité humaine…

… s’oppose à la notion d’égalité

… est inhérente à la personne humaine


… va de pair avec le concept de mérite

1
point

7. 
Laquelle de ces affirmations est fausse ?

De par leur nature exclusivement conventionnelle, les droits de l’homme sont figés et ne
sont pas appelés à évoluer

Les droits de l’homme reposent à la fois sur des valeurs universelles et sur l’expérience
historique concrète

La plupart des droits de l’homme se sont développés en réaction aux injustices historiques

1
point

8. 
En quoi le siècle des Lumières constitue-t-il une époque cruciale pour les droits de
l’homme ?

Il est souvent considéré comme la période de naissance des droits de l’homme au niveau
national

Il rapproche le droit et la religion par les théories du droit naturel

Il voit la concrétisation de la protection des droits de l’homme au niveau international

1
point

9. 
Malgré les déclarations de l’époque des Lumières, les droits de l’homme ne sont alors pas
encore considérés comme des droits légaux.
Faux

Vrai

1
point

10. 
La codification des droits de l’homme dans des traités internationaux suffit à une protection
concrète et effective de la personne humaine.

Vrai

Faux

- SEMANA 2

Lectures préalables :

 Article 3 commun aux quatre Conventions de Genève


 AUTH Tony, caricature ayant trait à la CPI parue dans The Philadelphia Inquirer, 3
juin 2009

 CIJ, avis consultatif du 8 juillet 1996 dans l'affaire concernant la licéité de la


menace ou de l'emploi d'armes nucléaires (AG)

 CPJI, avis consultatif du 15 septembre 1923 sur l'acquisition de la nationalité


polonaise

 Extraits du préambule du Statut de la CPI et des listes de crimes entrant dans la


compétence de la Cour

 Instruction de 1863 pour les armées en campagne des Etats-Unis d'Amérique


(Code Lieber)

 Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) : La mission du CICR

 Traité dit des minorités du 28 juin 1919 entre les Etats-Unis d'Amérique, l'Empire
britannique, la France, l'Italie, le Japon et la Pologne

Pour en savoir plus :


Ouvrages et articles

 CASSIN René, La Déclaration universelle et la mise en œuvre des droits de


l'homme, Recueil des cours de l'Académie de droit international, La Haye 1951, II, t. 79,
pp. 240-367
 GARIBIAN Sévane, Droit pénal international, in Introduction aux droits de l'homme,
HERTIG RANDALL M. / HOTTELIER M. (éds.), Zurich 2014

 GLENDON Mary Ann, A World Made New - Eleanor Roosevelt and the Universal
Declaration of Human Rights, New York 2001

 ISHAY Micheline, The History of Human Rights : From Ancient Times to the
Globalization Era, Berkeley 2004

 LAUTERPACHT Hersch, The Universal Declaration of Human Rights, in The British


Yearbook of International Law 1948, vol. XXV, pp. 354-381

 MORSINK Johannes, The Universal Declaration of Human Rights - Origins,


Drafting & Intent, Philadelphie 1999

 SCHABAS William (éd.), The Universal Declaration of Human Rights - The Travaux
Préparatoires, Vols. 1 à 3, Cambridge 2013

 VERDOODT Albert, Naissance et signification de la Déclaration universelle des


droits de l'homme, Louvain/Paris 1964

Sources et ouvrages de référence sur les différents précurseurs, en particulier le droit


international humanitaire et le droit pénal international

 Fiche technique sur les similitudes et différences entre droit international


humanitaire et droit international des droits de l'homme
 Formation DIH du Comité international de la Croix-Rouge

 GARIBIAN Sévane, Le crime contre l'humanité au regard des principes fondateurs


de l'Etat moderne. Naissance et consécration d'un concept, Genève/Paris/Bruxelles 2009

 KOLB Robert, ius in bello : Le droit international des conflits armés, 2ème édition,
Bâle/Bruxelles 2009

 KOLB Robert / GAGGIOLI Gloria, Research Handbook on Human Rights and


Humanitarian Law, Cheltenham/Northampton 2013

 KOLB Robert / SCALIA Damien (éds.), Droit international pénal, 2ème édition, Bâle
2012

 Rapport du CICR, Le droit international humanitaire et les défis posés par les
conflits armés contemporains, soumis à la 31ème Conférence internationale de la Croix-
Rouge et du Croissant-Rouge, 2011, pp. 16-26

 SASSOLI Marco / BOUVIER Antoine / QUINTIN Anne, Un droit dans la guerre ?,


Vols. 1 à 3, 2ème édition, Genève 2012

 SCHABAS William, Droit pénal international et droit international des droits de


l'homme : faux frères ?, in HENZELIN M. / ROTH R. (éds.), Le droit pénal à l'épreuve de
l'internationalisation, Genève 2002, pp. 165-181
 TAVERNIER Paul, L'interaction des jurisprudences des Tribunaux pénaux
internationaux et des Cours européenne et interaméricaine des droits de
l'homme, inActualité de la jurisprudence pénale internationale à l'heure de la mise en
place de la Cour pénale internationale, in TAVERNIER Paul (éd.), Bruxelles 2004, pp.
251-261

Autres sources

 American Anthropological Association, Statement on Human Rights, publié dans


American Anthropologist, New Series, Vol. 49, No. 4, Part 1 (Oct.- Dec. 1947), pp. 539-
543
 Arrimage du navire négrier britannique Brookes en vertu de la loi sur la traite des
esclaves de 1788

 CPJI, arrêt du 26 avril 1928 rendu dans l'affaire des droits de minorités en Haute-
Silésie (écoles minoritaires)

 CPJI, avis consultatif du 6 avril 1935 rendu dans l'affaire des écoles minoritaires en
Albanie

 Déclaration du Congrès de Vienne du 8 février 1815 au sujet de l'abolition de la


traite des nègres d'Afrique ou du commerce des esclaves

 Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948

 Franklin Delano Roosevelt, "State of the Union Address" to the 77th Congress,
Washington 6 janvier 1941

 Rapport du Comité de l'UNESCO sur les Principes Philosophiques des Droits de


l'Homme à la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies, Paris 31 juillet 1947

 Traité de Versailles du 28 juin 1919, Partie XIII

LES PRÉCURSEURS.- Varias instituciones y evoluciones del orden jurídico internacional


favorecieron la internacionalización de los derechos humanos. Forman parte de estos
precursores, principalmente, la lucha contra la trata de esclavos y contra la esclavitud, la
protección diplomática, la protección de los trabajadores, la protección de las minorías, el
derecho internacional humanitario y el derecho penal internacional. Detengámonos un
momento en los cuatro primeros puntos antes de charlar con dos expertas del derecho
internacional humanitario y del derecho penal internacional. El primer precursor es la lucha
contra la trata de esclavos y contra la esclavitud. Ya hemos hablado del movimiento para la
abolición de la esclavitud. La semana pasada, vimos, que en el siglo XIX, contribuyó a la
ampliación del círculo de destinatarios de los derechos humanos. La lucha contra el esclavitud
no tuvo, sin embargo, una dimensión puramente interna, no estuvo confinada en el seno de los
Estados, sino que también tuvo una dimensión internacional. Desde el plano internacional, esta
lucha se prosiguió en dos tiempos. En un primer tiempo estuvo orientada hacia la lucha contra
la trata de esclavos y en un segundo tiempo se buscó la abolición de la esclavitud en sí misma.
La primera etapa remonta al siglo XIX, en el congreso de Viena de 1815 y luego en la
conferencia de Berlin de 1885. La conferencia de Berlín tuvo como finalidad el establecimiento
de reglas que gobernaran la colonización de Africa. En este contexto, las grandes potencias
coloniales adoptaron una declaración sobre la trata de esclavos. Según esta declaración, la trata
está prohibida conforme a los principios del derecho de las personas, tal como son reconocidos
por las potencias firmantes. Detengámonos un instante en esta cita. Prohibición corforme al
derecho internacional, no es trivial. Recordemos que el derecho internacional clásico se
preocupa principalmente de los intereses de los Estados. Aquí vemos que el derecho
internacional es percibido como preocupado por el destino del individuo, la esclavitud afecta en
primer término a la persona humana. La lucha contra la esclavitud prosiguió durante el siglo
XX, es en este siglo que franqueó una etapa mas. No se apuntó solamente a la trata de esclavos
sino también a la eliminación de la esclavitud en sí misma. Esta lucha prosiguió auspiciada por
la compañía de las Naciones. Diferentes medidas fueron tomadas. La primera medida fue la
adopción de un convenio relativo a la esclavitud en 1926. Este convenio prohíbe, justamente, no
sólo la trata de esclavos, sino que también prohíbe la esclavitud en sí misma. Prohíbe asimismo
el trabajo forzado, cerrando la puerta a prácticas análogas a la esclavitud. La lucha internacional
contra la esclavitud no ha estado impulsada exclusivamente por motivos humanitarios, otros
motivos incluyendo los motivos económicos también han jugado un papel. Sin embargo, fue
una etapa importante, como como precursora, en la aparición de los derechos humanos. En
efecto, el derecho internacional se preocupa de la suerte de la persona. Prohibiendo la
esclavitud como tal prefiguró, de alguna manera, una norma importante en cuestiones de
derechos humanos, la que tiene, justamente, como objetivo la prohibición de la esclavitud y de
los trabajos forzados. Al igual que la lucha contra la esclavitud y contra la trata de esclavos, la
protección diplomática fue un precursor de los derechos humanos. La protección diplomática es
una institución que remonta a los siglos XVIII y XIX y cuya finalidad es proteger los intereses de
los nacionales que viven en el extrangero. La protección diplomática permite, en efecto, a un
Estado de asumir la causa de sus nacionales, perjudicados por otro Estado. He aquí un ejemplo
que lo ilustra. Un estado decide nacionalizar un empresa perteneciente a un extrangero sin
ninguna compensación a cambio. La persona perjudicada trata de obtener reparación del Estado
anfitrión pero sin éxito. Por consiguiente se dirige a su Estado nacional y le pide protección
diplomática. Si el Estado nacional se lo otorga, puede hacer valer, de manera indirecta el
perjuicio sufrido por su nacional al Estado anfitrión. Dije indirectamente por la siguiente razón:
recordemos que según el derecho internacional clásico es el Estado el sujeto principal del
derecho internacional. Además, otro principio cardinal es la soberanía del Estado. En virtud de
ese pricipio, el perjuicio sufrido por un particular no puede determinar la responsabilidad del
Estado anfitrión. Los intereses de la persona perjudicada no pueden ser considerados más que
de manera indirecta, a través del Estado nacional. Las internacionalizaciones de los siglos XVIII
y XIX han utilizado una ficción. Al hacer valer el perjuicio sufrido por su nacional, el Estado
hace valer su propio derecho y no el de su nacional. La Corte Permanente de Justicia
Internacional confirmó estas teorías en el caso Mavrommatis. Ella señala lo siguiente: al asumir
la causa de uno de los suyos, al movilizar en su favor una acción diplomática o una acción
judicial internacional, este Estado hace valer, en realidad, su propio derecho, el derecho que
tiene de hacer respetar, en la persona de sus nacionales el derecho internacional. Como el
Estado nacional hace valer su propio derecho y no el de su nacional, la protección diplomática
es un derecho discrecional del Estado. El Estado nacional puede libremente otorgar o no la
protección diplomática. Decide de forma independiente si asume la causa de su nacional y esto
en función de sus intereses propios. Vemos pués que la protección diplomática continúa
fuertemente arraigada en el paradigma westfaliano del derecho internacional. En este sentido,
se diferencia fuertemente de la protección internacional de los derechos humanos tal como la
conocemos hoy. ¿Qué significó la protección diplomática para la aparición de los derechos
humanos a nivel internacional? La protección diplomática en efecto permitió la creación de un
estándar mínimo para el trato de los extranjeros. Hacen parte de esos estándar mínimos,
principalmente, garantías tan fundamentales como el derecho a la vida, la prohibición de la
tortura, la prohibición de la denegación de justicia, el derecho a un juicio equitativo y también la
garantía de la propiedad. La mayoría de estos principios también se encuentran en los derechos
humanos. vemos pués que la protección diplomática permitió cristalizar ciertas normas que hoy
forman parte de los derechos humanos. El derecho internacional no sólo se preocupa de los
intereses de las personas viviendo en el extranjero, sinomque también contempla otra categoría
de personas, los trabajadores. La protección internacional de los trabajadores se remonta al fin
de la primera guerra mundial, al tratado de Versalles de 1919. Se funda en la convicción que el
trabajo no debe ser unicamente considerado como una mercancía o un artículo comercial, o,
para decirlo en breve en inglés: labor is not a commodity. La protección internacional de los
trabajadores no sólo se fundamenta en consideraciones humanitarias, pero tiene también otro
motivo. Este es asegurar la estabilidad y paz basándose en la justicia social. Hay también que
considerar la protección internacional de los trabajadores en su contexto histórico. El tratado de
Versalles es de 1919, dos años después de la revolución de Octubre en Rusia, y los Estados
partícipes querían resguardarse de los movimientos revolucionarios. El tratado de Versalles
enuncia de manera precisa los estándar que se deben respetar. Principalmente: la libertad
sindical, la prohibición del trabajo infantil, el principio de igualdad de salario para los dos sexos
y también el derecho a un salario que permita un nivel de vida suficiente. A nivel institucional,
el tratado de Versalles fundó una organización internacional dedicada a la protección de los
trabajadores. Se trata de la Organización Internacional del Trabajo, OIT, cuya sede está en
Ginebra. Durante el período entre dos guerras, numerosos convenios relativos a la protección
de los trabajadores fueron adoptados balo el auspicio del OIT. Esos convenios prepararon el
terreno a la aparición de una categoría específica de derechos humanos, los derechos
económicos y sociales con quienes vamos a familiarizarnos durante la cuarta semana de este
curso. Lo que también es significativo es que, bajo el auspicio del OIT, se haya previsto un
mecanismo internacional de control del respeto de las normativas laborales. Este mecanismo
internacional, pionero, preparó el camino a la aparición de mecanismos internacionales de
control en los derechos humanos. Además de a los trabajadores, los Estados vencedores de la
primera guerra mundial se interesaron en otra categoría de personas, las minorías nacionales.
Como para lo protección de los trabajadores, detrás de este interés había consideraciones para
garantizar la paz y la estabilidad. En efecto, la causa nacional era percibida como factor de
inestabilidad, como fuente de conflictos. Después de la primera guerra mundial, el mapa de
Europa fue remodelado. Sobre el territorio de los antiguoa Imperios, el Imperio austro-húngaro
y el Imperio otomano, nuevos Estados fueron creados, aplicándose así el criterio de
autodeterminación de los pueblos. Tal vez, paradójicamente, fundándose en este criterio de
autodeterminación de los pueblos se propició la aparición o creación de Estados fuertemente
heterogéneos desde el punto de vista étnico. Por razones estratégicas, geográficas y históricas u
otras, no fue posible la creación de Estados-Naciones homogéneos desde el punto de vista
étnico. Nos encontramos por lo tanto con una región parecida a un patchwork, desde el punto
de vista de su composición de la población y se temía que la cuestión nacional, el trato de las
minorías sea, justamente, fuente de conflicto e inestabilidad en la región. Por esta razón se
implementó un sistema orientado en la protección de las minorías bajo los auspicios de la
Sociedad de las Naciones. Este systema se fundaba en una serie de tratados concluídos con los
nuevos Estados. Los vemos aquí sobre el mapa. Existieron dos series de tratados y 14 Estados
estaban involucrados. La primera serie de tratados se dirigía a Checoslovaquia, Grecia,
Rumanía, Yugoslavia, Austria, Bulgaria, Hungría, Turquía y Polonia. La segunda serie
concernía a Albania, Estonia, Finlandia, Lituania y Letonia. El régimen de protección de las
minorías fue complejo. Sin entrar en detalles, tres puntos aparecen como pertinentes para este
curso. Primero, los tratados destinados a la protección de las minorías consagraron varios
derechos para estas. Han leído para hoy el tratado concluído con Polonia. Este tratado sirvió de
modelo para otros tratados sobre las minorías. A veces, también es llamado "pequeño tratado
de Versalles". Al leer este tratado habrán visto, principalmente, el derecho a la vida, el derecho a
la libertad, y un principio cardinal, la prohibición de discriminar por razones de idioma, raza o
religión. Ya lo hemos visto, la prohibición de la discriminación es un principio cardinal en
materia de derechos humanos. Hay también derechos, como el de la libertad de culto, la
libertad de idioma y los derechos vinculados a la instrucción y que son especialmente
pertinentes tratándose de las minorías. También es interesante, quizás lo notaron, que en
artículo uno del tratado se enuncia que esos derechos tienen estatuto de ley fundamental en el
seno de los Estados. Por lo tanto prevalecen sobre cualquier otra reglamentación nacional que le
fuera contraria. Encontramos el segundo punto importante en el artículo 12 del tratado. En
efecto, según estas disposiciones, al subscribir a este tratado, Polonia acepta que las obligaciones
que allí aparecen constituyan obligaciones de interés nacional, puestas bajo la garantía de la
Sociedad de las Naciones. Esto no es trivial, acordémonos que según el derecho internacional
clásico, el sistema westfaliano, la cuestión de saber cómo el Estado trata a sus nacionales es de
su incumbencia reservada. Y aquí se nos dice que el trato de las minorías que son miembros del
Estado, es una preocupación del derecho internacional. El tercer punto importante, vinculado
con el segundo, es: los tratados también previeron los mecanismos de implementación. Han
leído para hoy, la opinión consultativa sobre el tratado concluído con Polonia y que se centraba
en el trato de la minoría alemana. Vemos aquí bastante claramente expuesto el mecanismo de
implementación. En un primer momento, la problemática iba dirigida al interés de la Sociedad
de las Naciones por una petición. Como luego no se encontró un reglamento que resolviera la
disputa, el Tribunal Permanente de Justicia Internacional fue invocada. Esta emitió una opinión
consultativa, una opinión que permitió esclarecer la situación. La jurisdicción del Tribunal
Permanente de Justicia Internacional también está prevista en el artículo 12 del tratado que
estipula claramente que se trata de una disputa de naturaleza internacional. Vemos, por lo
tanto, de nuevo afirmado el principio que no es un asunto puramente interno al Estado. Es
interesante notar en la opinión consultativa que polonia arguyó que ése era un asunto interno.
La opinión consultativa trataba la cuestión de la nacionalidad: a los alemanes, en el fondo, no se
les otorgaba la nacionalidad polaca y por consiguiente eran tratados como extranjeros. Polonia
arguía que siendo estos extrajeros, no una minoría nacional, no estaban protegidos por el
tratado. Es interesante ver que el Tribunal Permanente de Justicia Internacional interpretó de
manera amplia este tratado y dijo que este caso era una cuestión de preocupación internacional,
cuestión que atiende al campo de aplicación del tratado. Vemos que el tratado sobre las
minorías establece un mecanismo internacional de control. Estos mecanismos prefiguran, como
en el caso de la protección internacional de los trabajadores, los mecanismos internacionales de
vigilancia en el área de los derechos humanos. Si hacemos una síntesis de este punto, hemos
visto cuatro precursores de los derechos humanos. Hemos visto lo importante que han sido
para la aparición de los derechos humanos de manera diferente. Primero, pusieron ciertas
problemáticas sobre la persona humana a nivel de preocupación de orden jurídico
internacional. Luego, han permitido cristalizar el contenido de las futuras normativas sobre
derechos humanos. Y tercero, relativizaron la soberanía estatal, también por el hecho que
previeron mecanismos de control internacional. En las dos secuencias que siguen, vamos a
examinar juntos dos otros precursores: el derecho internacional humanitario y el derecho penal
internacional. Veremos que su significado para la aparición de los derechos humanos a nivel
internacional fue similar al de los otros precursores que acabamos de evocar.

LES PRÉCURSEURS : LE DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE.- Nos encontramos en


el museo de la Cruz Roja. Acompañados de Gloria Gaggioli. Hola. Hola Gloria. Consejera
jurídica en el CIRC, Doctora en Derecho por la Universidad de Ginebra. Sus estudios se han
enfocado en la relación entre los derechos del hombre y el Derecho Internacional Humanitario a
la luz del derecho a la vida. Conocedora de ambos aspectos: Derechos del hombre y el Derecho
Internacional Humanitario, y estoy encantada de que hayas aceptado responder algunas de
nuestras preguntas. Primero. Gracias por la invitación. Estoy muy feliz de estar aquí. La
primera pregunta que me gustaría hacerte, es En el fondo ¿qué debemos entender por Derecho
Internacional Humanitario? Bueno, el, el Derecho Internacional Humanitario también conocido
como DIH o Derecho de la Guerra y Derecho de los conflictos armados es de hecho una rama
del Derecho Internacional Público. Es una rama que contiene reglas encaminadas a aportar
soluciones a los problemas humanitarios que se pueden presentar en situaciones de conflictos
armados, sean internacionales o no. Por eso, el Derecho internacional humanitario no debe ser,
con, con, confundido en realidad con lo que se denomina jus ad bellum. Es decir, el no
reglamenta las condiciones en las cuales los Estados puede entablar una guerra. Al contrario,
trata de aportar un poco de humanidad en la guerra. Enseguida, distinguimos varias ramas
cuando se habla de Derecho internacional Humanitario. Tenemos el Derecho de Génova y el
Derecho de la Haya. El Derecho de Génova aporta la protección a las víctimas de los conflictos
armados. Sin embargo ¿Qué debemos entender por víctimas? Pueden ser civiles y también los
combatientes que estan fuera de combate por heridas o enfermedades, o que son prisioneros de
guerra. Por otro lado, cuando hablamos del Derecho de la Haya, este reglamenta los métodos y
los medios de la guerra. mm-mm Es decir, existen una serie de métodos que, que, que en están
prohibidos en los conflictos armados. Por ejemplo, el hecho de atacar civiles, esta
completamente prohibido por el Derecho internacional Humanitario. Cada ataque debe estar
dirigido contra objetivos militares. Pero también hay medios de guerra prohibidos. En otras
palabras, los medios de guerra son las armas. mm-mm. Por ejemplo, podemos pensar en armas
quimicas. Las armas biológicas también están completamente vetadas. Ahora, en lo que se
refiere a las fuentes del Derecho Internacional Humanitario. Existen fuentes convencionales y
costumbres. Entre las fuentes convencionales, las más conocidas son las convenciones de
Génova y sus protocolos adicionales, algunos de los cuales citaremos. Todos, son como la biblia
del Derecho Internacional Humanitario mm-mm Aunque también existen reglas
consuetudinarias. Las reglas consuetudinarias no están escritas, pero llegamos a encontrarlas en
la práctica en los Estados que la han aceptado como parte de su derecho. Y para terminar, diría
que el Derecho internacional Humanitario es frecuentemente visto como un compromiso entre
dos grandes principios: El principio de necesidad militar y el principio de humanidad. El
principio de necesidad militar se refiere a que básicamente, las medidas que pueden ser usadas
por los beligerantes en periodos de conflictos armados, son medidas acordes al Derecho
internacional Humanitario, y que son indispensables para atender los objetivos de la guerra, a
saber, la sumisión total o parcial del enemigo. También tenemos el principio de humanidad que
significa que no es necesario, bajo ningún caso infligir sufrimientos, heridas o destrucciones que
vayan más allá de los objetivos de la guerra, En el caso de este curso, tenemos interés en el
Derecho Internacional Humanitario, que es el precursor de los derechos del hombre. ¿Podrías
decirnos más al respecto? ¿En qué se puede decir que el Derecho internacional humanitario
preparó el terreno para el nacimiento de los derechos del hombre? Bueno, es una pregunta
compleja, porque básicamente, el Derecho Internacional es un precursor de los derechos
humanos, si. Y lo digo por dos razones. probablemente porque el Derecho internacional
Humanitario es más antiguo que el Derecho internacional de los Derechos del Hombre. Es
necesario saber que el Derecho Internacional Humanitario es una de las primeras ramas del
Derecho internacional Público. Hugo Grotius, es uno de los fundadores del Derecho
Internacional Público que se interesó en el Derecho Internacional Humanitario. Esto es porque
todos los pueblos hacen la guerra y al final, deben fijar reglas para reglamentar este juego entre
comillas. Así, es un precursor en un sentido cronológico. mm-mm Pero también es un precursor
de principios, porque hay un cierto número de reglas que son comunes al Derecho internacional
Humanitario y al Derecho internacional de Derechos del Hombre. Esto se explica por el hecho
de que ambos cuerpos de Derecho internacional tienen un objetivo común, a saber, la
salvaguarda de la vida, de la seguridad y de la dignidad de las personas humanas, Así, en el
corazón de estos cuerpos de Derecho internacional, realmente encontramos la verdadera
protección al ser humano. Ese es su gran punto en común. Así, si tomamos como ejemplo el
artículo tres común a las cuatro convenciones de Génova, van a encontrar una serie de
protecciones elementales que también verán en los Derechos del Hombre. Por ejemplo, se tiene
la protección de la vida de, de personas que no participan, o que no participan directamente en
las hostilidades. Encontrarán la prohibición de la tortura, de los tratos crueles o degradantes.
Verán la prohibición a las condenas producto de procesos injustos, la prohibición de la
discriminación. Y finalmente pueden ver que todos estos, todos estos derechos forman parte
hoy en día de los derechos del hombre, ya incluidos en las convenciones de Génova y sus
protocolos adicionales, incluso antes de la aparición de los primeros tratados de derecho
internacional de derechos del hombre. Así que precursor, si, pero no debemos olvidar que el
hecho de que derecho del hombre y derecho internacional humanitario siguen siendo dos
cuerpos de derecho que son diferentes. Se desarrollan en épocas distintas y también en esferas
diferentes. Si miramos al derecho internacional humanitario, de hecho es un derecho que fue
hecho por militares y para militares. Un buen ejemplo de ello es el Código Lieber de 1863 que
fue elaborado por el profesor Lieber con los militares de la época para dar las instrucciones a las
fuerzas armadas durante la guerra civil americana. En seguida. este, el código Lieber fue
promulgado por el presidente Lincoln. Podemos ver que en la base son realmente los militares
quienes forjaron el derecho internacional humanitario. El derecho internacional humanitario
posteriormente fue codificado en el siglo XIX pero es realmente en la esfera del movimiento
internacional de la Cruz Roja y de la Media Luna Roja del cual Henri Dunant es uno de los
padres fundadores, junto con su obra, Un souvenir de Solferino, a partir del cual hemos
presenciado tanto el desarrollo del movimiento internacional de la Cruz Roja y de los primeros
tratados de derecho internacional humanitario. Por lo que visto de esta forma, el primero es el
origen de los segundos. Los derechos del hombre se desarrollaron bajo el resguardo de la
filosofía de las luces y finalmente , el nacimiento de los tratados de derechos del hombre se
presentó en el siglo XX, después de la segunda guerra mundial, sobre todo en el ámbito de las
Naciones Unidas. Ya lo habías mencionado, el derecho internacional humanitario y los derechos
del hombre, hoy en día son considerados como dos ramas de derecho distintas. También
mencionaste los puntos en los que coinciden y las diferencias entre estos dos cuerpos de
derecho. ¿Podrías mencionarnos más al respecto? Si, es verdad. Hay toda una serie de parecidos
y de diferencias. Entre las diferencias, efectivamente ya hemos mencionado algunas, pero yo
remarcaría el objetivo fundamental de los derechos del hombre y del derecho internacional
humanitario que es el de salvaguardad la vida y la dignidad de las personas humanas. Así que
de hecho, se puede decir que este es realmente el principio de humanidad que es común a estos
dos cuerpos de derecho. Ahora, hay muchas diferencias entre estos dos cuerpos de derecho. Y
quiero probar un ejemplo, que cuando miramos los campos de aplicación del derecho
internacional humanitario y el de los derechos del hombre, constatamos una serie de
diferencias. Mencionaré tres ejemplos. Primero, el campo de aplicación situacional. El derecho
internacional humanitario se aplica únicamente en periodos de conflictos armados, ya sean
internacionales o no internacionales. Los conflictos armados internacionales son aquellos en los
que se enfrentan dos o varios Estados o en guerras de liberación nacional. Mientras que los
conflictos armados no internacionales se enfrentan el Estado y un grupo armado organizado no
estatal o el enfrentamiento de varios grupos armados no estatales entre ellos. Si por el contrario
miramos a los derechos del hombre, estos se aplican en todas las situaciones, sea tiempo de paz
o en otras situaciones, situaciones que conllevan violencia, sean problemas internas o tensiones
interiores, y en periodo de conflicto armado. Los derechos del hombre se aplican en todas las
situaciones, salvo algunos límites como la derogación, que se invocan cuando algo amenaza la
vida de la nación. A nivel situacional, tenemos ya una gran diferencia entre los dos cuerpos de
derecho. Ahora, si analizamos a nivel del campo de aplicación personal, las entidades que van a
estar unidas por estos dos cuerpos de derechos son también diferentes. En el derecho
internacional humanitario, las entidades que están unidas son todas las partes beligerantes,
llamense Estados o grupos armados no estatales. Por el contrario, en cuanto a los derechos del
hombre, el actor principal es el Estado. Es él quien tiene obligaciones en materia de derechos del
hombre. No son los actores no estatales. Aunque, evidentemente existen ciertas excepciones.
Cuando, por ejemplo, un grupo armado no estatal ejerce un control territorial, y ejerce
realmente las funciones gubernamentales, en este caso se pude decir que este grupo tiene las
responsabilidades en materia de derechos del hombre, aunque no se traten de derecho como
tales. Un tercer y último ejemplo es el campo de aplicación material. Ya habíamos mencionado
que el artículo es común en las convenciones de Génova, y que hay ciertos derechos que son
comunes a los derechos del hombre y al derecho internacional humanitario, tales como la
prohibición de la tortura, pero también existe toda una serie de derechos que son
completamente diferentes. Si tomamos el derecho internacional humanitario, tendrán por
ejemplo todas las reglas encaminadas a la conducción de las hostilidades. Por lo que no
encontrarán reglas parecidas en el derecho internacional de los derechos del hombre. De igual
forma hay reglas sobre el emblema de la Cruz Roja, cuando se emplea la Cruz Roja, existen toda
una serie de reglas cuando hablamos del estatus del combatiente o del estatus de prisionero de
guerra, que no simplemente no existe en el derecho internacional de los derechos del hombre.
Es la misma situación cuando miramos los derechos del hombre. Por ejemplo, con la libertad de
expresión, la libertad de asociación o el derecho al voto, son los derechos típicos de los derechos
del hombre que no encontrarán en el derecho internacional humanitario. Los ejemplos que nos
has mencionado muestran muchos parecidos, las diferencias entre estas dos ramas del derecho,
y en cuanto a esta cuestión, voy a tocar el tema central de tu investigación, de tu tesis de
doctorado, ¿Cómo podemos definir de una manera más amplia la relación entre el derecho
internacional humanitario por una parte y los derechos del hombre? La primera cosa que diría
sobre la relación entre los derechos del hombre y el derecho internacional humanitario es que se
trata de dos ramas del derecho internacional que son complementarias. Complementarias en
varias aspectos. Primeramente, veremos que el derecho internacional humanitario no se aplica
más que en periodos de conflictos armados. Lo que significa que en todas las demás situaciones
de violencia que no alcancen el grado de conflicto armado, nosotros aplicaremos el derecho
internacional de los derechos del hombre. Igualmente en tiempo de paz, es el derecho
internacional de los derechos del hombre el que será aplicado. Podemos ver, en este nivel, la
complemetariedad. Pero también hay una complementariedad en los conflictos armados.
Durante un conflicto armado, el derecho internacional de los derechos del hombre
complementa útilmente al derecho internacional humanitario, por ejemplo, por medio de los
derechos económicos, sociales y culturales, el derecho al agua, el derecho a una alimentación
saludable, de hecho serán muy pertinentes en situaciones por ejemplo, de ocupación militar o
cuando se trata de conflictos armados no internacionales. Además, hay ciertos derechos que
están presentes en los derechos del hombre y en el derecho internacional humanitario, como la
prohibición de la tortura, el derecho a un proceso equitativo y la actividad de organos de
supervisión de derechos del hombre, que es abundante y rica que permite interpretar en los
mismos términos los derechos en el derechos internacional humanitario. Así que hay grandes
puntos en común. Y la Corte Internacional de Justicia también se ha pronunciado sobre la
cuestión de la relación entre derechos del hombre y el derecho internacional humanitario. y al
caso, diremos que la opinión principal recaerá en el tema de la legalidad de la amenaza o el
empleo de armas nucleares en 1996. En este asunto, la corte Internacional de Justicia remarcó
que el derecho internacional humanitario constituye una lección especial, se trata de un derecho
especial, en relación al derecho internacional de los derechos del hombre. ¿Esto qué significa? A
mi parecer, hay controversias al rededor de esta cualificación de ley especial en relación al
derecho internacional humanitario. En cualquier caso, destaca el hecho de que el derecho
internacional humanitario es el principal en periodos de conflictos armados, porque fue
concebido especialmente regir las situaciones ecepcionales que implican los conflictos armados.
Esto, sin embargo no significa que la Corte Internacional de Justicia haya excluido la pertinencia
del derecho internacional de los derechos del hombre. Al contrario, desde esa perspectiva ella
interpretó el derecho internacional humanitario a la luz de los derechos del hombre. Y en
muchos asuntos subsecuentes ella demostró que los derechos del hombre se aplican en periodos
de conflicto armado y complementan la protección ofrecida por el derecho internacional
humanitario. Vosotros lo habéis dicho, a veces las opiniones son controvertibles, cuales son las
relaciones entre esos dos cuerpos de derecho, si tomamos un ejemplo muy concreto, la lucha
contra el terrorismo Ahí vimos verdaderamente, como sabéis, una pregunta polémica Entonces,
cuando los estados toman mesuras para luchar contra el terrorismo, ellos son relacionados por
los derechos del hombre, por el derecho internacional humanitario, y como esas dos ramas
interactúan en el fondo? A esta pregunta, nosotros solo podemos aportar una respuesta que
debe ser matizada Porque todo va a depender de la situación Los estados pueden tomar toda
una serie de medidas para luchar contra el terrorismo. Ciertas de esas mesuras serán tomadas
en tiempo de paz, por ejemplo. congelaran los activos de personas que sean presuntas de ser
terroristas, quizá podrán capturar, parar esas personas, perseguirlos penalmente y detenerlos.
Todas esas medidas son de hecho mesuras que mantienen el orden público, que son cubiertas
por el derecho internacional de los derechos del hombre. por el derecho nacional, pero no por el
derecho internacional humanitario. Sin embargo, la lucha contra el terrorismo puede llevar a un
verdadero conflicto armado. Entonces si tomamos el ejemplo del caso del 11 de septiembre de
2001, es decir un ataque terrorista de grande escala, los Estados Unidos de América que fueron
victimas de este ataque terrorista, reaccionaron entrando en guerra con Afganistán que estaba
debajo el régimen de los talibanes. Ahí entonces hubo verdaderamente un conflicto armado
internacional entre los Estados Unidos de América por una parte, y Afganistán de los talibanes
por otra. Entonces este conflicto armado que estaba en cubierto por reglas de derecho
internacional humanitario, que son las convenciones de Génova especialmente. Y por ejemplo,
las personas que estaban capturadas dentro del cuadro de este conflicto armado debían ser
protegidas por las reglas del derecho internacional humanitario, ya sean las reglas que
conciernen los prisioneros de guerra, cuando se trataba de combatientes regulares, o las reglas
que conciernen los civiles internados. Hay también una serie de conflictos armados que son de
conflictos armados que son de natura interna, o no internacional. Donde vas a tener un
gobierno en el sitio, que hará cara a un movimiento insurreccional, a los insurgentes, un grupo
armado organizado, y ellos van a calificar a estos insurgentes de terroristas. Entonces esto es
una calificación que es normalmente política, y que no debe hacer creer que el derecho
internacional humanitario no se aplica. El derecho internacional humanitario reposa de hecho
sobre una calificación que es basada sobre hechos. Entonces hace falta ver dentro los hechos si
hay buena intensidad de violencia entre un estado por una parte, por ejemplo, y un grupo
armado organizado por otra parte. El hecho que el grupo armado de los insurgentes sean
calificados de terroristas de la parte del gobierno no cambia absolutamente nada. Finalmente,
un último punto sobre la pregunta de esta lucha contra el terrorismo, hay la terminología de
guerra contra el terrorismo, de guerra mundial contra el terrorismo que ha sido a veces
empleada. Y entonces cierta gente a pretendido que en el fondo había una guerra sobre el plano
planetario contra el terrorismo internacional. Del punto de vista del CICR, pues, una tal guerra
mundial contra el terrorismo no existe. Hace falta en el fondo mirar al caso por caso de
situaciones de violencia, y ver si ellos corresponden a conflictos armados internacionales o a
conflictos armados no internacionales. Entonces esto es concepto jurídico, no es así? En efecto. Y
habéis mencionado la CICR, y desde que hablamos de conflicto armado entendemos hablar de
CICR. Podrías decirnos en pocas palabras cual es el papel de CICR, sus funciones principales?
El CICR tiene un papel clave, pues, en materia de puesta en obra del derecho internacional
humanitario. El mandato de CICR de hecho reposa ya sobre las convenciones de Génova y los
protocolos adicionales a las convenciones de Génova. Entonces la comunidad internacional a
querido verdaderamente dar un mandato de CICR en materia de derecho internacional
humanitario. Entonces las actividades de CICR son diversas y variadas, eh. El CICR es de hecho
una organización que es puramente humanitaria, que es neutra, independiente y imparcial, y de
los que las actividades humanitarias objetivas a la protección de una parte, y a la asistencia de
otra parte, víctimas de conflictos armados, pero también otras situaciones de violencia. Entonces
entre las actividades de protección del Comité Internacional de la Cruz Roja, podemos pensar
primeramente las visitas de los detenidos. Entonces el CICR envió de hecho sus delegados a
través del mundo por abrir las puertas de las presiones, ir al rencuentro de los detenidos, y ver
cuales son sus condiciones de detención, cuales son sus tratos, y en seguida, intervenir después
de autoridades de detención dentro del diálogo confidencial para encontrar soluciones
concretas para los detenidos. Esto es un tipo de actividad de protección muy conocido del
Comité Internacional de la Cruz Roja. Pero podemos pensar igualmente en el restablecimiento
de lazos familiares. Seguida de un conflicto armado, a veces las familias son dispersadas. Y
entonces los niños desaparecen, ahí tenéis detrás vuestro una serie de cartas, donde vemos
niños que han perdido sus padres, de hecho el conflicto armado, o ellos no los encuentra, sea
que los padres han muerto, y de hecho CICR buscó a restablecer los lazos entre niños y sus
padres, o de próximos que pudieran ocuparse de ellos. Entonces todas esas actividades de
restablecimiento de lazos familiares son de hecho por el CICR, pero por supuesto en
colaboración con las sociedades nacionales de la Cruz Roja y de la Media Luna Roja. En
seguida, el CICR procede también a las actividades en materia de asistente. Entonces el CICR
aportó por ejemplo comida y cuidados sanitario a las víctimas de los conflictos armados. En
definitiva, el Comité Internacional de la Cruz Roja trabaja por la promoción, clarificar y el
desarrollo del derecho internacional humanitario. Es en parte vuestro papel no es así? Como
consejero jurídico. Es justo, si. Os doy las gracias entonces, es verdaderamente apasionante
escucharos, y tenemos ahora verdaderamente una visión bastante global del derecho
humanitario. Muchas gracias.

LES PRÉCURSEURS : LE DROIT PÉNAL INTERNATIONAL : ENTRETIEN AVEC SÉVANE


GARIBIAN.- Vemos que el museo de la Cruz Roja trata también el derecho penal internacional.
Nos encontramos, aquí, en la sala de los testigos. Detrás de nosotros vemos a Carla del Ponte,
antigua fiscal del tribunal penal internacional para ex-Yugoslavia. Y aquí, conmigo, Sévane
Garibian. Buenos días Sévane. Buenos días Maya. Sévane, usted es profesora asistente en la
universidad de Ginebra y becada por exelencia. Usted es igualmente encargada de enseñanza
en la universidad de Neuchâtel. Sus investigaciones se han, justamente, orientado hacia el
derecho penal internacional. En su tesis de doctorado, Usted analizó los crímenes contra la
humanidad desde el punto de vista de los principios fundadores del Estado moderno.
Exactamente. Muchas gracias por estar con nosotros y por responder a algunas preguntas sobre
el derecho penal internacional. Gracias a Usted por la invitación. La primera pregunta es una
cuestión básica: ¿Qué es, en el fondo, el derecho penal internacional? El derecho penal
internacional es, en realidad, una disciplina reciente cuya formación y desarrollo fueron
trabajosos, difíciles complejos y esto en razón de la particularidad de su objeto. ¿Cual es el
objeto del derecho penal internacional? Pienso que esto es lo que determina su especificidad. El
objeto de esta disciplina es la incriminación, por lo tanto la definición, la represión, pero
también la prevención de crímenes que no son como los otros. ¿Y cuales son esos crímenes
diferentes de los otros crímenes? En realidad se trata de crímenes que tienen una magnitud, una
gravedad singular. Cuando hablamos de singular magnitud, se trata en su mayoría de crímenes
masivos, cometidos por un Estado, llamados por lo tando crímenes de Estado, o crímenes
masivos o crimenes estatales masivos. Ve, pués, enseguida el grado de la situación criminal. La
gravedad, luego, porque se trata en todos los casos, ya hablaremos de esto quizás mas tarde, de
violaciones graves de los derechos mas fundamentales de la persona humana. Entonces, tanto
desde el punto de vista de la magnitud como desde el punto de vista de su gravedad, estos
crímenes no son como los otros y por esto mismo, partimos del postulado que involucran, en su
comisión y realización, la comunidad internacional toda entera. En el fondo, la cuestión de estos
crímenes, tan graves, incumbe a todo el mundo. Esta es la idea de este objeto tan singular del
derecho penal internacional. Si recalco este aspecto de la particularidad del objeto de esta
disciplina, es también para decirle que entonces como por rebote, la cuestión del tratamiento
jurídico de estos crímenes es igualmente muy complejo ya que viene a revolucionar, a cambiar
completamente la concepción tradicional que tenemos tanto del derecho penal, del derecho a
castigar, como del Estado y también de la justicia. Porque el tratamiento jurídico de estos
crímenes, de una singular magnitud y gravedad, va a crear una situación donde se deberán
establecer desde cero nuevos mecanismos judiciales que trasciendan completamente el Estado
en su soberanía. Como Usted sabe, Maya, se asocia el derecho de castigar, el monopolio del
derecho de castigar a la soberanía de cada Estado. Cada Estado goza del. Onopolio de castigar
los crímenes cometidos sobre su territorio o contra sus ciudadanos o por sus ciudadanos. Sin
embargo, en el caso del derecho penal internacional, hacemos estallar esta concepción territorial
del derecho de castigar y va a tratarse de permitir que terceros Estados, en ciertos casos, o que la
comunidad internacional intervenga en el tratamiento de estos crímenes tan particulares.
Entonces, suelo decir que el derecho penal internacional es en realidad un derecho
revolucionario, totalmente revolucionario que nos permite responder a la pregunta de saber qué
hacemos. ¿Qué podemos hacer? ¿Qué debemos hacer cuando el Estado protector se torna
estado criminal? Es decir, cuando la entidad que se supone nos protege como individuo se
convierte en el verdugo, el criminal masivo? En el fondo, esta es una ruptura del contrato social.
Desde el punto de vista estrictamente filosófico esta es una ruptura del contrato social que
fundamenta la sociedad. Y es a esto que responde el derecho penal internacional. Usted recalcó
el aspecto revolucionario del derecho penal internacional, habló de un cambio. ¿Podría decirnos
cuando ocurrió ese cambio? Bueno, Maya, concretamente esto nos lleva a la cuestión del
nacimiento del derecho penal internacional. Se estima que el nacimiento oficial de esta
dsciplina, si puedo decirlo así, se sitúa en 1945. ¿Porqué el 45? Es el período inmediato después
de la segunda guerra mundial, después de la magnitud de los crímenes nazis que todos
conocemos, se constituyó el tribunal de Nuremberg que no fue otra cosa que de todos modos, la
primera jurisdicción penal internacional ad hoc. Ahora llegamos. Es el primer tribunal militar,
en la ocurrencia, en la época, que se supone que aplica este nuevo derecho penal internacional,
recién nacido, y que es elaborado, preparado, escrito dentro del estatuto del tribunal de
Nuremberg. Entonces, creado en el 45, que dará sus juicios un año más tarde, en el 46- Habéis
hablado, ya aquí, del tribunal de Nuremberg. Hoy, cuando nos interesamos del derecho
internacional penal, leemos, entendemos muchas de las jurisdicciones diferentes, no es así?
Tribunal internacional penal, tribunal penal por la antigua Yugoslavia, tribunal penal por
Rwanda, nos podría clarificar las relaciones entre estas jurisdicciones? Si, por supuesto.
Entonces, es tan interesante la pregunta de las relaciones entre estas jurisdicciones que la
creación de esas diversas jurisdicciones, sobre las cuales volveré dentro de un instante, ilustre
en paralelo, en el fondo, las diferentes grandes etapas del desarrollo del derecho penal
internacional. Entonces, os he dicho primeramente que situamos su nacimiento oficial en el 45,
pero hace falta saber que su nacimiento es el fruto, es el resultado de un muy largo proceso de
formación que a conocido varios intentos concretos para ponerse al día, dar a luz a un nuevo
derecho penal internacional y que a conocido múltiples fracasos. Entonces, las primeras
tentativas concretas se remontan al próximo día de la primera guerra mundial, en 1919. Es sobre
la base de los trabajos resultantes de la conferencia de paz de París de 1919 que, seguidamente
se preparó el famoso derecho de Nuremberg en el 45, que se elaboró por los aliados, de hecho
por los estados vencedores, que se tratan de los Estados Unidos, la Gran Bretaña, Francia y
Rusia. Allí en el fondo, dimos el principio de la primera generación de jurisdicciones penales
internacionales. Hay tres generaciones de jurisdicciones, en grande, tres categorías. El primer
continente Nuremberg y su inmediato sucesor, entonces hablamos un poco menos pero que es
importante, también, es el tribunal de Tokyo, el tribunal militar de Tokyo creado en el 46- Se
trata dentro los dos casos de jurisdicciones penales militares internacionales ad hoc, es decir
creadas por tratar una situación particular dentro de un tiempo limitado, teniendo una
competencia geográficamente limitado. Seguidamente las dos otras jurisdicciones penal
internacionales ad hoc, esas mucho más conocidas porque son recientes, el tribunal penal
internacional por la antigua Yugoslavia, creado en el 93, y el tribunal penal internacional por
Rwanda, creado en el 94. Esos dos tribunales, entonces nos hizo cuatro jurisdicciones total, que
constituyen la primera generación de tribunales, o tribunal internacional. En los cuatro caso, se
trata de jurisdicciones que han dado una competencia limitad en el tiempo y en el espacio, que
son creadas para hacer cara, para responder a una situación de excepción y de urgencia,
entonces ad hoc, y que son basados, esos tribunales, sobre textos particulares, ya que, en el caso
de las dos primeras jurisdicciones, se trata de un acuerdo entre los estados vencedores. lo que
pudo ser crítico, por que pudo entenderse que se trataba, en realidad, de una justicia de los
vencedores. Y en el cuadro de los dos TPI, en el 93 y 94, se trata de jurisdicciones creadas sobre
los fundamentos de resolución del Consejo de seguridad de la ONU, dentro el campo de
derecho de la ONU. La segunda generación de jurisdicciones penales internacionales, la CPI, la
Corte Penal Internacional, creado en el 98, entrada en vigor en 2002. Allí, es la única jurisdicción
penal que nosotros conocemos, internacional que conocemos, que sea permanente, entonces en
absoluto ad hoc, que es una competencia, que a priori, no es limitada ni en el tiempo ni en el
espacio, a la precisión después que su competencia no es retroactiva. Es decir, que la corte penal
internacional puede aprovecharse de los asuntos que hayan cogido crímenes cometidos después
del uno de julio de 2002. Es decir después de su entrada en vigor. A partir de julio del 2002, eso
entra en su campo temporal. Antes de eso, los crímenes, no podían entrar dentro su campo de
competencias. Entonces eso es la Corte penal internacional. Ella tiene por particularidad estar
fundada, pues, sobre un tratado, en el sentido más clásico del derecho internacional público, se
trata del tratado de Roma. Entonces veis ya el cambio de paradigma, el cambio de perspectiva,
la segunda generación simbólica verdaderamente un tribunal que en fondo, supone el acuerdo,
el consentimiento de los estados, a unirse. No se trata mas que un derecho penal internacional
que es impuesto a los estados, pero un derecho penal internacional seleccionado,
convencionalmente seleccionado. Y para acabar, la tercera generación de jurisdicciones penales
internacionales, y bien designado, entonces mencionáis a la hora del tribunal especial por Sierra
Leona, el tribunal especial por Irak, por el Líbano, la habitación especial por Camboya, por
Bosnia, etc, se trata de jurisdicciones penales internacionales que como los de la primera
jurisdicción son limitados dentro sus competencias, y son creadas para tratar un fenómeno
singular dentro un estado del mundo particular, de revancha, su particularidad, son que se
tratan de jurisdicciones mixtas. Les llamamos son jurisdicciones penales internacionales, o
mixtas, o híbridas, porque ellas contienen un personal del que sus juzgados, concretamente, y
también un derecho aplicable, que en los dos casos es mixto, es decir mezcla el derecho penal
internacional con el derecho penal interno del estado al que concierne. Entonces, sus relaciones,
por que son numerosas, las jurisdicciones. Se trata de jurisdicciones independientes las unas de
las otras, yo pienso que es esencial retener Maya, ellas trabajan totalmente independientes las
unas de las otras, y opuestamente podemos constatar una forma de diálogo. yo quiero hablar
del diálogo entre jueces, ya que los jueces de ciertas, de esta o otra jurisdicción podrán referirse
a la jurisprudencia de sus colegas, del que hay un tipo de interacción jurisprudencial, pero
informal, y verdaderamente en forma de diálogo de los jueves, pero en contra estrictamente
hablando, estructuralmente hablando, y del punto de vista estricto de su trabajo, cada una de
esas jurisdicciones es independiente en relación de las otras. Habéis hablado del diálogo de los
jueces, y nosotros hemos hablado también hoy diría yo los diálogos entre las diferentes ramas
jurídicas. Y el derecho penal internacional es corrientemente visto como un precursor de los
derechos del hombre, nos podría decir algunas palabras del tema? En que podemos decir que el
derecho penal internacional a verdaderamente dado un impulso a los derechos del hombre? Si
Si, es una buena imagen, es verdaderamente esto. Me gusta la imagen de impulso. En realidad
lo que pasa, es que percibimos que de todas las primeras tentativas, acordaros, que os decía que
la formación de derecho penal internacional a estado complicado. Y las primeras tentativas de
realización, de concentración de ese derecho, entonces al principio de la veintena, y más
específicamente el día siguiente de la primera guerra mundial, antes de llegar a Nuremberg en
el 45, pues apercibimos que los actores internacionales, que trabajan en la pregunta de como
hacer para crear una nueva rama de derecho, como hacer para meter en el sitio una jurisdicción
especial que sea internacional para juzgar los crímenes de tal tamaño, en particular en el
contexto de la guerra, como hacer por perseguir los agentes de estado, los jefes de estado, es
algo de totalmente nuevo, como concepto. Pues, en el cuadro de reflexiones y de esos trabajos,
por ejemplo en el cuadro de trabajos de 1919 a los cuales me refería hace un momento, del que
la conferencia de paz de París, pues apercibió que, a cada vez que se trata de pensar cada nuevo
derecho penal internacional aun no nacido, pues los actores señalados que se trata de tratar los
crímenes que tienen por particularidad, una vez de más, de constituir violaciones graves, de los
derechos de la persona humana. Y nos rencontramos con los archivos de la época, las
referencias en las leyes de la humanidad, no son definidas, pero decimos que son violaciones
masivas a las leyes de la humanidad, que se transforman poco a poco en derechos humanos, los
cuales van a transformarse en derechos del hombre. Entonces veis que en el corazón mismo de
la reflexión alrededor de la construcción de un derecho penal internacional al principio de
veintena, entonces el campo estrictamente hablando del derecho internacional de los derechos
del hombre no existe aún, se asocia pues ya en las preguntas relativas a la protección de los
derechos humanos, a aquellos relativos a la represión de los crímenes internacionales. Esto por
una parte. Otra cosa en la que pienso, de nuevo concretamente, que pasa después del 1919,
dentro de los años 20. Entonces, creamos la sociedad de naciones en 1919, que sera enseguida la
ONU, de hecho, ancestro de la ONU. El precursor. Ahí lo tienes, de hecho, exactamente. En el
contexto de la creación de la sociedad de naciones, continua a haber sitio a interrogaciones, los
trabajos doctrinales sobre comentarios que consagran un nuevo derecho penal internacional, no
llegamos a hacerlo, ya que es complicado, esto pone en peligro la soberanía de los estados, a
priori, bien. Y pues en este contexto tenemos sitio a trabajos que conocéis bien, trabajos
doctrinales mayores sobre los derechos humanos, futuros derechos del hombre y sobre la
pregunta de saber como podemos conciliar las tres cosas. La represión de los crímenes más
grave, el respaldo de los derechos humanos, futuros derechos del hombre y la paz. Y la paz. Y
ahí vemos ya alguna cosa de fascinante, que nosotros, que somos sujetos que tratamos hoy, que
son lazos extremadamente estrechos entre no solamente derecho penal internacional y derechos
del hombre, como decís, pero también de esas dos disciplinas con el derecho internacional
humanitario. Entonces ahí también, diálogo, efectivamente. Diálogo muy fuerte. Diríamos que
hay un triángulo entre ellos. Si, si, yo creo que podemos hablar de triángulo, y yo creo también
que no es trivial que los años 20 corresponden también, al momento donde se trabaja mucho
sobre la noción de agresión, la paz, etc, en materia de situación de guerra, y después más tarde,
después de Nuremberg, entonces eso, de todos modos, me gustaría remarcar un fenómeno
interesante, es después de la experiencia de Nuremberg en el 45, hasta los años 90 donde
creamos las dos siguientes jurisdicciones penales internacionales, del que dos TPI, hay pues un
punto blanco de vista estrictamente del penal internacional, un blanco. Durante casi 50 años, no
pasa a priori nada. Opuestamente, lo que pasa, es un inmenso desarrollo de instrumentos en
materia de protección de los derechos humanos. Entonces, la convención sobre el genocidio del
48, derechos, declaración convencional de los derechos del hombre del 48, convención europea
de los derechos del hombre del 50, los pactos internacionales del 66, que se aún, la convención
americana de los derechos del hombre, 69, la carta africana de los derechos del hombre, 81,
entonces como veis, durante estos 50 años de situación un poco de parálisis del derecho penal
internacional, pendiente este tiempo abundante los textos en materia de protección de los
derechos del hombre, y lo que fue interesante, hablaremos un poco de todo a la hora, va a haber
un tipo de vuelta a derechos del hombre contrapuesto al derecho penal internacional en los
años 90, es decir si el derecho penal internacional a estado al origen de los primeros trabajos
relativos de los derechos del hombre, en su turno, los derechos del hombre, una vez
desarrollados, entre el 45 y los años 90, fueron ellos mismo una fuente de influencia de derecho
penal internacional. Lo que ilustra bien esta idea de diálogo entre las ramas, que no es un
diálogo dentro de un sentido único, no es un monólogo, pero hay reciprocidad, no es así? Si, si,
un intercambio, una interacción, un intercambio, absolutamente. Y vemos también que de todos
modos una finalidad común, siempre de proteger, como habéis dicho, Absolutamente los
derechos de más fundamentales de la persona humana, pero hay de todas maneras, nuestra
consideración que se trata de dos ramas de derechos diferentes, no es así? Hay por una parte el
derecho penal internacional, de otra parte los derechos del hombre, podríais dibujarnos las
relaciones entre esas ramas de derecho, sus parecidos, sus diferencias? Una pregunta muy
amplia, lo sé. Pregunta amplia pero, que me hace sonreír debido a que vosotros me permitís, a
través de vuestra pregunta, tener en la memoria que me gusta mucho, que es utilizado por dos
de mis colegas, y creo que les voy a coger prestada su imagen para responder. Pienso en
Williams Chabasse y Paul Tavernier, que han escrito los dos sobre la pregunta de la relación en
particular entre el derecho penal internacional y los derechos del hombre, y ellos utilizan esa
imagen de falsos hermanos, y falsos siameses. Dicen que esas dos disciplinas son de hecho
disciplinas hermanas, un poco como hermanos siameses. Entonces tienen un origen común,
ellos tienen un lazo filiación ciertamente, en opuesto ellas tienen perspectivas diferentes.
Completamente diferentes. Y ellas son llevadas, en cierta tipo como hermanos y hermanas, ellos
son un poco condenados a vivir juntos. A vivir conjuntamente, también hay diferencias que les
ha, evidentemente asociado, y me gusta esa imagen. Entonces concretamente, que quiere decir?
El punto común, lo habéis dicho hace un rato, es claramente la protección de la persona
humana. En el cuadro, protección dentro el cuadro del cual la protección de la dignidad
humana toma un sitio particularmente importante. Entonces lo que buscamos, verdaderamente
lo que visualizamos detrás de esas disciplinas a un termino, es el respeto y el respaldo de la
dignidad humana. Que son de las diferencias entre estos hermanos siameses? Eh? Decíamos. Yo
voy, es evidente una pregunta compleja que intentaré sintetizar subrayando puede
simplemente dos o tres puntos que tratan de cada disciplina, que ilustran verdaderamente esas
diferencias estructurales. Entonces primeramente, el derecho penal internacional. Que hace?
Pone, en realidad, cara a cara a esos individuos, poniendo en juego la responsabilidad penal
internacional del individuo acusado. En la mayoría de casos, se trata de toda manera de
representantes de los estados, sea jefes de estado sea agentes de estado. Bueno, en segunda
parte, es decir que el derecho penal internacional prevé la sanción penal, insisto sobre el
término, la sanción penal del acusado, el caso que falle, imponiendo deberes, obligaciones. De
otra forma dicho, el derecho penal internacional es enteramente centrado sobre el individuo
acusado. De forma inversa, el derecho internacional de los derechos del hombre pone cara a
cara el individuo y un estado, no individuos conjuntamente. La víctima y el estado que habría
abusado de sus derechos, poniendo en juego la responsabilidad internacional del estado del que
veis que es otra totalmente diferente perspectiva. Por otra parte, los que nos permite decir que
el derecho internacional de los derechos del hombre busca la protección del individuo
otorgándole derechos, no la sanción penal del individuo imponiéndose a el obligaciones. Y para
acabar, para hacer en paralelo con lo que decíamos hace un rato, en el fondo el derecho
internacional de los derechos del hombre son centrados sobre el individuo victima, no el
individuo, no el individuo acusado. Entonces, veis que la filosofía en el fondo, el estado de
espíritu subyace a cada una de esas dos disciplinas, por otra parte muy próximas, y a la vez
muy diferentes. Entonces, lo habéis mostrado bien, hay de todos modos una perspectiva muy
diferente. Una vez nos interesamos a la persona que en el fondo ha tenido obligaciones por el
derecho internacional, la otra vez nos interesamos a la persona que es, beneficiado de los
derechos por parte del derecho internacional. Esas perspectivas diferentes en el fondo, pueden
engendrar conflicto entre las dos ramas e interferencias de algún tipo? Es una muy bonita
pregunta porque, entonces, efectivamente, hay conflicto? En absoluto los Maya no, no
necesariamente. A más de conflicto, es fuerte. Pero ese verdad que en el contexto específico de
la justicia penal internacional, habéis razón, hay lo que vosotros llamáis, es de hecho un tipo de
cortocircuito, de tipos, eso hace chispas por el momento, esta interacción entre las dos
disciplinas. Ciertos calificarán esto de conflicto. Prefiero por mi parte hablar de problemas de
transportabilidad de los derechos del hombre en la cumbre del derecho penal internacional. Me
explico. Porque hablo de problema de transporte? Porque percibiremos bastante rápido, en los
años 90, en el cuadro de los trabajos de dos TPI de los que para la antigua Yugoslavia y por
Rwanda, que los jueces penales internacionales tendrán, sistemáticamente, recursos a las
normas de derecho internacional de los derechos del hombre por, de algún tipo, enriquecer a
veces precisar, soldar, desarrollar el derecho penal aplicable, el derecho penal internacional que
son esperados a aplicar que es entonces definido dentro el estado de tribunas. Entonces, hay
verdaderamente un tipo de importación al derecho de los derechos del hombre en el trabajo de
los jueces penales internacionales. Entonces, ciertos de mis colegas han remarcado el fenómeno
de fertilización cruzada. Fertilización, entre comillas, recíproca si oso decir de, interacciones
problemáticas de conflicto, porque? Entonces, lo comprendo porque lo que pasa en el fondo,
realizamos que los derechos del hombre son utilizados en un estado de espíritu completamente
contraria a la propia creación. Es decir, inicialmente los derechos del hombre han estado creado
para limitar la represión hecha al individuo. O ahí, de golpe, son utilizados dentro el campo
internacional penal internacional como legitimación a la represión. Entonces, en el fondo, hay lo
que Robert Rauth, por ejemplo, llama una inversión de los derechos del hombre que protege se
vuelve espada. Entonces, los utilizamos y en otro sitio de otra manera, son movilizados los
derechos de el hombre, verdaderamente movilizados de manera muy fuerte en la lucha contra
la impunidad de los crímenes internacionales. Entonces, es un extremo de riqueza pero es
verdad que de golpe eso penaliza los derechos del hombre de lo que decimos que se vuelven
penalizados. Entonces, os dais cuenta del parón. De golpe los derechos del hombre son
penalizados, son servidos por, utilizados para la justificación de la represión. Entonces, yo
tengo una expresión que utilizo corrientemente para diseñar este fenómeno. Hablo del Turno de
Derechos Humanos. Hay un giro de los derechos del hombre verdaderamente específicos en los
años 90 para diseñar específicamente el fenómeno de penalización de los derechos del hombre.
Entonces, de la siguiente un cierto nombre de transposiciones que veo, por mi parte, como algo
de suficientemente rico porque eso nos invita, en realidad a pensar mejor. Los limites también
de cada disciplina y la manera de la que podemos cuadrar jurídicamente mejor, pues, ese
diálogo, ese diálogo entre los jueces. En cualquier caso gracias por estos propósitos muy
interesantes, muy completos. Gracias a ustedes. Gracias a usted Maya. Gracias por la invitación.

LA NAISSANCE DES DROITS DE L'HOMME.- A pesar de todos los precursores que


acabamos de ver, los Estados sienten poca inclinación a limitar su soberanía y reponder a los
pedidos de internacionalizar los derechos humanos. Esto, a pesar que hubo varias
proposiciones durante el período entre las guerras y que estos esfuerzos se intensificaron
durante la segunda guerra mundial. En efecto, durante la segunda guerra mundial, los derechos
humanos fueron invocados como fundamento de un nuevo orden mundial. De esta manera, se
convirtieron en una causa en cuyo nombre los aliados combatieron el poder del Eje. En este
contexto, la campaña del escritor Herbert George Wells tuvo gran impacto. Se inició tras una
carta escrita en el periódico The Times, en 1939. En esta, Wells publicó un proyecto de
declaración internacional de derechos humanos. Mas tarde, lo retomaría y publicaría en una
versión modificada en una obra cuyo título es revelador. la obra se titula The Rights of Man: Or
What are we fighting for? La declaración de derechos de Herbert George Wells fue difundida de
manera muy amplia, no sólo en Europa, sino también en los continentes asiático y africano. Mas
de 100'000 ejemplares circularon y fueron difundidos en 48 países. Grandes esfuerzos fueron
emprendidos para hacer que la declaración también sea accesible en los países del Eje. La
comunidad académica tampoco permaneció callada. Recordemos a Hersch Lauterpacht, en
particular, y su proyecto de un International Bill of Rights, presentado al público, primero en
1943 y luego publicado como libro en 1945. En el mundo político, el presidente americano
Franklin

Delano Roosevelt invocó también los derecho humanos como justificación ideológica para
luchar contra Alemania y sus aliados. En su discurso sobre el estado de la Unión, el 6 de enero
de 1941, Franklin Delano Roosevelt delineaba su visión de un nuevo orden mundial, un orden
mundial donde toda persona, en todo lugar, debe poder gozar de cuatro libertades
fundamentales: la libertad de expresión, la libertad de culto, la libertad de vivir al resguardo de
las necesidades y la libertad de vivir al reguardo del miedo. Roosevelt confirmó su visión de un
orden mundial respetuoso de estas cuatro libertades en una declaración común con el primer
ministro británico, Winston Churchill. Se conoce esta declaración como la Carta del Atlántico.
La Carta del Atlántico se adoptó tras la conferencia del Atlántico que se mantuvo a bordo del
navío USS Augusta. La Carta misma fue adoptada el 14 de agosto de 1941. La Carta contiene
principios de base de una nueva política internacional apoyada sobre la justicia, la libertad, la
paz, la fraternidad y la seguridad. Antes del fin de la segunda guerra mundial esos principios
fueron adoptados por 25 Estados. La Carta del Atlántico sirvió de base a la declaración de las
Naciones Unidas, firmada el primero de enero de 1942 por los representantes de 26 países en
guerra contra Alemania y sus aliados. Es también la base de la Carta de las Naciones Unidas,
firmada el 26 de junio de 1945 en San Francisco. Para los autores visionarios de los derechos
humanos, como Hersch Lauterpacht, la adopción de la Carta de las Naciones Unidas fue, sin
embargo, una decepción. Según Lauterpach, la internacionalización de los derechos humanos
debía apoyarse sobre dos pilares para ser efectiva. El primer pilar es que la carta internacional
de los derechos humanos sea un instrumento jurídicamente vinculante. No podía contentarse
de ser meras declaraciones políticas. Además, según Lauterpacht, se necesitaba un mecanismo
internacional de vigilancia. El regimen nazi lo demostró, los Estados son capaces de actos
monstruosos contra su propios pueblos. Había, pues, que limitar la soberanía del Estado
instaurando un control externo. Lauterpacht pensaba en la creación de un Tribunal mundial
para los derechos humanos. Sin embargo, al observar la Carta de las Naciones Unidas no
encontramos ningún catálogo de derechos humanos, ninguna mención, tampoco, de un control
externo, un control internacional, cuando se trata de los derechos humanos. En efecto, en el
tema de los derechos humanos la Carta es bastante sumaria. Menciona los derechos humanos
en el preámbulo, y erige el respeto de los derechos humanos como meta de las Naciones Unidas
y como meta de la cooperación internacional. Estas disposiciones de la Carta, sin embargo,
deben ser leídas también en relación con otros principios de la carta. La carta realza
especialmente el principio de la igual soberanía de los Estados y el principio de no interferencia
en los asuntos internos. ¿Cómo conciliar por un lado los derechos humanos y por el otro los
principios de soberanía y de no interferencia? La Carta no proporciona respuesta a estas
preguntas. Desde un punto de vista institucional, la Carta prevé en el artículo 68, la
competencia del Consejo económico y social y la creación de comisiones que puedan promover
el respeto de los derechos humanos. El Consejo económico y social no tardó a utilizar esta
facultad: en 1946 creó la Comisión de los derechos humanos. La comisión de los derechos
humanos es el precursor del Consejo de los derechos humanos. Fue, durante seis décadas, la
institución principal dedicada a la protección de los derechos humanos en el sistema de la
ONU. Fue, en efecto en el 2006 que el Consejo de los derechos humanos reemplazó la Comisión
de los derechos humanos. La primera misión de la comisión fue de redactar una carta
internacional de los derechos humanos. La comisión, presidida por Eleanor Roosevelt, estimaba
que una carta internacional de los derechos humanos debía contener tres partes. Primera, una
declaración de los derechos humanos, ya que la declaración es un instrumento jurídico no
vinculante. Luego, se necesitaría un convenio que proteja los derechos humanos. Aquí se
trataría de un Tratado internacional, un instrumento jurídico vinculante. Y por último, harían
falta, como Lauterpacht lo propuso, mecanismos internacionales de implementación. Por lo
pronto, unicamente el primer punto ha sido realizado. Pero mismo el proyecto de redactar una
declaración de los derechos humanos, un instrumento jurídicamente no vinculante fue
ambicioso. Se enfrentó a varios obstáculos. Por una parte, los efectos de la guerra fría se hicieron
sentir desembocando en una polarización entre el bloque soviético por un lado y el bloque
occidental por el otro. Otro motivo de litigio fue la ambición de universalidad de la declaración.
En este contexto, un documento escrito por la Asociación Americana de Antropología dió
mucho que hablar. En este documento, la asociación de antropología defiende un punto de vista
relativista. Era muy escéptica ante la ambición de escribir una Carta de alcance universal acerca
de los derechos humanos. He aquí un párrafo clave: los estándares y valores son relativos a la
cultura de los que provienen, es por eso que cualquier intento de formular postulados que sean ajenos a
las creencias o códigos morales de una cultura sería en detrimento de la aplicabilidad de cualquier
Declaración de Derechos Humanos a la humanidad en su totalidad. La idea del bien y el mal está
arraigada en todas sociedades sin embargo difiere en su expresión según los diferentes pueblos. Lo que se
considera un derecho humano en una sociedad podría ser visto como antisocial por otro pueblo o por el
mismo pueblo pero en un período diferente de su historia. El santo de una época podría ser reducido en un
período ulterior a un hombre no apto para hacer frente a la realidad. Incluso la naturaleza del mundo
físico, los colores que vemos, los sonidos que oímos están condicionados por el idioma que hablamos que es
parte de la cultura en la que nacimos. La cuestión sobre el universalismo de los derechos humanos
también se alimentó de un estudo realizado por la Unesco. En efecto, en 1947, la Unesco llevó a
cabo una gran encuesta sobre los fundamentos de los derechos humanos. Lo hizo bajo la forma
de un cuestionario que se envió a alrededor de 150 personas de notoriedad mundial y que
representaban diferentes culturas. La Unesco recibió unas 70 respuestas que sirvieron de base al
informe que redactó. Las conclusiones del informe son mas positivas que las aserciones que
acabamos de oír provenientes de la Asociación Americana de Antropología. El informe propone
un catálogo de derechos humanos que según la Unesco son objeto de un acorde transcultural.
La visión de la Unesco no es execivamente optimista. El 12 de diciembre de 1948, la asamblea
general adoptó la Declaración Universal de los Derechos Humanos en París. La Declaración fue
adoptada con algunas abstenciones pero sin ninguna oposición. La adopción sin oposiciones
representa, en palabras de Stephane Hessel, ciertamente unos de los últimos momentos
consensuales de la comunidad internacional. La adopción de la Declaración Universal marcó el
nacimiento de los derechos humanos a nivel internacional. Leamos, para finalizar, algunos
extractos del preámbulo de la Declaración Universal de los Derechos Humanos. Considerando
que el desconocimiento y menosprecio de los derechos humanos han conducido a actos de barbarie que
sublevan la conciencia humana y que el advenimiento de un mundo donde los seres humanos sean libres
de expresarse, de creer, liberados del terror y de la miseria, fue proclamado como la máxima aspiración
humana, la asamblea general proclama la presente declaración universal de los derechos humanos como
ideal común a alcanzar por todos los pueblos y todas las naciones. Encontramos en el citado párrafo
varias ideas que ya vimos durante las dos primeras semanas de este curso. Observamos que la
idea de los derechos humanos es una reacción en contra de las tragedias humanas,
especialmente la tragedia del nazismo. Observamos también la visión de un nuevo orden
mundial y la aspiración universal a los derechos humanos.

QUIZ 2

1.

Selon la pensée classique du droit international public, la manière dont un Etat traite ses
ressortissants…

… relève du domaine réservé

… ne relève pas de la souveraineté de l’Etat concerné

1
point

2. 
En vertu de la protection diplomatique, un Etat peut faire valoir le préjudice subi par un de
ses ressortissants.

Vrai

Faux

1
point

3. 
La protection diplomatique est…

… une compétence discrétionnaire de l’Etat

… un droit de l’individu

1
point

4. 
Contrairement aux droits de l’homme, le droit international humanitaire ne s’applique qu’en
cas de conflit armé international ou non international.

Vrai

Faux

1
point

5. 
Laquelle de ces affirmations est fausse ?

Les droits de l’homme et le droit international humanitaire ne s’appliquent jamais en même


temps

Les droits de l’homme et le droit international humanitaire ont un objectif commun qui est
de protéger la vie, la sécurité et la dignité humaine

Les droits de l’homme et le droit international humanitaire sont complémentaires à


plusieurs niveaux

1
point

6. 
Le rôle du CICR est notamment…

… de faire respecter les droits de l’homme en temps de guerre

… d’apporter protection et assistance aux victimes des conflits armés

… de lutter contre le terrorisme

1
point

7. 
Les droits de l’homme se retrouvent dans une situation triangulaire avec…

… le droit pénal international et le droit international privé

… le droit international humanitaire et le droit pénal international

… le droit international humanitaire et le droit international privé

1
point

8. 
Le droit pénal international a notamment pour objet…

… l’incrimination, la répression et la prévention de crimes de masse

… l’interdiction des conflits armés internationaux

1
point

9. 
Les juridictions pénales ad hoc…

… n’ont pas de compétence géographique limitée

… sont créées pour traiter d’une situation particulière dans un temps limité

… sont créées pour traiter de tous les cas survenant après leur création

1
point

10. 
Selon le nouvel ordre mondial esquissé par Franklin Delano Roosevelt, chaque individu
devait pouvoir jouir de…
… 3 libertés fondamentales

… 4 libertés fondamentales

… 5 libertés fondamentales

- SEMANA 3
Lectures préalables :

 Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre


1948

 Pacte international relatif aux droits civils et politiques du 16


décembre 1966

 Convention européenne des droits de l'homme du 4 novembre 1950

 Cour européenne des droits de l'homme, arrêt Soering c. Royaume-


Uni du 7 juillet 1989

 Cour interaméricaine des droits de l'homme, arrêt Velasquez-


Rodriguez c. Honduras du 29 juillet 1988

Pour en savoir plus :

 BEITZ Charles R., The Idea of Human Rights, Oxford 2009

 HOTTELIER Michel, Le principe de faveur, arbitre des droits


fondamentaux et des droits de l'homme,  in  Les droits de l'homme et la
constitution, Etudes en l'honneur du Professeur MALINVERNI Giorgio,
AUER A. / FLUECKIGER A. / HOTTELIER M. (éds.), Zurich 2007, pp. 171-
196

 MERTEN Detlef / PAPIER Hans-Jürgen (éds.), Handbuch der


Grundrechte in Deutschland und Europa, vol. VI/2, Europäische
Grundrechte II, Universelle Menschenrechte, Heidelberg 2009

INTRODUCTION.- Saludos, durante las primeras semanas de este curso, juntos hemos
abordado el estudio de los fundamentos históricos, filosóficos y también jurídicos de los
derechos del hombre. En esta sesión, abordaremos la cuestión de las fuentes de los derechos del
hombre, es decir, el estudio de las bases normativas sobre las cuales descansan los derechos del
hombre y sobre las cuales se fundan las medidas para asegurar su protección. En este sentido,
vamos a estudiar una cuestión extremadamente importante en la práctica, que son los
problemas que implica la articulación y puesta en marcha de los derechos del hombre, primero
en el plano nacional y segundo en el plano internacional, unido a los derechos fundamentales.
Lo que me lleva a hacer una distinción que será muy importante para cumplir nuestros
objetivos, esto es distinguir los derechos fundamentales por un lado y los derechos del hombre
por el otro. Veremos en detalle lo que distingue jurídicamente a estas dos categorías de
derechos individuales. Para hacerlo, el plan que proponemos seguir es que en una primera
etapa se hará un breve recuento de las fuentes nacionales de los derechos fundamentales para
comprenderlos mejor, enseguida se abordará la cuestión de las fuentes, especificamente
internacionales propias de los derechos del hombre. A continuación estudiaremos la cuestión de
las relaciones jurídicas entre los derechos fundamentales de origen nacional, y los derechos del
hombre que estan contenidos en el derecho internacional. Continuaremos con la cuestión de la
articulación entre los derechos fundamentales y los derechos del hombre, y terminaremos con
una breve secuencia consagrada a la importancia de los controles internacionales de respeto a
los derechos del hombre para definir en particular su contenido y los límites que les son
oponibles.

LES SOURCES NATIONALES.- Volvamos brevemente a la cuestión de las fuentes nacionales


de los derechos fundamentales y de los derechos humanos. Los derechos humanos, como ya lo
vimos, se desarrollaron primero a nivel nacional, es decir en un plano estatal. Este desarrollo,
muy diferente, muy heteróclito según los Estados va a la par con una gran disparidad entre los
sistemas nacionales de protección de los derechos humanos, ya sea en lo que se refiere a los
derechos garantizados, como en los mecanismos cuyo objetivo es asegurar su respeto. Por
ejemplo, la constitución belga garantiza un derecho original, el derecho a un entorno sano, sin
correspondiente en la mayoría de las otras constituciones. Otro ejemplo, la constitución chilena
garantiza el derecho a la salud. O, ejemplo muy clásico, la constitución de los Estados Unidos de
América garantiza el derecho de poseer un arma de fuego, un derecho que no está
forzosamente garantizado en otros textos. Esta diversidad puede acentuarse en los Estados que
poseen una estructura federal con dos niveles de protección de los derechos fundamentales. Los
derechos protegidos a nivel específicamente nacional por la constitución federal y aquellos
protegidos por los textos de las constituciones de las colectividades federadas que pueden
revelarse mas completos, es decir, ofrecer una protección mas amplia que la de los derechos de
rango nacional. A este nivel, podemos observar que en un país como Suiza, las constituciones
de los 26 cantones que conforman el país están a menudo dotadas de catálogos de derechos
fundamentales que contienen garantías ofreciendo una protección mas elevada que aquellas
que resultan del derecho federal. Ya sea que estas constituciones enuncian derechos que no
fueron previstos en el catálogo de la costitución federal, o que aún conteniendo los mismos
derechos sus contornos y límites se definen de manera diferente, generalmente mas propicia
para su titular. Estas disparidades afectan la naturaleza de los derechos garantizados y también
pueden afectar los mecanismos dedicados a la protección de los derechos fundamentales. En
efecto, existen varios tipos de proceduras en el plano nacional que permiten asegurar el respeto
de los derechos protegidos por una constitución de manera general. Es una constatación
bastante empírica, se observa que los Estados dotados de un sistema de jurisdicción
constitucional, es decir un sistema que permita asegurar, generalmente por proceduras
judiciarias, el respeto de las normas constitucionales, esos Estados tienden a asegurar una
protección bastante bien conseguida y generalmente más eficaz en el ámbito de los derechos
fundamentales. En Europa, por ejemplo, Estados como Alemania, Bélgica, España o Francia
poseen proceduras sofisticadas que permiten a un órgano estatal independiente verificar que
los derechos fundamentales son respetados.
LES SOURCES INTERNATIONALES.- Entonces, contemplemos la cuestión de las fuentes
internacionales de los derechos humanos. La protección estrictamente nacional, es decir,
limitada a los territorios y a las autoridades de los Estados de los derechos fundamentales no
impidió derivas mayores y violaciones masivas de estos derechos a través de la historia. La
segunda guerra mundial de alguna manera marcó una culminación en esta tragedia y ilustró
este fenómeno de manera abominable y trágica con persecuciones infligidas y planificadas
sistemáticamente a millones de individuos. Después del segundo conflicto mundial el
descubrimiento de estas persecuciones generó, en el fondo, dos ideas muy simples. La primera,
es la idea de limitar la soberanía y poderes de los Estados a través del reconocimiento, a nivel
supranacional, de ciertos derechos entre los más elementales. La segunda idea es de dotar esta
consagración de procedimientos destinados a asegurar un control internacional del respeto de
estos derechos, consagrándolos asi a nivel supranacional. De esta manera nacieron los derechos
humanos en su versión contemporánea. Podemos observar que su consagración, su concepción
y su implementación son indisociables del derecho internacional. Es entonces en el derecho
internacional que los derechos humanos encuentran su fuente y sus garantías, a diferencia de
los derechos fundamentales quienes, hemos recordado hace un momento, están limitados por
las fronteras de los Estados. El reconocimiento de los derechos humanos en el escenario
internacional siguió una trayectoria bastante cercana a la que caracterizó la génesis, el
nacimiento y evolución de los derechos fundamentales en el ámbito nacional. Podemos
distinguir los grandes rasgos, distinguir y reencontrar aquí, las tres etapas que ya hemos
identificado en lo que concierne los derechos fundamentales. Primero, la aparición bastante
solemne de los derechos humanos en declaraciones de principio. Luego, su consagración
normativa gracias a instrumentos jurídicamente vinculantes en el escenario internacional.
Finalmente, la institución de mecanismos de control destinados a asegurar su respeto. Por
ejemplo, en los Estados Unidos, los derechos fundamentales fueron en gran parte engendrados
por la Declaración de Independencia del 4 de julio de 1776 donde se enunciaron algunos de los
derechos entre los mas básicos necesarios a la emancipación de los habitantes del nuevo Estado.
Luego, como segunda etapa, estos derechos fueron instrumentalizados o consagrados y
desarrollados, y finalmente concretizados jurídicamente por el Bill of Rights que fueron
adoptados, como ya vimos, en 1791 y que completaron la constitución de los Estados Unidos de
1787. Y luego, la tercera etapa, la implementación, mediante un procedimiento bastante
continuo y complejo, de un sofisticado sistema jurídico constitucional, es decir un
procedimiento de control destinado a asegurar el respeto de estos derechos en todo el territorio
de los Estados Unidos. Todavía hoy, en los Estados Unidos, el Tribunal supremo americano,
con sede en Washington, ejerce el control del respeto de estos derechos sobre la base de los Bill
of Rights de 1791. Otro ejemplo: en Francia como primera etapa los derechos del hombre y del
ciudadano fueron proclamados con solemnidad en la declaración del 26 de agosto de 1789. En el
fondo, desde el plano jurídico, esta declaración es al mundo de los derechos humanos, lo que la
toma de la Bastilla, acontecida poco tiempo antes. Como segunda etapa, los derechos fueron
integrados en la Declaración de 1789, integrados al derecho constitucional francés, y con el
desarrollo del control de la constitucionalidad que se operó en ese país, hoy todavía, es un
órgano original que asegura el control del resoeto de los derechos fundamentales, de los
derechos humanos y del ciudadano. Este órgano, es el Consejo constitucional del Palais-Royal,
en París. Desde el plano internacional es interesante observar que la primera etapa que marcó a
nivel jurídico, el punto de partida de la concepción contemporánea de los derechos humanos,
interviene, esta primera etapa, el 10 de diciembre de 1948 con con la adopción de la Declaración
Universal de los Derechos Humanos por la Asamblea general de la ONU. He aquí una cita
tomada del discurso de la señora Louise Arbour, Alta Comisionada a los derechos humanos en
la ONU durante la jornada de los derechos humanos del 10 de diciembre del 2007 y que dice:
Nos cuesta hoy imaginar el cambio fundamental que la Declaración Universal representó desde su
adopción hace 60 años. En el mundo de la posguerra, marcado por el Holocausto, dividido por el
colonialismo y desgarrado por las desigualdades, una carta que enunciaba el primer compromiso mundial
y oficial en favor de la dignidad humana y de la igualdad inherente a todos los seres humanos, sin
consideraciones de su color, credo o de sus orígenes era una iniciativa muy audaz . El texto de la
Declaración Universal de los derechos humanos no fué concebido para desplegar directamente
efectos jurídicos. Históricamente, este texto no es mas que un compromiso moral para los
Estados. Y este es, además, uno de los elementos que contribuyó a su elaboración y su adopción
formal. Se discute hoy la cuestión de saber si ciertas disposiciones de la declaración universal
han adquirido de alguna manera una fuerza debida al hábito para así imponerse a los estados,
independientemente de cualquier otro compromiso internacional. Pero no trataremos esta
cuestión en este ámbito. Por el contrario, lo que podemos decir es que en una segunda etapa, la
Declaración universal de los derechos humanos sirvió de fuente de inspiración directa para la
adopción de tratados internacionales. Es decir de leyes internacionales de alguna manera
destinadas a procurar un efecto jurídico vinculante en lo que concierne los derechos allí
enunciados. Nos podemos referir, por supuesto, a los dos Pactos de las Naciones Unidas
adoptados el 16 de diciembre de 1966, 18 años después de la elaboración de la Declaración
Universal. El Pacto internacional relativo a los derechos económicos, sociales y culturales por
una parte, llamado Pacto uno, porque fué el primero en ser adoptado ese día, durante el
programa de la Asamblea general. Y luego, el Pacto internacional relativo a los derechos civiles
y políticos llamado Pacto dos, porque se adoptó justo después del primero. Estos tres
instrumentos, la Declaración universal por un lado y los dos Pactos por el otro, mantienen un
vínculo, semejante a un cordón umbilical históricamente sagrado, hasta el punto que todavía
hoy se los llama Carta internacional de los derechos humanos. Pero hay que observar que la casi
totalidad de los otros instrumentos adoptados por la Asamblea general de las Naciones Unidas
y abiertos a ser firmados en torno a la protección de los derechos humanos, se refiere también a
la Declaración universal. Es el caso, por ejemplo, de la Convención sobre la eliminación de todas
las formas de discriminación racial de 1965, o, mas recientemente, la Convención contra la
tortura y las penas con tratamientos crueles, inhumanos o degradantes que se adoptó en 1984.
El rol de inspiradora, de fundadora que asume la Declaración universal de los derechos
humanos, inspiró también, y es interesante constatarlo, la adopción de tratados encargados de
asegurar la protección de los derechos humanos a nivel regional. Es por ejemplo el caso de la
Convención Europea de los Derechos Humanos del 4 de noviembre de 1950, cuyo preámbulo
destaca, cito, que los Gobiernos firmantes miembros del consejo de Europa, consideran la Declaración
Universal de los Derechos Humanos proclamada por la Asamblea General de las Naciones Unidas el 10
de diciembre de 1948, considerando que esta Declaración pretende asegurar el reconocimiento y la
aplicación universal y efectiva de los derechos que allí se enuncian, han resuelto tomar las primeras
medidas propias a segurar la garantía colectiva de ciertos derechos enunciados en la Declaración
Universal. Viene luego el texto de la Convención propiamente dicha. Referencias a la declaración
universal están también presentes en otros instrumentos regionales, como el convenio
americano de derechos humanos, o la carta africana de los derechos humanos y de los pueblos.
Vemos pués, que es un instrumento envolvente, fundador, como les decía antes, que es y
permanece la verdadera referencia, el punto de partida del proceso de concretización
normativa. Mas aún, observamos que la declaración universal de los derechos humanos ha
igualmente inspirado las constituciones nacionales, cuando se planteó la cuestión, por ejemplo,
a raiz de movimientos de ruptura, de fracturas revolucionarias que condujeron a un cambio de
régimen en ciertos Estados. La declaración sirvió de referencia para instaurar, establecer un
nuevo sistema, un nuevo mecanismo, una nueva concepción en cuanto a la protección de los
derechos fundamentales. Me refiero aquí por ejemplo a la constitución española del 28 de
diciembre de 1978 que contiene una disposición original en el artículo 10, apartado dos. Se
refiere esplicitamente a la declaración universal de los derechos humanos, precisando que los
derechos fundamentales enunciados en esta constitución se interpretan conformemente a la
declaración universal de los derechos humanos y al tratado en esta cuestión ratificado por
España. En otros países, aún sin necesariamente haber pasado por un proceso de ruptura
histórica, pero modificaron su constitución con el paso del tiempo, se observa un fenómeno
idéntico. Por ejemplo, en Suiza, la adopción de la constitución federal el 18 de abril de 1979,
condujo al establecimiento, a la elaboración y adopción de un catálogo de derechos
fundamentales muy completos inspirados directamente de fuentes internacionales, en
particular la declaración universal tal como fué concretizada por instrumentos como la
convención de 1965 sobre la eliminación de todas las formas de discriminación racial. O
también el pacto internacional relativo a los derechoos civiles y políticos. Dispositivos de esta
constitución, como la lucha contra la discriminación, la consagración de la libertad personal o
de la libertad de expresión, o también garantías mas específicas en el area de la procedura penal
se han ampliamente inspirado y referido a los instrumentos internacionales de protección de los
derechos humanos que Suiza ratificó. Vemos pués, y este es el objetivo de estos ejemplos y estas
citaciones, que existe un vínculo muy estrecho, en lo normativo y en lo jurídico, entre los
derechos fundamentales y los derechos humanos. Si los derechos fundamentales precedieron
los derechos humanos, y si los derechos humanos los han, de alguna manera, consagrado a
nivel universal, a nivel internacional universal y regional, vemos también el fenómeno inverso.
Los derechos humanos ocupan mucho el terreno nacional e influencian las fuentes nacionales
del derecho, ya sean constitucionales, legislativas u otras. A este punto, podemos observar que
la fuente principal del reconocimiento de la consagración de los derechos humanos sobre el
escenario internacional, son, incontestablemente, los tratados internacionales, es decir los
convenios que los estados aceptan firmar con organizaciones internacionales que elaboraron
sistemas de protección de derechos humanos. Hay otra fuente de los derechos humanos en el
escenario internacional que no deja de ser interesante. Es completamente original. son las
llamadas reglas imperativas del derecho internacional, se utiliza, a veces, la expresión latina ius
cogens, derechos vinculantes, para hablar de ellos, y de los cuales algunos hacen directamente
referencia a la persona humana. Así pués, todas las reglas vinculantes internacionales no
conciernen los derechos humanos, hay reglas que conciernen la relación entre actores de la
sociedad internacional, que no vamos a tratar aquí, pero algunos derechos humanos han
adquirido, a lo largo de la historia, calidad de regla imperativa vinculante del derecho
internacional. Es decir que vinculan los Estados independientemente de todo convenio. En la
actualidad, se considera que garantías como el derecho a la vida, la prohibición de la tortura, el
principio de no expulsión, la prohibición de la esclavitud, o la prohibición de la discriminación
racial forman parte de estas reglas imperativas del derecho internacional y que alimentan,
despliegan de alguna manera una envergadura autónoma, paralela o al margen de los derechos
consagrados convencionalmente por los tratados. Ahora veremos como estas fuentes diversas
de garantías de los derechos humanos se articulan en el escenario nacional, y luego en el
escenario internacional.

L’ARTICULATION DES SOURCES.- Según una tendencia bastante difundida, los derechos
humanos eclipsarían los derechos fundamentales de origen nacional. Tendrían pues la vocación
de reemplazar, de sustituir la protección que otorga el derecho nacional. Esta visión no es
exacta. Las relaciones entre derechos fundamentales y derechos humanos son efectivamente
mal conocidas e incomprendidas. Para comprender esta articulación, hay que abordar dos
perspectivas. La primera es una perspectiva de subsidiariedad, y la segunda una perspectiva de
complementaridad. Para responder a esta interrogación sobre las relaciones entre derechos
humanos y derechos fundamentales, hay que recordar que los derechos humanos tienden a
asegurar el respeto de la dignidad humana a través la garantía colectiva de ciertos derechos
individuales particularmente vulnerables, particularmente amenazados, habiendo ya sufrido
numerosas violaciones en el transcurso de la historia. Desde esta perspectiva, la vocación de los
derechos humanos, no es de reemplazar los sistemas nacionales de protección de los derechos
fundamentales sino, de manera mas sutil o detallada, de asegurar simplemente un nivel
mínimo de protección e instituir el mas pequeño denominador común a los Estados partícipes
de los instrumentos que los garantizan en favor del respeto de la dignidad humana. En otras
palabras, los derechos humanos, y esto aquí es fundamental para todo el resto del curso, los
derechos humanos están dotados de una dimensión subsidaria con respecto a los derechos
fundamentales. Esta subsidiariedad, se desglosa en dos planos. En el plano cuantitativo y en el
plano cualitativo. En el plano cuantitativo: los derechos humanos existen en número limitado.
Su vocación no es la de englobar la totalidad de las facultades o los comportamientos humanos,
que son aprehendidos por los derechos humanos. Existen, pues a nivel de los Estados, derechos
fundamentales garantizados, protegidos por sus derechos constitucionales, que no tienen
necesariamente un equivalente a nivel internacional. Para dar un ejemplo: la constitución
colombiana garantiza el derecho que tienen los niños a una alimentación equilibrada. O
también, la constitución federal suiza garantiza los derechos políticos, es decir los derechos
democráticos que permiten una amplia participación de la población a la formación de la
voluntad general de manera mucho mas extendida que los que derivan de los tratados de los
derechos humanos. La constitución suiza garantiza igualmente la libertad económica en los
términos siguiente: en el artículo 27 especifica que la libertad económica está garantizada, y que
esta liberta incluye, em particular, la libre elección de la profesión, el libre acceso a una
actividad lucrativa privada y a su libre ejercicio. Este es un derechos que no está garantizado en
estos términos a nivel internacional. Desde el plano cualitativo, los derechos humanos
protegidos por el derecho internacional, aseguran un nivel mínimo de protección. Es decir que
los Estados permanecen libres de instituir una protección superior, mas favorables a sus
titulares. En resumen, los Estados pueden hacer mas en lo que a los derechos humanos respecta,
y en realidad están invitados a hacerlo, a través su protección nacional en relación a los
derechos humanos, pero en ningún caso pueden hacer menos. Si los estándares de protección
de los derechos que aseguran a nivel nacional fuesen inferiores a los que derivan del derecho
internacional, entonces estarían violando los derechos humanos e involucrando su
responsabilidad en el escenario internacional. Pueden ver que esta idea de subsidiariedad
induce otro concepto, el de la complementariedad. Los dos conceptos están en realidad
estrechamente e indisociablemente relacionados. La vocación de los derechos humanos es, en
efecto, de reforzar completándola, la protección nacional de los derechos fundamentales, a
través, por un lado, de una garantía de los estándares mínimos, como ya lo hemos visto, y por
otro lado, mediante un control supra estatal, cuya finalidad es permitir el ejercicio de un
derecho de inspección externo al Serallo nacional, en cuanto respecta a los derechos en causa. La
fisionomia que resulta de estos principios de articulación hace que son los Estados que velan
prioritariamente a la protección de los derechos fundamentales y los derechos humanos, y son
ellos que garantizan e implementan prioritariamente también los mecanismos y procesos
destinados a hacer efectivos esos derechos. Legalmente sometido a los derechos humanos, los
Estados deben también respetar las normas mínimas que resultan de los instrumentos
internacionales que libremente han ratificado. Estos instrumentos, que son tratados,
convenciones, a los que los Estados han soberana y libremente decidido de adherir, y cuyos
términos deben respetar al haber suscrito a sus compromisos. Vemos que, y es una fase
importante del curso, que al control estrictamente nacional del respeto de la constitución en lo
que concierne la implementación de los derechos fundamentales, se añade otro control, el del
respeto de las convenciones internacionales. Retomemos nuestra terminología, es bastante
simple. Vemos que al control de la constitucionalidad, cuyo fin es asegurar el respeto de los
derechos fundamentales garantizados por las constituciones nacionales, se agrega un control
del respeto del derecho internacional, es el control de la convencionalidad. Control de
convencionalidad porque este control trata del respeto de las convenios internacionales, de esos
famosos tratados que garantizan el respeto de los derechos humanos a nivel tanto universal
como regional. Si el control de la constitucionalidad tiene necesariamente limitaciones yse agota
a nivel del Estado, que es competente para instituir, el control de la convencionalidad que los
Estados también garantizan, tiene prolongaciones en el escenario internacional, y esta es la
verdadera vocación de los derechos humanos: asegurar un control del respeto, por los Estados,
de los compromisos que han libre y soberanamente suscrito. A esto se le añade, como ya hemos
visto, otra fuente importante en el ámbito de la protección de los derechos humanos, el respeto
de los ius cogens, esas reglas imperativas a las que nos hemos referido antes.

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