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Promotion [2020/2021]
Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA
Tél. : (+226) 25. 49. 28. 00 - Fax : (+226) 25. 49. 28. 01 - Mail : 2ie@2ie-edu.org - www.2ie-edu.org
Steffi KEUMEZE DJOUMGOUE Promotion 2020/2021 Soutenu le 25/01/2021 Page 1
ETUDE COMPARATIVE ENTRE UN DEVERSOIR TRAPEZOÏDALE ET UN DEVERSOIR BEC DE CANARD : CAS
DU BARRAGE DE LOESGOTENGA
DEDICACES
Je dédie ce mémoire à
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier :
➢ L’ensemble du corps professoral et administratif de 2iE, plus particulièrement à tous ceux
qui ont contribué à ma formation ;
➢ Mon Directeur de mémoire à 2iE, Monsieur Moussa LO, Enseignant au Département Génie
Civil et Hydraulique (GCH) pour sa disponibilité, son assistance et ses conseils tout au long
du processus d’élaboration de ce mémoire ;
➢ Monsieur le Directeur Général des Infrastructures Hydrauliques pour l’opportunité de stage
qu’il a bien voulu nous accorder ainsi que pour l’accueil chaleureux, les conseils, l’écoute et
la mise à notre disposition des moyens matériels et humains pour la réussite du stage ;
➢ Mon maître de stage, Madame BAMBORE/BATIEBO Louise, pour sa disponibilité, pour
ses conseils, pour son dévouement au travail et son encadrement sans faille tout au long du
stage ;
➢ Madame DRABO/NACANABO Aïssa, Ingénieur du Génie rural à la DGIH pour
l’encadrement reçu, sa disponibilité, le partage de connaissance et les remarques qui ont
contribué fortement à l’élaboration de ce travail ;
➢ Tout le personnel de la DGIH pour l’accueil et surtout leur ouverture qui a facilité notre
intégration durant le stage ;
➢ Vivement la bourse panafricaine BAD-NMI pour le soutien financier dans le cadre de ma
formation ;
➢ Mes parents pour leur précieux conseil, leur soutien moral, spirituel, affectif et financier ;
➢ Ma grand-mère, mes frères, toute la grande famille NGUIMNANG et la grande famille
NGNIZEGHA pour leur encouragement et leur amour porté à mon égard ;
➢ Mes amis et connaissances pour leur assistance. Plus particulièrement mes camarades de
stage et de la promotion miracle
➢ Tous ceux ou celles qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de ma formation ;
➢ Et le Dieu tout puissant pour toutes ses grâces.
RESUME
Le présent mémoire a porté sur l’étude comparative de deux types de déversoirs (bec-de-canard
et trapézoïdal), dans le cas de la construction du barrage de Loesgotenga dans la commune de
Gounghin au Burkina Faso. Afin d’atteindre l’objectif fixé, le dimensionnement de la digue, de
l’évacuateur de crue et des ouvrages annexes a été effectué. Le barrage de Loesgotenga
dimensionné pour une crue centennale de 95,65 m3/s est alimenté par un bassin versant de
superficie 31,75 km2 qui mobilise en année décennale sèche 1,92 million de m3 d’eau par an.
Cette quantité d'eau permet le remplissage de la cuvette du barrage et la satisfaction des
différents besoins pour une superficie irrigable de 10 ha. La digue en remblai argileux est
réalisée avec du limon argileux et muni d’un drain horizontal. Elle a une hauteur maximale de
5,1 m sur une longueur de 1370 km (déversoir compris). Les deux variantes proposées pour
évacuer la crue du projet sont : le déversoir poids à seuil trapézoïdal et le déversoir à
entonnement latéral (déversoir bec-de-canard). L’étude comparative des déversoirs a permis
d’évaluer le coût du projet en fonction des déversoirs. Nous avons donc 1 156 934 871 FCFA
pour le déversoir à entonnement latéral contre 1 206 460 851 FCFA pour le déversoir poids à seuil
trapézoïdal. L’analyse des paramètres tels que le coût de réalisation, la durabilité, le débit évacué et les
charges d’entretien ont permis de classer le déversoir bec-de-canard comme étant le déversoir le plus
performant des deux. Le coût global du projet s’élève donc à un milliard cent cinquante-six
millions neuf cent trente-quatre mille huit cent soixante-onze F CFA (1 156 934 871 F CFA)
TTC.
Mots clés
1- Barrage
2- Déversoir bec-de-canard
3- Déversoir trapézoïdal
4- Digue homogène
5- Loesgotenga
ABSTRACT
This paper has focused on the comparative study of two types of spillways (duck's beak and
trapezoidal), in the case of the construction of the Loesgotenga dam in the commune of
Gounghin in Burkina Faso. In order to achieve the set objective, the dimensioning of the dam,
the spillway and the ancillary works were carried out. The Loesgotenga dam, designed for a
100-year flood of 95.65 m3/s, is fed by a catchment area of 31.75 km2 which mobilises 1.92
million m3 of water per year in a dry ten-year period. This quantity of water allows the filling
of the tank of the dam and, the satisfaction of the various needs for an irrigable surface of 10
ha. The clay fill dam is made of clayey silt and is equipped with a horizontal drain. It has a
maximum height of 5.1 m over a length of 1370 km (including the spillway). The two variants
of the proposed project's flood evacuation are: the trapezoidal sill weight weir and the lateral
funneling weir (duckbill weir). The comparative study of the weirs made it possible to evaluate
the cost of the project according to the weirs. We therefore have 1 156 934 871 F CFA for the
lateral funnel weir versus 1 206 460 851 F CFA for the trapezoidal weir. The analysis of
parameters such as construction cost, durability, flow rate and maintenance costs made it
possible to classify the duckbill weir as being the most efficient of the two weirs. The overall
cost of the project therefore amounts to one billion one hundred and fifty-six million nine
hundred and thirty-four thousand eight hundred and seventy-one F CFA (1,156,934,871 F CFA)
all taxes included.
Key words
1- Dams
3- Homogeneous dike
4- Loesgotenga
5- Trapezoidal weir
I. LOCALISATION
Village : Loesgotenga
Commune : Gounghin
Province : Kouritinga
30 P 809736,00 m
UTM
1333490,00 m
Périmètre km 29,25
VII. LA DIGUE
Matériau - Argile
Type - Homogène
Longueur 𝑚 33,30
Largeur 𝑚 4,00
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. ii
ABSTRACT .............................................................................................................................. iv
INTRODUCTION GENERALE............................................................................................... 1
II.1 Problématique........................................................................................................... 3
IV.4 hydrographie............................................................................................................. 8
V. METHODOLOGIE ........................................................................................................... 9
CONCLUSION ........................................................................................................................ 57
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. 58
ANNEXES ..................................................................................................................................I
INTRODUCTION GENERALE
Etant un pays situé en zone sahélienne, avec un climat caractérisé par une faible pluviométrie,
le Burkina Faso rencontre un problème de sécurité alimentaire et nutritionnelle qui demeure
une préoccupation non négligeable. Cette préoccupation se pose dans l’incapacité d’accéder à
une nourriture variée, en quantité suffisante et en qualité. Le caractère structurel de cette
insécurité alimentaire s’explique essentiellement par le faible niveau de la maîtrise de l’eau, la
dégradation des ressources naturelles, l’insuffisance et les mauvais états des infrastructures de
communication, la faiblesse des revenus notamment en milieu rural, les difficultés d’accès aux
crédits et la faiblesse de l’éducation nutritionnelle. Dans toutes les planifications qu’a connues
le pays, la mobilisation des ressources en eau et leur valorisation occupent une place centrale
dans la lutte contre ce problème d’insécurité alimentaire[2]. Afin d’améliorer la situation, l’Etat
burkinabè à travers le Ministère de l’Eau et de l’Assainissement (MEA) a entrepris un vaste
programme de mobilisation et de valorisation des ressources en eau à travers la construction ou
la réhabilitation des barrages et l’aménagement des périmètres irrigués. C’est ainsi que le
Ministère de l’Eau et de l’Assainissement à travers la Direction Générale des Infrastructures
Hydraulique (DGIH) a initié en 2018, un vaste projet de réalisation et/ou de réhabilitation de
dix-neuf (19) barrages dans treize (13) régions du Burkina Faso. C’est dans cette logique que
s’inscrit le projet de construction du barrage et d’aménagement d’un périmètre irrigué à
Leosogtenga dans la commune rurale de Gounghin.
Dans le but de faire ce choix, le présent mémoire d’ingénierie porte sur l’ensemble des activités
menées durant notre période de stage. Il a pour thème « étude comparative entre un déversoir
trapézoïdal et un déversoir bec-de-canard : cas du barrage de Loesgotenga, Province de
Kouritenga, Région du Centre-Est (BURKINA FASO) ».
La Direction Générale des Infrastructures Hydrauliques (DGIH) est l’une des directions
centrales du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement. Ses attributions, son organisation et son
fonctionnement sont régis par l’arrêté ministériel n°2016/0063/MEA/CAB du 10 août 2016. Sa
mission principale est l’élaboration et le suivi de la mise en œuvre des politiques et stratégies
nationales dans le domaine des infrastructures hydrauliques telles que : les ouvrages de
mobilisation, de gestion et de distribution des ressources en eau, en relation avec les structures
du département et celles des ministères techniques concernés.
Composée de deux (2) directions techniques à savoir la Direction des Etudes et des Travaux
(DET) et la Direction des Opérations de Maintenance des Ouvrages Hydrauliques (DMOH), la
DGIH a des structures d’appui composées d’un secrétariat de direction, un service administratif
et financier et une cellule d’assistance (Figure 1).
II.1 PROBLÉMATIQUE
Dans la réalisation d’un barrage, l’évacuateur de crue est l’organe principal de sécurité. Il a
pour rôle d’assurer le passage du surplus des eaux dans les conditions favorables de sécurité et
sans créer de risque d’érosion ou d’inondation à l’aval d’un barrage. Cependant, son coût de
réalisation reste une préoccupation majeure pour les concepteurs. Il est donc nécessaire de faire
un choix sur différents types de déversoir en se basant sur leurs caractéristiques hydrauliques,
leurs impacts sur la sécurité du barrage, leur coût de réalisation, leurs techniques de construction
ainsi que leur durabilité. Les déversoirs choisis pour notre étude seront le déversoir trapézoïdal
et le déversoir bec de canard.
Les évacuateurs de crues ou déversoirs sont des dispositifs de sécurité placés dans les barrages
pour assurer convenablement l’évacuation des trop-pleins et leur restitution adéquate dans le
talweg en aval [1]. L’évacuateur de crues se compose d’un seuil, d’un bassin de dissipation et
d’un chenal de restitution des eaux au cours d’eau en aval. Dans le cadre de cette étude
comparative, l’accent sera mis sur les déversoirs. Par conséquent, nous ferons la description des
différents types de déversoirs à étudier dans cette partie du document.
IV.2.2 La végétation
Les formations naturelles sont constituées pour l'essentiel de savane arborée et arbustive. La
savane arbustive est composée de formations mixtes d'arbustes ne dépassant pas 7 mètres. La
savane herbeuse se présente sous forme d’îlot. La savane arborée est constituée de graminées
et d'arbres. Sur le long des cours d’eau et des bas-fonds, on y trouve des forêts de galeries
fortement entamées par l’action de l’eau et de l’homme. Les arbustes les plus fréquents sont
Vitellaria paradoxa (le karité), Langea microcarpa (Raisinier), Balanites aegyptiaca (Le dattier
du désert), Combretum miscanthus (Kinkéliba).
IV.4 HYDROGRAPHIE
La zone d’étude est drainée par un réseau hydrographique dense. Il se caractérise
essentiellement par la présence d’un cours qui traverse le village de Léosgotenga illustré sur la
figure 3.
V. METHODOLOGIE
V.1 MATÉRIEL
Pour mener à bien notre projet d’étude, nous avons eu recourt à un ensemble de matériel :
➢ Pack office 2016 pour les calculs et la rédaction du rapport ;
➢ Google Earth pro pour les calcule des pentes transversales du bassin versant ;
➢ ArcGIS 10.3.1 pour la délimitation du bassin versant, la détermination de ses
caractéristiques physiques et l’élaboration des différentes cartes ;
➢ Géoslope 2012 pour la vérification de la stabilité des talus de la digue ;
➢ CYPE 2016 pour la détermination des armatures des murs en voile ;
➢ AutoCAD 2014 pour les différents dessins.
➢ Zotero pour la référence bibliographique
V.2 MÉTHODES
La démarche utilisée pour atteindre les objectifs fixés est la suivante :
Phase 1 : recherche documentaire
Elle a consisté à ’identifier, collecter et traiter les informations sur les barrages, une lecture des
documents à la bibliothèque de 2IE et des recherches sur internet.
Phase 2 : collecte et organisation des données
Elle concerne principalement les données climatiques (pluviométriques et évapotranspirations)
et la synthèse des études de base (topographique, géotechnique, environnementale et socio-
économique).
Phase 3 : analyse et traitement de données
Analyser et traiter les données collecter pour le dimensionnement de la digue et de ses ouvrages
annexes.
Les investigations géotechniques ont été menées par le Laboratoire des Sols et Bétons (LSB-
IC). Cette investigation a fourni les informations géotechniques sur les matériaux, la cuvette
et le sol de fondation de la digue. Ces données ont été essentielles pour la conception et le
dimensionnement de la digue et des ouvrages annexes.
L’analyse des données pluviométrique avec Excel a permis d’identifier le régime hydrologique
associé à la zone du projet sur la base des régimes ci-dessous définis par Rodier :
➢ Régime désertique, au nord de l'isohyète 100 mm ;
➢ Régime subdésertique, entre les isohyètes 100 et 300 mm ;
➢ Régime sahélien, entre les isohyètes 300 et 750 mm ;
➢ Régime tropical sec, entre les isohyètes 750 et 1000 mm.
Par la suite, une analyse statistique des deux séries (pluies annuelles et pluies maximales
journalières) nous a permis de déterminer les quantiles pour différentes périodes de retour.
L’ajustement de ces données pluviométriques a été fait sur EXCEL avec un niveau de confiance
de 95%. La loi normale de GAUSS et celle de GUMBEL sont utilisées respectivement pour
ajuster les pluies moyennes annuelles et les pluies maximales journalières. Ces deux lois sont
réputées pour l’étude de la variabilité des phénomènes naturels ; la loi de GUMBEL est utilisée
pour les évènements extrêmes (maximaux ou minimaux) et la loi de GAUSS pour les
évènements moyens.
Les fonctions de répartition ou probabilité de non-dépassement ainsi que les paramètres de ces
lois sont de la forme :
Classe 3 Bassins versants moyen Superficie compris entre 200 et 2000 km2
Classe 4 Grands bassins versant Superficie supérieure à 2000 km2
L’indice de forme noté 𝐾𝐺 correspond au rapport du périmètre du bassin à celui d’un cercle de
même superficie.
P P ✓ P : Périmètre du bassin versant (km)
𝐾𝐺 = = 0,282 ∗
√4πS √S ✓ S : Surface du bassin versant (km2)
c. Le rectangle équivalent
C’est le rectangle qui a la même superficie, le même indice de compacité et la même distribution
hypsométrique que le bassin versant. Elle est définie par la relation suivante :
P + √P 2 − 16 ∗ S
Leq = ✓ Leq : Longueur du rectangle
4
équivalent (km)
Puisqu’il s’agit d’un rectangle, on peut en déduire ✓ P : Périmètre du bassin versant (km)
sa largeur équivalente ✓ S : Surface du bassin versant (km2)
S ✓ leq : Largeur équivalente (km)
leq =
Leq
26
✓
𝑆 = Superficie du bassin versant en km2
𝐼𝐵𝑉 = ✓ IBV = Pente longitudinale en 0/00
√S
Selon la valeur de la pente longitudinale, le bassin sera classé suivant les six classes définies
par l’Office de Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer (ORSTOM)[3] représentées
dans le tableau 2 :
Classe Description
R1 Bassins de pentes extrêmement faibles inférieures à 2 m/km (2‰).
Bassins de pentes faibles comprises entre 2 m/km et 5 m/km (2‰ et 5‰). Ce sont des
R2
bassins de plaine
Bassins de pentes modérées comprises entre 5 et 10 m/km (5‰ et 1%). Ce sont des
R3
terrains intermédiaires entre la plaine et les zones à ondulation de terrain
Bassins de pentes assez fortes : pentes longitudinales comprises entre 1% et 2%,
R4
pentes transversales supérieures à 2%. Ce sont des zones d’ondulation de terrain
Bassins de pentes fortes : pentes longitudinales comprises entre 2 et 5%, pentes
R5
transversales entre 8 et 20%. Ce sont des régions de collines
Bassins de pentes très fortes : pentes longitudinales supérieures à 5%, pentes
R6
transversales supérieures à 20%. Ce sont des régions de montagnes
e. Courbe hypsométrique
La répartition hypsométrique est donnée par le pourcentage de la surface comprise entre les
différentes courbes de niveau à la surface totale.
Lorsque les pentes transversales du bassin versant sont peu différentes de Ig (différence de
moins de 20%), ce dernier représente assez bien la pente du bassin. Dans le cas contraire, on
calcule l'indice de pente global corrigé (Igcor ):
n = 2pour Leq < 5 km
(n − 1) ∗ Ig + It n = 3pour 5 < Leq < 25 km
Igcor = n = 4pour 25 < Leq < 50 km
n
{ n = 5pour Leq > 50 km
g. La dénivelée spécifique
La dénivelée spécifique quant à elle a été déterminée par le produit de l’indice global des pentes
Igcor et la racine carrée de la superficie (S) du bassin versant.
h. Densité de drainage
Elle représente la longueur du réseau hydrographique par unité de surface du bassin versant.
Le débit de pointe de ruissellement superficielle de la crue décennale est calculé avec la formule
suivante :
✓ 𝐴 : coefficient d’abattement
✓ 𝑃10 : pluie journalière décennale
𝑺 ✓ 𝐾𝑟10 : coefficient de ruissellement décennal
𝑸𝒓𝟏𝟎 = 𝑨 ×. 𝑷𝟏𝟎 × 𝑲𝒓𝟏𝟎 × 𝜶𝟏𝟎 × ✓ 𝛼10 : Coefficient de pointe crue décennale (2,6)
𝑻𝒃𝟏𝟎
✓ 𝑇𝑏10 : temps de base en heures
✓ 𝑆 : la superficie du bassin versant
En zone tropicale sèche, le coefficient de majoration pour les petits bassins imperméables est
de 1.03
b. Méthode CIEH
La méthode CIEH est une méthode statistique proposée par PUECH et CHABI-GONNI en
1983 et basée sur 162 bassins versants dont l’origine vient essentiellement du recueil de
Dubreuil (1972) sur les bassins expérimentaux. La formulation retenue pour retrouver
l’expression du débit de pointe est basée sur un schéma de régression multiple et se présente
sous la forme :
c. L’hydrogramme de crue
L’hydrogramme de crue est un graphique sur lequel on peut lire la variation du débit en fonction
du temps pendant une crue. Il est schématisé en trois tronçons linéaires proposés par
GRESILLON, HERTER et LAHYAYE[5] et construit à l’aide des temps de base et de montée.
Le changement de pente de la décrue s’effectue à un débit appelé débit de discontinuité qui a
été obtenu par la relation ci-après :
(CIGB) propose la formule approchée ci-dessous pour l’estimation de la crue de rupture d’un
barrage :
✓ 𝑙 : Longueur du déversoir
Qr = 2 × l × (a + 0,2)1,5 + 0,15 × L ✓ L : Longueur de la digue sans déversoir
✓ 𝑎 : Revanche total
Dans le cadre de notre étude, nous optons pour une crue centennale pour des raisons de coûts,
mais aussi du fait que par sa taille l’ouvrage reste assez modeste.
❖ Passage de la crue décennale à la crue centennale (crue du projet) par la méthode
de Gradex
Le débit de crue centennal a été obtenu par méthode de GRADEX par le calcul d’un coefficient
majorateur dont la formule est :
❖ Crue de projet
Le débit retenu est celle de plus grande valeur des deux méthodes de calcul (ORSTOM et CIEH)
par mesures de sécurité.
b. Méthode de Rodier
La méthode consiste à identifier, dans le catalogue des bassins-type, celui ou ceux ayant les
caractéristiques les plus voisins du bassin étudié afin d’estimer ainsi l'écoulement annuel de ce
dernier. En fonction de la zone climatique et du bassin type, des courbes de distribution
statistique des lames écoulées sont construites pour des hauteurs pluviométriques annuelles de
fréquence médiane variant entre 750 et 1000 mm en fonction des fréquences au dépassement.
Suivant ces caractéristiques, le bassin du barrage de Loesgotenga se rapproche plus du bassin
de type Boulsa[3]. Les lames écoulées de fréquence médiane, quinquennale sèche et décennale
sèche correspondant respectivement à Pmed = 1000 𝑚𝑚 et Pmed = 750 𝑚𝑚 ont été estimées.
Le calcul de la lame écoulée (Le ) rapportée à la pluie médiane (Pmed ) s’est fait par interpolation
logarithmique Log10 suivant le système d’équations :
𝑃𝑚𝑒𝑑 − 750
𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒𝑚𝑒𝑑 ) = 𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒750 ) + [𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒1000 ) − 𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒750 )] ∗
{ 1000 − 750
𝐿𝑒𝑚𝑒𝑑 = 10𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒𝑚𝑒𝑑 )
Auteur Formule
−2,2
P
KARAMBIRI D1 = 137 × ( ) × S−0,05 × [0,25 + 1,13 × (h + r)]1,15
700
−2,2
P
GRISILLON D2 = 700 × ( ) ∗ S−0,1
500
GOTTSCHALK D3 = 260 × S−0,1
Apports solide V=D×S
P : Pluie moyenne annuelle (mm),
S : Superficie du bassin versant (km²),
h : paramètre anthropique (0,6) pour un bassin versant comportant des petites villes, des villages
moyens ou situés à proximité de ceux-ci[3],
r : paramètre morphologique (0,4) pour un relief peu accidenté, accusé
D : dégradation spécifique annuelle (m3/km²/an) ;
V : Le volume annuel des apports en sédiment.
Les données d’évaporation utilisées sont celles de la station synoptique de Fada. Il s’agit des
données de l’évaporation moyenne mensuelle (𝐸𝑏𝑎𝑐,𝐴 ) allant de 2008 à 2017. Le passage de
l’évaporation du Bac A à celui d’un plan d’eau libre se fait par la formule de conversion
proposée par Bernard POUYAUD (1986) à l’issue de ses travaux sur le lac Bam et la mare
d’Oursi :
Nous sommes partis de l’hypothèse selon laquelle un être humain consomme 20 l par jour pour
ses besoins dans un milieu rural[1].
b. Besoins agricoles
Les besoins en eau agricoles sont le volume d’eau nécessaire pour compenser le déficit de
l’évaporation potentielle d’une part et d’autre part les pluies efficaces pendant la période de la
croissance des cultures et le changement dans la teneur en eau du sol. Elle est fonction des
saisons, des cultures, des conditions climatiques et des types de sol.
L’agriculture pratiquée dans la zone du projet en saison sèche est une agriculture de type
maraichère. Pour cela, il faut calculer les besoins en eau de différentes cultures maraichères
telles que la tomate, l’ognon, le chou, l’aubergine et le concombre. Les besoins de chaque
culture sont estimés par mois durant son cycle et à la suite nous considérons la consommation
maximale mensuelle possible afin de pouvoir estimer la demande maximale en eau pouvant
irriguer la surface cultivable.
D’autre part, la culture du riz en saison pluvieuse est également d’un intérêt pour les
populations. Sa culture sera effectuée en période d’hivernage donc cela n’est pas pris en compte
dans l’estimation des besoins agricoles. Les différents calculs ont été faits par les formules ci-
après :
c. Besoins pastoraux
L’effectif du cheptel utilisé est celui provenant du rapport socio-économique délivré par le
bureau d’étude SERAT. Cela représente la population moyenne par classe d’animaux
(𝑷𝟎è𝒔𝒑è𝒄𝒆 ) pour le village de Loesgotenga. Avec un taux (𝜷) d’accroissement du cheptel, et de
la consommation spécifique de chaque espèce[7],[8] nous avons déterminté la consommation
spécique totale en eau engendrée par les animaux projetée à 30 ans par la relation :
Les besoins en eau sont évalués dans les conditions les plus contraignantes c’est à dire la période
de novembre-Avril considérée comme saison sèche.
b. Hauteur de la digue
La hauteur de la digue (HB ) a été déterminée en majorant la hauteur au plan d’eau normale
(𝑃𝐸𝑁) de la retenue (Hr ) avec la charge au-dessus du déversoir (h) et la revanche libre (R).
𝐇𝐁 = 𝐇𝐫 + 𝐡 + 𝐑
c. La largeur en crête de la digue
La largeur en crête du barrage a été calculée par les formules suivantes :
KNAPPEN 𝑙𝑐 = 1,65√HB
✓ HB : la hauteur du barrage et
PREECE 𝑙𝑐 = 1,1√HB + 1 Avec
3
✓ 𝑙𝑐 : la largeur en crête de la digue
Autre formule 𝑙𝑐 = 3,6√H B−3
La vérification à la stabilité de la digue a été faite sur talus aval par la méthode de Bishop avec
le logiciel Géoslope dans le cas où la retenue est pleine.
hv (𝑚) [0 ; 0,3] ]0,3 ; 0,6] ]0,6 ; 1,2] ]1,2 ; 1,8] ]1,8 ; 2,4]
D50 (𝑚) 0,20 0,25 0,30 0,35 0,45
𝑞 ∗ 𝑙d
Epaisseur du drain 𝑒 [m] 𝑒 = 2∗√
𝑘𝑑
h. Tranchée d’ancrage
La tranchée d’ancrage a pour objectif d’éviter la formation des renards, un phénomène
d’érosion qui s’accélère au fur et à mesure que le gradient hydraulique augmente. Il n’existe
pas de méthode permettant de calculer la profondeur de la tranchée. On ne peut donc proposer
donc qu’une méthode qualitative de dimensionnement selon les études géotechniques[11]. Les
études géotechniques ont permis de déceler la présence des différentes couches et ont conduit
à proposer des profondeurs d’ancrage de la tranchée. Les profondeurs indicatives ont été
choisies afin de recouper toutes les couches perméables de surface, jusqu’à l’ancrage dans le
premier horizon fiable imperméable et continu.
La profondeur normale yn (profondeur qui apparaît pour le débit évacué (Q𝑒 ) et la pente I du
chenal si l'écoulement était uniforme) se déduit de la formule de Manning Strickler.
5
✓ Q : le débit laminé (m3/s) ;
(yn (b + m ∗ yn )) ⁄3 ✓ Ks : le coefficient de rugosité du béton (75) ;
Q = Ks 2⁄ √I ✓ m : le fruit de berge des talus du bassin ;
(b + 2 ∗ m ∗ yn ) 3 Avec
✓ b : la longueur du seuil (largeur du bassin) ;
✓ yn : le tirant d’eau normal ;
✓ I : la pente du chenal (0,2%)
Pour le choix du bassin, nous nous baserons sur le nombre de Froude (F) et la vitesse (V1) de
l’eau à l’entrée du bassin. Nous procèderons ensuite à la résolution d’un système d’équations
issues de la relation de BERNOULLI pour déterminer le tirant d’eau (y1 ) et la vitesse (V1 ) à
l’entrée du ressaut. Le système utilisé sera le système d’équation de la vitesse et du tirant d’eau
ci-dessous :
Le bassin ne dissipant pas la totalité de l'énergie de l'eau (que 75%), il est nécessaire de protéger
l'aval avec du gabion sur une certaine distance[7].
Pour les sols argileux, la vitesse de début d’entraînement Ve varie de 0,8 à 1,2 m/s. En ce qui
concerne cette étude nous prendrons Ve= 1m/s
➢ Diamètre minimum des enrochements : cette valeur est lue sur abaque est fonction de
Ve
➢ Epaisseur de la couche d’enrochement :𝑒𝑒𝑛𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 3 ∗ 𝐷𝑒𝑛𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
➢ Longueur de l’enrochement : 𝐿𝑃𝑟𝑜𝑡𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 ≥ 2 ∗ 𝐿𝑏𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛
b. Chenal d’évacuation
Le chenal d’évacuation sert à canaliser les eaux à la sortie du bassin de dissipation vers le lit
mineur. Le chenal sera de forme rectangulaire avec pour largeur la longueur du déversoir et
sera calibré d’une pente de 20 /00 pour freiner l’érosion au pieds du déversoir et faciliter
l’écoulement des eaux. Il sera dimensionné en suivant les règles des écoulements hydrauliques
à surface libre.
barrage pendant la saison sèche et pendant les poches de sècheresse en saison pluvieuse. Le
barrage étant un petit barrage, nous combinerons l’ouvrage de vidange à la prise. Grâce au débit
d’équipement du périmètre, nous déterminerons le diamètre de prise et à l’aide du graphe de
Moody, [7]nous choisirons le diamètre de vidange. Le diamètre le plus élevé a été considéré
comme diamètre exact de la conduite prise-vidange.
Comme hypothèse de calcul, nous avons retenu :
➢ Un nombre d’heure d’arrosage (Nhr) de 8 heures au maximum par jour ;
➢ Un tour d’eau de trois (03) jours de travail (T) par semaine ;
➢ La côte de sortie sera légèrement plus basse que celle en entré pour faciliter
l’écoulement.
Connaissant la hauteur d’eau (la différence entre le plan d’eau normal et la côte de la prise), le
volume d’eau évacué correspondant, la longueur de la conduite et le diamètre choisit, le graphe
de Moody nous permettra de déterminer le débit évacué qui sera utilisé pour le calcul du temps
de vidange de la retenue suivant :
d. Murs bajoyers
Les murs bajoyers sont placés de part et d’autre du déversoir et assurent la jonction entre la
digue et ce dernier. Pour son prédimensionnement, il sera assimilé à un mur de soutènement en
béton armé et sa structure sera étudiée sur une tranche linéaire d’un mètre. A partir de ces
résultats, une vérification de la stabilité sera faite avec le logiciel CYPE ; cela va nous permettre
a permis d’obtenir les dimensions finales du mur.
e. Diguette de protection
Elles représentent une solution économique pour la protection des chenaux d’évacuation. Elles
ont pour fonction de guider les eaux sortant du déversoir le plus loin possible afin de protéger
le pied aval du remblai et d’imposer aux eaux un long cheminement avant d’atteindre le lit
mineur.
m2 ∗g∗L1 2 ∗Qcmax∗ 𝑡𝑚
3
➢ Calculer X01 avec la formule X 01 =
S3
➢ Et ainsi de suite par itérations successives jusqu’à obtenir une valeur convergente de L
Pour des raisons hydrauliques, on adoptera au-dessus du seuil des évacuateurs de crue de type
poids, une charge sur le seuil (h) compris entre 0,7 m et 1,0 m.
b. Stabilité du déversoir
Elle consiste à la vérification des conditions [13]suivantes :
❖ Stabilité externe
➢ Stabilité au glissement
Avec :
(W − U) × tanφ
Fg = ≥ 1,2 ✓ 𝜑: Angle de frottement des sédiments
Pe + Pt
✓ W : Poids propre du déversoir
✓ U : Sous pression (pression hydrostatique
interne)
➢ Stabilité au renversement ✓ Pe : Poussée hydrostatique externe
∑ M(W − U) ✓ Pt : Poussée des terres (sédiments déposés)
FR = ≥ 1,5 ✓ Fg et FR : respectivement facteur de sécurité
∑ M (Pe + Pt )
au glissement et au renversement.
❖ Stabilité interne
Condition de fissuration ✓ 𝑒 : excentricité (point d’application des
|𝑒| ≤ 𝑏2⁄6 forces par rapport à B)
✓ 𝑏2 : largeur en crête du déversoir
Condition de rupture ✓ 𝜎𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝜎𝑙𝑖𝑚,𝑏é𝑡𝑜𝑛 : respectivement la
𝜎𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜎𝑙𝑖𝑚,𝑏é𝑡𝑜𝑛 contrainte d’application au sol et celle
admissible du béton
❖ Stabilité au poinçonnement
Pour assurer cette stabilité, la pression normale maximum sous le mur doit être inférieur à la
pression admissible du sol.
La longueur du seuil subit une loi de débit de seuil dénoyé 𝑄 = 𝑚𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑓 ∗ 𝑙𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑓 ∗ √2 ∗ 𝑔 ∗ ℎ3/2
➢ Q : débit en m3 /s ;
➢ mfictif : coefficient de débit fictif du seuil mfictif = 2 ∗ m ;
Lréelle
➢ Lfictif : longueur déversante fictive en mètre Lfictif = ;
2
𝑚𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑓 ∗ 𝑙𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑓 est équivalent à 𝑚 ∗ 𝑙 par conséquent, il donne les mêmes résultats et permet
d’utiliser la longueur fictive comme longueur du boîtier pendant le calcul de la ligne d’eau à la
sortie du déversoir. Longueur fictive est donc considérée comme la longueur du boîtier[14].
❖ Calcul du débit laminé
Le débit laminé est déduit des résultats du laminage de crue fait pour le déversoir linéaire.
𝑄𝑙 = 𝑞 ∗ 𝐿𝑏𝑜î𝑡𝑖𝑒𝑟
❖ Profondeur du boîtier
❖ Dimensions du coursier
Il sera dimensionné en suivant les règles des écoulements hydrauliques à surface libre.
b. Vérification de la stabilité
❖ Remblai sous déversoir
Le déversoir est posé sur un remblai d’argile homogène. Sa stabilité est vérifiée à l’aide du
logiciel Géoslope 2012.
❖ Le boîtier
Le boîtier étant dimensionner comme un mur de soutènement, les vérifications sont faites à
partir du logiciel CYPE 16.
Dans notre cas, l’étude a été menée par le bureau d’étude SERAT en juin 2020. Dans ce
document, nous nous sommes limités à l’analyse de l’état initial du site du nouveau barrage,
l’identification des impacts potentiels et la proposition d’un plan de gestion environnemental et
social des impacts.
L’estimation du coût en hors taxe a été faite sur la base du document de l’Autorité de Régulation
de la Commande Publique (ARCOP) portant sur la mercuriale des prix unitaires dans la section
« Construction de petits barrages »
316,00
315,50
315,00
314,50
Altitudes (m)
314,00
313,50
313,00
312,50
312,00
311,50
0 250 500 750 1000 1250 1500 1750 2000
Courbe Hauteur - Volume Courbe Hauteur-Surface Volumes milliers (m3)
il ne sera plus nécessaire de faire un tapis horizontal en argile pour la cuvette et la digue, car
cela rend déjà la cuvette étanche. Pour des mesures de sécurité, la profondeur d’encrage dans
le lit mineur est de 4 m et est variable jusqu’à 0,50 m en dehors du lit mineur[16].
1000
y = 76,747x + 763,23
Pluies annuelles
900
800
700
600
500
-3 -2 -1 0 1 2 3
Variable réduite de GAUSS
Borne inférieure Borne supérieure
pluies moyennes annuelles Linéaire (pluies moyennes annuelles)
120,00
y = 11,293x + 59,986
100,00
valeurs observées
80,00
60,00
40,00
20,00
-2,000 -1,000 0,000 1,000 2,000 3,000 4,000 5,000
Variable réduite de GUMBEL
Pluies max journalières Borne inférieure
Borne supérieure Linéaire (Pluies max journalières)
L’analyse pluviométrique montre que la pluie moyenne annuelle est de 763,23 mm et la pluie
maximale journalière est de 66,40 mm. Les détails de calcul sont en annexe IV :Analyses
fréquentielles des pluies.
❖ L’hydrogramme de crue
sur le débit maximum de la crue (95,65 𝑚3 /𝑠). Le débit de discontinuité (30,73 𝑚3 /𝑠) indique
le changement de pente lors de la décrue.
Hydrogramme de crue
100,00
356,31; 95,65
80,00
60,00
débit (m3/S)
20,00
TEMPS (MINUTES)
Les détails de calcul de l’étude sont représentés en annexe IV :Calcul de la crue du projet.
de 4,98 m/km. La dénivelée spécifique 28,05 m étant inférieure à 50 m, nous avons un relief
donc faible.
Les principales caractéristiques du bassin versant sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 10: Caractéristiques du bassin versant
Quinquennale
Désignation Année moyenne Décennale sèche
sèche
Superficie (km2) 31,75
Bassin versant
Pluie (mm) 763,23 700,52 662,89
Méthode de Ke (%) 5 2,85 1,51
RODIER Apports (m3) 1 211 627,29 599 894,50 336 505,82
Méthode de Ke (%) 15,82 11,07 7,91
COUTAGNE Apports (m3) 3 833 161,77 2 683 213,54 1 916 580,39
De l’analyse du tableau ci-dessus, nous remarquons que le volume obtenu par la méthode de
RODIER en année décennale sèche ne permet pas de remplir le barrage dont la capacité
projetée est de 1 015 694,78 m3 contrairement à la méthode de COUTAGNE qui donne un
volume largement supérieur. Cette différence pourrait provenir, dans le cas de la méthode de
RODIER, du fait que c’est une méthode graphique qui va engendrer un nombre important
d’incertitudes. La méthode de COUTAGNE qui est basée sur une approche climatique
(température, pression etc…) pourrait se rapprocher beaucoup plus de la réalité. De ce fait,
nous considérons dans nos projections la valeur de 1 916 580,39 m3 comme volume des
apports obtenu par la méthode de COUTAGNE.
1
On suppose qu’à partir de 30 ans les matériaux utilisés pour la construction commencent à se dégrader et il faut
donc penser à une réhabilitation.
Total (m3) 22 250,46 31 090,91 34 245,32 32 366,86 29 127,86 8 407,41 157 488,86
COURBE D'EXPLOITATION
4,00
Fev.
Côte Fin Avril:
2,00
313,3m Mars
Avril Pertes
1,50
Besoins en eau
1,00
Dépôts solides à l'horizon du projet: Projection des pertes sur la courbe
0,50 313,1m (hsed =1,6 m)
Projection des besoins sur la courbe
0,00
0,00 150 000,00 300 000,00 450 000,00 600 000,00 750 000,00 900 000,00 1 050 000,00
Volume (m3)
ANNEXES
VI.4.1 La digue
VI.4.1.1 Zone d’emprunts des matériaux
De l’analyse des études géotechniques, nous notons deux sites d’emprunts des matériaux
argileux et non dispersifs. Ces matériaux sont de bonne qualité et nous permettent donc de
réaliser une digue homogène en terre compactée à fort pourcentage d’argile[16]
Après étude, on obtient une digue ayant une hauteur maximale de 5,10 m et une largeur en
crête de 3,80 m. Le remblai est stable avec des pentes 1V/2,5H en amont comme en aval.
La digue est protégée par une couche de perrés maçonnés secs de 45 cm d’épaisseur en amont,
car ces zones sont les plus sensibles à l’action érosive des eaux et 45 cm de perrés secs en aval.
Il est indispensable d’interposer une couche de transition appelée couche de pose d’épaisseur
10 cm entre le corps de remblai en argile et le perré pour amortir l’énergie résiduelle des vagues.
Les pieds du parement amont et aval seront munis d’une butée de section rectangulaire de
profondeur 50 cm afin d’ancrer le pied du perré dans le terrain naturel.
La crête de la digue sera protégée par une couche de graveleux de 20 cm d’épaisseur qui sera
fortement compactée. Du coté amont, en lieu et place du mur de crête, il sera aménagé un mur
parapet en maçonnerie de moellons de 50 cm x 50 cm, ancré dans la digue de 50 cm. Le mur
sera équipé de barbacanes de 50 mm de diamètre pour le drainage de la crête de la digue vers
le plan d’eau.
Un drain horizontal d’épaisseur 30 cm et de longueur 7,30 m permet d’évacuer les eaux qui
s’infiltrent dans le corps du remblai. La tranchée d’ancrage sera une tranchée remblayée en
argile compactée. Pour le sol de fondation de la digue, on prendra les caractéristiques suivantes
à titre sécuritaire :
➢ La profondeur d’ancrage sera de 4 m maximum dans le lit mineur
➢ En dehors du lit mineur, la profondeur de la tranchée va varier de 0,50 à 4 m.
Comme indiqué sur la figure 12, le coefficient de glissement pour le cercle le plus critique
(cercle blanc) est égal à 3,572 et donc supérieur à 1,2. Le talus aval est donc stable vis-à-vis du
glissement lorsque la retenue est pleine.
Bassin de dissipation
Longueur Type Tirant d’eau normal yn Largeur Enfoncement D
48 m II 0,50 m 4m 1m
Blocs de chute
Référence : Vérifications de stabilité (Cercle de glissement le plus défavorable): mur bajoyer de la digue
Vérification Valeurs État
Cercle de glissement le plus défavorable:
Combinaisons sans séisme:
- Phase: Coordonnées du centre du cercle (0.08 m ; 1.83 m) - Rayon: 8.75 m:
Minimum: 1.5
Valeur introduite par l'utilisateur. Calculé: 3.171 Vérifiée
Toutes les conditions sont vérifiées
Le dimensionnement sur CYPE nous permet d’avoir les résultats du ferraillage dans le tableau
ci-dessous.
Tableau 18: description du ferraillage du mur bajoyer
COURONNEMENT
Armature supérieure : 2HA16
Ancrage avant / arrière : 15 / 15 cm
TRONÇONS
Avant Arrière
Num.
Vertical Horizontal Vertical Horizontal
1 HA12e=10 HA12e=10 HA12e=10 HA12e=10
Recouvrement : 0.4 m Recouvrement : 0.65 m
SEMELLE SUPERFICIELLE
Armature Longitudinal Transversal
Supérieure HA20e=10 HA20e=10 Crosse Avant / Arrière : 22 / - cm
Inférieure HA20e=10 HA20e=10 Crosse avant / arrière : 22 / - cm
Longueur d'ancrage courbe en amorce : 30 cm
Surface du plan d’eau Coefficient de débit 𝑚 Débit de pointe de Débit maximal évacué
normal 𝑆 (𝑚2 ) crue 𝑄𝑐𝑚𝑎𝑥 (𝑚3 /𝑠) 𝑄𝑒𝑚𝑎𝑥 (𝑚3 /𝑠)
750 122,76 0,34 95,65 73,65
Surface du plan d’eau Coefficient de débit 𝑚 Débit de pointe de Débit maximal évacué
normal 𝑆 (𝑚2 ) crue 𝑄𝑐𝑚𝑎𝑥 (𝑚3 /𝑠) 𝑄𝑒𝑚𝑎𝑥 (𝑚3 /𝑠)
750 122,76 0,34 95,65 35,63
h (m) 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00 1,10 1,20 1,30 1,40 1,50
𝑄 (m3/s) Bec de 0,16 0,29 0,45 0,63 0,82 1,04 1,27 1,51 1,77 2,04 2,33 2,63 2,93 3,25
canard
𝑄 (m3/) 0,13 0,25 0,38 0,53 0,70 0,88 1,08 1,29 1,51 1,74 1,98 2,23 2,49 2,77
Trapézoïdal
2,8
2,6
2,4
2,2
2
1,8
1,6
1,4
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20 1,40 1,60
Charge d'eau (m)
Débit spécifique du déversoir trapézoïdal
Débit spécifique du déversoir bec de canard
L’analyse graphique montre que plus la charge d’eau est importante, plus le déversoir bec-de-
canard représente une alternative avantageuse du point de vue hydraulique.
structures rigides, ils ne supportent que des tassements différentiels limités. Pour des faibles
hauteurs, les très nombreux exemples de réalisation de déversoirs poids sur le terrain meuble,
montrent que leur exécution ne pose guère de problème et que leur pérennité est assurée si l’on
respecte un certain nombre de principes de conception (prévoir des parafouilles, respecter la
règle de Lane dans les conditions d’applications, etc.).
VI.6.4 Discussion
L’analyse des résultats nous montre que l’écart entre les coûts de réalisation des différents
déversoirs est négligeable par rapport au coût global du projet. Cependant, le déversoir à
entonnement latéral est celui qui représente le moins de dépense lorsque que nous avons un
volume de remblai de la digue important.
Bien que la technique de construction du déversoir trapézoïdal soit maîtrisée, et que le bon
comportement des ouvrages anciens réalisés montre qu'elle est sûre et efficace, la réalisation du
déversoir trapézoïdal est la plus coûteuse car :
➢ Elle exige des volumes de béton importants surtout si on limite la charge sur le seuil, ce
qui conduit à augmenter la longueur;
➢ Les charges d’entretien de ce déversoir sont négligeables, mais son débit évacué est
faible par rapport à celui du déversoir bec-de-canard;
Le déversoir bec-de-canard est conçu pour être déposé sur un remblai. C’est un ouvrage
complexe à construire et facile à adapter aux besoins des usagers de l’eau. Sa contribution à la
sécurité du barrage peut être améliorée, si l’on augmente la profondeur du boîtier.
De cette étude comparative, nous choisirons donc le déversoir bec-de-canard comme évacuateur
de crue de notre barrage.
Suivant les dispositions de ce décret, les travaux projetés sont classés dans la catégorie « B »
Composante du Nature de
Impact potentiel
milieu récepteur l’impact
PHASE DE CONSTRUCTION
Végétation et faune Perte de végétation et de l’abri des animaux. Négatif
Sols Dégradation, fragilisation et pollution du sol Négatif
Eaux de surface et Surexploitation des réserves pour les besoins des travaux,
Négatif
souterraine pollution par les déchets liquides et solides
Air et climat Pollution atmosphérique par la poussière et les gaz carboniques
Négatif
sonore issu des moteurs des engins, nuisances sonores.
Santé des Risque de maladie respiratoires (poussières et gaz des engins) et
Négatif
populations de propagation des infections sexuellement transmissibles
Nuisances à l’endroit du personnel médical, des patients, des
CSPS et Ecole élèves et enseignants liés aux bruits des engins, les odeurs et la Négatif
poussière.
Emploi Création d’emploi directs et indirects Positif
Développement de l’économie locale, augmentation du pouvoir
Economie local d’achat des populations travaillant sur le chantier, développement Positif
du commerce.
PHASE D’EXPLOITATION
Développement de la végétation et la faune aquatique,
Végétation et faune accroissement des espèces hydrophile naturelles et des arbres Positif
fruitiers.
Modifications des propriétés physico-chimiques des sols au
Sols niveau du périmètre lié aux labours et à l’utilisation des intrants Négatif
agricoles et pesticides
Eaux de surface et Augmentation de la disponibilité de l’eau de surface, recharge
Positif
souterraine possible des nappes
Aménagement de10 ha pour les cultures maraichères,
Agriculture renforcement des capacités techniques des exploitants, Positif
augmentation des revenus des populations
Disponibilité de l’alimentation pour le bétail et la fumure pour
Elevage l’agriculture, développement de l’élevage, augmentation du Positif
pouvoir d’achat des populations
Pèche Développement de la pèche Positif
Climat social Naissance de conflit d’usage Négatif
Migration Diminution de la migration saisonnière Positif
Santé Accroissement des maladies liées à l’eau (paludisme, bilharziose) Négatif
CONCLUSION
Le présent mémoire a porté sur l’étude comparative de deux types de déversoirs (trapézoïdal et
bec-de-canard), dans le cas de la construction du barrage de LOESGOTENGA dans la
commune de Gounghin au Burkina Faso. La méthodologie adoptée a tout d’abord permis de
dimensionner un barrage ayant une digue de hauteur 5,1 m et de longueur 1370 m ; et d’autre
part, de dimensionner et de comparer deux types de déversoirs. Avec une pluie moyenne de
763,23mm, les apports liquides sont estimés à environ 1 916 580,39 m3. La quantité d’eau
retenue est de 1 015 694,78 m3 et le reste d’eau est évacué à un débit de 35,63 𝑚3 /𝑠 par un
déversoir bec de canard de hauteur 3,5 m et de longueur 24 m. le volume d’eau retenue
permettra d’assurer les besoins en eaux (humains, agricoles, et pastoraux) de la population de
la population de 157 488,86 m3 durant la période d’exploitation jusqu’à 30 ans.
L’étude technique et comparative des deux variantes de déversoirs a été réalisée afin de
proposer une solution optimale. Pour cela, l’analyse des résultats obtenus montre que le coût de
réalisation des déversoirs est négligeable par rapport au coût global du projet (1 152 484 501 F
CFA). Cette étude nous a permis de faire un choix suivant les critères hydrauliques, de
durabilité et d’entretien des déversoirs. Ainsi, notre choix porte sur le déversoir ayant de bonnes
caractéristiques hydrauliques et un coût de réalisation favorable.
Le bec-de-canard a de bonnes caractéristiques hydrauliques, il sera donc une solution non
seulement pour une augmentation de la capacité des retenues, mais aussi pour une évacuation
des crues exceptionnelles en toute sécurité.
Au terme de notre étude, nous proposons quelques recommandations à savoir :
➢ Le renforcement des capacités des habitants en matière d’exploitation et de gestion de
la retenue dont ils bénéficieront ;
➢ La mise en place d’un comité de gestion pour assurer le suivi de l’ouvrage ;
➢ Réalisation d’un déversoir bec-de-canard pour le barrage de Loesgotenga ;
➢ Faire une étude poussée sur les déversoirs à entonnement latéral.
BIBLIOGRAPHIE
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[2] SERAT., « Etudes Socio-économiques pour la construction du barrage de Loesgotenga ».
2020.
[3] FAO, Crues et apports : Manuel pour l’estimation des crues décennales et des apports
annuels pour les petits bassins versants non jaugés de l’Afrique sahélienne et tropicale
sèche. 1996.
[4] H. K et. D. NIANG, « Cours hydrologie ». 2011.
[5] H. Moussa, « Etude d’une série statistique ». 2007.
[6] H. KARAMBIRI, « Etude de l’envasement des barrages au BURKINA FASO : Etude de
cas ». 1998.
[7] Durand, Jean-Maurice, et Royet, « Technique des petits barrages en Afrique sahélienne et
équatoriale ». Antony : Cemagref editions, 1999.
[8] DSA, « Statistique de l’élevage ». 2008.
[9] CIGB, « Dictionnaire technique des barrages », 1978.
[10] P. e. L. J.M GRESILLON, « Note sur le dimensionnement des évacuateurs de crues en
Afrique de l’Ouest sahélienne ou tropicale ». 1977.
[11] Durand et J.M, « Petits barrages pour l’équipement rural en Afrique ». EIER, 1996.
[12] I. GUEYE, « Cour de barrage 2iE ». 2011.
[13] Moussa LO, « Cours de barrage 2 ». 2018.
[14] SY Lamine, « Calcul hydraulique de l’évacuateur de crue ». 2004.
[15] G. ADEOSSI, « L’étude d’impact environnementale et sociale ». 2018.
[16] LSB-IC, « Etude Géotechnique pour la construction du barrage de Loesgotenga ». 2019.
[17] L. Armando, « Hydraulique générale ». 1991.
[18] SERAT., « Notice d’impact environnemental et social pour la construction du barrage
et l’aménagement d’un périmètre irrigue à Loesgotenga ». 2020.
ANNEXES
Annexe I : Etude topographique …………………...…………………………….…………… II
A partir des courbes de niveaux de la cuvette, les surfaces ainsi que les volumes ont été calculés
entre les côtes 311,5 m et 316 m. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau ci-
dessous.
Les courbes hauteurs – surfaces et hauteurs - volumes sont représentées sur les graphiques ci-
dessous.
COURBE HAUTEUR-SURFACE
316,5
316
315,5
315
314,5
Côte (m)
314
313,5
313
312,5
312
311,5
0,00 20,00 40,00 60,00 80,00 100,00 120,00
Surface (ha)
COURBE HAUTEUR-VOLUME
316,5
316
315,5
315
314,5
Côte (m)
314
313,5
313
312,5
312
311,5
0 100 200 300 400 500 600 700
Volume (*104 m3 )
1991 56
1992 72,2
1993 68,8
1994 101,7
1995 47,5
1996 78,8
1997 53
1998 55,8
1999 50,6
2000 52,5
2001 50,2
2002 60,2
2003 73,5
2004 58
2005 67,7
2006 50,5
2007 145,7
2008 67,2
2009 145,6
2010 79,2
2011 74,9
2012 93,3
2013 68,5
2014 67,6
2015 53,7
2016 50,8
2017 57,3
2018 69,6
❖ Essai de perméabilité
Ils ont été réalisés également sur les échantillons du lit mineur et un peu au-delà.
Nature du Perméabilité,
Echantillon Conclusion
matériau k(m/s)
Limon
P4 E4 10^-7
argileux
Argile
P6 E6 1,6^-7 Sol
Limoneuse
probablement
Argile imperméable
P7 E7 1,3.10-7
Limoneuse
Argile
P8 E8 1,3.10-7
Limoneuse
Nature du Perméabilité,
Echantillon Conclusion
matériau k(m/s)
Argile
P10E10 1,3.10-7
Limoneuse
❖ La variable réduite de GAUSS, les quantiles, et les intervalles de confiance sont dans le
tableau ci-dessous :
1000,00
y = 76,747x + 763,23
900,00
Pluies annuelles
800,00
700,00
600,00
500,00
-3,00 -2,00 -1,00 0,00 1,00 2,00 3,00
Variable réduite de GAUSS
Borne inférieure Borne supérieure
pluies moyennes annuelles Linéaire (pluies moyennes annuelles)
𝑢𝑝
L’estimation des quantiles 𝑥𝑝 = + 𝑥0
𝑎
𝑠
𝐼𝐶𝑥𝑝 = 𝑥𝑝 ± 𝑈1−𝛼 ∗
2 √𝑁 − 1
Intervalles de confiance à 95% ∗ √1 + 1,4𝐾 + 1,1𝐾 2
𝐾 = 0,78 ∗ (𝑈𝑝 − 0,577)
1
Paramètre d'échelle 1/a = 0,78 ∗ 𝜎 11,32
𝑎
Paramètre de position xo 𝑥̅ − 0,577 ∗ (0,78 ∗ 𝜎) 59,90
120,00
y = 11,293x + 59,986
100,00
valeurs observées
80,00
60,00
40,00
20,00
-2,00 -1,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00
Variable réduite de GUMBEL
Pluies max journalières Borne inférieure
Borne supérieure Linéaire (Pluies max journalières)
❖ Calcul de quantiles
0,26
Formule simplifiée de GRESILLON :I = = 𝟒, 𝟔𝟏 𝐦/𝐤𝐦
S0,5
𝟐𝟔 𝟐𝟔
𝐈= 𝐈= 𝐈 = 𝟒, 𝟔𝟏 𝐦/𝐤𝐦
√𝐒 √𝟑𝟏, 𝟕𝟓
Cette pente est comprise en 2 et 5 : Bassin versant de pente faible correspondant à des bassins
de plaine selon la classification de l’ORSTOM.
❖ Courbe hypsométrique
Proportions
Altitude Surface en m2 Proportions
cumulées
312 1 319 804,32 4,16% 100%
317 2 638 010,26 8,32% 96%
321 4 480 690,01 14,12% 88%
325 4 193 951,47 13,22% 73%
328 5 749 443,05 18,12% 60%
C’est la répartition de la superficie du bassin en fonction de l’altitude. Elle fournit une vue
synthétique de la pente du bassin, donc du relief.
A partir de la courbe, nous avons :
𝐇𝟓% = 𝟑𝟒𝟑 𝐦 𝐞𝐭 𝐇𝟗𝟓% = 𝟑𝟏𝟕, 𝟓𝐦
❖ Indice global de pente et indice global de pente corrigé
Les pentes transversales It ont été calculées en six (06) sections différentes et leur moyenne
retenue comme pente transversale (It) du bassin versant et comparée à la pente longitudinale
(Ig) pour s’assurer d’une éventuelle correction de l’indice global.
➢ Le calcul de l’indice global de pente donne :
Points 1 2 3 4 5 6 Moyenne
It (m/km) 11 11 9 12 10 11 10,67
Le calcul du rapport entre (It-Ig) et It donne 0,8 soit 80% qui est largement supérieure à 20%.
On calcule alors un indice global de pente corrigé (Igcorr) qui vaut :
❖ Dénivelée spécifique
❖ Densité de drainage
La densité de drainage est le rapport entre la longueur totale des cours d’eau dans le bassin
versant et de la superficie de celui-ci. La longueur totale des cours d’eau est déterminée par le
logiciel ArcGIS et vaut 81,16 km.
∑ 𝒍𝒊 81,16 𝑫𝒅 = 𝟐, 𝟓𝟔 𝒌𝒎/𝒌𝒎²
𝑫𝒅 = 𝑫𝒅 =
𝑺 31,75
❖ Classe d’infiltration :
Au regard de la nature du sol du bassin versant, on peut classer le bassin versant dans la
classe d’infiltration P3 ou RI qui désigne un bassin versant relativement imperméable,
suivant la classification de Rodier et Auvreys.
̅̅̅̅
161 − 0,042 × 𝑃𝑎𝑛 161 − 0,042 × 763,23
𝐴 =1−[ × 𝐿𝑜𝑔𝑆] = 1−[ × Log31,75] 𝐀 = 𝟎, 𝟖𝟏
1000 1000
❖ Détermination du coefficient de ruissellement de la crue décennale
Pour une précipitation décennale ponctuelle P10 différente de 70 et 100 mm, l’estimation du
coefficient de ruissèlement Kr10 est faite par interpolation linéaire entre les valeurs de Kr70 et
kr100. Ces valeurs sont déterminées graphiquement à l’aide des formules analytiques définies
comme suite.
a′ En régime tropicale sèche et pour un bassin versant dont la
K r70 ou K r100 = + c′ superficie est supérieure à 1 et 1500-2000 km2.
S + b′
Pour une classe d’infiltrabilité P3 (RI) et un indice global de pente compris entre 3 et 7, les
variables a’, b’ et c’nécessaire à la détermination des coefficients de ruissellement (kr70 et
kr100) ainsi que les résultats de calcul sont présentés dans le tableau suivant :
Kr70
a′ b′ S (km2) c′ Kr70 (%)
ig=7 200 20 31,75 18,5 22,36
Ig=4,98 (par interpolation) 20,11
ig=3 150 20 31,75 15 17,90
Kr100
a′ b′ S (km2) c′ Kr100(%)
ig=7 240 30 31,75 22 25,89
Ig=4,98 (par interpolation) 19,51
ig=3 200 30 31,75 17 20,24
2
Pluie décennale journalière déterminée par la loi de GUMBEL
Le temps de base est donc déterminé par la relation suivante :Tb10 = a ∗ S 0,35 + b
Les paramètres a et b varient en fonction de la pente. (Bulletin 54 de la FAO : crues et apports,
page 49).
Indice global de pente Ig Calculs Temps de base Tb (minutes)
Après une interpolation linéaire de ces deux valeurs nous obtenue une
1 079,73
valeur du temps de base pour Ig = 4,98
❖ Coefficient de pointe 𝛼10 ≈ 2,6 quel que soit la superficie du bassin versant
En zone tropical sèche, pour les petits bassins imperméables, on a m=1,05 et 𝑸𝒓𝟏𝟎 s’exprime
comme suit :
𝐒
𝐐𝐫𝟏𝟎 = 𝐀 ×∝𝟏𝟎 × 𝐏𝟏𝟎 × 𝐊 𝐫𝟏𝟎 ×
𝐓𝐛𝟏𝟎
Equations Q10retenue
Coefficients Q10 (m3 /s)
choisies (m3 /s)
N° a s Ig Kr10
10 0,0833 0,696 0,953 0,534 21,03
39 0,41 0,425 0 0,923 28,07 27,46
40 0,254 0,462 0,101 0,976 27,22
42 0,0912 0,643 0,399 1,019 33,53
1079,73 0,12
111,99 − 85,38 ( 60 ∗ 20 ) 𝑪 = 𝟑, 𝟖𝟒
𝐶 =1+ ×
85,38 0,26
𝑄100 = 3,84 ∗ 27,46 𝑸𝟏𝟎𝟎 = 𝟗𝟓, 𝟔𝟓 𝒎𝟑 ⁄𝒔
Pour notre projet nous retiendrons comme débit du projet, la valeur du débit de la crue
centennale, soit 𝑸𝟏𝟎𝟎 = 𝟗𝟓, 𝟔𝟓 𝒎𝟑 ⁄𝒔.
𝑄𝑟
𝑇𝑏10 (mn) 𝑇𝑚10 (mn) 𝛼10 𝑄𝑚𝑎𝑥 (𝑚3 ⁄𝑠) 2 ∗ 𝑇𝑚10 (mn) 𝑄𝑟 (𝑚3⁄𝑠)
𝑄𝑚𝑎𝑥
1 079,73 356,31 2,6 95,65 712,62 0,32 30,73
Hydrogramme de crue
100,00
356,31;
90,00
80,00
70,00
débit (m3/S)
60,00
50,00
40,00 677,13; 30,73
30,00
20,00
10,00
0,00 0; 0,00 1079,73
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200
TEMPS (MINUTES)
Selon le CIGB (Comité International des Grands Barrages) la crue de rupture d’un barrage peut
être approchée par la relation suivante.
✓ Longueur du déversoir
𝐿𝑑é𝑣 = 48 m
Qrup = 2 ∗ 𝐿𝑑é𝑣 ∗ (𝑅 + 0,2)1,5 + 0,15 ∗ 𝐿𝑑𝑖𝑔𝑢𝑒 Avec ✓ Longueur de la digue sans déversoir
𝐿𝑑𝑖𝑔𝑢𝑒 = 1 322 m
✓ Revanche total 𝑅𝑡 = 0,8 𝑚
𝑉𝑒 = 103 ∗ 𝐾𝑒𝑖 ∗ 𝑆 ∗ 𝑃𝑖 et 𝐿𝑒 = 𝑃 − 𝐷
D : Le déficit d’écoulement (m)
P : La pluviométrie moyenne annuelle (m)
Le : La lame d’eau écoulée (m)
❖ Méthode de Coûtagne
𝟏
➢ Coefficient de Coûtagne : 𝝀 =
𝟎,𝟖+𝟎,𝟏𝟒∗𝑻
➢ Déficit d’écoulement moyen :
1 1
o Si P ∈ [ ; 2λ] a lors D = P − 𝝀P 2
8λ
1
o Si P < alors D = P et Q = 0
8λ
1
o Si P > ̅
alors D = 0,20 + 0,035 ∗ T
2λ
1
Dans notre cas on a : 𝜆 = = 0,21
0,8+0,14∗28,34
𝜆 1 1 P
8𝜆 2𝜆
0,21 0,6 2,41 0,763
Par conséquent nous allons utiliser la formule générale Coûtagne qui est :
Le 0,12
Ke = Ke = K e = 0,16 = 16%
Pan 0,763
Kogho:
➢ S = 84,7 km2, Ds = 21 m (relief faible), Dd = 0,98 km/km2;
Les caractéristiques climatiques et lithologiques de ces deux bassins sont peu différentes :
➢ Pmed = 750 mm, Kmed = 4-5% ;
➢ Mélange de sols perméables (arènes) et imperméables (argiles).
𝑃𝑚𝑒𝑑 − 750
𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒𝑚𝑒𝑑 ) = 𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒750 ) + [𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒1000 ) − 𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒750 )] ∗
{ 1000 − 750
𝐿𝑒𝑚𝑒𝑑 = 10𝐿𝑜𝑔(𝐿𝑒𝑚𝑒𝑑 )
❖ Besoins pastoraux
❖ Besoins humains
La population de Loesgotenga est évaluée à 6 839 habitants 2050 (à l’horizon du projet) selon
les résultats de l’étude socioéconomique. Les besoins journaliers considérés sont de
20l/habitant, soit un total de 136,78 m3/jour et un total de 24 757 m3 durant toute la période
d’exploitation.
❖ Besoins agricoles
BESOINS AGRICOLES
Paramètres Nov Déc. Janv. Févr. Mars Avril TOTAL
Durée 30 31 31 28 31 30
CULTURES ETP (mm/mois) 156,05 166,66 171,37 173,72 173,09 200,03
Pe (mm) 1,41 0,50 0,03 0,61 3,04 24,14
Efficience 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7
Kc équivalent 0,63 0,95 1,05 0,98 0,85
ETM (mm) 98,31 158,33 179,94 170,25 147,13
Ognons BN (mm) 96,90 157,83 179,91 169,63 144,09
BB (mm) 138,43 225,47 257,01 242,33 205,84
3
Volume (m ) 13 843,04 22 546,71 25 701,13 24 233,04 20 583,67 0,00 106 907,60
Kc équivalent 0,45 0,75 1,03 1,09 0,8
ETM (mm) 70,22 125,00 176,51 189,35 138,47
Tomates BN (mm) 68,81 124,50 176,48 188,74 135,43
BB (mm) 98,30 177,85 252,11 269,63 193,47
Volume (m3) 9 830,33 17 785,00 25 211,50 26 962,93 19 347,31 0,00 99 137,07
Kc équivalent 0,45 0,6 0,75 0,9 1,01 0,7
ETM (mm) 70,22 100,00 128,53 156,35 174,82 140,02
Choux BN (mm) 68,81 99,50 128,50 155,73 171,78 115,88
BB (mm) 98,30 142,14 183,57 222,48 245,40 165,54
3
Volume (m ) 9 830,33 14 213,71 18 356,70 22 247,67 24 540,01 16 553,73 105 742,15
Kc équivalent 0,46 0,75 1,04 1,08 0,80 0,00
ETM (mm) 71,78 125,00 178,22 187,62 138,47
Aubergines
BN (mm) 70,37 124,50 178,19 187,00 135,43
BB (mm) 100,53 177,85 254,56 267,15 193,47
3
Volume (m ) 10 053,26 17 785,00 25 456,31 26 714,76 19 347,31 0,00 99 356,64
Ainsi, on note que les consommations sont de 15,51% du volume d’eau mobilisé. Les 75,51%
sont perdus par infiltration et évaporation (61,12%) et dépôts solide (14,39%), avec un volume
d’eau restant dans la retenue approximant égale à 9 %. Ceci couvre largement les besoins de la
population.
I. Etude de la digue
❖ Calcul de la revanche
❖ Hauteur de la digue
La hauteur du barrage (E) est égale à la hauteur normale de la retenue des eaux (H) majorée
de la charge maximale au-dessus du déversoir de crue et de la revanche (R)
Le niveau des plus hautes eaux PHE est égal au niveau de la retenue augmentée de la lame
d’eau au-dessus du déversoir. La hauteur PHE est donnée par la formule :
❖ Largeur en crête
1 1
LB = Lc + HB ∗ ( + ) L𝐵 = 3,8 + 5,1 ∗ (2,5 + 2,5) L𝐵 = 29,3 m
tan α1 tan α2
Longueur du 1 1 LB 29,3
drain à mettre ( à ) lf Ld = = Ld = 7,3 m
en place 4 3 3 3
Calcul du H𝐷 3,5
b= b= b = 8,75 m
paramètre b tan α 1/2.5
Calcul du
d = LB − Ld − 0,7 ∗ b d = 29.3 − 7,3 − 0,7 ∗ 8,75 d = 15,9 m
paramètre d
Détermination
de y0 y0 = √H𝐷 2 + d2 − d y0 = √3,52 + 17,12 − 17,1 y0 = 0,38 m
Evaluation du
q = k r ∗ y0 q = 2,2 ∗ 10−8 ∗ 0,38 q = 8,4 ∗ 10−9 m3 /s
débit de fuite
ed = 0,05 m
Epaisseur du q ∗ ld 8,4 ∗ 10−9 ∗ 7,3
drain ed = 2 ∗ √ ed = 2 ∗ √ Nous retiendrons
kd 10−4 ed = 0,3 m
Le débit de fuite n’étant pas nul, il est indispensable de mettre un drain de 30 cm d’épaisseur
afin d’évacuer cette eau qui peut à la longue être nuisible pour la fondation.
Le tableau suivant donne les valeurs de 𝐷50 en fonction de la hauteur des vagues hv calculée
plus haut.
Désignation Valeurs
Hauteur des vagues hv (m) 0,50
D50 30
Epaisseur des enrochements e (m) 0,45
Epaisseur retenue des enrochements amont (cm) 45
Epaisseur retenue des enrochements aval (cm) 45
𝑦𝑛 0,50
= = 0,14
𝐻0 3,5
𝐴𝑏𝑎𝑞𝑢𝑒 →
ℎ 0,8
= = 0,23
𝐻0 3,5 }
𝐷
= 0,24 → 𝐷 = 0,84 𝑚
𝐻0
Valeur retenue de l’enfoncement du
bassin est 𝑫 = 𝟏 𝒎
Techniques des petits barrages en Afrique sahélienne et
équatoriale page 128
Hauteur de 𝑉0 2 1,352
He = ℎ + + H0 + 𝐷 He = 0,8 + + 3,5 + 1 He = 5,4𝑚
chute 2𝑔 2 ∗ 9,81
La profondeur
d’entrée de V
y1 (m) = y1 = 0,1m
l’eau dans le q
bassin
V
La vitesse à
l’entrée du V0 2 Par itération V = 9,66 m/s
= √2g [0.9 (H + h + ) − Y1 ]
bassin 2g
Le nombre de V 9,66
Fr = Fr = Fr = 9,75
Froude √g ∗ y1 √9,81 ∗ 0,10
y2
Caractéristiques y1 0,10
y2 = (√1 + 8 ∗ Fr1 2 − 1) = (√1 + 8 ∗ 9,752 y2 = 1,33 m
à la sortie 2 2
− 1)
La condition pour que le ressaut reste dans le bassin de dissipation (𝑦2 = 1,33 𝑚 ≤ 𝑦𝑛 + 𝐷 =
0,5 + 1 = 1,50 𝑚) est vérifiée.
❖ Choix du bassin de dissipation et ses caractéristiques
𝐹𝑟1 = 9,87 > 4,5
Le ressaut se produit alors nettement. La mise en place des blocs et des déflecteurs permet de
raccourcir le bassin et évite le déplacement du ressaut à l’aval. Ici la vitesse ne dépasse pas
15m/s nous utiliserons le bassin de type II.
❖ Caractéristiques du bassin de dissipation
- La largeur du bassin :
L
(valeur lue sur l′ abque ci dessous) = 2,7 → L = 2,8 ∗ y2 = 2,8 ∗ 1,54 = 3,72m
y2
La largeur retenue du bassin de dissipation est de 4 m.
- Les blocs de chute
h2
Hauteur = 2,2 h2 = 2,2 ∗ 0,1 0,22 m
y1
Largeur en base 0,75 ∗ h2 0,75 ∗ 0,22 0,17 m
Largeur en crête 0,2 ∗ h2 0,2 ∗ 0,22 0,04 m
Espacement 0,75 ∗ h2 0,75 ∗ 0,22 0,17 m
Distance bloc de
0,80 ∗ y2 0,80 ∗ 1,33 1m
chute – bloc chicane
- Seuil terminal
b. Chenal d’évacuation
❖ Détermination du tirant d’eau dans le chenal
La formule de Manning-Strickler a été utilisé pour la détermination du tirant d’eau dans le
chenal.
5⁄
𝑆 3
𝑄 = 𝐾𝑠 ∗ √𝐼 ∗ 2⁄
𝑃 3
Après calcul, nous retenons que pour satisfaire les besoins agricoles du périmètre, la prise doit
être à mesure de fournir un débit minimal de 𝟐𝟗 𝒍/𝒔 soit 𝟎, 𝟎𝟐𝟗𝒎𝟑 /𝒔.
❖ Calcule du diamètre de la prise
Un bac en béton dans laquelle l’eau s’séjourne avant de passer à travers la conduite est prévu
en aval de la prise. Le dispositif béton-orifice de la prise est semblable au 2 -ème cas de figure
présenté ci-dessous, d’où vient le choix du coefficient de contraction de débit.
Apres calcul, nous remarquons que pour satisfaire la demande en eau du périmètre, une conduite
de diamètre nominal 250 mm est nécessaire. Etant donné que la même conduite va servir de
vidange, il est judicieux de prendre en compte le temps de vidange en fonction du débit évacue
dans le choix final du diamètre.
❖ Choix du diamètre et calcule du temps de vidange de la retenue
Le diamètre de la vidange est déterminé à l’aide du graphe de Moody qui prends en compte les
pertes de charge linéaires et singulier le long de la conduite. Le graphe de Moody nous permettra
de trouver le débit évacué pour un diamètre de la conduite choisit, dans notre cas nous avons
400 mm (DN 400), une longueur de la conduite de 33,3 m et une hauteur d’eau représentant la
différence entre le plan d’eau normal et la cote de la prise de 1,8 m. Le calcul est fait en utilisant
le graphe comme suit :
Etant donné que la vitesse admise dans une conduite de vidange est de 3 à 7 m/s. Il est nécessaire
que cette condition soit vérifiée. Pour cela nous allons nous servir de la formule de discontinuité
dans le tableau ci-dessous :
La vitesse admissible dans la conduite de vidange est de 3,98 m/s, d’où la vitesse est bonne car
elle comprise entre 3 à 7 m/s.
Le temps de vidange est donc calculé comme suit :
Le bac doit être dimensionner de telle sorte qu’il puisse supporter le maximum de débit c’est à
dire le débit de vidange (𝑄 = 0,5 𝑚3 /𝑠). on obtient la largeur du bac de réception : l =1,5 m.
Par la suite, on a :
𝑙
Couverture C 𝐶= 0,75
2
d. Mur bajoyer
❖ Caractéristiques des matériaux, charges et du sol
❖ Description du ferraillage
COURONNEMENT
Armature supérieure : 2HA16
Ancrage avant / arrière : 15 / 15 cm
TRONÇONS
Avant Arrière
Num.
Vertical Horizontal Vertical Horizontal
1 HA12e=10 HA12e=10 HA12e=10 HA12e=10
Recouvrement : 0.4 m Recouvrement : 0.65 m
SEMELLE SUPERFICIELLE
Armature Longitudinal Transversal
Supérieure HA20e=10 HA20e=10 Crosse Avant / Arrière : 22 / - cm
Inférieure HA20e=10 HA20e=10 Crosse avant / arrière : 22 / - cm
Longueur d'ancrage courbe en amorce : 30 cm
❖ Notes de calcul
Vérification
Référence: Vérifications géométriques et de résistance (Mur): mur bajoyer de la digue
Vérification Valeurs État
Vérification au cisaillement en amorce du mur:
Maximum: 695 kN/m
Critère de CYPE Calculé: 0 kN/m Vérifiée
Épaisseur minimale du tronçon:
Critère du SETRA "Les ouvrages de soutènement: Guide de conception Minimum: 15 cm
générale" Calculé: 25 cm Vérifiée
Séparation libre minimale des armatures horizontales:
BAEL-91, Article A.7.2,5 Minimum: 4.5 cm
- Arrière: Calculé: 8.8 cm Vérifiée
- Avant: Calculé: 8.8 cm Vérifiée
Séparation maximale des armatures horizontales:
BAEL-91, Article A.4.5,33 Maximum: 25 cm
- Arrière: Calculé: 10 cm Vérifiée
- Avant: Calculé: 10 cm Vérifiée
Pourcentage géométrique horizontal minimum par face:
BAEL-91, Article SETRA 3.4.3 Minimum: 0.0015
- Arrière (-5.10 m): Calculé: 0.00226 Vérifiée
- Avant (-5.10 m): Calculé: 0.00226 Vérifiée
Pourcentage mécanique horizontal minimum par face:
Article A.8.2,41 de la norme BAEL-91 Minimum: 0.00056
- Arrière: Calculé: 0.00226 Vérifiée
- Avant: Calculé: 0.00226 Vérifiée
Pourcentage géométrique vertical minimum sur la face tendue:
- Arrière (-5.10 m):
Minimum: 0.001
BAEL-91, Article B.6.4 Calculé: 0.00226 Vérifiée
e. Diguettes de protection
Réalisés en vue de canaliser les eaux vers le lit mineur, elles seront au nombre de 02 et15 m
de longueur chacune.
I. Déversoirs trapézoïdal
I.1. Etude du laminage de crue
❖ Données de calcul :
➢ La charge sur le seuil déversant h[m] =0,8
➢ La largeur en crête du seuil b1[m]=1
➢ Le coefficient de débit m=f(h/b1) =0,34
➢ L’accélération de la pesanteur g(m/s²) =9,81
Afin de vérifier les conditions de stabilité nous considérons les valeurs suivantes :
W = W1 + W2 H(b2 − b1 )
S1 = 𝑒𝑡 S2 = H ∗ b1 (b1 = 1)
2
W1 = γb ∗ S1
b2 − b1 = H ∗ tanα ⟹ b2 = 1 + H ∗ tanα
W2 = γb ∗ S2
H 2 tanα
γb = 24 𝑘𝑁/𝑚 3 ⟹ S1 = ; S2 = H
2
H 2 tanα
W = W1 + W2 = γb ∗ S1 + γb ∗ S2 = 24 ∗ + 24 ∗ 𝐻
2
⇒ 𝐖 = 𝟏𝟐𝐇 𝟐 𝐭𝐚𝐧𝛂 + 𝟐𝟒𝐇
Pe = Pe1 + Pe2
1
Or Pe1 = γw ∗ H 2 et Pe2 = γw ∗ H ∗ h
2
1
⇒ Pe = ∗ 10 ∗ 𝐻 2 + 10 ∗ 𝐻 ∗ 0,8 = 5 ∗ 𝐻 2 + 8 ∗ 𝐻
2
⇒ Pe = 𝟓𝐇 𝟐 + 𝟖𝐇
➢ Pression hydrostatique interne U
U𝐵 = γw ∗ h = 10 ∗ 0,8 = 8 ;
U𝐴 + U𝐵 U𝐴 = γw ∗ (H + h) = 10 ∗ (H + 0,8) = 10 ∗ H + 8
U= ∗ b2
2
b2 = 1 + H ∗ tanα
1
⇒𝑈= ∗ (10 ∗ H + 8 + 8) ∗ (1 + H ∗ 𝑡𝑎𝑛𝛼)
2
⇒ 𝑼 = (𝟓 ∗ 𝑯𝟐 + 𝟖 ∗ 𝑯)𝒕𝒂𝒏𝜶 + 𝟓 ∗ 𝑯 + 𝟖
1 π φ 𝜋 𝜑
Pt = ∗ γséd ∗ Hsed 2 ∗ tan ( − ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐾𝑎 = 𝑡𝑎𝑛 ( − ) = 0,33
2 4 2 4 2
1
𝑃𝑡 = ∗ 18 ∗ 1,62 ∗ 0,33
2
⟹ 𝑷𝒕 = 𝟕, 𝟔𝟎 𝒌𝑵
❖ Vérification de la stabilité
➢ Stabilité au glissement,
(𝑊−𝑈) × tan 𝜑
Elle est vérifiée si 𝐹𝐺 = 𝑃𝑒 +𝑃𝑡
≥ 1,2
26 2 16 62 16
[( H − H) 𝑡𝑎𝑛𝛼 + H − ] ∗ 0,65
= 3 3 3 3 ≥ 1,2
5H2 + 8H + 9,1
⇒ (26H2 − 16H)tanα ≥ 27,69H2 − 17,69H + 30,40
−𝟏
𝟐𝟕, 𝟔𝟗𝐇𝟐 − 𝟏𝟕, 𝟔𝟗𝐇 + 𝟔𝟔, 𝟒𝟎
⇒ 𝛂 ≥ 𝐭𝐚𝐧 [ ]
𝟐𝟔𝐇𝟐 − 𝟏𝟔𝐇
27,69∗3,52 −17,69∗3,5+66,40
A.N. : α ≥ tan−1 [ ] = 57,02
26∗3,52 −16∗3,5
Pour que la stabilité au glissement soit vérifiée, il faut que 𝜶 ≥ 𝟓𝟕, 𝟎𝟐°
➢ Stabilité au renversement
∑ 𝑴/ (𝑾−𝑼)
La stabilité au renversent est vérifié si 𝑭𝑹 = ∑ 𝑴/ 𝑩(𝑷 ≥ 𝟏, 𝟓
𝑩 𝒆 +𝑷𝒕 )
Moment de U1
1
𝑀/𝐵 (U1 ) = (8 + 8 ∗ H ∗ tanα) ∗ ∗ (1 + H ∗ tanα)
2
⇒ 𝑀/𝐵 (𝐔𝟏 ) = 𝟒 ∗ 𝐇 𝟐 ∗ 𝒕𝒂𝒏𝟐 α + 8 ∗ H ∗ tanα + 4
Moment de U2
2
𝑀/𝐵 (U2 ) = [5𝐻 + 5 ∗ 𝐻 2 ∗ tanα] ∗ ∗ (1 + H ∗ 𝑡𝑎𝑛𝛼)
3
10
⇒ 𝑀/𝐵 (𝐔𝟐 ) = ∗ (𝐻3 ∗ tan2 𝛼 + 2 ∗ 𝐻2 ∗ 𝑡𝑎𝑛𝛼 + 𝐻)
3
• Le moment de la pression hydrostatique externe (Pe)
1 1 1 1
𝑀/𝐵 (𝑃𝑒 ) = 𝑃𝑒1 ∗ ∗ H + 𝑃𝑒2 ∗ ∗ H = ∗ γw ∗ h ∗ H + ∗ γw ∗ 𝐻 2
3 2 3 2
𝟓
⇒ 𝑀/𝐵 (𝑷𝒆 ) = ∗ 𝐇𝟑 + 𝟒 ∗ 𝐇𝟐
𝟑
• Le moment des poussées des terres (Pt)
1 7,6
M/B (Pt ) = Pt ∗ ∗ hséd. = ∗ hséd. ⇒ 𝐌/𝐁 (𝐏𝐭 ) = 𝟐, 𝟓𝟑 ∗ 𝐡𝐬é𝐝.
3 3
➢ Vérification de la non fissuration
𝑏
La condition de non fissuration est satisfaite si la règle du tiers central est vérifiée|𝑒| ≤
6
𝑃𝑒 + 𝑃𝑡 b2
𝑒 = 𝑥𝐺𝑜𝑢 + 𝑦𝐺𝑜𝑢 ∗ −
𝑊−𝑈 2
𝐻2 1
1+ ∗𝑡𝑎𝑛2 (𝛼)+𝐻∗𝑡𝑎𝑛(𝛼) 𝐻𝑟 + ∗H3 ∗𝑡𝑎𝑛(𝛼)
Or 𝑥𝐺𝑜𝑢 = 3
2+𝐻∗𝑡𝑎𝑛(𝛼)
= 2,4 𝑚 𝑒𝑡 𝑦𝐺𝑜𝑢 = 3
= 1,31 𝑚
2+H∗𝑡𝑎𝑛(𝛼)
218,555 6 ∗ 0,55
𝜎𝑚𝑎𝑥 = ( ) ∗ (1 − ) = 30,97 𝐾𝑃𝑎 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑂, 031 𝑀𝑃𝑎
7,1 7,1
❖ Vérification de la stabilité
❖ Stabilité au poinçonnement
N=W−U N = 158,53KN/ml
Contrainte
Equation choisie car
normale N 6∗e
maximum δmax = ∗ (1 + ) B δmax = 22 kPa
B B 0<e<
6
Nq = eπ tan φ ∗ tan2 (45
φ Nq = 3.31
+ )
2
φ = 12.4° Ny = 1,06
Ny = 2 ∗ tan φ ∗ (Nq − 1)
Contrainte
admissible (Nq − 1)
Nc = Nc = 10,04
du sol tan φ
1
q adm = ∗ γ ∗ B ∗ Ny + C
2 γ = 17,4 kN/m3 q adm = 452 kPa
∗ NC + γ ∗ D
∗ Nq
❖ Données de calcul :
➢ La charge sur le seuil déversant h[m] =0,8 ;
➢ Le coefficient de débit est 𝑚 = 0,40 pour un seuil de section rectangulaire ;
➢ L’accélération de la pesanteur g[m/s²] =9,81.
❖ Calcul de 𝑳
La longueur du seuil subit une loi de débit de seuil dénoyé 𝑄 = 𝑚𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑓 ∗ 𝑙𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑓 ∗ √2 ∗ 𝑔 ∗ ℎ3/2
➢ Q : débit en m3 /s ;
➢ mfictif : coefficient de débit fictif du seuil mfictif = 2 ∗ m ;
Lréelle
➢ Lfictif : longueur déversante fictive en mètre Lfictif = ;
2
𝑚𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑓 ∗ 𝑙𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑓 est équivalent à 𝑚 ∗ 𝑙 par conséquent, il donne les mêmes résultats et permet
d’utiliser la longueur fictive comme longueur du boîtier pendant le calcul de la ligne d’eau à la
sortie du déversoir.
La longueur du boitier sera donc
𝐿𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 48
𝐿𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑓 = = = 24 𝑚
2 2
II.2. Calculs hydrauliques
Les calculs hydrauliques sont faits avec des paramètres réalistes, qui recherche à optimiser
l’utilisation de l’ouvrage. Ainsi, ces calculs sont faits avec une longueur de déversoir de 24 m
et une charge sur le déversoir de 0,8 m.
❖ Paramètres fixés
➢ La revanche est prise égal à 0,8 m
➢ Pente du talus du barrage amont et aval est de 1/2,5
Pour une longueur du déversoir de 48 m, nous avons un débit laminé de 71,26 m3/s.
𝑄 71,26
Débit unitaire sera donc 𝑞 = = = 1,48 𝑚3 /𝑠
𝐿 48
𝑸 = 𝟑𝟓, 𝟔𝟑 𝒎𝟑 /𝒔
❖ Dimensions du boîtier
Prendre 𝑦𝑐 = 1,5 𝑚
Le coursier fait suite au chenal et conduit l’eau au thalweg. Il est construit en béton et il est
fortement conseillé de lui donner une section rectangulaire, ce qui assure un écoulement
régulier. Il sera de pente forte (écoulement torrentiel) permettant ainsi à l’eau de rattraper la
différence de côte entre le niveau de la retenue et le lit de la rivière aval.
Nous considérons que le bec du canard est un mur de soutènement de longueur 24 m. Son
dimensionnement est fait à l’aide du logiciel CYPE 2016.
❖ Géométrie
MUR
Hauteur : 1.50 m
Épaisseur supérieure : Avant : 12.5 cm / Arrière : 12.5
cm
Épaisseur inférieure : Avant : 12.5 cm / Arrière : 12.5
cm
SEMELLE FILANTE
Sans patin
Épaisseur/Hauteur : 60 cm
Talon : 120.0 cm
Béton de propreté : 10 cm
❖ Description du ferraillage
COURONNEMENT
Armature supérieure : 2HA12
Ancrage avant / arrière : 15 / 15 cm
TRONÇONS
Avant Arrière
Num.
Vertical Horizontal Vertical Horizontal
1 HA12e=10 HA12e=10 HA12e=10 HA12e=10
Recouvrement : 0.4 m Recouvrement : 0.65 m
SEMELLE SUPERFICIELLE
Armature Longitudinal Transversal
Supérieure HA20e=10 HA20e=10 Crosse Avant / Arrière : 22 / - cm
Inférieure HA20e=10 HA20e=10 Crosse avant / arrière : 22 / - cm
Longueur d'ancrage courbe en amorce : 30 cm
❖ Notes de calcul
Vérification
Référence : Vérifications géométriques et de résistance (Mur) :
Vérification Valeurs État
Vérification au cisaillement en amorce du mur :
Maximum : 531 kN/m
Critère de CYPE Calculé : 14.8 kN/m Vérifiée
Épaisseur minimale du tronçon :
Critère du SETRA "Les ouvrages de soutènement : Guide de conception Minimum : 15 cm
générale" Calculé: 25 cm Vérifiée
Séparation libre minimale des armatures horizontales:
BAEL-91, Article A.7.2,5 Minimum: 4.5 cm
- Arrière: Calculé: 8.8 cm Vérifiée
- Avant: Calculé: 8.8 cm Vérifiée
Séparation maximale des armatures horizontales:
BAEL-91, Article A.4.5,33 Maximum: 25 cm
- Arrière: Calculé: 10 cm Vérifiée
- Avant: Calculé: 10 cm Vérifiée
b. Dimensionnement du radier
➢ Hypothèses de calculs
❖ Béton
• Résistance en compression : 𝑓𝑐28 = 20 𝑀𝑃𝑎
• Résistance en traction : 𝑓𝑡28 = 0.6 + 0.06𝑓𝑐28 = 1,8 𝑀𝑃𝑎
0.85𝑓𝑐28 0,85 × 0
𝜎𝑏𝑐 = = = 11,33𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏 1,5
• Contrainte admissible du béton en compression à L’ELS :
𝜎̅𝑏𝑐 = 0,6 × 𝑓𝑐28 = 0,6 × 20 = 12𝑀𝑃𝑎
• Poids volumique du béton
❖ Acier
❖ Remblai
• Poids volumique du remblai 𝛾𝑟 = 17,4 𝑘𝑁/𝑚3
• Coefficient de cohésion 𝐶 = 46,3 𝑘𝑃𝑎
• Angle de frottement 𝜑 = 12,4°
• Capacité portante du sol 0,451 𝑀𝑃𝑎
❖ Identification des activités sources d’impacts en phase préparatoire, de construction et d’exploitation du projet
Récepteurs d’impact
Conditions de vies et
Espace agro pastoral
Habitations et autres
Organisation sociale
Eau de surface et
Ambiance sonore
Santé publique et
Qualité de l’ air
Faune et habitat
économiques
Foncier rural
artisanales et
bien-être des
souterraine
populations
vulnérables
Végétation
culturelles
sécuritaire
Personnes
Activités
Emploi
biens
Sol
Sources d’impact
Défrichement et dessouchage des emprises N N O N N N N P O O N O O O O
Préparatoire Dépôt des déchets issus du défrichement et du dessouchage O O O O O O O P P O N O P O O
Installation de chantier et de base-vie O O O N N N N P P O O O O O N
Présence de la main d’œuvre O O O O N N O P P O N O P O N
Transport et circulation de main d’œuvre, machinerie et
N N O N N N N O P O O O N O O
matériaux
Déversement d’huiles et lubrifiants usés O O N N N N N O O O N O O O O
Travaux Scarification ou ripage N N O N N N N O O O N O O O O
Construction/ mise en place du réseau d’irrigation N N O N N N N P P O P O O O O
Exploitation de zones d’emprunts de sol limono-argileux N N O N O N N P P O N O O O O
Plantation d’arbres de compensation O O O P P P P P P O P O P P O
Arrêt temporaire des activités agricoles sur le site O O O O O O O N N O N O N N O
Circulation de véhicules de maintenance et de suivi N N O N N N N O P O O O N O O
Entretien des équipements courants N O N N O N N O O O N O N O O
Exploitation Entretien des aménagements N O O N N N O O O O O O O O O
Utilisation des intrants (pesticides, engrais, etc.) N O N N N N N O O O N O N O O
Accès limité aux ressources fourragères du site O O O O P N O O O O N O O O O
Récepteurs d’impact
Personnes vulnérables
Espace agro pastoral
Organisation sociale
Ambiance sonore
Qualité de l’ air
Faune et habitat
Foncier rural
et culturelles
populations
Végétation
Emploi
Sol
Sources d’impact
➢ Mesure de bonification
Composante du milieu
Phase du projet Activités/Sources d’impact Impacts environnementaux Mesures d’atténuation des impacts environnementaux
récepteur
Exploitation de zones
Sol Dégradation du sol Mettre en place de mesures de CES
d’emprunts
Composante du
Activités/ Sources
Phase du projet milieu Impact sociaux Mesures d’atténuation des impacts sociaux
d’impact
récepteur
Composante du
Activités/ Sources
Phase du projet milieu Impact sociaux Mesures d’atténuation des impacts sociaux
d’impact
récepteur
L’estimation du coût en hors taxe a été faite sur la base du document de l’Autorité de Régulation
de la Commande Publique (ARCOP) portant sur la mercuriale des prix unitaires dans la section
« Construction de petits barrages » de 2018. A partir de l’avant métré, on obtient le devis
estimatif est obtenu pour chacune des deux variantes
V- Chenal d’évacuation
V-1 Déblai aux engins pour chenal 𝑚3 1152 4 500 5 184 000
V-2 Enrochement pour protection du
chenal 𝑚3 230,4 12 500 2 880 000
I-2 Remblai aux engins pour tranchée d'ancrage m3 12 452,03 6000 74 712 209
Sous total I 124 520 348
II- Digue
Débroussaillage sur l'emprise de la digue m2
II-1 5294,40 400 2 117 760
(e=20cm)
Remblai compacté aux engins pour digue
II-2 m3 50389,30 6 250 314 933 102
homogène
II-3 Sable pour filtre m3 1985,47 18 000 35 738 529
II-4 Couche de pose filtrante talus amont (e=10cm) m3 1144,02 5 500 6 292 133
Perré maçonné pour talus amont (épaisseur = 45 m2
II-5 5148,11 12 500 64 351 356
cm)
II-6 Couche de pose filtrante talus aval (e=10cm) m3 1144,02 5 500 6 292 133
II-7 Perré sec Aval (épaisseur = 45 cm) m2 5148,11 7 750 39 897 841
2
II-8 Couche de couronnement crête 𝑚 1136,92 5 500 6 253 060
II-9 Déblai manuel travers remblai (muret de crête) m3 330,50 4 000 1 322 000
II-10 Maconnerie de moellons pour muret de crête m3 330,50 37 500 12 393 750
II-11 Déblai manuel à travers remblai pour mur parapet m3 330,50 4 000 1 322 000
II-12 Béton ordinaire pour mur parapet m3 661,00 161 667 106 861 887
II-13 Déblai manuel pour drain de pied m3 578,38 4 000 2 313 500
II-14 Déblai manuel pour butée de pied m3 495,75 4 000 1 983 000
II-15 Enrochement à la main pour butée m3 495,75 11 000 5 453 250
VI-1 Déblai à la main pour bac amont et aval m3 18,30 4 000 73 216
➢ Plan topographique ;
➢ Profil en long de la digue ;
➢ Profil en travers de la digue ;
➢ Vue en plan et coupe de l’ouvrage de prise et de vidange ;
➢ Coupe transversale du déversoir trapézoïdal ;
➢ Vue en plan du déversoir trapézoïdal ;
➢ Coupe transversale du déversoir bec-de-canard.
po
nt
Dal
ot
Dal
ot
Ve
rs D
iab
o
go
o do
nk
Te
rs
BURKINA FASO
Ve
Construction du Barrage de
Ministère de l'eau et de l'assainissement Loesgotenga Plan topographique
----------------------------------------------------
Secrétariat Général
--------------------------------------- Réaliser par
Direction Générale des Infrastructures Hydrauliques KEUMEZE DJOUMGOUE Steffi
RG Parapet 317.10 Parapet 317.10
RD
Digue 316.60 Digue 316.60
Déversoir 315.00
Puits 16
Puits 15 Puits 2
Terre v égétale (30 cm) Puits 14
Ouvrage de prise313.20
Puits 13 Puits 4
Puits 5
Puits 7 Puits 6
Argile rougeâtre (190 cm)
Puits 12 Puits 9 Puits 8
Puits 11 Puits 10
Argile rougeâtre (210 cm)
Argile rougeâtre (350 cm)
0.50
0.50
0.57
0.64
0.56
0.60
0.60
0.55
0.50
0.67
0.75
0.76
0.64
0.50
0.65
0.50
0.85
0.88
1.00
1.00
1.50
2.18
2.00
2.03
2.19
2.40
2.35
2.58
2.64
2.86
3.17
3.36
3.67
4.01
4.34
4.61
4.63
4.64
4.70
4.80
4.00
4.00
4.56
5.20
4.52
5.17
5.12
5.04
4.51
3.90
3.18
2.62
2.01
1.50
1.47
1.50
1.42
1.20
1.00
1.05
0.85
0.50
0.45
0.50
0.50
0.44
0.40
0.50
0.43
0.50
BURKINA FASO Construction du Barrage de
Ministère de l'eau et de l'assainissement
---------------------------------------------------- Loesgotenga Profil en long de la digue
Secrétariat Général
--------------------------------------- Réaliser par
Direction Générale des Infrastructures
Hydrauliques KEUMEZE DJOUMGOUE Steffi
Muret parapet (0.5*0.5)
AMONT AVAL
---------------------------------------
KEUMEZE Coupe transversale
Hydrauliques DJOUMGOUE Steffi
316.60 Mur de crete en maconnerie de moellons 50x50
316.10 3% AVAL
de moellons
2.5/1
2.50/1
316.10
Dallette
1.00x0.40x0.25
A A
Conduite fonte DN 400
2.5/1 2.5/1
Joints
TN waterstop
TN
Enrochement
Cases en gabions
1/1
Drain
Diguette de protection
1.50x0.50
Diguette de protection
1/1
1.50x0.50
1/1
A
Long 45.00m
Long 45.00m
1/1
Enrochement sur 10 m
312.46
Drain Enrochement sur 10 m Drain
312.46
1.50x0.50 1.50x0.50
310.96 311.46
310.96 310.96
barbacanes D50
Blocs chicanes
sur 10m
1 / 0.6 1 / 0.6
RIVE GAUCHE
B B
316.10 316.10
RIVE DROITE
Mur parapet 316.60 315.00 315.00 Mur parapet 316.60
1 / 2.5
A 1 / 2.5
BURKINA FASO
--------------------------------------------------- Construction du Barrage de LOESGOTENGA
----------------------------------------------------
315.00 2.50
314.50
1.0
313.50
313.00
312.30
312.00
TN
TN
Enrochement
Cases en gabions
---------------------------------------
KEUMEZE Coupe transversale
Hydrauliques DJOUMGOUE Steffi
FERRAILLAGE TYPE DU BAC AVAL
FERRAILLAGE TYPE DU BAC AMONT
COUPE
COUPE
Grille de protection
HA 14
Grille de protection T14
HA10
HA8 esp 15 HA10
esp 15 esp 15
H H
4a 4b
0.60
HA10 HA10 4
9
H
H H H esp 15 6 H
esp 15
H HA10 H H 0.60 HA8 H H
esp 15 esp 15
9 H H 9 4 H H 4 HA8
313.60 esp 15 Diam 400
H H H H HA10 HA8 H
esp 15 esp 15
HA10 4
H H H 5 4 H
Vanne D400
H
esp 15
H
3 4a
H 9 4b
HA10 HA10
Echelle HA10
HA10 H esp 15 esp 15
0.99 H esp 15
0.60
esp 15
H
HA12
9 H
HA8
4
esp 15
H
H
H
HA8 HA8
10 10
esp 15 esp 15
H H
HA10 H H HA10
esp 15 17 17 esp 15
H H
H H
HA10 17
H H
17 HA10
esp 15 esp 15
H H
0.80
18
HA10
esp 15