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industriel :
Réalisé par :
▪ TAROUT Fatima Zahra
▪ SOUNA Jihane
▪ KABBAJ Rabia
▪ BOUYA Nouhaila
▪ BOUSRAF Fatima Zahra
Encadré par :
Prof. Mme. LAHRECH Khadija
GINDUS 3
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Année Universitaire : 2022-2023
Introduction
L’écologie industrielle se profile depuis une vingtaine d’années comme une stratégie
opératoire du développement durable. Elle propose une vision globale, intégrée, de tous les
composants du système industriel et de leurs relations avec la biosphère. En prenant appui sur
les dynamiques technologiques, cette stratégie s’efforce d’optimiser les flux de matière et
d’énergie du système industriel selon le fonctionnement des écosystèmes naturels.
L’ACV est un sigle désignant l’Analyse de Cycle de Vie. Pour en donner une définition
claire, l’ACV est une méthode d’évaluation qui permet de quantifier les impacts
environnementaux d’un service ou d’un produit tout au long de son cycle de vie. Cette
méthode est, à ce jour, la plus aboutie et la plus scientifiquement robuste en termes d’éco-
conception.
Pour faire une ACV, il faut se poser les bonnes questions (qui va piloter le projet ? quelles
données sont utiles ? comment communiquer ? etc.) et choisir les bons outils (logiciels et
bases de données).
Une analyse de cycle de vie sert notamment à faire des choix sur tout le processus de
construction d’un produit, tels que diminuer l’impact environnemental de ce produit.
On dit de cette méthode d’analyse de cycle de vie qu’elle est normalisée. Autrement dit, elle
est cadrée par la norme ISO 14040 et la norme 14044. Ces normes internationales définissent
les principes, les exigences et les modalités de l’analyse de cycle de vie.
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Table des matières
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I. Définition des objectifs et du champ d’étude :
Le ciment est un lien hydraulique constitué d’une poudre minérale, d’aspect grisâtre,
obtenue par broyage et cuisson à 1450 °C, d’un mélange de calcaire et d’argile. Le produit de
la cuisson, appelé clinker, forme une combinaison de chaux, de silice, d’alumine et d’oxyde
ferrique.
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Aiguilles, bâtonnet, prismes, divers… Ces cristaux adhèrent aux adjuvants granuleux du béton
: sable, gravier, cailloux…c’est l’hydratation qui constitue le ciment.
1. Définition du système :
Le CPJ 45 est un Ciment Portland avec Ajouts. Il doit contenir un pourcentage
minimum en Clinker de 65%, le reste étant constitué d'ajouts (calcaire, cendres volantes,
pouzzolanes). Parmi les principales caractéristiques garanties par la norme, la Rc28 du
CPJ 45 (Résistance à la compression à 28 jours) doit être supérieure à 32,5 MPa. Le
CPJ45 développe des performances qui lui permettent d'être utilisé pour les bétons armés
courants et les bétons destinés aux travaux en grandes masses.
1.1 Nomenclature :
CPJ45
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1.2 Analyse fonctionnelle :
1.2.1 Méthode QQOQCPC :
Cet outil consiste en un questionnement approfondi basé sur les mots clé suivant : Qui,
Quoi, Quand, Où, Pourquoi et Comment. Au regard de chacun des mots clés, on peut se
poser une série de questions, la méthode est très efficace pour mener une analyse fine de
la situation. Et ce d'une manière constructive, basée sur un questionnement systématique
de façon à tourner le problème dans tous les sens, le décomposer dans toutes ses
dimensions, décaler les regards et ouvrir le champ des possibles en matière de solution.
Qui ? Client/L’utilisateur
Où ? Chantiers de construction
Il convient de bien identifier et formaliser les objectifs du projet. Cette phase est
primordiale pour comprendre les besoins de base, à l’origine du lancement du projet.
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Utilisateur Matière première de
béton
Ciment CPJ 45
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1.2.4 Cahier de charge fonctionnelle :
L’emplacement de LafargeHolcim Ras El Ma n’a pas été le fruit du hasard. Une cimenterie
doit nécessairement être située près d’une carrière de calcaire d’une durée de vie d’au moins
99 ans, car il est considéré comme étant l’un des composants principaux du Clinker.
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concassées sont ensuite acheminées à l’aide de bandes transporteuses vers le hall de pré
homogénéisation.
Pour obtenir un mélange homogène, la matière première est acheminée vers un hall de
stockage où celle-ci est disposée en couches horizontales superposées à l’aide d’un manège
tournant de façon à obtenir un tas de 18000 tonnes qu’on appelle tas en constitution. La
consommation du tas se fait à l’aide d’une Herse qui assure à l’aide d’un mouvement de va et
vient l’écoulement du tas sur une chaine de grattage.
Les matières premières doivent être broyées afin d’obtenir une farine qui pourra être
chimiquement plus réactive au cours de la cuisson dans le four. L’opération de broyage du cru
dosé est assurée par un broyeur vertical.
Après écrasement de la matière entre la piste rotative et les galets, un flux de gaz chaud
provenant du four assure le séchage et le transport pneumatique de la matière. La fonction du
séchage et le transport pneumatique de la matière première. La fonction du séchage est
nécessaire car le broyage ne peut s’effectuer que dans la mesure où la matière ne s’agglomère
pas sous l’effet conjugué de son humidité et du compactage par les outils de broyage.
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1.2.3 Production de clinker
La farine crue est par la suite, introduite dans un four rotatif pour entamer le processus de
clinkérisation. La clinkérisation consiste en la combinaison des principaux composants de la
farine crue (carbonates, silicates, aluminates, etc.) sous l’effet de la chaleur du gaz du four à
une température de 1450°C, pour former des minéraux artificiels qui confèrent au clinker ses
propriétés hydrauliques. Les proportions de ces minéraux doivent rester dans des limites
définies afin d’assurer une bonne qualité du clinker. Le four rotatif constitue la pièce
maitresse d’une cimenterie. C’est un cylindre en acier reposant sur l’énergie thermique
nécessaire pour assurer la cuisson de la farine crue dans le four, est produite par la combustion
du pet coke (coke de pétrole) ou du charbon introduit dans le four.
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1.2.3.3 Refroidissement :
A la sortie du four, le clinker est introduit dans un refroidisseur à ballonnets ou à grilles où
il est refroidi brusquement jusqu’à une température de 80°C-120°C. Cette opération permet de
récupérer la chaleur du clinker pour le réutiliser dans la combustion et aussi faciliter sa
manutention jusqu’aux silos de stockage. Elle permet également de fixer les molécules de
C3S pour ne pas revenir à leur état initial (Caco+SiO2).
A sa sortie du four, le clinker refroidi est ensuite additionné à une faible quantité de Gypse
et d’autre matière d’ajout dans des proportions variables. Le dosage de ces matières de fait à
travers un système de dosage automatique. Ces matières d’ajouts confèrent au ciment des
propriétés particulières telles que ; une perméabilité réduite, une meilleure résistance aux
sulfates et aux milieux naturels agressifs, une qualité de finition supérieure. Des constituants de
substitution, comme les cendres peuvent entrer sa composition.
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d’ajouts pour subir des efforts mécaniques du broyage et produire ainsi le ciment dont la
finesse évolue de 2800 à 4 000 cm2 /g. Cette opération est déterminante pour la qualité du
ciment car le degré de finesse obtenu influence, de manière prépondérante, les caractéristiques
de ce liant.
Le ciment produit est stocké dans des silos (l’usine de Ras El Ma dispose de 4 silos) pour
alimenter par la suite l’atelier d’ensachage pour les livraisons en sacs, ou les dispositifs de
chargement et livraison en vrac. Pour les livraisons en sacs, le chargement des camions se fait
par des chargeurs automatiques répondant aux normes environnementales et aux normes de
sécurité.
Ainsi, le débit de production journalier en CPJ45 peut atteindre 2040 t, cette valeur sera
notre référence pour établir l’inventaire des besoins nécessaires pour le reste de cette
étude.
CPJ45
CPJ 45
Matière Quantité en tonne
Clinker 1244,4
Calcaire 102
Gypse 632,4
Le Clinker à son tour nécessite des besoins en matières minérales (Calcaire et Schiste) et
en combustibles (Pet coke utilisé lors de la cuisson et les grignons d’olives de pouvoir
calorifique faible utilisé lors du pré chauffage).
Clinker
Calcaire 858,636
Schiste 49,776
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Pour la détermination des besoins en combustibles, on doit commencer par déterminer la
masse calorifique nécessaire à partir de la consommation calorifique du four donnée par le
bilan de l’usine en 2021 :
Une fois qu’on a obtenu l’énergie thermique nécessaire pour garder le four à une
température de 1450°C, on doit calculer l’énergie thermique qu’il faut utiliser pour chaque
combustible.
Quantité Pet coke= (Energie thermique du Pet coke) /PCI Pet coke = 105,291 t
De même pour les grignons d’olives dont le pouvoir calorifique (PCI=8200 KJ/Kg)
Quantité Grignon= (Energie thermique du Pet coke) /PCI Pet coke = 131,117 t
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Les besoins en matières et en combustibles pour produire la quantité nécessaire en clinker
sont donc regroupés dans le tableau suivant :
Clinker
Calcaire 858,636
Schiste 49,776
Grignon d'olives 131,117
Pet coke 105,291
On peut en déduire la consommation électrique global et pour chaque atelier pour produire
1244,4 t de clinker
Clinker
Atelier Consommation électrique en KWh
Concassage et préparation 2488,8
Broyage cru 26132,4
Cuisson 46042,8
Broyage combustibles 9955,2
Total d'électricité consommé 85863,6
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2.3 Consommation électrique de production et de
stockage du CPJ45 :
Le reporting du 2021 montre que le broyage seul du ciment CPJ45 nécessite 28 kWh/t et
que la mise en silo nécessite 74 kWh/t, ainsi on peut regrouper la consommation
électrique de tout le cycle de production de 2040 t du CPJ45 depuis le concassage du
clinker jusqu’à stockage par le tableau suivant :
CPJ45
Action Consommation électrique en KWh
Production de clinker 85863,6
Broyage du ciment 57120
Mise en Silo (Stockage) 150960
Total d'électricité consommé 293943,6
On peut résumer la totalité des besoins pour produire 2040 t du CPJ45 par le tableau
suivant :
Clinker+CPJ45
Besoin Quantité
Calcaire (t) 960,636
Gypse (t) 632,4
Schiste (t) 49,776
Pet coke (t) 105,291
Grignons d'olives (t) 131,117
Electricité (KWh) 293943,6
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2.4 Le coût total d’une tonne de ciment pour chaque
CPJ :
Contrairement aux coûts variables, qui varient par volume de production, et d’un type de
ciment à un autre, les coûts fixes restent constants (par contrat).
D’après le tableau ci-dessus, le montant des coûts fixes obtenu est de 111.65 MAD/t.
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✓ 346,99 MAD pour le CPJ 35.
✓ 386,44 MAD pour le CPJ 45.
✓ 448,76 MAD pour le CPJ 55.
Le coût total par tonne de ciment pour chaque type de CPJ est la somme des coûts fixes et
variables :
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2.4 Modélisation globale des flux entre les ateliers de production :
Clinker : 1244,4 t
Calcaire :858,63 t Production du Emissions en CO2, SO2, Nox,
Schiste : 49,77 t
clinker poussières
Combustibles :4300646,6 MJ Pertes de chaleur
Electricité :85863,6 KWh
Produire du ciment relève d'une industrie lourde et complexe, qui consiste à transformer
le calcaire et l'argile dans des fours puissants. La chaleur qui en résulte dégage d'importantes
quantités de dioxyde de carbone. Le transport et l'extraction de ces matières premières sont
également sources de rejet de CO2 dans l'atmosphère. Ce gaz est responsable à lui seul de 75
% de l'effet de serre qui participe au réchauffement climatique. Dans le monde, on estime à un
milliard de tonnes le CO2 rejeté par l'industrie du ciment.
Le ciment est obtenu à partir de la cuisson, dans un four, de deux matières premières
naturelles extraites en carrière : le calcaire et l’argile. Ces deux matériaux sont broyés puis
introduits dans un tube rotatif incliné, de 50 à 90 mètres de long. La combinaison du calcaire
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et de l’argile ne peut s’effectuer qu’à 1450 °C. Elle aboutit à la production du clinker,
composant principal du ciment (car ayant des fortes propriétés liantes).
Cette fabrication de clinker est responsable d’une importante émission de CO2 pour deux
raisons :
La fabrication d’une tonne de clinker, produit de base du ciment, génère donc 825 kg de
CO2 dans l’atmosphère.
Pour maitriser ses impacts environnementaux, LafargeHolcim Ras El Ma mesure ses émissions en
Nox, SO2 et de poussière, ces valeurs sont mesurées 1 seul fois/mois en mg/Nm3.
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La société mesure aussi la fiabilité des mesures en recourant contrôle externe des mesures
atmosphériques avec LPEE (Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes) :
Le LPEE est une entreprise publique qui offre différentes prestations dans les domaines de
l’industrie et de l’environnement à savoir :
Les mesures en taux de fiabilité des mesures atmosphériques montrent que la société est sûre
de ses mesures à 99% :
Cette fabrication génère des émissions de CO2 qui ont deux origines :
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CaCO 3 (carbonate de calcium) → CaO (oxyde de calcium) + CO2.
D’après le bilan de 2021, les émissions en CO2 par 1 tonne de ciment sont élevé à 539
KgCO2 :
On remarque que les émissions tout au long de l’année varie dans un intervalle de 950 et
990 mg/Nm3 avec des valeurs inférieures du seuil fixé par l’usine (1200 mg/Nm3 ) et même de
sa valeur cible. On peut donc dire que l’usine sait maitriser ses émissions en Nox.
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Variation des émissions des gaz NOx de l'année 2021
1300,0
1200,0
Valeurs des émissions
1100,0
Résultat
1000,0
Cible
Seuil
900,0
800,0
700,0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
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Variation des émissions de la poussière pour l'année 2021
60
50
Valeur des émissions
40
Résultat
30
Cible
Seuil
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
25
Variation des émission de SO2 pour l'année 2021
75
60
Variation des émissions
45
Résultat
Cible
30 Seuil
15
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Toutes les activités et tous les process de fabrication sont évalués de façon régulière pour
contrôler leur consommation en eau, et chaque site est soumis à un diagnostic d’impact sur
cette ressource.
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Variation de la consommation d'eau pour l'année 2021
140
130
Variation de la consommation
120
110
100 Résultat
90 Cible
80 Seuil
70
60
50
40
Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc
La variation en consommation d’eau montre que malgré les efforts de l’usine à préserver une
consommation inférieure à 120 L/tonne, cette dernière commence à avoir une tendance
ascendante à partir du deuxième semestre de l’année 2021.
La consommation énergétique en électricité est parmi les piliers pilotés par l’usine :
Les résultats de la consommation électrique en KWh par tonne de ciment pour l’année
2021 sont les suivants :
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Variation de la consommation electrique pour l'année 2021
81,0
80,0
Valeurs de la consommation en Kwh
79,0
78,0
77,0
Résultat
76,0
Cible
75,0
Seuil
74,0
73,0
72,0
71,0
Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc
Une grande part des déchets (23 %) est réutilisée directement pour les besoins des
chantiers, comme les opérations de terrassement par exemple. Une autre partie (20 %) est
envoyée vers des installations et plates-formes de recyclage.
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En résulte la production de granulats recyclés essentiellement réutilisés dans les travaux
publics, pour la réalisation des sous-couches des chaussées notamment.
Le reste de ces déchets peut être utilisé pour la réhabilitation des carrières (14 %), remis à
des collecteurs agréés (13 %), des déchetteries (7 %) ou encore envoyé directement dans des
installations de stockage de déchets inertes (12 %) où des millions de tonnes de déchets
inertes sont définitivement éliminés sans être valorisés.
Elle est membre d'un réseau international d'entreprises spécialisées dans la gestion des
déchets dans plus de 50 pays à travers les 5 continents.
Elle contribue ainsi à une économie circulaire et régénératrice qui optimise les cycles de vie
des déchets et participe de manière tangible à la protection de l'environnement au Maroc.
Geocyle Maroc opère conformément aux standards de système de management intégré ISO
9001 :2015 et ISO 14 001 :2015 ; et selon les standards ACERT (Alternative Fuels and
Ressources (AFR) Certification) du groupe LafargeHolcim Maroc pour la gestion de la santé
et la sécurité au travail.
Parmi les prestations de traitement et de valorisation des déchets du ciment proposées par
cette organisation, on distingue le Co-pressing et la gestion des déblais et des minéraux.
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cimenteries. En les intégrant au processus de fabrication du ciment, Geocyle transforme les
déchets en source d’énergie et en matières recyclées qui deviennent des constituants du
ciment. Ainsi, les ressources à la base de la fabrication du ciment sont partiellement
substituées par des déchets : c’est le recyclage minéral. Et les énergies fossiles, comme le pet
coke traditionnellement utilisé comme combustible, sont remplacées par des déchets limitant
ainsi les émissions de CO2.
Différentes études menées sur le cycle de vie montrent que le co-processing offre une
performance environnementale supérieure à l’enfouissement ou à l'incinération. Parmi ses
avantages :
• Il optimise l’utilisation des déchets en ne laissant aucun déchet ultime à mettre en
décharge, car les cendres réagissent avec d'autres composants pour former le clinker
• Il contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à la transition
vers une industrie moins émettrice de carbone ;
• Il contribue à une gestion efficace des ressources en préservant les ressources
naturelles non renouvelables et en récupérant la valeur énergétique et minérale des
déchets.
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3.2.1 Gestion des déblais des chantiers
Actuellement, 80% des bétons de déconstruction sont déjà valorisés dans diverses
applications routières (couches de forme, couches d’assise de chaussées, etc.) et 20% de ces
bétons sont acheminés dans des Installations de Stockage de Déchets Inertes (ISDI). La
valorisation des bétons de déconstruction reste en revanche très réduite dans les bâtiments.
Ainsi, un des principaux enjeux est de montrer que l’on peut utiliser dans un bâtiment le béton
issu du recyclage sans modifier les méthodes de mise en œuvre utilisées avec un béton
traditionnel.
Les principales étapes de gestion et traitement des déchets minéraux BTP sont :
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Conclusion
L’écologie industrielle vise à optimiser les ressources sur un territoire, qu'il s'agisse
d'énergies, d'eau, de matières, de déchets mais aussi d'équipements et d'expertises, via une
approche systémique qui s'inspire du fonctionnement des écosystèmes naturels. L’écologie
industrielle et territoriale s’appuie donc sur l’étude de la provenance et de la destination des
flux pour identifier et développer des synergies interentreprises. L’un des enjeux forts de
l’économie industrielle et territoriale consiste donc à faire se rencontrer les entreprises, et plus
largement l’ensemble des acteurs économiques, pour instaurer un climat de confiance propice
à la circulation de l’information. L’écologie industrielle et territoriale, par ses démarches
collectives et volontaires menées sur un territoire en vue d’en optimiser les ressources,
réconcilie ainsi développement économique et un meilleur usage des ressources.
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Bibliographie :
Béton, ciment : de nouvelles pistes pour mieux recycler les déchets du bâtiment
(theconversation.com)
https://www.lafargeholcim.ma/sites/morocco/files/2022-08/rapport-financier-annuel-2021.pdf
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