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DEPARTEMENT DU GENIE DES PROCÉDÉS

UE : TRAITEMENT DES DECHETS MENAGERS ET


INDUSTRIELSMENAGERS ET INDUSTRIELS

TRAVAIL PERSONNEL DE L’ETUDIANT

ANALYSE DU CYCLE DE VIE(ACV) ET BILAN


CARBONE
Rédigé par le groupe 15 :

Noms et Prénoms Matricules


DJOUDA NAWA Miriane Carolle 22G00796
DONGMO Ulrich Walter 22G01001
EKARI Aziel Loic Randy 22G00797
EPANDA ALOUMBE Jeremie Dylane 22G00798

Superviseur : Dr Paul KOUTEU

Année Académique 2023/2024

1
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES .......................................................................................................... i

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................... ii

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1

1 GENERALITES SUR L’ANALYSE DU CYCLE DE VIE .............................................. 2

1.1 INTRODUCTION A L’ANALYSE DU CYCLE DE VIE (ACV) ............................. 2

1.2 LES PRINCIPES ET PHASES D’UN CYCLE DE VIE ............................................ 4

1.3 LES ETAPES DE REALISATION L’ANALYSE DU CYCLE DE VIE .................. 5

1.4 DIFFERENTES METHODES D’EVALUATION DE L’ACV ET LES CRITERES


DU CHOIX ............................................................................................................................ 6

1.4.1 LES METHODE D'EVALUATION POUR UNE ETUDE D'ACV .................... 6

1.4.2 CRITERE POUR LE CHOIX DE LA METHODE POUR L’ACV .................... 7

1.5 CAS PRATIQUES : ACV DU PLASTIQUE .......................................................... 8

2 EVALUATION DU BILAN CARBONE ........................................................................ 13

2.1 DEFINITION............................................................................................................. 13

2.2 METHODOLOGIE DE CALCUL DU BILAN CARBONE .................................... 14

2.2.1 LES ETAPES DE REALISATION D’UN BILAN CARBONE ....................... 14

2.2.2 C ......................................................................................................................... 17

2.3 EXEMPLE DE CALCUL ET D’EVALUATION .................................................... 17

3 Mode de réduction de l’empreinte carbone ...................................................................... 18

4 Voies de sensibilisation et de communication sur l’importance de réduire l’empreinte


carbone ..................................................................................................................................... 19

CONCLUSION ........................................................................................................................ 21

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE....................................................................................... iii

i
LISTE DES FIGURES
Figure 1: étapes de l'ACV d'un produit ..................................................................................... 4
Figure 2:L’ACV de la matière plastique ................................................................................... 8
Figure 3:Des grains issus de la pomme de terre pour la fabrication de sacs biodégradable ..... 9
Figure 4:Machine de transformation ......................................................................................... 9
Figure 5 :Un supermarché à Miami pendant la crise de la COVID-19 ................................... 10
Figure 6:Des jeunes participants du festival de musique de Glastonbury, dans le Sud-Ouest de
l’Angleterre, nettoient les lieux après la fête. ........................................................................... 11
Figure 7:Un douanier indonésien surveille des containeurs de déchets arrivés illégalement à
Batam. ...................................................................................................................................... 11
Figure 8: Le recyclage des bouteilles plastiques ..................................................................... 12
Figure 9:le recyclage chimique ............................................................................................... 12
Figure 10:Une installation moderne à Fos (Sud de la France) combine incinération, recyclage
mécanique et méthanisation des déchets organiques ............................................................... 13
Figure 11;Les différents scopes et sources d’émissions de GES associées à travers la chaîne de
valeur ........................................................................................................................................ 13
Figure 12:les émissions de CO2 est la source du changement climatique .............................. 17
Figure 13:image de l'empreinte carbone ................................................................................. 18

ii
INTRODUCTION
L’analyse du cycle de vie(ACV) et le bilan carbone sont deux approches essentielles pour
évaluer l’impact environnemental des produits, des services ou des processus. L’ACV vise à
comprendre et à quantifier les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie d’un
produit, depuis l’extraction des matières premières, la production, la distribution, l’utilisation
jusqu’à la fin de vie, y compris le recyclage et élimination.
Le bilan carbone, quant à lui, se concentre spécifiquement sur la quantification des émissions
des gaz à effet de serre associées à une activité donnée, permettant ainsi de mesurer la
contribution d’une entreprise, d’un service au changement climatique. En combinant ces deux
approches, il est possible d’obtenir une vision globale des impacts environnementaux, ce qui
est essentiel pour prendre des décisions éclairées en manière de durabilité et de lutte contre le
changement climatique. Dans la suite de notre travail, il sera question pour nous de parler de la
généralité sur l’analyse du cycle de vie, de l’évolution du bilan carbone, la réduction de
l’empreinte carbone et la sensibilisation et communication.

1
1 GENERALITES SUR L’ANALYSE DU CYCLE DE VIE
1.1 INTRODUCTION A L’ANALYSE DU CYCLE DE VIE (ACV)
L‘analyse du cycle de vie (ACV) fournit des informations pouvant être utilisées par les
gouvernements, les entreprises ou les consommateurs lors d‘une prise de décision (Jolliet et al,
2005). Ce type d‘analyse prend en considération tout le cycle de vie de l‘objet d‘étude, de
l‘extraction des matières premières au transport, de l‘utilisation du produit ou du service au
rejet émis dans l‘environnement. On dit souvent de l‘ACV qu‘elle évalue les impacts potentiels
de l'objet d'étude « du berceau jusqu‘au tombeau ». Elle a aussi l‘avantage d‘offrir aux
entreprises des outils de gestion environnementale qui leur permettent de distinguer leur impact
environnemental de celui de leurs partenaires ou même de repenser la conception de leurs
produits de façon à améliorer leur empreinte environnementale (TRN, 2012).
Les organisations impliquées dans le développement des ACV :
o L‘Organisation Internationale de Normalisation (ISO),
o La Société de Toxicologie et Chimie Environnementale (SETAC)
o Le programme des Nations Unies pour l‘environnement (PNUE) (Jolliet et al, 2005).
L‘ISO a déjà publié jusqu‘à maintenant plus de 350 normes relatives à l‘environnement. Elle a
également édité la série ISO 14000 touchant aux systèmes de management environnemental.
Cette série permet aux entreprises de biens ou de services de gérer l‘impact de leurs activités
sur l‘environnement et de mesurer leurs performances environnementales (Jolliet et al.,
2005).Dans cette série de normes, plusieurs sont consacrées à l‘analyse du cycle de vie (ACV),
dont les normes ISO 14020 à ISO 14025 qui concernent les principes de marquage et de
déclarations environnementales ainsi que les normes ISO 14040 à ISO 14044 qui traitent de la
méthodologie des outils de management environnemental. Une des particularités de l‘ACV qui
la distingue des autres outils de management environnemental est le fait qu‘il s‘agit d‘une
approche relative fonctionnelle, c'est-à-dire qu‘elle s‘intéresse à la définition de la fonction du
produit et ses résultats dépendent de cette définition. La norme ISO 14040 qui régit les principes
d‘application d‘une ACV définit l‘unité fonctionnelle comme la performance quantifiée d‘un
système de produits destinée à être utilisée comme une unité de référence dans une analyse du
cycle de vie (ACV) (ISO 14040, 2005). Ainsi, si une ACV révèle par exemple que l‘action de
réfrigérer un produit X grâce à un produit Y est le « point chaud », c'est-à-dire le point le plus
polluant, de tout le cycle de vie d‘un produit, il convient de substituer le produit réfrigérant Y
responsable par un autre produit, une pratique ou un processus qui peut remplir la même
fonction à moindre coût environnemental.

2
L‘ACV est donc le seul de ces outils d‘analyse qui s‘intéresse entièrement au cycle de vie de
l'objet d'étude selon une approche multicritère. En matière d'évaluation globale et multicritère
des impacts environnementaux, l‘ACV est l‘outil le plus abouti. Sa pratique et sa diffusion
actuelles contribuent à en faire un instrument de plus en plus performant et reconnu (ADEME,
2005). Cependant, on reconnaît certaines limites pratiques et conceptuelles à cette
méthodologie comme les problèmes d‘accès aux données, l‘importance des incertitudes et la
complexité des résultats. Mais globalement l‘ACV possède un énorme potentiel notamment
grâce à son apport en matière d‘éco-conception, c'est-à-dire au niveau de la conception de
produits favorables à l‘environnement. Grâce à l'ACV, on a pu définir plusieurs principes d’éco-
conception (Jolliet et al, 2005).
Le premier principe d‘éco-conception est la dématérialisation. Il s‘agit de ne pas concevoir des
produits mais plutôt des services. Le deuxième principe clé est l'optimisation de la réduction
des quantités de matériaux de fabrication pour une même fonction. Le troisième principe
s‘observe à la phase d‘utilisation : il consiste à réduire la consommation d‘énergie en particulier
lors de la phase d‘utilisation et à diminuer le poids du produit pour toutes les applications où le
transport est important ainsi qu'à minimiser les déchets d‘utilisation (Jolliet et al, 2005).
Finalement, en fin de vie, il est recommandé de rendre le produit réutilisable et d'essayer le plus
possible d‘allonger sa durée de vie, en particulier si l‘impact de la phase de production domine
sur celui de la phase d‘utilisation (Jolliet et al, 2005).
Une autre des particularités de l‘analyse du cycle de vie (ACV) est sa capacité à remettre en
question certaines idées préconçues en matière de consommation responsable. Ainsi, certaines
études réalisées à partir d‘analyses du cycle de vie (ACV) permettent de conclure que certains
produits locaux peuvent polluer plus que d‘autres produits de la même catégorie provenant de
l‘étranger. Il s‘agit là d‘une idée qui peut être profondément dérangeante pour la plupart des
défenseurs de l‘environnement et de l‘économie locale. On pourrait voir dans ce type de
résultats une instrumentalisation d‘un outil complexe pour servir à des intérêts privés. L‘objectif
de cette recherche n‘est pas d‘évaluer une telle possibilité. Mais afin de mieux estimer la validité
des conclusions des analyses du cycle de vie (ACV), il peut être utile d‘en apprendre plus sur
comment ces études se réalisent.

3
1.2 LES PRINCIPES ET PHASES D’UN CYCLE DE VIE
Afin de proposer un reporting d’excellence, le Bilan Carbone répond aux principes
suivants :
 Cohérence : la démarche est centrée sur les besoins ;
 Exactitude : les biais et les incertitudes de la démarche sont réduits au maximum
 Exhaustivité : la démarche cherche à couvrir un maximum d’émissions ;
 Pertinence : la démarche s’intéresse aux émissions pertinentes pour l’organisation
 Transparence : la démarche doit être suffisamment transparente pour permettre une prise
de décision éclairée ;
 Vérification : la démarche doit aboutir à des résultats vérifiables.
Le cycle de vie d’un produit est composé de 5 phases :
 Matières premières : extraction, transformation, approvisionnement
 Fabrication du produit fini : assemblage, emballage, construction, etc.
 Mise en circulation : distribution et commercialisation
 Utilisation du produit : déballage, entretien, etc.
 Fin de vie : collecte, transport, recyclage, traitement des déchets, etc.

Figure 1: étapes de l'ACV d'un produit

4
1.3 LES ETAPES DE REALISATION L’ANALYSE DU CYCLE DE VIE
L’analyse du cycle de vie est une méthode permettant d’évaluer l’impact environnemental
d’un produit ou d’un service sur l’ensemble de son cycle de vie, de l’extraction des matières
premières à la fin de vie.
Définition des objectifs et du champ de l’étude ;
Plusieurs paramètres sont à définir à savoir :
 Les objectifs ;
 L’application qu’il sera faite de l’ACV : comparaison, écoconception, etc. ;
 La cible de l’étude : interne ou externe ;
 La divulgation des résultats ;
 Les frontières du système étudié ;
 L’unité fonctionnelle ;
 etc.
L’unité fonctionnelle est « l’unité de mesure utilisée pour évaluer le service rendu par le produit
» selon l’Ademe. On utilisera par exemple une unité de puissance énergétique comme le watt
pour une ampoule et une unité de longueur comme le kilomètre pour un stylo (la longueur
d’écriture). Pour obtenir une unité fonctionnelle pertinente, 3 critères doivent être étudiés :
 La durée de vie du produit ;
 La quantité et la fréquence d’utilisation ;
 La performance.
Inventaire de cycle de vie (ICV)
On quantifie ici l’intégralité des flux entrants et sortants pour chacune des phases du cycle
de vie du produit. Ces données sont rapportées à l’unité fonctionnelle choisie. Lors de l’ICV,
les flux collectés sont les facteurs d’activités et les facteurs d’émissions. Les premiers
correspondent aux kilomètres parcourus, aux tonnes transportées, etc. Quant aux facteurs
d'émissions, ils représentent les quantités d’oxyde d’azote (NOx) rejetées dans l’air et
d’Orthophosphates (PO4) rejetées dans l’eau.
L’étape de l’ICV est la plus délicate de l’analyse de cycle de vie car le risque d’erreurs est élevé.
Pour réaliser cet inventaire, deux possibilités : utiliser un logiciel d’ACV ou un tableur.
Évaluation des impacts environnementaux
Il s’agit d’évaluer les impacts potentiels pour chacun des flux entrants et sortants présents
dans l’inventaire. Ces impacts environnementaux se déclinent en 2 catégories : les midpoints et
les endpoints.

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 Les midpoints
Les midpoints caractérisent les flux en indicateurs d’impacts « problématiques », les
impacts au milieu de la chaîne de causalité. Cette méthode est la plus utilisée.
 Les endpoints
Il s’agit ici des dommages potentiels, des impacts en fin de chaîne de causalité. Les
endpoints sont moins reconnus car moins robustes scientifiquement parlant.
Interprétation des résultats
Cette étape vise à interpréter les résultats de l'évaluation des impacts afin de comprendre
les principales sources d'impacts environnementaux et d'identifier les étapes du cycle de vie qui
contribuent le plus à ces impacts. Cela permet de hiérarchiser les problèmes environnementaux
et d'identifier les opportunités d'amélioration.
Amélioration continue :
Sur la base des résultats de l'ACV, des mesures d'amélioration peuvent être identifiées pour
réduire les impacts environnementaux du produit. Cela peut inclure l'adoption de technologies
plus propres, l'amélioration de l'efficacité énergétique, l'utilisation de matériaux durables, la
réduction des émissions, la conception pour le recyclage, etc.
Communication des résultats :
Les résultats de l'ACV peuvent être communiqués aux parties prenantes pertinentes, telles
que les décideurs, les clients, les fournisseurs et le public. La communication doit être claire,
transparente et adaptée au public cible afin de faciliter la compréhension et l'utilisation des
informations.
1.4 DIFFERENTES METHODES D’EVALUATION DE L’ACV ET LES
CRITERES DU CHOIX
1.4.1 LES METHODE D'EVALUATION POUR UNE ETUDE D'ACV
Dans l'analyse du cycle de vie (ACV), plusieurs méthodes d'évaluation spécifiques peuvent être
utilisées pour évaluer les impacts environnementaux. Les méthodes les plus couramment
utilisées :
 Analyse des cycles de vie par points de référence (Eco-indicator 99, ReCiPe) :
Ces méthodes attribuent des indicateurs d'impact à chaque flux de matières et d'énergie dans
le système étudié. Les impacts sont ensuite agrégés dans des catégories environnementales
spécifiques, telles que l'épuisement des ressources, l'acidification, l'eutrophisation, le
changement climatique, etc. Les méthodes Eco-indicator 99 et ReCiPe sont largement utilisées
et fournissent des indicateurs d'impact normalisés.

6
 Analyse de l'empreinte carbone :
Cette méthode se concentre spécifiquement sur les émissions de gaz à effet de serre (GES)
liées au système étudié. Elle évalue les émissions de CO2, de méthane (CH4), d'oxyde nitreux
(N2O) et d'autres GES, en les convertissant en équivalents CO2. L'empreinte carbone permet
de quantifier l'impact du système sur le changement climatique.
 Analyse des ressources :
Cette méthode évalue la consommation de ressources naturelles dans le système étudié, en
se concentrant sur l'épuisement des ressources non renouvelables et l'utilisation des ressources
renouvelables. Elle peut inclure des indicateurs tels que l'énergie incorporée, la consommation
d'eau, la consommation de minéraux, etc.
 Analyse de l'acidification et de l'eutrophisation :
Ces méthodes évaluent les impacts environnementaux liés à l'émission de substances
acidifiantes ou eutrophisantes dans l'air ou dans l'eau. Elles mesurent l'acidification des sols et
des eaux, ainsi que la croissance excessive des algues dans les écosystèmes aquatiques.
 Analyse de la toxicité humaine et de l'écotoxicité :
Ces méthodes évaluent les impacts sur la santé humaine et les écosystèmes en se basant sur
l'exposition aux substances chimiques dangereuses présentes dans le système étudié. Elles
peuvent utiliser des indicateurs tels que les potentiels de cancer, les potentiels d'épuisement de
l'ozone, les potentiels de formation de particules, etc.
Il est important de noter que le choix de la méthode d'évaluation dépend du contexte de l'étude,
des objectifs spécifiques de l'ACV et des données disponibles. Il existe également d'autres
méthodes spécifiques qui peuvent être utilisées pour évaluer des impacts spécifiques, tels que
l'analyse de l'eau, l'analyse de la biodiversité, etc.
1.4.2 CRITERE POUR LE CHOIX DE LA METHODE POUR L’ACV
Le choix de la méthode d'évaluation la plus appropriée pour une étude d'ACV spécifique
dépend de plusieurs facteurs. Ils peuvent être :
o Objectifs de l'étude : Définissez clairement les objectifs spécifiques de l'ACV. Identifiez les
questions clés que vous souhaitez aborder afin de choisir une méthode qui répondra à ces
objectifs.
o Domaine d'application : Considérez les caractéristiques du système étudié.
o Disponibilité des données : Évaluez la disponibilité et la qualité des données nécessaires
pour chaque méthode d'évaluation. Certaines méthodes peuvent nécessiter des données
détaillées et spécifiques, tandis que d'autres peuvent fonctionner avec des données plus

7
générales. Si les données sont limitées, il peut être nécessaire de recourir à des méthodes
simplifiées ou de faire des approximations raisonnables.
o Pertinence pour les parties prenantes : Considérez les parties prenantes impliquées dans
l'étude de l'ACV. Choisissez une méthode qui sera pertinente et compréhensible pour elles.
o Normes et recommandations : Tenez compte des normes et recommandations
internationales dans le domaine de l'ACV. Les normes ISO 14040 et 14044 fournissent des
directives détaillées pour réaliser une ACV rigoureuse. Certaines normes spécifiques
peuvent également recommander l'utilisation de certaines méthodes d'évaluation.
o Comparabilité et cohérence : Si vous prévoyez de comparer les résultats d'une étude d'ACV
à d'autres études similaires, il est important de choisir une méthode d'évaluation qui soit
compatible avec celles utilisées dans les autres études. Cela garantira la comparabilité et la
cohérence des résultats.
1.5 CAS PRATIQUES : ACV DU PLASTIQUE
L’analyse du cycle de vie des matières plastiques souvent mises en accusation, les
matières plastiques peuvent avoir un cycle de vie vertueux si on prend soin de ne pas les
abandonner ou les mettre en décharge n’importe où. Production, utilisation, recyclage : trois
phases qui permettent de tirer tous les bénéfices de matériaux irremplaçables dans de nombreux
secteurs.

Figure 2:L’ACV de la matière plastique

8
L’organisation des filières de matières plastiques selon des schémas d’économie circulaire est
essentielle pour leur assurer un développement plus durable et elle repose sur 4 grandes étapes.
 Étape 1 : La production des matières de base.
Constitués à partir du Carbone, les plastiques sont produits essentiellement à partir du
raffinage, du pétrole brut, via les molécules de naphta, plus légère que l’essence. Ils peuvent
aussi être dérives de la biomasse, via l’amidon ou la cellulose de céréales, comme le maïs.

Figure 3:Des grains issus de la pomme de terre pour la fabrication de sacs biodégradable
 Étape 2 : Les filières de transformation
Le polyéthylène permet de fabriquer sacs et films alimentaires, le PVC des tuyaux, le PET
des bouteilles, le polypropylène des ustensiles de cuisine ou des pièces automobile, les
polycarbonates des DVD ou des visières de casques. Ces produits sont fabriqués dans des usines
de transformation. Ces phases de raffinage et de transformation sont très consommatrices
d’énergie.

Figure 4:Machine de transformation

9
 Étape 3 : L’utilisation des plastiques.
Parmi les innombrables usages, le « packaging » a connu une très forte progression. En
Europe, il représente 40 % de la demande (20 % pour la construction, 10 % pour l’automobile).
Les emballages sont souvent jetés après un seul usage mais, en moyenne, ils permettent de
diminuer par 4 le poids des expéditions par rapport au verre ou au bois, donc de réduire les
émissions de CO2 des transports. Dans l’alimentation, les films plastiques assurent une
meilleure hygiène. Un steak emballé avec un film peut rester 10 jours de plus sur un rayon et
réduire de 75 % le gaspillage.

Figure 5 :Un supermarché à Miami pendant la crise de la COVID-19


o La réparation et la réutilisation des objets.
La durée d’usage des produits plastiques est très variable. Réutiliser un sac à provisions
réduit son empreinte écologique. Faire réparer un équipement usuel plutôt que le renouveler va
avoir un impact notable, et faire reculer la pratique illégale de l’obsolescence programmée.
o Sens interdit : l’abandon.
Abandonner les déchets plastiques dans la nature est la pire des solutions. Via les cours
d’eau, la plupart se retrouvent dans les océans. Les déchets en mer ont toujours existé mais les
matières plastique représentent aujourd’hui plus de 80 % de leur volume. La quasi-totalité
repose sur le fond des mers et beaucoup sont microscopiques (de 1 mm à 1/1000 de mm) en
raison de la décomposition lente des polymères. L’effort repose sur les acteurs économiques,
les collectivités et beaucoup sur les citoyens.

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Figure 6:Des jeunes participants du festival de musique de Glastonbury, dans le Sud-Ouest de l’Angleterre,
nettoient les lieux après la fête.
o Impasse : la mise en décharge
Le stockage ou l’enfouissement permettent au moins d’éviter la dispersion dans la nature.
Mais, outre la pollution des sols, ce n’est pas une solution à long terme compte tenu de la
croissance exponentielle des déchets.

Figure 7:Un douanier indonésien surveille des containeurs de déchets arrivés illégalement à
Batam.

11
 Étape 4: le recyclage.
La bonne solution est de recycler les plastiques usés pour les réintroduire dans la boucle.
La méthode aujourd’hui très dominante est le recyclage mécanique. Il transforme les déchets
en des éléments réutilisables, sans changer la structure chimique de la matière. En principe, tous
les types de thermoplastiques, c’est-à-dire ceux qui se ramollissent sous l’effet de la chaleur
puis redeviennent durs en se refroidissant, peuvent être recyclés mécaniquement sans perte de
qualité. Le recyclage est bien sûr intéressant d’un point de vue environnemental mais il faut là
aussi prendre en compte tout le cycle : la collecte, le tri, le transport des déchets.

Figure 8: Le recyclage des bouteilles plastiques


o Le recyclage chimique.
Encore peu développé, le recyclage chimique vise à modifier la structure des déchets
plastiques pour les réintégrer très en amont du cycle, c’est-à-dire au niveau de la production des
matières de base. Les plastiques sont « dépolymérisés » et permettent donc de recommencer la
construction de molécules complexes. Il est aussi possible d’utiliser des déchets plastiques dans
les hauts-fourneaux : convertis en gaz de synthèse, ils peuvent remplacer le coke, le charbon ou
le gaz naturel pour transformer le minerai de fer et les autres métaux oxydés en métaux purs.

Figure 9:le recyclage chimique

12
o La récupération d’énergie
Certains déchets ne peuvent pas être recyclés parce qu’ils ne sont pas triés ou pas assez
homogènes. Ils peuvent être alors incinérés dans des installations qui permettent souvent de
produire de façon combinée de la chaleur et de l’électricité. Les incinérateurs modernes sont
dotés de technologies qui réduisent leurs émissions de gaz ou de particules. La chaleur peut être
utilisée dans des réseaux de chauffage urbain ou dans des usines qui ont besoin de beaucoup
d’énergie, comme les cimenteries.

Figure 10:Une installation moderne à Fos (Sud de la France) combine incinération, recyclage
mécanique et méthanisation des déchets organiques

2 EVALUATION DU BILAN CARBONE


2.1 DEFINITION
L’évaluation du bilan carbone, aussi appelée comptabilisation des émissions de gaz à effet de
serre est un processus visant à mesurer et à quantifier l’ensemble des émissions des gaz à effet
de serre directe et indirecte associées à une entité spécifique telle qu’une entreprise, un produit,
un service voire même un évènement. Elle vise a évaluer l’empreinte carbone d’une activité
donnée en prenant en compte toutes les sources d’émissions des gaz à effet de serre allant de la
consommation d’énergie a la gestion des déchets. Cette évaluation permet aux organisateurs de

Figure 11;Les différents scopes et sources d’émissions de GES associées à travers la chaîne de valeur

13
mieux comprendre et de prendre des mesures pour réduire leur impact sur le changement
climatique.
2.2 METHODOLOGIE DE CALCUL DU BILAN CARBONE
Cette méthode a été développée pour l'ADEME et la Mission Interministérielle pour
l'Effet de Serre afin de donner aux entreprises un outil de mesure pour identifier leurs marges
de manœuvre en matière de réduction d'émissions.
La méthode Bilan Carbone propose une évaluation globale des émissions, incluant les
émissions directes, indirectes liées à l'énergie et les émissions indirectes restantes.
2.2.1 LES ETAPES DE REALISATION D’UN BILAN CARBONE
Le bilan carbone de l'ADEME suit un enchaînement d'étape bien précis.
 Identifier le pilote du projet et les contributeurs
Il est recommandé d'avoir une personne référente en interne qui pilote le projet. De
préférence, cette personne a quelques notions sur le bilan carbone. Cela permettra de mieux
appréhender la collecte de données et la mobilisation des contributeurs en interne. Celle-ci
s'étend en effet à plusieurs départements de l'entreprise.
Les contributeurs sont les personnes en charge de récupérer les différentes informations
nécessaires au bilan carbone d'une entreprise. Il peut s'agit du directeur des ressources
humaines, de la comptabilité, du directeur de production, etc.
 Définir le périmètre de l'étude et cartographier les flux
Après avoir déterminé les objectifs de la démarche Bilan Carbone, il est essentiel de définir
le périmètre d'étude, qui dépend de plusieurs paramètres propres à l'entreprise tels que sa taille,
son secteur et ses activités.
Il s'agit de trouver un juste équilibre entre un périmètre qui reflète la réalité de l'entreprise et
ses objectifs, tout en étant suffisamment générique pour faciliter la correspondance avec les
facteurs d'émissions de la Base Carbone. Par exemple, les émissions prises en compte pour un
magasin de bricolage diffèrent de celles d'une entreprise du secteur du bâtiment, ou d'une
entreprise de services.
La cartographie des flux permet de définir ce périmètre et est une étape importante.
 Cartographie des flux
Elle consiste à identifier, quantifier et localiser les sources d'émissions de gaz à effet de serre
tout au long de la chaîne de valeur de l'entreprise, depuis l'extraction des matières premières
jusqu'à la fin de vie des produits ou services vendus.

14
Cette cartographie permet de visualiser les différents flux de l'entreprise, tels que les achats, la
production, la distribution, l'utilisation et la fin de vie, et d'identifier les postes d'émissions les
plus importants.
Elle permet également de mettre en évidence les liens entre les différents postes d'émissions et
d'identifier les opportunités d'actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
 Périmètre organisationnel, temporel et opérationnel
Une fois la cartographie des flux réalisée, il est important de définir les périmètres
organisationnel, opérationnel et temporel pour la mission de Bilan Carbone.
Le périmètre temporel détermine la durée et la fréquence de la mission. Le périmètre
organisationnel est souvent le plus complexe à définir, surtout lorsqu'il y a des participations
dans d'autres entreprises.
Il existe deux principaux obstacles lors de la définition du périmètre organisationnel : la
longueur de la chaîne de valeur et la diversification des activités de l'entreprise selon le secteur.
En effet, il peut être difficile de faire le bilan complet d'une entreprise qui sous-traite à une
entreprise tierce, ou d'une banque qui a des activités diversifiées.
Dans ces cas-là, il est possible de choisir entre deux options : un périmètre proportionnel à la
part du capital ou un périmètre prenant uniquement en compte les installations financées ou
sous contrôle direct de l'organisation.
Par défaut, le périmètre organisationnel "contrôle opérationnel" doit être utilisé, sauf si cela est
justifié.
Par exemple, un fonds d'investissement qui possède des parts dans une start-up peut justifier de
limiter le périmètre à la part du capital.
 Collecter les données
La méthode Bilan Carbone nécessite la collecte de données d'activité de l'organisation
ainsi que les facteurs d'émission correspondants pour convertir ces données en tonnes de CO2
équivalent. Cette collecte de données est une étape essentielle qui demande du temps et de la
rigueur. Il est donc recommandé de ne pas effectuer cette tâche seule et de faire participer les
différents services de l'organisation. Il est également important de documenter et d'archiver les
données collectées pour faciliter le renouvellement du bilan carbone dans le futur. Après la
collecte des données, il est utile de faire un point de mi-parcours et de sensibiliser
continuellement les référents de chaque service.
Enfin, pour aller plus loin, il est possible de mettre en place un processus de collecte périodique
de données d'activité, d'enrichir la cartographie de flux avec les nouvelles données, et d'évaluer
les risques et les opportunités liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

15
Le plus gros du travail concerne cette collecte de données.

 Définir un plan d'action


Un plan d'action consiste en une série de recommandations pour l'équipe
technique, cohérentes avec les objectifs de l'organisation, afin de réduire les émissions de gaz
à effet de serre. Les postes d'émissions les plus carbonés sont identifiés pour concentrer les
efforts. Pour chaque action, un porteur est désigné, des indicateurs de suivi et de résultat sont
définis, ainsi que le budget, le calendrier, les détails de la mission et les freins à anticiper.
Lors du renouvellement du bilan carbone, les indicateurs de suivi sont mis à jour et l'évolution
potentielle est analysée. La vision de transition bas-carbone est actualisée en s'appuyant sur
l'évolution des risques et des opportunités identifiées. Une analyse de la période entre les deux
exercices est réalisée pour apporter des modifications au plan d'actions en cours si nécessaire.
Ce processus peut être amélioré en mettant en place une collecte périodique de données et en
évaluant les risques et opportunités liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
 Communiquer sur votre bilan carbone
Il est important de communiquer les résultats du bilan carbone en interne et en externe pour
renforcer l'image et la réputation de l'entreprise et favoriser l'engagement des employés dans le
projet. Cependant, il est essentiel de rester transparent et éviter de tomber dans le greenwashing
en présentant des mesures précises et quantifiables accompagnées de résultats chiffrés.
Même en cas de résultats décevants, il est recommandé de partager le bilan carbone pour
engager l'entreprise dans une démarche de réduction des émissions de gaz à effet de serre et
suivre en temps réel les émissions.
La publication des bilans GES n'est pas une obligation pour toutes les entreprises ou
collectivités. Cependant, l'ADEME met en ligne l'ensemble des bilans GES publiés. Ces bilans
GES sont également consultables sur Wearegreen.

16
D'autres outils sont mis à disposition des entreprises, comme des simulateurs qui permettent
par exemple de simuler la résilience de l'entreprise en cas de mise en application d'une taxe
carbone ou d'une hausse drastique des cours du pétrole.

Figure 12:les émissions de CO2 est la source du changement climatique


2.2.2 C
2.3 EXEMPLE DE CALCUL ET D’EVALUATION
Exemple de détermination de l’empreinte carbone d’un sac en coton fabrique à Garoua au
Cameroun et qui sera utilisé à Douala. Ce calcul prendra en compte plusieurs étapes à savoir :
 La production :
Cela revient à calculer les émissions des gaz à effet de serre(GES) liées à la production
du coton par la SODECOTON utilisé pour fabriquer le sac. Cela inclut les émissions de
CO2 provenant de l’utilisation d’engrais, de pesticides et de machine agricole.
Estimer les émissions de GES associées à la transformation du coton en tissus par la SICAM et
à la fabrication du sac.
 Transport :
Calculer les émissions de GES générées par le transport de coton depuis les champs de
coton de la SODECOTON jusqu’à l’usine de transformation de la SICAM à Douala puis du
tissu jusqu’à l’atelier de fabrication du sac.
 Utilisation :
Évaluer les émissions de GES liées à l’utilisation du sac par le consommateur, par exemple
en considérant les émissions de GES associées au lavage.
 Fin de vie :
Estimer les émissions de GES générer par l’élimination du sac en fin de vie, que ce soit par
incinération, mise en décharge ou recyclage.
Une fois toutes ces étapes prises en compte, on peut calculer l’empreinte carbone totale du
sac en coton fabriqué à Douala. Cette empreinte peut exprimer en Kg de CO2 équivalent par
unité de produit.

17
3 Mode de réduction de l’empreinte carbone
Réduire l'empreinte carbone, c'est essentiel pour contribuer à la lutte contre le changement
climatique et préserver l'environnement. Nous présenterons dans la suite quelques modes de
réduction de l'empreinte carbone :

Figure 13:image de l'empreinte carbone


 Réduire la consommation d'énergie :
Optez pour des sources d'énergie renouvelable, comme l'énergie solaire ou éolienne, et
réduisez votre consommation d'électricité en utilisant des appareils économes en énergie et en
éteignant les appareils en veille.
 Transport durable :
Privilégiez les transports en commun, le covoiturage, le vélo ou la marche pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements. Si possible, optez pour des véhicules
électriques ou hybrides.
 Alimentation responsable :
Réduire consommation de viande et privilégiez les aliments locaux, de saison et issus de
l'agriculture biologique pour réduire les émissions de GES associées à l'agriculture et à
l'élevage.
 Gestion des déchets :
Réduire, réutiliser et recycler les déchets pour limiter les émissions de GES liées à leur
traitement et à leur élimination. Privilégier les produits durables et évitez le gaspillage.
 Consommation responsable :
Acheter des produits durables et fabriqués localement pour réduire les émissions de GES
associées à la production et au transport des biens de consommation.
 Amélioration de l'efficacité énergétique :
Isoler le logement, installer des équipements économes en énergie, réguler le chauffage et
la climatisation de manière efficace pour réduire aux mieux l’empreinte carbone liée à la
consommation d'énergie.

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 Compensation carbone :
Cette étape revient à compenser les émissions résiduelles en investissant dans des projets
de réduction des émissions de GES, tels que la reforestation, les projets d'énergie renouvelable
et identifier les sources d'émissions de GES pour mettre en place des actions de réduction
adaptées à chaque contexte.

4 Voies de sensibilisation et de communication sur l’importance


de réduire l’empreinte carbone
En adoptant de bonnes pratiques et en sensibilisant la communauté sur l'importance de
réduire l'empreinte carbone, nous pourrions ainsi contribuer activement à la protection de
l'environnement et à la lutte contre le changement climatique. Les voies de Sensibilisation et
Communication peuvent être:
Campagnes de Communication :
- Campagnes Médiatiques : Utiliser la télévision, la radio et les réseaux sociaux pour diffuser
des messages clairs sur les enjeux climatiques.
- Partenariats : Collaborer avec des célébrités, des influenceurs, des organisations et des
entreprises pour promouvoir des actions durables.
Éducation :
- Formation : Intégrer des modules sur le changement climatique et la durabilité dans les
programmes éducatifs à tous les niveaux.
- Ateliers et Conférences : Organiser des événements pour informer le public et les
professionnels sur les solutions durables.
Sensibilisation Locale :
- Communautés : Impliquer les communautés locales dans des projets environnementaux pour
renforcer la conscience écologique.
- Événements Locaux : Organiser des journées thématiques, des nettoyages écologiques ou
des marchés verts.
Plateformes en Ligne :
- Réseaux Sociaux : Utiliser les plateformes en ligne pour partager des informations, des
conseils et des actions concrètes pour réduire l'empreinte carbone.
- Sites Web et Blogs : Créer du contenu informatif sur les changements climatiques et les
solutions durables.
Collaboration et Partenariats :

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- Projets Collectifs : Collaborer avec d'autres organisations, entreprises et gouvernements
pour élaborer des initiatives et des actions conjointes en faveur de la durabilité.
- Réseautage : Participer à des réseaux locaux, nationaux et internationaux engagés dans la
sensibilisation et l'action climatique.

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CONCLUSION
En conclusion, l’ACV et le bilan carbone sont des outils essentiels pour évaluer l’impact
environnement des produits et des activités, chacun apportant une perspective unique sur la
durabilité et la réduction des GES. La différence entre les deux concepts réside dans leur porté :
l’ACV offre une vision globale des impacts environnementaux, tandis que le bilan carbone se
concentre spécifiquement sur l’émission de GES.
Pour réduire l’empreinte environnemental, il est crucial d’adopté des pratiques durable tout au
long du cycle de vie des produits, en favorisant l’utilisation des ressources renouvelable en
optimisant les processus de production et en favorisant le recyclage et la réutilisation. De plus
la sensibilisation des consommateurs et des parties prenante aux enjeux est essentielle pour
encourager l’adoption de comportement responsable et la demande des produits durables.
Il est donc primordial de promouvoir une approche intégrée de gestion environnementale basée
sur ces outils, pour avancer vers une économie plus durable et respectueux de l’environnement.

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REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
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externe
2. ISO, International Organisation for Standardisation (1997) “14040 –
Environmental Management – Life Cycle Assessment – Principles and
Framework”, EN ISO 14040, 11p.
3. ISO 14040(2005), « Management environnemental-Analyse du cycle de
vie(ACV)-Principes et cadre, Norme internationale, International journal of
LCA (2003) « The purpose of LCA in Environmental labels and concepts of
products » 18th discussion forum on life cycle assessment, Zürich, November
2002, Section life cycle management, conference reports
4. ISO 14020(2000) Étiquettes et déclarations environnementales-Principes
généraux
5. ISO 14025 (2006) Marquages et déclarations environnementales de type III-
Principes et modes opératoires.
6. ISO 14040(2005), « Management environnemental-Analyse du cycle de
vie(ACV)-Principes et cadre, Norme internationale, International journal of
LCA (2003) « The purpose of LCA in Environmental labels and concepts of
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2002, Section life cycle management, conference reports
7. JOLIVET, P. et A. AKNIN (1998). Vers une consommation soutenable : Enjeux
théoriques, perspectives empiriques, Cahier du C3ED : Centre d‘Économie et
d‘Éthique pour l‘Environnement et le Développement
8. Popovici E. (2006), Contribution à l’analyse de cycle de vie des quartiers, thèse
de doctorat, Ecole des Mines de Paris, 209 p.
9.

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