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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université Larbi Ben M’hidi Oum El Bouaghi

Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie

Département des Sciences de la Nature et de la Vie

Nº d’ordre : ……. Nº de série :……..

Mémoire

Présenté pour l’obstination du diplôme de

Master

Filière : Biologie Animale

Option : Biologie et physiologie de la reproduction

Thème

Effet d’amélioration de ginseng contre la toxicité induite par Ibuprofène

Présenté par :

Maameri Wissam et Kerrouche Yousra

Devant le jury :

Président : Mme. Moumen Yasmina MCA Université d’Oum EL Bouaghi

Rapporteur : Mme. khiel Saida MCB Université d’Oum EL Bouaghi

Examinateur: Mme. Saihia Asma MCB Université d’Oum EL Bouaghi

Année universitaire : 2019-2020


Remerciements

En préambule à ce mémoire, nous tenons à remercier le bon dieu


ALLAH le tout puissant, qui nous aide et nous donne la force et la
volonté pour réaliser ce travail.

Tout d’abord, nos sincères remerciements à notre promotrice Mme.


khiel Saida, maitre de conférence à l’université Oum El Bouaghi, pour
sa grande confiance, pour ses conseils précieux et judicieux et pour son
aide depuis le début de ce travail.

Nous voulons aussi exprimer notre profonde gratitude à Mme. Moumen


Yasmina maitre de conférence à l’université Oum El Bouaghi, pour
l’honneur qui elle nous a fait d’accepter de présider le jury.

Nos vifs remerciements également vont à Mme. Saihia Asma maitre de


conférence à l’université Oum El Bouaghi, pour l’honneur qui elle nous
a fait d’avoir accepté d’examiner notre travail.

Nous remercions à tous les enseignements de la biologie et surtout de


notre spécialité biologie et physiologie animale.

Nous remercions tout qui aide nous pour réaliser ce travail.


Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
A mes très chers parents Abd el mouméne et
Rachida, vous êtes la plus belle chose dans ma vie,
merci pour votre courage, soutien aide et surtout aide
moral.
A mes très chers frères Hamza et Nacer Eddine,
vous êtes toujours ma main droite, je vous souhaite du
succès et du progrès dans leur vie. Avec tout l’amour
et le bon souvenir que je garde envers vous.
A mon fiancé A .Walid
A mes tantes et sœurs Hadjer et Sabrina merci pour
votre courage.
A Boutheina, Wissal, Roumaissa.
A mon binôme Yousra.
A tous mes chères collègues : Boutheina, Marwa,
Maryam, Manel, Samira.
A tout la famille Maameri, Laaraidji et Amellele.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
A ceux qui j’aime le plus au monde mes très chers parents,
leurs sacrifices et leur encouragement toute ma vie, je ne
saurais jamais comment exprimer mes sentiments pour
avoir veillé sur mon éducation jamais je ne peur les
remercier assez de m’avoir donné le meilleur.
A mes chères sœurs : Dhikra, Omaima et Ghofrane.
En lui souhaitant tout le succès dans tes études et tout le
bonheur.
A mon poussin Iyad que dieu vous garde.
A mon fiancé Badr eddine qui a eu beaucoup de mérite
pour mettre fin à ce travail.
A mes grands-parents :
Chahra et Dahman, Khadija et Hamdan et toute ma
famille surtout Zin eddine, Marwa Lamis Abir et El
Khansaa.
A mon binome wissam avec qui j’ai partagé les bons et les
durs moments.
A mes amies Ikram,Boutheina,Samira,Manel,
Maryam,Warda qui ont rendu ma vie agréable et pleine de
bons souvenirs.
A la promo de Master 2 en biologie et physiologie de la
reproduction 2019/2020.
A tous ceux qui me connaissent de près ou de loin. Merci.
Sommaire :

Introduction………………………………………………………………………………….10

Chapitre 01 : Ginseng

1. Généralité………………………………………………………………………………….10

2. Différents types de ginseng et ses variétés……………………………………………....10

3. Panax ginseng C.A. Meyer (Ginseng Coréen)…………………………………………..03

3.1. Découverte et nomenclature……………………………………………………………03

3.2. Classification botanique………………………………………………..………………04

3.3. Description parties des plantes……………………...…………………………………04

3.4. Type de ginseng Coréen ………………….……………………………………………06

3.4.1. Ginseng rouge ou Hongsam………………………………………………………….06

3.4.1.a. Méthode de production…………………………………………………………….06

4. Compositions chimiques…………………………………………………………………07

5. Effets du ginseng………………………………………………………………………….09

5.1. Effet sur la reproduction masculine…………………………………………………...09

5.2. Effet antioxydant…………………………………………………………………….….10

5.3. Effet hypoglycémiant (antidiabétique)………………………………………….……..11

5.4. Effets anticancéreux………………………………………….………………………....12

5.5. Effet immunostimulant…………………………………………………………………12

5.6. Effet cardiovasculaires…………………………………………………………………13

5.7. Effets sur la mémoire……………………………………………………….…………..14

6. Posologie (Dose thérapeutique)…………………………………………………………..15

7. Interaction……………………………..…………………………………………………..16
Chapitre 02 : Ibuprofène

1. L’inflammation…………………………...……………………………………………….19

2. Les différents types d’anti-inflammatoire………………………………………………19

3. Les AINS……………………………………………………………………………….….19

3.1. Quelque classes des AINS………………………………………………………………20

3.2. Mécanisme d’action des AINS………………………………………………...….…....21

3.2.1. Les prostaglandines…………………………………………………...………………21

3.2.2. Les cyclooxygénases…………………………………………………………………..21

3.2.3. Mode d’action……………………………………….………………………………...23

3.3. Propriétés thérapeutiques…………………………………………………………...…24

3.3.1. Propriété analgésique…………………..…………………………………………….24

3.3.2. Propriété antipyrétique………………………………………………………………24

3.3.3. Propriété anti-inflammatoire………………...………………………………………25

3.4. Effets indésirables………………………………………………………………………26

3.4.1. Effets rénaux…………………………………………………………………….........26

3.4.2. Effets cardiovasculaires………………………………………………………………27

3.4.3. Effets digestifs…………………………………………………………………………28

3.4.4. Effets sur la grossesse………………………………………………………...………29

3.5. L’ibuprofène…………………………………………………………………………….30

3.5.1. Généralité…………………………………………………….………………………..30

3.5.2. Propriété physico-chimique d’ibuprofène………………….……………………….31

3.5.3. Compositions chimiques……………………………………………………………...31

3.5.4. Informations sur l’ibuprofène……………………….……………………………….32


3.5.5. Ibuprofène et la reproduction masculine……………………………………………33

3.5.6. Ibuprofène et COVID-19…………………………………….……………………….33

Chapitre 03 : Discussion…………………………………………………………………….36

Conclusion……………………………………………………………………………………40

Références bibliographiques

Résumé
Liste des tableaux :

Nᵒ de tableau Le titre La page

1 Différents types du ginseng et ses variétés


2 Description de Panax ginseng C.A. Meyer

3 Nombre de ginsénosides PPD, PPT et oléanane de ginseng


Coréen, ginseng Sanchi et ginseng Américain
4 Contenu en ginsénosides de ginseng coréen blanc et rouge

5 Posologie et mode d’emploi de ginseng

6 Les AINS utilisé en odonto-stomatologie


7 Principales différence entre les deux isoformes de COX (COX-
1 et COX-2)
8 Information sur l’ibuprofène

Liste des figues :

Nᵒ de figure Le titre La page

1 Panax ginseng C.A. Meyer ou ginseng Asiatique (Corée)

2 De gauche à droite : ginseng frais, ginseng séché, ginseng cuit à


la vapeur (100 C°, 6 h, une fois) et ginseng cuit à la vapeur
(120C°, 4 h, 3 fois).
3 Processus de fabrication du ginseng rouge à partir de ginseng
frais
4 Structure chimique de protopanaxadiol

5 Structure chimique de protopanaxatriol

6 Structure chimique d’oléanane


7 Voie biosynthétique des prostaglandines (PG) à partir de l’acide
arachidonique et l’inhibition de cette voie par les AINS

Liste des abréviations :

C.A. Meyer : Carl Anton Meyer


KRG : Korean Red Ginseng

Cm : Centimeter

°C : Degré Celsius

H : Heure

% : Pourcent

PPD : Protopanaxadiol

PPT : Protopanaxatriol

LH : Hormone lutéinisante

CREM : Modulateur de la réponse de l’AMP cyclique

Mg : Milligramme

NrF2 : Nuclear factor erythroid-2-related factor 2

ARE : Elément de réponse antioxydante

Bax : Bcl2-associated protein X

Bak : Bcl2-antagonist/killer

MAP Kinases : Mitogen-activated protein Kinase

CD4 : Cluster of differentiation 4

NK : Naturel killer

TNFα : Tumor necrosis factor

IL-1-β : Interleukine-1-β

IL-2 : Interleukine-2

Il-6 : Interleukine-6

IFN.γ : Interféron γ

EPS : Extraction Phytosandard


IMAO : Inhibiteur de la monoamine oxydase

COX : Cyclooxygénase

AIS : Anti-inflammatoire stéroïdien

AINS : Anti-inflammatoire non stéroïdien

DCI : Dénomination commune internationale

PG : Prostaglandine

A A : Acide arachidonique

Kb : Kilo base

Kda : Kilo dalton

PLA2 : Phospholipase A2

ARNm : Acide ribonucléique messager

SNC : Système nerveux central

PGE2 : Prostaglandine E2

ARF : Acute renal failure

IRA : Insuffisance rénale aigue

ADH : Hormone antidiurétique :

PGE : Prostaglandine E

PGI : Prostacycline

PGF2 : Prostaglandine F2

IBU : Ibuprofène

COVID-19 : Coronavirus Disease 19

SRAS-COV : Severe acute respiratory syndrome coronavirus

L’ACE-2 : Angiotensin converting Enzyme 2


AMPC : Adénosine monophosphate cyclique

PH : Potentiel hydrogène

Pka : Constante d’acidité

Ml : Milliliter

Min : Minute

GDNF : Glial cell-derived neurotrophic factor

NO : Oxyde nitrique

Kg : kilogramme

µmol : Micromole

g : Gramme

INSERM : Institut national de la santé et de la recherche médicale

HC : Hypogonadisme compensé

CYP11A1 : Cytochrome P450 11A1

CYP17A1 : Cytochrome P450 17A1

HSD17B3 : 17-B-hydroxysteroid dehydrogenase 3

FSH : Hormone folliculo-stimulante

HSD : Hydroxysteroid dehydrogenase

FSH : Hormone folliculo-stimulante


Introduction

Depuis la plus haute antiquité l’homme utilise les ressources naturelles, notamment les
plantes comme aliment, abris et surtout pour le soin de sa santé (Hadj-Seyd et al., 2015 ;
Beloued, 2001 ; Fleurentin et Balansard, 2002). Le ginseng est l’une de ces plantes et son
utilisation dans la médecine traditionnelle chinoise remonte à environ 5000 ans (Mancuso et
Santangelo, 2017 ; Yun, 2001). La première connaissance du ginseng en Europe remonte à
1711.

La plante est alors restée pratiquement inconnue du monde scientifique occidental jusqu’au
début des années 1960 (Coates et al., 2005 ; Soldati, 2000). Actuellement, plus de 4600
publications sur le ginseng sont référencées dans les résumes cliniques. (Coates et al., 2005 ;
Word Health Organization, 1999). Il est utilisé comme tonique et prophylactique pour
lutter contre la fatigue psychophysique et l’asthénie. (Coates et al., 2005). Sans oublier bien
sur son rôle pour prévenir les dysfonctionnements sexuels et l’infertilité chez l’homme
adulte. (Hwang et al., 2010 ; Chen et Lee, 1995).

L’infertilité est un problème majeur pour 15 à 20% des jeunes couples, et 50% des cas sont
liés à des facteurs masculins (Roodbari et al., 2015 ; Hekmatdoost et al., 2009), les causes
de l’infertilité masculines ont été identifiés, telle que les infections, la varicocèle, les
radiations les médicaments etc. (Roodbari et al., 2015 ; Agarwal et Said, 2003).

Permi ces médicaments on a les anti-inflammatoires non-stéroïdiens tel que l’ibuprofène


qui affectant la stéroїdogénèse, et en particulier les hormones reproductives et androgéniques,
des preuves sont disponibles dans la littérature à partir des années 1970 (Nangia et Jensen,
2018 ; Kristensen et al., 2016 ; Drobnis et Nangia, 2017).

Notre objectif est d’ évaluer l’effet de ginseng sur la reproduction chez les mâles adultes,
et sa capacité pour affaibli et éliminer les effets néfastes de l’ibuprofène sur le système
reproducteur masculin.

1
Chapitre l : Ginseng

1. Généralité :

Le ginseng est une plante herbacée vivace (Kitts et Hu, 2000 ; Liu et Xiao, 1992 ; Attele
et al., 1999), médicinale, traditionnelle et populaire qui a été utilisée en pays orientaux tel que
la Coré, la Chine et le Japon comme une plante phytothérapique (Yun, 2001 ; Hu, 1976 ;
Park et al., 2005).

L’histoire montre que les premiers empereurs chinois accordaient une grande valeur au
ginseng. Les premiers empereurs ont proclamé ses racines comme ayant de nombreuses
utilisations (Penny, 1998 ; Shiu, 1976), comme produit tonique et pour venir en aide aux
patients affaiblis (Daovy, 2009). En outre, il a été utilisé pour augmenter la fertilité, la
sexualité et surtout pour renforcer le corps (Penny, 1998 ; William, 1970), il a été aussi
efficace pour les maux de tête, la fatigue, les étourdissements, les nausées, l’asthme,
l’hémorragie et améliore la résistance aux agents pathogènes externes et la capacité mentale
(Park et al., 2005 ; Shibata et al., 1963 a, c).

Aux Etat Unis, le ginseng a été vendu sans prescription médicale sous forme d’extrait
liquide, de capsules, de chewing-gum, de thés, de bonbons et même de cigarettes.

Les parfums de ginseng ont été utilisés dans les cosmétiques les savons et le shampoing
(Penny, 1998 ; Carlson, 1986).
Alors le ginseng est connue comme le seigneur ou le roi des herbes (Yun, 2001 ; Hu,
1976), donc la demande de ginseng augmentait, la culture de la plante a commencé pour
compenser la diminution de l’offre de ginseng sauvage (Penny, 1998 ; Hemmerly, 1977).
La recherche a fait beaucoup de progrès, mais encore insuffisante pour découvrir
pleinement mystère du ginseng (Park et al., 2005 ; Park, 1996).

2
2. Différents types de ginseng et ses variétés :

Tab.1. Différents types du ginseng et ses variétés (Kiefer et Pantuso, 2003 ; Attele et al., 1999 ;
Radad et al., 2006).
Type de Ginseng Coréen Ginseng Ginseng Chinois Ginseng
ginseng American Japonais

Nom Panax Panax Panax


Scientifique Panax Ginseng Quinquefolius Notoginseng Japonicus

Variétés Ginsénosides :
Rouge : 32 variétés 14 Variétés 15 Variétés 08 Variétés
Blanc : 24 variétés

Rouge : Energisant
Propriété Blanc : Equilibrant Aphrodisiaque Hépatoprotecteur Tonique
coagulant

3. Panax Ginseng C.A. Meyer (Ginseng Coréen) :

3.1. Découverte et nomenclature :

La découverte de vrai ginseng « le Panax ginseng C.A. Meyer », remonte à plus de


5000ans, en Chine dans les montagnes de la Mandchourie (Guide des plantes, 2018), (en
1833, autrefois connu sous le nom de Panax Schinseng Nees, d’après un botaniste allemand,
Nees Van Esenbeck et renommé plus tard par le scientifique russe Carl Anton Meyer en
1843).(Yun, 2001 ; Wen et Zimmer, 1996).

Le mot ginseng est dérivé du terme chinois Jin Shen, qui signifie « homme racine » en
raison de la forme de sa racine qui rappelle la silhouette humaine (Penny, 1998 ; Carlson,
1986 ; Daovy, 2009).

Le nom de genre Panax est un composé grec mot Pan et Axos. Pan signifie « tout » et
Axos signifie « traiter » ce qui signifie traite toute les maladies (Choi, 2008 ; BrekhmanⅡ,
1957 ; BrekhmanⅡet Dardymov Ⅳ, 1969).

3
3.2. Classification botanique :

Les classifications botaniques du ginseng Coréen sont les suivantes :


Embranchement : Embryophyta Siphonogama.
Sous embranchement : Angiospermae.
Classe : Dicotyledoneae.
Sous classe : Archichlamydeae.
Ordre : Umbelliflorae.
Famille : Araliaceae.
Genre : Panax. (Choi, 2008 ; BrekhmanⅡ, 1957 ; BrekhmanⅡet Dardymov Ⅳ,1969).

3.3. Description parties des plantes :

Panax ginseng C.A. Meyer, est une herbe qui pousse à l’état sauvage, dans les foret
fraiches et ombragées (Park et al., 2005 ; Shibata et al., 1963 a, c).

Fig.1. Panax ginseng C.A. Meyer ou ginseng Asiatique (Corée). (Copyright Siepiepi- Belembert
avec Dominique Delaport illustrations ginseng © 2008).

4
Tab.2. Description de Panax ginseng C.A. Meyer (Goetz et al., 2009 ; De Walter et al., 2001 ;
Wichtl et Anton, 2003).

Partie de la plante Panax ginseng C.A. Meyer ou ginseng


Asiatique.
Hauteur Atteignant 80 cm de haut

Le fruit est une petite baie ovale, d’abord


Fruits portant les graines verte, murissant rouge vif, qui contient deux
graines. Les fruits sont groupés en boules au
sommet de la tige et n’apparaissent qu’à
partir de la 3 éme année après la floraison.

Fleurs blanchâtres, hermaphrodites, sont


Fleurs (organes reproducteur donnant les groupées (15 à 30) en nombreuses ombelles,
fruits) n’apparaissant qu’à partir de la troisième
année. Elles s’épanouissent en juin.

La tige, cylindrique, simple, lisse, de 40 à 50


Tige cm, pouvant atteindre 70cm, porte des
feuilles longuement pétiolées.

De couleur jaune ambré, voire blanchâtre,


Racine compacte, jamais spongieuse, cette racine
peut être simple, mais elle est souvent
partagée en deux, trois ou même quatre
racines soudées entre elles sur une certaine
longueur dans leur partie supérieur. Cette
racine a une saveur douce, sucrée.
Elle arrive à maturité entre 6 et 8ans où elle
peut atteindre 10 cm et plus.

5
3.4. Types de ginseng Coréen :

Le ginseng Coréen est une plante comprenant près de 10 espèces, aujourd’hui cultivées
partout à travers le monde (Guide des plantes, 2018), il est classé en trois types en fonction
de façon dont il est transformé :
a-Ginseng frais (moins de 4 ans, peut y être consommé à l’état frais).
b-Ginseng blanc (4-6 ans séché après pelage).
c-Ginseng rouge (récolte à l’âge de 6 ans, puis cuit à la vapeur et séché) (Yun, 2001).

Fig.2. De gauche à droite : ginseng frais, ginseng séché, ginseng cuit à la vapeur (100C°, 6 h, une fois)
et ginseng cuit à la vapeur (120C°, 4 h, 3 fois). (Ying et al., 2018).

3.4.1. Ginseng rouge ou Hongsam


3.4.1.a Méthode de production :
Le ginseng frais cultivé pendant six ans et sélectionné en fonction
Ginseng frais
de sa taille et de da forme, secoué pour éliminer la saleté.

Lavage Le ginseng est lavé avec l’eau pulvérisée pour éliminer les corps
étrangers tels que les salissures.

Fumant Le ginseng frais est cuit à la vapeur à 90~98°C, 1~3h pour une
bonne gélatinisation de l’amidon de ginseng.

Séchage La teneur en humidité sera de 15 à 18% lors d’un séchage


mécanique de 45 à 55°C et lors de diverses opérations successives

Emballage Le ginseng rouge scellé a l’oxygène peut être conservé jusqu’à


10 ans.

6
Fig.3. Processus de fabrication du ginseng rouge à partir de ginseng frais. (Lee et al., 2015 ;
Christensen, 2009).

4. Compositions chimiques :

Les compositions du ginseng n’ont pas étudies à nouveau jusqu’à 1963 (Kim, 2012 ;
Shibata et al., 1963), de manière générale, toute les espèces de ginseng contiennent des
huiles essentielles à mono terpènes, des acides gras, des polysaccharides, ainsi que des stérols.
Cette plante contient aussi de nombreux minéraux et acides aminés, des vitamines de groupe
B et C, ainsi que de nombreux oligo-éléments (zinc, l’aluminium, le fer, le magnésium, le
cuivre, le potassium, le phosphore…). Sans oublier bien sur les saponines qui sont les
principaux composants les plus actifs du ginseng sur l’organisme, ils sont isolés à partir de
racines séchée de ginseng et identifié leurs structures en 1963 par Shibata et al., (Guide des
plantes, 2018 ; Rédaction de Doctissimo, 2017 ; Kim, 2012 ; Shibata et al., 1963 ;
Shibata et al., 1965 ; Shibata et al., 1965 ; Shibata et al., 1963), ces saponines éléments
appelées ginsénosides (Kim, 2012 ; Attele et al., 1999), il représente (2-3%), constitués
principalement d’hétérosides triterpéniques tétracycliques soit protopanaxadiol soit
protopanaxatriol, très rarement d’hétérosides pentacycliques du type oléanane ( Wichtl et
Anton, 2003).

Fig.4. Structure chimique de protopanaxadiol Fig.5. Structure chimique de protopanaxatriol


(Attele et al., 1999 ; Gillis , 1997 ; Chen, 1996). (Kitts et Hu, 2000 ; Takino et al., 1982).

7
Fig.6. Structure chimique d’oléanane (Kim, 2012 ; Lu et al., 2009).

Les saponosides portent une lettre capital « R » suivie d’une lettre minuscule et
éventuellement d’un chiffre (Daovy, 2009), du protopanaxadiol (Ra, Rb1, Rb2, Rc, Rd), du
protopanaxatriol (Re, Rf, Rg1, Rg2, Rh1) (Goetz et al., 2009).
Les saponosides Ro, Rb1 et Rg1 sont généralement les plus abondants dans le ginseng de
Corée (Daovy, 2009).

Tab.3. Nombre de ginsénosides PPD, PPT et oléanane de ginseng Coréen, ginseng Sanchi et ginseng
Américain (Choi, 2008 ; Choi KT., 2002 ; Park, 2007).

Type Ginseng Coréen Ginseng Sanchi Ginseng Américain


(Chinois)
PPD 22 14 13

PPT 14 15 5

Oléanane 2 _ 1

Totale 38 29 19

Un grand nombre de saponines dans le ginseng sont convertis en ginseng rouge (Lee et al.,
2015 ; Lee et al., 2013) grâce à sa méthode de préparation (Larousse., 2001), c’est pour ça le
ginseng rouge a des effets biologiques significativement plus élevés (Nam, 2005).
Les ginsénosides Rg2, Rg6, F4, 20[E]-F4, Rh1, Rh4, Pk3, Rg, Rg5, Rz1, Rk1, Rg9, et Rg10,
ont été trouvés dans le ginseng rouge, et ceux-ci sont convertis à partir des principaux

8
ginsénosides Rb1, Rb2, Rc, Rg1, et Re (Lee et al., 2015 ; Lee et al., 2013). Il contient aussi la
vitamine D (Clauson et al., 2008).

Tab.4. Contenu en ginsénosides de ginseng coréen blanc et rouge (Choi, 2008 ; Choi, 2002 ; Park,
2007).
Commun (18) Uniquement dans le ginseng Uniquement dans le ginseng
blanc (7) rouge (13)
ginsénosides-RO, -Ra1, - Malonyle-ginsénosides-Rb1, Ginsenosides-Rh2, -Rs2, -
Ra2, -Ra3, -Rb1, -Rb2, - -Rb2, -Rc, -Rd, - Rs3, ginsénoside Rf2, 20(S)-
Rb3, -Rc, -Rd, -Re, -Rf, - koryoginsénoside-R1, ginsénoside-Rg3 20(S)-
Rg1, -Rg2, -Rg3, -Rh1, koryoginsénoside-R2, ginsénoside-Rg2, 20(R)-
quinquenoside-R1, polyacetyleneginsénoside- ginsénoside-Rh1,
notoginsénside-R1, 20-gluco- Ro notoginsénoside-R4,
ginsénoside-Rf ginsénoside Rh4,
ginsénosides-Rg5, Rg6,
20(E)-ginsénoside F4

La différence de composition se retrouve non seulement entre les différentes espèces mais
aussi entre le blanc et le rouge, les radicelles, les racines principale en fonction de l’âge de
l’échantillon, de l’origine, la méthode de la culture et de préservation, la saison de la récolte…
(Daovy, 2009 ; Leung et Wong, 2010).

5. Effets du ginseng :
5.1. Effet sur la reproduction masculine :

Le ginseng est connu comme étant adaptogène qui permet d’améliorer la performance
physique et sexuelle chez les hommes tout en favorisant la virilité (Jang, 2008), le Hongsam
est également un puissant stimulant efficace dans le traitement des troubles sexuels
(Larousse, 2001).
Les ginsénosides faciliteraient l’érection en induisant une vasodilatation et une relaxation
corps caverneux via la production d’oxyde nitrique par les cellules endothéliales, par ailleurs
les ginsénosides diminuent la production de prolactine (Opsomer et Auquiére, 2009 ;
Murphy et al., 1998 ; Murphy et Jer. Fu Lee, 2002).

9
Dans une étude ont évalué l’efficacité de KRG dans une cohorte de 45 patients, l’efficacité
de KRG a été évalué sur le dosage hormonaux et doppler, pulsé de pénis combine a une
stimulation audio-visuelle (Opsomer et Auquiére, 2009 ; Hong et al., 2002).
Les racines de ginseng agissent aussi sur les hormones, notamment les hormones sexuelles
mâles, en stimulant leur production. Il est à noter que le ginseng est reconnu avoir les effets
sur les glandes endocrines, et agit comme aphrodisiaque (Larousse., 2001), c’est le cas de
Panax ginseng qui’ est responsable de l’augmentation des taux sériques de testostérone
(Leung et Wong, 2013 ; Wang et al., 2010).
Le ginsénoside Rb1 qui est le plus actif, il agit de manière dose-dépendante sur la libération
de LH au niveau du lobe antérieur de l’hypophyse (Goetz, et al., 2009 ; Tsai et al., 2003).
Une autre expérimentation montrerait que la spermatogenèse serait stimulée par le ginseng
grâce à une action sur le CREM (modulateur de la réponse de l’AMP cyclique) (Goetz et al.,
2009 ; Park et al., 2007). Le ginseng aide également à préserver les spermatozoïdes éjaculés
(Leung et Wong, 2013 ; Wiwanitki, 2005).

5.2. Effet antioxydant :

IL est reconnu qu’un radical libre produit en excès de ce qui est raisonnablement suffisant
dans le corps affecte considérablement les changements que causés par des maladies du corps
telle que l’inflammation, le cancer, la sclérose artérielle, les maladies du cerveau et
l’augmentation de la peroxydation lipidique, sont le facteur le plus important du le
vieillissement (Choi, 2008 ; Abdel-Wahab et Ahmed, 2004 ; Wang et al., 1994).
Le ginseng a des propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Certaines études ont
montré que les extraits de ginseng et les composés de ginsénosides permettent d’inhiber
l’inflammation et d’augmenter les capacités anti-oxydantes des cellules. C’est le cas par
exemple de ginseng rouge de Corée, qui permet d’améliorer l’activité anti oxydante des
cellules cutanées des personnes atteintes d’eczéma (Guide des plantes, 2018).
Une étude réalisée sur 71 femmes ménopausées permis aux chercheurs de conclure que le
ginseng rouge aidait à réduire le stress oxydatif par l’augmentation de l’ activité des enzymes
anti oxydantes (Oh et al., 2010), une autre étude aussi de ginseng sur les rats montre que le
ginseng réduit le stress oxydatif dans certains tissus en modifier les activités enzymatiques
spécifiques qui sont nécessaires pour éliminer les radicaux libres, aussi la protection contre le
stress oxydatif (Kitts et Hu, 2000 ; Chen et Gillis, 1991 ; Yuan et al., 1999).

10
Il a été démontré que des combinaisons de différents ginsénosides ont des effets
synergiques. Bien que le ginsénoside Rb1 ou Rg1 seul n’induise que légèrement l’expression
de NrF2, qui est un facteur de transcription clé qui se lié à l’élément de réponse anti-oxydante
(ARE) et est essentiel pour réguler l’expression de nombreux antioxydants et enzymes
détoxifiantes (Wong et al., 2014).
In vitro similaire, des études menées avec des ginsénosides ont indiqué un certain degré de
protection contre les radicaux libres induit des dommages aux cellules endothéliales (Kitts et
Hu, 2000 ; Mei et al., 1994).

5.3. Effet hypoglycémiant (antidiabétique) :

La recherche sur les effets du traitement par la racine de ginseng sur la glycémie a
commencé au début du siècle dernier. Entre 1921 et 1932, des scientifiques japonais ont
rapporté que la racine de ginseng diminuait la glycémie de base et réduisait l’hyperglycémie
causée par l’adrénaline ou l’administration de glucose à haute concentration (Xie et al., 2005 ;
Wang, 1965 ; Wang, 1980).
Dans une études chez des sujets insulino-dépendants ont reçu 100 mg et 200 mg de ginseng
dans une étude aléatoire que s’est pour suivre pendant 8 semaines, ils observent une baisse de
la glycémie à jeune (Vuksan et Sievenpiper, 2005 ; Sotaniemi et al., 1995).
Il pense également que le ginseng augmente l’activité d’une protéine transporteuse du
glucose, réduit le taux d’absorption du glucose et réduit la glycogénolyse, réduisant ainsi
l’hyperglycémie (Xie et al., 2005 ; Ohnishi et al., 1996 ; Yuan et al., 1998 ; Chung et al.,
2001).
Dans une étude in vitro effectuée à penser que les ginsénosides peuvent diminuer la
glycémie par la modification du métabolisme des glucides (Couture, 2002 ; Vuksan et al.,
2000).
Les peptidoglycanes possèdent une activité hypoglycémiante (Wichtl et Anton, 2003).
Le ginseng coréen comprend une activité stimulant la sécrétion d’insuline et des substance
d’activité semblable à l’insuline (Choi. 2008 ; Ando et al., 1979 ; Takaku T et al., 1990).
Finalement, le ginseng a des effets bénéfiques sur les niveaux de la glycémie (sucre
sanguin) (Liebert, 2015).

11
5.4. Effets anticancéreux :

Le ginseng joue un rôle très important dans la protection contre les cancers.
Des études ont été démontrées que les ginsénosides présentent un effet cytotoxique direct et
inhibiteur de croissance de cellules tumorales, dont le ginsénoside Rb2 a inhibé et apoptose la
croissance de cellule tumorale et stimulé la mélongène (Attele et al., 1999 ; Ota et al., 1987 ;
Wakabayashi et al., 1998 ).
Plus précisément un groupe a effectué une comparaison systématique des ginsénosides et
des activités anti-cancéreuses parmi les racines blanches (séchées a l’air) et rouge (cuites à la
vapeur) du ginseng Asiatique, du ginseng Américain et de notoginseng, et a observé que le
ginseng blanc produit de faibles effets antiprolifératifs, tandis que le ginseng rouge présente
une augmentation significative des effets antiprolifératifs et pro-apoptotiques, le notoginseng
rouge présentant plus grandes activités anti cancéreuses (Wang et al., 2016 ; Sun et al., 2011
; Wang et al., 2007 ; Wang et al., 2006 ; Wang et al., 2008).
Le traitement au ginseng rouge a activité les caspases 3 et 9, augmenté l’accumulation
mitochondriale de Bax et de Bak qui conduit une libération accrue de cytochrome C et induit
l’apoptose (Wang et al., 2016 ; Lin et al., 2015).
Les ginsénosides Rg3 et Rh2 inhibent la prolifération des cellules cancéreuses de la prostate,
qui peuvent être associées à la modulation de trois modules de MAP Kinases (Park et al.,
2005 ; Kim et al., 2004).
Les ginsénosides Rb1, Rb2 et Rc sont métabolisés par les bactéries intestinales en un
ginsénoside nommé M1, qui inhibe la prolifération de B16 - BL6 dans les cellules de
mélanomes de souris (Attele et al., 1999 ; Wakabayashi et al., 1998 ; Hasegawa et al.,
1996 et al., 1998 ; Karikura et al., 1991).
La saponine de ginseng a récemment reçu une grande attention aux effets inhibant
l’invasion et les métastases des cellules cancéreuses (Park et al., 2005 ; Mochizuki et al.,
1995).

5.5. Effet immunostimulant :

Les effets immunostimulants du ginseng sont de plusieurs ordres et comprennent une action
permettant une augmentation du chimiotactisme, une augmentation de la phagocytose, une
stimulation des cellules Natural killer (NK).

12
Selon Cho, les différents ginsénosides agissent de manière différente sur les lymphocytes.
Rb1 et Re Stimulent la prolifération de lymphocytes. Rg1 stimule la ligne T. Helper.2 et le
développement de cellules CD4 (Goetz et al., 2009 ; Lee et al., 2004), d’ une façon générale
le ginsénoside Rg a amélioré la réponse immunitaire a médiation cellulaire (Kenarova et al.,
1990 ; Pope, 1989).
Le ginsan un polysaccharide isolé du ginseng, s’est révélé être un immunomodulateur
puissant plusieurs cytokines (TNFα), (IL-1-β), (IL-2), (IL-6) et un facteur de stimulation de la
prolifération des cellules lymphoïdes (Wenwen et al., 2015 ; Song et al., 2003).
L’administration orale d’extrait de ginseng rouge à des souris avant l’infection par le virus
H1N1 a augmenté les taux de survie des souris, augmente la teneur en interféron gamma
(IFN.γ) dans les bronches et les poumons et diminué l’inflammation, présentant ainsi des
effets antiviraux (So et al., 2018 ; Yoo et al., 2012 ; Xu et al., 2012).
Lorsqu’il a été administré par voie orale a des souris pendant une longue période, l’extrait
de ginseng rouge s’est défendu contre l’infection par le virus de la gripp.H5N1 hautement
pathogène, augmentant ainsi les taux de survie (So et al., 2018 ; Park et al., 2014).

5.6. Effet cardiovasculaire :

Les effets cardiovasculaires du ginseng ou des ginsénosides ont été largement étudies.
(Nocerino et al., 2000 ; Gillis, 1997).
Les ginsenosides protègent le cœur contre la cardiotoxicité induite par doxorobicine et
inhibent l’hypertrophie cardiaque. (Kim, 2017 ; Deng et al., 2010 ; Wu et al., 2011).
Le remodelage ventriculaire peut entrainer une détérioration de la fonction systolique
ventriculaire gauche, suivie d’une insuffisance cardiaque congestive et de la mort. Des
preuves récentes suggèrent que le ginsénoside est efficace pour alterner ce processus.
(Sun et al., 2015 ; Wang et al., 2008).
Les extraits d’éther et d’éthanol ont diminué la résistance périphérique totale et ont
provoqué une vasodilatation et une bradycardie, tandis que l’extrait aqueux de ginseng a
entrainé une augmentation significative de la résistance périphérique totale. (Kennedy et
Scholey, 2003 ; Lei et Chiou, 1986).
Kang et al., (1995 b) suggèrent que la vasorelaxation est induite par les ginsénosides via la
libération d’oxyde nitrique (NO) de cellules endothéliales, et que cela peut contribuer à l’effet
bénéfique du ginseng sur le système cardiovasculaire cela est en partie corroboré par les
résultats d’autres chercheurs (Kennedy et Scholey, 2003 ; Gillis 1997). De plus des rapports

13
récents ont montré que le ginseng a des effets pharmacologiques et médicinaux bénéfiques
pour la régulation de la pression artérielle (Kim, 2017; Baek et al., 2009).
Le ginsénoside Re a induit l’activation des canaux potassiques dans les cellules musculaires
lisses vasculaires (Kim, 2017 ; Lei et Gao q chen, 2008).
Le ginseng rouge coréen montre un effet important sur la thrombose artérielle in vitro, qui
pourrait être dû à l’inhibition de l’agrégation plaquettaire plutôt que l’anticoagulation (Kim,
2017; Lee et al., 2008 ; Lee et al., 2010).

5.7. Effet sur la mémoire :

Le ginseng possède également des bienfaits sur la mémoire, en effet il a été prouvé que la
consommation d’extraits de ginseng permettait d’améliorer la mémoire des personnes âgées
souffrant de déficience mental (Kennedy et socholey, 2003). De plus certain nombre d’études
suggèrent que le ginseng peut être efficace pour atténuer les déficits d’apprentissage
(Kennedy et Scholey, 2003 ; Wen et al., 1996).
Le ginseng rouge et les ginsénosides renforcent les nerfs cholinergiques en favorisant la
génération et la libération d’acétylcholine, qui a des effets importants sur la mémoire,
présentant ainsi ses effets sur l’apprentissage (So et al., 2018 ; Benishim et al., 1991 ; Salim
et al., 1997). Dans un modèle animal dans lequel des troubles de la mémoire avaient été induit
par des dommages à l’hippocampe, l’administration orale d’extrait de ginseng rouge
présentait des effets d’amélioration de l’apprentissage et de l’intelligence spatiale (So et al.,
2018 ; Nishiso et al., 2004).
Les expériences sur les animaux ont montré que le ginseng administré par voie orale, à une
dose de 20 mg/kg pendant 3 jours, améliorait l’apprentissage et la mémoire chez les rats
effectuant un labyrinthe (Nacerino et al., 2000).
Une étude montre que le ginsénoside Rh1 de la racine de ginseng, semble améliorer la
mémoire chez les souris normales et des souris amnésique. Chez les souris, la privation de
sommeil entraine une déficience de la mémoire.
Des auteurs de Pékin (Goetz, 2017 ; Lu et al., 2017) ont teste le Rh1 dans le déficit cognitif
induit par la privation de sommeil pendant 23 jours cette saponine a été administrée à la dose
de 20 et 40 µmol/kg à la souris. Les résultats montrent que le Rh1 a empêché l’altération
cognitive par la privation de sommeil (Goetz, 2017 ; Jung et al., 2016).

14
Pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, ils sont traités par 4,5 à 9g de
ginseng rouge de Corée par jour pendant 2 ans. Le ginseng réduire certains symptômes de la
maladie d’Alzheimer (Lee, 2009).

6. Posologie (Dose Thérapeutique) :

Tab.5. Posologie et mode d’emploi de ginseng (Goetz et al., 2009).


Pathologie Dosage Mode d’emploie Association

Préparation à l’effort Extrait sec : 50 mg De 2 à 3 semaines Monothérapie


physique intense matin et midi avant l’effort possible
Suite d’effort Extrait fluide : 30
physique intense gouttes matin et midi 2 semaines Ou coprescription
Teinture mère : 50 de quinquina, kola
Convalescence post- gouttes matin et midi
chirurgicale. EPS : 1cuillerée à
café matin et midi
Etat de faiblesse 75 mg d’extrait sec 3 mois, avec des A associer avec de
chronique matin et midi, ou arrêts de 1 mois la sauge
correspondants
Hypotension 3 mois, avec des Avec de la sauge,
artérielle chronique idem arrêts de 1 mois ou de la réglisse
Stress psychique 100 mg d’extrait sec 2 à 3 semaines ± ginkgo
continu matin et 50 mg midi,
ou correspondants ± millepertuis si
notion de risque de
dépression
Stress psychique aigu De 25 à 50 mg 1 semaine Valériane,
(sans insomnie) d’extrait sec matin, passiflore,
midi, ou aubépine
correspondants
Dysménorrhée De 50 à 200 mg par A évaluer selon le Sauge, cimifuga,
jour d’extrait sec ou cas autre à déterminer
correspondants par le médecin

15
Ménopause (trouble Jusqu’à 300 mg par 3 à 6 mois, puis à Isoflavones
de la) jour d’extrait sec ou évaluer naturelle
correspondants Valériane et
houblon si bouffées
de chaleur
Prévention des de 25 à 50 mg 3 mois Echinacea,
infections, en d’extrait sec par jour Baptisia, etc.
particulier virales, le matin ou
grippe correspondants

Etat de virose active, 100 mg d’extrait sec A évaluer par le A déterminer par le
hépatopathie virale par jour le matin ou médecin médecin
correspondants
Séquelles d’infection 50 à 100 mg de 1 à 2 semaines Propolis
d’extrait sec par jour
le matin ou
correspondants

Troubles 50 mg d’extrait sec 3 mois Ginkgo, bacopa,


cérébrovasculaires du par jour le matin et aubépine, etc.
troisième âge 25 mg à midi, ou
correspondants

7. Interaction :

Quelle que soit la variété de ginseng prisé, il convient de prendre certaines précautions
afin d’éviter les complications. Cette racine peut en effets interférer avec certains
médicaments tels que les anticoagulants comme la Warfarine (Yuan et al., 2004).
Le ginseng semble interagir avec la phénelzéne (Nardil MC), un inhibiteur de la monoamine
oxydase (IMAO) (Couture, 2002).
Il est préférable que les diabétiques ne consomment pas de ginseng, en raison du risque
accru d’hypoglycémie qui engendre la prise concomitant à l’hypoglycémiants oraux ou
d’insuline (Couture, 2002 ; Nursing, 2001).

16
Le ginseng est également déconseillé aux personnes consommant des quantités importantes
de stimulants, tel que le café et le thé (Couture, 2002 ; Allen et al., 2000).
Pour rendre le ginseng plus efficace peut être combine au maca, à l’arginine, ces derniers
permettent d’optimiser l’effet des éléments actifs du ginseng sur l’organisme (Vasquez et
Aguera-Ortiz, 2002).

17
Chapitre 02 : Ibuprofène

1. L’inflammation :

L’inflammation est un processus général de défense et adaptation de l’organisme à toute


agression tissulaire. En effet, lorsqu’ un élément étranger (un micro-organisme par exemple)
pénètre dans l’organisme (Lechat et al., 1990) cependant, cette réaction se manifeste par des
symptômes pénible, locaux (rougeur, chaleur, tumeur, douleur), généraux (fièvre, asthénie,
anorexie, myalgies, torpeur…), et parfois dangereux (occlusion ou rupture d’ une artère au
cours d’ une vascularité par exemple) (Muster, 2005 ; Dupond, 2003).

Pour atténuer ces signes, les inhibiteurs des cyclo-oxygénases (COX) font partis des
médicaments les plus indiqués et utilisés. Ils réduisent les effets recherchés (Cloutier et al.,
2014).

2. Les différents types d’anti-inflammatoires :

En fonction de leurs modes d’action on en distingue 03 types :


-Les anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS).
-Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
-Les anti-inflammatoires enzymatiques. (Limbour et De Melo, 1995 ; Muster, 1984).

3. Les AINS :
Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) sont une des classes thérapeutiques le plus
utilisées dans le monde, que ce soit dans le contexte de la prescription médicale ou de
l’automédication (Blain et al., 2000 ; Giercksky et al., 1989). Leur efficacité thérapeutique
dans de multiple indication en particulier en rhumatologie mais aussi en gynécologie en
stomatologie en traumatologie (Merle et al., 2004 ; Wolfe et al.,1999 ; Laine, 2001), dont les
anti-inflammatoires non stéroïdiens regroupent un ensemble de molécules présentant des
propriétés anti-inflammatoires antipyrétiques et analgésiques (Orliaguet et al., 2013 ;
Baccchi et al., 2012), ces trois propriétés résultent pour l’ essentiel de leur mécanisme
d’action commun (Bannwarth, 2005 ; Clemett et Groa, 2000 ; Alsalameh et al., 2003), qui
est l’ inhibition des cyclo-oxygénases (Orliaguet et al., 2013 ; Bacchi et al., 2012), cette
inhibition à l’ origine d’une action vasoconstrictrice, peut être responsable d’ effets délétères

19
sur les reins et l’appareil cardiovasculaire (Huraut et al., 2008 ; Turner et Levin, 1984 ;
Moise et al., 1988).
Certains AINS et tout particulièrement l’aspirine ont également des propriétés inhibitrice de
l’agrégation plaquettaire (Blain et al., 2000 ; Giercksky et al., 1989).
L’emploie d’AINS a visée antipyrétique a augmenté au cour des dernières années en
particulier chez l’enfant (Ulinski et Bensman, 2004 ; Del Vecchio et Sundel, 2001 ; Moghal
et al., 1998).

3.1. Quelque classes des AINS :

Tab.6. Les AINS utilisé en odonto-stomatologie (Lechat et al., 1990 ; Muster, 1984 ; Souaga, 1988).
Classes DCI

Salicyles et dérivés Acide acétylsalicylique


Acétylsalicylate de lysine
Acétylsalicylate de soduim
Diflunisal

Propioniques Ibuprofène
Kétoprofénique
Acide tiaprofénique
Naproxéne
Fénopruféne

Fenamates ou Anthraliniques Acide niflumique


Acide méfénamique
Acide méfénamique
Diclofénac

Oxicams Piroxicam
Tenoxicam

Divers Acide bucloxique

20
3.2. Mécanisme d’action des AINS :
3.2.1. Les prostaglandines :

Le nom de prostaglandine (PG) provient de prostate (V.Euler, 1935). Cependant, les


prostaglandines sont synthétisées dans presque tous les tissus (Tréchot et Jouzeau, 2014), on
trouvant dans le liquide séminal, dans le liquide amniotique, dans le sang maternel durant les
contractions utérines et dans le sang menstruel (Yves, 1975).
Chaque PG possède 20 atomes de carbone (Tréchot et jouzeau, 2014). Les
prostaglandines dérivent des acides gras essentiels combinés aux phospholipides des
membranes cellulaires chez les mammifères. Le principale précurseur des PG est l’acide
arachidonique (Derrier et Mercatello, 1997 ; Harris, 1992 ; Cashman et Mcalnuty, 1995 ),
après la libération de cet acide à partir des phospholipides membranaires sous l’influence de
la phospholipase A2, puis on a l’oxydation de AA en endoperoxydes de prostaglandines sous
l’action de deux isoenzymes appelées cyclo-oxygénase de type 1(COX-1) et de type 2 (COX-
2) (Langhendries et al., 2014 ; White house, 2005 ; Newberry et al., 1999 ; Smyth et al.,
2009).
Les prostanoides (prostaglandines, prostacyclines, et thromboxanes) ont un rôle essentiel
dans plusieurs grandes fonctions physiologiques comme : la cryoprotection digestive,
l’hemodynamique rénale et tout particulièrement le maintien de la pression de filtration
glomérulaire, en cas d’hypoperfusion, l’hémostase primaire et la régulation du tonus
vasculaire, le maintien de l’ouverture de canal artériel chez le fœtus (Tréchot et jouzeau,
2014 ; Jouzeau et al., 2004), dans le transport et la capacitation du sperme, la grossesse et le
travail, la stéroїdogénèse ovarienne et la luteolyse (Yves, 1975).
Ces médiateurs sont également impliqués dans des processus de prolifération cellulaire et
d’immunomodulation et contribuent directement à la genèse de la réaction inflammatoire
(vasodilatation, œdème, tuméfaction) (Tréchot et Jouzeau, 2014 ; Jouzeau et al., 2004).
La structure chimique des prostaglandines ne fut cependant élucidée que en 1962 par
Bergstrom et associé (Yves, 1975).

3.2.2. Les cyclooxygénases :

La première préparation purifiée de l’enzyme COX a été rapportée en 1976 (Rao et Knaus,
2008 ; Miyamoto et al., 1976).

21
Les deux enzymes ont cependant un poids moléculaire voisin de 70kda et des récepteurs
identiques tant pour leur substrat naturel que pour l’inhibition par les anti-inflammatoires non
stéroïdiens, qui empêchent la surproduction pathologique de prostaglandines (Malaise, 1996 ;
Brooks et Day, 1991 ; Rao et Knaus, 2008).

Tab.7. Principales différence entre les deux isoformes de COX (COX-1 et COX-2) (Blain et al.,
2000 ; Lipsky et al., 1998 ; Rao et Knaus, 2000 ; Yokoyama et al., 1988 ; Tréchot et Jouzeau,
2014 ; Vial, 2001 ; Jouzeau et al., 2004 ; Bannwarth, 2001 ; Masferrer et al., 1990 ; Crofford et
al.,2000).
COX-1 COX-2

Gène 22kb, chromosome 9 8kb, chromosome 1


ARNm 2,8kb. ARNm 4,3kb (instable).
Composition 602 acides aminés. 604 acides aminés.

Localisation Réticulum endoplasmique (+++) Réticulum endoplasmique (+)


Membrane nucléaire (+). Membrane nucléaire (+++).
Substrats Acide arachidonique (AA) AA et autres acides gras en C20
AA exogène (synthétisé par PLA2 AA exogènes et endogène.
des cellules voisines).
Expression Dans la plupart des tissus au Au niveau de certains organes
niveau des cellules endothéliales (reins, cerveau, prostate).
et musculaires lisses, des
artérioles ainsi qu’au niveau des
cellules du tube collecteur.

Rôles Un rôle physiologique (protection Principalement intervenir dans la


de la muqueuse gastrique, réponse inflammatoire et dans
agrégation plaquettaire, certains processus associés à la
hémostasie vasculaire maintien de prolifération cellulaire.
l’équilibre rénal sodium, eau).

Effets de Inhibition totale. Réduction de la transcription


l’aspirine Blocage de la traduction de la
protéine inductible.

22
3.2.3. Mode d’action :

C’est aux travaux de Sir John Van (Bannwarth, 2001 ; Vane, 1971), que l’on doit la
découverte du mode d’action des AINS (Bannwarth, 2001 ; Masferrer et al., 1990 ;
Crofford et al., 2000).
Les AINS sont le plus souvent administré par voie orale, cela implique que selon leur
propriété individuelle, les AINS sont absorbés par le système digestif pénètrent dans la
circulation sanguines, et sont métabolisés par le foie ou les reins (Fournier et al., 2008 ;
Smith et Collina, 2007 ; Owens et Baglin, 2000 ; Ziltener et al ., 2010 ; Mamdani et al.,
2002 ; Mehallo et al., 2006 ; Hertel, 1997).
Le mécanisme d’action principale des AINS et celui d’une inhibition de la synthèse des
prostaglandines à partir de l’acide arachidonique, par un blocage de la cyclo-oxygénase. Ils
s’opposent donc la production des prostaglandines et du thromboxane A2 (Fournier et al.,
2008 ; Smith et Colline, 2007 ; Owens et Baglin, 2000 ; Limbour et De Melo, 1995). Ils
agissent également sur la composante cellulaire de l’inflammation en bloquant la mobilité des
cellules notamment les macrophages (Limbour et De Melo, 1995).

Fig.7. Voie biosynthétique des prostaglandines (PG) à partir de l’acide arachidonique et l’inhibition de
cette voie par les AINS (Rao et Knaus, 2008 ; Smith et al., 2000).

23
3.3. Propriétés thérapeutiques :
3.3.1. Propriété analgésique :

Tous les AINS possèdent une activité analgésique. Certains AINS pourraient ainsi être
plus analgésiques que d’autre (Pillon, 2014 ; Sibilia et al., 2006).
Les propriétés analgésiques des AINS peuvent être attribuées à leur inhibition de la COX et
à la diminution subséquente des PG à la fois à la périphérie et dans le SNC (Ochroch et al.,
2003 ; Mc Crory et Lindahl, 2002).
Les AINS se représentent une classe thérapeutique de choix dans le traitement de la douleur
faible à modérée sur une courte période en postopératoire (après de chirurgies) ayant une
composante inflammatoire prédominante (chirurgie dentaire stomatologique) sans
augmentation du risque d’ effet secondaire, dont l’ efficacité de ces médicaments est appuyée
par nombreuses études chez l’adulte comme chez l’ enfant (Orliaguet et al., 2013 ; Marret
et Bonnet, 2007 ; Barden et al., 2004 ; Gersema et Baker, 1992 ; Expert panel guideline,
2008).
Il y a une hypothèse qu’ l’ibuprofène administré après une lésion de contusion médullaire,
pourrait favoriser la neuroprotection et une meilleure récupération fonctionnelle et moduler le
développement de signes de douleur neuropathique. Les résultats mettent en évidence
l’efficacité analgésique de l’ibuprofène, avec une réduction significative de la douleur
neuropathique centrale (Redondo-Castro et Navarro 2014 ; Guindon et Beaulieu, 2006 ;
Vo et al., 2009).

3.3.2. Propriété antipyrétique :

La fièvre est une réponse biologique médiée et contrôlée par le système nerveux central
C’est-à-dire la conséquence d’une modification du « point d’équilibre » du centre
hypothalamique de la thermorégulation, dont le contrôle est artificiellement élevé sous l’effets
des toxines bactérienne et des cytokines (Olive, 2006 ; Graham et al., 1999 ; Annequin et
Carbajal, 2005 ; Klaster sky et Kass, 1970). La fièvre est bénéfique et dans quelles
situations elle est dangereuse (Annequin et Carbajal, 2005 ; Mackowiak, 1994).
Des prostaglandines (en particulier la PGE2), semblent être responsables du dérèglement
du centre thermorégulateur de l’aire pré-optique de l’hypothalamus antérieur, responsable de
la fièvre (Pillon, 2014 ; Sibilia et al., 2006).

24
Les AINS sont des antipyrétique, mais pas hypothermisants (ils ne diminuent pas la
température lorsque elle-ci est normale). Ils sont inefficaces sur les hyperthermies (effort,
coup de chaleur) (Pillon, 2014 ; Sibilia et al., 2006).
L’effet antipyrétique de ce classe thérapeutique et la conséquence d’évènements qui
incluent des étapes cinétiques correspondant à l’absorption d’un médicament, puis à sa
répartition dans l’organisme jusqu’à l’hypothalamus ou du médicament permet le
rééquilibrage à un niveau normal, dont les AINS sont des inhibiteurs de la synthèse des
prostaglandines, par blocage de la cyclo-oxygénase (Olive, 2006 ; Graham et al., 1999).
Les études confirmées que le maximum de réduction de la température entre 3 et 4h après
l’administration. Il existe une corrélation entre la dose thérapeutique, les concentrations
plasmatiques, et la décroissance (Autret-Leca, 2003 ; Don Brown et al., 1992 ; Wilson et
al., 1991).
Pour cette raison l’emploi d’AINS a visée antipyrétique a augmenté plus à plus au cours
des dernières années (Ulinski et Bensman, 2004 ; Del vecchio et Sundel, 2001 ; Moghal et
Hulton, 1998).

3.3.3. Propriété anti-inflammatoire :

La réaction inflammatoire cause des signes cliniques par fois incommodants : douleur,
rougeur… (Cloutier et al., 2014 ; Kumar et al., 2010), pour atténuer ces signes, les
inhibiteurs des cyclo-oxygénases font partie des médicaments les plus indiqués idéalement, ils
réduisent les effets nuisibles de l’inflammation (Cloutier et al., 2014).
Une étude confirmée que les AINS inhibent la composante vasculaire de réaction
inflammatoire aigue. En effet, l’action anti-inflammatoire disparaît rapidement après l’arrêt de
l’AINS (Bannwarth, 2005)
Les AINS sont efficaces que les stéroïdes topiques dans le traitement de l’inflammation
postopératoire (Yan, 2001 ; Othenin-Girard et al., 1994).
L’aspirine est responsable de la libération d’adénosine qu’est une molécule anti-
inflammatoire diminué l’influx de leucocytes au site inflammatoire (Vergne et al., 2000 ;
Cronstein et al., 1999).
La consommation d’AINS est beaucoup trop importante dans les populations sportives, le
plus souvent ces substances sont obtenues librement sans contrôle médicale (Fournier, 2012 ;
Paoloni et al., 2009), donc en cas de de lésion musculaire traumatique l’emploie d’AINS

25
limiterait la réaction inflammatoire physiologique initiale et inhiberait la synthèse protéique
processus initiaux de la cicatrisation (Fournier, 2012 ; Paoloni et al.,2009).

3.4. Effets indésirables :


3.4.1. Effets rénaux :

Les prostaglandines interviennent dans la régulation du flux sanguin rénal et la filtration


glomérulaire (Capet et al., 2001 ; Solomon et Gurwitz, 1997), grâce à leur action
vasodilatatrice sur l’artériole afférent glomérulaire (Verlhac, 2004 ). Donc ils jouant un rôle
important dans le maintien de la perfusion rénale, notamment dans les situations où la volémie
est diminuée (Marret et Bonnet, 2007 ; Forrest et al., 2002).
Les AINS et anti-cox2 bloquent la production de prostacycline, substance qui protège
l’intégrité rénale en maintenant sa perfusion lors de vasoconstriction maximale, par exemple
en cas d’hypovolémie (Johr et al., 2007 ; Schaller et Kaplan, 1998 ; Ulinski et Bensman ;
2004).
Les AINS se classent au deuxième rang après les aminoglycosides en tant que cause la plus
fréquente d’ARF nephrotoxique. Ils sont connus pour provoquer une néphrite interstitielle
aigue. (Ejaz et al., 2004 ; Schrier et Henrich, 1984).
Il y a eu une baisse significatives des valeurs initiales de créatinine, lors du retrait des AINS
et une augmentation de la clairance de la créatinine lors de la nom-réception d’AINS,
suggérant une dysfonction rénale asymptomatique (réversible) due aux AINS (Ejaz et al.,
2004 ; Richards et al., 1988).
Chez 7 patients âgés de 13 à 17 ans, on a un développement d’une IRA (Créatininémie
maximale entre 1,3 et 8,3 mg/100) après le traitement par AINS (Ibuprofène, naproxéne…)
(Autret-Leca, 2006).
Les lésions rénales induites par les AINS peuvent être de type tubulo-intertitielle,
glomérulaire ou vasculaire chez les sujets âgés (Capet et al., 2001 ; Elseivers et De Broe,
1998), donc les sujets âgés sont à haut risque de nephrotoxicité de AINS (Capet et al., 2001 ;
Ailabouni et Eknoyan, 1996 ; Camu et al., 1996 ; Thomson, 1995).
Les AINS augmentent les effets de l’hormone antidiurétique (ADH) et pourraient ainsi
accroitre la nephrotoxicité de médicaments associés en augmentant leur concentration
urinaire (Pillon, 2014 ; Sibilia et Deray, 2006).
Chez les patients insuffisants rénaux une élimination prolongée des métabolites peut causer
des dommages plus important et des effets secondaires imprévisibles (Johr et al., 2007 ;

26
Murphy, 2005 ; Tegder et al., 1999), donc la déshydratation est un facteur favorise la
survenue d’une insuffisance rénale aigue au cours d’un traitement par AINS.
Les AINS classique peuvent générer des accidents rénaux en cas de prescription (> 8jours).
En revanche en cas de prescription courte post-opératoire seuls quelques rares cas de toxicité
rénale ont été décrits (Capet et al., 2001 ; Camu et al., 1996 ; Orliaguet, 2013 ; Martinez
et Fletcher, 2008).

3.4.2. Effets cardiovasculaires :

Les prostaglandines ont un certain nombre d’action sur le système cardiovasculaire (Peter
et Leeuw, 1996 ; Mc Giff et al., 1970), ce sont des facteurs importants dans l’homéostasie
cardiovasculaire, il semble logique de penser que l’inhibition pourrait retenir sur la pression
artérielle (Pillon, 2014 ; Bombardier et al., 2000), c’est le cas des AINS qui inhibent les
deux isoformes de la COX (COX-1 et COX-2) (Marret et Bonnet, 2007 ; Forrest et al.,
2002).
Les effets indésirables cardiovasculaires des AINS incluent des complications ischémiques
(syndrome coronarien aigu, accident vasculaire cérébral), l’hypertension artérielle,
l’insuffisance cardiaque ainsi que des œdèmes (Wirth et al., 2006 ; Bresalier et al., 2005).
L’utilisation chronique d’AINS pourrait être une cause de l’augmentation importante du
risques cardiovasculaires et ils entrainent une élévation de la pression artérielle (Soubrier et
al., 2013 ; Chan et al., 2009 ; Cloutier et al., 2014 ; Dubois et Rorive, 2001 ; Day et
Graham, 2013 ; Laine et al., 2008 ; Wilson et Poulter, 2006 ; Johnson, 1998 ; Johnson et
al., 1993), c’est le cas par exemple chez les personnes âgées, et que cet effet est plus observé
chez les patients qui reçoivent simultanément des médicaments antihypertenseurs, car l’AINS
réduit ses efficacités (Johnson, 1998 ; Johnson et al., 1993 ; Pillon, 2014 ; Sibilia et al.,
2006).
La prise d’AINS par des personnes ayant des antécédents de cardiopathie pourrait
exacerber une insuffisance cardiaque congestive (Cloutier et al., 2014 ; Fortin, 2010).
L’utilisation d’un inhibiteur sélectif de cox-2 entraine une augmentation de production de
thromboxane, ce qui stimule l’agrégation plaquettaire et provoque une hausse de
complications cardiovasculaires thrombotiques (Cloutier et al., 2014 ; Lehne, 2003), de plus
il peut déclencher ou aggraver une insuffisance cardiaque et provoquer des œdèmes dans 5 à
10 % des cas (Writh et al., 2006 ; Bresalier et al., 2005).

27
Il existe quelques incertitudes quant au risque d’infarctus du myocarde avec les deux
classes d’AINS (Day et Graham, 2013 ; Latimer et al., 2009).
Une différence remarquable est l’augmentation du risque d’infarctus du myocarde pendant
le traitement par ibuprofène à environ 2400 mg par jour 14, par rapport à l’effet
statistiquement non significatif à 1200 mg par jour chez les patients ont faible risque
d’événements cardiovasculaires (Day et Graham, 2013 ; Latimer et al., 2009).
Le risque d’administration des AINS varie en fonction de la posologie et mode
d’administration (Soubrier et al., 2013 ; Solomon et al., 2006).

3.4.3. Effets digestifs :

Les prostaglandines ont un rôle de protection de la muqueuse gastro-intestinale. Elles


agissent au niveau de la production du mucus, de la régulation du mucus, de la régulation de
l’acidité, et de la vascularisation locale (Capet et al., 2001 ; Lee et Feldman, 1997).
La prise d’AINS est associée à une augmentation importante du risque de complications
ulcéreuses sévères : Hémorragie digestive, perforation ou sténose gastro duodénale. (Merle
et al., 2004 ; Ofman et al., 2002).
Les AINS entrainent principalement des érosions gastriques. Alors que l’atteinte
duodénale est moins fréquent (Capet et al., 2001 ; Capet et al., 2000).
Des études menées dans les années 1960 par Davenport suggéraient que l’aspirine pouvait
endommager directement l’épithélium gastrique (Wallace, 2000 ; Davenport, 1969), car ce
médicament s’accumule dans la cellule entraine un gonflement, éventuellement au point de
lyse, un autre mécanisme de quels AINS pourraient endommager l’épithélium gastroduodénal
via le découplage de la phosphorylation oxydative dans les cellules épithéliales (Wallace,
2000 ; Somasundaram et al., 1995, Mahmud et al., 1996).
Le risque de lésions gastriques liées aux AINS est majeur au cours des trois premiers mois
de traitement (Capet et al., 2001 ; Capet et al., 2000).
Les doses d’AINS qui réduisent considérablement le PG, augmentent la sensibilité de la
muqueuse gastrique aux dommages induits par les irritants comme les sels biliaires (Wallace,
2000 ; Whittle, 1977).
Dans une étude lors d’une administration courte a visée antalgique incluant plus de 2000
patients a montré que le risque gastro-intestinal était augmenté en cas d’utilisation prolongée
(plus de cinq jours) et de dose élevée (Marret et Bonnet, 2007 ; Forrest et al., 2000).

28
La plupart des études montre que l’âge supérieur à 60 ans majore le risque de toxicité
digestive des AINS (d’un facteur 2 à 3,5) (Bardou et Barkun, 2010 ; Rahme et aL., 2007).
Le risque relatif d’ulcère symptomatique est multiplié par deux chez les sujets de 60-69 ans
par quatre chez les sujets de plus de 70 ans par rapport aux patients de 40-59 ans (Lamarque,
2004 ; Gutthann et al., 1997).
L’incidence annuelle des hémorragies digestives hautes était de 0,7%. Les ulcères
gastroduodénaux représentaient 44 % des accidents (Lamarque, 2004 ; Weil et al., 2000).
Une étude sur plus de 11000 patients, retrouve des effets comparables entre diclofénac,
Ketoprofène et Ketoralac, avec une incidence de complications hémorragiques gastro-
intestinales de 0,04 % (Orliaguet et al., 2013 ; Forrest et al., 2002).
Les AINS peuvent également induire la survenue de lésions œsophagiennes, même si ces
lésions sont plus rares (Capet et al., 2001 ; Capet et al., 2000).

3.4.4. Effets sur la grossesse :

Tout au long de la grossesse, les prostaglandines (PGE, PGI) ont un rôle non négligeable
dans un certain nombre de situations : implantation utérine de l’œuf lors de la nidation,
régulation d’hémodynamique fœtale et placentaire : ils exercent un effet vasodilatateur,
s’opposant à l’action vasoconstrictrice de l’angiotensine Ⅱ (Chevallier, 1992 ; Witter et
Niebyl, 1986).
En enfin de grossesse, d’autres prostaglandines (PGF2) exercent une action
vasoconstrictrice contracturante au niveau de la fibre utérine qu’est responsable du
déclenchement et de la poursuite du travail (Chevallier, 1992 ; Cabalero et al., 1978, Niebyl
et al.,1980 ; Zuckermann et al., 1974).
Mais les propriétés inhibitrices de la synthèse des prostaglandines par les AINS provoquent
une fermeture du canal artériel du fœtus in utéro conduisant à des complications sévères
comme l’hypertension pulmonaire non réversible du nouveau-né (Pereira Miozzari, 2012 ;
Briggs et al., 2011), parfois mortelle (Kabamba et al., 2014 ; Shintaku et al., 2012), ils
provoquent aussi un risque de défaut de septum ventriculaire, ainsi que l’avortement spontané
(Pereira Miozzari, 2012 ; Briggs et al., 2011 ; Ostensen et Shomsvoll, 2004).
Au niveau rénal, cette inhibition provoque une insuffisance rénal fœtale ou néonatale,
transitoire ou définitive pouvant entrainer la mort (Kabamba et al., 2014 ; Shintaku et al.,
2012).
29
Le retentissement fœtal de la prise d’AINS durant la deuxième moitié de la grossesse et
clairement établie, donc il parait légitime de ne pas utiliser les AINS durant la deuxième
moitié de la grossesse. (Armando et al., 2003 ; Bracken, 1986).
Un risque de cryptorchidie augmente a été observé lors d’exposition in utéro à des
analgésiques, comme ibuprofène ou aspirine (Dao et al., 2016 ; Kristensen et al., 2011 ;
Snijder et al., 2012)
Il existe une association entre la prise d’ibuprofène au premier trimestre de la grossesse et
une malformation de la paroi abdominale antérieure (Armando et al., 2003 ; Devillier, 2001).
Au cours de l’utilisation des AINS, il avait été note une réduction significative du volume
du liquide amniotique sous traitement (Chevallier, 1992 ; Marpeau et al., 1988).
L’aspirine chez la femme enceinte de manière particulière a été décrit une augmentation
d’accouchements prématurés, en plus un allongement de la durée du travail et une
exacerbations des saignements au moment de la délivrance (Kabamba et al., 2014 ; Valez
Edwards et Hartmann, 2014 ; Nielsen et al., 2001).

3.5. L’ibuprofène
3.5.1. Généralité :

L’ibuprofène (IBU) est un anti-inflammatoire non stéroïdien, est un inhibiteur de la


synthèse de prostaglandines, c’est le chef de file des propioniques. Il est largement utilisé et
est disponible en vente libre. Les ventes d’IBU sans ordonnance ont plus que triplé depuis en
1984. (Gabriel et al., 2002 ; Reynolds et Martindal, 1996 ; Goodman et Gilman’s, 1990 ;
Bousfiha et al., 2003 ; Wong et al., 2001 ; Sanchez et al., 2000).
Il est utilisé pour traiter la douleur et l’inflammation légères à modérées dans l’arthrite, la
dysménorrhée primaire, les céphalées et de nombreux autres troubles (Dill et al., 2010 ;
Kashfi et Rigas, 2005).
Il ayant une demi-vie coute (Redondo-Castro et Navarro, 2014).
Plusieurs AINS comprenant l’ibuprofène, ont été reconnus pour réduire le risque de
maladie d’Alzheimer via les mécanismes indépendants de l’inhibition de la cyclo-oxygénase
(Dill et al., 2010 ; Weggen et al.,2001), bien que les essais cliniques avec certains AINS
n’aient pas montré d’effets bénéfiques pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer
(Dill et al., 2010 ; De Jong et al., 2008).

30
3.5.2 Propriété physico-chimique d’ibuprofène :

Nom chimique : acide alpha-méthyle-4-(2-méthylpropyl) benzénéthanoique.


Autres denominations : acide p- isobutylhydratropique
acide 2- (4- isobutylphényl)-propionique
Formule moléculaire : C13H18O2
Masse moléculaire : 206,28 daltons
Formule développée :

Propriétés physicochimiques : Poudre ou cristaux blancs ou blanc cassé dégageant une


odeur caractéristique, faible solubilité dans l’eau (< 1,0 mg/ml), soluble dans une proportion
de 1/1,5 dans l’alcool, de 1/1 dans l’acétone. L’ibuprofène est aussi soluble dans une solution
aqueuse d’hydroxydes alcalins et de carbonates.

Valeurs de pka et de PH : PH : 4,6-6,0 ; dans une solution 1/20


Pka 4,91
Point de fusion : 75-77 °C
(Mellah et al., 2014 ; Pfizer Soins de Santé, 2019).

3.5.3. Compositions chimiques :

L’ibuprofène est un médicament bien ossifié une sensation de brulure désagréable dans la
bouche et la gorge.
L’ibuprofène comprend l’acide 2-(4-isobutylphényl) propionique ainsi que les sels
pharmaceutiquement acceptables, l’arginine, la lysine, l’histidine…
On’ a aussi l’acide fumarique et sa concentration présente pour inhiber la brulure du dérivé
de l’acide propionique.

31
De plus autres acides généralement à des niveaux inférieurs à 1% en poids de la formule
totale tels que les acides citrique, molique et tartarique pour conférer un gout amer
excessivement élevé à des niveaux supérieurs à 5% en poids de la formule totale.
L’inclusion de matériaux hydrocolloïdes dans la présente invention est facultative.
La présente invention contient autour du mélange racémique granulé un enrobage du dérivé
de l’acide propionique qui représente moins d’environ 5% en poids hydrocolloide.
Les revêtements hydrocolloides appropriés comprennent, mais sans s’y limiter,
l‘hydroxypropylcellulose, la gomme de xanthan, les maltrodextrines, l’hydroxyéthylcellulose,
l’ hydroxypopyl-méthylcellulose et des mélanges de ces matériaux.
Enfin de nombreux arômes et édulcorants, ont été ajoutés à la médication pour masquer le
goût et l’arrière de goût désagréables (Bunick et al., 2006).

3.5.4. Informations sur l’ibuprofène :

Tab.8. Informations sur l’ibuprofène (Cloutier et al., 2014 ; APC, 2013 ; Deglin et vallernand,
2008 ; Association des résident en pharmacie de l’Université Laval, 2010).
Nom générique Ibuprofène
Nom commercial Advil, Motrin

Début d’action en minutes 30-60


Durée d’action (en heures) (4-6)

Posologie usuelle mg/dose 200-800


(Nombre de prises/jour) (3-4)

Dose maximale (mg/jour) 1200

Indications Soulagement de la douleur légère à modérée


Abaissement de la fièvre

Exemple d’utilisation Céphalée, dysménorrhée, maux de dent, courbatures, douleurs


musculaires, osseuses ou articulaires.
Effets indésirables Nausées et vomissement
Douleurs épigastriques
Brulures estomac
Troubles abdominaux

32
Crampes ou douleurs abdominales
Etourdissements
Particularité Contre-indiqué en cas de maladies inflammatoires actives du
système gastro-intestinal ou antécédents d’ulcération
Clairance de la créatinine de < 30 ml/min
Insuffisance hépatique.

3.5.5. Ibuprofène et la reproduction masculine :

Dans une étude de 2018 dans le Actes de la National Academy of Science des Etats-Unis
(Jégou, Kristensen, 2019 ; Kristensen et al., 2018) sur l’ibuprofène montre que l’IBU
modifie l’équilibre endocrinien hypophysaire via la répression sélective transcriptionnelle
dans les testicules, entrainant un hypogonadisme compensé (Jégou, kristensen, 2019 ;
Nangia et Jensen, 2018), caractérisé par la diminution des taux plasmatiques de testostérone,
lorsque l’ibuprofène a été administré a des hommes adultes pendant 35 jours (Stutz et al.,
200 ; Lubicz-Nawrocki et al., 1980). L’IBU inhibe la glucuronidation de la testostéone dans
les microsomes hépatique humain (Sten et al., 2009 ; Kuehl et al., 2005).
L’ibuprofène affectait les cellules de Sertoli, inhibant l’hormone anti-mullérienne et
provoque un changement dans la production d’inhibine B donc diminuant le rapport inhibine
B/l’hormone folliculo-stimulante, qui sont sans doute des marqueurs indirects de la
spermatogenèse (Barbosa et al., 2020 ; Schlatt et Ehmcke , 2014 ; Nangia et Jensen, 2018 ;
Mederos et al., 2015 ; Tsigos et al., 1999).

3.5.6. Ibuprofène et COVID-19 :

L’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère coronavirus 2 (SRAS-Cov-2), est apparue


pour la première fois à Wuhan en décembre 2019, s’est rapidement prolongée dans toute la
Chine au cours des deux derniers mois (Chuan et al., 2020 ; National Health Commission
of People’s Republic of China, 2020 ).
Le mode est actuellement dominé par la propagation de la pandémie du syndrome
respiratoire aigu sévère coronavirus-2 (SARS-cov-2), qui déjà infecté près de 2000000, de
personnes dans le monde, entrainant plus de 120000 décès. Alors que la priorité des autorités
sanitaires est de limiter la propagation de ce virus et de prodiguer les meilleurs soins possibles
aux patients (Maassen, 2020 ; Panti et Narala, 2020).
33
Le ministre français de la santé Olivier Veran affirme sur Twitter que des anti-
inflammatoires comme l’ibuprofène pourraient être un facteur aggravant l’infection au
COVID-19. (Sills, 2020).
Un médecin de France cité quatre cas de jeunes patients atteints de COVID-19 et sous-
jacentes des problèmes de santé, qui ont continué à se développer de graves symptômes après
l’utilisation des AINS dans le stade précoce de la maladie. Ce constat a incite le conseil à
l’encontre de l’utilisation du l’ibuprofène dans cet état (Ritesh et Anoop, 2020 ; Day, 2020),
de plus, de récents rapports faisant état d’un effet nocif potentiel de l’ibuprofène chez des
patients atteints de COVID-19 ont fait l’objet d’une importante couverture médiatique
internationale (Mohit et al., 2020 ; Day, 2020).
Université de Reading a déclaré que les propriétés anti-inflammatoires de l’ibuprofène
pourraient « affaiblir » le système immunitaire, ce qui pourrait ralentir le processus de
récupération. Il ajoute aussi que COVID-19 réduit une enzyme clé qui régule en partie de la
concentration d’eau et de sel dans le sang et pourrait contribuer à la pneumonie. L’ibuprofène
aggrave cela contrairement au paracétamol (Day, 2020).
L’ibuprofène régule positivement l’expression d’enzyme de conversion de l’angiotensine 2
(ACE2), le récepteur qui facilite d’entrée du SRAS-COV (Massen et al., 2020 ; Li et al.,
2003).
Fang et al., ont fait valoir que les coronavirus sont liés à l’enzyme de conversion de
l’angiotensine-2 (ACE-2) et l’administration d’ibuprofène peut augmenter la biodisponibilité
de l’ACE-2 potentialisant et améliorant ainsi les processus infectieux des coronavirus (Mohit
et al., 2020 ; Fang et al., 2020).

34
Chapitre 03 : Discussion

En raison de ces circonstances difficiles dans lesquelles le monde vit aujourd’hui à cause
de ce dangereux virus (COVID-19), nous n’avons pas été en mesure de faire la partie pratique
de notre mémoire, par conséquent, nous avons essayé de nous appuyer sur des études et
recherches précédents, pour soutenir la partie pratique, et nous espérons à Dieu Tout-Puissant
d’élever cette épidémie.
L’ibuprofène a des effets nocifs sur le système reproducteur chez les mâles adultes
(Kristensen et al., 2016 ; Scott et Persaud, 1978 ; Yano et Dolder, 2002).
(Banihani, 2019 ; Nezvalova et al., 2013 ; Roodbari et al., 2015) suggèrent que
l’ibuprofène peut provoquer une réduction significative des paramètres du sperme (motilité,
morphologie, nombre et viabilité de spermatozoïdes.
Les études du système in vivo révèlent une réduction du nombre de spermatozoïdes, la
motilité et la viabilité, d’autre part in vitro ont considérablement diminué lors d’une
exposition direct en quelques minutes à l’ibuprofène (Banihani, 2019 ; Nezvalora et al.,
2013).
D’après Roodbari et al., 2015, la réduction du nombre et la viabilité des spermatozoïdes
peut être le résultat de la mort cellulaire par nécrose ou apoptoses qui a été induit par le
traitements médicamenteux.
L’ibuprofène inhibe la synthèse des prostaglandines qui a un rôle important dans la
spermatogenèse n’est pas bien connu (Roodbari et al., 2015 ; Fang et al., 2014). En
revanche, le traitement par le ginseng surtout le ginseng rouge coréen pendant 12 semaine
améliorait la morphologie et la viabilité des spermatozoïdes, de plus, le traitement avec le
ginsénoside Rg1 augmente considérablement la motilité des spermatozoïdes (Park et al.,
2016 ; Leung et Wong, 2013 ; Kim et Hwang, 2013).
Le ginsénoside Rb2 a favorisé la progression des spermatozoïdes et le ginsénoside Rc
amélioré à la fois la motilité et la progression des spermatozoïdes (Park et al., 2016 ; Chen et
al ., 2001).
Le KRG a été plus efficace que la saponine brute pour améliorer divers paramètres liés à la
spermatogenèse, tels que le score de Johnsen, la taille tubulaire séminifère, le pourcentage de
tubules contenant du sperme, le nombre de spermatozoïdes, le nombre de cellules germinales,
et la survie des spermatozoïdes. (Hwang et al., 2010 ; Fahim et al., 1982).

36
Plusieurs études ont suggéré que le ginseng améliore la spermatogenèse en activant le
modulateur d’élément sensible à l’AMPC (CERM) en induisant expression des cellules gliales
dérivé du GDNF un facteur de croissance important qui facilite la communication entre les
cellules de Sertoli et les spermatogonies (Park et al., 2016 ; Park et al., 2007 ; Yang et al.,
2011).
Des études ont confirmé que la présence d’oxyde nitrique dans les spermatozoïdes
humains a un rôle vitale dans la fonction des spermatozoïdes en particulier pour maintenir une
motilité adéquate de spermatozoïdes (Banihani, 2019 ; Banihani et al., 2018 ; Herrero et
al., 1994 ; Herrero et Gagnon, 2001).
L’IBU inhibe la synthèse d’oxyde nitrique (Banihani, 2019 ; Aeberhard et al., 1995),
par contre, certains études suggèrent que l’administration orale d’extrait de ginseng améliorait
la capacité érectile par l’augmentation de manière significative les niveaux d’oxyde nitrique
pendant environ 2 heures après 45 min d’administration dans l’endothélium et agit comme
antioxydant et a un rôle protecteur (Moyad et Park, 2012 ; Han et al., 2005 ; Wang et al.,
2010 ; De Andrade et al., 2007 ; Tachikawa et al., 1999 ; O’Hara et al., 1998 ; Leung et
Wong, 2013 ; Chen et Lee, 1995 ; Murphy et Lee, 2002). De plus il a été démontré que le
ginsénoside Re facilite la capacitation des spermatozoïdes humain et la réaction acrosomique
en améliorant la production intracellulaire de NO (Leung et Wong, 2013 ; Zhang et al.,
2007).
Les ginsénosides, qui sont les principaux constituants actifs du ginseng rouge provoquent
une relaxation des muscles lisses du corps caverneux des lapins en augmentant la libération
de NO. (Jang et al., 2008 ; Choi et al., 1998 ; Choi et al., 1999 ; Mackay, 2004).
L’IBU fait des dommages très graves sur l’ADN des spermatozoïdes et affectait la
condensation de la chromatine (Roodbari et al.,2015 ; Tripathi et al., 2012 ; Banihani,
2019 ; Banihani, 2018 ; Nezvalova et al., 2013), par ailleurs, l’extrait de ginseng a un effet
protecteur contre les dommages d’ADN grâce à sa capacité à augmenter les niveaux
antioxydants enzymatiques et non enzymatiques (Ganjkhani et al., 2019 ; Gillis ,1997 ; Lee
et al., 2007 ; Min et al., 2006 ; Zhang et al., 2008), et stimule la synthèse d’ARNm dans les
spermatogonies (Yang et al., 2010 ; Viglietto et al., 2000).
Dans une étude récente Franco-Danoise réalisé par Kristensen et al., 2018 menée par les
chercheurs de l’INSERM au sein de l’institut de recherche en santé environnement et travail
(IRSET) a montré que la prise chronique d’IBU chez les jeunes hommes sportifs induit un
déséquilibre hormonal appelé « hypogonadisme compensé » (Hélène et Bugeaud, 2018 ;
Kristensen et al., 2018 ; Salle de Press Inserm, 2018 ; Kristensen, 2017 ; Kavoussi et al.,

37
2018), dans ce cas l’IBU diminue la production de testostérone (Banihani, 2019 ;
Kristensen et al., 2018 ) et le niveau d’hormone hypophysaire LH s’élève fortement (Hélène
et Bugeaud, 2018 ; Mazaud-Guittot et al., 2013 ; Albert et al., 2013).
L’étude de kristensen et al., 2017, montre que les taux plasmatiques d’ IBU étaient
positivement corrélés et le rapport testostérone / LH diminué.
L’HC se caractérisé par des symptômes répandus notamment une baisse de libido une
réduction de la masse musculaire et de la force et une humeur et une fatigue déprimées
(Kristensen et al., 2017 ; Tajar et al., 2010 ; Moore et al., 2015 ; Dandona et Rosenberg,
2010), avec aussi des ulcères gastroduodénales et toxicités glycardiovasculaires et rénales
moins courant (Kristensen et al., 2018 ; Conaghan, 2012).
l’IBU peut supprimer la production de testostérone en modifiant les profils hormonaux
par la répression sélective de l’expression des gènes codant pour plusieurs enzymes
responsables de la stéroїdogenèse ( gène CYP11A1 enzyme de clivage de la chaine latérale
du cholestérol, gène CYP17A1, HSD17B3 gène) impliquée dans la synthèse de
l’androsténedione, un intermédiaire dans la production de testostérone (Kristensen et al.,
2018; Banihani et al., 2019 ; Ben Maamer et al., 2017), de plus l’examen de kristensen et
al., 2017, de l’effet de l’exposition à l’ibuprofène sur voies stéroïdes a montré qu’il inhibait
généralement tous les stéroïdes de la pregnenolone jusqu’à la testostérone, il noté aussi que
l’ibuprofène a réprimé l’expression des gènes codant pour des protéines et des enzymes
essentielles impliquées à la fois dans le transport du cholestérol vers les mitochondries de
cellules de Leydig.(Barbosa et al., 2020 ; Kristensen et al., 2018 ; Kristensen et al., 2017).
D’autre part l’IBU inhibe la synthés de PG qui est a un rôle dans la régulation de la
stéroїdogénèse gonadique (Morthrost et al., 2013 ; Van Der kraak et Chang, 1990 ; Wade
et Van Kraak 1993), et la stimulation de l’expression du gène de l’aromatase (Su et al.,
2007).
Selon Fahim et al., 1982 le KRG a significativement amélioré les niveaux de FSH et de
LH et augmente les niveaux de testostérone (Hwang et al., 2010 ; Fahim et al., 1982), et
d’après les résultats de Hwang et al.,2010, le KRG améliore la rétroaction réduite des
testicules à l’hypophyse, entrainant une augmentation de la quantité de testostérone sécrétée
par les cellules de Leydig stimulées par LH.
De même le traitement au ginseng a montré que une amélioration de la testostérone par
l’élévation de l’expression de HSD (Forment et al., 2005).
Les saponines de Panax ginseng C.A. Mayer normalisent le poids des testicules, de
l’épididyme, et de la vésicule séminale et sont positivement corrélées avec une augmentation

38
de la testostérone sérique peut être due à un effet direct sur le système nerveux central et les
tissus gonadiques ou a un effet indirect via l’axe hypothalamus-hypophyse-testiculaire (Jang
et al., 2011 ; Von der Pahen, 2005).
Les composants de Panax ginseng tel que les ginsénosides agissent sur la stéroïdogénèse, il
activé les androgènes y compris ceux qui modulent directement ou indirectement les
récepteurs des androgènes (Park et al., 2016 ; Hiort et Holterhus, 2003), d’autre part le
traitement par le Panax ginseng empêche la désorganisation et la régulation négative de ces
récepteurs (Park et al., 2016 ; Kapoutli et al., 2016).
Le ginseng a provoqué une augmentation des niveaux des certains enzymes responsables de
la stéroїdogénèse telle que CYP17A (Saadeldin et al., 2018 ; Cheng et al., 2016), ce qui
confirme la corrélation trouvé entre le CYP17A et la testostérone (Saadeldin et al., 2018). De
plus le Panax ginseng exerce un effet en régulant à hausse le CYP11A1 dans les testicules
de rats (Kim et al., 2011).
Le ginseng améliore les performances mentales et physiques en cas de faiblesse
d’épuisement de fatigue et pendant la convalescence (Coates et al., 2005 ; Word Health
Organization, 1999).

39
Conclusion :

En conclusion, c’est vrai que les médicaments possédant des propriétés préventives à
l’égard des maladies humaines ou animales, mais cela ne cache pas ses effets secondaires
néfastes.
La nature toujours envoyé des messages pour reconnaitre ses plantes surtout les plantes
médicinales.
Le président de la médecine traditionnelle asiatique le Panax ginseng est bien connu pour
ces effets biologiques bénéfiques sur le corps humain, bien que la plante contienne divers
ingrédients en particulier les ginsénosides qui jouent un rôle plus important dans l’exercice
d’actions pharmacologiques. Il a conférant une plus grande résistance physique et mentale aux
agents de stress et améliorant les fonctions cognitives, régule le système d’immunité. Il a
conféré des protectrices au système cardiovasculaire et possède aussi des actions antioxydant,
anticancérogène, antidiabétique. Sans oublier bien sur son rôle important sur la physiologie de
la reproduction chez l’homme, car il améliore les paramètres de sperme, utilisé pour traiter le
dysfonctionnement sexuel ainsi que, pour améliorer le comportement sexuel.
L’ibuprofène a des effets contraires, il a des effets indésirables sur le système
cardiovasculaire, digestif et rénal. La prise d’ibuprofène chez le mâle adulte en tant que un
médicament disponible en vente libre, faire un déséquilibre dans les hormones sexuelles et le
système reproducteur, C’est pour ça, il doit être recourir à la médecine traditionnelle qui offre
tous qui bénéfices et éviter l’utilisation des médicaments qui traité une maladie et entraient
plusieurs effets secondaires et non oublier pas le cout élevé de ces médicaments.

40
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70
Résumé

L’objectif de cette étude est de connaitre l’effet du ginseng pour améliorer la fertilité et
traiter les problèmes liés à la fonction reproductrice chez les mâles adultes, ainsi que
d’évaluer les effets néfastes d’ibuprofène sur cette fonction, et comment le ginseng contribue
à neutraliser cet effets.

Mais en raison de ces circonstances exceptionnelles dans le monde à cause de Pandémie de


corona, nous n’avons pas été en mesure de faire la partie pratique, c’est pour ça nous avons
pris l’aide à des résultats précédentes.

Nous avons accompli trois chapitres, nous avons parlé dans le premier chapitre de la plante
de ginseng, ses composants, ses utilisations depuis longtemps pour traiter plusieurs malades et
perturbations, notamment celles liées à la fertilité masculine, et nous avons touché dans le
deuxième chapitre parler d’un médicament fréquemment utilisé en particulier chez les
sportifs connu l’ibuprofène, utilisé pour traiter les inflammations et les douleurs, et il est
facilement d’obtenir par ce qu’il est disponible en vente libre, mais ce dernier peut provoquer
un déséquilibre clair dans la fonction reproductrice chez les mâles adultes et laisse beaucoup
des effets néfastes. Quant au troisième chapitre c’est une discussion des résultats précédents,
et d’après ces résultats nous avons conclu l’efficacité de ginseng pour éliminer les effets
nocifs d’ibuprofène sur la fertilité des mâles adultes et même en l’améliorant, et ça grâce à ses
compositions efficaces nommées les ginsénosides capables de modifier le mécanisme d’action
des enzymes en particulier les enzymes de la stéroidogénèse, et améliorer les paramètres de
sperme, sans oublier aussi l’efficacité de ginseng pour élimine la dépression et le faiblesse
que l’ibuprofène laisse.

En fin, c’est vrai que le ginseng c’est le roi des plantes, et nous suggestions d’utiliser cet
herbe dans notre vie quotidienne, et de remplacer l’ibuprofène par le ginseng pour traiter
l’inflammation, et les résultats seront meilleurs et sans risque.

Mots clés : Ginseng- Fertilité-Ibuprofène-Ginsénosides-stéroidogénèse-sperme.

71
‫الملخص‬

‫ان الهدف من هذه الدراسة هو التعرف على تأثير الجنسنغ في تحسين الخصوبة ومعالجة المشاكل‬
‫المتعلقة بالوظيفة التكاثرية عند الذكور البالغين وكذلك تقييم التأثير السلبي لاليبوبروفين على هذه‬
‫الوظيفة وكيف يساهم الجنسنغ في إبطال هذا التأثير‪.‬‬

‫لكن نظرا للظروف االستثنائية التي شهدها العالم بسبب جائحة كورونا تعذر علينا إجراء الجزء‬
‫التطبيقي فاستعنا فقط بنتائج سابقة‪.‬‬

‫لقد قمنا بإنجاز ‪ 0‬فصول ‪ ،‬تحدثنا في الفصل األول عن نبتة الجنسنغ ‪ ،‬مكوناتها ‪،‬استعماالتها منذ القدم‬
‫لمعالجة العديد من األمراض واالضطرابات ‪ ،‬خاصة المتعلقة بالخصوبة لدى الرجال ‪ ،‬في حين أننا‬
‫تطرقنا في الفصل الثاني للحديث عن دواء شائع االستعمال خاصة لدى الرياضيين يعرف باليبوبروفين‬
‫يستخدم لعالج االلتهابات واآلالم و الحصول عليه سهل كونه يباع بدون وصفة طبية ‪ ،‬اال أن هذا األخير‬
‫يمكنه أن يحدث اختالال واضحا في الوظيفة التكاثرية الذكرية ويخلف آثار كثيرة ‪ .‬أما الفصل الثالث فهو‬
‫عبارة عن مناقشة لنتائج سابقة ‪ ،‬استنتجنا من خاللها الفعالية الكبيرة للجنسنغ في إزالة اآلثار الضارة‬
‫لاليبوبروفين على خصوبة الذكور البالغين ‪ ،‬بل وحتى تحسينها وهذا بفضل مكوناته الفعالة والمتمثلة في‬
‫الجينسينوسيدات التي بإمكانها تعديل عمل العديد من اإلنزيمات ‪ ،‬خاصة التي لها دور في عملية تخليق‬
‫الهرمونات الستيرويدية ‪ ،‬إضافة إلى تحسين المعايير المتعلقة بالسائل المنوي وغيرها دون ان ننسى قدرة‬
‫الجنسنغ في التخلص من اإلكتاب والفشل الذي يخلفه االيبوبروفين‪.‬‬

‫وفي األخير إن الجنسنغ هو حقا ملك النباتات ‪ ،‬لذلك نحن نقترح أن نلجأ إلى استعمال هذه العشبة في‬
‫حياتنا اليومية ‪ ،‬واستبدال االيبوبروفين بالجنسنغ لمعالجة االلتهابات وستكون النتائج أفضل وبدون اي‬
‫خطورة‪.‬‬

‫الكلمات المفتاحية‪ :‬الجنسنغ‪-‬الخصوبة‪-‬االيبوبروفين‪-‬الجينسينوسيدات‪ -‬تخليق الهرمونات الستيرويدية‪-‬‬


‫السائل المنوي‪.‬‬

‫‪72‬‬
Abstract

The aim of this study is to investigate the effect of ginseng in improving and treating
problems related to reproductive function in adult males, as well as evaluate the negative
effect of ibuprofen on this function and how ginseng contributes to neutralizing this effect.

However, due to the exceptional circumstances that the world witnessed due to the corona
pandemic, we were unable to conduct the applied part, and we use only previous results.

We have completed three chapters that we talked in the first chapter about the ginseng
plant, its components, and its uses since ancient time in treating many disorders especially
fertility related to men. And we touched in the second chapter talk about a common drug for
use especially for athletes known as ibuprofen, which is used to treat inflammation and pain.
It is easy to obtain, as it is sold without a prescription, but the latter can cause a clear
disruption in male reproductive function and create many effects. As for the third chapter, it is
a discussion of previous results, through which we concluded the effectiveness of ginseng in
neutralizing the harmful effect of ibuprofen on fertility of adult males and even improving it,
thanks to its effective compositions represented in ginsenosides that can modify the
mechanism of action of many enzymes, especially those that have a role in the synthesis of
steroidogenesis, in addition to improving the parameters of semen, without forgetting also the
effectiveness of ginseng in removing depression and failure caused by ibuprofen.

In the end, it’s true that the ginseng the king of plants, so we suggest to using this herb in
our daily life, and replacing ibuprofen with ginseng to treat inflammation and the result will
be better and without any risk.

Keywords: Ginseng-Fertility-Ibuprofen-Ginsenosides-Steroidogenesis-Semen.

73

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