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Mémoire
Présentée pour l’obtention de diplôme :
LICENCE EN GENIE CIVILE
Spécialité Travaux publiques
Abstract
This report presents a detailed study on the design of a wastewater treatment plant. The
main objective of the project is to develop an efficient and sustainable wastewater treatment
plant in compliance with environmental standards. The study highlights the various stages in
the wastewater treatment process, the environmental and economic aspects, and aims to
propose an optimum technical solution for efficient wastewater treatment. The work carried
out in this report provides a comprehensive overview of wastewater treatment operations and
processes.
n premier lieu, je remercie "Dieu tout puissant", de m9avoir donné la force, le courage,
e voudrais remercier le président ainsi que les membres de jury, de m9 avoir fait l'honneur
e tiens à remercier l9entreprise I2E groupe EPPM pour m9avoir fait confiance et m9avoir
J
e remercie également Monsieur BELGACEM ZIED mon encadrant de stage au sein
d9ISET Tozeur d9avoir été toujours disponible pour m9orienter ainsi que et je tiens
également à remercier Monsieur ALOUI ANOUER pour ses conseils et son aide.
C
ette expérience n'a fait que renforcer mon envie de persévérer dans ce métier et m'a
donné des pistes pour pouvoir m'améliorer davantage. Merci à toute personne a
participé du près ou du loin à l9achèvement de ce travail.
Dédicaces
A mes chères parentes pour leur encouragement, leur soutient, et surtout leur sacrifice
qu’ils ont consentis à mon égard et qui m’ont soutenue durant toutes ces années de
formation.
A ma chère sœur Souhe et mon cher frère Nasreddine
A toute Ma famille
A ma très chère amies Firiel et Ahlem ainsi que tous mes amis.
A toutes la promotion 2022/2023.
A tous ceux que j’aime...
Et à tous ceux que je ne nomme pas, mais qui se reconnaîtront…
Table des Matières
1. Introduction ------------------------------------------------------------------------------------------ 20
4. Conclusion ------------------------------------------------------------------------------------------- 25
1. Introduction ------------------------------------------------------------------------------------------ 27
2. Système d'eaux usées ------------------------------------------------------------------------------- 27
5.4. Épaississeur------------------------------------------------------------------------------------- 33
6. Conclusion ------------------------------------------------------------------------------------------- 34
1. Introduction ------------------------------------------------------------------------------------------ 36
7. Conclusion ------------------------------------------------------------------------------------------- 44
1. Introduction ------------------------------------------------------------------------------------------ 46
3. Canalisation -------------------------------------------------------------------------------------------- 49
4.1.1. Dégrilleur---------------------------------------------------------------------------------- 50
4.1.2. Dessableur--------------------------------------------------------------------------------- 51
4.4. Épaississeur------------------------------------------------------------------------------------- 54
5. Conclusion ------------------------------------------------------------------------------------------- 55
1. Introduction ------------------------------------------------------------------------------------------ 58
5. Conclusion ------------------------------------------------------------------------------------------- 60
Chapitre 6 : Etude d9un mur voile ---------------------------------------------------------------------- 61
1. Introduction ------------------------------------------------------------------------------------------ 62
5. Sollicitations ----------------------------------------------------------------------------------------- 64
6. Ferraillage -------------------------------------------------------------------------------------------- 66
7. Conclusion ------------------------------------------------------------------------------------------- 74
1. Introduction ------------------------------------------------------------------------------------------ 76
2. Les parois--------------------------------------------------------------------------------------------- 76
3. Calcul du radier-------------------------------------------------------------------------------------- 88
2.1. Calcul de la Pression unitaire sur chaque bande de la paroi --------------------------- 110
3.1. Calcul la poussée des terres sur chaque bande de la paroi ----------------------------- 113
2.2. Calcul des poids unitaire sur chaque bande ---------------------------------------------- 128
2.1. Les étapes à suivre pour réaliser un réservoir cylindrique -------------------------------- 140
Aujourd9hui L'importance de l'eau est primordiale, tant du point de vue de la santé humaine
que de la préservation de l'environnement. L'eau est un élément essentiel à la vie et à toutes les
activités humaines, de la consommation quotidienne à l'agriculture, en passant par l'industrie.
En 2023, plusieurs problèmes liés à l'eau persistent à l'échelle mondiale et le principal
problème est la pollution de l'eau, les sources de pollution de l'eau sont nombreuses, allant des
rejets industriels aux pratiques agricoles intensives, en passant par la pollution urbaine.
Les contaminants tels que les produits chimiques, les métaux lourds, les nutriments et les
substances pharmaceutiques peuvent affecter la qualité de l'eau, rendant les ressources
hydriques impropres à la consommation humaine et à un usage durable.
Le traitement des eaux usées est l'une des solutions les plus importantes pour réduire la
pollution de l'eau qui consiste à mettre en place des systèmes de traitement des eaux usées
efficaces.
Dans ce cadre, les stations d'épuration (STEP) jouent un rôle crucial dans le cycle de l'eau en
traitant les eaux usées avant leur rejet dans le milieu naturel ou leur réutilisation.
Pourquoi a-t-on besoin d'une station d'épuration?
Le milieu naturel n'est souvent plus capable de traiter toute la pollution produite à
l'intérieur de nos villes c9est pourquoi le traitement des polluants contenus dans les eaux usées
nécessite la construction des stations d'épuration.
Notre projet s9inscrit dans ce contexte, Il consiste à dimensionner une station d9épuration
sise à la commune de la délégation de Morneg, rattachée administrativement au gouvernorat de
Ben Arous.
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La STEP va épurer l9excès des eaux usées et pluviales issue de la STEP existante au niveau de
Khelidia , Il se trouve à 1.85 Km de centre-ville et à 0.5 km de cité la Mosquée. Il se situe au
niveau de la rive gauche d9Oued Méliane.
La problématique qui se pose peut-être résumée sous forme des questions suivantes :
▪ Quelle est la population qui sera raccordée à cette STEP ?
▪ Quelle est la quantité d9eau effluente entrant dans la STEP ?
▪ Quelles sont les procédés d9épuration des eaux usées et pluviales ?
▪ Quels sont les ouvrages composant cette STEP et leur dimensionnement?
▪ Comment aboutir à une note de calcul génie civil technico-économique d9un des
composants d9une STEP dans notre cas le choix s9est porté sur le clarificateur ?
Les réponses à toutes ces questions seront traitées dans la suite de ce mémoire.
17
PARTIE I :
HYDRAULIQUE
18
Chapitre 1 : Présentation de
la société I2E
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1. Introduction
La présentation de la société est une étape clé pour comprendre les enjeux et les objectifs
du chapitre qui va suivre. Dans cette section, nous allons vous donner un aperçu de l'entreprise
ou de l'organisation concernée, en mettant en avant ses principales caractéristiques, son
historique, sa taille, sa structure, ses produits ou services, ainsi que son positionnement sur le
marché.
2. Présentation de la société
I2E est un bureau d9étude spécialisé dans l9Ingénierie, l9assistance technique et le
suivi des travaux dans les domaines de l9énergie et de l9environnement.
Crée en 1993 par le leader mondial dans le secteur de l9eau DHV Group.
En 2007, le groupe DHV a cédé ses parts au Groupe EPPM.I2E a pour mission
d9intervenir en Afrique dans les domaines des études environnementales, le secteur de
l'eau, la sécurité industrielle et le domaine de l'Oïl & Gas.
Grâce à son équipe de spécialistes et réseau d'experts ayant chacun un ou plusieurs
domaines de compétence et l'approche novatrice avec laquelle chaque projet est abordé,
I2E se distingue de ses concurrents.
Riche de savoir-faire dans les domaines du management environnemental, de la
gestion des risques, de la sécurité, du traitement des eaux domestiques et industrielles,
et de la réglementation environnementale, I2E met à la disposition de ses clients :
Une équipe pluridisciplinaire pour assister les maîtres d'ouvrages privés et publics à
planifier, et à réaliser leurs projets d9aménagement et de gestion industrielle et urbaine
dans le respect de l'environnement.
Une approche globale de la gestion des milieux pour une prise en compte de
l'environnement dans toutes ses composantes.
20
2.1. Groupe EPPM dans le monde
Le siège social d'EPPM est basé en Tunisie avec des filiales mondiales en Algérie,
en Libye, en Angola, en République démocratique du Congo, en Arabie saoudite, aux
Émirats arabes unis (Dubaï et Abu Dhabi), en Irak et à Oman.
21
2.3. Historique
2.4. Contact
Pour obtenir plus d9informations concernant leurs services, vous pouvez contacter l9 entreprise
par :
Tableau 1 : Contact de la société I2E
Lieu 05 rue de l'Argent, Immeuble Fatma.
Les jardins du Lac 2 .1053 Tunis
Téléphone 71 192 015
Fax (+216) 71 192 415
Email i2e@i2e.com.tn
site web www.i2e.com
22
Figure 5 : Localisation de la société I2E
23
2.5.4. Gestion des risque industriels
La maitrise des risques industriels est un enjeu primordial pour la pérennité de
l9entreprise et le développement de ses activités. I2E offre des prestations adaptées aux
besoins de ses clients pour la mise en conformité réglementaire, la maitrise et le
traitement des risques.
3. Présentation du client
L´Office national de l´assainissement a été créé en vertu de la loi n° 73/74 en date du 3 août
1974, avec pour mission d´assurer la gestion du secteur de l´assainissement.
La loi portant création de l´Office a été amendée par la loi n°93/41, datée du 19 avril 1993, en
vertu de laquelle l'ONAS est passé du rôle de gestionnaire du réseau d'assainissement à celui
de principal intervenant dans le domaine de la protection du milieu hydrique et de la lutte contre
toutes les sources de pollution.
L´ONAS est un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la
personnalité civile et de l´autonomie financière. Il est placé sous la tutelle du Ministère des
Affaires locales et de l'environnement.
Les domaines d9intervention de l9ONAS englobent :
24
3.2. Les travaux
Réalisation des projets d9assainissement et le contrôle des projets réalisés par les autres
intervenants tels que les promoteurs immobiliers, publics ou privés&
4. Conclusion
En conclusion de ce chapitre, nous avons également évoqué les valeurs et les
principes qui animent la société, ainsi que les défis et les opportunités auxquels elle est
confrontée. Enfin, nous avons analysé les facteurs clés de succès qui ont permis à la
société de se développer et de prospérer.
25
Chapitre 2 : Etude
bibliographique
26
1. Introduction
L'étude bibliographique est une étape cruciale dans la recherche scientifique. Elle
permet de collecter et de synthétiser les travaux déjà réalisés sur un sujet donné, en vue
d'identifier les lacunes et les avancées dans le domaine étudié. Dans ce chapitre, nous
allons donc présenter les différentes sources que nous avons consultées pour mener à
bien notre recherche.
3. L’importance du projet
Les stations d'épuration sont très importantes car elles sont chargées de traiter les
eaux usées afin d'éliminer les polluants et les contaminants qu'elles contiennent, avant
de les rejeter dans l'environnement. Voici quelques raisons pour lesquelles les stations
d'épuration sont importantes :
27
3.1. Protection de l’environnement
Les stations d'épuration permettent d'éliminer ces polluants avant que les eaux usées
soient rejetées dans l'environnement, ce qui préserve la qualité de l'eau et de
l'environnement.
4. Description du projet
Compte tenu du développement socio-économique qu9a connue la zone de la Kelda durant
ces dernières années, et vu la spécificité de la zone ainsi que son emplacement, il est devenu
indispensable d9améliorer le niveau de vie des citoyens et protéger l9environnement, notamment
contre la pollution hydrique.
A cet effet, l9Office National de l9Assainissement a confié au bureau d9études I2E l9étude
d9exécution de la nouvelle station d9épuration de la Khelidia sur le site de la future STEP
28
d9Ellalef ainsi que l9étude d9exécution du système de transfert et du réseau d9assainissement en
eaux usées de la ville.
29
X : 606959.33 m Est
Y : 4057001.18 m Nord
4. Fonctionnement de la STEP
4.1. Définition
Une station d9épuration des eaux usées ou plus communément appelé STEP, est un centre
de traitement de l9eau. Ce centre de traitement a deux missions bien distinctes. La première,
recycler les eaux usées en éliminant les polluants avant leur rejet dans la nature.
La deuxième, rendre les eaux naturelles propres et sans danger pour la consommation humaine.
30
Une station d9épuration élimine les polluants de l9eau à travers quatre procédés :
▪ Traitement mécanique qui élimine les déchets par tamisage et décantation.
▪ Traitement biologique qui élimine les matières organiques et minérales par la culture
microbienne.
▪ Traitement chimique qui élimine les substances dangereuses par l9ajout de produits
chimiques.
▪ Désinfection par UV, ozonisation ou par le chlore qui tuent les germes pathogènes.
31
4.2.2. Filière Boue
▪ Recirculation des boues et extraction des boues en excès ;
▪ Épaississement des boues en excès ;
▪ Lits de séchage avec unité de déshydratation mécanique de secours.
▪ Hangar pour stockages des boues déshydratées.
A ces deux filières s9ajoute des ouvrages et équipements annexes indispensable au bon
fonctionnement de la station d9épuration qui sont :
▪ Eaux industrielles et lavage de machines ;
▪ Poste toutes eaux ;
▪ Eaux d9arrosage des espaces verts ;
▪ Poste de livraison électrique ;
▪ Groupe électrogène.
5.1.1. Dégrillage
Le dégrillage est la première étape du prétraitement des eaux usées. Il est placé en amont
des dispositifs de traitement. Il consiste à éliminer les déchets plus au moins volumineux. Le
dégrillage permet de protéger les ouvrages en aval de la station contre les dommages qui
peuvent être causés par les objets de grande taille contenus dans le flux des eaux usées.
32
5.1.2. Dessablage
Le dessablage et le dégraissage sont souvent réalisés au sein d9une même unité de
traitement, c9est le dessableur dégraisseur. L9extraction des sables peut se faire par raclage de
fond ou par pompage, et l9extraction des graisses rassemblées à la surface des eaux sous forme
d9écume se fait à l9aide de pont racleurs.
Chaque clarificateur sera équipé d9un pont racleur, à entraînement central ou périphérique. Le
pont racleur entraîne une ou plusieurs lames de raclage du fond et un racleur de surface pour la
récupération des flottants.
5.4. Épaississeur
L'épaississement des boues est un processus important dans le traitement des eaux usées car
il permet de réduire le volume des boues à traiter, ce qui facilite leur gestion, leur stockage et
leur transport. L'épaississement des boues est généralement réalisé par la gravité ou par
l'application d'une force centrifuge, ce qui permet de séparer une partie du liquide et
d'augmenter la concentration en matières solides.
33
6. Conclusion
En conclusion de ce chapitre, nous avons présenté notre étude bibliographique qui nous a
permis de collecter et de synthétiser les travaux déjà réalisés sur le sujet étudié. Cette étude
bibliographique nous a permis de mieux cerner le sujet étudié.
34
Chapitre 3 : Dimension de la
station de pompage
35
1. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons examiner de plus près les différents éléments qui déterminent
la dimension de la station de pompage. Nous aborderons également les différentes
caractéristiques de la station de pompage, les tuyaux d'aspiration et de refoulement, les
dispositifs de régulation et de contrôle.
2. Horizon d’études
L9horizon final de l9étude est 2041. Les horizons retenus pour les calculs et les projections
intermédiaires sont : 2017, 201, 2026, 2031 et 2036. L9année 2016 sera considérée comme
l9année de référence de la situation actuelle.
3. Données démographiques
3.1. Ménages et logements
Selon l9Institut National de la Statistique, le nombre des ménages a passé de 1475 à 1991
ménages entre 2004 et 2014 avec un taux d9accroissement de 3.04%, de même le nombre de
logements a passé de 1511 à 2244 logements au cours de la même période soit un taux
d9accroissement de 4.03%.
36
Par la faite que cette commune a été considérée comme un pôle d9attraction à cause de sa
proximité de la capitale (30 km de la ville de Tunis).
37
5.1. Débit des eaux usées
▪ Débit domestique (m3 /j) : Qdomestique
ąāČĊĂĐđĆĎĒĂ = ĀČċĐČĊþđĆČċĐ × đþĒĕ āĂ ďĂćĂđ āČĊĂĐđĆĎĒĂ
▪ Débit collectif (m3 /j) : Qcollectif
ąĀČĉĉĂĀđĆă = ĀČċĐČĊþđĆČċĐ × đþĒĕ āĂ ďĂćĂđ ĀČĉĉĂĀđĆă
▪ Débit industriel (m3 /j) : Qindustrie
ąĆċāĒĐđďĆĂ = ĀČċĐČĊþđĆČċĐ × đþĒĕ āĂ ďĂćĂđ ĆċāĒĐđďĆĂ
▪ Débit parasite (m3 /j) : Qparasite
ąčþďþĐĆđĂ = (Āÿ%)āĂ ĉþ ĐČĊĊĂ āĂ āéÿĆđ
▪ Les Résultats : avec l9aide du logiciel Excel
Tableau 5 : Résultats des débits des eaux usées
Débit Unité Consommation Taux de rejet Résultat
avec Q en (l/s)
6. Station pompage
6.1. Conduite de refoulement
▪ Calcul de diamètre de la conduite
ą= ć×Ċ
Avec :
✓ Q : débit en m 3/s ;
✓ S: surface (m2);
✓ V: vitesse (m/s).
Et
ĀÿăāÿÿāĂýÿāÿĀÿ = Āā/ā
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▪ Calcul manuel
On pose que :
V=1.1
Donc
ą
S=
Ċ
Ā
�㔋 Ą 2 =
�㕉
ą
ď=:
Ċÿ
0.0775
AN: Ą = :3.14×1.1
Ą = 0.149 ÿ = 149 ÿÿ
Alors
Ā=ď×ā
Ā = 298 ÿÿ
D9après le tableau des diamètres commerciaux le diamètre est 315 mm.
40
▪ Calcul des pertes de charges totales
Lorsqu9un fluide se déplace dans une conduite sous pression, sa charge diminue du fait des
dissipations d9énergie (frottements et turbulences diverses).
On rencontre deux types de pertes de charge dans la conduite de refoulement :
o Pertes de charge linéaires,
o Pertes de charge singulières.
�㗥�㔻þ = 1.817 ÿ
Avec :
✓ L : longueur géométrique de la conduite (m) ;
✓ λ : coefficient de frottement adimensionnel dépendant de la nature du régime d9écoulement
✓ V : la vitesse moyenne d9écoulement de l9eau dans la conduite (m/s) ;
✓ D : diamètre de la conduite (m) ;
✓ g : accélération de la pesanteur = 9.81 m/s2.
41
▪ Détermination de λ :
Pour calculer le coefficient des pertes de charges λ, nous devons déterminer le régime
d9écoulement dans la conduite par le calcul du nombre de Reynolds [2]:
Ċ×Ā
ĆĂ =
ā
1.1 × 277
āĂ =
1.32 × 1026
āĂ = 230833333.3 > 3000
Avec :
✓ V : vitesse d9écoulement (m/s) ;
✓ D : diamètre intérieur de la conduite (m) ;
✓ γ: viscosité cinématique de l9eau usée en m2/s à une température de 20°C.
✓ ā = 1.32 × 1026
En régime turbulent : λ est donné par la formule suivante :
Ā
�㕀 = �㔺
Ā. Āă̵ 2 āĉČĄ
Ā
1
�㔆 = 0.01×10−3
1.14 2 2þāĄ 277
�㔆 = 0.071
Avec :
✓ ɛ : rugosité absolue (mm) ;
✓ D : diamètre intérieur de la conduite(m) ;
✓ λ : Coefficient des pertes de charges.
✓ Et ɛ = 0.01 × 1023
42
&�㔻ą = 0.15 × 1.817
&�㔻ą = 0.272
�㔻ýă = 3.089 ÿ
Āā/ā = 279 ÿ3 //
ÿ/ = 2348.4 ĉ
43
Volume utile de la bâche d9eau (m3 ) : �㕉Ăāÿýă
ąčą
ĊĒđĆĉĂ =
ă×ý
Avec Z : nombre de démarrage par heurs
7. Conclusion
En somme, la dimension de la station de pompage est un élément clé pour garantir un
fonctionnement optimal du système de pompage et pour minimiser les coûts de maintenance et
d'exploitation. Enfin, nous avons souligné l'importance de la dimension de la station de
pompage pour assurer un fonctionnement efficace et économique du système de pompage.
44
Chapitre 4 : Dimension de la
station d’épuration
45
1. Introduction
Lorsqu'on parle de traitement des eaux usées, la dimension de la station d'épuration est un
aspect crucial à prendre en compte. En effet, la taille de la station dépendra de nombreux
facteurs tels que le débit de la station, la population desservie, la qualité de l'eau à traiter, ainsi
que les exigences réglementaires en matière de qualité de l'eau.
2. Le choix du procédé
Le choix du procédé de traitement des eaux usées dans une station d'épuration dépend de
plusieurs facteurs tels que :
▪ Le débit d'eaux usées : la quantité d'eau à traiter détermine la taille et la capacité de la station
d'épuration.
▪ La qualité des eaux usées : la composition et la nature des contaminants présents dans les
eaux usées influencent le choix du procédé de traitement.
▪ Les conditions environnementales : les conditions climatiques, la géologie, l'hydrologie et
la disponibilité de l'eau de surface et souterraine ont un impact sur le choix du procédé de
traitement.
▪ Les contraintes économiques : le coût de la construction, de l'exploitation et de la
maintenance de la station d'épuration ainsi que le coût de l'énergie et des produits chimiques
utilisés dans le traitement doivent être pris en compte.
▪ Il existe plusieurs procédés de traitement des eaux usées, chacun ayant ses avantages et ses
inconvénients. Les procédés les plus couramment utilisés sont :
▪ Le traitement biologique : Les procédés biologiques incluent la digestion anaérobie,
l'aération prolongée, le lit bactérien et le lagunage.
▪ Le traitement physico-chimique : ce procédé utilise des réactions chimiques pour éliminer
les contaminants.
▪ Le traitement tertiaire : ce procédé vise à éliminer les contaminants résiduels après le
traitement biologique ou physico-chimique.
46
2.1. Les variantes de stations d'épuration courantes
2.1.1. Station d'épuration à boues activées
Cette variante utilise des micro-organismes pour décomposer les matières organiques et les
nutriments dans les eaux usées. Les micro-organismes sont cultivés dans des bassins de
traitement et nécessitent de l'oxygène pour fonctionner.
2.1.2. Station d'épuration à lit bactérien
Cette variante utilise des bactéries fixées sur des supports pour décomposer les matières
organiques et les nutriments dans les eaux usées.
2.1.3. Station d'épuration à filtration biologique :
Cette variante utilise des filtres biologiques pour éliminer les matières organiques et les
nutriments des eaux usées. Les filtres sont remplis de matériaux tels que des graviers ou des
coquilles d'huîtres, qui fournissent une surface pour la croissance des micro-organismes.
2.1.4. Station d'épuration à lagunage
Cette variante utilise des bassins peu profonds pour traiter les eaux usées. Les bassins sont
remplis d'eau et permettent aux micro-organismes de décomposer les matières organiques et les
nutriments.
2.1.5. Station d'épuration à membrane
Cette variante utilise des membranes pour filtrer les eaux usées et éliminer les matières
organiques et les nutriments.
2.1.6. Choix de Station
On choisit Station d'épuration à boues activées
Le traitement des boues activées est une méthode courante de traitement des eaux usées qui
présente plusieurs avantages :
▪ Efficacité de traitement : Le traitement des boues activées est une méthode de traitement
biologique efficace pour éliminer les matières organiques et les nutriments des eaux usées.
Les micro-organismes sont cultivés dans des bassins de traitement et utilisent l'oxygène
pour décomposer les contaminants, produisant ainsi une eau traitée de haute qualité.
▪ Contrôle des odeurs : Les installations de traitement des boues activées peuvent être conçues
pour minimiser les odeurs.
▪ Réduction de la production de boues : Les systèmes de traitement des boues activées ont
tendance à produire moins de boues que les systèmes traditionnels,
47
▪ Possibilité de récupération de l'énergie : Les installations de traitement des boues activées
peuvent être conçues pour récupérer l'énergie produite lors du traitement des eaux usées.
▪ Bonne qualité de l'eau traitée : Les systèmes de traitement des boues activées peuvent
fournir une bonne qualité d'eau traitée
En résumé, le traitement des boues activées est une méthode efficace de traitement des eaux
usées qui offre de nombreux avantages, notamment l'efficacité de traitement, la réduction des
odeurs, la production réduite de boues, la possibilité de récupérer l'énergie et la bonne qualité
de l'eau traitée.
48
3. Canalisation
3.1. Diamètre de la conduite
Pour le dimensionnement des canalisations de raccordement entre les ouvrages des
traitements, on va adopter le diamètre déjà calculée pour le débit de pointe horaire de temps de
pluie (le débit maximum qui peut être transit à la STEP D =315 mm) [3]
49
4.1. Dimension de l’ouvrage de résection
4.1.1. Dégrilleur
Le dimensionnement de dégrilleur rapport de stage calcul béton station d'épuration se base
principalement sur la détermination de la superficie et la hauteur de la grille ainsi que les
caractéristiques des barreaux adoptés.
ą
ć =
Ċ ×þ ×Ā
Avec :
āčþĆĐĐĂĒď āĂĐ ÿþďďĂþĒĕ
þ=
(āčþĆĐĐĂĒď āĂĐ ÿþďďĂþĒĕ + āĐčþĀĂĊĂċđ ĂċđďĂ ĉĂĐ ÿþďďĂþĒĕ)
✓ Hauteur de barreaux :
ćĒčĂďăĆĀĆĂ ČĒēĂďđĂ
Ą =
ĀþďĄĂĒď āĂ ĉþ ĄďĆĉĉĂ
✓ Nombre de barreaux :
ĀþďĄĂĒď āĂ ĉþ ĄďĆĉĉĂ – āĐčþĀĂĊĂċđ ĂċđďĂ ĉĂĐ ÿþďďĂþĒĕ
Ăÿ =
āĐčþĀĂĊĂċđ ĂċđďĂ ĉĂĐ ÿþďďĂþĒĕ + āĆþĊèđďĂ āĂĐ ÿþďďĂþĒĕ
50
✓ Epaisseur des barreaux = 10 mm
✓ g = 9.81m/s²
0,1 < ÿ < 0,3 ĂāćĄ ćĀĂ ĄĄÿþþĂ ÿþĀćĂþþĂ
✓ c : Coefficient de colmatage : {
0,4 < ÿ < 0,5 ĂāćĄ ćĀĂ ĄĄÿþþĂ þćĆāÿþĆÿăćĂ
4.1.2. Dessableur
Pour le dessableur, on adopte un dessableur circulaire qu9on va déterminer son volume et
son diamètre ainsi que le débit d9air nécessaire pour éliminer la matière minérale contenue.
51
Les formules de calcul :
Ċā = ąč × ĈĐ
ąþĆď = ąč × ĊþĆď
52
Ċ
ć =
Ą
Tableau 13 : Données de calculs du bassin d’aération
Données de base Unité Valeur
Charge totale en DBO5 Kg/j 1103
Hauteur d’eau m 5
Charge massique Kg DBO5 /Kg MVS.j 0.098
Matière volatile en suspension g/l 4
Nombre des bassins -- 2
53
ĊĒ
ć=
Ą
ĊČĉĒĊĂ
ĆþĖČċ = :
ÿ × ąþĒđĂĒď
Tableau 15 : Données de calculs du décanteur secondaire
Paramètres Unité Valeurs
Débit de pointe horaire m3/h 186
Temps min de rétention h 4
Nombre de décanteur _ 2
Hauteur m 3
4.4. Épaississeur
Le traitement de boue sera effectué selon deux processus successifs : un épaississeur
cylindro-conique conçu pour la réduction du volume de la boue produite suivie par des lits de
séchage ayant une durée de séchage de 30 jours[4].
Les formules de calcul :
āć = ĀþăĄ × ĄČďĀĂċđþĄĂ āĂ āć
āć
ć=
ĀąþďĄĂ ĐĒďăþĐĆĎĒĂ ĊþĕĆĊþĉ
54
ćĒďăþĀĂ
Ċ=
ąþĒđĂĒď
ĊČĉĒĊĂ
ĆþĖČċ = :
ÿ × ąþĒđĂĒď
Avec:
✓ Rendemment épuratoire =90%
✓ Porcentage de MS =80%
5. Conclusion
En conclusion, la dimension de la station d'épuration doit être déterminée en fonction de
nombreux facteurs, tels que le débit, la qualité de l'eau à traiter, les exigences réglementaires et
la population desservie.
55
PARTIE II : GENIE CIVIL
56
Chapitre 5 : Caractéristiques
des matériaux
57
1. Introduction
L9étude est menée suivant les règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
déconstructions en béton armé selon la méthode des états limites [5].
Tous les paramètres en question sont indiqués ci-après.
58
Le coefficient de fissuration : ƞ =1.6
Le coefficient partiel de sécurité d8acier : Ɣs = 1.15
Le coefficient de scellement : Ψ =1.5
La contrainte limite de calcul des armatures à haute adhérence (HA)
ĂĂ
ăĐĒ =
ƔĐ
3. Hypothèses de calcul
La construction est située dans un climat non agressif, nous tenons compte d9une fissuration
peu préjudiciable et nous considérons ce qui suit[5] :
3.2. Infrastructure
▪ Fissuration préjudiciable (F.P)
▪ Pour le dimensionnement des fondations, l9épaisseur d9enrobage des armatures : 5cm.
▪ Résistance de Sol : �㕈ĐČĉ =0.27MPa
▪ σ͞s = 201,63MPA
59
4. Les charges
Ce sont toutes les forces et les couples qui s'exercent sur une structure, soit d9une manière
directe, soit qui résultent de déformation imposée à la structure (tassement différentiel d'appuis,
effet thermique&). On distingue trois types d9actions :
5. Conclusion
Les matériaux et règlements cités dans ce chapitre serviront pour effectuer les calculs des
différents éléments de notre structure.
60
Chapitre 6 : Etude d’un mur
voile
61
1. Introduction
On a opté pour la réalisation d'un mur voile qui se comporte comme un mur de soutènement.
On se propose, donc, d9étudier une portion de voile d9épaisseur 30cm et de longueur 6m. La
hauteur sous-plafond du sous-sol est 3.7m.
2. Modèle de calcul
Le mur voile est modélisé comme une plaque soumise à la flexion simple due à :
▪ L9effort de la poussée du sol soutenu par le mur.
▪ L9effort de la poussée dû à la surcharge d9exploitation, appliqué sur le sol à soutenir.
On suppose que la dalle constituant ce voile est encastrée à ses côtés latéraux (poteaux),
encastrée en bas (au niveau des radier), libre en haut (dalle)[5].
Figure 10 : Modélisation
62
3. Sollicitations agissantes sur le mur
La poussé exercée par le terrain provient de :
▪ Poids propre de sol : ÷ = 18 KN /m3
▪ Charges appliquées sur la surface du sol (passage piétons) : q=2,5KN/m²
▪ Coefficient de cohésion C= 10
▪ Angle de frottement ö = 30°.
�㔾þ = 0.33
�㔎ă = ā × / = 18 × 0 = 0
�㔎/ = ýþ × �㔎ă + 2 × Ā × :ýþ
Pour ý = 0
�㔎/ = 0.33 × 0 + 2 × 10 × :0.33
{ �㔎/ = 11.48ýÿý
63
�㔎ă = ā × / = 18 × 3.7 = 66.6ýÿý
�㔎/ = ýþ × �㔎ă + 2 × Ā × :ýþ
Pour ý = 3.7
�㔎/ = 0.33 × 66.6 + 2 × 10 × :0.33
{ �㔎/ = 33.46ýÿý
5. Sollicitations
On détermine les sollicitations par la théorie des plaques minces. Les moments de flexion
sont ainsi déterminés à partir d9abaques relatifs aux conditions aux limites précisées. On doit
déterminer les moments de flexion suivant l9axe X et ceux suivant l9axe Y, ces valeurs des
moments sont obtenues par superposition des moments trouvées pour chaque cas de
chargement. (Diagrammes triangulaires dues à l9action du sol et diagramme rectangulaire dû à
l9action des surcharges d9exploitation.
a : côté horizontal
b : côté vertical
64
L : portée de calcul : petite portée= min (a ; b)
▪ Ma: Moment en travée parallèle au côté de longueur a.
▪ Mb: Moment en travée parallèle au côté de longueur b.
▪ M’a: Moment en travée parallèle au côté de longueur a.
▪ M’b: Moment en travée parallèle au côté de longueur b
Avec
✓ q =33.46KN /m2 (l9action du sol)
✓ q=0.83 KN /m2 (l9action du surcharge)
65
Tableau 21: Les moments idéaux
Ma(KN.m) Mb(KN.m) M’a(KN.m) M9b(KN.m)
6. Ferraillage
On considère que la fissuration est préjudiciable ; ainsi pour déterminer les sections
d9armatures à placer dans le voile, on fera un calcul à l9ELU, un calcul à l9ELS et on prendra le
maximum d9acier des deux cas [5].
A l’ELU
āÿ
On a AN: µ=ÿ ā
ÿ ×ā ×ăÿĒ
10.19
µ=
1× 0.272× 14.16 × 103
µ = 0.0099 ≃ 0.01
On a donc µ˂µĉ = ÿ. ĂĈ
Donc ýāĀĉ
ĐĀ = ÿ
ÿ = Ā. āĄ × (Ā 2 √Ā 2 ā × µ)
ÿ = 1.25 × (1 2 :1 2 2 × 0.01)
ÿ = 0.0125
Alors
ĖĒ = ÿ × ā
ċĂ = 0.0125 × 0.27
ċĂ = 0.0033ÿ
66
ė = ā 2 ÿ. ă × ĖĒ
Č = 0.27 2 0.4 × 0.0033
Č = 0.268ÿ
D9où la section d9armature
āÿ
ýāĀĉ
Đđ =
ė × ăĐĒ
10.19
ý�㔸ÿĀ
Āā =
0.268 × 434.7 × 1023
ý�㔸ÿĀ
Āā = 87.84ÿÿ2 = 0.8784Āÿ2
A l’ELS
āÿ
On a µĐ = ÿ ā ×�㕈
ÿ ×ā ÿĀ
6.79
µĀ =
1 × 0.272 × 15 × 103
µĀ = 0.006
Puis en calcul
�㕈ÿĀ
ÿĀ = �㕈Đđ
�㕈ÿĀ +
ĀĄ
15
ÿ1 =
201.63
15 +
15
ÿ1 = 0.527
Donc
Ā Ā
ÿ
µĆþ = ×ÿĀ × (Ā 2 )
ā Ă
1 0.527
µýþ = × 0.527 × (1 2 )
2 3
µýþ = 0.217
Et par conséquence puisque
µĆþ > µć
0.217 > 0.006
Donc ýāĀć
ćÿ = ÿ
Ā Ėā Ā
× ÿÿ ×
�㕈Đđ × × (ā 2 × ĖĀ )
ā ĀĄ(ā 2 ĖĀ ) Ă
67
Il faut que ċ1 ∈ [0, ā] = 0.104ÿ
Ā
ė=ā2 × ĖĀ
Ă
1
Č = 0.27 2 × 0.104
3
Č = 0.235ÿ
Alors on doit calcul
āÿ
ýāĀć
ćĈ =
ė × �㕈
Đđ
�㔸ÿþ
6.79
ýþÿ =
0.235 × 201.63 × 1023
�㔸ÿþ
ýþÿ = 143.3ÿÿ2 = 1.433Āÿ2
Pour Fe500
On passe par la suite déduire ýĊĆċ = ą × ąÿ
ýþÿÿ = 1.8Āÿ2
2 × / = 60Āÿ
Espacement FP⇒ ąĆ f ÿÿĀ { = 25Āÿ
25Āÿ
On choisit donc de disposer : 5HA10/ml
68
Tableau 22 : calcul de ferraillage de Ma à l’ELU et l’ELS
Ma=17.34KN.m
ýĀ 0.0167
µ=
ÿ0 × ā 2 × ăĀĂ
µ˂µý = 0.39 ýāĀĉ
ĐĀ = ÿ
ELU
ÿ = 1.25 × (1 2 √1 2 2 × µ) 0.0211
ċĂ = ÿ × ā 0.0057
Č = ā 2 0.4 × ċĂ 0.267
ýĀ 1.490
ý�㔸ÿĀ
Āā =
Č × ăĀĂ
Ma=11.32KN.m
ýĀ 0.010
µĀ =
ÿ0 × ā 2 × �㔎Āā
�㔎Āā
0.527
ÿ1 =
�㔎ýþ
�㔎Āā +
15
1 1
ÿ 0.217
µýþ = ×ÿ
1 × (1 2 )
2 3
ELS µýþ > µþ ýāĀć
ćÿ = ÿ
1 ċ2 1 0.1047
× ÿ0 ×
�㔎Āā × × (ā 2 × ċ1 )
2 15(ā 2 ċ1 ) 3
Il faut que ċ1 ∈ [0, ā] = 0.104ÿ
1 0.235
Č = ā 2 × ċ1
3
�㔸ÿþ
ýĀ 2.388
ýþÿ =
Č ×
�㔎Āā
69
Tableau 23 : calcul de ferraillage M’a à l’ELU et l’ELS
M’a=36.72KN.m
ýĀ 0.0355
µ=
ÿ0 × ā 2 × ăĀĂ
µ˂µý = 0.39 ýāĀĉ
ĐĀ = ÿ
ELU
ÿ = 1.25 × (1 2 √1 2 2 × µ) 0.0452
ċĂ = ÿ × ā 0.0122
Č = ā 2 0.4 × ċĂ 0.265
ýĀ 3.1863
ý�㔸ÿĀ
Āā =
Č × ăĀĂ
M’a=24.47KN.m
ýĀ 0.0223
µĀ =
ÿ0 × ā 2 × �㔎Āā
�㔎Āā
0.527
ÿ1 =
�㔎ýþ
�㔎Āā +
15
1 1
ÿ 0.217
µýþ = ×ÿ
1 × (1 2 )
2 3
ELS µýþ > µþ ýāĀć
ćÿ = ÿ
1 ċ2 1 0.1047
× ÿ0 ×
�㔎Āā × × (ā 2 × ċ1 )
2 15(ā 2 ċ1 ) 3
Il faut que ċ1 ∈ [0, ā] = 0.104ÿ
1 0.235
Č = ā 2 × ċ1
3
�㔸ÿþ
ýĀ 5.162
ýþÿ =
Č ×
�㔎Āā
70
Tableau 24 : calcul de ferraillage de M’b à l’ELU et l’ELS
M’b=49.7KN.m
ýĀ 0.0481
µ=
ÿ0 × ā 2 × ăĀĂ
ÿ = 1.25 × (1 2 √1 2 2 × µ) 0.0617
ċĂ = ÿ × ā 0.0166
Č = ā 2 0.4 × ċĂ 0.263
ýĀ 4.3416
ý�㔸ÿĀ
Āā =
Č × ăĀĂ
M’b=33.12KN.m
ýĀ 0.0302
µĀ =
ÿ0 × ā 2 × �㔎Āā
�㔎Āā
0.527
ÿ1 =
�㔎ýþ
�㔎Āā +
15
1 ÿ
1 0.217
µýþ = ×ÿ
1 × (1 2 )
2 3
ELS µýþ > µþ ýāĀć
ćÿ = ÿ
1 ċ2 1 0.1047
× ÿ0 ×
�㔎Āā × × (ā 2 × ċ1 )
2 15(ā 2 ċ1 ) 3
Il faut que ċ1 ∈ [0, ā] = 0.104ÿ
1 0.2351
Č = ā 2 × ċ1
3
�㔸ÿþ
ýĀ 6.986
ýþÿ =
Č ×
�㔎Āā
71
Tableau 25 : récapitulatif de Dimensionnent à l’ELU et l’ELS
En travée Sur appui
þĀ = 50
þ2 = ÿþĊ {þ1 ⇒ þ2 = 50Āÿ
= 25
2
72
Selon b
þĀ = 60
þ1 = ÿþĊ { 1 ý′Ā ⇒ þ1 = 60Āÿ
× (0.3 + ) × þ = 23
4 ýĀ
þĀ = 60
þ2 = ÿþĊ {þ1 ⇒ þ2 = 60Āÿ
= 30
2
74
Chapitre 7 : Bâche à boues
75
1. Introduction
Dans ce chapitre, nous espérons que ce chapitre vous fournira les connaissances nécessaires
pour calculer la quantité de béton nécessaire pour construire une bâche à eau en béton qui
répond à vos besoins de stockage d'eau, tout en maximisant la durabilité et l'efficacité de la
bâche.
2. Les parois
Pour la détermination des sollicitations maximales (moment de flexion et de l9effort
tranchant) nous allons utiliser la méthode des tranches horizontales. La hauteur totale de
réservoir étant de 3.7 m il y9a lieu de considérer deux tranches de 1m de largeur sur chaque
côté situé à une hauteur h, on admettra qu9il y a une pression moyenne équivalente à celle qui
agit au milieu de la tranche considérée.
Les parois verticales sont en principe calculées comme des dalles chargées hydro-statiquement
en tenant compte des liaisons avec les parois adjacentes.
76
2.1. Les forces agissant sur les parois
En faisant abstraction des charges climatiques et sismique, ils s9exercent sur le réservoir
les forces suivantes :
▪ Les poids des éléments constituant l9ouvrage.
▪ Le poids du liquide stocké
▪ La poussé du liquide (l9eau) qui intervient sous forme de charge d9exploitation.
Considérons une tranche horizontale de 1m soumise à la pression moyenne P= Q x h
Nous avons alors un cadre fermé soumis à une surcharge uniforme P[7].
Les moments en appuis
ĄĀ þĂ + ÿĂ
āþ = āÿ = 2 ×
Āā þ+ÿ
13.5 277.99
=2 ×
12 8
= 239.08�㔾þ. ÿ
Ąā þĂ + ÿĂ
āþ = āÿ = 2 ×
Āā þ+ÿ
23.5 277.99
=2 ×
12 8
= 268.03�㔾þ. ÿ
Moment en travée
Le moment Max au milieu des cotés sera déterminé par les deux formules suivantes :
Pression moyenne : P= Q x h
Avec Q : (poids volumique de l9eau=10KN/m3)
ý1 = 32.21�㔾þ. ÿ
On a le moment1 en travée en p2
Ąā × þā
āĀ = 2 āþ
ć
23.5×6.52
AN : ý1 = 2 68.0
8
ý1 = 56.07�㔾þ. ÿ
On a le moment2 en travée en p1
ĄĀ ×ÿā
āā = 2 āÿ
ć
13.5×1.52
AN: ý2 = 2 39.08
8
ý2 = 235.28�㔾þ. ÿ
On a le moment2 en travée en p2
Ąā ×ÿā
āā = 2 āÿ
ć
23.5×1.52
AN : ý2 = 8
2 68.03
ý2 = 261.42�㔾þ. ÿ
ĄĀ ×þ
Effort tranchant Ĉ(þĀ) =
ā
13.5×6.5
AN: ă(ÿ1) =
2
ă(ÿ1) = 43.87�㔾þ
An a
Ąā × þ
Ĉ(þā) =
ā
78
23.5×6.5
AN : ă(ÿ2) =
2
ă(ÿ2) = 76.37�㔾þ
ĄĀ ×ÿ
En suite Ĉ(ÿĀ) =
ā
13.5×1.5
AN : ă(Ā1) =
2
ă(Ā1) = 10.12�㔾þ
Et
Ąā × ÿ
Ĉ(ÿā) =
ā
23.5×1.5
AN : ă(Ā2) =
2
ă(Ā2) = 17.62�㔾þ
Tableau 26 : Les valeurs des moments en appuis, en travées et les efforts tranchants
P moyen Moments (KN m) Efforts tranchants
Tranche (KN/m²) (KN)
En appuis En travée
Coté (a) Coté (b) Coté (a) Coté (b) Coté (a) Coté (b)
1 1.35 -39.08 -39.08 32.21 -35.28 43.87 10.12
2.2. Le ferraillage
▪ Le ferraillage sera déterminé pour la dernière tranche la plus sollicitée
▪ Les parois seront calculées en flexion composé.
▪ Le calcul se fait à l9état limite de service (fissuration très préjudiciable)
2.2.1. Ferraillage en appui du grand coté
Moment en appui: Ma= -68.03KN.m
Effort tranchant : N= 76.37KN
La paroi travaille à la flexion composée avec un effort normal de traction
Calcul e0ser :
e0 : trouve à l9extérieur de la section (la section est partiellement tendue)
79
ea : distance ramenée à l9armature tendue.
Ā
Alors Ă0Āăÿ = ā
268.03
Ă0Āăÿ =
76.37
Ă0Āăÿ = 20.890 ÿ
Donc
h
e a = e 0 ser − (d − )
2
0.37
e a = 0,890 − (0.27 − )
2
e a = 0,805m
M aser = e a . N
M aser = 0,805 76.37
M aser = 61.47KN .m
Matériau: d’après BAEL91
▪ Acier :
s = max 0,4 fe;88 øf t 28 .S
ü 1......... pourö 20acier
ø (Coefficient de fissuration) ý
þ1,6acier.haut.adhérance
Donc: s = 200MPa
61.47
µĀ =
1 × 0.272 × 15 × 103
µĀ = 0.0562
Or
�㕈ÿĀ
ÿĀ =
�㕈Đđ
�㕈ÿĀ +
ĀĄ
80
15
ÿ1 =
200
15 +
15
ÿ1 = 0.529
Donc
Ā Ā
ÿ
µĆþ = Ā × (Ā 2 )
×ÿ
ā Ă
1 0.529
µýþ = × 0.529 × (1 2 )
2 3
µýþ = 0.217
Et par conséquence µĆþ > µć
0.217 > 0.0562
Alors absence de l9acier comprimé ýāĀć
ćÿ = ÿ
Ā Ėā Ā
× ÿÿ ×
�㕈Đđ × × (ā 2 × ĖĀ )
ā ĀĄ(ā 2 ĖĀ ) Ă
Il faut que ċ1 ∈ [0, ā] = 0.104ÿ
Ā
On commence par ė = ā 2 Ă × ĖĀ
1
Č = 0.27 2 × 0.104
3
Č = 0.235ÿ
D9où
āÿ
ýāĀć
ćĈ =
ė × �㕈
Đđ
�㔸ÿþ
61.47
ýþÿ =
0.235 × 200 × 1023
�㔸ÿþ
ýþÿ = 1370ÿÿ2 = 13.07Āÿ2
81
ýĄā = 16.88Āÿ2/ÿþ
256.07
Ă0Āăÿ =
76.37
Ă0Āăÿ = 20734 ÿ
Or
h
e a = e 0 ser − (d − )
2
0.37
e a = 0,734 − (0.27 − )
2
e a = 0,649m
Donc
M aser = e a .N
M aser = 0,649 76.37
M aser = 49.57KN .m
49.57
µĀ =
1 × 0.272 × 15 × 103
µĀ = 0.0453
Et
�㕈ÿĀ
ÿĀ =
�㕈Đđ
�㕈ÿĀ +
ĀĄ
82
15
ÿ1 =
200
15 +
15
ÿ1 = 0.529
Donc
Ā Ā
ÿ
µĆþ = ×ÿĀ × (Ā 2 )
ā Ă
1 0.529
µýþ = × 0.529 × (1 2 )
2 3
µýþ = 0.217
Par conséquence µĆþ > µć
0.217 > 0.0453
Alors absence de l9acier comprimé
ýāĀć
ćÿ = ÿ
Ā Ėā Ā
Donc en doit calculer ā
× ÿÿ ×
�㕈Đđ × ĀĄ(ā2Ė ) × (ā 2 Ă × ĖĀ )
Ā
Alors
āÿ
ýāĀć
ćĈ =
ė × �㕈
Đđ
�㔸ÿþ
49.57
ýþÿ =
0.235 × 200 × 1023
�㔸ÿþ
ýþÿ = 1054ÿÿ2 = 10.54Āÿ2
83
ýĄā = 14.35Āÿ2/ÿþ
On adopte: 10HA14 = 15.39cm
Espacement : s = 10c
M aser = e a . N
M aser = 3.77 17.62
M aser = 66.42KN .m
68.03
µĀ =
1 × 0.272 × 15 × 103
µĀ = 0.0607
Or
�㕈ÿĀ
ÿĀ =
�㕈Đđ
�㕈ÿĀ +
ĀĄ
15
ÿ1 = 200
15 +
15
84
ÿ1 = 0.529
Donc
Ā Ā
ÿ
µĆþ = ×ÿĀ × (Ā 2 )
ā Ă
1 0.529
µýþ = × 0.529 × (1 2 )
2 3
µýþ = 0.217
Par conséquence
µĆþ > µć
0.217 > 0.0607
Alors absence de l9acier comprimé ýāĀć
ćÿ = ÿ
Ā Ėā Ā
Donc ā
× ÿÿ × �㕈
Đđ × ĀĄ(ā2Ė ) × (ā 2 Ă × ĖĀ )
Ā
�㔸ÿþ
14.125
ýþÿ =
0.235 × 200 × 1023
�㔸ÿþ
ýþÿ = 1412.5ÿÿ2 = 14.125Āÿ2
M aser = e a . N
M aser = 3.40 17.62
M aser = 59.90KN .m
59.90
µĀ =
1 × 0.272 × 15 × 103
µĀ = 0.05477
Or
�㕈ÿĀ
ÿĀ =
�㕈Đđ
�㕈ÿĀ +
ĀĄ
15
ÿ1 = 200
15 +
15
ÿ1 = 0.529
86
Donc
Ā Ā
ÿ
µĆþ = ×ÿĀ × (Ā 2 )
ā Ă
1 0.529
µýþ = × 0.529 × (1 2 )
2 3
µýþ = 0.217
Et par conséquence on a
µĆþ > µć
0.217 > 0.05477
Alors absence de l9acier comprimé
ýāĀć
ćÿ = ÿ
�㔸ÿþ
59.90
ýþÿ =
0.235 × 200 × 1023
�㔸ÿþ
ýþÿ = 1273.9ÿÿ2 = 12.739Āÿ2
87
0.07637 × 104
ýĄā = 12.739 2
200
ýĄā = 13.85Āÿ2/ÿþ
On adopte: 9HA14 = 13.85cm
Espacement : s = 11cm
▪ En travée
ý�㕝 14.35
ýÿ = = = 3.58cm2 On prend: 6HA10 espacement 19cm
4 4
Petit coté
▪ En appui
ý�㕝 15.006
ýÿ = 4
= 4
= 3.75cm2 On prend: 6HA10 espacement 19cm
▪ En travée
ý�㕝 13.62
ýÿ = 4
= = 3.40cm2 On prend: 6HA10 espacement 19cm
4
3. Calcul du radier
On prend le radier comme une dalle pleine (cas défavorable)[8]
88
3.1. Dimensionnement
L /30ü eü L /20
Ly=6.5
L=6.5 m on prend e=30cm
1.5
ÿ2 =
1.5 + 44.5
ÿ 2 = 0.032
Alors
89
Ā + Ă × ÿ2
āđĕ = × āČĕ
ā
1 + 0.3 × 0.032
ýāý = × 17.53
2
ýāý = 8.76�㔾þ. ÿ/ÿþ
Donc
āđĕ
āđĖ =
ă
8.76
ýāþ =
4
ýāþ = 2.19�㔾þ. ÿ/ÿþ
▪ En appuis
āþ = ÿ. Ą × āČĕ
ýÿ = 0.5 × 17.53
ýÿ = 8.77�㔾þ. ÿ/ÿþ
ýÿý = ýÿþ = 8.77 �㔾þ. ÿ/ÿþ
3.4. Le ferraillage
Le ferraillage de la dalle se calculée avec les formules suivantes[5]
Sens Lx
▪ En travée
ýāý = 8.76�㔾þ. ÿ/ÿþ
ā = 0.9 × 0.3 = 0.27ÿ
On a
ĄĒ
Ɣ=
ĄĐ
62.33
Ɣ=
46
Ɣ = 1.355
Pour Fe500
āÿ
On a µ=ÿ ā ×ă
ÿ ×ā ÿĒ
90
8.76
AN : µ=
1×0.272 ×14.16×103
µ = 0.0084
Alors µ˂µĉ = ÿ. Ăą
Donc ýāĀĉ
ĐĀ = ÿ
Et par suite
ÿ = Ā. āĄ × (Ā 2 √Ā 2 ā × µ)
ÿ = 1.25 × (1 2 :1 2 2 × 0.0084)
ÿ = 0.0106
Or
ĖĒ = ÿ × ā
ċĂ = 0.0106 × 0.27
ċĂ = 0.00287ÿ
ė = ā 2 ÿ. ă × ĖĒ
Č = 0.27 2 0.4 × 0.00287
Č = 0.269ÿ
▪ En appuis
āÿ
On a µ=ÿ ā ×ă
ÿ ×ā ÿĒ
8.77
µ=
1 × 0.272 × 14.16 × 103
µ = 0.0085
Et par conséquence µ˂µĉ = ÿ. Ăą
91
Donc ýāĀĉ
ĐĀ = ÿ
ÿ = Ā. āĄ × (Ā 2 √Ā 2 ā × µ)
ÿ = 1.25 × (1 2 :1 2 2 × 0.0085)
ÿ = 0.0106
Et
ĖĒ = ÿ × ā
ċĂ = 0.0106 × 0.27
ċĂ = 0.00287ÿ
Or
ė = ā 2 ÿ. ă × ĖĒ
Č = 0.27 2 0.4 × 0.00287
Č = 0.269ÿ
Sens Ly
▪ En travée
āÿ
On a µ=ÿ ā ×ă
ÿ ×ā ÿĒ
2.19
µ=
1 × 0.272 × 14.16 × 103
µ = 0.0021
Par conséquence
µ˂µĉ = ÿ. Ăą
Alors absence de l9acier comprimé
ýāĀĉ
ĐĀ = ÿ
92
Et
ÿ = Ā. āĄ × (Ā 2 √Ā 2 ā × µ)
ÿ = 1.25 × (1 2 :1 2 2 × 0.0021)
ÿ = 0.00265
D9ou
ĖĒ = ÿ × ā
ċĂ = 0.00265 × 0.27
ċĂ = 0.000716ÿ
Or
ė = ā 2 ÿ. ă × ĖĒ
Č = 0.27 2 0.4 × 0.000716
Č = 0.269ÿ
▪ En appuis
āþĕ = āþĖ
Donc
ýþĕ = ýþĖ = ÿ. ĆĄÿĀĊ
ýýþÿÿ = 2.42Āÿ2
ăĂý = 41.747�㔾þ/ÿþ
Et
Ą Ē × ĉĖ
ĈĒĖ =
Ă
62.33×6.5
AN : ăĂþ =
3
ăĂþ = 135.04�㔾þ/ÿþ
Donc
ĀĂĄ. ÿă
�㕉Ē =
Ā × ÿ. āĆ
�㔏Ă = 0.500ýÿý
94
Alors on calcule
ăĀāć
�㕉ĒĉĆĊ = ÿ. ÿĆ ×
āÿ
25
�㔏Ăýÿþ = 0.07 ×
1.5
�㔏Ăýÿþ = 1.7ýÿý
�㕉Ē = �㕉ĒĉĆĊ ⇒ Condition vérifié alors les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
0,3m
1.5
ÿ=
6.5
ÿ = 0.23 < 0.4
⇒ La dalle porte dans un seul sens
14.4 × 1.52
ýĀý =
8
ýĀý = 4.05�㔾þ. ÿ/ÿþ
Et
95
ýĀþ = 0�㔾þ. ÿ/ÿþ
1.5
ÿ2 =
1.5 + 9
ÿ 2 = 0.14
Alors
Ā + Ă × ÿ2
āđĕ = × āČĕ
ā
1 + 0.3 × 0.14
ýāý = × 4.05
2
ýāý = 2.11�㔾þ. ÿ/ÿþ
D9où
āđĕ
āđĖ =
ă
2.11
ýāþ =
4
ýāþ = 0.527�㔾þ. ÿ/ÿþ
▪ En appuis
On a āþ = ÿ. Ą × āČĕ
ýÿ = 0.5 × 4.
ýÿ = 2.025�㔾þ. ÿ/ÿþ
ýÿý = ýÿþ = 2.025�㔾þ. ÿ/ÿþ
4.4. Le ferraillage
Le ferraillage de la dalle se calculée avec les formules suivantes
Sens Lx
▪ En travée
On a ýāý = 2.11�㔾þ. ÿ/ÿþ
96
ā = 0.9 × 0.3 = 0.27ÿ
Alors
ĄĒ
Ɣ=
ĄĐ
14.4
Ɣ=
10.5
Ɣ = 1.37
Pour Fe500
āđĕ
On a µ=
ÿÿ ×āā ×ăÿĒ
2.11
µ=
1× 0.272 × 14.16 × 103
µ = 0.00204
Donc ÿ = Ā. āĄ × (Ā 2 √Ā 2 ā × µ)
ÿ = 1.25 × (1 2 :1 2 2 × 0.00204)
ÿ = 0.00255
Et
ĖĒ = ÿ × ā
ċĂ = 0.00255 × 0.27
ċĂ = 0.00069ÿ
Alors
ė = ā 2 ÿ. ă × ĖĒ
Č = 0.27 2 0.4 × 0.00069
Č = 0.269ÿ
97
La section des armatures
āđĕ
ýāĀĉ
Đđ =
ė × ăĐĒ
2.11
ý�㔸ÿĀ
Āā =
0.269 × 434.7 × 1023
ý�㔸ÿĀ
Āā = 17.99ÿÿ2 = 0.1799Āÿ2
▪ En appuis
āþĕ
On µ=ÿ ā
ÿ ×ā ×ăÿĒ
2.025
µ=
1 × 0.272 × 14.16 × 103
µ = 0.00196
Par conséquence
µ˂µĉ = ÿ. Ăą
Alors absence de l9acier comprimé ýāĀĉ
ĐĀ = ÿ
Donc
ÿ = Ā. āĄ × (Ā 2 √Ā 2 ā × µ)
ÿ = 1.25 × (1 2 :1 2 2 × 0.00196)
ÿ = 0.00245
Et
ĖĒ = ÿ × ā
ċĂ = 0.00245 × 0.27
ċĂ = 0.000662ÿ
Alors
ė = ā 2 ÿ. ă × ĖĒ
Č = 0.27 2 0.4 × 0.00066
Č = 0.269ÿ
La section des armatures
āþĕ
ýāĀĉ
Đđ =
ė × ăĐĒ
98
2.025
ý�㔸ÿĀ
Āā =
0.269 × 434.7 × 1023
ý�㔸ÿĀ
Āā = 17.27ÿÿ2 = 0.172Āÿ2
Sens Ly
▪ En travée
āđĖ
On a µ=ÿ ā ×ă
ÿ ×ā ÿĒ
0.527
µ=
1 × 0.272 × 14.16 × 103
µ = 0.000510
Par conséquence
µ˂µĉ = ÿ. Ăą
Donc
ÿ = Ā. āĄ × (Ā 2 √Ā 2 ā × µ)
ÿ = 1.25 × (1 2 :1 2 2 × 0.00051)
ÿ = 0.000638
Et
ĖĒ = ÿ × ā
ċĂ = 0.000638 × 0.27
ċĂ = 0.000172ÿ
Alors
ė = ā 2 ÿ. ă × ĖĒ
Č = 0.27 2 0.4 × 0.000172
Č = 0.269ÿ
La section des armatures
āđĖ
ýāĀĉ
Đđ =
ė × ăĐĒ
99
0.527
ý�㔸ÿĀ
Āā =
0.269 × 434.7 × 1023
ý�㔸ÿĀ
Āā = 4.491ÿÿ2 = 0.0449Āÿ2
▪ En appuis
āþĕ = āþĖ
Donc
ýþĕ = ýþĖ = ÿ. ĀĆāĀĊ
ýþþÿÿ = 1.8Āÿ2
Sens Lx
Ă2ÿ
ýĕĊĆċ = × ýĖĊĆċ
ā
3 2 0.23
ýýþÿÿ = × 1.8
2
ýýþÿÿ = 2.42Āÿ2
100
On a
ĈĊþĕ
τĒ =
ÿ×ā
ĄĒ ×ĉĕ Ā
Or ĈĒĕ = ā
× ÿ
Ā+
ā
14.4 × 1.5 1
ăĂý = × 0.23
2 1+ 2
ăĂý = 9.686�㔾þ/ÿþ
Et
Ą Ē × ĉĖ
ĈĒĖ =
Ă
14.4 × 6.5
ăĂþ =
3
ăĂþ = 31.2�㔾þ/ÿ
Alors
31.2
τĂ =
1 × 0.27
τĂ = 0.115ýÿý
Donc
ăā28
τĂýÿþ = 0.07 ×
āĀ
25
τĂýÿþ = 0.07 ×
1.5
τĂýÿþ = 1.7ýÿý
�㕉Ē = �㕉ĒĉĆĊ ⇒ Condition vérifié alors les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
5. Conclusion
En conclusion de ce chapitre sur le calcul du béton nécessaire pour la construction d'une bâche
à eau, nous avons examiné les différentes étapes nécessaires pour concevoir et construire une
bâche en béton solide et durable.
101
Chapitre 8 : Descentes des
charges d’un réservoir
cylindrique
102
1. Introduction
Nous rappelons qu9il existe deux formes possibles pour le clarificateur, circulaire ou
rectangulaire. Les rectangulaires présentent l9avantage d9une implantation au sol plus compacte
mais possèdent un coût de fonctionnement plus élevé que dans le cas des clarificateurs
circulaires. Ces derniers peuvent être cylindrique ou cylindro-conique c'est-à-dire avec une
pente de fond, appelée radier, plus ou moins importante (10 à 15 % minimum). Aujourd9hui,
les clarificateurs sont généralement à fond plat de façon à améliorer le fonctionnement de
l9installation.
104
3. Descente de charge
La descente de charges a pour objectif d'étudier le transfert des charges dans la structure.
L'objectif étant de connaitre la répartition et les cheminements des charges sur l'ensemble des
éléments porteurs de la structure depuis le haut jusqu'aux fondations.
(13.62 2 132 ) × �㔋
ÿăĀÿýă =[ × 3] × 2.5
4
Donc ÿăĀÿýă = 94.012 Ć
3.2.2. Poids de la goulotte
ĄĄČĒĉČđđĂ = ĄĀ + Ąā
Calcul ĄĀ
(ĀĂĕđā 2ĀĆċđā )×ÿ
On a ĄĀ = [ × Ą] × āÿ
ă
(132 2 122 ) × �㔋
ÿ1 = [ × 0.45] × 2.5
4
Donc ÿ1 = 22.089 Ć
Calcul Ąā
105
(ĀĂĕđā 2ĀĆċđā )×ÿ
On a Ąā = [ × Ą] × āÿ
ă
(122 2 11.62 ) × �㔋
ÿ2 = [ × 0.75] × 2.5
4
Donc ÿ1 = 13.90 Ć
Alors
ÿąĀĂýĀāāă = 22.089 + 13.90
ÿąĀĂýĀāāă = 35.99 Ć
Par suite
ĄčþďČĆĐ = ĄĄēČĆĉĂ + ĄĄČĒĉČđđĂ
ÿāÿÿĀÿĀ = 94.012 + 35.99
ÿāÿÿĀÿĀ = 130 Ć
Le poids du radier est donné par le produit du volume et de la masse volumique du béton
ĄďþāĆĂď = ĊďþāĆĂď × āÿ
ÿÿÿĂÿăÿ = 54.008 × 2.5
ÿÿÿĂÿăÿ = 135.02 Ć
106
ÿ × āā
ĊčĒĆĐþďā = ×Ă
ă
�㔋 × 3.62
�㕉āĂÿĀÿÿĂ = × 0.4
4
�㕉āĂÿĀÿÿĂ = 4.06 ÿ3
Le poids du puisard est donné par le produit du volume et de la masse volumique du béton.
ĄčĒĆĐþďā = ĊčĒĆĐþďā × āÿ
ÿāĂÿĀÿÿĂ = 4.06 × 2.5
ÿāĂÿĀÿÿĂ = 10.15 Ć
107
ĄăČċāþđĆČċ
ĄÿéđČċ āĂ čďČčďĂđé =
ā
145.17
ÿĀéāĀÿ Ăă āÿĀāÿăāé =
2
ÿĀéāĀÿ Ăă āÿĀāÿăāé = 72.58 Ć
4. Conclusion
A partir des résultats de ce chapitre on entamera la phase de calcul (ferraillage et
vérification).
108
Chapitre 9 : Calcul des
parois du réservoir
109
1. Introduction
La paroi du réservoir est un voile cylindrique semi enterré, soumis simultanément à :
La poussée hydrostatique du coté interne qui a tendance à dilater la paroi dans le sens radial.
La poussée des terres du coté externe qui a tendance à comprimer la paroi.
(ĎĆ + ĎĆ+Ā )
ąĆ =
ā
110
Sous l9action des pressions hydrostatique Qi, chaque bande (i) sera tendu avec un effort de
traction Ti tel que :
ELU : ĈĆĒ = Ā. Ą × ąĆ × ĀĆċđ /ā
ELS: ĈĆĒ = ąĆ × ĀĆċđ /ā
Tableau 33 : Pression agissant sur chaque bande
Bande (i) Hi (m) Qi (kg/m2) Qi (kg/m2) Tiu (kg/ml) Tis (kg/ml)
1 3 3300 2750 26812.5 17875
2 2 2200 1650 16087.5 10725
3 1 1100 550 5362.5 3575
111
Avec
✓ ăĀ28 = 25 MPA
✓ . ăĆ28 = 0,6 + 0,06ăĀ28 = 2,1Mpa
✓ ăĂ = 500Mpa
✓ Ā = 1,6 H.A
Donc
�㕈Đ = āÿÿāčþ
Le tableau suivant résume les résultats du calcul :
Tableau 34 : Les armatures aux états limites (ELU, ELS)
Bande Hi (m) Qi Qi Tiu Tis Aiu (cm2) Ais (cm2)
(i) (kg/m2) (kg/m2) (kg/ml) (kg/ml)
1 3 3300 2750 26812.5 17875 6.16 8.93
2 2 2200 1650 16087.5 10725 3.70 5.36
3 1 1100 550 5362.5 3575 1.23 1.78
112
3. Calcul de la paroi cylindrique sous la poussée des terres
Le calcul de la paroi cylindrique sous la poussée des terres est effectué en utilisant les
principes de la mécanique des sols et des méthodes de calcul de stabilité des structures[9].
113
Le tableau suivant résume les étapes du calcul:
Tableau 36 : Poussée des terres agissant sur chaque bande
Bande (i) Hi (m) Qi (kg/m2) Qi (kg/m2) Tiu (kg/ml) Tis (kg/ml)
1 2 630 472.5 4819.5 3213
2 1 315 157.5 1606.5 1071
114
Le tableau suivant résume les résultats du calcul :
Tableau 37 : Les armatures aux états limites (ELU, ELS)
Bande Hi (m) Qi Qi Tiu (kg/ml) Tis Aiu (cm2) Ais
(i) (kg/m2) (kg/m2) (kg/ml) (cm2)
1 2 630 472.5 4819.5 3213 11.08 16.06
2 1 315 157.5 1606.5 1071 3.69 5.35
115
4.1. Calcul du moment à l’encastrement paroi-radier
Pour calculer le moment à l9encastrement on a recours à la méthode de «HANGAN
SOARE» exposée dans l9ouvrage de GUERRIN (tome 6) qui considère l9encastrement comme
étant élastique. On définit les paramètres de calcul :
▪ Hauteur : He=3 m
▪ Epaisseur de paroi : e=0,30 m
▪ Epaisseur de radie : e9=0,40 m
▪ Diamètre interne de la paroi : D=13 m
▪ µ : coefficient de poisson, (µ=0 à ELU et 0,2 à ELS).
▪ ĉ: Masse volumique du liquide = 1100 kg/m3
Avec :
✓ M0 : moment à l9encastrement
✓ X0 : abscisse du moment de flexion nul
✓ M9: moment de flexion négatif maximal
✓ X1 : abscisse du moment de flexion négatif maximal
116
Le moment à l9encastrement est donné par l9équation suivante :
× ĄĂ
āÿ = ÿ × ċ
Avec
Ā Ā
ÿ=[ ā
× (Ā 2 )]
ā(Ā × Ą) Āץ
Où
ă
√Ă(Ā 2 Ēā )
Ā=
Ā
: × Ăč
ā
Alors ĀĂ = 0.942
Et ĀĀ = 0.935
Donc �㔾Ă = 0.040
Et �㔾Ā = 0.041
D9où ýĀĂ = 1188ýĄ/ÿþ
Et ýĀĀ = 1217.7ýĄ/ÿþ
Čÿ = ÿÿ × Ą
�㔚ÿ�㔜ā�㔚Ā (ā×ÿ(Āץ)ā
Avec ÿÿ =
Āץ
118
Figure 22 : Section d’une bande de la paroi
āÿĒ
On µ=ÿ ā ×ă
ÿ ×ā ÿĒ
µ = 0.0134
Par conséquence µ˂µĉ = ÿ. Ăą
Alors absence de l9acier comprimé ýāĀĉ
ĐĀ = ÿ
Donc
ÿ = Ā. āĄ × (Ā 2 √Ā 2 ā × µ)
ÿ = 0.0168
Et
ė = ā 2 ÿ. ă × ĖĒ
Č = 0.248ÿ
La section des armatures
āÿĒ
ýāĀĉ
Đđ =
ė × ăĐĒ
ý�㔸ÿĀ
Āā = 1.10Āÿ2
µ = 0.00338
Par conséquence µ˂µĉ = ÿ. Ăą
Donc
119
ÿ = Ā. āĄ × (Ā 2 √Ā 2 ā × µ)
ÿ = 0.00424
Et
ė = ā 2 ÿ. ă × ĖĒ
Č = 0.249ÿ
µĀ = 0.0129
D9où
�㕈ÿĀ
ÿĀ =
�㕈Đđ
�㕈ÿĀ +
ĀĄ
ÿ1 = 0.529
120
Puis on calcule
Ā Ā
ÿ
µĆþ = Ā × (Ā 2 )
×ÿ
ā Ă
µýþ = 0.217
Et par conséquence puisque µĆþ > µć 0.217 > 0.0129
Donc
ýāĀć
ćÿ = ÿ
µĀ = 0.00323
D9où
�㕈ÿĀ
ÿĀ =
�㕈Đđ
�㕈ÿĀ +
ĀĄ
ÿ1 = 0.529
Puis on calcule
Ā Ā
ÿ
µĆþ = Ā × (Ā 2 )
×ÿ
ā Ă
121
µýþ = 0.217
Et par conséquence puisque µĆþ > µć 0.217 > 0.00323
Donc ýāĀć
ćÿ = ÿ
122
✓ Donc on choisit la valeur moyenne de l9armature horizontale des bandes de poussée
hydrostatique et de poussée de terre
On adapter ýþāČčđĂď = Ą. ĂąĀĊā : 6HA12
Espacement : s = 20 cm
✓ Et on choisit la valeur moyenne de l9armature verticale des bandes de poussée
hydrostatique et de poussée de terre
On adapter ýþāČčđĂď = ā. ąĀĀĊā : 5HA10
Espacement : s = 20 cm
123
5. Résultats obtenus par le logiciel Robot
Les résultats donnés par le logiciel robot sont les suivants :
6. Conclusion
Le ferraillage calculé dans ce chapitre résistera aux efforts que lui sont transmis en état
statique du liquide et du sol.
125
Chapitre 10 : Calcul du
radier et de la goulotte
126
1. Introduction
Le radier du réservoir est un voile, tronconique enterré, soumis à la pression hydrostatique.
Le tronc de cône se calcul par anneaux unitaire considéré (action verticale) et de la pression de
l9eau à la profondeur où se trouve le centre de gravité de cet anneau (action normale à la paroi)
(fig. .).
En décomposant le poids propre « P » suivant l9horizontale et suivant le tronc de cône, avec
les pressions hydrostatiques « Qi » qui sont perpendiculaire sur la paroi du radier (fig24 et
fig25.)
127
▪ Rayon moyen Rimoy = 6.8(m)
▪ Hauteur maximale d9eau He = 2.5m.
▪ Hauteur de la bande (i) hi (m).
▪ Longueur de la bande (i) &li(m).
La pression moyenne sur chaque zone (i) et donnée par la relation suivante :
(ĎĆ + ĎĆ+Ā )
ąĆ =
ā
128
3. Calcul des efforts de traction et de compression
3.1. Effort de traction
La formule de la traction est la suivante
ĈĆ = (Ā. ĂĄ × Ąĕ + Ā. Ą × ąĆ ) × ĆĆĊČĖ
Tranche Rimoy Tiu (kg/ml) Tis (kg/ml) Fiu (kg/ml) Fis (kg/ml)
1 2 40348.5 29185 40456.5 29265
2 3 60225.75 43579.5 60387.75 43699.5
3 4 79839 57798 80055 57958
4 5 99221.25 71862.5 99491.25 72062.5
5 6 118372.5 85773 118696.5 86013
6 6.8 112384.62 81141 112678.38 81358.6
4. Ferraillage du radier
L9effort horizontal sera repris par un ferraillage transversal (cerces) sous l9effort « Ti » et
l9effort suivant le tronc de cône par un ferraillage longitudinal sous l9effort « Fi ». Le béton est
en contact permanent avec l9eau, les sollicitions sont plus importantes dans les cas de la cuve
pleine.
La fissuration est très préjudiciable.
129
Ā Ā
�㕈Đ = ÿ. ć ĊĆċ { × ăĂ ; ÿ�㔚�㔱 ( × Āÿ ; ĀĀÿ√Ā × Āāāć )}
Ă ā
�㔎Ā = 200ýĂþ
La section d9armatures correspondantes sera donc :
ĈĆĐ
ýĆĐ =
�㕈
Đ
ELU
La section d9armatures correspondantes sera donc :
ĈĆĒ
ýĆĒ =
ăĂ⁄
āĐ
ă
✓ Avec ă⁄āĀ = 500⁄1.15 = 434.7ýĂþ
130
4.3. Armatures longitudinal (barres)
L9effort normal dû à la compression sera repris par les armatures longitudinales. La section de
la tranche :
B=1×0,4=0,4m.
ELS
La fissuration est très préjudiciable (F.T.P).
Ā Ā
�㕈Đ = ÿ. ć ĊĆċ { × ăĂ ; ÿ�㔚�㔱 ( × Āÿ ; ĀĀÿ√Ā × Āāāć )}
Ă ā
�㔎Ā = 200ýĂþ
La section d9acier est donnée par :
ĂĆĐ 2 (þ × ÿ. ćĄăĀāć )/āĐ
ýĆĐ =
�㕈
Đ
ELU
La section d9acier est donnée par :
ĂĆĒ 2 (þ × ÿ. ćĄăĀāć )/āĐ
ýĆĒ =
ăĂ⁄
āĐ
ă
✓ Avec ă⁄āĀ = 500⁄1.15 = 434.7ýĂþ
Tableau 43 : Ferraillage à la compression
Tranche Aiu (cm2) Ais (cm2)
1 -121.2 -269
2 -116.6 -261.5
3 -112.2 -255
4 -107.8 -248
5 -103.5 -241
6 -104.8 -243.5
Remarque
On remarque que les sections d9armature sont négatives ce qui signifie que le béton seul parois
supporter les efforts de compression, dans ce cas on adopte un ferraillage minimum selon le
BAEL.
131
4.4. Condition de non fragilité (CNF)
ăđāć
ýĊĆċ = ÿ. āĂ × þ ×
ăĂ
Avec þ = Ă × ĀĊĉ
D9où þ = 0.4 × 1ÿþ = 0.4ÿ2 = 4000Āÿ2
2.1
ýþÿÿ = 0.23 × þ ×
500
ýþÿÿ = 3.86Āÿ2
Les résultats des applications numériques sont résumés dans le tableau qui suit :
ýÿĂĀāāéă = ÿþĊ{ýÿĂ ; ýÿĀ ; ýþÿÿ }
132
Figure 30 : Ferraillage du radier
133
Figure 32 : ferraillage théorique par logiciel
Après le calcul manuel et le calcul du logiciel robot on a obtenu une différence entre les valeurs
car le logiciel calcule des éléments finis.
6. Calcul de la goulotte
La goulotte est un élément en console, encastré tout au long du voile périphérique du
clarificateur.
134
6.2.1. Calcul à l’état limite ultime ELS
Combinaison de charges à l’ELS
ĎĐ = ą + ă
ăĀ = 19.08 + 35.99
ăĀ = 55.07Ć = 550�㔾þ/ÿ2
Calcul des efforts
Effort tranchant :
On a ÿ f ĕ f ÿ. Ą
Et ĈĖ = Ąĕ × ĕ
Pour Ċ = 0
ăþ = 550 × 0
ăþ = 0�㔾þ
Pour Ċ = 0.5
ăþ = 550 × 0.5
ăþ = 275�㔾þ
Moment fléchissant :
On a ÿ f ĕ f ÿ. Ą
Ąĕā
Et āĐ = ā
Pour Ċ = 0
550 × 0
ýĀ =
2
ýĀ = 0�㔾þ.m
Pour Ċ = 0.5
550 × 0.52
ýĀ =
2
ýĀ = 68.75�㔾þ. ÿ
Calcul du moment réduit
āĐ
On a µĐ = ÿ ā
ÿ ×ā ×�㕈ÿĀ
µĀ = 0.0733
Or
135
�㕈ÿĀ
ÿĀ =
�㕈Đđ
�㕈ÿĀ +
ĀĄ
ÿ1 = 0.529
Donc
Ā Ā
ÿ
µĆþ = Ā × (Ā 2 )
×ÿ
ā Ă
µýþ = 0.217
Puisque µĆþ > µć 0.217 > 0.0733
Donc ýāĀć
ćÿ = ÿ
On doit calculer
Ā Ėā Ā
× ÿÿ ×
�㕈Đđ × × (ā 2 × ĖĀ )
ā ĀĄ(ā 2 ĖĀ ) Ă
Il faut que ċ1 ∈ [0, ā] = 0.104ÿ
Ā
ė=ā2 × ĖĀ
Ă
Č = 0.215ÿ
La section des armatures
āĐ
ýāĀć
ćĈ =
ė × �㕈
Đđ
�㔸ÿþ
ýþÿ = 15.98Āÿ2
On adopte: 11HA14 = 16.93cm
Espacement : s = 10cm
Armature de répartition
ýđ
On a ýďđ =
ă
15.98
AN: ýÿā =
4
ýÿā = 3.995Āÿ2
On adopte: 6HA10
Espacement : s = 20cm
136
6.2.2. Vérification à l’ELU
Condition de non fragilité
ăđāć
ýĊĆċ = ÿ. āĂ × þ ×
ăĂ
✓ Avec þ = Ă × Ā
D9où þ = 0.3 × 1 = 0.3ÿ2 = 3000Āÿ2
2.1
ýþÿÿ = 0.23 × 3000 ×
500
ýþÿÿ =2.89cm2
Vérification au cisaillement
ĊĒ
�㕉Ē =
ÿ×ā
✓ Avec �㕉Ă = 275�㔾þ
275
�㔏Ă = × 1023
1 × 0.25
�㔏Ă = 1.1 ýĂþ
ăĀāć
Et �㕉
Ē = ĊĆċ {(ÿ. Ą × āÿ
) ; ăāčþ}
�㔏
Ă = 2.5ýĂþ
�㕉Ē = Ā. Ā < �㕉
Ē = ā. Ą ⇒ ĀČċāĆđĆČċ ēĂďĆăĆĂď
Armature principale
Đđ < 33ĀĊ
ąā = 10Āÿ < 33Āÿ ⇒condition vérifiée
Armatures de répartition
Đđ < 45ĀĊ
ąā = 20Āÿ < 45Āÿ ⇒condition vérifiée
137
7. Conclusion
Ce chapitre résume le calcul du radier et de la goulotte, les sollicitations auxquelles il sera
soumis et les efforts qui lui sont transmis, les résultats c9est son ferraillage que doit supporter
la charge de l9eau et du poids propre du réservoir.
138
Chapitre 11 : Modalisations
sur les logiciels
139
1. Introduction
Les logiciels de génie civil jouent un rôle essentiel dans la conception, Ils offrent des outils
spécialisés pour modéliser, simuler et visualiser des structures complexes, ainsi que pour
planifier et gérer les différentes phases d'un projet.
Ces logiciels permettent de réaliser des calculs de charge, des analyses structurelles, L'un des
avantages clés des logiciels de génie civil est leur capacité à générer des modèles virtuels en
2D ou en 3D de structures et d'environnements réels.
140
2.2. Résultats obtenus par le logiciel Robot
Cas de charge ⇒ Introduire les charges permanentes et d9exploitation (poussée hydrostatique)
Définir charges ⇒ surfacique ⇒ donné la valeur de la poussée hydrostatique
Chargements ⇒ combinaisons automatique ⇒ définir les combinaisons à L9ELU et à L9ELS
Appliquer les charges sur les panneaux spécifiées.
Lancer le calcul ⇒ obtention le ferraillage.
141
3. Modélisation sur l’autoCAD plant 3D
AutoCAD offre également des fonctionnalités avancées pour la modélisation en 3D,
permettant aux utilisateurs de créer des objets tridimensionnels complexes, d'appliquer des
matériaux.
Voici les modalisations 3D des ouvrages
142
4. Conclusion
En conclusion l9étude d9une coque avec le logiciel Robot peut nous aider à déterminer les
calculs des armatures de chaque ouvrager et qui donne des valeurs proches de la méthode
manuelle, et aussi en conclusion que AutoCAD 3D est un outil puissant et polyvalent pour la
conception en trois dimensions. Il offre aux utilisateurs la possibilité de créer des modèles 3D
détaillés
143
Chapitre 12 : visite du
chantier
144
1. Introduction
Ce chapitre se concentre sur l'importance de la visite du chantier dans le cadre d'un projet de
construction. J9explore les objectifs et les avantages de ces visites, ainsi que le rôle des
différents acteurs impliqués.
145
2.2. Ouvrage de réception
Un ouvrage de réception dans un système de traitement des eaux usées offre des avantages
tels que permet de réguler les débits entrants d'eaux usées vers le système de traitement.
L'ouvrage de réception peut servir de zone de prétraitement des eaux usées.il est
particulièrement utile pour gérer les pics de charge dans le système de traitement il permet
d'ajuster et d'optimiser la qualité des rejets en fonction des exigences réglementaires et
environnementales.
146
oxygène, l'élimination des nutriments, la réduction des micro-organismes pathogènes, le
contrôle des odeurs et la flexibilité opérationnelle. Ces avantages contribuent à un traitement
efficace des eaux usées, à une amélioration de la qualité de l'eau traitée et au respect des normes
environnementales.
Conclusion
En conclusion, la visite du chantier joue un rôle essentiel dans la gestion efficace d'un projet de
construction. Elle permet de surveiller l'avancement des travaux, de détecter les problèmes
potentiels et de garantir la conformité.
148
Conclusion Générale
L9étude que j9ai présentée, m9a permis de mettre en pratique une bonne partie de mes
connaissances théoriques acquises durant ma formation et m9initier à d9autres méthodes de
calcul.
Dans la première étape j9ai essayé d9étudier les différents procédés de traitement, d9estimer les
débits et les charges polluantes, ce qui m9a conduit à choisir un procédé à boues activées à
moyenne charge et aussi à dimensionner les différents ouvrages de la STEP.
Dans la deuxième partie j9ai fait les calculs nécessaires pour assurer la résistance et la stabilité
de la structure (clarificateur) tout en respectant le règlement (BAEL91).
Ce travail m9a permis d9acquérir des connaissances sur un nouveau domaine qui est le
traitement des eaux usées et la conception des STEP. Tout cela m9a incité à me documenter et
à enrichir mes connaissances.
Enfin, ce projet de fin d9étude m9a permis d9avoir une meilleure approche entre la théorie et la
pratique, et de l9expérience et d9autre part j9ai constaté que l9étude génie civil nécessite une
bonne attention au niveau des calculs, pour cela le suivi et le contrôle des résultats doivent être
soigneusement traité sans oublier le suivi pendant la réalisation pour assurer le respect du
rendement du projet.
149
Annexes
150
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
A A
B B
C C
D D
E E
F F
DECANTEUR SECONDAIRE
( 3D )
A A
B B
C C
D D
E E
F F
vue en plan
COUPE C-C COUPE D-D B
A A
B B
COUPE A-A
C C
C C
D D
A A
D D
E E
COUPE B-B
B
F F
DECANTEUR SECONDAIRE
( PLAN DE COUFFRAGE )
COUPE A-A
COUPE B-B
A A
B B
VUE EN PLAN
B
D D
COUPE E-E
E E
A A
F F
D D
E BASSIN D'AERATION
(PLAN DE COUFFRAGE)
COUPE A-A
6HA12
A A
ESP20
6HA12 ESP20
B B
ESP20 6HA12
VUE EN PLAN
B
C C
6HA12
ESP20
6HA12
ESP20
D D
A A
ESP20 6HA12 6HA12
COUPE E-E
E
E E
D D 6HA12
ESP20
B
F ESP20 6HA12 F
C C
BASSIN D'AERATION
( PLAN DE FERRAILLAGE )
A A
B B
A
FERAILLAGE COUPE B-B
A
C C
D D
F F
BACHE A BOUES
B B ( DAO)
B B
EAUX BRUTES
C C
D D
STATION DE POMPAGE
REGARD DE BY-PASS ALIMENTATION FILTRES FILTRE A SABLE DESINFECTION -UV- CANAL VENTURI
E E
F F
G STATION DE POMPAGE LITS DE SECHAGE REV DATE DESCRIPTION PREPARE PAR VERIFIE PAR APPROUVE PARG
BASSIN D'AERATION
( DAO )
151
ÿĂÿ : Le point bas du plan d9eau
Re : nombre de Reynolds
Ph : puissance hydraulique
�㕉Ăāÿýă : Volume utile
�㕉ÿÿÿ : Volume d9aire
�㕉Ă ; �㕉0 : Volume totale
Ts : temps de séjour
Tr : temps min de réaction
ÿÿ : Charge massique
Cs : charge surfacique
ƑĀ28 : La résistance caractéristique du béton à 28 jours
ƑĆ28 : La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours
FTP : Fissuration est très préjudiciable
FP : Fissuration est préjudiciable
CNF : Condition de non fragilité
Fe : Limite élastique de l9acier
āĀ : Le coefficient partiel de sécurité du béton
θ : Le coefficient prenant en compte la durée d9application des charges
L9ELS : états limite de service
L9ELU : états limite ultime
ăÿć : La contrainte admissible en compression du béton à l9ELU
�㔎 ͞ÿĀ : La contrainte admissible en compression du béton à l9ELS
Ƞ : Le coefficient de fissuration
Ɣs : Le coefficient partiel de sécurité d8acier
ăąć : La contrainte limite de calcul des armatures
�㔎ĀĀý : Résistance de Sol
ýÿÿĀ : Ferraillage minimum
B : Section du béton
b0: Largeur de la section du béton en "cm"
Ă0 : L'excentricité maximale
152
ýą : La section d'acier déterminée
þą : Longueur de scellement
qi : Pression unitaire sur chaque bande de la paroi
Qi : Pression moyenne sur chaque zone (i)
Ti : Effort de traction.
hi : Hauteur de la bande (i)
ĉ : Masse volumique de liquide
āąāþ : Poids volumique du sol
Ka : Coefficient de poussée
�㔑 : Angle de frottement
Fi : Effort de compression.
M0 : moment à l9encastrement.
X0 : Abscisse du moment de flexion nul.
M9: moment de flexion négatif maximal.
X1 : Abscisse du moment de flexion négatif maximal.
Dext : Diamètre extérieur.
Dint : Diamètre intérieure.
Pi : Résultante des pressions hydrodynamiques horizontales d'impulsion.
Mu : Moment de flexion hydrodynamique.
K : Coefficient de poussée
153
Bibliographie
[1] J.P BECHAC-P BOUTINE-B MERCIER-P.NUER, « Traitement des eaux usées », édition
EROLLES, 1983.
[2] C G OMMELA, HGERREE, Les eaux usées dans les agglomérations urbaines au rural
1981.
[3] A.E.K.GAID, « Traitement des eaux usées urbaines ».
[4] « L9assainissement des agglomérations : techniques d9épuration actuelles et évolutions »
Document réalisé par les agences de l9eau et de ministère de l9environnement France 1994.
[5] JEAN PIERRE MOUGIN, « B.A.E.L 1991 ».
[6] DEGREMENT, « Mémento technique de l9eau ». Règles de conception et de calcul des
structures en béton armé. Paris, 1978.
[7] GURIN, « Traité de béton armée tome 6,8 »
[8] Référence : 1.1.6.1 Guide pratique des stations de traitement des eaux Xavier lauzin
[9] Ministère de l9équipement, des transports et de logement « fascicule 74 construction des
réservoirs en béton »
154