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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

Université Larbi Ben M’hidi – OUM EL BOUAGHI –


Faculté des Sciences et sciences appliquées
Département D’Hydraulique
Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme de
Master en Hydraulique
OPTION : HYDRAULIQUE URBAINE

Thème

Simulation numérique des champs de vitesse dans les effluents


des
es réseaux d’assainissement

Présenté par :
 BATOUT Soumia

 CHIBANI Khadidja

Devant le jury :
Président : Melle SEHTAL.
SEHTAL S.
Examinateur : Melle DAOUD.R.
DAOUD
Encadreur : Mme MERROUCHI. F.

Promotion : 2017-2018
Tout travail réussi dans la vie nécessite en premier lieu la
bénédiction de Dieu, et ensuite l´aide et le support de plusieurs
personnes. Nous tenons donc à remercier et à adresser notre
reconnaissance à toute personne qui nous a aidé de loin ou de près
afin de réaliser ce travail.
Tout d´abord, Nous tenons à remercier très vivement notre
mémoire,M m e Merrouchi Farida,, pour ses qualités
promotrice du mémoire,
humaines et scientifiques. Nous ne pourrions jamais oublier sa
gentillesse, sa générosité, son esprit de recherche et ses
commentaires efficaces. Un grand merci de nous avoir donné la
chance de réaliser ce modeste travail.
Nous remercions
remerci vivement les membress du jury pour le soutien
et l´intérêt
érêt qu´ils ont portés à ce travail.
Nous tenons enfin à exprimer toute
tout notre gratitude à nos chers
parents dont le soutien a été essentiel tout au long de nos études.
Je rends un grand hommage à travers ce modeste travail, en
signe de respect et de reconnaissance a ma chère mère pour ses
sacrifices, sa tendresse, mon plus grand souhait dans cette vie,
c´est de la voir toujours à côté de moi, en bonne santé,
heureuse et que la paix soit avec
a elle.

A la mémoire de ma chère soeur «SARA» ,mon chèr ancle


«ADEL» et Mr «DJLEL TAYEB» l’ex-subdivisionnaire
l’ex subdivisionnaire de la
subdivision des resseures en eau de la daira de Ain kercha, que
dieu les entour avec son pardon et miséricorde.

Je le dédie également à toute ma famille, mes amis et tous


ceux qui ont contribué de prés ou de loin à ma formation.
Résumé
La présente étude s'intéresse particulièrement à simuler les écoulements instationnaires
turbulents dans une conduite d’assainissement pleine.
La méthode des volumes finis est utilisée pour résoudre les équations de transport non
linéaire, l’équation de continuité et de la conservation de la quantité de mouvement.
Les résultats numériques sont obtenus par le modèle basé sur le système d’équation de
Navier-Stockes moyenné (Reynolds) compte tenu du modèle de turbulence isotrope
K-oméga-SST.
L’intérêt de l’étude est d’exploiter les résultats de la simulation numérique concernant les
différentes caractéristiques influençant l’écoulement étudié en se concentrant sur les profiles
de vitesse d’écoulement dans la conduite objet de notre étude.
Les résultats numériques obtenus grâce à l'utilisation du code numérique « FLUENT », avec
un préprocesseur de géométrie et de maillage appelé GAMBIT.
Les structures des vitesses de l’écoulement dans la conduite étudié donnent une image très
claire sur les phénomènes hydrauliques qui apparaissent dans la conduite comme la
turbulence.
Mots clés : profile de vitesse, turbulence, modélisation, simulation numériques instationnaire,
modèle K-oméga-SST isotrope, conduite d’assainissement.

Abstract
The present study is particularly interested in simulating turbulent unsteady flow in a plain
sanitation conduct. The method of finished volumes is used to solve the equations of
transportation non linear, the equation of continuity and the conservation of quantity of
movement.
The numeric results get by the model based on the system of equation of averaged Navier-
Stockes realized (Reynolds) taking into account the isotropic k omega-SST turbulence model.
The interest of the study is to exploit the results of the numeric simulation concerning the
different characteristics influencing the studied flow by focusing on the profiles of the flow
velocities in the conduct object of our study.
The numeric results obtained through the use of numerical code «FLUENT», with a geometry
and mesh preprocessor called GUMBIT.
The structure of the velocities of the flow in the studied conduct gives a very clear image the
hydraulic phenomena which appear in the conduct like the turbulence.
‫‪Key words: velocity profiles, turbulence, modeling, numeric simulation unsteady, k-omega‬‬
‫‪sst model isotropic, sanitation conduct.‬‬

‫اﻟﻤﻠﺨﺺ‬
‫ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ ﺗﮭﺘﻢ ﺑﺼﻔﺔ ﺧﺎﺻﺔ ﺑﻤﺤﺎﻛﺎة اﻟﺘﺪﻓﻖ اﻟﻤﻀﻄﺮب واﻟﻐﯿﺮ ﻣﺴﺘﻘﺮ ﻓﻲ ﻗﻨﻮات اﻟﺼﺮف اﻟﺼﺤﻲ اﻟﻤﻤﻠﻮءة‪.‬‬
‫طﺮﯾﻘﺔ اﻷﺣﺠﺎم اﻟﻤﻨﺘﮭﯿﺔ اﺳﺘﺨﺪﻣﺖ ﻟﺤﻞ ﻣﻌﺎدﻻت اﻟﻨﻘﻞ اﻟﻐﯿﺮ ﺧﻄﯿﺔ‪ ،‬ﻣﻌﺎدﻟﺔ اﻻﺳﺘﻤﺮارﯾﺔ وﺣﻔﻆ ﻛﻤﯿﺔ اﻟﺤﺮﻛﺔ‪.‬‬
‫اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﺮﻗﻤﯿﺔ ﺗﺤﺼﻠﻨﺎ ﻋﻠﯿﮭﺎ ﺑﻮاﺳﻄﺔ اﻟﻨﻤﻮذج اﻟﻘﺎﺋﻢ ﻋﻠﻰ ﻧﻈﺎم ﻣﻌﺎدﻻت " ‪ " Navier-Stockes‬ﻣﻊ اﻷﺧﺬ ﺑﻌﯿﻦ اﻻﻋﺘﺒﺎر‬
‫ﻧﻤﻮذج اﻻﺿﻄﺮاﺑﺎت "‪. " k-omega SST‬‬
‫ﺗﮭﺘﻢ اﻟﺪراﺳﺔ ﺑﺎﺳﺘﻐﻼل ﻧﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة اﻟﺮﻗﻤﯿﺔ اﻟﻤﺘﻌﻠﻘﺔ ﺑﺎﻟﺨﺼﺎﺋﺺ اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺆﺛﺮ ﻋﻠﻰ دراﺳﺔ اﻟﺘﺪﻓﻖ ﺑﺎﻟﺘﺮﻛﯿﺰ ﻋﻠﻰ‬
‫ﺧﺼﺎﺋﺺ وﻣﻮاﺻﻔﺎت ﺳﺮﻋﺔ اﻟﺘﺪﻓﻖ ﻓﻲ ﺳﯿﺎق ﻣﻮﺿﻮع دراﺳﺘﻨﺎ ‪.‬‬
‫اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﺮﻗﻤﯿﺔ ﺗﺤﺼﻠﻨﺎ ﻋﻠﯿﮭﺎ ﺑﻮاﺳﻄﺔ اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﺮﻗﻤﻲ"‪ "FLUENT‬ﻣﻊ ھﻨﺪﺳﺔ وآﻟﯿﺔ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ "‪."GUMBIT‬‬
‫ھﯿﻜﻞ ﺳﺮﻋﺔ اﻟﺘﺪﻓﻖ ﻓﻰ دراﺳﺔ اﻟﺠﺮﯾﺎن ﻓﻲ اﻟﻘﻨﺎة اﻟﻤﺪروﺳﺔ ﺗﻘﺪم ﺻﻮرة واﺿﺤﺔ ﺟﺪا ﻟﻠﻈﻮاھﺮ اﻟﮭﯿﺪروﻟﯿﻜﯿﺔ اﻟﺘﻰ ﺗﻈﮭﺮ ﻓﻰ‬
‫اﻟﺠﺮﯾﺎن ﻣﺜﻞ اﻻﺿﻄﺮاب ‪.‬‬
‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﺮﺋﯿﺴﯿﺔ‪ :‬ﺷﻜﻞ ﺑﯿﺎﻧﻲ ﻟﻠﺴﺮﻋﺔ‪ ،‬اﻻﺿﻄﺮاب ‪ ،‬اﻟﻨﻤﺬﺟﺔ ‪ ،‬اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة اﻟﺮﻗﻤﯿﺔ ‪ ،‬ﻏﯿﺮ ﻣﺴﺘﻘﺮ‪ ،‬ﻧﻤﻮذج اﻹﺿﻄﺮاﺑﺎت‬
‫"‪ ،"k-omega SST‬اﻟﺨﻮاص‪ ،‬ﻗﻨﺎة اﻟﺼﺮف اﻟﺼﺤﻲ‪.‬‬
Sommaire
Introduction Générale………………………………………………………………………………... 1
Premier Chapitre
Recherche bibliographique
I.1. Introduction……………………………………………………………………………………… 3
I.2. Les type des Systèmes d’assainissement…………………………………………………........... 3
I.2.1. Systèmes unitaires………………………………………………………………………….. 3
I.2.2. Systèmes séparatifs………………………………………………………………………… 3
I.2.3. Systèmes pseudo-séparatif ………………………………………………………………… 4
I.2.4. Systèmes mixtes……………………………………………………………………………. 4
I.3. Matériaux de canalisations ……………………………………………………………………… 4
I.3.1. Ciment-amiante ……………………………………………………………………………. 5
I.3.2. Béton non armé…………………………………………………………………………….. 5
I.3.3. Béton armé préfabriqué ……………………………………………………………………. 5
I.3.4. Béton armé coulé sur place ………………………………………………………………... 6
I.3.5. Fonte, Fonte ductile, Béton avec âme d’acier et tôle galvanisée……………………………... 6
I.3.6. Matière plastique…………………………………………………………………………… 7
I.4. Modélisation en assainissement…………………………………………………………………. 8
I.4.1. Définition …………………………………………………………………………………... 8
I.4.2. Présentation et classification des différents modèles ………………………………………. 9
I.5. Les méthodes hydrauliques utilisées au niveau des réseaux d’assainissement…………………. 9
I.5.1.Types d’écoulement ……………………………………………………………………….. 9
I.5.1.1. Variabilité dans le temps………………………………………………………………. 9
I.5.1.2.Variabilité dans l’espace……………………………………………………………….. 10
I.5.1.3.Selon la présence de la surface libre…………………………………………………… 11
I.5.1.4. Selon le nombre de Reynolds …………………………………………………………. 12
I.5.2.Types d’écoulement dans les conduites d’assainissement …………………………………. 12
I.5.2.1.Écoulement non permanent…………………………………………………………….. 13
I.5.2.2.Écoulement non uniforme……………………………………………………………… 13
I.6. Les caractéristiques de la turbulence ……………………………………………………………. 13
I.7. Les effets positifs et négatifs de la turbulence…………………………………………………... 14
I.8. Propositions de définition de la turbulence……………………………………………………… 14
I.8.1. Exemples d’écoulement turbulent …………………………………………………………. 14
I.8.2. Les deux points de vue sur la turbulence…………………………………………………... 15
I.8.3. Les différentes approches de la turbulence………………………………………………… 15
I.9. L’effet de la rugosité sur les parois……………………………………………………………… 16
I.10. L’effet de la rugosité sur la turbulence………………………………………………………… 17
I.11. Traitement de la turbulence aux parois ………………………………………………………... 17
I.13. Conclusion……………………………………………………………………………………… 17
Deuxième Chapitre
Elément mathématique et modèle de turbulence dans les conduites d’assainissement
II.1. Introduction19 II.2. Etude des écoulements turbulents………………………………………… 19
II.2.1. Etablissement des équations de Naviers-Stokes…………………………………………… 19
II.2.2. Les équations de base ……………………………………………………………………….. 19
II.2.3. Equations de continuité…………………………………………………………………… 20
II.2.4. Equation de conservation de la quantité de mouvement …………………………………. 21
II.2.5. Hypothèses simplificatrices……………………………………………………………… 22
II.3. Equation pour un écoulement turbulent à surface libre………………………………………… 23
II.3.1. Décomposition de Reynolds……………………………………………………………… 23
II.3.2. Equations moyennées (Reynolds)………………………………………………………… 24
II.3.2.1. Principes………………………………………………………………………………. 24
II.3.3. Le problème de la fermeture……………………………………………………………… 26
II.3.3.1. Equation d’évolution des corrélations………………………………………………... 26
II.3.3.2. Energie cinétique du mouvement turbulent…………………………………………... 29
II.3.4. Bilan des équations et des inconnues……………………………………………………... 30
II.4. Les modèles de turbulence……………………………………………………………………… 31
II.4.1. Modèles à 0 équation………………………………………………………………………. 31
II.4.2. Modèles à viscosité turbulente……………………………………………………………... 32
II.5. Rôle et critères du choix des modèles de turbulence…………………………………………… 33
II.6. Les modèles de turbulence proposée par le logiciel fluent……………………………………... 34
II.6.1. Modèle Spalart-Allmaras…………………………………………………………………... 35
II.6.2. Le modèle (k, )……………………………………………………………………………… 35
II.6.2.1.Modèle k– standard……………………………………………………………………… 35
II.6.2.2. Modèle k- RNG………………………………………………………………………… 35
II.6.2.3. Modèle k- Réalisable…………………………………………………………………… 36
II.6.3. Modèle k – ω standard…………………………………………………………………… 36
II.6.4. Modèle k- ω SST………………………………………………………………………… 36
II.6.5. Le modèle RSM………………………………………………………………………….. 37
II.7. Le modèle utilisé dans notre étude……………………………………………………………... 37
II.7.1.Modèle k-ε………………………………………………………………………………… 37
II.7.2.Le modèle k-ω…………………………………………………………………………….. 40
II.8. Conclusion……………………………………………………………………………………… 42
Troisième Chapitre
Simulation numérique des écoulements turbulents
III.1. Introduction……………………………………………………………………………………. 43
III.2. Calcul numérique………………………………………………………………………………. 43
III.3. Principe du calcul numérique………………………………………………………………….. 43
III.4. La résolution numérique par la méthode des volumes finis…………………………………… 44
III.4.1.Principe……………………………………………………………………………………. 44
III.5. Equation de transport 45 III.6. La simulation par le logiciel………………………………….. 46
III.6.1. Présentation du code de calcul…………………………………………………………... 46
III.6.2. Architecture du logiciel………………………………………………………………….. 47
III.6.3. Génération des calculs par FLUENT……………………………………………………. 49
III.6.4.Le maillage……………………………………………………………………………….. 50
III.6.4.1.Choix du type de maillage………………………………………………………….. 50
III.6.5. Conditions initiales………………………………………………………………………. 51
III.6.6. Les conditions aux limites……………………………………………………………….. 51
III.6.7. Application………………………………………………………………………………. 53
III.7. Procédé de calcul………………………………………………………………………………. 53
III.7.1. Représentation…………………………………………………………………………….. 53
III.7.1.1.Géométrie……………………………………………………………………………… 53
III.7.1.2. Présentation du maillage par « GAMBIT»…………………………………………… 54
III.7.1.3. Convergence des calculs………………………………………………………………. 58
III.8. Conclusion……………………………………………………………………………………... 59
Quatrième Chapitre
Résultats et Interprétations
IV.1. Introduction……………………………………………………………………………………. 60
IV.2. Paramètres numériques ……………………………………………………………………….. 60
IV.3. Mise en forme des résultats……………………………………………………………………. 64
IV.3.1. Simulations numériques des vitesses d’écoulement……………………………………… 64
IV.4. Étude de sensibilité au maillage……………………………………………………………….. 67
IV.5. Simulation du champ d’écoulement …………………………………………………………... 69
IV.5.1. Champs de vitesse ………………………………………………………………………... 69
IV.5.2. Distribution de la vitesse………………………………………………………………….. 72
IV.5.3. Distribution de pression…………………………………………………………………... 74
IV.5.4. Distribution de la rugosité………………………………………………………………… 80
IV.6. Conclusion…………………………………………………………………………………….. 89
Conclusion générale………………………………………………………………………………... 91
Références Bibliographiques………………………………………………………………………… 92
N° Liste des figures page
01 Figure I.1: Schéma de principe d’un réseau unitaire 3
02 Figure I.2: Schéma de principe d’un réseau séparatif 4
03 Figure I.3: Ecoulement permanent et non permanent 10
04 Figure I.4: Ecoulement uniforme et non uniforme 11
05 Figure I.5: Ecoulement varié 13
06 Figure II.1: Schéma itératifs pour obtenir l’équation d’évolution des 27
corrélations
07 Figure II.2: Critère de choix et classification des modèles 34
08 Figure III.1: Principe du calcul numérique 44
09 Figure III.2 : Volume de contrôle 45
10 Figure III.3: Volume du contrôle en trois dimensions 46
11 Figure III.4: Interface de GAMBIT 48
12 Figure III.5: Maillage structuré et non structuré 51
13 Figure III.6: Géométrie de la conduite 53
14 Figure III.7: Maillage des bords 55
15 Figure III.8: Maillage de la surface 56
16 Figure III.9: Différent maillage de volume 57
17 Figure III.10: Les conditions aux limites 58
18 Figure III.11: Courbe des résidus 59
19 Figure IV.1: Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) 61
(pour une vitesse 4 m/s imposé à l’entrée de la conduite)
20 Figure IV.2: Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) 62
(pour une vitesse3 m/s imposé à l’entrée de la conduite
21 Figure IV.3: Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) 62
(pour une vitesse 2 m/s imposé à l’entrée de la conduite
22 Figure IV.4: Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) 63
(pour une vitesse 1 m/s imposé à l’entrée de la conduite
23 Figure IV.5: Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) 63
(pour une vitesse 0.8 m/s imposé à l’entrée de la conduite
24 Figure IV.6: Profils de vitesse à différentes distances pour les vitesses (0.8, 1, 2 64
et 3 m/s) à l’entrée de la conduite
25 Figure IV.7: Profils de vitesse à différentes distances pour la vitesse 0.8 m/s à 65
l’entrée de la conduite
26 Figure IV.8: Profils de vitesse à différentes distances pour une vitesse de 1m /s 65
à l’entrée de la conduite
27 Figure IV.9: Profils de vitesse à différentes distances pour une vitesse de 2 m /s 66
à l’entrée de la conduite
28 Figure IV.10: Profils de vitesse à différentes distances pour une vitesse de 66
3 m /s à l’entrée de la conduite
29 Figure IV.11: Profils de vitesse à différentes distances pour une vitesse de 67
4 m /s à l’entrée de la conduite
30 Figure IV.12: Représentation les contours de vitesse (m/s) pour le maillage 0.05 68
pour une vitesse d’entrée de 0,8 m/s
31 Figure IV.13: Représentation les contours de vitesse (m/s) pour le maillage 68
0.08 pour une vitesse d’entrée de 0,8 m/s
32 Figure IV.14 : Représentation les contours de vitesse (m/s) pour le maillage 0.1 69
pour une vitesse d’entrée de 0,8 m/s
33 Figure IV.15: Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s 70
dans le plan (ZX) et le plan (XY) (entrée, sortie, 1m, 2 m et 3 m
34 Figure IV.16 : Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s 70
dans le plan(ZX) et le plan (XY) (entrée, sortie, prés de paroi inférieur
35 Figure IV.17 : Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s 71
dans le plan (ZX) et le plan (XY) (entrée, sortie, au centre de la conduite
36 Figure IV.18 : Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s 71
dans le plan (ZX71
37 Figure IV.19 : Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s 72
dans le plan (XY)
38 Figure IV.20 : Distribution de la vitesse en (m/s) à différentes vitesses d'entrée 73
((3.75 s, 0.8 m /s), (3s, 1m/s), (1.50 s, 2 m /s), (1s, 3 m /s)) et pour le temps final
de simulation dans le plan(ZX)
39 Figure IV.21 : Distribution de la vitesse en (m/s) à différentes vitesses d'entrée 74
((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1m/s), (1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) et pour le temps
final de simulation dans le plan (XY)
40 Figure IV.22 : Distribution de la pression en pascal pour différentes vitesses 74
d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1 m /s),
(1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) dans le plan (ZX)
41 Figure IV.23 : Distribution de la pression en pascal pour différentes vitesses 76
d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1m /s),
(1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) dans le plan (ZY)
42 Figure IV.24 : Distribution de la pression en pascal pour différentes vitesses 77
d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1 m /s),
(1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) sur les parois
43 Figure IV.25 : Distribution de la pression en pascal pour différentes vitesses 78
d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1 m /s),
(1.50 s, 2 m /s), (1s, 3 m /s)) dans le plan (XY)
44 Figure IV.26 : Distribution de l’énergie cinétique turbulente en (m2/s2) pour 79
différentes vitesses d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75s,
0.8 m /s), (3 s, 1m /s), (1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) dans le plan (XY)
45 Figure IV.27 : Distribution de l’énergie cinétique turbulente en (m2/s2) pour 79
différentes vitesses d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75s,
0.8 m /s), (3 s, 1 m /s), (1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) dans le plan (ZX)
46 Figure IV.28 : Distribution de la dissipation de l’énergie cinétique en (m2/s3) 80
pour différentes vitesses d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75 s,
0.8 m /s), (3 s, 1 m /s), (1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) dans le plan (XY)
47 Figure IV.29 : Profils de la hauteur de rugosité en (m) à différentes distances 81
pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s) à l’entrée de la conduite
48 Figure IV.30 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en 82
(m1/3/s)pour différentes distances et pour le temps final de simulation ((3.75 s,
0.8 m /s) dans le plan(XY)
49 Figure IV.31 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour différentes 82
distances et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s) dans le plan
(XY)
50 Figure IV.32 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour le temps final 83
de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s) dans le plan (YZ)
51 Figure IV.33 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour le temps final 83
de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s) prés de paroi inférieur dans le plan (ZX)
52 Figure IV.34 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour le temps final 84
de simulation (3.75 s, 0.8 m /s) prés de paroi inférieur et supérieur dans le plan
(ZX)
53 Figure IV.35 : Profils de la hauteur de rugosité en (m) à différentes distances 84
pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) à l’entrée de la conduite
54 Figure IV.36 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour le temps de 85
simulation (0.75 s, 4 m /s)dans le plan (ZY) et le plan (XY) (entrée, sortie, au
centre de la conduite)
55 Figure IV.37 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en (m1/3/s) 85
pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s)dans le plan (ZY) et le plan
(XY)(entrée, sortie, au centre de la conduite)
56 Figure IV.38 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en (m1/3/s) 86
pour différentes distances et pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s)
dans le plan (ZY).
57 Figure IV.39 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour différentes 86
distances et pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZY)
58 Figure IV.40 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) au centre de la 87
conduite pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZY) et
le plan (ZX)
59 Figure IV.41 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en (m1/3/s) 87
près de paroi et pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan
(ZX).
60 Figure IV.42 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) près de paroi et 88
pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZX)
61 Figure IV.43 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en (m1/3/s) 88
pour différentes distances et pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s)
dans le plan (ZX)
62 Figure IV.44 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour différentes 89
distances et pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZX)
N° Liste des tableaux
01 Tableau I.1 : Dimensions des tubes PVC assainissement 8
02 Tableau II.1 : Les problèmes de fermetures des équations 30
03 Tableau III.1 : Conditions aux limites appliquées pour notre modèle 53
04 Tableau III.2 : Paramètres de l'écoulement 54
05 Tableau III.3.a. Paramètres de la conduite (donnée) 54
06 Tableau III.3.b. Paramètres de la conduite (simulé) 55
07 Tableau IV.1: Le temps de calcul et le nombre d’itération pour différente 61
vitesse d’entrée
08 Tableau IV.2 : Le nombre de Reynolds correspondant aux différentes vitesses 81
d’entrées
Nomenclature
Lettres latines
C f : Coefficient de frottement
dt : Pas de temps(s)
D : Diamètre de la conduite (mm)
: Tenseur des taux de déformation du mouvement moyen
e : Epaisseur de paroi de la conduite (mm)
: Vecteur force
: Force de surface
: Force de volume
ƒ : Paramètre de Coriolis
: Accélération de la pesanteur ( = 9.81m/s2)
k : Energie cinétique turbulente (m2/s2)
ks : Hauteur de rugosité (m)
: Un critère donné par (French 1986)
Ks : Coefficient de rugosité de Strickler (m1/3/s)
L : Longueur de la conduite (m)
: Longueur de mélange (m)
M : Masse de fluide (kg)
: Flux de masse
n : Coefficient de Manning (m-1/3.s)
P : Pression local du fluide (N/m2)
Patm : Pression atmosphérique (N/m2)
: Densité massique d’énergie cinétique du mouvement fluctuant
Re : Nombre de Reynolds
t : Temps (s)
u : Composante de la vitesse suivant l’axe des x (m/s)
: Composantes du tenseur de Reynolds (m2/s2)
̀ ̀ : Corrélation des vitesses( )

U : Vecteur vitesse
U, V, W : Composante de vecteur vitesse U dans les directions x, y et z
Lettres grecques
: Masse volumique du fluide (kg/m3)
: Tenseur des contraintes au point considéré
: Taux de dissipation de l’énergie cinétique turbulente (m2/s3)
: Champ moyen
Г : Coefficient de diffusion dans l'équation de transport
Ω : Volume de contrôle
: Vecteur nabla
Δ : Opérateur Laplacien
: Viscosité dynamique moléculaire (kg/m.s)
: Viscosité dynamique turbulente (kg/m.s)
ν : Viscosité cinématique moléculaire (m2/s)
ν t: Viscosité cinématique turbulente (m2/s)
Introduction générale
Introduction générale

Introduction générale
Le réseau d’assainissement est une infrastructure importante pour les milieux urbanisés et
représente un garant impératif d’une vie saine. Il peut collecter uniquement les eaux usées,
ou bien les eaux usées combinées avec les eaux pluviales ou uniquement les eaux pluviales ;
de ce fait on distingue deux types de réseaux en milieu urbain : les réseaux séparatifs (eaux
usées et eaux de pluie circulent dans des canalisations séparées) et les réseaux unitaires (eaux
usées et eaux de pluie circulent dans les mêmes canalisations).généralement ils coulent à
surface libre et dans des conduites circulaires de diamètre D.
Pour un écoulement réel non permanent et non uniforme, le système d´équations de Navier
Stocks est constitué de l´équation de continuité et de l´équation de la conservation de la
quantité de mouvement.
Le système de Navier Stocks est un système d´équations différentielles aux dérivées partielles
non linéaires. Il est donc impossible de résoudre ce système d´une façon analytique dans le
cas général. Par conséquent, une résolution numérique de ce système s´impose.
Pour tenter de résoudre les problèmes des écoulements turbulents instationnaires la
modélisation numérique reste toujours un moyen essentiel. En effet par définition le modèle
est un outil qui permet de décrire un phénomène physique. Si celui-ci s’est réalisé on peut par
simulation le reconstruire et apporter des informations sur les conditions qui furent
nécessaires à son déroulement.
Donc il est nécessaire de se doter des modèles capables de simuler les phénomènes
hydrauliques associés à l’écoulement de l’eau à travers le réseau.
A l’heure actuelle, les équations de la mécanique des fluides (Navier-Stockes, Reynolds,
Barré de Saint-venant, Euler, etc.…) ont donné naissance à de nombreux logiciels qui visent à
les résoudre.
Pour l’étude numérique on trouve des logiciels tels que FLUENT ou CFX qui résolvent les
équations de Reynolds et qui sont capables de prendre en charge des écoulements
multiphasiques.
Les travaux numériques sont réalisés, en utilisant le code de calcul FLUENT ce dernier
représente un outil permettant des études numériques, de grande qualité.
Cette étude est une simulation 3D des écoulements turbulents instationnaires d’un fluide
incompressible dans une conduite d’assainissement en utilisant le code numérique FLUENT.
La part la plus importante de notre travail porte sur l’étude par voie numérique, la répartition
des vitesses des écoulements turbulents dans une conduite d’assainissement.

1
Introduction générale

Notre approche repose sur quatre chapitres, dont le premier est consacré à une recherche
bibliographique orientée vers des thèmes liés à la simulation numérique des écoulements
dans les conduites d’assainissement, où on va donner des définitions sur les systèmes
d’assainissement, décrire brièvement les phénomènes physiques se produisant dans les
conduites d’assainissement, ensuite donner des définitions sur la turbulence instationnaire et
les différentes approches de sa modélisation.
Le deuxième chapitre est dédié à rappeler les équations de base, ainsi que les théories, des
définitions qui régissent l’hydrodynamique des écoulements turbulents dans les conduites,
telle que les équations de la conservation de la masse et l’équation de la conservation de la
quantité de mouvement, et de présenter les problèmes de fermeture de ces équations et
quelques modèles de turbulence. Pour notre simulation nous utiliserons le modèle k-oméga-
SST, ce modèle est applicable pour les écoulements à faible nombre et à forte nombre de
Reynolds.
La modélisation et le traitement par la méthode des volumes finis utilisée par le code de
calcul FLUENT, feront l’objet du troisième chapitre. On y abordera les différentes étapes
passées pour modéliser le problème, depuis la création de la géométrie sous GAMBIT
(préprocesseur conçu pour le maillage des configurations géométriques).
Enfin, une conclusion générale, qui résume les principaux résultats obtenus, est donnée à la
fin du mémoire.
Pour toutes les discussions, notre attention sera apportée uniquement sur les écoulements
monophasiques.

2
Premier Chapitre
Recherche bibliographique
Chapitre I Recherche bibliographique

I.1.Introduction
Ce chapitre résulte d'une recherche bibliographique orientée vers des thèmes liés à la
simulation numérique des écoulements dans les conduites d’assainissement. Dans ce
contexte, on va donner un aperçu du problème en fonction de la méthodologie adoptée dans
cette étude.
L’objectif du chapitre est, dans un premier temps, de donner des définitions sur les systèmes
d’assainissement ensuite on va décrire brièvement les phénomènes
mènes physiques se produisant
dans les conduites d’assainissement.
La deuxième partie de ce chapitre à pour donner des définitions sur la turbulence
instationnaire et les différentes approches de sa modélisation.
modélisation
I.2. Les types des Systèmes d’assainissement
d’assainisse
I.2.1. Systèmes unitaires
Représente la façon de l’évacuation de l’ensemble eaux usées et pluviales par un unique
réseau, généralement pourvu de déversoirs, permettant en cas d’orage le rejet d’une partie des
eaux par sur verse directement dans le milieu naturel. Figure I.1 [15]

Figure I.1 : Schéma de principe d’un réseau unitaire [[15]

I.2.2. Systèmes séparatifs


Ils sont destinés a l’évacuation des eaux usées domestiques (eau de vanne, eau ménagères, et
avec réserve certaine effluents industriels) alors que l’évacuation de toutes les eaux pluviales
est assurée par un autre réseau. Figure I.2 [15]

3
Chapitre I Recherche bibliographique

re I .2 : Schéma de principe d’un réseau séparatif. [15]


Figure
I.2.3. Systèmes pseudo-séparatif
séparatif
Est un système dans lequel en divise les apports d’eaux pluviales en deux parties :
 L’un provenant uniquement des surfaces de voirie comme les caniveaux, aqueducs,…;
 L’autre provenant des toitures et cours intérieures qui sont raccordées au réseau
d’assainissement, à l’aide des branchements que ceux des eaux usées domestique. [15]
I.2.4. Systèmes mixtes
Désignant communément des réseaux constitués selon les zones d’habitation en partie en
système unitaire et en partie en système séparatif. [25]
I.3.
.3. Matériaux de canalisations
On fabrique des conduites d’égout avec divers matériaux. Le choix d’un matériau pour
application dépend :
 De la rugosité du matériau ;
 De la vie utile du matériau et des éléments du réseau d’égouts ;
 De la résistance du matériau à l’érosion, à l’abrasion, aux acides, aux bases, aux gaz
solvants, etc ;
 De la facilité de manutention et d’installation des conduites ;
 De la résistance des conduites aux charges auxquelles elles seront soumises ;
 De l’étanchéité
éité des joints ;
 De la disponibilité des pièces de raccordement spéciales ;
 Des coûts d’achat, de manutention et d’installation des conduites.
Parmi les matériaux les plus utilisés pour la construction des conduites d’égouts, on a :

4
Chapitre I Recherche bibliographique

L’amiante ciment, le béton non armé, le béton armé (préfabriqué ou coulé surplace), la fonte
ductile, le béton avec âme d’acier, la tôle galvanisée et la matière plastique. [10]
I.3.1 Ciment-amiante
Les diamètres nominaux des conduites en amiante-ciment existant varient de 100 à 900 mm.
Ces conduites peuvent aussi bien sert à l’évacuation des eaux usées par gravité, à
l’évacuation sous pression qu’à la distribution de l’eau de consommation. Elles existent en
cinq classes structurales : 1500, 2400, 3300,4000 et 5000.On utilise rarement les conduites
des classes 1500 et 2400 à cause de leur fragilité.
 Avantages
Les principaux avantages des conduites en amiante-ciment sont les suivants :
 Légèreté ;
 Facilité de manutention et d’installation ;
 Grande étanchéité des joints entre les tronçons et les branchements ;
 Faible rugosité du matériau (coefficient de Manning de 0.010), lorsque la conduite
vieillit, la valeur du coefficient de Manning de l’amiante-ciment augmente et atteigne
celle de béton, soit 0.013 ;
 Grande longueur des tronçons de conduites (4m) ; le nombre de jonctions nécessaires
est inférieur à celui requis pour les conduites en béton.
 Inconvénients
Quant aux inconvénients, voici les plus importants :
 Fragilité de l’amiante-ciment ;
 Nécessité de recourir à une excellente assise ;
 Coût élevé des conduites de grands diamètres. [10]
I.3.2 Béton non armé
On utilise très rarement, les conduites en béton non armé étant donnent qu’elles sont fragiles
et qu’elles se fissurent facilement, ce qui a pour effet d’accroitre les débits d’infiltration. [10]
I.3.3 Béton armé préfabriqué
Les conduites d’égout en béton armé préfabriqué sont les plus utilisées. Leurs diamètres
nominaux varient de 150 à 3800mm. On y fait appel pour évacuer les eaux usées par gravité.
Et elles existent en cinq classes structurales. On rend étanches les jonctions entre les tronçons
de conduite par l’installation de garnitures de caoutchouc. Les conduites de 150 à 225 mm de
diamètre sont disponibles en tronçons de 2,4 m. Il est utile de savoir que l’épaisseur

5
Chapitre I Recherche bibliographique

approximative de la paroi de la conduite en béton exprimée en pouces, est égale au diamètre


de la conduite, exprimé en pieds. [10]
 Avantages
Principalement, ces conduites : [10]
 Résistent très bien aux charges mortes et aux charges vives ;
 Sont disponibles dans une grande variété de diamètres et de classes.
 Inconvénients
Les conduites en béton armé préfabriqué :
 Subissent aisément la corrosion due aux acides ;
 Sont particulièrement difficiles à manipuler lorsqu’elles ont de grands diamètres à
cause de leur poids élevé. [10]
I.3. 4 Béton armé coulé sur place
Dans ce cas de conduites de grands diamètres (1,8 à 2 m et plus), il est souvent avantageux
(d’en point de vue économique) de les couler sur place. [10]
1.3. 5 Fonte, Fonte ductile, Béton avec âme d’acier et tôle galvanisée
On emploie beaucoup moins les conduites d’égout en fonte, en fonte ductile, en béton avec
âme d’acier et en tôle galvanisée que les conduites fabriquées dans les matériaux examinés
précédemment. [10]
On utilise les conduites en fonte et en fonte ductile lorsqu’on craint l’infiltration d’eau,
notamment lorsque le niveau de la nappe phréatique est élevé. On y recourt également comme
conduites aériennes (par exemple sous le tablier de ponts), comme émissaires d’égouts et pour
la tuyauterie interne des stations d’épuration des eaux usées et de traitement de l’eau potable.
Ces conduites sont offertes en longs tronçons de sorte que le nombre de joints par longueur de
conduite est restreint. Elles présentent une bonne résistance aux charges, mais sont sujettes à
la corrosion. [10]
Les conduites en béton avec âme d’acier ont des résistances aux charges supérieures à celles
des autres conduites grâce à leur âme d’acier. On les utilise surtout pour les conduites
d’adduction et les conduites de gros diamètres des réseaux de distribution d’eau. Coûteuses et
offertes en longs tronçon, elles réduisent l’infiltration grâce à leur grande résistance aux
charges et aux pressions d’eau. [10]
On choisit principalement les conduites en tôle galvanisée pour le drainage de routes, de voies
de chemin de fer, etc. Ces conduites existent dans une grande variété de longueurs et de

6
Chapitre I Recherche bibliographique

diamètres. Elles sont sujettes à la corrosion et leur capacité hydraulique n’est pas très bonne,
leur coefficient de Manning n étant de l’ordre de 0.026. [10]
I.3. 6 Matière plastique
On utilise de plus en plus les conduites en matière plastique tant dans les réseaux d’égouts que
dans les réseaux de distribution d’eau. On les emploie surtout dans les réseaux d’égouts
sanitaires comportant des conduites de petits diamètres pour les branchements, les tuyauteries
des maisons et comme drains de fondation ; on y recourt également pour les petits réseaux de
distribution. [10]
En plus d’être légères, ces conduites sont pourvues de joints étanches et elles sont offertes en
tronçons de grandes longueurs. Par contre, la flexibilité des matières plastiques entraine
l’ovalisation (écrasement) des conduites sous l’effet des charges si on n’installe pas l’assise et
le remblai de façon appropriée. [10]
Dans notre étude le matériau de la conduite d’assainissement utiliser c’est le PVC
(polychlorure de vinyle), sa composition se répartie de la manière suivante :
57% de sel, 43% de dérivés du pétrole, des résidus issus de la transformation du pétrole brute
en carburant. [26]
 Diamètre et épaisseur nominale de paroi des tubes pvc
Les épaisseurs nominales des tubes sont égales aux valeurs minimales données dans le
Tableau I.1. L’épaisseur de paroi ‘e’, doit être conforme à ces valeurs. Néanmoins une
épaisseur maximale en un point quelconque de moins de 1,2 emin est autorisée dans la mesure.
[17]

7
Chapitre I Recherche bibliographique

Tableau I.1 : Dimensions des tubes PVC assainissement. [17]


Diamètre Tolérance Classe de rigidité 8 Classe de rigidité 4 Classe de rigidité 2
extérieur sur (CR8) (CR8) (CR2)
nominal diamètre SDR 34 SDR 41 SDR 51
DN extérieur Epaisseur Module Epaisseur Module Epaisseur Module
(mm) moyen Mini Maxi de Mini Maxi de Mini Maxi de
(mm) rigidité Rigidité rigidité
(mm) (mm) (KN/m2) (mm) (mm) (KN/m2) (mm) (mm) (KN/m2)
110 +0,3 3,2 3,8 8 3,2 3,8 4 2
125 +0,3 3,7 4,3 3,2 3,8
160 +0,4 4,7 5,4 4 4,6 3,2 3,8
200 +0,5 5,9 6,7 4,9 5,6 3,9 4,5
250 +0,5 7,3 8,3 6,2 7,1 4,9 5,6
315 +0,6 9,2 10,4 7,7 8,7 6,2 7,1
(355) +0,7 10,4 11,7 8,7 9,8 7,0 7,9
400 +0,7 11,7 13,1 9,8 11,0 7,9 8,9
(450) +0,8 13,2 14,8 11 12,3 8,8 9,9
500 +0,9 14,6 16,3 12,3 13,8 9,8 11,0
630 +1,1 18,4 20,5 15,4 17,2 12,3 13,8
(710) +1,2 17,4 19,4 13,9 15,5
800 +1,3 19,6 21,8 15,7 17,5
(900) +1,5 22,0 24,4 17,6 19,6
1000 +1,6 24,5 27,2 19,6 21,8
les dimensions non préférentielles sont indiquées entre parenthèses.

La longueur totale recommandée des tubes PVC doit être égale à 3 ml ou 6 ml, d’autre
longueur peuvent être fabriquée à la demande. [17]
 Avantages
 Légèreté et facilité de mise en œuvre ;
 Résistance à la corrosion ;
 Fiabilité et durabilité du réseau ;
 Etanchéité du réseau ;
 Qualité hydraulique.
I.4. Modélisation en assainissement
I.4.1. Définition
La modélisation est une représentation mathématique simplifiée d’un phénomène physique
dans le but de comprendre son fonctionnement.
En assainissement urbain, la modélisation est une schématisation avec une description des
réseaux dans un logiciel dans le but de s’approcher au mieux à la réalité des phénomènes

8
Chapitre I Recherche bibliographique

hydrologiques et hydrauliques qui se produisent en temps de pluie depuis le ruissellement


jusqu'à l’évacuation des eaux.
I.4.2 Présentation et classification des différents modèles
En général, on distingue trois grands types de modèles : les modèles déterministes ou
mécanistes, les modèles statistiques et les modèles conceptuels.
 Les modèles déterministes : Ces modèles considèrent que les paramètres et les
variables d’entrée et de sortie décrivant un système ou son fonctionnement sont liés
par des équations bien déterminées, la modélisation des écoulements est réalisée en
employant et en résolvant mathématiquement les équations générales de
l’hydrodynamique. Ces modèles fournissent de bonnes résultats cependant ils
exigent une grande quantité de données de bases dont l’approximation inévitable
peut paraître incohérente avec la précision des résolutions des équations. [16]
 Les modèles conceptuels : Ces modèles cherchent à établir des relations
simplifiées entre les entrées et les sorties d’un système sans décrire la réalité
physique ils remplacent la loi physique par une fonction de transfert permettant de
déduire un ensemble de données les résultats correspondant. [16]
 Les modèles statistiques : Appelés aussi empiriques, ces modèles cherchent à lier
les différentes variables ou grandeurs d’un système à une partie de séries de
données expérimentales en utilisant des techniques statistiques. Ces modèles ne
fournissent pas toujours des résultats satisfaisants vue que les ajustements sont
dépendants de la fiabilité. [16]
I.5. Les méthodes hydrauliques utilisées au niveau des réseaux d’assainissement
Les méthodes hydrauliques désignent l’ensemble des formules qui étudient le mouvement
d’une masse d’eau (écoulement), en assainissement l’écoulement est en général turbulent
instationnaire à surface libre.
I.5.1.Types d’écoulement
Il y a plusieurs types d’écoulements qui sont classés selon la variabilité des caractéristiques
hydrauliques tels que le tirant d’eau , la vitesse, la masse volumique et la pression en
fonction du temps et de l’espace, selon la présence de la surface libre et le nombre de
Reynolds.
I.5.1.1. Variabilité dans le temps
Le mouvement est permanent (ou stationnaire) si les vitesses U et la profondeur h restent
invariables dans le temps en grandeur et en direction. Le mouvement est non permanent dans
le cas contraire. Figure I.3 [21]
9
Chapitre I Recherche bibliographique

Figure I.3 : Ecoulement permanent et non permanent. [21]

Au sens strict, l’écoulement dans les canaux est rarement permanent. Néanmoins les
variations temporelles sont, dans certains cas, suffisamment lentes pour que l’écoulement
puisse être considéré comme une succession de régime permanent. On peut alors définir ainsi
le régime quasi-permanent.
permanent. [21]
I.5.1.2. Variabilité dans l’espace
 Le mouvement est uniforme si les paramètres caractérisant l’écoulement restent
invariables dans les diverses sections du canal. La ligne de la pente du fond est donc
parallèle à la ligne de la surface libre.
 Le mouvement est non-uniforme
non ou varié si les paramètres caractérisant l’écoulement
changent d’une section à l’autre. La pente de la surface libre diffère de celle du fond.
 Un écoulement non--uniforme
uniforme peut être accéléré ou décéléré suivant que la vitesse croît
ou décroît dans le sens du mouvement.
 Lorsque le mouvement est graduellement varié, la profondeur ainsi que les autres
paramètres varient lentement d’une section à l’autre.
 Lorsque le mouvement est rapidement varié, les paramètres caractérisant l’écoulement
changent brusquement, parfois avec des discontinuités. Cela se manifeste en général au
voisinage d’une singularité, telle qu’un seuil, un rétrécissement,
rétréc ment, un ressaut hydraulique
ou une chute brusque.
brusque Figure I.4 [21]

10
Chapitre I Recherche bibliographique

I.4 Ecoulement uniforme et non uniforme. [21


Figure I.4: 21]

Les types d’écoulement qu’on rencontre en hydraulique fluvial peuvent être résumés ainsi :
[21]

 Ecoulement stationnaire : - Uniforme.


-Non
Non uniforme : graduellement ou rapidement varié.
 Ecoulement non stationnaire : -Non
Non uniforme : graduellement ou rapidement varié.
I.5.1. 3.Selon
Selon la présence de la surface libre
On distingue deux types d’écoulements :
 Ecoulements à surface libre (interface entre l’eau et l’air)
C’est le cas des canaux naturels à surface libre telle que les rivières et les canaux découverts
telle que les réseaux d’assainissement.
 Ecoulements en charges
Dans lesquels l’eau remplit complètement la canalisation, c’est le cas notamment des
réseaux d’eau potable. [22]]
 Ecoulement à surface libre et à pleine section en charge
Un écoulement libre comme dans un canal naturel ou n’est pas totalement confine ; en
conduite, l’écoulement est dit à surface libre lorsque les niveaux d’eau n’atteignent pas la
pleine hauteur de la canalisation
canalisation d’un autre cote, on peut également avoir avec une conduite à
un écoulement partiellement pleine ou pleine. Dans le premier cas, l’analyse est similaire à un
écoulement à surface libre. Dans le cas d’un écoulement à plein section,
section, l’écoulement est
confine sans une surface libre et on dit alors qu’il se fait sous pression ou en charge, (d’autres

11
Chapitre I Recherche bibliographique

auteurs acceptes par hypothèse un écoulement à pleine section et à surface libre où les forces
gravitaires gouvernent). [25]
I.5.1. 4.Selon le nombre de Reynolds
Les expériences réalisées par Reynolds en1883 lors de l'écoulement d'un liquide dans une
conduite cylindrique rectiligne dans laquelle arrive également un filet de liquide coloré, ont
montré l'existence de deux régimes d'écoulement : régime laminaire et régime turbulent :
 Régime laminaire :
Si les filets fluides sont des lignes régulières, sensiblement parallèles entre elles, l’écoulement
est dit laminaire.
 Régime turbulent :
Si les filets fluides s’enchevêtrent, s’enroulent sur eux-mêmes, l’écoulement est dit turbulent.
Concernant la distinction entre le régime d’écoulement laminaire et le régime d’écoulement
turbulent, il existe plusieurs études pour définir le nombre de Reynolds :
-Si les forces visqueuses prédominent et que le nombre de Reynolds est inférieur à environ
2300 (Sinniger et Hager 1989), en revanche Terence(1991) toléré d’atteindre 4000,
l’écoulement est dit laminaire, les lignes d’eau à l’intérieur d’une section type tendent dans ce
cas à rester parallèles.
-Si le nombre de Reynolds est supérieur ou égale à 2300, l’écoulement à ce moment est
turbulent, là où des sous classes peuvent être distingués à savoir : turbulent lisse, régime de
transition et plein turbulence ou hydrauliquement rugueux.

= (I-1)

Tel que
V : La vitesse en m/s ;
 : La viscosité cinématique m2.s-1 ;
D : Le diamètre intérieur de la conduite en m.
I.5.2.Types d’écoulement dans les conduites d’assainissement
L’écoulement dans les conduites d’assainissement peut être, uniforme (par hypothèse),
graduellement varié (représente la majorité des cas) ou bien brusquement varié, si nous
considérons que le facteur temps n’influe pas sur l’écoulement ce qui rend l’écoulement
permanant (en revanche les paramètres varient instantanément d’une section à l’autre en
réalité), et finalement si l’écoulement s’effectue en charge ou à surface libre. [25]
Dans notre étude nous avons considéré que l’écoulement est instationnaire, incompressible, et
turbulent et la canalisation est en temps de pluie.

12
Chapitre I Recherche bibliographique

I.5.2.1.Écoulement non permanent


L’écoulement dans un réseau d’assainissement est non permanent lors d’évènements
pluvieux, autrement dit, les caractéristiques d’écoulement varient avec le temps:

≠ 0, ≠ 0, ≠0 (I-2)

I.5.2.2.Écoulement non uniforme


L’écoulement dans les conduites d’assainissement est généralement non uniforme, les
paramètres (débit, vitesse et profondeur d’eau) varient avec la distance.

Figure I.5:Ecoulement varié. [25]

I.6.Les caractéristiques de la turbulence


1- l’écoulement est tridimensionnel1.
2- L’écoulement est instationnaire.
3- Incertitude (de mesure, de calcul).
4- Caractère aléatoire, désordonné, fluctuant, redistribution dans l’espace.
5- Augmentation du mélange, forte diffusion des quantités transportées, exemple (le lait et le
café, la température dans un fluide, la fumée des cigarettes, …).
6- Imprévisibilité, non déterministe, grande sensibilité aux conditions aux limites CAL, s’il
existe de très petites différences à l’état initial elles vont s’amplifier sous l’effet
d’interactions non linéaires.
7- L’écoulement présente une grande gamme continue d’échelles dynamiquement actives
ceci à pour conséquences la densité spectrale (en fréquence ou en nombre d’onde)

1
Le concept de la turbulence bidimensionnel existe. Il est né dans le monde de la recherche océanographique et météorologique, dans lequel
on étudie des films fluide (atmosphère, océan) dont la profondeur est très petite devant les autres dimensions.

13
Chapitre I Recherche bibliographique

d’énergie cinétique (appelé « spectre d’énergie » par abais de langage) est continue, et est
non nulle sur plusieurs décades.
8- L’écoulement est chaotique au sens où une petite perturbation apporté à un écoulement
sera continument amplifiée dans le temps. Ceci implique qu’une description strictement
déterministe d’un écoulement turbulent est de peu d’intérêt, les champs instantanés issus a
différents instants d’un même écoulement (où les champs pris au même instant dans deux
écoulements initialement « presque identique ») étant très différents.
Cette propriété implique donc que l’étude des écoulements turbulents doit être réalisée au
moyen statistique.
9- Le bruit, les écoulements turbulents sont bruyants du fais des sources acoustiques crées
par les fluctuations de pression dans le fluide.
10- Dissipation, la turbulence est fortement dissipative du fait de la présence de forts gradients
des vitesses instantanés. Les taux de déformation instantanés deviennent en effet très
importants et la dégradation de l’énergie cinétique turbulente en chaleur est alors très
forte. [16]
I.7. Les effets positifs et négatifs de la turbulence
a. Les effets positifs
 L’augmentation du mélange.
 Réduit la température.
b. Effets négatifs
 Diffusion de la pollution.
I.8.Propositions de définition de la turbulence
Donner une définition succincte et quelque peu précise de la turbulence reste encore en l’état
actuel des connaissances une question ouverte. La proposition suivante ne cherche donc pas à
clore définitivement le sujet, mais plus simplement à rassembler synthétiquement les éléments
essentiels dégagés précédemment. Ainsi peut-on retenir que la turbulence est un mode naturel
d’écoulement d’un fluide visqueux ou des mécanismes internes d’échange d’énergie assurent
la création et le maintien de toute une hiérarchie de mouvement chaotique repartie
continument sur une large gamme d’échelles macroscopiques. [16]
I.8.1. Exemples d’écoulement turbulent
Dans la nature la plupart des écoulements sont turbulents et ils ne sont que très rarement
laminaires. Les écoulements atmosphériques, l’écoulement de l’eau sous un pont, les
écoulements dans les tuyaux de notre maison, les écoulements dans les canaux naturels

14
Chapitre I Recherche bibliographique

couverts et découverts, le sillage d’un voilier ou d’un avion… sont des exemples
d’écoulement turbulent. [16]
I.8.2. Les deux points de vue sur la turbulence
 L’un cherche à moyenner directement la turbulence et à lisser le phénomène : c’est le
point de vue statistique. On cherche uniquement les grandeurs moyennes et l’énergie
cinétique turbulente moyenne. Cependant cette vision de la turbulence est « figée» ou
« rationnelle », souvent celle des numériciens. [13]
 L’autre cherche à extraire la cohérence dans la turbulence : C’est le point de vue des
« structures cohérentes ». On cherche alors l’évolution des structures qui persistent au
milieu du chaos celles qui vont déterminer la physique de l’écoulement, c’est une
vision instationnaire fluctuante et plus expérimentaliste de la turbulence. [13]
I.8.3. Les différentes approches de la turbulence
Il n’existe pas une théorie générale explicative du phénomène de turbulence mais de
nombreuses théories partielles et incomplètes.
Parmi ces théories :
a. Approche directe (DNS)
La pluparts des approches de la turbulence supposent que le mouvement instantané détaillé du
fluide est décrit par les équations de Navier – Stockes. Le fluide est alors considéré comme un
continuum par rapport à l’échelle moléculaire. Selon ce point de vue on connait donc les
équations de la turbulence.
L’attaque direct des équations Navier – Stockes consisterait à faire un calcul direct du
mouvement turbulent pour une ou plusieurs réalisations avec des conditions aux limites
aléatoires et faire ensuite un traitement statistique sur les solutions obtenues.
b. La simulation des grandes échelles (L.E.S)
Afin d’augmenter le nombre de Reynolds des simulations numériques, la simulation des
grandes échelles (LES pour large Eddy Simulation) ne résout que les échelles de l’écoulement
supérieures à une taille de coupure donnée.
On suppose qu’en dessous de cette taille, la turbulence est isotrope et que les tourbillons
peuvent être modélisés par une viscosité turbulente supplémentaire.
Cette approche est apparue dans les années 1970 et permet à l’heure actuelle d’effectuer des
calculs relativement réalistes à des nombres de Reynolds entre 1000 et 50000 environ.
En pratique on considère que toutes les échelles qui ont une taille inférieure à la taille locale
de la maille sont modélisées. Ainsi on appelle le modèle de turbulence le modèle «de sous-
maille». Le nombre de modèles de sous-maille développés depuis les années 70 est très
15
Chapitre I Recherche bibliographique

important. Chaque modèle a été développé et valide pour telle ou telle classe d’écoulement,
avec chacun des caractéristiques différentes en termes de coût de calcul, de robustesse (non
explosion des calculs), de précision (par rapport à des essais), de représentation physique des
phénomènes, d’universalité (précision sur plusieurs types d’écoulement. [19]
c. Méthode statistique
Cette approche consiste à ne simuler que l’écoulement moyen en temps. Toutes les
fluctuations sont filtrées et on modélise ces fluctuations par l’action d’une viscosité
turbulente.
Les deux types de moyenne possible sont les suivantes :
 Moyenne d’ensemble : on effectue N fois la même expérience (c’est-à-dire le même
écoulement dans le même dispositif expérimental) et on moyenne les données
obtenues.
 Moyenne temporelle : on effectue une expérience pendant un temps très long et on
moyenne les données obtenues.
Si le temps de moyenne est suffisamment long, en principe les moyennes temporelles sont
indépendantes du temps. En revanche si le temps de moyenne est court (pas de temps petit
devant le phénomène principal), les moyennes temporelles restent dépendantes du temps. Les
moyennes d’ensembles peuvent également être dépendantes du temps, par exemple pour un
écoulement a une fréquence principale périodique.
Lorsque les moyennes temporelles et d’ensemble ne coïncident pas, on dit que le système
n’est pas ergodique ; lorsque le système évolue lentement par exemple, ou lorsque la moyenne
temporelle sera différente en fonction de conditions initiales différentes.
Lorsque les moyennes d’ensembles et les moyennes temporelles sont indépendantes du temps
et égales, on dit que le processus est «statistiquement stationnaire». [16]
I.9. L’effet de la rugosité sur les parois
La plupart des écoulements réels sont des écoulements turbulents qui se développent sur des
surfaces rugueuses. La rugosité d’une surface non seulement augmente le frottement à la paroi
mais elle a une influence importante sur le transport de quantité de mouvement, de masse et
de chaleur dans l’écoulement.
Dans les expériences, la rugosité correspond aux grains de sable d’une certaine taille collés
sur une paroi. Ces éléments rugueux augmentent la contrainte de cisaillement du fluide, parce
qu’ils agissent comme des générateurs de vortex artificiels qui affectent le mouvement
turbulent en proche paroi.
L’effet de la rugosité est déterminé par la longueur caractéristique, la taille moyenne
16
Chapitre I Recherche bibliographique

du grain. Il est accepté que l’influence directe de la rugosité se fait sentir seulement très près
de la paroi, et qu’un peu plus loin, dans la région développée, l’écoulement est indépendant de
la rugosité. [7]
I.10. L’effet de la rugosité sur la turbulence
Des études plus fines ont montré qu’il existe encore une subdivision entre :
 les écoulements turbulents lisses ;
 les écoulements turbulents rugueux.
La limite entre ces différents types d’écoulements est évidemment difficile à appréhender.
I.11. Traitement de la turbulence aux parois
L’écoulement au voisinage des parois est complexe. Il exige une bonne connaissance du
phénomène de la couche limite. Néanmoins l’épaisseur de la couche limite est bien trop fine
par rapport à l’échelle de notre problème.
Les lois de parois traduisent des propriétés de similitude du champ de vitesse et des
composantes du tenseur de Reynolds des écoulements cisaillés turbulents en proximité de la
paroi, dans une région où l’écoulement est contrôlé par des paramètres caractéristiques de la
paroi (La vitesse de frottement, la viscosité, ou/et une échelle caractéristique de la rugosité).
 La formulation de la loi de paroi présente un double intérêt :
 Elles doivent permettre de déterminer le frottement à la paroi et éventuellement
une échelle équivalente de rugosité à partir de vitesses mesurées au-dessus de la
paroi.
 Il présente l’intérêt de simplifier le choix des conditions aux limites dans les
modèles de turbulence développée sur l’approche statistique.
 Rappelons quelques résultats essentiels relatifs plus particulièrement aux écoulements
parallèles. [16]
I.12. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les différents types de système d’assainissement en
fonction de type des eaux usées transportée à savoir : unitaire, séparatif, pseudo séparatif et
mixte, ainsi que la structure des écoulements dans les conduites d’assainissement et leurs
régimes.
Les principales notions à retenir dans ce chapitre sont les suivantes :
 La plupart des écoulements en assainissement sont instationnaire, non uniforme et
turbulents, ils ne sont que très rarement laminaires ;

17
Chapitre I Recherche bibliographique

 La turbulence est un phénomène qui se manifeste par un grand désordre qui conduit
une dissipation de l’énergie et créé un mélange ;
 Pour simuler les écoulements turbulents il y a différentes approches de la turbulence
(DNS, LES, statistique), on a basé sur l’approche statistique ;
 La présence de paroi dans un écoulement entraine l’apparition d’une zone de
fortement influencé par la rugosité et la viscosité.il s’agit de la couche limite.

18
Deuxième Chapitre
Elément mathématique et modèle de
turbulence dans les conduites
d’assainissement
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

II.1. Introduction
En réseaux d’assainissement, les écoulements sont presque toujours turbulents .Il est donc
naturel de s’intéresser à la turbulence et de son traitement par différentes méthodes afin de
rendre compte des phénomènes au niveau physique.
Dans ce chapitre on va rappeler les équations de base, ainsi que les théories, des définitions
qui régissent l’hydrodynamique des écoulements turbulents dans les conduites, telle que les
équations de la conservation de la masse et l’équation de la conservation de la quantité de
mouvement.
L’ensemble des théories présentés dans ce chapitre sont des résultats de base bien connus
dans l’importance nécessite néanmoins un bref rappel. Les principaux rappels sont effectués
de manière à présenter les orientations principales de cette étude.
II.2. Etude des écoulements turbulents
II.2.1. Etablissement des équations de Naviers-Stokes
Ces équations décrivent le comportement du fluide et sont à la base de toutes les
considérations hydrodynamiques, qu’elles soient physiques ou numériques.
La description dans un repère cartésien de l'évolution spatio-temporelle d’un fluide en
mouvement est donnée par les équations de Navier -Stockes traduisant les lois de
conservation de la masse et de la quantité de mouvement dans le champ de la pesanteur. Il est
uniquement questions dans ce chapitre de rappeler les équations qui régissent
l’hydrodynamique des systèmes.
II.2.2. Les équations de base
Soient le vecteur vitesse dont U, V et W sont ses composantes dans les directions x, y et z
d’un repère cartésien. Il s’ensuit que la masse de fluide M à l’intérieur d’un volume de
contrôle Ω au temps t est donnée par :
M(t) = (II-1)
Où Ω dépend des variables x, y, z. et du temps t ; dΩ est un élément de Ω.
L’équation de continuité exige que le taux de variation de la masse totale M soit nul (la loi de
conservation de masse).

(II-2)

L’équation de la conservation de la quantité de mouvement qui traduit la deuxième loi de


Newton appliquée à la masse M, est exprimée sous la forme :

)= (II-3)

19
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

Le premier membre gauche indique le taux de variation de la quantité de mouvement de la


masse M, et ΣF est la somme vectorielle des forces qui s’exercent sur M. Pour un fluide
newtonien, les équations sont dénommées les équations de Navier-Stokes, d’après Navier et
Stokes qui furent les premiers à les formuler.
II.2.3. Equations de continuité
Considérons un volume matériel Ωm(t). La masse continue dans ce volume est :
(II-4)

Si le volume matériel ne contient ni source, ni puits, la masse qui se trouve dans Ω m(t) est
constante et on peut écrire :

(II-5)

(II-6)

Le deuxième terme du second membre dans (II-5) représente le flux net à travers la
surface. Ainsi il devient :

(II-7)

Par le théorème de Gauss, le flux aux frontières est alors ramené à une intégrale de volume.
Il s’en suit que (II - 5) s’écrit :

(II-8)

Comme le volume Ω est arbitraire l’intégrale en tous points de Ω doit donc être nulle.

(II-9)

Ceci représente l’énoncé de la continuité sous une forme différentielle .En utilisant la notion
d’une dérivée particulaire (II-9) devient ainsi :

= 0 (II-10)

Les variations de la masse volumique seront dues soit à la température, où a la variation de la


pression. Dans tous les cas, nous considérerons désormais que ces variations sont

20
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

suffisamment faibles pour que l’on puisse utiliser une équation de continuité sous forme
incompressible.
D’où :

(II-11)

Comparée à la définition (II-11), l’équation de continuité d’un écoulement incompressible est


considérablement simplifiée. On obtient à partir de (II-10) :

(II-12)

L’équation en cordonnées cartésiennes :

(II-13)

II.2.4. Equation de conservation de la quantité de mouvement

Il nous faut maintenant formuler pour un fluide ce qui s’écrit pour un solide.

Cette forme la plus connue de la deuxième loi de Newton doit être en fait écrite plus

rigoureusement car pour un fluide la masse volumique est a priori variable,

l’équivalent de sera écrit :

La force est une somme des forces extérieures qui s’appliquent directement dans la masse
du fluide et de forces dites de contact qui s’appliquent sur sa surface.
Les forces de volume (II-14)
(S’agissant des écoulements à surface libre en distinguant l’accélération de la pesanteur et
les autres (accélération de Coriolis, etc...)).
Les forces de surface agissant sur la surface élémentaire du volume peuvent être
écrites :
Les forces de surface (II-15)
La loi de la conservation de la quantité de mouvement appliquée à un volume matériel donne :

(II-16)

A partir du théorème du transport et de Reynolds cette formule peut être écrite comme suit :

21
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

(II-17)

D’après (Aris 1962) [1] le tenseur peut être exprimé en fonction des neuf composantes.
Finalement on peut écrire :
Où : est la composante générale d’un tenseur du second ordre appelé tenseur des
contraintes au point considéré ; est la normale à la surface . En appliquant le théorème du
flux (divergence) ou le théorème d’Ostrogradski1 pour le dernier terme de l’équation (II-17),
cette dernière peut être réécrite sous la forme suivante :

(II-18)

Pour chaque nous devons avoir :

(II-19)

C’est la loi de la conservation de la quantité de mouvement.


II.2.5. Hypothèses simplificatrices
Les deux forces ; de Coriolis et la force centrifuge dues à la rotation de la terre sur elle-même
seront négligés devant la force de gravite puisque notre étude va s’intéresser aux écoulements
dans les petits domaines. Finalement le terme des forces de volume (terme source) se réduit à
= i ; où les i sont les composantes du vecteur de la gravite.
- La masse volumique est constante.
- L’écoulement est incompressible
- En se plaçant dans le cadre de ces hypothèses certaines simplifications peuvent
être apportées aux équations précédentes.
Nous arrivons finalement à l’écriture suivante des équations en coordonnées cartésiennes :
 Equation de continuité :

+ + =0 (II-20)

 Equation de quantité de mouvement :

+ + + = + + (II-21)

1
Pour tout volume avec une surface fermée fictive à l’intérieur de la masse fluide elle enferme le volume fini et est un
champ scalaire différentiel nous prenons : avec est la normale sur A.

22
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

+ + + = +ν –ƒU (II-22)

+ + + = +ν – (II-23)

II.3. Equation pour un écoulement turbulent


II.3.1. Décomposition de Reynolds
Dans son article fondateur de 1884 Osborne Reynolds propose de décomposer chaque
variable associée à un champ turbulent comme la somme de sa moyenne et de sa fluctuation :

(II-24)

(II-25)

La notation dans (II-25) désigne l’intégrale entre les instants.


: La valeur moyenne de .
: Sa fluctuation.
L’opérateur de moyenne est un opérateur générique qui doit vérifier les propriétés suivantes
(parfois appelées axiomes de Reynolds).
1. Conservation des constantes :

2. Linéarité :

3. Commutativité avec la différence en espace et en temps :

4. Structure de projecteur :
=0 =

5. La valeur moyenne d’un produit n’est pas le produit des valeurs moyennes :

( ) =

23
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

= +

Les propriétés sont trivialement vérifiées par la moyenne d’ensemble introduite plus haut.
II.3.2.Equations moyennées (Reynolds)
II.3.2.1. Principes
 La résolution directe des équations de Navier –Stocks ne peut se faire que pour des cas
simple et des nombre de Reynolds relativement faibles.
Elle nécessite de plus une puissance de calcul considérable.
 Une alternative consiste à s’intéresser seulement aux quantités moyennes (vitesses,
pressions, ..) et à obtenir des équations vérifiées par ces quantités (à priori plus facile à
résoudre).
 On applique pour cela l’opérateur moyen d’ensemble aux équations du mouvement en
pratiquant une décomposition de Reynolds sur les inconnues du problème.
 Les nouvelles équations obtenues sont qualifiées du terme « moyennées » par
opposition aux équations de mouvement dites « instantanées ».
 Donc on a pour un mouvement d’un fluide Newtonien incompressible régi par les
équations de Navier-Stockes :

(II-26)

Lorsque l’écoulement est turbulent on introduit dans l’équation précédente la décomposition :

Et on lui applique l’opérateur moyen. Compte tenu des propriétés (II.3.1), les termes linéaires
se retrouveront à l’identique dans l’équation de la vitesse moyenne. Seul le terme non linéaire
de la dérivée particulaire pose quelque difficulté.
On applique la décomposition de Reynolds et on moyenne :

24
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

(L’incompressibilité de l’écoulement moyen) (II-27)

(L’incompressibilité de l’écoulement fluctuant) (II-28)

Le terme non linéaire dans l’équation (II-26)

Appliquant l’opérateur moyen, on a :


= . =0 mais en revanche
On reporte ce terme à droite pour laisser la dérivée particulaire en suivant la vitesse moyenne.
Les équations de Navier Stocks moyennées, appelées équations de Reynolds s’écrivent donc :

(II-29)

Ce terme qui a un caractère clairement tensoriel, est le tenseur des contraintes turbulentes, ou
tenseur de Reynolds : la partie fluctuante de l’écoulement n’intervient dans la détermination
de l’écoulement moyen que par ces contraintes. Le facteur est appelé corrélation (on dit
aussi « corrélation d’ordre 2 ») des vitesses.
Posons càd:

(II-30)

Ecrivant l’équation de Navier-Stocks sous la forme vectorielle, avec le tenseur des


contraintes :

(II-31)

On obtient (II-29) sous la forme :

25
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

(II-32)

R: est la moyenne du produit extérieur des vecteurs fluctuations de vitesse, R = .


En plus de la valeur moyenne des contraintes de pression et de la viscosité, il apparaît donc
une nouvelle contrainte (R) appelée « tension de Reynolds ».

II.3.3.Le problème de la fermeture


Les équations (II-29) concernent un nombre d’inconnues supérieur au nombre d’équations. Il
est donc légitime d’examiner comment compléter les équations. Deux voies s’offrent pour
cela : soit trouver, à partir des équations de Navier-Stockes, des équations satisfaites par les
corrélations ; soit de manière plus empirique, relier le tenseur de Reynolds par une loi
phénoménologique aux vitesses moyennes .Cette question, à laquelle aucune des deux
réponses envisagées n’est totalement satisfaisante constitue le problème de fermeture. [16]

II.3.3.1.Equation d’évolution des corrélations


Pour obtenir une équation satisfaite par les corrélations, en introduisant la décomposition de
Reynolds dans les équations instantanées et en soustrayant les équations moyennes
correspondantes puis on multiplie l’équation de par et réciproquement on somme et on
moyenne c à d : [16]

26
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

Opérateur
Equation instantanées Equation des grandeurs
Moyenne moyennes (II-29)
Par soustraction

Equation pour les grandeurs


fluctuantes

Manipulation algébrique

Passage à la moyenne

Equation des moments du second


ordre

Figure II.1 : Schéma itératifs pour obtenir l’équation d’évolution des corrélations(F). [16]

L’application de l’organigramme affiché sur la figure (II.1) nous permettons de trouver


l’équation finale suivante :

(II-33)

On peut écrire (II-33) sous la forme suivante :

27
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

(a)

(b) (II-34)

(c)

C’à d

Il est habituel de classer les termes du second membre de (II-34) en trois catégories(a), (b),
(c) :
a. représente des termes de diffusions : ces termes se caractérisent par la simple
différentiation des grandeurs concernées dans une direction d’espace et si
l’écoulement est adjacent à une zone non turbulente, leur contribution totale et nulle
dans le bilan de l’équation.
b. représente des termes de production (positive ou négative, elle peut comprendre aussi
bien des termes « sources » que des termes « puits» cette production est due d’abord à
une contribution de l’écoulement moyen qui intervient ses dérivées c'est-à-dire par son
cisaillement ; celui-ci représente la part essentielle de la production de turbulence. Une
2ème contribution est due à la corrélation pression – déformation du milieu : on peut
dire que cette contribution s’annule pour = 0.
c. Représente une destruction par dissipation visqueuse.
Remarque
Sur un plan plus strictement mathématique l’équation (II-34) ne fournit pas d’information
supplémentaire .Cette équation fait apparaître de nouvelles inconnues :
- Corrélations triples

- Corrélation pression- vitesse

- Corrélation gradient de vitesse

Le problème de fermeture est alors repoussé et reste entier.

28
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

II.3.3.2.Energie cinétique du mouvement turbulent


Soit la densité massique d’énergie cinétique du mouvement fluctuant et soit sa valeur
moyenne (densité volumique moyenne d’énergie cinétique turbulente) :
, (II-35)

En sommant les trois composantes diagonales + +( on


obtient l’énergie cinétique du mouvement fluctuant et le terme de l’équation (II-33)
s’annule grâce à : .
Prenons la valeur moyenne de la moitié de la trace de l’équation de (II-33) il vient :

(II-36)

Donner pour les autres termes les interprétations suivantes :


P : « production » d’énergie turbulente ou plus exactement transfert d’énergie entre
l’écoulement moyen et fluctuant.
t : « diffusion turbulente » ce terme est une redistribution spéciale de l’énergie du
2
mouvement fluctuant )+ .

Grace à l’incompressibilité on peut aussi écrire ce terme : t=

: « Diffusion moléculaire » redistribution spatiale due au mouvement brownien en


général négligeable devant le précédent.
Dissipation d’énergie du mouvement turbulent (transformée en chaleur) ce terme est
toujours négatif car :

Remarque
L’équation (II-36) montre donc :
- Que l’énergie turbulente est produite (aux dépens de l’énergie de l’écoulement
moyen) dans les zones où il y a un gradient de vitesse moyenne.
- Que cette énergie peut être transportée d’un point à l’autre (terme et terme

qui représente le transport par la vitesse moyenne).

- Qu’elle est dissipée à cause de l’effet de la viscosité (terme ).

29
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

II.3.4.Bilan des équations et des inconnues


Sur un plan plus strictement mathématique l’équation du tenseur de Reynolds ne fournit pas
d’information supplémentaire. Cette équation comporte en effet en second membre des
corrélations d’ordre 3 qui sont elles-mêmes de nouvelles inconnues.
Si répétant l’opération, on cherche des équations satisfaites par ces dernières, on introduit des
corrélations d’ordre de plus en plus élevé : en fait c’est le caractère artificiel de la
décomposition de Reynolds qui introduit un nombre d’inconnues supérieur au nombre
d’équations. Il s’agit de problème de fermeture des équations. [16]

Tableau II.1 : Les problèmes de fermetures des équations. [16]

Nombre
Inconnues à Equations Nombre Inconnues
total
calculer disponibles d’équations supplémentaires
d’inconnues
(1) continuité Tension de Reynolds
- Champ de vitesse
(3) Navier, S (06)
moyen 4 10
moyennée
- Pression(1) ; ;

- Champ de vitesse
moyen (1) continuité - Corrélation triples

- Pression (1) (3) Navier-S


- Tension de moyennée - Corrélation
10 35
Reynolds (6) Equation des pression–vitesse
tensions de - Corrélation
; ;
Reynolds gradient de vitesse
(6)

Le système compte beaucoup d’inconnues notamment à cause de la présence des termes de


corrélation triple. Il est donc nécessaire de modéliser les inconnues supplémentaires à l’aide
des lois complémentaires n’introduisant pas de nouvelles inconnues.

30
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

II.4.Les modèles de turbulence


Les équations de Reynolds montrent que si une loi phénoménologique relie les contraintes
turbulentes aux valeurs moyennes, on disposera alors pour la détermination du champ des
vitesses moyennes d’un système comportant un nombre égal d’équations et d’inconnues. Le
problème de la fermeture se ramène en fait à la recherche de relations de cette nature ; et ce
problème devient le problème essentiel de la turbulence. Contrairement à ce que l’on a pu voir
dans les équations de Navier-Stockes, ces relations phénoménologiques ne sont pas
intrinsèques, c’est-à-dire qu’elles ne caractérisent pas le milieu lui-même : elles dépendent
fortement des problèmes considérés.
Bien que de très nombreux modèles de fermetures soient utilisés actuellement, tous ces
modèles ont un caractère empirique, et ne s’appliquent pas aux mêmes situations pratiques.
Il est alors courant d’utiliser :
 Soit des modèles de fermetures du premier ordre qui consistent à modéliser les
corrélations en les reliant directement au mouvement moyen, ce sont les modèles
reposant sur le concept de la viscosité turbulente.
 Soit des modèles de fermetures du second ordre pour lesquels les équations des
corrélations sont résolues après avoir modélisé directement les termes inconnus
d’ordre 3.
Nous allons maintenant examiner par ordre de complexité, les différents modèles de
turbulence utilisés en hydrodynamique.
En nous attardant sur le modèle choisi dans la suite de notre étude.
II.4.1.Modèles à 0 équation
Ces modèles très simples supposent que la viscosité turbulente est constante ou directement
fonction de paramètres connus ou facilement calculables.
 Viscosité constante
Une viscosité constante peut suffire dans les cas où l’écoulement est gouverné par le gradient
de pression et par le transport, en régime de marée par exemple, et surtout pour modéliser la
circulation océanique à grande échelle. En dimension 2, cette viscosité constante doit inclure
la dispersion.
 Modèles de longueur de mélange
Modèle de longueur de mélange standard :
Ce modèle proposé en 1925 par Prandtl [18] donne la valeur du coefficient de viscosité sous
la forme :

31
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

(II-37)
Où : est ici le tenseur des taux de déformation du mouvement moyen avec :

(II-38)

: Est le paramètre de la « longueur de mélange » qui vaut à une distance de la paroi


avec (constante de Karman).
Ce modèle est conçu pour décrire le profil de vitesse au voisinage d’une paroi.
Il existe :
 Modèles de longueur de mélange sur la verticale et un autre pour les jets flottants.
 Modèle classique de Prandtl :
Si ( est ici la distance au fond et la profondeur)
Si
 Modèle de Quetin (1977)

(II-39)

Où: est la distance à la surface libre.


II.4.2.Modèles à viscosité turbulente
On peut aussi distinguer deux grandes catégories de modélisation :
a. Modèle du 1er ordre
Basé sur l’hypothèse de Boussinesq [5] qui consiste à modéliser directement les tensions
de Reynolds à l’aide de la viscosité turbulente relativement facile à utiliser mais la
qualité de modélisation de influe directement sur la qualité de l’écoulement moyen.
b. Modèle du 2ème ordre
Les tensions de Reynolds sont calculées directement, la modélisation se porte alors sur des
moments d’ordre supérieur. La mise en œuvre est plus délicate mais les résultats sont de
meilleures qualités.
On pratique également une distinction selon le nombre d’équation d’évolution supplémentaire
du modèle (n’introduisant pas de nouvelles inconnues).
Les principaux types de modèles utilisés dans la pratique sont décrits ci-après :
a. 0 Equation (longueur de mélange).
b. Modèle de viscosité de la turbulence.
c. Modèle à une équation de transport :

32
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

Ce groupe de modèles tient compte d’une certaine manière d’un effet de mémoire mais ne
s’adapte pas aisément à des géométries complexes du fait de la difficulté à choisir
correctement . De ce fait ils n’atteignent pas un degré d’universalité bien supérieur.
d. Modèle à deux ou à trois équations de transport :
Étant déterminé par une équation de transport, ces modèles permettent une plus
grande généralité et universalité .Ces modèles ont été assez largement utilisés (le
modèle est le plus utilisé) dans des configurations variées et offrent un
compromis intéressant entre universalité et précision pour une prédétermination
globale des écoulements.
e. Modèles de transport des tensions de Reynolds :
Ces modèles permettent de traiter de façon plus exacte l’anisotropie du tenseur de
Reynolds. Ils sont potentiellement plus généraux que les précédents mais plus
difficiles à mettre au point car plus nombreuses sont les hypothèses de fermeture et les
constantes empiriques à déterminer.
f. Modèles algébriques des tensions de Reynolds :
Ils constituent une expression simplifiée des modèles précédents pour le transport des
tensions de Reynolds, plus facile à résoudre numériquement, ils sont constitués par un
système d’équations algébriques pour les composantes individuelles du tenseur de
Reynolds couplé à un modèle à deux équations de transport pour et par exemple.
g. Modèles multi échelles :
Les modèles multi échelles permettent de s’affranchir de l’hypothèse d’équilibre
spectral.
II.5.Rôle et critères du choix des modèles de turbulence
Le but des modèles de turbulence en pratique c’est la prévision numérique des écoulements
turbulents, il n’est pas facile d’expliquer la turbulence.
Les modèles de turbulence ne peuvent donner qu’une description approchée et ils ne sont
applicables qu’a une certaine classe d’écoulements.
Les qualités que l’on pourra rechercher dans un modèle de turbulence pourront être :
- Le domaine d’application ;
- La précision des prévisions qu’il permet ;
- La simplicité de mise en ouvre ;
- L’économie en temps de calcul.

33
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

Toutefois le modèle le plus universel n’est pas forcément le mieux adapté à un problème
précis .Un choix doit être fait pour chaque problème traité en fonction des objectifs.
Les modèles à viscosité turbulente sont plus stables et couramment utilisés

Figure II.2 : Critère de choix et classification des modèles. [16]


II.6.Les modèles de turbulence proposé par le logiciel fluent
Après qu’il fût établi expérimentalement que les contraintes turbulentes augmentaient avec
l’augmentation du taux de déformation moyen des éléments du fluide, Boussinesq proposa
une relation entre les contraintes de Reynolds et les taux de déformation, qui a été étendue par
la suite :
Notons que dans l’hypothèse de Boussinesq, il est supposé que μt est un scalaire isotrope, ce
qui n’est pas tout à fait vrai. Les modèles de turbulence conduisent à l’adoption d’équations
de transport des quantités de la turbulence, (K, , et ṽ), pour résoudre la viscosité turbulente.
De ce point de vue, nous retrouvons trois catégories sous « Fluent » :

34
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

 Modèle de turbulence à une équation de transport : le modèle Spalart-Allmaras.


 Modèles de turbulence à deux équations: le modèle K- Standard et ses variantes RNG
et Realizable puis les modèles k- Standard et k- SST.
 Modèle de turbulence à 5 équations (7 équations en 3D): le modèle RSM
(Reynolds Stress model), [6]
II.6.1. Modèle Spalart-Allmaras
Il résout, en plus des équations de Navier-Stokes moyennées, une équation de transport d’une
quantité turbulente en vue de calculer ce scalaire est une viscosité cinématique turbulente
modifiée pour prendre en compte les effets de parois.
Ce modèle a été Conçu initialement pour des applications aérospatiales impliquant des
écoulements limités par des parois. Il a été montré que ce modèle donnait de médiocres
résultats pour les couches limites sujettes à des gradients de pression adverses. Cependant, il
est en train de gagner en popularité pour les applications dans les turbomachines. [6]
11.6.2. Le modèle (k, )
Ce modèle de transport des contraintes de Reynolds a été implémenté dans le code de
calcul FLUENT. Il y a plusieurs variantes proposé pour ce modèle proposé par le logiciel. [6]
II.6.2.1 Modèle k–ɛ standard
Ce modèle met l’accent sur les mécanismes affectant l’énergie cinétique turbulente en se
basant sur la modélisation de deux équations de transport. La première est celle de l’énergie
cinétique turbulente (k) et le deuxième est son taux de dissipation visqueuse ( ). Ainsi, la
viscosité dynamique turbulente y est calculée par : la robustesse du model, ainsi que son
économie en temps de résolution et une précision raisonnable pour une large gamme
d’écoulements turbulents expliquent sa popularité pour les écoulements industriels et les
simulations de transfert de chaleur. Néanmoins, ce modèle présente quelques faiblesses en
présence de couches limites courbées, les écoulements tournants et tourbillonnaires
(Swirling), ainsi que les écoulements entièrement développés dans des conduites non
circulaires. [6]
II.6.2.2. Modèle k- RNG
Le modèle k- RNG a été dérivé en utilisant une technique statistique appelée
«ReNormalization Group ». Il inclue les améliorations suivantes:
 Dispose d’un terme additionnel dans l’équation de , qui améliore la précision
pour les écoulements avec des contraintes rapides (changements de directions soudains).

35
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

 Incluse l’effet du tourbillonnement sur la turbulence afin d’accroître la précision


pour les écoulements tourbillonnaires.
 Il prend en compte les effets des bas nombres de Reynolds, contrairement au
modèle standard qui est un model basé sur des nombres de Reynolds élevés. [6]
II.6.2.3. Modèle k-ɛ Réalisable
Le dernier modèle de la famille K- diffère du modèle standard principalement par deux
choses importantes:
 une nouvelle formulation pour la viscosité turbulente;
 une nouvelle équation pour le taux de dissipation .
Le terme Réalisable signifie que le modèle satisfait certaines contraintes mathématiques sur
les contraintes de Reynolds, logiques avec la physique des écoulements turbulents. Ainsi, ce
modèle prédit avec plus de précision le taux de propagation des jets. Il procure aussi des
performances supérieures dans les écoulements impliquant la rotation, les couches limites
sous de forts gradients de pression adverses, la séparation et les recirculations.
Ces deux derniers modèles de turbulence, (k- RNG et k- Realizable), donnent de meilleurs
résultats comparés au modèle K – Standard. Alors que les écoulements impliquant une forte
anisotropie des contraintes turbulentes restent le point faible de la famille k- toute entière. [6]
II.6.3. Modèle k – standard
C’est un modèle empirique similaire au modèle K - , avec deux équations de transport, une
équation adaptée de k et une équation du taux de dissipation spécifique qui s’apparente au
rapport de par k. Après plusieurs années de perfectionnement, ce modèle offre à présent un
avantage pour la prédiction des écoulements cisaillé libres.
Il prend aussi en compte les effets des faibles nombres de Reynolds, de la compressibilité, des
jets de différentes configurations (plan, radial, ...etc.). Pour ces raisons, il convient
particulièrement aux écoulements internes. [6]
II.6.4. Modèle k- SST
Le modèle K- SST (Shear Stress Transport) ou transport des contraintes de cisaillement
turbulentes, est dérivé du modèle k- Standard. Ce modèle combine la robustesse et la
précision de la formulation du modèle k- dans la région proche de la paroi avec le modèle
k- et toutes ses qualités citées plus haut pour les écoulements libres loin de la paroi.
Ce modèle inclue les améliorations suivantes:
Une fonction de combinaison est multipliée à la fois au modèle K- Standard et au modèle

36
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

k- . Cette fonction commutera entre les valeurs “zéro” ou “un” suivant que l’on soit dans la
région proche de la paroi, pour activer le k- Standard ou dans la région modèle loin de la
paroi, pour activer le modèle k- .
La définition de la viscosité turbulente est modifiée pour prendre en compte le transport des
contraintes de cisaillement turbulentes, dont voici une forme simplifiée. [6]
II.6.5. Le modèle RSM
C’est le modèle le plus élaboré que propose le code de calcul « Fluent ». En abandonnant
l’hypothèse d’une viscosité turbulente isotrope, le modèle de turbulence des contraintes de
Reynolds (RSM: Reynolds Stress Model) ferme les équations RANS en résolvant ensemble
les équations de transport des contraintes de Reynolds avec une équation pour le taux de
dissipation de l’énergie cinétique turbulente ( ).
Cette procédure introduit cinq équations de transport additionnelles pour les problèmes
bidimensionnels (7 pour le cas 3D) et là aussi la viscosité turbulente est calculée comme
pour le modèle k- Standard. Ce modèle prend en compte les effets des courbures des lignes
de courant, les tourbillonnements, la rotation et les changements rapides du taux de
déformation, mais d’une manière plus rigoureuse que tous les autres modèles.
Le model de turbulence des contraintes de Reynolds est le meilleur choix pour la simulation
des écoulements complexes quand les caractéristiques qui nous intéressent résultent de
l’anisotropie dans les contraintes turbulentes, comme par exemple les écoulements dans les
cyclones, les écoulements fortement tourbillonnaires dans les chambres à combustion, etc.
Le revers de cette supériorité potentielle est le très grand surcoût en calcul. Les quelques
limitations connues à ce jour pour ce modèle concernent les jets axisymétriques et les
écoulements non confinés à recirculation.
Le modèle des contraintes de Reynolds (RSM) est un modèle de fermeture du second ordre.
Dans certains cas (couches limites courbes, écoulements tourbillonnaires, écoulements en
rotation), l’approximation basée sur l’hypothèse de Boussinesq pour représenter les tensions
de Reynolds n’est plus applicable. [6]
II.7.Le modèle utilisé dans notre étude
Dans notre étude on a utilisé le modèle k-oméga SST mais avant de passer à décrire ce
modèle il est important d’écrire le modèle k- epsilon.
II.7.1.Modèle k-
Depuis le milieu des années 70 ; on s’ait résoudre par ordinateur les équations de Navier-
Stockes discrétisées sur maillage, en même temps que des équations de transport-diffusion

37
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

pour une température ou une concentration. Il est donc naturel de décrire la turbulence en
chaque point de l’écoulement en transportant des grandeurs physiques qui la caractérisent.
L'approche consiste à représenter les propriétés de la turbulence à l'aide d'échelles de vitesse
et de longueur caractéristiques des fluctuations. L'échelle de vitesse est obtenue par
l'intermédiaire de l'énergie cinétique turbulente L'échelle de longueur est, quant à
elle, plus délicate à définir et l'on a recours à une nouvelle équation de transport portant sur le
taux de dissipation de l'énergie cinétique turbulente . Ce taux de dissipation est relié, par
l'intermédiaire de l'unicité de l'échelle des temps, à l'échelle de longueur l.
Dans l'hypothèse de Boussinesq la relation :

= -ν + +

Le terme du tenseur de Reynolds est représenté par la formule suivante :

D'autre part, on admet que le terme de fluctuation double représente le carré de l'échelle de
vitesse (soit k). On peut alors déduire une relation liante la viscosité turbulente à l'énergie
cinétique turbulente et à son taux de dissipation

(II-40)

Où Cμ est un coefficient sans dimension qui doit être évalué expérimentalement.


Cette nouvelle définition de la viscosité turbulente présente un degré de généralité plus élevé
que les modélisations présentées ci-dessus mais requiert la résolution de deux nouvelles
équations de transport.
L'équation régissant le transport de l'énergie cinétique turbulente k, est obtenue en moyennant
le produit scalaire de l'équation de quantité de mouvement fluctuante par le vecteur vitesse
fluctuante (l'équation de quantité de mouvement fluctuante étant obtenue par soustraction
entre l'équation instantanée et l'équation moyennée). Dans cette nouvelle équation, apparaît un
terme de corrélations doubles que l'on peut modéliser par généralisation de l'hypothèse de
Boussinesq et introduction d'un "nombre de Prandtl turbulent" pour , qui sera évalué
empiriquement. Il apparaît également un terme que l'on assimile au taux de dissipation de
l'énergie cinétique turbulente.

(II- 41)

38
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

En traitant directement l'équation (II- 41) et en modélisant de façon identique les termes de
diffusion turbulente , on obtient l'équation de transport pour le taux de dissipation.
Le système d'équations de bilan est alors fermé.
 L’équation pour K
Rappelons cette équation:

(II-42)

- La modélisation de ces termes est nécessaire pour fermer les équations.


- La difficulté principale réside dans le terme de dissipation .
Le modèle - élaboré par Jones et Lander en 1974 [14] est aujourd’hui encore de loin le
plus répandu dans les applications pratiques pour l’industrie ou l’environnement.
On va rester dans le cadre des modèles qui utilisent le concept de la viscosité turbulente avec :

: est une constante. Les deux grandeurs et seront déterminées en chaque point par des
équations de transport locales.
Rappelons la signification des divers termes de l’équation (II-41)

(II-43)

 Le premier terme, la production par les gradients de vitesse moyenne peut être calculé
directement, puisque la tension de Reynolds est donnée par :

(II-44)

 Le 2ème terme peut être écrit comme la divergence d’un vecteur qui caractérise le
transport de la turbulence par elle-même.
Les tourbillons transportent la turbulence d’une région où elle est forte vers une région où elle
est plus faible.
On modélise ce terme de façon approchée par :
(II-45)

39
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

 Le troisième terme, la diffusion moléculaire k ⋍ 0 devant le précèdent en dehors


du voisinage immédiat d’une paroi .
 Le quatrième terme représente la dissipation qui est l’inconnue du modèle.
L’équation simplifiée proposée pour est calquée sur celle de avec les mêmes types de
mécanismes de production diffusion et destruction.
Le système s’écrit donc :

(II-46)

(II-47)

Avec : (II-48)

 L'inconvénient de ce type de modèle est l'introduction de constantes empiriques,


déterminées en réalisant des expériences particulières. Les constante ( , ) qui

apparaissent dans ce modèle sont déterminées en se référant à des données expérimentales


pour les écoulements simples (turbulence en décroissance libre, écoulement en canal,...) ces
valeurs sont obtenues soit de façon directe, soit par une procédure d’optimisation basée sur
des comparaisons des calculs issus du modèle expériences.
Les valeurs les plus courantes recommandées par Lander et Spalding (1974) [14] :
[ , , , , ]
Domaine de validité et pertinence du model – :
Ce modèle n’est applicable que dans le cas d’une turbulence pleinement développée
homogène et isotrope (ce qui est notre cas). Il s’applique loin des parois pour des effets
négligeables de la viscosité moléculaires.
Selon les valeurs des constantes empiriques qui sont utilisées dans le modèle – on trouve,
des résultats de calcul peuvent différer, ce qui constitue la faiblesse de ce modèle.
II.7.2. Le modèle k-ω
La structure du modèle k-ω est proche de celle du modèle k- ; ce modèle fait intervenir deux
équations de transport : une pour l’énergie cinétique de turbulence et l’autre pour le taux de
dissipation spécifique ω défini par le rapport entre et k.
L’énergie cinétique de turbulence k et le taux spécifique de dissipation spécifique ω sont
obtenus respectivement à partir des deux équations de transport suivant :

40
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

+ = + +

+ = + +

Avec :
: Production d’énergie cinétique turbulente par les gradients de vitesse moyenne.
: Production de .
et : coefficients de diffusion de k et Oméga.
et : les dissipation de k et due à la turbulence.
et : les termes sources.
Les coefficients et sont donnés par :

et étant les nombres de Prandtl pour k et respactivement et la viscosité.


Avec :

,( = 2,95).

La dissipation de k due à la turbulence est donnée par :

Avec : =

Pour les faibles nombres de Reynolds, un nouveau est utilisé qui tient compte de la
diminution de la viscosité turbulente.

= .

41
Chapitre II Elément mathématique et modèle de turbulence dans les
conduites d’assainissement

Avec : = , = 6, = = 0,072.

Les termes de productions et sont définis respectivement par :

Le modèle k-ω SST (Shear Stress Transport) basé sur k développé par Menter (1994) a été
utilisé dans cette étude, le modèle utilise le modèle k- ω près des parois et le modèle k- dans
la zone avec une forte vitesse .Pour ces raisons et une efficacité relativement élevée pour la
solution numérique, le modèle k- ω SST à deux équations est fréquemment adopté pour la
simulation numérique du flux corporel contondant.

+ = + 2(1- )

Où ρ est la densité du fluide, k et ω sont respectivement l'énergie cinétique turbulente et sa


fréquence de dissipation, et Pk est la production d'énergie cinétique turbulente.
La viscosité turbulente dans le modèle k-ω SST est donnée par :

=
Comparaison de la viscosité turbulente dans le modèle k- standard :

=
La relation entre ω et peut être obtenue :

II.8. Conclusion
L’objectif de ce chapitre était de décrire les modèles disponibles pour simuler l’écoulement
turbulent dans les conduites d’assainissement. Il n’y a véritablement que deux points
d’incertitude qui devront être investigués par la suite :
 Le premier point d’incertitude concerne le maillage.
 Le second point d’incertitude concerne le modèle de turbulence.
On peut dire que la détermination de l’écoulement repose sur le solveur FLUENT, constitué
des équations de Reynolds par rapport au besoin du modèle de transport solide, dans notre
étude on à utilisé le modèle k-oméga SST.

42
Troisième Chapitre
Simulation numérique des
écoulements turbulents
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

III.1. Introduction
Pour résoudre un problème physique posé sous la forme d’une équation différentielle, ou aux
dérivées partielles, par un schéma numérique, on procède par trois étapes successives :
discrétisation, transformation et résolution. Premièrement, on ramène le problème à un
problème discret par la division du domaine global en sous domaine: c’est la discrétisation. La
deuxième étape consiste, à faire une approximation des équations gouvernantes par des
équations algébriques pour chaque sous domaine : c’est la transformation. Finalement, le
système d’équations algébriques est résolu en utilisant des méthodes numériques: c’est la
résolution.

III.2. Calcul numérique


Le modèle mathématique constitué par une équation différentielle aux dérivées partielles
(EDP) ou par un système d’EDP est transformé à l’aide d’une méthode de discrétisation dans
un système d’équations algébriques.
Les méthodes de discrétisation les plus connues sont :
- Méthodes des différences finis (MDF) ;
- Méthodes des éléments finis (MEF) ;
- Méthodes des volumes finis (MVF) ;
-Méthodes spectrales (MS).
Comme tout calcul, le calcul numérique a des avantages comme il a des inconvénients, parmi
ces avantages on peut citer la rapidité d’exécution, la possibilité de simuler des conditions
réelles exceptionnelles et il peut nous donnera une solution numérique pour nombreux
problèmes pratiques ayant un modèle mathématique. [9]
L’inconvénient de ce calcul est sa difficulté pour sélectionner la bonne solution en cas de
plusieurs solutions au problème mathématique. [9]

III.3. Principe du calcul numérique


Le principe du calcul numérique est schématisé comme suite : [2]

43
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

III Principe du calcul numérique.[2]


Figure III.1:

III.4. La résolution numérique par la méthode des volumes finis


La méthode a été décrite pour la 1ère fois en 1971 par Patankar et Spalding et publiée en 1980
par Patankar (Numérical Heat Transfer and fluid flow).

III.4.1.Principe
La méthode des volumes finis est une technique de discrétisation qui convertit les équations
de conservation aux dérivées partielles en équations algébriques qui peuvent être résolue
numériquement. La technique des volumes de contrôle consiste dans l’intégration des
équations auxx dérivées partielles sur chaque volume de contrôle pour obtenir les équations
discrétisées qui conservent toutes les grandeurs physiques sur un volume de contrôle.
La formulation différences finies adoptées ici, consiste en une approche du type volume de
contrôle. Son principe est basé sur le fait de proposer un champ de pression qui permet
d’obtenir une première approximation du champ de vitesse de l’écoulement. Puis on applique
des corrections du champ de pression dans le but de rendre le champ de vite
vitesse résultant
conforme avec l’équation de continuité.

44
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

Figure III.2 : Volume de contrôle.

III.5. Equation de transport


Dans notre étude le code FLUENT à été utilisé dans notre simulation, Il résout les équations
de transport de la matière : équation de continuité, de la quantité de mouvement, de l’énergie
cinétique turbulente et du taux de dissipation d’énergie cinétique turbulente par la méthode
des volumes finis.
Les équations peuvent s’écrire sous la forme générale suivante :

( ϕ) + ϕ = G. (ϕ) + (III-1)

( )
C a d: + ( ϕ )= (G )+ (III-2)

Convection = diffusion + source

Le terme de gradient de pression, qui ne peut être classé ni comme un terme de convection ni
comme un terme de diffusion est en général inclus dans le terme de source pour les trois
équations de la dynamique. Ensuite, les équations précédentes sont réécrites dans le repère
rapporté au maillage. Ces équations sont intégrées sur un volume de contrôle dV et leur forme
intégrale devient alors :

Pour régime non permanent∫ ∫ (ρϕ)dv dt + ∫ ∫ n. ( ρϕU)dAdt

= ∫ ∫ n. (Гϕgradϕ)dAdt + ∫ ∫ dVdT(III-3)

Pour aborder l’intégration de l’équation de transport, nous commençons par définir à


l’intérieur du domaine de calcul un maillage constitué d’un réseau de points dans un repère
cartésien.

45
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

L’approche du type volume de contrôle exige que l’on définisse autour du point un
volume élémentaire sur lequel on va intégrer l’équation à la dérivée partielle. Pour deux
points voisins les volumes de contrôle respectifs doivent posséder un coté commun. Il s’ensuit
que la réunion de tous les volumes de contrôle couvre l’ensemble du domaine de calcul.

Figure III.3 : Volume du contrôle en trois dimensions.[16]

+ + +

= Г + Г + Г +

= . .

III.6. La simulation par le logiciel


L’utilisation des logiciels pour la résolution de problèmes physiques est très fréquente. En
effet, dans la plus part de ces problèmes, surtout la résolution de phénomènes couplés à la
mécanique des fluides n’est possible que sous certaines hypothèses simplificatrices qui ne
permettent pas de faire une étude plus réelle des phénomènes physiques observés
expérimentalement. [9]

III.6. 1. Présentation Du Code De Calcul


Pour réaliser nos simulations, nous avons choisi d’utiliser le code de calcul FLUENT que
nous présentons dans cette partie.

46
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

III.6. 2. Architecture Du Logiciel


Comme tout logiciel de CFD (computational fluid dynamics), il est composé de trois
éléments: le préprocesseur, le solveur et le postprocesseur.
-La définition du problème à résoudre s’effectue à l’aide du préprocesseur GAMBIT.
Il permet de représenter la géométrie du système, de définir le type de conditions limites aux
frontières du domaine, de spécifier le type de matériau (fluide ou solide). Il fournit aussi la
possibilité de discrétiser le domaine, GAMBIT possède une interface facile à manipuler et qui
est constituée de plusieurs fenêtres d'outils d'opération destinées à construire le modèle,
générer le maillage et incorporer les conditions aux limites.[11]

47
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

Figure III.4 : Interface de GAMBIT. [8]

48
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

-Le solveur permet de définir numériquement les conditions opératoires (gravité, pression)
dans lesquelles est effectuée la simulation, ainsi que la spécification des conditions aux
limites. Enfin, il permet de choisir le processus itératif, en proposant notamment plusieurs
schémas numériques pour la discrétisation spatiale et temporelle, et pour le couplage de la
vitesse et de la pression. Il offre également une interface permettant de contrôler à tout
moment l’état d’avancement des calculs. [11]
-Le postprocesseur est l’élément qui permet de visualiser la géométrie et le maillage du
domaine, mais surtout d’afficher les résultats obtenus. Il est ainsi possible de visualiser les
champs de vecteur vitesse, les champs de pression, de turbulence ainsi que toutes les autres
grandeurs calculées sur un segment, une section du domaine ou sur tout le volume. Il offre
aussi la possibilité de tracer des courbes et de visualiser les lignes de courant ou la trajectoire
de particules. [11]
III.6. 3. Génération des calculs par FLUENT
La génération du calcul dans «FLUENT» passe par les étapes suivantes : [3]
1- Charger la géométrie par Fluent : File-Read-Case ;
3- Vérification du maillage : Grid-Check ;
4- Afficher le maillage : Display-Grid ;
5- Définir le Model de solution : Define-Solver ;
6- Définir le Model de Turbulence : Define-Models-Viscous ;
7- Définir la Matière : Define-Materials ;
8- Définir les conditions aux limites : Define-BoundaryConditions ;
9- Choix du control de solution : Solve-Controls-Solution ;
10-Enregistrer les informations liées au problème : File-write-Case & dat ;
- Le fichier Case (regroupe toutes informations liées à la géométrie).
-Le fichier dat (contient touts les paramètres et données des calculs).
11-Initialiser le calcul: Solve-Initialize-Initialize;
12-Vérifier les résidus des calculs : Solve-Monitors-Residual ;
13-Choisir du nombre des itérations et lancer les calculs : Solve-Iterate ;
14-Post traitement des résultats : (Display, Plot, Repport -etc) ;
Remarque : la même démarche pour le calcul de chaque configuration et les étapes
précédentes seront répétées dans n’importe quel test provisoire ou calcul définitif. [3]

49
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

III.6. 4. Le maillage
La génération du maillage (2D ou 3D) est une phase très importante dans une analyse CFD,
vu l’influence de ses paramètres sur la solution calculée. La génération d’une très bonne
qualité de maillage est essentielle pour l’obtention d’un résultat de calcul précis, robuste et
signifiant. La spécification du maillage dépend de la complexité de la géométrie et du code de
simulation utilisé. [8]
Le premier travail à accomplir dans la réalisation d’une simulation numérique est la définition
d’un maillage adapté à l’écoulement, dont la qualité infecte directement la précision des
calculs. Un nombre de mailles insuffisant fera diverger les calculs ou sera responsable d’une
diffusion numérique trop importante. Il faut trouver un compromis entre le nombre de mailles
et le temps de calcul qui augmente considérablement avec le raffinement de la discrétisation
du domaine de calcul.
Pour augmenter la précision et la qualité de calcul une étude de sensibilité par apport au
maillage sera effectuée dans la suite de l’étude.
III.6. 4. 1. Choix du type de maillage
a)Maillage structuré (quadra/hexa)
Il est beaucoup plus facile de le générer en utilisant une géométrie à multi bloc, il présente
les avantages suivants :
 Economique en nombre d’éléments, présente un nombre inférieur de maille par
rapport à un maillage non structuré équivalent.
 Réduit les risques d’erreurs numériques car l’écoulement est aligné avec le maillage.
Ses inconvénients :
 Difficile à générer dans le cas d’une géométrie complexe.
 Difficile d’obtenir une bonne qualité de maillage pour certaines géométries
complexes.
b) Maillage non structuré (tri/tétra.)
Les éléments de ce type de maillage sont générés arbitrairement sans aucune contrainte quant
à leur disposition.
Ses avantages :
 Peut être généré sur une géométrie complexe tout en gardant une bonne qualité des
éléments.
 Les algorithmes de génération de ce type de maillage (tri/tétra) sont très automatisés.
Ses inconvénients :
 Très gourmand en nombre de mailles comparativement au maillage structuré.

50
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

 Engendre des erreurs numériques (fausse diffusion) qui peuvent être plus importante
si l’on compare avec le maillage structuré. [8]

Figure III.5 : Maillage structuré et non structuré. [8]


c) Maillage hybride
Maillage généré par un mélange d’éléments de différents types, triangulaires ou
quadrilatéraux en 2D, tétraédriques, prismatiques, ou pyramidaux en 3D.
Ses avantages :
 Combine entre les avantages du maillage structuré et ceux du maillage non structuré.
 Une bonne qualité de maillage.
Enfin, la qualité de maillage à un sérieux impact sur la convergence, la précision de la
solution et surtout sur le temps de calcul. [8]
III.6.5.Conditions initiales
Il faut fournir au modèle numérique les conditions initiales qui représentent l’état de
l’écoulement lors du démarrage de la simulation. Il est nécessaire de donner des vitesses
initiales de l’écoulement dans différents domaines de fluides, ainsi que les valeurs initiales
pour la turbulence, la pression et la fraction volumique .Si les variables possèdent des valeurs
initiales constantes, il est possible de les livrer directement au logiciel. Dans le cas contraire,
l’utilisateur peut créer un sous-programme (fonctions définies par l’utilisateur ou User Define
Function) dans lequel il est possible d’établir des profils initiaux non uniformes pour chacune
des variables de l’écoulement.
III.6.6. Les conditions aux limites
Afin de définir un problème pour une solution unique, on doit fournir des informations sur les
variables aux frontières du domaine. Dans ce contexte, les conditions aux limites définissent
la valeur des paramètres hydrauliques (vitesse, pression…) permettant de représenter l’effet
en terme hydrodynamique de ce qui a été enlevé.

51
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

Plusieurs types de conditions aux limites sont proposés dans le code Fluent. Nous utilisons
essentiellement trois : vitesse d’entrée, pression de sortie, et la condition de paroi.
La première condition aux limites «velocity-inlet» correspond à une vitesse imposée.
La deuxième condition «pressure-outlet» (pression de sortie) est appliquée au niveau de la
sortie (pression atmosphérique).
La troisième condition «Wall », est utilisé pour délimiter les régions solides des régions
fluides. En général deux approches sont proposées par fluent :
 La premiére wall fuction : elle permet de relier le mur à la couche extérieure,
pleinement turbulente ils existent trois options d’utilisation ;
-Standard wall function.
-Non equilibrium function : est particulièrement adaptés pour les écoulements complexes.
-Enhanced wall fonction : qui tient compte l’effet de paroi.
 La deuxième approche consiste à modifier le modèle de turbulence choisi pour le
rendre compatible avec l’écoulement aux parois, elle nécessite un raffinement du
maillage au voisinage des parois
Pour notre cas on a utilisé la première approche et on a l’amélioré par l’utilisation des
formules qui traite le problème de la rugosité.
La rugosité est introduite sous forme de hauteur de grain où taille des aspérités, notée ks. Elle
est liée au coefficient de Stricler Ks, par la relation suivante: SINNIGER R.O., HAGER W.H
[20]

Ks × = 8.2 × √ (III.5)
Cette relation est valable pour les écoulements stationnaires et instationnaires, en régime
turbulent rugueux. La condition de rugosité est appliquée au niveau des parois ou des seuils.
Le coefficient de Stricler Ks est inconnu, d’après la formule de Manning-Strickler, la
formule (III.5) et nos données présentées dans la partie (III.7.1.1) on obtient :

/ /
V = Ks R J (III.6)

Ks= / /
= (III.7)
.

. ×√ .
ks = = (III.8)

52
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

Les conditions aux limites appliquées pour notre modèle sont récapitulées dans le tableau
suivant :
Tableau III.1 : Conditions aux limites appliquées pour notre modèle.

Géométrie Type de conditions aux limites Observation


Entrée Velocity inlet Vitesse initiale
Sortie Pressure outet Pression atmosphérique
Parois Wall Mur

III.6.7.Application
Nous intéressons
ssons ici à la résolution les différentes équations de transport dans une conduite
d’assainissement.
 Cas étudiés
-L’effet de maillage.
-L’effet
L’effet de la variation de la vitesse d’écoulement à l’entrée de la conduite
conduite.
-L’effet de la rugosité.
III.7. Procédé de calcul
III.7.1. Représentation
III.7.1.1. Géométrie
Une conduite circulaire en PVC,
PVC horizontale (pente faible, I=0.002),
), de longueur L= 3m et
de diamètre extérieur D=1000mm
D=1000 (épaisseur 12.5mm, (annexe1)),, avec une vitesse d’entrée
varie entre 0.8 à 4 m/s (annexe 2).

Figure
Figure.III.6 : Géométrie de la conduite.

53
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

 Paramètre de l'écoulement et de la conduite


Tableau III.2 : Paramètres de l'écoulement.

V D Re ρ (eau) ρ (PVC) µ
(m/s) (mm) (kg /m3) (kg /m3) (kg/m.s- 1)
0 ,8 975 779,27E6 998,2 1380 0,001003
1 975 970,34E6 998,2 1380 0,001003
2 975 1480,68E6 998,2 1380 0,001003
3 975 2911,03E6 998,2 1380 0,001003
4 975 812500E6 998,2 1380 0,001003

Tableau III.3.a. Paramètres de la conduite (donnée). [4]

le coefficient de Strickler
C f (coefficient de
Type de
= frottement) Ks pour le PVC
paroi 

Paroi en 4 < 7,67< 70 3,99 E-03 80 à 100 m1/3/s


PVC

Tableau III.3.b. Paramètres de la conduite (simulé).

ssimulé Vitesse d’écoulement


(m) (m/s)

(0 - 0,041) 0 ,8
(0 - 0,011) 1
(0 - 0,00016) 2
(0 – 1,39E-05) 3
(0 – 2,45E-06) 4

: vitesse de frottement à la paroi.


: Un critère donné par (French 1986) définit les types d’écoulement turbulent.
III.7.1.2. Présentation du maillage par « GAMBIT »
La génération du maillage dans « GAMBIT » passe par deux étapes principales :
-La géométrie.
-Le maillage.
Au cours de génération du maillage de la surface d’étude on passe par les instructions
suivantes:
- La création de la surface et la définition de ses dimensions.
- Le maillage de la surface.
- L’insertion des conditions aux limites sur la surface et le contenu de cette surface.

54
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

- La préparation du maillage à l’exporter pour le traitement par le code de


calcul «FLUENT».
Étape 1 : Choisir de Solutionneur
La première étape estt de choisir le code qui doit modéliser et résoudre les équations du
système.
SolveurFLUENT6.3.26
Étapee 2 : Création de la Géométrie
Méthode de création de la géométrie a deux façons à choisir et appliquer :
- Soit on base sur les géométries prédéfinies dans ce logiciel.
- Soit on crée le volume à partir des points, des lignes, et puis des
surfaces.
La géométrie est déjà définie comme la montre la figure.III.6.
figure
Étape 3 : Maillage
illage des bords de la surface
Ce maillage a été choisi raffiné pour l’importance du phénomène qui déroule dans cette étude.

Figure III.7: Maillage des bords.


Étape 4 : Maillage de la surface
Les surfaces doivent être maillées par le « GAMBIT » par l’utilisation du maillage
Quad/Pav.

55
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

Figure.
Figure.III.8: Maillage de la surface.
Étape 4 : Maillage de volume
Le volume doit être maillé par le « GAMBIT » par l’utilisation du maillage Tet/Hybrid.
Dans notre étude nous avons pris trois nombres de mailles toujours dont l’objectif
d’augmenter la précision de nos résultat et en même temps réduire le temps de calcul
calcul.
Le nombre de mailles obtenu est
e de 80574,29130
,29130 et14336 pour différents maillage de 0.05,
0.08 et 0.1.

56
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

Figure. III.9: Différent maillage de volume.


Étape 5 : Qualité du maillage
On examine le maillage par EXAMINE MESH, pour voir la distribution des mailles sur la
surface.
Étape 6 : Les conditions aux limites
La déclaration des conditions aux limites est importante pour les définir après par
«FLUENT».
57
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

Figure. III.10: Les conditions aux limites..


Étape 7 : Exporter les mailles et sauvegarder la session
-Exporter
Exporter un dossier qui contient le maillage du canal, (extension : msh), File- Export -Mesh
-Sauvegarder la session « GAMBIT », et puis quitter le « GAMBIT », File
File-Exit.
III.7.1. 3.Convergence
Convergence des calculs
Pour s’assurer de la convergence des calculs, nous nous aidons de deux critères visuels. Le
premier consiste à observer les courbes des résidus définis par les équations, notre équation de
continuité et de quantité de mouvement tracées par Fluent, en fonction
fonction des itérations. Un autre
critère consiste à suivre l’évolution des champs de vitesse, de pression, au fur et à mesure des
itérations. Lorsqu’ils n’évoluent plus, cela signifie que le calcul a convergé.

58
Chapitre Simulation numérique des écoulements turbulents

Figure III.11: Courbe des résidus.


III.8.Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté la méthode numérique des volumes finis qui utiliser
pour la discrétisation des équations aux dérivées partielles décrivant les écoulements
turbulents dans une conduite d’assainissement, et aussi c’est la méthode utilisée par le code
numérique FLUENT que nous avons choisi pour notre simulation.
La technique de résolution comprend deux étapes importantes :
 Le maillage qui consiste à diviser le domaine en plusieurs intervalles réguliers appelés
volumes de contrôle.
 La discrétisation qui consiste à intégrer les équations dans les volumes de contrôle.
Le dessin de la géométrie du modèle ainsi le maillage, s’effectuent avec le préprocesseur
GAMBIT.
La qualité du maillage a une grande influence sur la convergence, sur la précision de la
solution et surtout sur le temps de calcul.
Les calculs et la visualisation des résultats s’effectuent avec le solveur et le post processeur
FLUENT.

59
Quatrième Chapitre
Résultats et Interprétations
Chapitre IV Résultats et Interprétations

IV.1. Introduction
Les simulations sont réalisées grâce un logiciel de simulation fluent 2006. Dans un premier
temps, plusieurs modèles de turbulence sont étudiés afin de déterminer lequel est le plus
adapté dans le cas d’une conduite à faible pente. Un intérêt a été porté sur les modèles
k-oméga-SST. Le modèle k-oméga-SST semble le plus approprié pour les écoulements à
faible nombre et a forte nombre de Reynolds (Hunze, 2008 ; Yan, 2013) [23]. S’agissant d’un
problème d’un écoulement turbulent instationnaire non uniforme dans une conduite
d’assainissement.
La stabilité et la convergence sont assurées que ce soit en régime stationnaire, transitoire ou
instationnaire. Mais, il est coûteux en temps de calcul pour un maillage raffiné. Les équations
de conservation de la masse et de la conservation de la quantité de mouvement permettent de
prendre en compte le couplage simple. En tout point du domaine, il est possible de connaître
les champs de pression, de vitesse, de turbulence, ainsi que l’épaisseur de la rugosité dans
n’importe quel point du domaine de calcul.
IV.2. Paramètres numériques
Dans cette étude on à travailler avec les conditions suivantes :
 l’écoulement est monophasique (eau).
 Régime d’écoulement instationnaire.
 Les conditions aux limites du domaine :
- Une vitesse d’entrée variable de 0.8, 1, 2, 3, 4 m /s.
- la pression à la sortie (est pris égale à la pression atmosphérique Patm).
 Pour les simulation numériques de l’écoulement tridimensionnel, dans une conduite
d’assainissement on a utilisé le modèle de turbulence (k-oméga – SST).
 Pour la discrétisation spatial on a choisi le schéma amont du second ordre pour
minimiser la diffusion numérique.
 Pour les conditions initiales nous imposons une vitesse à l’entrée de la conduite.
Le domaine de calcul est discrétisé pour un grille qui a été choisi après une étude
sérieuse sur l’effet du maillage sur la stabilité de calcul est de 0.05 pour le premier cas
et 0.08, 0.1 pour le deuxième et le troisième cas avec un pas du temps t =0.01s.
 L’intervalle de temps pour chaque itération de calcul ainsi le nombre d’itérations à
réaliser (Tableau IV.1) pour un pas de temps égal à 0.01s et une précession de 10-3.
Alors le temps de l’écoulement et le nombre d’itération réalisé sont représentés dans le
tableau suivant :

60
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Tableau IV.1 : Le temps de calcul et le nombre d’itération pour différente vitesse d’entrée.
Vitesse d’entrée (m /s) 0 .8 1 2 3 4
Le temps d’écoulement (s) 3,75 3,00 1,50 1,00 0,75
Nombre d’itération 375 300 150 100 75

 Initialiser le calcul et définir le degré de précision de la solution qui est fixé à 10-3.
 Les figures IV.1, IV.2, IV.3, IV.4, IV.5 illustrent les résultats de convergence de la
solution pour les différentes vitesses imposés à l’entrée de la conduite.

Figure IV.1 : Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) (pour
une vitesse 4 m/s imposé à l’entrée de la conduite).

61
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.2 : Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) (pour une
vitesse 3 m/s imposé à l’entrée de la conduite).

Figure IV.3 : Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) (pour une
vitesse 2 m/s imposé à l’entrée de la conduite).

62
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.4 : Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) (pour une
vitesse 1 m/s imposé à l’entrée de la conduite).

Figure IV.5 : Graphique des calculs des résidus (convergence de la solution) (pour une
vitesse 0.8 m/s imposé à l’entrée de la conduite).

63
Chapitre IV Résultats et Interprétations

IV.3. Mise en forme des résultats


Les champs de vecteurs sont présentés par des coupes verticales ou horizontales disposées
longitudinalement ou transversalement dans le volume délimité par la conduite. Dans certain
cas, nous juxtaposerons une série de coupes afin de donner une représentation en trois
dimensions. Dans les simulations numériques, les résultats des calculs des variables sont
exprimés à l’aide d’échelles colorées qui sont jointes à chacune des figures. Compte tenu du
grand nombre de cas pouvant être étudiés, nous avons procédé étape par étape. A partir des
premières simulations, la meilleure configuration dimensionnelle a été définie.
IV.3.1. Simulations numériques des vitesses d’écoulement
La figure IV.6 représente la superposition des profils de vitesses simulés à différentes distance
pour la vitesse 0.8m/s a l’entrée de la conduite et a une distance de 1 ,2 et 3 m. Le nombre
total de mailles est de 80574 (figure III.9),le calcul a convergé au bout de 100 itérations pour
l’ensemble des cas pour des résidus relatifs de 10-3.
- On constate que les profils de vitesse obtenus par la simulation numérique sont très
satisfaisant on comparant avec la littérature spécialisé la où pour un flux partiel nous pouvons
observer assez nettement des vitesses faibles près des parois et la valeur maximale aux
dessous de la paroi supérieure pour les différentes vitesses.

Figure IV.6 : Profils de vitesse à différentes distances pour les vitesses (0.8, 1, 2 et 3 m/s) à
l’entrée de la conduite.

64
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Les figures de IV.7 à IV.11 présentent respectivement une étude qualitative des profils de
vitesse dans les plans de simulation. On note bien que les profils calculés ont une allure plus
au moins semblable aux littératures spécialisées.

Figure IV.7 : Profils de vitesse à différentes distances pour la vitesse 0.8 m/s à
l’entrée de la conduite.

Figure IV.8 : Profils de vitesse à différentes distances pour une vitesse de 1 m /s


à l’entrée de la conduite.

65
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.9 : Profils de vitesse à différentes distances pour une vitesse de 2 m /s


à l’entrée de la conduite.

Figure IV.10 : Profils de vitesse à différentes distances pour une vitesse de 3 m /s


à l’entrée de la conduite.

66
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.11 : Profils de vitesse à différentes distances pour une vitesse de 4 m /s


à l’entrée de la conduite.
Les résultats sont améliorés par le choix judicieux du modèle de turbulence et des
caractéristiques du maillage, alors on propose dans le paragraphe suivant une étude de
sensibilité du modèle numérique par rapport à l’effet du maillage.
IV.4. Étude de sensibilité au maillage
Un maillage de qualité est primordial pour obtenir une bonne convergence lors de la
simulation numérique. Il ne doit être ni trop lâche pour ne pas perdre d’information, ni trop
dense pour ne pas nécessiter trop de sources de calcul.
Trois configurations de maillage (0.05, 0.08 et 0.1) (Figure. III.9) ont été testées afin de
déterminer le meilleur compromis entre la précision des résultats et le temps de calcul.
Les testes ont été effectués en comparant les contours de vitesses des trois configurations de
maillage pour une vitesse d’entrée de 0.8 m/s.
Les figures de IV.12 à IV.14 représentent respectivement une étude de l’effet de maillage.

67
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.12 : Représentation les contours de vitesse (m/s) pour le maillage 0.05 pour
une vitesse d’entrée de 0,8m/s.

Figure IV.13 : Représentation les contours de vitesse (m/s) pour le maillage 0.08 pour
une vitesse d’entrée de 0,8m/s.

68
Chapitre IV Résultats et Interprétati
Interprétations

Figure IV.14 : Représentation les contours de vitesse (m/s) pour le maillage 0.1 pour
une vitesse d’entrée de 0,8 m/s.
Nous représentons dans les figures IV.12, IV.13 et IV.14 les conteurs de vitesses de
l’écoulement où on observe que les valeurs de la vitesse dans les trois maillages sont très
proches, et pour cela on choisit le maillage 0.05, car il a une bonne influence sur la précision
et la qualité de résultats, et qui aussi n’augmente pas trop le temps de calcul.
IV.5. Simulation du champ d’écoulement
Dans cette partie nous présentons les résultats de nos simulations les plus concluant que nous
avons réalisé on va présenter les champs de vitesse, de pression,
pression, de turbulence et rugosité.
IV.5. 1.Champs
Champs de vitesse
Nous représentons dans les figures IV.15 à IV.19 les contours et le champ de vitesse de
l’écoulement à différentes distance de la conduite et au voisinage de la paroi pour une vitesse
de 4 m/s
/s de la conduite, on peut vérifier l’influence de l’augmentation de la vitesse et la
turbulence sur la rugosité des parois
parois de la conduite d’assainissement bien qu’on a travaillé
seulement le cas monophasique.

69
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.15 : Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s dans
le plan (ZX) et le plan (XY) (entrée, sortie, 1m, 2m).

Figure IV.16 : Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s dans le plan
(ZX) et le plan (XY) (entrée, sortie, prés de paroi inférieur).

70
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.17 : Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s dans le plan
(ZX) et le plan (XY) (entrée, sortie, au centre de la conduite).

Figure IV.18 : Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s dans
le plan (ZX).
71
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.19 : Distribution de la vitesse en (m/s) pour une vitesse d'entrée 4 m/s dans
le plan (XY).
IV.5.2.Distribution de la vitesse
Les figures IV.20 et IV.21 montre la distribution de la vitesse axiale dans la direction
perpendiculaire à la section transversale du tuyau à différentes distance (entrée, 1m ,2m,
sortie) pour la vitesse moyennes de l’eau V = 0.8, 1, 2, 3, m/s on peut remarquer que les
distributions de vitesse sont symétrique; et ce qui est en accort toujours avec la littérature
spécialisé.
Le profil de vitesse révèle que la couche de vitesse à côté de la paroi du tuyau est presque
statique et a une vitesse proche de zéro.
Ceci est dû à la forte contrainte cisaillement visqueuse dans la couche limite et l’application
de la limite antidérapante condition sur le mur. Cette couche provoque les particules de fluide
dans la couche adjacente à ralentir progressivement en raison de la friction. La vitesse à la mi-
section du tuyau augmente pour compenser cette réduction de vitesse afin de maintenir le
débit massique à travers le tuyau constant.
Par conséquent, lorsque nous nous déplaçons radialement vers le centre de la conduite, nous
observons que la vitesse axiale augmente et atteint une valeur plus élevée. En général, le
profil de la vitesse en monophasé est symétrique par rapport à l'axe du tuyau et la densité du
liquide reste constante sur la section transversale de la conduite.
72
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Dans la présente étude, la symétrie peut être observée dans le profil de vitesse à des vitesses
plus faibles et à des vitesses plus élevées.

Figure IV.20 : Distribution de la vitesse en (m/s) à différentes vitesses d'entrée


((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1 m/s), (1.5 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) et pour le temps final
de simulation dans le plan (ZX).

73
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.21 : Distribution de la vitesse en (m/s) à différentes vitesses d'entrée


((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1 m/s), (1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) et pour le temps final
de simulation dans le plan (XY).
IV.5. 3.Distribution de pression
Les figures IV.22 à IV.24 illustrent la distribution de champs de pression à la sortie et à
l’entrée de tuyau ainsi que a des différentes distances 1m et 2m dans les plan (XY) ,pour des
vitesses de liquide de V = 0.8 ,1, 2 et 3 m/s, elle nous montre presque la linéarité de cette
grandeur scalaire le long de la conduite ainsi on peut voir clairement que le profil de pression
montre un léger gradient négatif de pression dans le sens de l’écoulement. Ce gradient est dû
au développement de la couche limite sur les parois du canal. On peut remarquer aussi sur la
figure IV.25 la pression est maximale près du bas de la paroi du tuyau à la partie inférieure.
La symétrie peut aussi être observée dans le cas de la distribution de la pression similaire aux
profils de vitesse pour les faibles vitesses 0.8 et 1 m/s. On voit aussi que pour tous les cas, la
pression augmente vers la périphérie du tuyau à plus haute.

74
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.22 : Distribution de la pression en pascal pour différentes vitesses d'entrée


et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1 m /s), (1.50 s, 2 m /s),
(1 s, 3 m /s)) dans le plan (ZX).

75
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.23 : Distribution de la pression en pascal pour différentes vitesses d'entrée


et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1 m /s), (1.50 s, 2 m /s),
(1 s, 3 m /s)) dans le plan (ZY).

76
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.24 : Distribution de la pression en pascal pour différentes vitesses d'entrée


et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1 m /s), (1.50 s, 2 m /s),
(1 s, 3 m /s)) sur les parois.

77
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.25 : Distribution de la pression en pascal pour différentes vitesses d'entrée


et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s), (3 s, 1 m /s), (1.50 s, 2 m /s),
(1 s, 3 m /s)) dans le plan (XY).
On constate qu’on a la réduction de l’échelle des longueurs des tourbillons porteurs d’énergie
est la conséquence de leur interactions avec les parois accompagné d’une augmentation
locale de la pression. Il en résulte un éclatement des tourbillons énergétiques en tourbillons de
tailles plus petites et dissipatifs (voir figure IV.26, IV.27). Ce mécanisme conduit à une
augmentation du taux de dissipation et une diminution de l’énergie turbulente, donc on peut
dire une diminution de la viscosité turbulente dans la zone des parois figure(IV.28) ce qui est
en accord avec la littérature spécialisée. [12]

78
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.26 : Distribution de l’énergie cinétique turbulente en (m2/s2) pour


différentes vitesses d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75 s, 0.8 m /s),
(3 s, 1 m /s), (1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) dans le plan (XY).

Figure IV.27 : Distribution de l’énergie cinétique turbulente en (m2/s2) pour


différentes vitesses d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75s, 0.8m /s),
(3 s, 1 m /s), (1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) dans le plan (ZX).

79
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.28 : Distribution de la dissipation de l’énergie cinétique en (m2/s3) pour


différentes vitesses d'entrée et pour le temps final de simulation ((3.75s, 0.8m /s),
(3s, 1 m /s), (1.50 s, 2 m /s), (1 s, 3 m /s)) dans le plan (XY).
IV.5. 4. Distribution de la rugosité
Le but de cette partie est confirmer qualitativement les deux formules utilisées pour calculer
la hauteur de rugosité dans les conduites qui sont déduites par des données expérimentales,
qui a été introduit dans le logiciel de simulation sous forme (Custom Field Functions).
L’écoulement turbulent a été caractérisé sur une plage du nombre de Reynolds allant
de776 ,27E6 à 812500 E6 avec différentes sections de calcul. Les résultats obtenus donnent
accès aux grandeurs turbulentes, aux profils de vitesse, et au déficit de vitesse dans la couche
limite. Ces résultats sont satisfaisants, malheureusement l’insuffisance du temps nous ne
permettons pas de définir une loi de paroi hydraulique appropriée au régime rugueux. On a
seulement testé les formules on prend la variation instationnaire non uniforme de la vitesse
d’écoulement turbulent sans prendre en considération l’interaction paroi – fluide on peut dire
si le perspective de cette étude.
L’écoulement a été caractérisé pour les nombres de Reynolds suivants : 776 .27E6 ; 970.34 E6
1480.68 E6 ; 2911.03 E6 et812500 E6 comme précisé précédemment, les simulations ont été
réalisées dans tout le domaine de calcul, pour les 5 nombres de Reynolds indiqués,
correspondants aux vitesses suivantes :

80
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Tableau IV.2 : Le nombre de Reynolds correspondant aux différentes vitesses d’entrées.

V (m/s) 0 ,8 1 2 3 4
Re 779,27E 6 970.34E 6 1480.68E 6 2911.03E 6 812500E 6

La variation du nombre de Reynolds est obtenue en changeant la vitesse. Nous disposons de


quatre sections de calcul (entrée, sortie ,1m, 2m,).
 Pour une vitesse 0.8 m/s

Figure IV.29 : Profils de la hauteur de rugosité en (m) à différentes distances pour le temps
final de simulation (3.75 s, 0.8 m /s) à l’entrée de la conduite.

81
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.30 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en (m1/3/s)pour


différentes distances et pour le temps final de simulation (3.75 s, 0.8 m /s) dans le
plan(XY).

Figure IV.31 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour différentes distances et


pour le temps final de simulation (3.75 s, 0.8 m /s) dans le plan (XY).

82
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.32 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour le temps final de simulation
(3.75 s, 0.8 m /s) au centre de la conduite dans le plan (YZ).

Figure IV.33 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour le temps final de simulation
(3.75 s, 0.8 m /s) prés de la paroi inférieur dans le plan (ZX).

83
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.34 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour le temps final de simulation
(375 s, 0.8 m /s) prés de paroi inférieur et supérieur dans le plan (ZX).
 Pour une vitesse 4 m/s

Figure IV.35 : Profils de la hauteur de rugosité en (m) à différentes distances pour le


temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) à l’entrée de la conduite.
84
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.36 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour le temps de simulation


(0.75 s, 4 m /s)dans le plan (ZY) et le plan (XY)
(entrée, sortie, au centre de la conduite).

Figure IV.37 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en (m1/3/s) pour le temps


final de simulation (0.75s, 4m /s)dans le plan (ZY) et le plan (XY)
(entrée, sortie, au centre de la conduite).

85
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.38 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en (m1/3/s) pour différentes


distances et pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZY).

Figure IV.39 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour différentes distances et pour
le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZY).

86
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.40 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) au centre de la conduite pour le


temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZY) et le plan (ZX).

Figure IV.41 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en (m1/3/s) près de paroi et


pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZX).

87
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.42 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) près de paroi et pour le temps
final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZX).

Figure IV.43 : Distribution de coefficient de rugosité de Strickler en (m1/3/s) pour différentes


distances et pour le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZX).

88
Chapitre IV Résultats et Interprétations

Figure IV.44 : Distribution de la hauteur de rugosité en (m) pour différentes distances et pour
le temps final de simulation (0.75 s, 4 m /s) dans le plan (ZX).
IV.6.Conclusion
Dans ce chapitre nous avons mis en évidence la capacité du logiciel fluent à modéliser un
écoulement turbulent monophasique dans une conduite d’assainissement pleine.
Une étude de sensibilité par rapport au maillage nous a révélé qu’un maillage de 0.05 est
suffisant pour représenter correctement les profils de vitesse.
La présentation de nos résultats concernant la visualisation tridimensionnelle des champs et
des profils de vitesse, de pression, de turbulence et de rugosité la où on a remarqué que
les profils de la vitesse en monophasé est symétrique par rapport à l'axe du tuyau ce qui est
en accord avec la littérature spécialis.
La confrontation des profils de vitesses avec la littérature spécialisée nous a permis de valider
le modèle numérique.
Une visualisation des conteurs des pressions nous a permet de constaté que la pression est
maximale près du bas de la paroi du tuyau à la partie inférieure et augmente vers la périphérie
du tuyau à plus haute.
Concernant la rugosité on a seulement testé les formules proposés par SINNIGER R.O.,
HAGER W.H [20] et de Manning-Strickler qui sont basé sur l’utilisation d’une valeur moyenne
de la vitesse, dans cette étude on a essayé d’exploiter les mêmes formules on prend la

89
Chapitre IV Résultats et Interprétations

variation instationnaire non uniforme de la vitesse d’écoulement turbulent sans prendre


l’interaction paroi – fluide, on peut dire si le perspective de cette étude.
L’affichage des résultats a été réalisée en utilisant le logiciel ANSYS CFD poste 2016.

90
Conclusion générale
Conclusion Générale

Conclusion générale
Dans cette étude on a présenté la simulation numérique d’un écoulement turbulent
instationnaire tridimensionnel d’un fluide newtonien et incompressible.
La configuration géométrique du modèle physique est une conduite horizontale de section
circulaire en PVC.
La méthode des volumes finis a été utilisée pour résoudre les équations de transport non
linéaire en l’occurrence des équations de quantité de mouvement et l’équation de continuité.
Cette simulation a été réalisée en utilisant le code de calcul FLUENT version 6.3.26 pour les
cinq cas proposés concernant la variation de la vitesse à l’entrée de la conduite.
Pour le régime turbulent, la décomposition de Reynolds des équations rend le système
d’équations ouvert et par conséquent pour effectuer sa fermeture on est amené à adopter un
modèle de turbulence capable de traiter les écoulements tridimensionnels à faible et à forte
nombre de Reynolds. Pour cela on a opté pour le modèle de fermeture k-oméga-SST qui fait
partie de cette catégorie de modèles. Ce modèle qui tient compte du transport des quantités
turbulentes en leurs associant des équations de transport différentielles est largement utilisé.
Étant de plus très général, i1 est à ce jour 1e plus connu et le plus utilisé par les codes de
calcul par le fait de son efficacité.
Les résultats obtenus par simulation numérique en conduite confirment le rôle du modèle de
turbulence à traduire la réalité physique.
Perspectives
La validation des résultats obtenus par simulation numérique dans la conduite
d’assainissement pour la phase d’eau on prend en considération le changement de la présence
des particules solides.

91
Références
Bibliographiques
Références Bibliographies

[1] Aris, R. (1962). «Vectors, Tensors and the Basic Equations of Fluid Mechanics»
Englewood Cliffs, N.J.: Prentice-Hall, Inc. Reprinted, Dover, New York, 1997.
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géométries complexes. Mémoire de Magister en Génie mécanique : Energétique. Batna :
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[15] Marc, S. Béchir, S. (1999). Guide Technique De L’assainissement. Edition Le Moniteur.
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93
[26] Sites internet
http:// www.futura-sciences .com. (Consulté le 13.02.2018)
http:// www.lthe.fr>page>HU0201_corrigé. (Consulté le 20.03.2018)

94
Annexe
Annexe 1 : Type de conduite [26]
Pour le choix du diamètre des canalisations, il vous est proposé d’utiliser les données fournies
par la société CANPLAST SA – Canalisations plastiques (http://www.canplast.ch/) pour les
tuyaux en matière PVC. Les diamètres disponibles sont donnés ci-dessous :
Diamètre constructeur 400 500 630 710 800 900 1000 1100 1200 1400
Epaisseur 5.0 6.2 7.9 8.8 10.0 11.3 12.5 13.5 15.0 16.0
Diamètre utile 390.0 487.6 614.2 692.4 780.0 877.4 975.0 1073 1170 1368
Annexe 2 : Vitesse minimale et maximale admise dans les canalisations [26]
Pour éviter le dépôt de matières dans les canalisations, les vitesses d’écoulement par temps
sec devraient atteindre pendant la journée les valeurs indiquées dans le tableau suivant. A
l’opposé il faut éviter que le sable et/ou le gravier présent dans l’écoulement n’abrasent trop le
revêtement de la canalisation; ainsi une vitesse maximale de 5.0 m/s est recommandée.
Diamètre intérieur Vitesse minimale
[mm] [m/s]

< 400 0.6


400 – 1000 0.8
> 1000 1.0

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