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I. La science….
II. La recherche scientifique (méthode et niveaux de recherche)
III. La vulgarisation scientifique.
Modèle 1 :
Modèle 3
Pour choisir
entre les deux nouveaux modèles
je prend l’avis d’un spécialiste.
Il faut prendre le modèle
le plus compliqué possible
!
A chaque époque
la Science retient
le modèle le plus résistant,
jusque là! Karl POPPER 1902-1994
II. la recherche scientifique
1) La recherche fondamentale.
Est fondamental, ce qui est motivé par la compréhension des phénomènes
physiques, des lois du vivant, des organisations culturelles. Activité intellectuelle
motivée par la compréhension de notre environnement.
Définition:
Selon le dictionnaire Dicos, du point de vue linguistique, la vulgarisation est la diffusion
accessible de connaissances scientifiques ou techniques pour le grand public.
Niveau 01:
C’est le niveau le moins vulgarisé; Textes écrits par des scientifiques pour des
scientifiques de toute discipline. Public lettré
Ex : « La leucémie [...] est un trouble de maturation des cellules souches logées dans la moelle
osseuse, et produisent l’ensemble des cellules sanguines.».
Niveau 02:
Niveau de vulgarisation intermédiaire; Public plus vaste qui s’intéresse aux
sciences. Bons lecteurs de textes de vulgarisation. Regard critique porté sur la
société par le biais de la science.
Ex : «Les leucémies sont des cancers de la moelle osseuse. En temps normal, des cellules, dites cellules
souches, y subissent un processus de maturation complexe, [...] Chez les leucémiques, [...] une souche, une
seule, est soudain “déprogrammée”. [...] Elle se multiplie, de manière anarchique [...].».
Niveau 03:
Niveau de vulgarisation la plus simplifiée; Textes de vulgarisation pratiquée pour
les enfants de 8 à 14 ans. Textes assez courts d’accès facilité.
Ex: « Lorsqu’elles sont jeunes, les cellules de la moelle osseuse se multiplient. Puis, [...] elles cessent de
se multiplier et quittent la moelle osseuse pour aller dans les vaisseaux sanguins. Là, elles accomplissent
leurs tâches, vieillissent et meurent après un certain temps. [...] “Mais pour des raisons que nous
ignorons, [... explique le docteur Demers, il arrive que des cellules échappent aux ordres qui leur sont
donnés. Elles cessent alors de vieillir normalement et se multiplient parfois à un rythme affolant.”».
Certaines figures de rhétorique servent à rendre l’information scientifique encore plus accessible. Ces figures
deviennent de véritables outils pour la construction d’un discours de vulgarisation. Dans les exemples suivants
nous allons voir comment ces figures de styles sont employées dans le discours de vulgarisation.
1. L'analogie:
Ex : Ce système de routage cellulaire s'apparente à une sorte de « code postal » …
2. La métaphore:
Ex : La notion du gros ordinateur centralisé uniquement accessible au spécialiste va céder la place à celle de l'ordinateur
personnel et mobile, Les graines de l'informatique nomade contemporaine sont semées.
3. La formule :
Ex : Quand on s'endort dans le lit d'un éléphant, il ne faut pas prendre de somnifères. (formule illustrant les dangers d'habiter
dans une zone inondable).
4. L'anecdote:
L'essentiel en vulgarisation scientifique est de raconter une histoire. Relater un événement amusant survenu au
cours d'une expérience constitue une technique idéale pour intéresser le public, car cela rend le discours plus
concret et plus personnel.
5. L’humour :
Un peu d'humour peut être utilisé à l’occasion. Le propos sera plus facile à assimiler. Il sera aussi
plus vivant et, là encore, plus attrayant. Encore faut-il que cet humour soit de bon goût.
4.7. L’exemple :
Le recours à l’exemple constitue une autre façon très efficace de concrétiser l'information et d'en faciliter la
compréhension. À la limite, toute généralité et tout énoncé théorique devraient être accompagnés d'un
exemple. L'exemple peut également servir à préciser le sens de certains concepts, au lieu de les définir en
détail.
8. La comparaison :
Ex : La particularité de la main SARAH, c’est qu’elle est mécaniquement intelligente, précise Clément Gosselin.
Lorsqu’elle saisit un objet, elle épouse la forme de l’objet par la répartition des efforts. Les phalanges des troisdoigts
réagissent comme celles d’une main humaine.